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| (fst, cesare (-18)) ≡ we'll learn from our mistakes. | |
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Auteur | Message |
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Isolde Saddler ADMIN - master of evolution MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: (fst, cesare (-18)) ≡ we'll learn from our mistakes. Mer 10 Aoû 2016 - 18:54 | |
| as long as it takes I will prove my love to you — cesare demaggio & isolde saddler — There was a time when I would have believed them If they told me you could not come true Just love's illusion. But then you found me and everything changed And I believe in something again. My whole heart Will be yours forever This is a beautiful start To a lifelong love letter. Tell the world that we finally got it all right, I choose you. I am not scared of the elements. I am under-prepared, but I am willing And even better. I get to be the other half of you — i choose you. L’esprit était indéniablement un truc compliqué, qui réagissait à sa façon aux épreuves qui lui étaient imposées. Il était plus imprévisible qu’on pourrait facilement le croire. Isolde, elle avait été sûre de se connaitre assez bien pour savoir comment elle pourrait gérer telle ou telle situation qui s’imposerait à elle. Elle avait cru qu’elle était assez forte pour résister à tout. Mais au fond, peut-être que sa force c’était juste un truc physique, un don dans lequel elle avait toujours eu trop confiance et qui l’avait poussée à croire que cette force, elle se prolongeait jusqu’à son esprit. Elle avait cru qu’il était fort lui aussi et qu’il tiendrait le coup, quoi qu’il puisse lui arriver. Elle avait cru qu’elle pourrait facilement donner sa vie pour tout ce en quoi elle croyait, parce que ça en valait la peine. Elle avait cru que c’était mieux de mourir pour un combat plutôt de d’attendre qu’un beau jour un hunter vienne la trouver chez elle au moment où elle s’y attendait le moins. Pourtant, y avait bien un hunter qui lui était tombé dessus au moment où elle s’y attendait le moins et elle s’en fichait, que ce soit comme ça où parce qu’elle avait volé au secours d’une personne en danger, elle n’avait pas envie de mourir. Elle y avait pensé pendant toute ses heures, à la mort, plus qu’elle ne l’avait jamais fait à chaque fois qu’elle avait dit à haute voix qu’elle s’en fichait de mourir, tant que c’était pour la bonne cause et au bout du compte, elle s’était détestée pour ses paroles. Elle avait pensé à Clara, sa petite Clara qu’elle aimait de tout son cœur et quel genre de vie elle pourrait avoir si jamais sa mère devait mourir ici ? Elle n’aurait pas de souvenir d’elle, un peu comme elle, elle ne se souvenait pas de sa mère, mais elle ne voulait pas imposer ça à sa fille, elle, elle voulait la voir grandir, elle voulait être là à chacun de ses anniversaire, à son mariage, elle voulait voir ses enfants à elle grandir, alors merde, contrairement à tout ce qu’elle avait pu dire, elle n’avait vraiment pas envie de mourir.
Elle avait pensé à Cesare aussi, avec cette assurance que si elle ne s’en sortait pas, il deviendrait fou, il l’avait dit clairement et il était difficile de ne pas le croire, elle savait de quoi il était capable après tout. Elle avait promis d’être là pour lui, de l’aider à s’en défaire de ses ténèbres, alors non, elle ne pouvait pas mourir. Et si sans elle, il pétait un câble, est-ce que ça voulait dire qu’il laisserait Clara ? Elle connaissait sa façon de penser à Cesare, s’éloigner pour mieux les protéger. Même juridiquement de toute façon, Clara n’avait officiellement pas de père et Cesare et elle, ils n’étaient même pas mariés, alors y avait peu de chance pour qu’on la lui laisse. Mais Aldrich et Léda, ils savaient et c’était à eux que reviendrait la garde s’il lui arrivait quelque chose, alors, est-ce qu’ils pourraient s’assurer que Cesare ait la garde de sa fille ? C’était ce genre de questions qui avaient tournés dans sa tête ce jour-là et qui revenaient trop souvent depuis. Entre d’autres doutes sur ce qu’elle faisait, ce qu’elle valait, ce qu’elle devait faire. Elle ne savait pas ce qu’il pourrait bien se passer si elle devait mourir, ce qui se serait passé si ça avait été le cas ce jour-là. Elle ne saurait jamais de toute façon. Mais elle y avait assez pensé durant ces horribles