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Auteur | Message |
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Isolde Saddler ADMIN - master of evolution MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Dim 17 Avr 2016 - 10:29 | |
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| | | Razen Townshend MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 1268
SUR TH DEPUIS : 12/10/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Dim 17 Avr 2016 - 10:52 | |
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| | | Ezekiel Blackwell MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 2296
SUR TH DEPUIS : 23/05/2014
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Dim 17 Avr 2016 - 18:15 | |
| « Tu... t'as entendu quoi ? » |
| | | Faith Cunningham MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 17676
SUR TH DEPUIS : 26/04/2014
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Dim 17 Avr 2016 - 18:20 | |
| après 2 médecins, un pharmacien. j'ai une tête au domaine médical, psychologiquement et physiquement en fait XD |
| | | | Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Dim 17 Avr 2016 - 19:48 | |
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| | | Faith Cunningham MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 17676
SUR TH DEPUIS : 26/04/2014
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Dim 17 Avr 2016 - 19:51 | |
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| | | Cesare DeMaggio ADMIN - master of evolution MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Lun 18 Avr 2016 - 0:00 | |
| - Citation :
- Faire frissonner Isolde, la sentir trembler de tout son corps, déguster la chair de poule à la surface de ses chairs, entendre ses gémissements tendre l’air autour d’eux ; il n’pouvait pas prétendre que chacune de ces impressions n’était pas la plus délicieuse qui soit, et qu’il s’en enivrait volontiers, comme un amant tout aussi affamé qu’attentif. Les désirs de la Saddler, ils se communiquaient jusqu’à lui, glissaient par leurs parts d’être et d’âme en contact, tendant du même désir tous les recoins de son corps à lui aussi ; Cesare n’voulait certainement pas envisager le moment quel qu’il soit, où il devrait s’éloigner d’Isolde pour une raison ou une autre – même aller boire un verre d’eau n’était pas envisageable en de tels moments, alors envisager le lendemain et le fait qu’ils devraient s’éloigner l’un de l’autre, abandonner leurs baisers, leurs caresses, et même se rhabiller, faire comme si de rien n’était. Quitter cet endroit, enfin, pour retourner au monde qui continuait de tourner, quelque part, à mille kilomètres de leurs pensées. Oh non pour l’instant, tout ce qui l’éloignait un tant soit peu de la transmute n’était pas envisageable, et chaque embrassade de leurs lèvres ou de leurs êtres lui permettait de nager dans un bonheur qui rendait tout le reste désuet. Il s’en foutait d’son père, il s’en foutait d’sa vengeance, il s’en foutait de la décision d’Isolde de se présenter aux élections de la mairie – ils avaient encore une poignée d’heures pour parler d’ces choses difficiles, désagréables- des sujets de conversation qu’ils laissaient habituellement au lendemain matin, à l’humeur morne qui accompagnait leur brusque réveil et le café amer qu’ils se préparaient. C’était toujours comme ça que marchait leur rituel, quand bien même il fallait croire que cette nuit, ils n’dormiraient pas – ou très peu – et que le DeMaggio n’se sentait pas capable de perdre le sourire, mi-mutin, mi-amoureux qui étirait constamment ses lippes. Il avait envie de l’embrasser, encore, encore et encore – ricanant à ses paroles, alors qu’il la sentait si échaudée, si frissonnante tout contre lui. Il aurait presque eu envie de mettre sa main sur son front, comme un docteur attentif pour voir si elle avait vraiment de la fièvre, parce que tout contre elle, la chaleur de l’été devenait une véritable canicule aride. Et il aimait ça, il aimait ce sentiment insatiable qui glissait à chacun de leurs touchers, chacun de leurs regards – ils en perdraient la raison, et quitteraient cette nuit avec les pires courbatures qui soient, probablement ; l’idée aussi mesquine pouvait-elle être, ne déplaisait pas à Cesare – s’il devait faire un faux mouvement et grogner de douleur, il préférait que ce soit en pensant à sa nuit torride avec Isolde qu’à une enflure qui lui aurait collé un coup et laissé un hématome.
