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 (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone

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Isolde Saddler
Isolde Saddler

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SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
MessageSujet: Re: (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone   (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone - Page 2 Icon_minitimeDim 4 Sep 2016 - 14:14

— cesare demaggio & isolde saddler —
where you are is where I wanna be.
•••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
Just hold tight to my hand, there's no need for any big plans we'll just go til the road ends. I know that we'll see it through, yeah I believe that me and you we're doing what we're meant to. tell me that you'll love me forever. you know I'll never leave you, tell me that we'll always be together. oh no one's gonna love you like I do. let's chase all our big dreams through open fields and over seas. — i do.

Isolde n'avait aucune difficulté à admettre que les journées commençaient systématiquement mieux depuis qu’elles débutaient en compagnie de Cesare. Des fois, elles se compliquaient au fil de la journée, au boulot parce que ce n'était pas rare qu’y ait des choses qui l'énervent, mais dès qu'elle rentrait à la maison pour retrouver Cesare et Clara, tout s'arrangeait en un rien de temps. Elle se souvenait d'avoir connu des jours beaucoup plus compliqués quand il n'avait pas été à ses côtés jour après jour. Des soirs où elle avait été énervée et fatiguée et qu'une fois chez elle rien ne s'arrangeait, parce que Clara ne voulait pas dormir, parce qu'elle se prenait le coin de la table dans le mollet et qu'elle laissait tomber un verre par inadvertance, ce genre de petits détails qui arrivaient à tout le monde et suffisaient à rendre une soirée horrible quand de base ça n'allait pas trop fort. Ça depuis que Cesare était avec elle ça n'arrivait plus vraiment. Si elle se pointait un peu énervée par la journée qu'elle venait de passer, il lui suffisait de rejoindre les bras de Cesare pour que tout disparaisse. Si elle était fatiguée la simple idée d'aller se coucher à ses côtés semblait reposante. Toutes les journées se terminaient aussi bien qu'elles avaient commencées quand elle s'endormait aux côtés de l’homme qu'elle aimait. Cette vie qu'ils étaient en train de construire Cesare et elle, ça ressemblait un peu à un rêve, un rêve qu'elle avait fait tellement de fois depuis quelques mois et enfin il devenait réalité. Comme quoi s'accrocher aux promesses qu'ils avaient pu se faire n'avait pas été une mauvaise chose, bien au contraire. Ils avaient eu raison de le faire, raison de chasser les doutes et les disputes qui avaient pu menacer de tout briser. Ils avaient tenu bon malgré tout ce qu'il y avait eu sur leur route et la récompense valait bien les peines qu'ils avaient endurées.

Ça avait été dur a des moments, parfois ça avait semblé complètement insurmontable mais ils avaient tenu bon coûte que coûte et ils pouvaient être fiers d'eux maintenant parce qu'ils avaient atteint une grosse partie de leurs objectifs communs et respectifs. Il avait vengé sa sœur, il avait aidé sa cousine à récupérer son bébé et elle, elle s'en sortait pas trop mal avec Radcliff. Mais le plus important dans tout ça c'était qu'ils étaient ensemble, qu'ils vivaient ensemble et qu'ils étaient heureux comme ça. Ce n'était pas Isolde qui allait prétendre le contraire alors que sa journée d'anniversaire commençait particulièrement bien. Les journées commençaient toujours bien quand elle se réveillait aux côtés de Cesare mais elles commençaient encore mieux quand elles commençaient comme ça. Elle ne pouvait pas lui résister bien longtemps et déjà chacun de ses baisers, chacune de ses caresses faisait naître en elle un bien être à nulle pareille que seul Cesare savait éveiller en elle. Elle se sentait impatiente alors qu'il lui semblait qu'il jouait avec ses nerfs probablement autant qu'avec les siens à lui. Elle avait envie de plus, toujours plus et les frissons contre son corps, ses souffles de plus en plus pressés en étaient la preuve. Mais Cesare, il savait prendre son temps, faire durer le plaisir, elle le savait bien maintenant et malgré l'impatience qui lui donnait l'impression que le sang était en train de bouillir dans ses veines elle n'avait aucunement l'intention de s'en plaindre. Elle était trop bien en cet instant pour avoir des raisons de se plaindre. Plus la chaleur grimpait plus le plaisir se faisait ressentir dans son corps et il ne fallut pas beaucoup de temps avant que les premiers émois ne viennent passer le seuil de sa gorge. Elle s'était mordillée la lèvre inférieure quelles secondes à peine comme dans une volonté de retenir tout ça, mais encore une fois, il lui prouvait à quel point elle était faible face à ses attentions. Quand bien même elle n'aimait pas être faible Isolde, cette faiblesse-là elle l'appréciait et la savourait sans le moindre souci. 
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Cesare DeMaggio
Cesare DeMaggio

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MessageSujet: Re: (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone   (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone - Page 2 Icon_minitimeLun 5 Sep 2016 - 1:56


SOMETIMES COMES INTO YOUR LIFE
someone that changes everything,
raises the standards and make you laugh
something about her
that you can't put into words
and you don't want to let her go
☆☆☆

Il le savait bien, Cesare, qu’il n’avait jamais eu grand-chose de raisonné, dès que son histoire avec Isolde avait commencé. Imprudent, impétueux, presque capricieux, il s’était bien souvent retrouvé à penser, espérer des choses qui n’auraient jamais eu de sens, s’il avait agi avec son cerveau plutôt qu’avec son cœur. Et combien d’fois avait-il été rappelé à l’ordre, ramené à la réalité qui lui vociférait au combien c’était une erreur ? Il aurait pu lâcher prise à tellement de tournants de leur histoire – abandonner, parce que ç’aurait été mieux, soi-disant. Peut-être que ça l’aurait protégée elle, peut-être que ç’aurait protégé Aria, ou Anthea, ou d’autres gens encore. Il n’savait pas, le brun, parce que depuis maintenant plusieurs mois, il s’escrimait à ne plus réécrire leur histoire, à Isolde et lui. Parce que le fait était, qu’ils étaient là, intacts, résistants, comme des roches polies par la mer salée, mais jamais complètement abattus par celle-ci ; combien de fois avaient-ils dû affronter bien des difficultés, pour subsister, survivre, continuer ? Peut-être que rien dans leur histoire n’s’était passé de la meilleure manière qui soit, idéal de A à Z, mais aujourd’hui, fallait admettre qu’égoïstement, le chasseur n’avait plus aucune envie de se laisser happer par le jadis, à s’torturer l’esprit en se demandant ce qu’ils auraient pu faire d’encore mieux. Ils avaient fait avec c’qu’ils avaient eu, les cartes qu’ils avaient possédées dans leur main au moment où une menace s’était présentée à eux. Ils avaient fait avec les autres et les choix des autres. Pendant combien d’temps encore, une parcelle de l’esprit du DeMaggio continuerait de se torturer pour savoir ce qui se serait passé, s’il avait retrouvé Aria dans cette fête foraine plutôt que d’être resté avec Isolde ? Peut-être aurait-il sauvé sa sœur. Peut-être seraient-ils morts tous les deux, et Clara n’aurait jamais connu son père. Et Isolde et lui n’auraient jamais eu cette chance qu’ils chérissaient tant aujourd’hui, une chaleur infinie, lovée dans leurs entrailles. Peut-être que Cesare aurait crevé, comme ça, au milieu des décombres, persuadé qu’à jamais, sa vie à lui, et l’amour qu’il avait voué à Isolde auraient toujours été voué à être incompatibles. Peut-être serait-il mort, encore persuadé qu’il avait amené bien plus de malheurs que de bonheurs dans la vie de la jeune femme. Des doutes, d’ces assurances froides, desquelles il avait eu du mal à se défaire, progressivement, à mesure que les sourires de la blonde avaient réchauffé son âme, et fait fondre chacun de ses doutes. Elle était heureuse avec lui, Isolde ; elle le lui avait dit, comme il le lui avait dit. Et être avec elle rendait chaque deuil, chaque relent de culpabilité, chaque sursaut du passé, plus supportable que le précédent – peut-être bien que beaucoup le jugeraient de manière acerbe pour ça ; mais après vingt-six ans de misère, qu’y avait-il de mal à croire qu’il y avait droit, au moins un peu ? Après tout, il n’en était plus à semer que la mort dans son sillage, persuadé qu’il n’était bon qu’à ça. Progressivement, il tournait la page, relâchait la pression nerveuse de ses doigts autour d’une arme de laquelle dépendait sa survie, selon les instincts qu’on lui avait toujours inculqués. Ses démons, ils étaient toujours là, il le savait, il n’était pas naïf ou stupide – mais peu à peu, leur étreinte étouffante se défaisait, pour au moins le laisser respirer.

