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Auteur | Message |
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Cesare DeMaggio ADMIN - master of evolution MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Ven 8 Avr 2016 - 23:27 | |
| - Citation :
- Sans doute qu’Isolde et Cesare n’avaient jamais cru qu’ils seraient des gens qui vivraient dans le déni, la fuite en avant, le fait de se voiler la face ou d’ignorer quelques détails pour profiter du moment présent. Ils étaient tous les deux un poil arrogants, indépendants, orgueilleux, et bien décidés à camper sur leurs positions : combien de disputes enflammées avaient-ils eues justement à cause de leurs caractères respectifs ? Peut-être bien que s’ils avaient écouté ces côtés-là d’eux-mêmes, ils seraient encore trop occupés à se hurler dessus, s’insulter, se fuir pour mieux se chercher à nouveau- dans un cercle vicieux qui n’aurait jamais eu la moindre fin. Mais à côté de ça, y’avait eu tous leurs sentiments, l’instinct de protection que Cesare avait toujours eue à l’égard d’Isolde – le même qu’il avait eu à l’égard d’Aria – et l’avait poussé à totalement oublier sa colère lorsqu’elle avait commencé à accoucher devant lui. Ou même ce soir, lorsqu’elle lui avait révélé qu’elle voyait des hallucinations de personnes mortes de son entourage- rien que pour prouver son point, il aurait pu hurler de plus belle, remuant le couteau dans la plaie, usant des propres paroles de la Saddler contre elle-même : n’avaient-ils pas détruit ensemble un laboratoire plein de ces foutus vaccins ? Ne l’avait-elle pas regardé comme s’il était le pire monstre de l’univers pour penser qu’un vaccin ça n’pourrait pas être une mauvaise chose ? S’ils creusaient assez profondément – ou même, pas tant que ça – tous les deux pouvaient trouver argument sur argument pour continuer à se disputer, et tester leur relation jusqu’à ce que celle-ci n’atteigne son point de destruction irrémédiable. Mais ils ne le faisaient pas, parce qu’au-delà de cette rancœur si facile à porter, y’avait tout ce qui était si naturellement né en Cesare grâce à Isolde, à son contact, à ses paroles – y’avait toutes ces parts de lui qui savaient qu’elle avait raison sur certains points ; c’n’était pas supporter une cause nécessaire, ou sauver l’humanité que sacrifier des dizaines de vies sur l’autel d’une ambition qui n’était même pas la sienne. Il avait quantifié trop de vies, il s’était détaché trop avidement de ses victimes, et Cesare en avait perdu des parts toutes entières de son âme : pièce par pièce, tout ce qu’il voulait, c’était au moins tenter de les retrouver.
Et ça, y’avait qu’avec Isolde qu’il pouvait le faire – y’avait qu’en allant de l’avant, parce que s’il devait remuer et remuer encore ses remords, ses rancœurs, il en aurait pour le reste de sa vie, peu importait la longueur présumée de celle-ci. Non, ce qui était important, c’était la façon dont la vie de diffusait, vive et douce dans ses veines et ses chairs, dès lors qu’il sentait le regard de la Saddler posé sur elle. C’était la façon dont elle avait changé son monde, et la façon dont il vivait au milieu de celui-ci ; c’était eux deux, et toutes les chances qu’ils avaient d’être mieux, d’être plus, et d’être ensemble. Après tout ce qu’ils avaient sacrifié déjà, tout ce qu’ils avaient oublié d’eux au nom des autres, ils avaient bien le droit d’exiger quelques parts de rétribution en retour. Alors ce soir, fait exceptionnel, Cesare ne culpabilisait pas ; il n’culpabilisait pas à l’idée d’embrasser avec amour et passion Isolde, en sachant pertinemment qu’il n’pourrait pas le faire pendant des semaines et des semaines. Il ne culpabilisait pas, à être avec Isolde sans vouloir partager ça avec qui que ce soit, pour les heures qui leur restaient encore, alors que dès le lendemain, elle se vouerait totalement aux autres, à Radcliff, à ses croyances et à Insurgency. Ils se reverraient, certes, mais en attendant, ce soir était leur dernier soirée. Et chaque baiser, chaque caresse transpirait de ce manque à venir ; il n’appréhendait pas, mais il en profitait plus ardemment que jamais. Les paroles d’Isolde le firent sourire à nouveau, d’un rictus qui disparut alors qu’il poursuivait ses embrassades, les égarant tout le long de sa peau de plus en plus réactive ; contre ses lèvres, il put sentir les premiers émois frissonnés par la jeune femme, aventurant le toucher chaud de son souffle, de sa bouche et de sa langue sur chaque recoin d’être et d’âme qu’il pouvait sentir contre lui. « J’aime quand tu cèdes. » qu’il lui confia, au moment de remonter vers son visage, la regardant à nouveau au moment de se blottir contre elle, un bisou s’échouant au coin de sa joue. « J’ai l’impression d’être totalement irrésistible… » l’ironie le fit ricaner, en un souffle baigné de désir à la fois, qui lécha sa mâchoire avant qu’il ne disparaisse dans son cou, leurs corps et la chaleur de ceux-ci mêlés l’un à l’autre, embrasés l’un par l’autre, Cesare d’une de ses mains enserrant une des cuisses de la blonde tout contre son flanc- encore et encore happé, séduit par l’unisson ; parce qu’au fond, c’était Isolde qui était totalement irrésistible, et lui qui ne s’donnait même plus la peine de se retenir, pour quelque raison que ce soit.