Et il avait bien envie, lui, d’occuper toutes les pensées de la transmutante pendant ces semaines- il avait bien envie, qu’elle songe à lui en des moments d’égarement, et se retrouve à frissonner en les souvenirs de cette nuit, ces arguments, ces baisers. « Est-c’que t’as la mémoire courte parce que j’te laisse même plus le temps de penser ? » qu’il lâcha, vaguement moqueur, suspendant la longue suite de baisers avec lesquels il suspendait le souffle de la jeune femme- il savait bien qu’Isolde elle avait la mémoire plutôt résistante et tenace ; c’n’était pas pour rien qu’elle était championne du monde en matière de rancœur et de trucs comme ça. « On peut faire comme avec la jupe… si jamais tu oublies, y suffit de me le dire, j’te rafraîchirai la mémoire. » encore cette nuit, ou pour le restant de leurs jours – dans toutes ces semaines où elle aurait sans doute eu le temps de perdre bien des souvenirs, tête en l’air qu’elle était. « Je suis assez patient pour le faire trèèèès souvent. » ou assez endurant, parce que bon, venant de deux personnes qui avaient menacé de s’effondrer sous un épuisement à la fois physique et moral lorsqu’ils s’étaient retrouvés ce soir, ils semblaient vivre d’amour et d’eau fraiche, et parfaitement se sustenter avec cette énergie-là. « J’dois dire- que j’ai aussi des fois la mémoire courte. » qui plus est ; encore un faux prétexte, qui lui permit d’arquer un sourcil enjôleur - il n’pourrait certainement pas oublier cette chaleur, la caresse des lèvres d’Isolde prises dans un baiser qui faisait battre, battre leurs cœurs et leurs corps à l’unisson. C’était comme s’ils avaient tous les deux oublié qu’ils s’étaient déjà épuisés mutuellement si souvent cette nuit, qu’ils s’étaient conduits aux abords du désir si souvent – et qu’ils en avaient atteint des jouissances grandioses. Une fois, dix fois- Cesare bénissait pour le coup ses entrainements intenses de chasseur qui lui avaient appris une persévérance à toute épreuve : les courbatures, au fond, c’était le cadet de ses soucis. |
| | | Isolde Saddler ADMIN - master of evolution MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Mar 19 Avr 2016 - 13:03 | |
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| | | Alec Lynch ADMIN - master of evolution MESSAGES : 15132
SUR TH DEPUIS : 26/04/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Mar 19 Avr 2016 - 15:08 | |
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| | | Beatrix Lecter ADMIN - master of evolution MESSAGES : 819
SUR TH DEPUIS : 10/05/2014
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Mar 19 Avr 2016 - 17:27 | |
| (cette adresse est temporaire en attendant d'obtenir mon adresse personnelle) |
| | | Ezekiel Blackwell MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 2296
SUR TH DEPUIS : 23/05/2014
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Mer 20 Avr 2016 - 18:09 | |
| Say that you don't want me, Say that you don't need me, Tell me I'm a fool. Tell me you've been tortured Tell me you've been beaten, for what I've done to you Even if it doesn't matter, doesn't matter what's true Say that you don't want me, Say that you don't need me, Tell me I'm the fool. |
| | | Isolde Saddler ADMIN - master of evolution MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Mer 20 Avr 2016 - 18:11 | |
| - Citation :
- Le point de fixation central (croix noire) apparait pendant 1000 ms, puis il y a l’indiçage (boite devenant blanche pendant 50 ms avant de redevenir grise foncée). Les boites restent vides pendant 50, 350, 650 ou 950 ms. Le sujet à au maximum 2000 ms pour donner une réponse. L’intervalle entre les essais est de 1000 ms. Pour chaque mauvaise réponse il y a un son de 400 HZ pendant 100 ms. Le sujet est situé à 60 cm de l’écran d’ordinateur et l’angle visuel est de 1,33°. Il y a 7 blocs de 64 essais dont le premier correspond à un entrainement (448 essais au total). Dans 1 bloc, il y a 48 essais avec la cible fréquente et 16 essais avec la cible rare. Dans chaque condition, il y a le même nombre d’essais indicés et de non indicés à chaque SOA.