Et ça, jamais ça n’aurait pu être possible sans Isolde : malgré les hauts et les bas, les disputes, les séparations, les douleurs et les larmes, il en était sûr et certain. Chaque moment passé ensemble, bon comme mauvais, avait alimenté ses tripes et ses songes, pour l’amener jusqu’à où il était aujourd’hui. Alors, peut-être qu’au final, réécrire même une infime partie de leur histoire, reviendrait à changer tout ce qu’ils avaient aujourd’hui : et sans doute que ça faisait de lui l’type le plus égoïste de la planète, alors qu’il oubliait si volontiers Anthea ou sa propre sœur, mais il n’se sentait pas la force de sacrifier ce qu’il avait si durement acquis, pour des peut-être. Une vie qui n’s’était jamais faite. Aria était morte. Anthea était morte aussi. Et Isolde et lui, et Clara, ils étaient toujours vivants. Qu’y avait-il de mauvais, dans l’fait de vouloir se concentrer sur ça ? Voir le verre à moitié plein, plutôt qu’à moitié vide ? Il aimait, chérissait de toute son âme les moments que ça leur offrait, à Isolde et lui, de voir les choses comme ça – ils étaient heureux, d’un bonheur grondant dans chaque fibre de leurs corps, chaque pulsation de leurs cœurs, chaque relent de leurs pensées. Chaque regard, baiser, toucher, parole. C’en était presque trop, mais le brun n’serait jamais celui qui s’en plaindrait. Et il n’avait pas à espérer que la blonde soit sur la même longueur d’ondes que lui : après tant de doutes, tant d’chemin, tant d’allers-retours, il savait qu’ils étaient à la même place. Au même endroit paisible, un havre de paix où eux seuls existaient. Il n’y avait définitivement que comme ça, dans cette paix de l’esprit et du cœur, qu’ils auraient pu se retrouver – alors que chaque frisson qui passait de l’un à l’autre, et de l’autre à l’un, étaient plus ravageur que le précédent. Alors que les lèvres de Cesare, semblaient littéralement s’enflammer contre la peau chaude d’Isolde ; là maintenant, y’avait aucun monde, aucun univers, aucune réalité imaginable, où il pourrait se lasser de l’aimer elle. Une assurance érigée par l’amour tout autant que l’austérité qu’ils avaient si souvent essuyée ; un avenir qu’il voulait voir comme clair et évident, partout dans son champ de vision. Ils étaient Isolde et Cesare, et peu importait c’que le monde ou l’avenir leur avaient réservé, ç’aurait toujours son importance – il le savait. Alors de sa bouche, il ne pouvait s’arrêter de l’adorer, de chérir chaque parcelle de sa peau, chaque sursaut d’impression qui lui échappait. Le cœur battant à tout rompre au creux de sa gorge, alors, Cesare opta pour abandonner ses caresses, le temps de quelques secondes, n’y tenant pas plus longtemps. De ses deux mains, il attrapa le tissu du sous-vêtement de la blonde, le faisant glisser lentement mais sûrement tout le long de ses cuisses. De ses lèvres chaudes, il suivit le trajet de celui-ci – d’abord juste au bas du ventre de la jeune femme, progressivement dessinant ces détails que toute son âme connaissait. Il remonta jusqu’à une de ses cuisses, l’intérieur de celle-ci, ses dents taquines se mêlant aux baisers. Jusqu’à ce qu’il parvienne à faire passer le vêtement par les chevilles d’Isolde, égarant quelques tracés de sa langue au creux du genou. Des contorsions qui le laissèrent affamé du corps d’Isolde tout entier, alors qu’il remontait des profondeurs de sous les couvertures, son prix en main, pour l’envoyer valser lui aussi, alors qu’il embrasait ses lèvres sans concession, d’une passion langoureux et brûlante – aussi brûlante, sans doute, que son corps ardent qui était tout juste venu se lover tout contre elle, transmettant son appétit grandissant à l’Isolde qui le rendait complètement fou, sans qu’il n’ait la moindre raison de s’en plaindre.
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Isolde Saddler
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MessageSujet: Re: (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone   (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone - Page 2 Icon_minitimeLun 5 Sep 2016 - 13:23

— cesare demaggio & isolde saddler —
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Son anniversaire, Isolde n’y avait pas franchement pensé avant que le sujet ne vienne se glisser dans leur conversation, deux mois plus tôt quand ça avait été celui de Cesare. Elle n’avait pas franchement eu envie d’y penser avant qu’ils ne soient de nouveau ensemble, à l’époque de toute façon, ça lui avait semblé être loin, très loin le mois d’octobre. Elle avait déjà passé un anniversaire pas franchement plaisant l’année précédente et peut-être qu’à un moment, avec le retour d’Anthea, elle s’était qu’au moins cette année, elles allaient pouvoir reprendre les habitudes qu’elles avaient, quand l’anniversaire de l’une ou de l’autre arriverait. Mais finalement, octobre était venu plus vite que prévu et Anthea n’était déjà plus là. Morte de nouveau, à croire que c’était le genre de truc auquel on n’échappait pas. Ce n’était pas juste, pour quelqu’un comme Anthea qui n’avait jamais rien fait de mal dans sa vie, elle n’était même pas une transmutante. A l’image de son père, elle était morte de façon complètement injuste et pour elle, comme pour son père, Isolde aurait toujours tendance à penser qu’ils étaient morts à cause d’elle ou au moins, à sa place. Parce que ça avait été elle, la transmutante que les hunters auraient dû abattre, pas eux, qui n’avaient été que des humains. Finalement, s’il n’y avait pas eu Cesare dans sa vie, son anniversaire aurait été exactement comme le précédent, avec elle toute seule dans son coin à s’empiffrer de cochonneries et cette année, elle n’aurait même pas eu l’excuse de sa grossesse pour tout justifier. Au moins, elle aurait eu Clara. Mais c’était quelque chose auquel elle n’avait pas besoin de penser au final, parce que Cesare était là, ils étaient de nouveau ensemble depuis plusieurs mois, ils étaient amoureux, ils avaient combattu bien des problèmes et maintenant, ils étaient ensemble, vraiment ensemble et pas juste parce que c’était son anniversaire.

Ça avait été un prétexte ça, le jour de son anniversaire à lui, une bonne raison de se retrouver, d’affronter les dangers et le reste du monde pour pouvoir passer une soirée ensemble. Ça avait été une soirée qu’elle ne regrettait pas, bien au contraire. Au moins, Cesare savait d’avance qu’il avait forcément fait mieux qu’elle pour son anniversaire à elle, parce qu’ils étaient ensemble depuis plusieurs semaines et qu’ils n’allaient pas être obligés de se séparer quand l’aube pointerait son nez dans la petite ville de Radcliff. Alors que, pour son anniversaire à lui, il n’était arrivé chez elle que le soir et il avait été obligé de partir le lendemain. Maintenant, c’était fini ça et ça rendait forcément le temps passé ensemble plus agréable, moins stressant alors que d’habitude, à un moment où à un autre, ils avaient été amenés à penser au moment où tout s’achèverait et qu’ils seraient de nouveau seuls face à leurs responsabilités. Pour l’instant, elle les avait déjà oubliées ses responsabilités, la mairie tout le reste. Même Clara, qu’elle n’avait pas vue depuis qu’elle était réveillée alors que sans Cesare, ça avait été la première chose qu’elle faisait en se réveillant, aller voir Clara. Maintenant y avait Cesare et si la petite ne pleurait pas, c’était qu’il s’en était occupé, elle le savait et elle lui faisait confiance. Ça ne faisait pas d’elle une mauvaise mère après tout, si ce matin, elle avait préféré rester dans ce lit avec son petit ami plutôt d’aller voir leur fille qui de toute façon, ne demandait rien à personne. Elle aurait l’occasion de voir Clara plus tard, quand cette dernière serait réveillée et qu’elle et Cesare auraient quitté ce lit. Pour l’heure, impossible de les en déloger, Isolde, elle n’avait plus envie d’aller nulle part alors qu’elle savourait les caresses et les baisers de Cesare, qu’elle s’enivrait de la passion et du désir qu’ils faisaient couler dans ses veines. Elle ne put s’empêcher de sourire en le voyant ressortir de sous les draps pour venir balancer sa culotte plus loin. Peut-être bien qu’elle devrait se mettre à dormir complètement nue, ça leur éviterait quelques efforts ; à condition qu’il en fasse de même, après tout, y avait pas de raisons que ce ne soit qu’elle. L’une de ses mains trouva sa joue alors qu’il était revenu l’embrasser alors que la deuxième était contre son épaule, elle avait replié ses jambes, pour venir encercler ses flancs entre ses cuisses. Il avait encore trop de vêtement sur le dos à son gout, mais tant pis pour le moment elle était trop concentrée sur le baiser qu’ils étaient en train d’échanger pour vraiment penser au reste.
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Cesare DeMaggio
Cesare DeMaggio

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MessageSujet: Re: (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone   (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone - Page 2 Icon_minitimeLun 5 Sep 2016 - 18:46


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Quand ils étaient ensemble, comme ça, Cesare avait l’impression d’pouvoir tenir toutes les promesses qui passaient au bord de ses lèvres, et enserraient chaudement ses tripes. Il s’voyait construire une vie avec Isolde, sans que plus jamais le moindre problème ne vienne se poser sur leur route : quand il était avec elle, quand elle se lovait dans ses bras après une longue journée, et qu’il l’apaisait, il en oubliait complètement l’existence de Rafael DeMaggio, d’Alexander Callahan, de Lancaster et de tous ceux qui pourraient si facilement briser la bulle de paix dans laquelle ils étaient venus se réfugier. Etait-ce être totalement imprudent et fou, que d’penser comme ça ? Cesare ne voulait pas penser comme ça, s’faire rappeler à l’ordre par ses songes dès qu’il se donnait la peine d’y croire, d’en vouloir plus, de vivre tout simplement – mais c’était bien ça le problème, avec le fait qu’ils vivaient encore à Radcliff. Y’avait toujours le monde autour d’eux : et à Radcliff, il n’était pas juste le monde – c’était cette minuscule ville où il y avait des gens qui les connaissaient, et pas forcément les bonnes personnes. C’était cette minuscule ville où il avait grandi pour être un hunter, inclus dans le cercle des chasseurs connus du coin. C’était cette minuscule ville où Isolde était la leadeuse d’un groupe de transmutants, celle qui avait posé des bombes, celle qui avait lutté, encore et encore, jusqu’à dérober à Lancaster le siège dans lequel il avait été si confortablement installé par les hunters, pour leur offrir des privilèges qu’ils n’avaient jamais eus, auparavant. Mais être ensemble, avec Isolde, ça lui donnait à Cesare, l’impression d’tout pouvoir surmonter, d’tout pouvoir gommer comme préoccupations, parce qu’ils arriveraient forcément à affronter chaque obstacle qu’on foutrait sur leur chemin : ils l’avaient déjà fait une fois, deux fois, et plus encore. Pourquoi seraient-ils incapables de continuer de plus belle, maintenant qu’ils étaient plus forts, plus résistants, plus unis, plus endurants que jamais ? Le truc, c’était que Cesare était lui, tellement lassé par les batailles, qu’il en oubliait volontiers que des fois, il était bien obligé de s’battre : le retour au Kentucky, juste après avoir passé des semaines loin d’ici, à Paris, juste avec Isolde et Clara, avait été on ne peut plus brutal. Et y’avait bien eu un truc – la Mort elle-même – qu’ils avaient été prêts à n’jamais surmonter, qu’importait la paix qui s’était initiée entre eux deux, depuis le temps. Alors en son for intérieur, le DeMaggio savait, au moins un peu, qu’y’avait une parcelle d’eux qui vendait volontiers la peau de l’ours avant de l’avoir tué : peut-être bien que s’il cherchait, cherchait dans ses tripes, il y aurait la volonté de s’enfuir à l’autre bout du pays, d’attirer Rafael dans son sillage pour l’éloigner le plus possible d’Isolde et Clara. L’assurance qui restait, qu’elles étaient mieux sans lui, au moins à un certain degré – peut-être pas plus heureuses, plus équilibrées avec un élément en moins ; mais plus sauves et dans la vie qu’ils menaient, c’était bien souvent un privilège que beaucoup d’autres n’avaient même pas.