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| | | Isolde Saddler ADMIN - master of evolution MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Ven 8 Avr 2016 - 23:35 | |
| - Citation :
- Isolde, elle n'était pas sûre qu'elle ait envie de passer des heures et des heures en train de parler des disputes qu'ils avaient pu avoir. Elle n'avait pas envie de revenir là-dessus, ils avaient déjà perdu trop de temps là-dessus. Il l'avait dit lui-même, s'ils s’étaient réconciliés plus tôt, ils n'en seraient pas là aujourd'hui. Ils auraient pu faire les choses autrement. Peut-être qu'il aurait été là avant la fin de sa grossesse et que les choses n'en aurait été que plus simples. Peut-être qu'il aurait été moins désireux de venger sa sœur si elle avait été là pour le soutenir à ce moment-là. Il aurait eu une bonne raison de ne pas retourner auprès de son père, si à cette époque-là, elle avait été là pour le serrer dans ses bras, comme lui il l’avait fait avec elle pour la mort d’Anthea. Mais ça avait été trop tôt pour eux deux, beaucoup trop tôt pour qu’ils puissent se débarrasser de ce qu’ils avaient sur le cœur et avancer ensemble. Le baiser de la fête foraine, il aurait pu changer bien des choses pourtant, pas trop rapidement, les choses s’étaient envenimées de nouveau, alors que Cesare était venu chez elle, persuadé qu’elle était responsable de tout ça. Il n’était pas le seul. Mais que quelqu’un comme Alec Lynch soit sûr qu’elle ait tout commandité, dans le fond, c’était énervant, mais pas forcément trop grave. Cesare, ça avait été différent, parce qu’elle venait juste de lui promettre qu’elle n’avait rien prévu de faire exploser, encore moins, un de ses amis. Revenir sur tout ça alors que les choses allaient mieux pour eux, elle avait l’impression que ça reviendrait à retourner un couteau dans la plaie et elle n’avait pas envie de lui infliger ça à lui, tout comme elle n’avait pas envie de se l’infliger à elle-même. Un jour peut-être, quand ils pourraient discuter sans contrainte de temps, sans avoir peur de gâcher le moment et d’user d’une bien mauvaise façon, le peu d’heures qu’ils avaient encore ensemble.