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| | | Cesare DeMaggio ADMIN - master of evolution MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Mer 20 Avr 2016 - 21:13 | |
| - Citation :
- Peut-être bien que sous la surface des apparences, ils étaient tous les deux, Isolde et Cesare, bien heureux de continuellement fuir leurs promesses. Que se passerait-il, s’ils devaient se retrouver sans rien, confrontés à la concrétisation de tous les espoirs qu’ils se construisaient insidieusement dans un coin de sa tête ? Est-ce qu’ils sauteraient le pas, sans se poser de question, s’installant ensemble comme un couple qui s’était soigneusement et solidement construit ? Ou est-c’qu’ils se rendraient compte, amèrement, qu’ils n’pourraient définitivement jamais être ensemble sans avoir réglé leurs problèmes avant ? Le fait était que pour l’heure, d’un côté comme de l’autres, ils avaient bien des problèmes plus pressants que ceux qu’ils fuyaient si volontiers. Y’avait Lancaster, ouais. Y’avait Rafael DeMaggio, lui-même, qui n’en avait certainement pas fini avec Isolde, encore moins avec son fils lui-même. Et y’avait, quelque part en ville, Kingsley Moren qui continuait de rôder : est-c’que Moren s’était vraiment attaqué à Aria de manière arbitraire et aléatoire sans même penser à finir le tout en s’occupant de son frère ensuite ? Non, il connaissait bien l’homme qui lui avait servi de tuteur à une époque, l’homme qui avait mis un point d’honneur à lui apprendre certaines choses lorsqu’il avait été plus jeune. C’n’était pas important que l’avocat ne le cherche pas activement, le fait était que Kingsley avait les yeux grands ouverts, à la recherche de l’instant salvateur où il croiserait l’ainé des DeMaggio. Et à ce moment-là, il n’hésiterait pas bien longtemps à saisir l’opportunité qui s’offrait à lui : dans le fond, c’était surtout une question de choisir le moment pour Cesare, et d’se savoir prêt au moment de la confrontation. Parce que la confrontation, Kingsley ne la fuirait pas, et Cesare ne l’éviterait pas en adoptant soudainement une vie paisible avec Isolde et leur fille, plutôt que de poursuivre cette vengeance que tout le monde voyait si vaine. Au contraire, sur le coup, Moren était un peu comme Rafael lui-même – s’il pouvait saisir l’opportunité de faire d’une pierre trois coups ou même de nuire à Cesare plus qu’il ne l’avait déjà fait, il n’se gênerait pas. Et Isolde, et Clara y passeraient tout autant que lui. Tout autant qu’Aria. Et la boucle serait bouclée- les hunters auraient gagné : il avait beau avoir appartenu à cette caste et s’battre encore sous cette bannière illusoire, y’avait aucune perspective d’avenir qui lui paraissait plus répugnante que celle-ci. Non pas parce qu’il fuyait la mort, la craignait, ou espérait n’pas s’y confronter. Mais parce qu’il n’voulait certainement pas baisser les bras, s’laisser abattre comme un animal – il comprenait bien, ce que la Saddler lui avait répété encore et encore comme argument pour contre-attaquer, ça n’voulait pour autant pas dire que la façon qu’elle avait eu de le faire avait été la meilleure qui soit. Au fond, malgré leurs disputes, il avait toujours trouvé écho en les motivations de la transmutante – comment aurait-ce pu ne pas être possible ? C’était bien en la connaissant elle, qu’il avait été peu à peu capable de concilier sa nature de chasseur au type qu’il était. C’était bien elle qui l’avait inspiré en premier. C’était bien en elle qu’il croyait. Et il avait voulu protéger sa sœur plutôt que d’attendre la mort. Et il aurait tout donné pour protéger leur fille, quand bien même il n’l’avait jamais clairement montré.