Il savait bien, pourtant, qu’ils étaient censés avoir renoncé à c’genre de mentalité depuis belle lurette, maintenant ; depuis Kingsley Moren, les bombes à la mairie, et toute cette histoire – après tout, qu’avaient-ils affronté d’insurmontable, depuis qu’ils avaient décidé de se retrouver, étroitement connectés depuis cette histoire ? Mais Cesare le savait, au moins dans un coin de sa tête : alors qu’il perdait progressivement chacun des atouts dans sa main, Rafael devenait un élément de plus en plus dangereux, et ils finiraient irrémédiablement par être sa cible de prédilection. Des pensées qui le paralysaient, parfois, suspendu aux jours qui passaient trop lentement et trop vite à la fois : comment pouvait-il penser à quel boulot il allait faire, quel genre de vie il allait mener, si à côté, il n’pouvait se défaire de l’assurance que quoiqu’ils construisent, ce serait irrémédiablement ruiné par son propre père ? Essayer, y croire, c’était facile avec Isolde – mais dès que la solitude l’englobait, il laissait une trop vaste place aux doutes tordant ses tripes. Ils verraient ça plus tard, un autre jour sûrement, quand ils reprendraient leurs discussions sur les possibilités qu’il pourrait avoir, Cesare, avec son CV de tueur et son minimum de connaissances en vie normale. Là, après avoir tant lutté contre une gravitation qui avait tendu à les séparer, tout ce à quoi le brun voulait songer, c’était l’opportunité qu’ils avaient, d’être ensemble, sans compter le temps, sans jauger leurs sentiments. Le simple fait que ce soit l’anniversaire de la blonde ne le rendait qu’un tout petit peu plus joyeux, alors qu’il se savait déjà nager dans toutes ces sensations à chaque matin passé au côté d’Isolde, chaque soir à s’endormir à ses côtés. Heureusement, même après tous ces jours, sa convalescence durant laquelle il se plaignait parfois plus que de mesure, Isolde n’avait pas eu envie de passer son anniversaire loin de lui, bien au contraire. Aujourd’hui, Cesare n’avait envie de se plaindre sur rien : tout ce qui importait été là, sous ses mains, ou dans la pièce voisine, sagement endormi. Alors c’était sans concession aucune, sans retenue, sans demi-mesure, que le jeune homme embrassait les lèvres d’Isolde, leurs sens dansant avec ardeur sous la chaleur qui habitait chaque parcelle de son être. Entre la valse de leurs lippes, le chasseur eut un sourire taquin, provocateur, qui mut en un léger ricanement ; « J’ai juste commencé, avec toi. » il annonça, goguenard, sa bouche déposant un bisou papillon sur ses lèvres, avant qu’il ne reparte en pleine chute, direction le corps de la mutante duquel il n’pourrait jamais se lasser. Il le connaissait par cœur, maintenant, dans le moindre détail – mais même alors que les désirs incendiaires enflammaient et tendaient ses chairs, Cesare n’avait pas l’intention de presser les choses : ils avaient tout leur temps, enfin, pour une fois dans leur vie et dans leur histoire, et il avait bien l’intention d’en profiter, profiter plus qu’il n’en avait jamais profité. Sans lâcher le regard de la blonde, alors, il avait repris son chemin, en une ligne droite tout le long du corps d’Isolde – ses lèvres glissant dans la vallée de sa poitrine, sur son abdomen, au bas de son ventre pour stationner au creux de ses cuisses. Là où il prit son temps plus que jamais, son souffle caressant sa peau, écorchant chaleureusement les chairs à vif, les envies dévastatrices, jusqu’à ce qu’il y mêle sa bouche, sa langue, la moindre de ses attentions, ravalant un frisson délicat, embrassant la chaleur qui grimpait, grimpait de plus belle à chaque pulsation de leurs cœurs.
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Isolde Saddler
Isolde Saddler

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MessageSujet: Re: (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone   (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone - Page 2 Icon_minitimeLun 5 Sep 2016 - 19:57

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Tant qu’ils seraient à Radcliff sans doute, Isolde et Cesare trouveraient toujours un moyen de trouver des complications partout. La ville le leur avait déjà prouvé à maintes reprises et ce n’était pas pour rien si à un moment, ils s’étaient demandé ce qui était mieux entre rester dans cette ville ou aller construire leur vie ailleurs. Sans doute qu’à la prochaine épreuve qu’ils auraient à traverser, ils se reposeraient encore cette question, puisqu’elle revenait comme problématique courante de leur histoire. Ils auraient été mieux ailleurs, loin de cette ville et de ses problèmes, comme ils avaient été bien à Paris, avec des préoccupations qui avaient été à des années lumières de celles qu’ils rencontraient maintenant qu’ils étaient de nouveau dans cette ville. C’était pas à Paris qu’elle s’était faite torturer par un hunter complètement taré, ce n’était pas là-bas non plus que Cesare avait été poignardé par son père. Non, là-bas, tout avait été plus simple. Les deux semaines qu’ils avaient passées en France avaient été tellement tranquilles que ça n’avait pas été franchement difficile de s’imaginer rester dans ce pays jusqu’à la fin de leurs vies. Mais Radcliff c’était la ville de toutes leurs responsabilités, c’était là où Cesare avait sa cousine et le bébé que cette dernière s’était faite prendre, ce bébé qui avait besoin eu besoin d’aide, coincé entre les mains de hunters qui en auraient volontiers fait une machine à tuer. Elle, elle avait la mairie et tout ce qui allait avec, un métier, une volonté de faire quelque chose de bien, de changer les choses dans cette ville. Elle avait ses amis aussi, qu’elle avait bien du mal à laisser tomber, elle en admirait presque Léda pour le choix qu’elle avait été capable de faire et qu’elle, elle était incapable de réaliser. Elle avait Insurgency aussi, tant de choses qu’elle n’avait pas envie de laisser tomber, pas pour le moment. Un jour, c’était certain, parce qu’elle ne se voyait pas rester dans ce merdier pour toujours avec Clara, la petite méritait mieux qu’une ville comme ça. Mais pour le moment, Isolde n’était pas prête à partir.

Pour l’instant, ça semblait facile de continuer, parce qu’y avait Cesare avec elle et qu’ils avaient réussi à atteindre une partie de leurs objectifs. Ils étaient ensemble maintenant. Tous les deux ensemble, ils pouvaient tout affronter. Elle en était persuadée. Ils avaient déjà connu tellement de choses ensemble, que c’était difficile d’en douter à présent. Ils étaient bien tous les deux et depuis qu’ils vivaient ensemble, elle le ressentait encore plus. Elle était bien, plus sereine malgré tout ce qui avait pu se passer, plus heureuse aussi, parce qu’elle savait qu’il était là à ses côtés et dès qu’elle partait travailler, elle savait qu’il serait là quand elle reviendrait. Elle était heureuse avec lui et aujourd’hui, pour son anniversaire, y avait probablement rien qui pourrait venir lui miner le moral, pas alors que les choses commençaient si bien. Les baisers qu’ils échangeaient étaient tout aussi agréables que tout le reste et elle aurait voulu rester coller à ses lèvres, si seulement elle avait pu. Mais il avait juste commencé avec elle qu’il disait. Elle n’en était pas franchement surprise après tout, mais l’idée la fit rigoler, avant qu’il ne revienne embrasser son corps, des baisers toujours aussi magiques, de plus en plus tentateurs, alors qu’ils descendaient, lentement mais sûrement. Trop lentement peut être, alors qu’au creux de ses cuisses, elle sentait son souffle qui suffisait à faire grimper le désir en elle, le sang pulsant dans ses veines à toute allure. Sa patience avait beau être mise à rude épreuve, elle était enfin récompensées alors qu’il laissa aller ses lèvres, sa langues, juste là où son souffle s’était écrasé quelques secondes plus tôt ; et son cœur s’emballait de plus belle, alors que le plaisir grimpait en elle, tout autant que la chaleur. Il venait juste de commencé avec elle, mais il avait plutôt bien commencé, alors que son souffle ce coupait encore pour laisser passer quelques gémissements. Malgré toute l’impatience que le désir faisait croitre en elle, la volonté d’en avoir toujours plus, elle espérait qu’il mettrait du temps quand même, à en finir avec elle et dans le fond, même une fois sortir de ce lit, sans doute qu’il n’en aurait jamais vraiment fini.
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Cesare DeMaggio
Cesare DeMaggio

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MessageSujet: Re: (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone   (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone - Page 2 Icon_minitimeMar 6 Sep 2016 - 17:42


SOMETIMES COMES INTO YOUR LIFE
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Aujourd’hui plus que d’autres jours, Cesare n’avait certainement pas envie de penser à Radcliff, à d’autres, à l’extérieur, ou à tout ce qui s’étendait plus loin d’Isolde, lui, et Clara. Il n’avait surtout pas envie qu’Isolde pense à Radcliff, alors même qu’elle y consacrait ses jours, ses soirées, et parfois ses nuits sans doute, à cogiter sur des histoires qui étaient si compliquées que souvent, elles semblaient bouffer leurs vies bien au-delà d’un simple job. Probablement que c’était comme ça avec tous les jobs à responsabilités, mais puisqu’ils n’avaient qu’un petit week-end pour se permettre d’oublier tout l’alentour, le brun avait bien l’intention d’faire en sorte que la ville, le travail, les obligations, soient à des milliers de kilomètres de leurs songes. Comme quand ils avaient été à Paris, en France, à naviguer au beau milieu de visages qui n’avaient rien de familier, des rues qu’ils découvraient à chaque détour, des voix et même des mots qui leur étaient infiniment nouveaux. Il n’pouvait pas prétendre pouvoir stopper le temps, Cesare, mais maintes fois déjà, dans leurs petits moments rien qu’à eux deux, Cesare et Isolde s’étaient prouvés qu’ils avaient une bonne capacité à faire comme si : dans la danse de leurs lèvres, la légèreté de leurs rires, la douceur de leurs caresses, ils se créaient toujours leur propre univers, où personne n’pourrait passer, même s’ils devaient forcer leur passage. C’n’était pas pour rien que souvent, quand il se perdait dans les yeux de la jeune femme, Cesare pourrait jurer que même s’il y avait l’Apocalypse qui se déclencherait tout autour d’eux, il ne l’remarquerait qu’à peine. Et puis, fallait quand même admettre, qu’avec cette histoire de créature monstrueuse mise derrière eux, alors que personne ne venait les emmerder ici, que Rafael et toutes les menaces qu’il pouvait concrétiser semblaient loin, Radcliff ressemblait à un lieu paisible, qui leur offrait alors infiniment plus de possibilités à juste être ensemble, juste être heureux, juste ne pas soupeser chaque instant pour en estimer la valeur, parce que leurs heures rien qu’à eux étaient comptées. Y’avait plus rien de compté, maintenant, plus rien pour les préoccuper dans cet ordre d’idée-là : parfois, Cesare s’imaginait avec appréhension un jour où ils devraient reculer à nouveau – peut-être que par précautions, devoir, pour une raison ou une autre, il devrait quitter la maison de la jeune femme, la voir moins souvent ; il se disait alors que probablement, ils avaient agi d’manière totalement prématurée, et que ç’allait finir par leur en briser le cœur plus ardemment. Et puis, souvent, le chasseur se rappelait à l’ordre, alors qu’il essayait d’lister les choses qui pourraient encore les séparer – il n’y avait pas grand-chose, qui pourrait désormais lui donner l’impression qu’il était plus sauf pour Isolde qu’il n’soit pas dans les parages. Ils avaient déjà essayé de se protéger l’un l’autre en se tenant loin de l’un l’autre, pour garder leurs ennemis et leurs objectifs rien qu’à eux ; manifestement, ça n’avait pas marché, ou peut-être que ç’avait été un signe du Destin, que l’fait que la traque de Moren, mène Cesare au beau milieu des décombres de la mairie pour sauver Isolde.