Parce que le temps, il continuait de filer, même s’ils ne voulaient pas le voir, ni même sans soucier. S’il avait fallu remettre sur le tapis les vieux dossiers, y avait fort à parier que le ton aurait fini par monter de nouveau. Et clairement, ce n’était pas comme ça qu’elle voulait passer son temps avec lui, quand bien même ils auraient pu se revoir dans quelques jours, elle préférait laisser ça de côté. Elle préférait tout laisser de côté pour simplement profiter de Cesare et de l’instant présent. Savourer ses arguments face auxquels elle pouvait bien rapidement perdre conscience de tout ce qui l’entourait. Ses baisers avaient suffi à réveiller le tambourinement dans sa poitrine, son cœur s’emballant déjà. S’il avait l’impression d’être irrésistible, fallait qu’il se fasse à l’idée que ce n’était pas qu’une impression. Il était irrésistible et à chaque baiser qu’il déposait contre sa peau, elle en perdait un peu plus la raison. « Crois-moi, c’est pas qu’une impression. » Ses doigts glissèrent contre ses épaules, caressant sa peau qui, comme tout en lui était complètement irrésistible. Elle resserra sa cuisse contre son flanc, avant de plier la jambe pour enserrer davantage son corps contre le sien. « Tu es totalement irrésistible. » et y avait aucun moyen pour qu’elle ne cède pas, encore et encore sous ses caresses et sous ses baisers, même avec toute la force dont elle pouvait être doté, ça ce n’était définitivement pas dans ses cordes. |
| | | Cesare DeMaggio ADMIN - master of evolution MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Ven 8 Avr 2016 - 23:40 | |
| - Citation :
- Sans doute qu’Isolde et Cesare n’avaient jamais cru qu’ils seraient des gens qui vivraient dans le déni, la fuite en avant, le fait de se voiler la face ou d’ignorer quelques détails pour profiter du moment présent. Ils étaient tous les deux un poil arrogants, indépendants, orgueilleux, et bien décidés à camper sur leurs positions : combien de disputes enflammées avaient-ils eues justement à cause de leurs caractères respectifs ? Peut-être bien que s’ils avaient écouté ces côtés-là d’eux-mêmes, ils seraient encore trop occupés à se hurler dessus, s’insulter, se fuir pour mieux se chercher à nouveau- dans un cercle vicieux qui n’aurait jamais eu la moindre fin. Mais à côté de ça, y’avait eu tous leurs sentiments, l’instinct de protection que Cesare avait toujours eue à l’égard d’Isolde – le même qu’il avait eu à l’égard d’Aria – et l’avait poussé à totalement oublier sa colère lorsqu’elle avait commencé à accoucher devant lui. Ou même ce soir, lorsqu’elle lui avait révélé qu’elle voyait des hallucinations de personnes mortes de son entourage- rien que pour prouver son point, il aurait pu hurler de plus belle, remuant le couteau dans la plaie, usant des propres paroles de la Saddler contre elle-même : n’avaient-ils pas détruit ensemble un laboratoire plein de ces foutus vaccins ? Ne l’avait-elle pas regardé comme s’il était le pire monstre de l’univers pour penser qu’un vaccin ça n’pourrait pas être une mauvaise chose ? S’ils creusaient assez profondément – ou même, pas tant que ça – tous les deux pouvaient trouver argument sur argument pour continuer à se disputer, et tester leur relation jusqu’à ce que celle-ci n’atteigne son point de destruction irrémédiable. Mais ils ne le faisaient pas, parce qu’au-delà de cette rancœur si facile à porter, y’avait tout ce qui était si naturellement né en Cesare grâce à Isolde, à son contact, à ses paroles – y’avait toutes ces parts de lui qui savaient qu’elle avait raison sur certains points ; c’n’était pas supporter une cause nécessaire, ou sauver l’humanité que sacrifier des dizaines de vies sur l’autel d’une ambition qui n’était même pas la sienne. Il avait quantifié trop de vies, il s’était détaché trop avidement de ses victimes, et Cesare en avait perdu des parts toutes entières de son âme : pièce par pièce, tout ce qu’il voulait, c’était au moins tenter de les retrouver.
Et ça, y’avait qu’avec Isolde qu’il pouvait le faire – y’avait qu’en allant de l’avant, parce que s’il devait remuer et remuer encore ses remords, ses rancœurs, il en aurait pour le reste de sa vie, peu importait la longueur présumée de celle-ci. Non, ce qui était important, c’était la façon dont la vie de diffusait, vive et douce dans ses veines et ses chairs, dès lors qu’il sentait le regard de la Saddler posé sur elle. C’était la façon dont elle avait changé son monde, et la façon dont il vivait au milieu de celui-ci ; c’était eux deux, et toutes les chances qu’ils avaient d’être mieux, d’être plus, et d’être ensemble. Après tout ce qu’ils avaient sacrifié déjà, tout ce qu’ils avaient oublié d’eux au nom des autres, ils avaient bien le droit d’exiger quelques parts de rétribution en retour. Alors ce soir, fait exceptionnel, Cesare ne culpabilisait pas ; il n’culpabilisait pas à l’idée d’embrasser avec amour et passion Isolde, en sachant pertinemment qu’il n’pourrait pas le faire pendant des semaines et des semaines. Il ne culpabilisait pas, à être avec Isolde sans vouloir partager ça avec qui que ce