Alors ouais, au-delà des disputes, des rixes, des bas abyssaux qui n’avaient eu de cesse de menacer d’les ruiner, Cesare avait compris Isolde – il aurait pu aller dans son sens d’mille manières différentes, si elle l’avait laissé faire et si elle n’avait pas commencé à poser des bombes à tous les coins de rue. Certes, c’était extrapoler que d’voir les choses ainsi ; mais encore, et encore, et encore, Isolde et son groupe avaient participé à plonger Radcliff dans les ténèbres sous des prétextes qu’il n’pouvait plus entendre. Il aimait, il avait entendu et pris en considération ce qu’elle avait dit un peu plus tôt – qu’elle avait écouté ses paroles, et qu’elle en avait pris compte ; lui, le chasseur, qui avait poussé la transmutante à faire les choses différemment- quelle ironie, sans doute, c’était à croire qu’il avait dû retransmettre à Isolde ce qu’elle lui avait elle-même inculqué quelques poignées de mois plus tôt. Elle avait changé son monde. Il avait changé l’sien à elle, pas dans le bon sens du terme, il le savait bien ; alors ça n’avait été que normal qu’il soit celui qui essayait, encore et encore, d’réparer les dommages. Non ? Peut-être bien qu’il n’avait pas été le plus habile des guides, elle n’lui avait pas facilité la tâche quoiqu’il en soit. « C’est glauque, ouais. J’ai pas nécessairement envie que Lancaster me touche les pieds, j’t’avouerais. » parce qu’y’avait bien des gens qui n’méritaient aucun salvation – c’n’était pas une affaire personnelle, les crimes de Kingsley Moren dépassaient largement la différence entre la manipulation, l’influence, l’altruisme pour la cause et la folie meurtrière pure et dure. Il en allait presque de même pour le patriarche des DeMaggio : où commençait la cause, où s’arrêtait la cause, quand il harcelait Isolde au point d’en tuer une humaine après de longues heures de torture ? Loin de ces préoccupations éthiques trop pressantes, Cesare et Isolde s’permettaient au moins d’en rire ce soir, trop conscients que la gravité faisait déjà assez partie de leurs vies respectives comme ça. « J’suis sûr que tout le monde va voter pour toi rien que grâce à c’t’argument. T’as même plus besoin de campagne là. » qu’il en haussa les sourcils, moqueur. Il savait bien qu’il n’était pas un argument à même d’faire pencher la balance dans un sens ou dans l’autre. Doucement, insidieusement, la mutante avait abandonné ses caresses, venant se coucher contre le lit juste à côté de lui – il l’observa, la dévisagea, bien content de n’pas être dans un coma. Est-c’qu’il rêverait d’elle, s’il devait se retrouver dans le coma ? Il n’savait pas de quoi les mourants rêvaient, mais il s’voyait mal perdre du temps qui leur était imparti plus qu’ils n’en avaient déjà perdu. Et n’en perdraient encore plus. Il soupira donc, sans perdre son sourire, bien peu décidé à laisser à la réalité dure et glacée l’opportunité de s’immiscer entre eux. « Franchement, si j’avais l’esprit tordu, le ‘et le reste de ton corps’ sonnerait très bizarre. » goguenard, il s’en mordilla faussement la lèvre inférieure, la dévisageant comme s’il l’imaginait subitement avoir tout un tas de pensées folles et d’actes grivois dès qu’il avait le dos tourné. Parce qu’après tout, hein, lui, il n’avait parlé que de ses muscles, et y’avait pas grand-chose à entretenir avec quelqu’un qui était alité dans un lit, inconscient.
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| | | Isolde Saddler ADMIN - master of evolution MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Jeu 21 Avr 2016 - 20:32 | |
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| | | Salomé Callahan MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 4164
SUR TH DEPUIS : 29/04/2014
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Jeu 21 Avr 2016 - 21:35 | |
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| | | | Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. | |
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