Il n’avait jamais cru au Destin, Cesare- et il n’était pas prêt à songer comme ça pour se défiler de tout ce qu’il avait fait, tous les actes dégueulasses qu’il avait commis, et qui entachaient encore de sang ses mains. Il avait toujours su ses actions palpables, réelles, et le fruit d’un cheminement de penser qui s’était fait dans son esprit par la force des choses, la mainmise sur ses libertés, commise par ses parents. Ouais, il pouvait peut-être les blâmer eux, pour ce qu’il était devenu pendant tout un temps, les réflexes qui habitaient encore son corps selon les moments ; mais jamais il n’discuterait la justice, qui, un jour, peut-être, viendrait s’abattre sur lui pour les crimes qu’il avait commis. Parce qu’au fond, malgré tout c’qu’ils avaient déjà essuyé, Isolde et lui, comme épreuves, chagrins, rage, difficultés, deuils, c’n’était rien comparé au mal qu’il avait semé derrière lui pendant des années et des années, dans un cycle infernal, passant d’une victime à la suivante, à tour de bras, comme s’il n’avait pas été question de vies humaines, dans la balance. Evidemment que le procédé de la chasse avait toujours servi à déshumaniser les transmutants ; évidemment qu’il y avait cru dur comme fer. Ce n’serait pas aujourd’hui, pourtant, que ses démons le rattraperaient, et qu’on viendrait toquer à sa porte pour réclamer de lui qu’il affronte le jugement de qui que ce soit d’autre – aux yeux du jeune homme, y’avait bien peu de gens à Radcliff qui pouvaient s’permettre de porter quelque jugement sur l’homme qu’il avait été, l’homme qu’on avait façonné juste sous leurs nez, sans que jamais ils ne fassent quoique ce soit, pour sauver le gamin qu’il avait été, prisonnier entre les mains de ses parents. Il n’laisserait rien arrêter le cours tranquille de cette journée, la distance qui les séparait progressivement de Radcliff et de tout ce qui logeait là-bas, comme si à chaque seconde, la maison dans laquelle ils se trouvaient glissait, glissait lentement de plus en plus loin de cet endroit de malheur. Et l’air dans leur atmosphère devenait brûlant, bouillant, à mesure que le temps s’épaississait, et que les souffles d’Isolde s’emportaient sous les attentions du chasseur. Il les entendait, ses émois, les cueillant au creux de son oreille pour adapter l’ardeur de ses baisers, la caresse de ses lèvres, l’embrassade de sa langue. Entendre le souffle d’Isolde s’emporter, monter crescendo vers des émois, des gémissements de plus en plus difficiles à retenir, était une mélodie qui emportait son cœur à lui dans des pulsations de plus en plus frénétiques- là, juste au creux de sa gorge. Il n’en avait certainement pas fini avec elle, non ; comme quoi, elle avait bien fait d’hésiter, et de choisir de rester à lambiner au lit un peu plus longtemps.
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Isolde Saddler
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MessageSujet: Re: (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone   (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone - Page 2 Icon_minitimeMar 6 Sep 2016 - 18:46

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Les anniversaires, les fêtes, les trucs à célébrer, Isolde avait été habituée à tout ça dès son plus jeune âge, avec son père, ils n’avaient jamais loupé les célébrations. C’était pour ça sans doute que la fête de l’hiver était importante pour elle, parce que ça avait été une fête bidon peut-être, une tradition instaurée à Radcliff depuis aussi longtemps qu’elle s’en souvenait Isolde et elle y avait toujours été, elle se souvenait des nombreuses fois où elle était allée à cette fête, avec son père, avec Anthea, avec des amis. Ça avait rendu cette fête importante à ses yeux, trop importante pour qu’elle décide de tout faire exploser, comme on l’avait accusée de faire ; comme Cesare l’avait accusée d’avoir fait. Peut-être que l’excuse du ‘j’aime trop cette fête pour la faire exploser’ lui avait semblé ridicule à Cesare à ce moment-là, mais c’était un fait, elle avait eu trop de bon souvenirs de cette fête foraine pour tout faire exploser. Maintenant, elle ne savait plus et y aurait un temps avant le mois de février où en tant que maire de la ville elle devrait choisir ou non de la refaire cette fête foraine et elle ne savait pas si elle aurait le courage de remettre ça en place. Elle ne savait pas si elle aurait le courage de dire à Cesare et à tous ceux qui avaient perdu du monde ce jour-là, que la fête foraine était maintenue. Ça avait beau être dans longtemps, ça faisait déjà partie des trucs auxquels elle pensait, parce que c’était aussi ça son boulot de maire et avec les célébrations qui s’enchainaient, difficile de ne pas penser aussi à celle-là. Y avait eu l’anniversaire de Cesare, le sien et il y aurait la fête des fondateurs, Thanksgiving, noël, le nouvel an et finalement cette fête qui avait été si importante pour elle pendant vingt-cinq ans et qui était complètement gâchée à présent.

Comme son anniversaire, aurait-elle juré l’an dernier alors qu’elle s’était retrouvée toute seule ce jour-là, avec sa peine, sa rage, ses questions et déjà des plans en tête pour faire exploser la mairie en espérant y tuer Lancaster, parce qu’au-delà de son anniversaire, elle avait eu l’impression que c’était l’ensemble de ses souvenirs qui étaient entachés, maintenant que Lancaster était maire de la ville et que petit à petit, il détruisait tout sur son passage. Il avait offert des privilèges aux hunters qui leur donnait tous les droits, tous les pouvoirs et faisait de cette ville un véritable enfer. Est-ce que c’était fini maintenant qu’elle était maire ? Même pas sans doute, parce qu’y avait encore des hunters, aux quatre coins de cette ville pour tout foutre en l’air. Mais ça allait mieux à Radcliff, au moins un peu. Ça allait mieux dans sa vie aussi, elle en était persuadée maintenant. Finalement, son anniversaire n’était pas un jour gâché, un jour empli de bon souvenirs qui au fil des années disparaitraient au profil de souvenirs complètement dégueulasses. Non, grâce à Cesare, c’était surtout les horribles souvenirs de l’année précédente qui allaient disparaitre pour laisser la place à des souvenirs beaucoup plus beaux, peut-être bien qu’elle devrait essayer d’en faire de même pour toutes les autres fêtes, y compris cette fameuse fête de l’hiver, elle devrait au moins essayer de faire quelque chose, pour Cesare, pour que ce jour lui semble moins horrible qu’il en avait l’air, parce qu’elle savait ce que ça faisait, de se retrouver année après année à un jour précis à revivre la mort d’un proche. Elle avait perdu son père, elle avait perdu ses amis, elle avait perdu Anthea une seconde fois, le deuil et la douleur qui persistait, pour revenir encore plus mordante certains jours, elle connaissait. Au moins maintenant, ils pouvaient se soutenir l’un et l’autre. Ils avaient été en France, quand elle avait été confrontée au jour où son père était mort et ça avait été beaucoup plus simple que les années précédentes. Ensemble, ils pouvaient rendre les jours sombres un peu plus lumineux et les meilleurs jours étaient encore plus beaux quand ils étaient ensemble. C’était ce qu’elle ressentait là, sous les baisers de Cesare, dans ses muscles tendus, son cœur qui battait trop vite, trop fort contre sa poitrine. Quand c’était avec Cesare, rester au lit après le réveil était la chose la plus agréable du monde. Elle en tremblait, tant le plaisir se faisait ressentir dans ses veines, partout dans son corps, pour ressortir sous forme de gémissement qu’elle lâchait régulièrement, sans chercher à se retenir, ils savaient déjà tous les deux de toute façon, qu’il pouvait la faire crier de plaisir, quoi qu’elle fasse, elle ne résistait pas, elle ne résistait jamais.
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Cesare DeMaggio
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MessageSujet: Re: (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone   (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone - Page 2 Icon_minitimeMar 6 Sep 2016 - 22:49