soit, pour les heures qui leur restaient encore, alors que dès le lendemain, elle se vouerait totalement aux autres, à Radcliff, à ses croyances et à Insurgency. Ils se reverraient, certes, mais en attendant, ce soir était leur dernier soirée. Et chaque baiser, chaque caresse transpirait de ce manque à venir ; il n’appréhendait pas, mais il en profitait plus ardemment que jamais. Les paroles d’Isolde le firent sourire à nouveau, d’un rictus qui disparut alors qu’il poursuivait ses embrassades, les égarant tout le long de sa peau de plus en plus réactive ; contre ses lèvres, il put sentir les premiers émois frissonnés par la jeune femme, aventurant le toucher chaud de son souffle, de sa bouche et de sa langue sur chaque recoin d’être et d’âme qu’il pouvait sentir contre lui. « J’aime quand tu cèdes. » qu’il lui confia, au moment de remonter vers son visage, la regardant à nouveau au moment de se blottir contre elle, un bisou s’échouant au coin de sa joue. « J’ai l’impression d’être totalement irrésistible… » l’ironie le fit ricaner, en un souffle baigné de désir à la fois, qui lécha sa mâchoire avant qu’il ne disparaisse dans son cou, leurs corps et la chaleur de ceux-ci mêlés l’un à l’autre, embrasés l’un par l’autre, Cesare d’une de ses mains enserrant une des cuisses de la blonde tout contre son flanc- encore et encore happé, séduit par l’unisson ; parce qu’au fond, c’était Isolde qui était totalement irrésistible, et lui qui ne s’donnait même plus la peine de se retenir, pour quelque raison que ce soit. |
| | | Isolde Saddler ADMIN - master of evolution MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Ven 8 Avr 2016 - 23:44 | |
| - Citation :
- Isolde, elle n'était pas sûre qu'elle ait envie de passer des heures et des heures en train de parler des disputes qu'ils avaient pu avoir. Elle n'avait pas envie de revenir là-dessus, ils avaient déjà perdu trop de temps là-dessus. Il l'avait dit lui-même, s'ils s’étaient réconciliés plus tôt, ils n'en seraient pas là aujourd'hui. Ils auraient pu faire les choses autrement. Peut-être qu'il aurait été là avant la fin de sa grossesse et que les choses n'en aurait été que plus simples. Peut-être qu'il aurait été moins désireux de venger sa sœur si elle avait été là pour le soutenir à ce moment-là. Il aurait eu une bonne raison de ne pas retourner auprès de son père, si à cette époque-là, elle avait été là pour le serrer dans ses bras, comme lui il l’avait fait avec elle pour la mort d’Anthea. Mais ça avait été trop tôt pour eux deux, beaucoup trop tôt pour qu’ils puissent se débarrasser de ce qu’ils avaient sur le cœur et avancer ensemble. Le baiser de la fête foraine, il aurait pu changer bien des choses pourtant, pas trop rapidement, les choses s’étaient envenimées de nouveau, alors que Cesare était venu chez elle, persuadé qu’elle était responsable de tout ça. Il n’était pas le seul. Mais que quelqu’un comme Alec Lynch soit sûr qu’elle ait tout commandité, dans le fond, c’était énervant, mais pas forcément trop grave. Cesare, ça avait été différent, parce qu’elle venait juste de lui promettre qu’elle n’avait rien prévu de faire exploser, encore moins, un de ses amis. Revenir sur tout ça alors que les choses allaient mieux pour eux, elle avait l’impression que ça reviendrait à retourner un couteau dans la plaie et elle n’avait pas envie de lui infliger ça à lui, tout comme elle n’avait pas envie de se l’infliger à elle-même. Un jour peut-être, quand ils pourraient discuter sans contrainte de temps, sans avoir peur de gâcher le moment et d’user d’une bien mauvaise façon, le peu d’heures qu’ils avaient encore ensemble.
Parce que le temps, il continuait de filer, même s’ils ne voulaient pas le voir, ni même sans soucier. S’il avait fallu remettre sur le tapis les vieux dossiers, y avait fort à parier que le ton aurait fini par monter de nouveau. Et clairement, ce n’était pas comme ça qu’elle voulait passer son temps avec lui, quand bien même ils auraient pu se revoir dans quelques jours, elle préférait laisser ça de côté. Elle préférait tout laisser de côté pour simplement profiter de Cesare et de l’instant présent. Savourer ses arguments face auxquels elle pouvait bien rapidement perdre conscience de tout ce qui l’entourait. Ses baisers avaient suffi à réveiller le tambourinement dans sa poitrine, son cœur s’emballant déjà. S’il avait l’impression d’être irrésistible, fallait qu’il se fasse à l’idée que ce n’était pas qu’une impression. Il était irrésistible et à chaque baiser qu’il déposait contre sa peau, elle en perdait un peu plus la raison. « Crois-moi, c’est pas qu’une impression. » Ses doigts glissèrent contre ses épaules, caressant sa peau qui, comme tout en lui était complètement irrésistible. Elle resserra sa cuisse contre son flanc, avant de plier la jambe pour enserrer davantage son corps contre le sien. « Tu es totalement irrésistible. » et y avait aucun moyen pour qu’elle ne cède pas, encore et encore sous ses caresses et sous ses baisers, même avec toute la force dont elle pouvait être doté, ça ce n’était définitivement pas dans ses cordes.