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Pour l’année précédente, toutes les fêtes depuis, les bas de leur relation, les disputes, les difficultés, les larmes retenues ou lâchées sans honte aucune – Cesare avait promis de s’rattraper pour bien des choses, alors qu’ils avaient été dans sa chambre d’hôpital, et qu’Isolde avait essuyé une longue journée à se demander s’il allait survivre à ses blessures ou non. Après tout ce qu’ils avaient enduré, ils y avaient droit sans conteste, à des parts de bonheur pour réparer chacun de leurs sentiments brisés, chaque moment passé ensemble qui avait tourné amer à leur mémoire à cause d’une chose ou d’une autre. Généralement, à cause de lui, parce qu’il devait toujours bien assez tôt repartir direction chez ses parents, où ils ne pouvaient pas avoir le moindre contact, rien que par sécurité. Heureusement, avec la pratique, et peut-être plus d’impatience que de prudence, ils avaient réussi à rester lier l’un à l’autre – pour le meilleur et pour le pire. Cesare avait toujours accouru, aux moments où il avait su qu’elle aurait besoin de lui. Et concrètement, il n’y avait jamais eu de moment dans leur romance, où ils avaient été vraiment séparés l’un de l’autre pour une durée indéterminée ; il avait toujours gardé un œil sur elle, plus ou moins directement, égarant son oreille ici ou là, partout où il pourrait glaner une information. Il avait soigneusement choisi son chemin, parfois, pour aller d’un bout à l’autre de la ville et il espérait, même des mois plus tard désormais, que même lorsqu’elle avait été en pleine campagne, et lui occupé à ‘poursuivre sa vengeance’ qu’elle aurait pu le contacter pour quelque problème que ce soit. Qu’elle ait besoin d’aide, de réconfort, juste de sa présence pour un rien – au fond, il n’se serait jamais fait prier pour quoique ce soit, il n’aurait jamais réfléchi bien longtemps ; ç’avait été une lutte constante, entre les sentiments du chasseur et une prudence qui s’imposait si souvent à sa conscience – à la fin de l’histoire, se répéter que c’était ‘mieux pour Clara’, ‘plus prudent’ et qu’au moins ça leur éviterait d’avoir à nouveau à se séparer une fois l’aube arrivée, ç’avait aidé. Ç’avait aussi grandement aidé, d’ailleurs, de n’même pas savoir où elle était la plupart du temps, en dehors de ses apparitions publiques auxquelles il n’aurait d’toute manière, jamais pu assister. Ça, ç’aurait clairement été le summum de l’imprudence et de la stupidité. A la fin de l’histoire, ils avaient tenu bon, ils n’s’étaient pas laissés noyer ou paralyser par les âpres sentiments que l’absence de l’autre avait laissés – ils n’s’étaient pas perdus, et ils avaient célébré leurs retrouvailles d’une bien mémorable façon. Mais ça n’coûtait rien, indéniablement, de simplement user de ça comme d’un argument pour se plier un peu plus en quatre, pour faire de ce jour délicat et spécial, une occasion encore plus unique. C’était le premier de ses anniversaires à elle qu’ils passaient ensemble, après tout – comment pouvait-il ne pas avoir envie d’faire en sorte qu’elle s’en souvienne, l’année prochaine, l’année d’après, et peut-être même un jour quand ils reviendraient sur ces mémoires poussiéreuses qu’ils garderaient de leur passé à Radcliff ? Après avoir passé tant d’temps à se priver, à se maîtriser, à faire preuve de mille patiences et prudences, le DeMaggio n’avait pas fait de la quantification, les peut-être et les plus tard aujourd’hui. Il était sûr d’la vouloir, cette vie avec Isolde ; sûr d’vouloir la rendre heureuse, même sur des petits trucs niaisement romantiques, du moment où la journée commencerait, jusqu’à l’instant où elle se terminerait.

Elle n’avait pas besoin de demander, de vouloir de trucs en particuliers, ou d’éprouver une curiosité maladive et un entrain tout particulier pour ce qu’il avait préparé ; il l’avait fait parce qu’il en avait eu envie, parce qu’une fois qu’il avait commencé à enchainer les wagons de ses songes et de ses envies, ç’avait formé tout un train qui avait fusé à toute allure – et elle savait, la blonde, qu’il avait eu tout le temps du monde pour cogiter sur ça. Alors même si la journée commençait bien là maintenant, entre les draps de plus en plus chauds du lit, c’n’était que le début, et il n’avait certainement pas prévu que le réveil passionnément érotique, comme bonnes surprises pour l’anniversaire de la jeune femme. Mais le reste-… le reste, ils verraient plus tard : un peu comme le sien à lui, l’esprit d’Isolde semblait avoir fondu de toute conscience pour ne devenir qu’un amas de désirs frissonnant à peine retenus. Déjà, leurs cœurs semblaient battre à l’unisson, tandis que les frissons égarés par la blonde guidaient les attentions du chasseur – la caresse sa langue, l’embrassade de ses lèvres ; l’énergie d’un appétit insatiable grondant dans ses tripes, pour le rendre plus demandeur, plus dévoué dans chaque attention avec laquelle il éparpillait un plaisir incandescent. Il mêla la tendresse de ses mains, à celle de sa bouche, l’une d’entre elles éparpillant un chemin de feu tout le long du ventre de la mutante, pour remonter jusqu’à son buste, en sculptant délicatement les détails- chaque courbe sinueuse qu’il avait la délicieuse impression de connaître par cœur. Avec son souffle, ses lèvres, les doigts de sa deuxième main vinrent égarer des attentions parcimonieuses, à peine patientes avant qu’il n’en devienne plus mordant, dégustant volontiers la chaleur suffocante qui émanait d’une Isolde qu’il avait envie de faire grimper, grimper à chaque seconde, chaque degré un peu plus haut. Il pourrait en jurer, à la sentir si frissonnante, si réceptive à ses attentions, qu’il allait finir par en perdre toute raison, tout contrôle, ses attentions lascives devenant progressivement plus furieuses, des assauts de sa bouche juste au creux de ses cuisses, obéissant aux gémissements de la blonde, torturant ses sens, ses entrailles, ses cordes vocales pour qu’elle confie chacun de ses plaisirs sans concession.
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Isolde Saddler
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MessageSujet: Re: (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone   (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone - Page 2 Icon_minitimeMer 7 Sep 2016 - 0:23

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Vingt-six ans, Isolde était encore bien jeune et pourtant, y avait des moments où elle se disait qu’elle avait connu tellement d’épreuves dans sa vie qu’elle avait l’impression d’en avoir dix de plus. C’était peut-être parce qu’elle avait entamé sa vie bien trop vite, forcée à grandir sans y être vraiment préparée, alors que son père était mort et que sans lui, elle avait eu l’impression de se retrouvée seule au monde, obligée de se débrouiller par elle-même pour construire peu à peu sa vie. Faire tout ça toute seule, ça avait été compliqué, d’autant plus qu’elle n’avait pas choisi la voie la plus simple. Elle avait décidé d’entrer dans la police, d’aider les gens, de s’accrocher à son job et de bien le faire, quand bien même la ville avait fini par être complètement corrompue et que le commissariat était devenu un véritable repère de hunters. Elle avait bien été obligée de l’oublier son enfance, son adolescence, pour gérer tout ce qu’elle avait été obligée de gérer, toutes les choses qu’elle s’était imposées à elle. Ils étaient loin à présent, les rêves de l’Isolde de dix-huit ans et maintenant, elle avant tendance à penser qu’il était trop tard pour courir après. Elle était maire de Radcliff, elle avait un bébé, une maison, des factures à payer, alors il était un peu tard pour se lancer dans des études d’art et se mettre à voyager à travers le globe, comme elle avait pu le vouloir plus jeune. Elle pouvait bien se permettre de passer quelques semaines à l’étranger, comme elle l’avait fait pour Paris, mais tout ce qu’elle avait voulu plus jeune, c’était trop tard aujourd’hui et pourtant, elle n’avait que vingt-six ans, c’était ce qu’elle avait réalisé l’autre fois à l’hôpital avec Cesare, elle n’avait jamais su gérer sa vie comme elle l’aurait dû, pendant presque dix ans, elle avait tout mis entre parenthèses pour aider les autres et le temps perdu, il était perdu à jamais, c’était un triste constat, à vingt-six ans seulement.

Au moins, elle avait quand même l’avenir derrière elle, c’était compliqué de récupérer le passé, mais elle avait encore de nombreuses années devant elle et il n’était pas trop tard pour les vivre autrement. Elle avait pris des décisions depuis qu’elle avait eu cette discussion avec Cesare à l’hôpital, et elle avait l’intention de s’y tenir, parce que les cours de cuisine, au-delà du fait que ça lui permettait à apprendre à cuisiner quelque chose qui puisse se manger, ça lui permettait, une fois par semaine d’oublier tout le reste, y avait plus de Radcliff, y avait plus de problèmes, y avait juste elle qui faisait un truc qui au final lui plaisait plutôt. Ce weekend aussi, qui l’éloignait de son boulot pour trois jours, elle savait déjà qu’elle aurait du mal à le regretter. La journée de na veille avait était parfaite, celle de demain, elle ne doutait pas qu’elle le serait tout autant et là maintenant, cette journée, son anniversaire, est-ce qu’y avait une chose qui pourrait la ternir ? Elle en doutait fortement Isolde, certainement pas maintenant. Cette journée commençait vraiment trop bien pour finir mal. Tout était parfait et elle se régalait déjà de toutes les sensations que Cesare faisait naître en elle. Elle n’avait de cesse d’en frissonner, elle en avait serré le drap entre son poing, alors que sa deuxième main était venue de poser contre le bras de Cesare qui était remonté vers son buste. Elle s’y accrochait avec force à son bras, alors qu’elle perdait complètement pied. Elle avait même du mal à garder les paupières ouvertes, alors que le plaisir grandissait encore et encore, une croissance qui se ressentait dans les émois qui passaient le seuil de ses lèvres, de plus en plus forts, malgré sa respiration qui se faisait difficile, alors que son cœur battait trop vite contre sa poitrine et que ses poumons avaient bien du mal à tenir la route. Mais ça ne rendait pas les choses moins agréables, bien au contraire, y avait rien de toute façon dont elle pourrait se plaindre en cet instant, tout était parfait et tout son corps le disait, depuis ses frissons, en passant par les muscles tendus, jusqu’aux gémissements qu’elle lâchait, au moins, y avait rien qui pouvait laisser Cesare penser qu’elle n’appréciait pas la façon dont son vingt-sixième anniversaire commençait.
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Cesare DeMaggio
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MessageSujet: Re: (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone   (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone - Page 2 Icon_minitimeMer 7 Sep 2016 - 3:50


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De lui-même, il n’aurait jamais accepté sa nature, Cesare ; c’qu’il était, en son for intérieur, écrit dans des gènes qu’il n’pouvait ni effacer, ni modifier. Né pour être un transmutant, depuis plus longtemps encore qu’il n’avait été né pour être un hunter. S’il n’avait jamais connu Isolde, il n’aurait jamais accepté cette part de lui – pas même commencé à faire avec. Tôt ou tard, il aurait embrassé la bénédiction du vaccin, se fichant ouvertement qu’y’ait ou non des effets secondaires pour lui tomber sur la tête. Sans Isolde pour faire partie de sa vie, partie de son être telle qu’elle l’était aujourd’hui, il n’aurait jamais été celui qui vivait en phase avec sa nature ; il n’aurait jamais été l’ancien hunter, qui acceptait de vivre encore tant bien que mal, malgré le courroux qui lui était tombé dessus. Pendant cinq longues années, le DeMaggio s’était laissé être la victime des circonstances – tout c’qui lui tombait sur la tronche, ç’avait irrémédiablement été à cause de ce qu’il avait été devenu : un cheminement de pensée que son esprit avait fait de lui-même, alors que de plus en plus, chaque contact avec son père, sa mère – et même sa sœur – l’avaient glacé d’effroi. S’ils avaient su plus tôt, ils l’auraient tous condamné à une mort certaine : Rafael, Isabela, et même Aria. Sans doute. Combien de fois avait-il douté de sa petite-sœur, avant d’être rappelé à l’ordre par des réalités cruelles ? Elle avait été blessée qu’il n’lui fasse pas confiance ; qu’il l’écarte de sa vie comme il avait écarté tous les autres. Mais encore aujourd’hui, il n’pouvait pas croire qu’elle aurait agi différemment que comme leurs parents le leur avaient inculqué ; parce qu’il savait que s’il était resté le digne fils de ses parents, et qu’Aria avait été la paria, il aurait été pris par le duel viscéral, à n’pas savoir quoi faire. Il n’y avait eu qu’Isolde, dans cet univers, pour venir fracasser les frontières de tout ce qui l’avait entouré : les contours de tous ceux qu’ils connaissaient, ces visages et ces regards familiers chargés d’inhumanité, ces prunelles qu’il s’était vu croiser, encore et encore, dans son dernier instant de vie. Il n’y avait eu qu’Isolde, pour qui être un transmutant, et même être Cesare, humain, avec ses désirs, sa propre substance, n’avait pas été un crime. Y’avait mille raisons – et plus encore, en vérité - qui expliquaient pourquoi il l’aimait. C’n’était pas parce qu’elle était blonde aux yeux bleus, pas parce qu’elle avait une poitrine bien généreuse, pas parce qu’elle avait de belles jambes bien galbées ; il avait appris à le voir, ça, avec le temps, à mesure qu’il avait vu Isolde dans toute sa splendeur. Non, il lui avait déjà dit, Cesare, tout c’qu’il avait vu chez elle en premier, tout ce qui avait capturé son attention au milieu du néant – au milieu d’une errance qui l’avait peu à peu destitué de tout ce qu’il avait pu avoir à une époque. Chassé de sa propre famille par la même dégénérée qui s’était si brutalement incrustée dans les rangs des DeMaggio ; et pourtant, étranger à ceux-ci depuis des lustres, déjà. Maintenant, il savait où il appartenait, avec qui il appartenait, avec qui il pouvait être celui qu’il était, à mesure qu’on grattait la surface. Et même à mesure qu’il se faisait à la vie de tous les jours, l’existence quotidienne des gens dont il s’était tant moqué à une époque, plus jaloux qu’autre chose, sans doute.

Alors dans l’avenir qui se profilait à l’horizon pour lui, l’avenir qu’il se voyait, il n’y avait certainement pas un jour où son cœur appartiendrait à quelqu’un d’autre qu’Isolde. Pas un jour où il se voyait envisager son existence sans elle ; c’n’était pas du chiqué, quand il disait qu’il en deviendrait fou, si elle devait mourir, et qu’il s’retrouvait plus seul que jamais, dans c’monde hostile duquel ils se coupaient si volontiers, quand ils n’étaient qu’eux deux, l’âme à vif. Il l’aimait, Isolde, passionnément, doucement – dans chaque caresse, chaque baiser, chaque regard, chaque dispute, chaque adversité ou chaque moment plus heureux qu’il n’aurait jamais cru pouvoir y goûter. Et s’il devait y avoir un jour spécial durant lequel il lui rendrait un millième de tout ce qu’elle lui faisait ressentir, tout ce qu’elle lui offrait, tout ce qu’elle lui donnait si volontiers, ce serait aujourd’hui. Il le savait, et il comptait bien faire de ce vingt-quatre octobre-là, des brins de souvenirs qui resteraient gravés dans la mémoire de la jeune femme, comme d’immuables bons souvenirs, que plus aucune épreuve ne pourrait altérer. Ils en auraient forcément d’autre, des épreuves, dans l’austérité de la vie qu’ils avaient menée jusque-là, chacun de leur côté – à Radcliff, plus que n’importe où ailleurs. Mais ils étaient encore là, vivants, ils avaient choisi de rester à Radcliff, choisi d’être ceux qu’ils étaient, et de tenir leurs positions. L’harmonie qu’ils avaient réussi à trouver – après tant de lutte – rien ni personne ne pourrait la leur prendre, ou la réduire à néant ; il le savait, jusque dans la plus infime fibre de son corps, alors qu’ils ne semblaient être qu’un individu scindé en deux entités qui vibraient en écho des mêmes émois. A chaque souffle, chaque attention, la pression de la jouissance de la blonde grimpait, chauffait, incendiait l’air partout autour d’eux ; c’était si facile de croire qu’ils étaient dans leur propre monde, quand ils étaient comme ça. Quand l’univers tout entier gravitait avec la frénésie du sang qui courait dans leurs veines ; Cesare en sentait ses tempes gronder, le palpitant au creux de sa gorge danser, danser, pulser. Il aurait pu, s’arrêter juste là, au bord du précipice, parsemer les désirs de plus en une Isolde infiniment réceptive à ses attentions – il aurait pu se montrer doucereusement taquin, goguenard. Mais il avait envie que ses plaisirs n’aient aucune limite aujourd’hui, même si pour cela, il devait avoir l’allure cavalière du plus insatiable des amants, sa bouche embrassant de plus belle chaque parcelle au creux des cuisses de la blonde, comme un feu courant dans le moindre recoin, le moindre abysse à vif, sans laisser à Isolde une quelconque trêve. Il savait qu’elle était juste là, tout près de la montée vertigineuse là où sa jouissance la porterait ; et elle savait, rien que par expérience, que ce serait un voyage des sens qu’elle ne regretterait pas.
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Isolde Saddler
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MessageSujet: Re: (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone   (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone - Page 2 Icon_minitimeMer 7 Sep 2016 - 14:29

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Just hold tight to my hand, there's no need for any big plans we'll just go til the road ends. I know that we'll see it through, yeah I believe that me and you we're doing what we're meant to. tell me that you'll love me forever. you know I'll never leave you, tell me that we'll always be together. oh no one's gonna love you like I do. let's chase all our big dreams through open fields and over seas. — i do.

L’année qui s'était écoulée depuis que Cesare et Isolde s’étaient séparés depuis l’explosion de l’entrepôt ayant coutée la vie de la plupart des amis d’Isolde, elle avait été compliquées et faite de nombreuses disputes, de moments compliquées et de souvenirs qu’Isolde classerait bien volontiers dans la case des mauvais souvenirs. Y avait des moments où elle avait cru que ça ne s’arrêterait jamais, les problèmes, les complications, les disputes, la fête foraine lui avait bien prouvé qu’à chaque fois qu’elle pensait que ça pouvait aller mieux, les choses ne faisaient que se compliquer davantage. Elle avait cru que ce serait toujours comme ça et qu’y avait rien qu’elle puisse faire pour vraiment améliorer les choses. Pourtant, maintenant, les choses avaient changées, les choses étaient bien mieux qu’auparavant et dans tous les moments qu’elle passait avec Cesare, même les pires, elle arrivait à trouver quelques bons souvenirs. Même le soir, après la mort d’Anthea, y avait des trucs qu’elle considérait comme des bons souvenirs. Parce qu’ils avaient été ensemble, qu’ils avaient partagé bien plus que des drames, des pleurs et des colères. Ils avaient discuté de tout et de rien, ils avaient joué de la guitare, chanté et puis ça avait été la première fois qu’elle avait vu Clara dans les bras de Cesare, ce soir là où elle les avait pris en photo tous les deux. Une photo qu’elle avait encore dans son téléphone et qu’elle avait beaucoup regardé, notamment pendant ces quelques semaines pendant lesquelles ils n’avaient pas pu se voir, pas pu se parler. Les choses changeaient encore et toujours en mieux, dans leur couple, comme à Radcliff dans le fond. Y avait toujours des problèmes, comme elle qui se faisait torturer ou Cesare qui se faisait poignarder, mais l’un les avait poussé à partir deux semaines en France et l’autre faisait que Cesare vivait à présent avec elle, alors c’était facile de dire que les choses allaient beaucoup mieux qu’un an plus tôt.  

Elles continueraient d’aller mieux. C’était tout ce qu’elle voulait Isolde et si elle avait un vœu à faire au-dessus de ses bougies d’anniversaire, ce serait celui-là, que les choses continuent à s’améliorer, pour Cesare, pour elle et pour leur fille. Leur petite famille, qu’ils construisaient tant bien que mal au fil des mois et qu’elle aimait plus que tout au monde. Elle avait longtemps cru qu’elle serait toute seule avec Clara, elle avait eu peur d’être incapable de gérer et pourtant, elle s’en était pas trop mal sortie avec la petite et maintenant, elle n’était plus toute seule pour s’en occuper. Maintenant, Clara elle avait son père avec elle et peut-être qu’un jour, ils devraient lui expliquer pourquoi elle s’appelait Saddler et pas DeMaggio, comme la plupart des autres gamins qui avaient le nom de leur père et pas celui de leur mère, mais ils avaient le temps de réfléchir à quoi lui raconter et puis, ils avaient bien un certificat, sur lequel le nom de Cesare apparaissait lui-aussi, pour prouver qu’ils étaient bel et bien, une famille tous les trois. Ils étaient une petite famille, qui vivait en fin sous le même toit, ils étaient heureux comme ça. Isolde elle n’était en tout cas, depuis qu’elle avait Clara, depuis qu’elle s’était remise avec Cesare et encore plus depuis qu’il était tout le temps avec elle. Elle était heureuse ce matin, sans l’ombre d’un doute. Elle nageait dans un bonheur infini là, juste sous les attentions de Cesare, ses baisers, ses caresses et toutes les sensations que ça faisait croitre en elle au fil des secondes qui passaient. Elle les sentait ses frissons qui s’intensifiaient, à tel point,  qu’ils l’avaient forcée à arquer légèrement son dos, alors qu’ils remontaient avec force le long de sa colonne vertébrale. Son poing serrait étroitement le drap entre ses doigts et la prise qu’elle avait autour du bras de Cesare se renforçait elle aussi, à mesure que le plaisir en elle grandissait et augmentait au passage le son des émois qui passaient sa gorge. Cette journée serait un nouveau bon souvenir qu’ils pourraient ajouter à la liste, ils en avaient déjà beaucoup, des comme ça, des moins érotiques, des plus simples, qu’importait la nature, elle ne s’en lassait jamais des moments avec Cesare et là dans ce lit, elle savait qu’elle ne pourrait jamais être ennuyée par les moments intimes avec lui, ils étaient trop bons, parfaits, uniques et magiques.
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Cesare DeMaggio
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MessageSujet: Re: (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone   (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone - Page 2 Icon_minitimeMer 7 Sep 2016 - 22:11