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| | | | Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Ven 8 Avr 2016 - 23:57 | |
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| | | | Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Sam 9 Avr 2016 - 3:22 | |
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| | | Reyna Pendleton ADMIN - master of evolution MESSAGES : 687
SUR TH DEPUIS : 12/03/2016
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Sam 9 Avr 2016 - 15:41 | |
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| | | Seth Koraha MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 4656
SUR TH DEPUIS : 01/11/2014
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Sam 9 Avr 2016 - 17:44 | |
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| | | Alec Lynch ADMIN - master of evolution MESSAGES : 15132
SUR TH DEPUIS : 26/04/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Dim 10 Avr 2016 - 1:46 | |
| - Citation :
- Dans la proportion de leur histoire, ça faisait longtemps déjà, que Cesare n’avait plus eu droit à une Isolde attentive et ouverte à la moindre idée de rencard. Certes, leurs derniers moments passés ensemble ces dernières semaines avaient toujours tout eu pour être parfaits – du moins, être du mieux possible malgré les circonstances qui les avaient rassemblés – mais avant tout ça, avant le fameux faux pas de leur première nuit passée ensemble, il y avait eu des mois et des mois passés à se déchirer, se haïr, et se blâmer l’un l’autre pour toutes les catastrophes qui survenaient à Radcliff. Ouais, il n’était certainement pas moins à blâmer qu’Isolde dans l’histoire, puisqu’il avait eu tôt fait de préférer l’option qu’elle lui avait menti, préférant protéger ses amis mutants plutôt que d’affronter d’une quelconque façon les conséquences de ses actes à la fête foraine. Isolde lui avait dit qu’elle aimait trop cette fête pour l’attaquer, certes, mais n’avait-elle pas été aussi censée aimer Radcliff tout court ? Pourtant, sous ses bombes, la ville toute entière avait été soumise à la panique. Sans doute que s’il avait eu la moindre capacité de pouvoir prendre du recul ce soir-là, Cesare aurait pu voir les choses différemment – mais juste après leur dispute, entrecoupée de baisers, de révélations, de sentiments trop ambigus et compliqués à gérer, il avait dû affronter la mort de sa sœur, après des explosions, de la panique, et toute une frénésie qui lui avait littéralement retourné la tête. A cela, s’ajoutait tout l’historique de leurs précédentes retrouvailles- la fois où Isolde avait bel et bien été celle qui avait posé une bombe en plein centre-ville. Toutes les fois où elle l’avait appelé lui un monstre, pour se battre selon ses convictions, alors même qu’elle plongeait elle-même dans les abysses d’actes bien plus vastes et plus destructeurs qu’elle n’pouvait l’imaginer. Ils en avaient eues, des choses à s’envoyer en pleine tête, des épreuves pour sans cesse alimenter les braises de leur incompréhension et de leur rage – et les rencards, le romantisme, les baisers, l’amour tout simplement, avaient été infiniment repoussés à chacune de leurs retrouvailles. Ce serait incroyable pour beaucoup – si tant est que qui que ce soit puisse avoir connaissance de leur histoire – de voir Isolde Saddler et Cesare DeMaggio se regarder avec des yeux plein d’amour, et s’parler comme deux personnes civilisées.