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Il s’était senti coupable de beaucoup de choses, dans sa vie, Cesare ; décevoir ses géniteurs, manquer aux engagements qu’on lui avait inculqués depuis aussi loin qu’il pouvait s’en souvenir, avaient par exemple été des craintes concrètes, qui avaient façonné l’homme qu’il était devenu aujourd’hui. Il avait été coupable d’être un transmutant, coupable de cacher ce gène dans la constitution même de son être, en une trahison indéniable vis-à-vis de tout ce pour quoi les DeMaggio se battaient depuis des générations – combien de fois s’était-il torturé l’esprit à cause de ça, si prompt à accueillir une mort salvatrice qui serait bien la seule justice qu’il mériterait. Il y avait cru à ça, dur comme fer, comme si sa vie s’était arrêtée dès le moment où la nature lui avait imposé cette chose – ce signe-là, inscrit dans ses chairs, et qu’à l’époque, ni vaccin ni miracle ne pourrait effacer. Et un vaccin n’aurait servi à rien, dans les yeux de ses parents : le gène était toujours là, et il aurait été porté par toutes les générations de DeMaggio suivantes. Peut-être avait-ce été ça aussi, une hargne viscérale à cette idée, que Cesare avait ressentie au début, quand il avait su qu’elle était enceinte. Encore quelqu’un de né, sous un patronyme lourd de sens, aux chairs faites d’un péché que personne parmi les siens ne pardonnerait. Clara n’connaîtrait jamais sa tante, jamais ses grands-parents, jamais tout un pan de son histoire, tout simplement parce qu’il était hanté, et avait été écrit de personnes malintentionnées, qui n’voudraient rien d’autre que sa mère, s’ils devaient découvrir son existence. N’était-ce pas pathétique, qu’il fasse porter ce fardeau à sa fille innocente – un minuscule bébé qui n’avait rien fait d’autre qu’exister, amené au monde par deux personnes qui n’avaient eu aucune notion de prudence élémentaire. Alors oui, forcément, à croire qu’il n’avait rien d’mieux à faire, rien d’mieux pour quoi vivre, il s’était souvent dit que crever pour la prospérité – au moins pour Clara, au moins pour défaire une bonne fois pour toute l’attention de ses parents sur Isolde, c’n’était pas une si mauvaise chose que ça. Et s’il avait dû faire les choses bien, la Saddler n’en aurait jamais rien su – elle aurait continué de le détester, en ayant fait ses propres conclusions avec une aisance déconcertante, et tôt ou tard, elle aurait tourné la page. Ça semblait totalement dramatique, d’revenir en songe sur l’avenir qu’il s’était construit, à une époque, uniquement retenu par un fil – la simple existence d’Aria, vulnérable, qui avait besoin de lui. Indéniablement, ç’avait été bien plus souvent pour les autres plutôt que pour lui-même, que Cesare avait eu la volonté de vivre.

Une perspective qui avait changé, aujourd’hui, et il le reconnaissait même sans la moindre honte ; il n’avait plus envie de crever pour la prospérité, persuadé que les choses iraient mieux de la sorte. Il n’voulait pas laisser Clara derrière, mais la voir grandir, et être à ses côtés tous les jours. Il n’voulait pas laisser Isolde tourner la page, tomber amoureuse de quelqu’un d’autre, et laver les plaies qu’il avait laissées dans son sillage, grâce à quelqu’un d’autre ; il voulait qu’ils le fassent ensemble, qu’ils y croient ensemble, et qu’ils avancent ensemble. Ils le faisaient si bien, jusque-là. Ce serait de la folie pure et dure de leur part, d’croire qu’ils étaient complètement sortis d’affaire, maintenant qu’ils s’octroyaient le droit de filer le parfait amour : mais tout ce qu’ils avaient, désormais, le brun en chérissait chaque seconde comme si c’était l’ultime, la dernière, la plus précieuse. C’était mieux que d’avoir un plus grand sens à sa vie, d’soi-disant se livrer à une cause plus noble que le fait de vivre simplement ; tous les sentiments qu’il éprouvait pour la jeune femme, au contraire, ils le poussaient à n’vouloir que d’cette vie-là. Cette vie, comme ils l’avaient dit, où ils n’se préoccuperaient pas de vivre ou mourir, mais d’savoir ce qu’ils allaient manger le soir venu, de quelle couleur ils allaient peindre les murs de la chambre de Clara – même si Isolde s’était déjà arrêtée sur du violet, fallait quand même admettre que Cesare, lui, n’avait pas beaucoup d’opinion sur la question. Violet, ce serait parfait, si c’était ce qui plaisait à Isolde, ce qui harmoniserait la pièce, et créerait rien d’autre qu’une bulle de sécurité pour leur fille. Ouais, au fond, la vie qu’ils avaient tous les deux menée jusque-là, elle offrait assez de perspectives pour qu’il n’ait certainement pas envie de se casser la tête sur des détails. C’qui importait, c’était ce qui vibrait si intensément sous leurs peaux, l’ardeur qui se traduisait dans leurs regards ; l’amour, et tous ces infinis sentiments d’appartenance qui les rendaient plus unis que jamais. Tout contre Isolde pour saisir ses émois, la jouissance qu’il avait décrochée à ses lèvres, Cesare sentit ses entrailles fondre dans une chaleur suffocante, un désir renouvelé par chaque souffle qu’ils prenaient dans cette chambre chargée d’électricité, maintenant – il était loin le réveil tendre et doucereux qu’elle aurait pu avoir, Isolde. Et il n’savait pas quelle option aurait été préférable ; il n’aurait certainement pas été contre l’un ou l’autre, mais le souffle haletant de la mutante, la fièvre qui irradiait son corps, alors qu’il remontait un chemin sinueux vers sa bouche, lui disait qu’elle, elle n’aurait rien à redire sur ses attentions salaces. Il en eut un sourire, tout juste, avant de l’embrasser sans attendre, langoureusement, gardant la flamme de leur appétit vivante.
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Isolde Saddler
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MessageSujet: Re: (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone   (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone - Page 2 Icon_minitimeMer 7 Sep 2016 - 23:18

— cesare demaggio & isolde saddler —
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Isolde avait eu l’occasion d’en imaginer des choses pour son anniversaire, puisqu’ils en avaient beaucoup parlé avec Cesare depuis que lui, il avait fêté le sien. Mais y avait jamais rien eu de vraiment précis dans ses songes, parce qu’elle n’était pas une fille exigeante, qu’elle n’attendait rien en particulier et qu’une journée tranquille passée en compagnie de Cesare et de Clara, ça lui allait très bien. Ils avaient prévus trois jours même, rien que tous les trois, bien tranquillement loin du reste du monde. Ils les avaient déjà prévus plusieurs mois plus tôt et ils avaient bien manqué de peu de les annuler alors qu’ils avaient trouvé le moyen de s’engueuler là-dessus quand il avait été à l’hôpital. Il avait eu raison sans doute ce jour-là Cesare, elle avait bien le droit de prendre du temps pour elle pour se reposer de temps en temps, peut-être qu’elle devait trouver un autre moyen de gérer sa vie, parce qu’elle n’était pas toute seule et qu’elle savait très bien qu’y avait au moins Alana, à la mairie pour faire le boulot si elle devait s’absenter et pour sûr, Isolde ne râlerait pas, le jour où sa collègue aurait besoin de lui laisser tout le boulot parce qu’elle aurait besoin de quelques jours pour elle. Alana faisait partie de ses gens en qui elle avait confiance et qui s’y connaissait bien plus qu’elle en politique, alors elle savait que la mairie était entre de bonnes mains avec elle. Elle savait que quand elle reviendrait lundi, elle n’aurait pas le double de boulot à gérer, parce qu’elle avait pris son vendredi, alors, ça avait peut-être pas été la peine de s’inquiéter pour ça, quand ils en avaient parlé quelques jours plus tôt à l’hôpital. Peut-être qu’elle avait encore trop l’habitude de la police, là où clairement, si elle ne faisait pas le boulot, personne d’autre n’allait le faire, ou alors, ils le faisaient n’importe comment, sauvant toujours les hunters d’une justice qu’ils auraient bien méritée pourtant.

Ce n’était plus pareil maintenant, elle n’était plus entourée de hunters ou de personnes bossant pour eux. Alors elle pouvait se détendre et profiter de son weekend. C’était déjà bien le cas depuis la veille. Elle ne regrettait de toute évidence pas de l’avoir pris son jour de congé, bien au contraire. Elle en avait bien profité de la journée d’hier et celle d’aujourd’hui s’annonçait absolument parfaite. Elle ne regrettait pas d’être restée dans ce lit et même si elle avait très envie de savoir ce que Cesare avait préparé, ce pourquoi il avait quitté le lit avant qu’elle ne soit réveillée, elle savait qu’elle avait tout le temps pour ça et de toute façon, en un rien de temps, sa curiosité avait été complètement vaincue. Elle n’y pensait plus du tout à tout ce qu’il pouvait y avoir en bas, pas qu’elle n’en ait rien à faire, bien au contraire, mais parce qu’elle n’avait plus la force de se concentrer là-dessus. Elle ne pouvait plus se concentrer sur rien du tout de toute façon quand le plaisir s’emparait de son corps. Il était doué Cesare, pour lui faire perdre la raison en un rien de temps, tout comme il était doué pour la faire crier de plaisir, il l’avait déjà démontré un certain nombre de fois depuis qu’ils s’étaient retrouver. Elle n’eut même pas le temps de souffler, avant qu’il ne l’embrasse, une fois revenu de sous les couvertures. Tant pis, elle n’avait même pas envie de souffler, elle était empli d’un désir brulant qu’elle ne pouvait plus contrôler, alors ses lèvres elle ne voulait plus les lâcher, elle l’embrasser de cette façon pressée, impatiente, débordante d’envie, alors que sa main avait enfin relâché la couverture pour commencer, d’un geste pressé, à s’occuper du pantalon qu’il avait sur lui, il aurait mieux fait de retirer ça avant qu’elle ne se réveille, ça aurait fait moins de truc à retirer et là, chaque pièce de vêtement était de trop et elle était devenue beaucoup trop impatiente pour le laisser avec tout ça sur le dos.
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Cesare DeMaggio
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MessageSujet: Re: (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone   (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone - Page 2 Icon_minitimeJeu 8 Sep 2016 - 4:05