Pourtant, ça faisait déjà des semaines qu’ils vivaient comme ça, oscillant entre recoller les morceaux, et réapprendre à vivre ensemble, avec ce qu’ils avaient eu à faire, ce qu’ils avaient fait, ce qui les avait séparés et ce qui les avait rassemblés tout autant. Y’avait pas que Clara, au fond, qui les avait ramenés l’un avec l’autre – ils n’s’étaient sûrement jamais autant perdus qu’ils ne l’avaient cru, et ça, ça faisait une grande différence. Combien de fois, Cesare avait-il égaré ses pensées en direction de la Saddler, alors même qu’il savait très bien qu’elle n’voulait plus le voir, plus entendre parler de lui, et construisait peut-être sa vie sans envisager qu’il en fasse partie d’une quelconque manière ? C’avait été si douloureux, une torture qu’il s’était infligée, pour mieux s’persuader qu’il la méritait de toute manière. Alors définitivement, s’retrouver dans une situation où Isolde parlait de penser à lui autrement qu’en ressassant de la hargne et de la rancœur – plutôt les sentiments opposés – ç’eut le don de lui arracher un léger rire : « J’aime quand t’utilises le mot fantasme quand tu penses à moi. » ne put-il s’empêcher de relever – comme quoi, même s’il n’se voyait pas être un pro en drague, ils avait retenir les mots les plus importants d’une phrase, et s’montrer enjôleur selon les circonstances ; y’avait bien qu’avec Isolde qu’il était aussi à l’aise avec l’idée de flirter, à croire qu’il était persuadé que le reste du monde n’pouvait pas avoir de telles intentions à son égard. Y’avait bien que Isolde qui avait passé chacune des étapes de la distance que Cesare avait posée entre le monde et lui. Y’avait bien qu’Isolde qui le connaissait comme elle le connaissait – certes, elle n’pouvait pas citer tous les détails de sa vie et ses préférences de A à Z, mais de ses doutes, de ses failles, de ses forces et de ses volontés, la transmutante était celle qui en connaissait le plus. C’n’était pas important, au fond, que leur relation jusque-là se limite à quelques moments passés à la dérobée, des heures arrachées aux autres dès lors qu’ils avaient le dos tourné – à chaque fois leurs moments passés ensemble étaient intenses, honnêtes, entièrement voués l’un à l’autre, et ç’avait rendu chacune de ses heures unique et importante ; et encore et encore, ils y étaient revenus s’y consumer sans retenue aucune. En la voyant reprendre la clé, Cesare laissa un sourire passer sur ses lèvres- s’il n’était pas particulièrement matérialiste, il avait aimé le geste qu’elle avait fait, en lui confiant cette clé, quand bien même il n’s’en était jamais servi, du coup. La symbolique avait eu de l’importance, et l’idée que le privilège se répète pour les prochaines clés, ça lui en filait presque autant de frissons que lorsqu’ils avaient réalisé qu’ils parlaient d’un jour, quand il ferait sa demande en mariage- un jour, le sixième rencard, toutes ces histoires obscures sur lesquelles ils s’accordaient à ne pas revenir. « C’est pas juste, on dirait bien que tu joues sur ma jalousie et mon orgueil pour m’faire jouer les déménageurs. » parce qu’au fond, il n’avait certainement pas envie d’imaginer Isolde entourée de mecs sexy plein de sueurs en train de déménager pendant qu’il trainait dans la même fange de désespoir avec son père et sa cousine. Non, certainement pas. Qu’elle lui donne une date, il serait là, mais il n’avait certainement pas envie de faire cette promesse, maintenant, comme ça ; au contraire, c’était elle qui l’avait provoqué, et lorsqu’il s’approcha, un sourcil arqué, un rictus au coin des lèvres, il eut l’air presque faussement blessé par la perspective. « J’te rappelle que j’ai des arguments. Faut croire qu’il a suffi de quelques semaines pour qu’tu les oublies. » la dernière fois, ç’avait été Isolde qui parlait des beaux mecs musclés sur la plage en vacances, cette fois-là, c’était Isolde qui parlait des déménageurs sexy et musclés- quand est-c’que ça allait s’arrêter, franchement ? Quelque part, il n’avait pas vraiment envie qu’elle arrête, parce qu’il savait bien au moins, qu’elle était toujours convaincue par ses arguments.
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| | | | Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Dim 10 Avr 2016 - 3:01 | |
| - Spoiler:
≈ finn taggart, amour vache, jeu de chat et de la souris
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| | | Fiona Munroe MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 485
SUR TH DEPUIS : 26/03/2016
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Dim 10 Avr 2016 - 4:07 | |
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| | | | Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Dim 10 Avr 2016 - 4:08 | |
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| | | Fiona Munroe MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 485
SUR TH DEPUIS : 26/03/2016
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Dim 10 Avr 2016 - 4:09 | |
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| | | | Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Dim 10 Avr 2016 - 4:10 | |
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| | | Fiona Munroe MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 485
SUR TH DEPUIS : 26/03/2016
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Dim 10 Avr 2016 - 4:10 | |
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| | | | Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. | |
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