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Au lit, rien que tous les deux, à écouter l’ardeur de leurs sentiments, d’leur passion, leur appétit, leur tendresse ; tout à la fois, ou à la fois, ç’avait toujours été le meilleur moyen pour eux d’échapper au reste du monde. De l’oublier complètement, de le laisser s’effondrer partout autour, avec les responsabilités, les obligations, l’ardeur et les douleurs qui allaient si souvent de pair. Y’avait des matins, ou même des soirs, qu’ils passaient à simplement parler, comme ça, blottis l’un contre l’autre, les doigts du chasseur se laissant guider par des désirs doucereux – à égarer une caresse veloutée le long de son bras, ou dans son dos, sur sa joue, dans ses cheveux. Evidemment, ça, ça n’avait pas été l’objectif premier du chasseur ce matin : qu’Isolde ait volontiers suivi le mouvement était une touche on ne peut plus agréable à la chose, puisque désormais, il pouvait se targuer d’avoir fait commencer sa journée d’anniversaire à la jeune femme en la faisant grimper aux rideaux, comme on disait. Sans qu’elle ne retienne ses émois, les manifestations évidentes du plaisir qu’il savait si bien trouver, taquiner, et complètement satisfaire chez elle. Peut-être que ça consistait en ça aussi, être des âmes sœurs prises dans une romance idéale : avec le temps, Cesare savait parfaitement bien quelles paroles, quelles attitudes, quels touchers aventureux, pouvaient faire perdre toute raison à la jeune femme, pour que seuls la passion, l’appétit et le désir débarquent, pour faire basculer un moment tout à fait innocent en quelque chose de diablement érotique. Et l’inverse était tout à fait vrai aussi, hein, Isolde devait parfaitement savoir quels points de pression titiller pour qu’il devienne un amant endiablé, aux baisers brûlants et à la soif insatiable. Ils se connaissaient si bien, désormais ; et Cesare n’avait jamais eu quoique ce soit pour regretter ce qu’il avait découvert chez elle, ou avec elle. Certes, beaucoup pourraient dire qu’elle avait un sale caractère, Isolde, qu’elle n’se laissait pas marcher sur les pieds et que souvent, ça la rendait impitoyable, impatiente, impétueuse – mais il savait y faire, lui maintenant, et l’harmonie qui écrivait leur histoire désormais, elle n’était pas qu’entre des draps brûlants, bien heureusement. A mesure que les jours passaient, ils s’érigeaient une vie de couple avec leurs habitudes – ils arrivaient à n’pas se marcher l’un sur l’autre quand l’un ou l’autre n’était pas dans le mood et ils savaient parfaitement trouver un créneau horaire idéal pour partager une douche, quand l’envie les prenait. Indéniablement, encore et encore, le DeMaggio était prêt à jurer que tout c’qu’ils avaient là, même si ça leur avait pris du temps, tout un tas de disputes, tout un tas d’hésitations et que ç’avait été construit sur beaucoup de doutes et de vieilles peines – c’était parfait. Parfait dans leur jargon à eux, parfait pour c’qu’ils pouvaient vouloir et souhaiter : parfait, comme quand ils se complaisaient tout à fait d’un anniversaire intime, rien qu’à trois, plutôt qu’une grosse fiesta avec quarante personnes.

Ils s’comprenaient, ils s’complétaient, et si souvent, ça semblait être le principal ; Cesare était prêt à jurer que c’était tout ce qui importait maintenant : qu’après tout c’qu’ils avaient vécu, tout ce qui les avaient changés comme épreuves, l’un comme l’autre, ils restaient ces âmes totalement compatibles, aux baisers salvateurs et brûlants, capables de s’comprendre et de s’connaître d’un simple regard. Ça en effaçait les douleurs, d’appartenir comme ça avec quelqu’un d’autre – de se sentir exister, être si important, sous les attentions d’un être aimé. Tout c’qu’il voulait, Cesare, c’est que n’plus jamais Isolde ne se sente isolée, esseulée ou désaimée. Et il ne faisait que commencer ce matin, ils ne faisaient que tatillonner dans les premières heures d’une journée qu’il voulait spéciale, plus que n’importe quelle autre. A tous les coups, avec leur énergie et leur dévotion pour c’genre d’événements, à tous les deux, ils arriveraient à faire les anniversaires les plus mémorables qui soient pour Clara. Peut-être – s’ils continuaient sur cette si bonne lancée. Bien évidemment, y’avait des choses qui s’passaient bien mieux quand Clara n’était pas dans les parages ; maintenant, elle devait s’être endormie, et bien heureusement pour elle, alors qu’Isolde avait déjà brisé le voile des souffles empressés pour lâcher son plaisir à qui voulait l’entendre – heureusement, elle n’avait plus de voisin direct, c’était toujours une préoccupation en moins, même si ça n’les avait jamais retenus, à l’époque où elle avait vécu dans son appartement. Pour le coup, si les nouveaux voisins de la Saddler devaient l’entendre, ce serait probablement parce qu’ils avaient un problème d’ouïe surdéveloppée et ce, même si la mutante se faisait un grand plaisir de lâcher ses émois à gorge déployée. Cesare aurait pu s’en targuer, encore et encore, alors que l’impatience de la jeune femme traduisait des envies qui couraient encore si intensément sous sa peau brûlante – il aurait pu frimer, ouais, s’il n’était pas lui-même ravagé par les mêmes appétits grandioses. « Je t’aime tellement. » il ricana alors, complètement ivre des envies qui vibraient entre leurs corps collés l’un à l’autre, juste avant de l’embrasser à nouveau, comme s’ils étaient en apnée, s’insufflaient un oxygène rien qu’à eux, ou n’avaient pas besoin de respirer, à partir du moment où ils s’avaient l’un l’autre. Il avait probablement les cheveux en bataille, l’allure déjà débraillée, alors qu’il s’empressait de mêler ses gestes à ceux d’Isolde pour se défaire de son pantalon – elle, elle avait tout pour crier l’insatiabilité, la peau doucement moite, le souffle encore erratique, le rose aux joues. Elle n’en était que mille fois plus désirable, et leurs baisers n’en étaient que mille fois plus savoureux, alors qu’il l’agrippait en glissant une main dans son dos, l’entrainant à basculer sur le lit, elle par-dessus lui ; qu’il laisse glisser ses deux paumes tout le long de son dos, jusqu’au creux de ses reins, partout où il pouvait aller pour la faire frissonner de plus belle, accolant leurs hanches désireuses l’une à l’autre – il en retint un grognement au creux de sa gorge, qui devint un râle écorchant les lèvres de la blonde ; il aimait, franchement, sans limite, sans concession, la façon dont elle lui faisait perdre la raison.
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Isolde Saddler
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MessageSujet: Re: (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone   (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone - Page 2 Icon_minitimeJeu 8 Sep 2016 - 9:40

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Anniversaire ou pas, Isolde et Cesare, depuis qu’ils étaient ensemble, ils avaient toujours trouvé un moyen de bien profiter du temps qu’ils avaient. Ça avait peut-être été plus compliqué, quand ils n’avaient pas pu être tout le temps ensemble. Ça avait été comme s’ils devaient faire tout ce dont ils pouvaient avoir envie dans un temps incroyablement limité, jamais assez long et ça les avait souvent poussés à faire des nuits quasiment blanches, parce que dormir ressemblait à une grosse perte de temps. Combien de fois elle avait pu se le dire Isolde, que ce n’était pas bien grave de pas dormir, au pire, elle aurait tout le temps pour le faire dès que Cesare serait parti. L’épuisement n’était pas vraiment un problème, elle savait y survivre, elle se souvenait bien d’avoir été complètement épuisée, après cette nuit qu’ils avaient passé dans son appartement, leur dernière nuit avant d’être séparés pendant plusieurs semaines consécutives. Quand il était parti, qu’elle avait fait ses valises et préparer ses affaires pour rejoindre le QG, elle s’était d’autant plus épuisée, alors, quand elle était arrivée au QG d’Insurgency le soir, au moins, elle s’était complètement effondrée de fatigue, ça lui avait évité de passer des heures et des heures à regretter cette séparation avec Cesare, seule au fond de son lit. Elle avait été épuisée aussi quand elle avait attendu des heures à l’hôpital avant qu’il ne se réveille et finalement en un rien de temps, elle était tombée de fatigue dans ses bras, comme si ça avait été le seul endroit au monde où elle était capable de trouver le sommeil. C’était un peu le cas sans doute ou ça le devenait au quotidien, alors que maintenant, ils pouvaient passer des soirées tranquilles sans craindre de ne pas avoir le temps de faire tout ce qu’ils voulaient, puisqu’ils seraient encore ensemble le lendemain.

Ils pouvaient aussi se permettre les réveils tout en douceur, amoureusement dans les bras l’un de l’autre, au moins quand ils n’étaient pas réveillés par les pleurs de Radcliff ou par le réveil qui lui rappelait qu’il fallait qu’elle se lève pour aller travailler. Et puis, y avait d’autres matins où ils trouvaient aussi le temps de se réveiller avec la passion et l’érotisme dans lesquels ils n’avaient jamais eu aucun mal à se perdre. Des matins comme celui-là, pour son vingt-sixième anniversaire. Les choses commençaient bien et ce serait mentir que de ne pas prétendre qu’y avait pas mieux pour faire d’une journée une bonne journée, un réveil comme celui-là et si seulement ils pouvaient se coucher de la même façon le soir, y aurait fort à parier que cette journée aurait vraiment tout pour être absolument parfaite, ce n’était pas comme si elle doutait qu’elle avait le potentielle de l’être, puisque c’était son anniversaire, qu’elle était avec l’homme qu’elle aimait et leur fille et que Cesare avait probablement tout bien préparé. Des trucs dont elle s’occuperait plus tard. Là elle était trop pleine de désir pour avoir envie de sortir de ce lit. Elle voulait qu’il retire ce pantalon pour commencer et tout le reste, tout ce qui était de trop sur son corps et elle était bien contente qu’il vienne à son aide, ça lui avait permis de remonter ses mains le long de son torse, appuyant ses doigts contre ses muscles, esquivant quand même la zone où les coups de couteau avait laissé des cicatrices encore fraiches. « Moi aussi, je t’aime. » Qu’elle répondit rapidement, trop rapidement peut-être, avant qu’ils ne s’embrassent à nouveau, comme si respirer n’avait plus d’importance. Elle se retrouva rapidement au-dessus lui, conduite par les gestes de Cesare. Elle ne tarda pas à l’embrasser encore, sur les lèvres avant de descendre vers son cou. Là où elle se permis de laisser une marque, un suçon que pour une fois, n’inquiéterait personne pour les jours à venir, parce qu’il ne retournerait pas chez ses parents après ça, il serait toujours avec elle et peut-être bien, que pour les prochains jours sa seule inquiétude en voyant cette marque dans son coup, ce serait de venir en laisser une de l’autre côté.
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MessageSujet: Re: (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone   (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone - Page 2 Icon_minitime

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