heures, pour en arriver à la conclusion que le mieux, c’était encore qu’elle ne meurt pas. Elle ne voulait pas de toute façon, elle voulait vivre encore longtemps, avec Cesare, avec Clara et avec tout ce que l’avenir pourrait leur réserver à tous les trois. C’était facile ici à Paris de se dire que de toute façon, y avait rien ni personne qui pourrait l’empêcher de vieillir à leurs côtés et qu’ils seraient toujours tous les trois. Pour l’instant, c’était tout ce qu’elle voulait savoir, parce que le reste, c’était toujours trop compliqué. Elle ne voulait plus de compliqué pour le moment. Elle voulait juste profiter de ce qu’elle avait et ils étaient tellement bien partis dans cette voie-là Cesare et elle, que franchement ça aurait été dommage de s’arrêter. Elle ne voulait pas qu’ils s’arrêtent elle. Et lui ? Sa question répondait déjà à la sienne. Elle lui arracha un léger rire. Et non, il ne voulait pas arrêter non plus, alors tout allait bien. « Alors t’as pas à t’inquiéter, on est sur la même longueur d’onde. » Elle lui adressa un sourire avant de venir l’embrasser à nouveau. Le jour où ils ne seraient pas sur la même longueur d’onde à ce niveau-là, ils sauraient sans doute se le dire. Ils avaient du mal à communiquer parfois, mais elle était certaine qu’au moins à ce niveau-là, ils seraient toujours capables de se parler et de se comprendre. |
| | | Cesare DeMaggio ADMIN - master of evolution MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: (fst, cesare (-18)) ≡ we'll learn from our mistakes. Jeu 11 Aoû 2016 - 18:59 | |
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WHAT IS IT THAT HOLDS YOU TIGHT? when you're in the half light it is not you i see and you'll live a half life you only show half to me ☆☆☆
Pour les rares moments qu’ils passaient ensemble, à Radcliff, y’avait probablement bien des raisons pour justifier le fait qu’ils oublient volontiers de parler des choses qui pouvaient être potentiellement trop compliquées. Un fait bien rare pour eux, alors qu’ils avaient l’impression d’avoir tout traversé déjà – tellement d’épreuves, tellement de solitude et de froideur tout autant. C’n’était pas un crime, hein, de passer les moments qu’ils avaient ensemble à juste être ensemble. La soirée de son anniversaire, par exemple. Ç’avait été la meilleure soirée qu’il avait passée en compagnie de quelqu’un depuis bien longtemps. Même d’Isolde elle-même, alors que jusque-là, la plupart de leurs retrouvailles avaient gravité autour d’un élément désastreux, ou avaient été rattrapé par ces responsabilités qui écrivaient leur quotidien, en temps normal. Mais le soir du treize août, ils s’étaient juste retrouvés, pour célébrer l’fait qu’il prenne une année de plus. Rien de plus compliqué. Rien de plus casse-tête. Rien pour leur rappeler qu’ils étaient à Radcliff, la ville de tous les malheurs, qu’ils portaient sur leurs épaules des deuils et des culpabilités, de la rancœur et des expériences qui en auraient noyé plus d’un dans les ténèbres. Ç’avait juste été une soirée en couple – en famille – qui, pour n’importe qui, n’aurait pas payé de mine. Peut-être même que pour les gens habitués au clinquant et à être le centre de l’attention, la simplicité de cette célébration aurait eu quelque chose de minable ; ils n’avaient été que tous les deux, volontiers ignorés par tous les autres, et totalement capables de s’passer de la présence de qui que ce soit d’autre. Il n’avait pas beaucoup d’amis, d’toute manière – et de ceux qu’Isolde n’avait même jamais rencontrés, parce qu’ils avaient eux-mêmes leurs propres emmerdes : des emmerdes qui faisaient que eux aussi, ils n’passaient pas beaucoup de temps à fêter les anniversaires et à penser à ça. Tant pis ; lui, il en avait aimé chaque seconde, chaque instant, chaque sentiment. Alors oui, clairement, pour les deux semaines à venir, Cesare, s’il le pouvait, il voulait juste être ça. En couple, père, sans se poser plus de questions ou penser à ces démons monstrueux qui bouffaient son quotidien et son âme quand ils étaient à Radcliff. C’était si bon, d’être à Paris, d’croiser des gens, sans se croire avoir une marque indélébile écrite sur son visage, indiquant le nombre de cadavres qu’il avait laissés dans son sillage, pour les dix dernières années. Ici, y’avait qu’Isolde qui le voyait, qu’Isolde qui le remarquait vraiment – et tout c’qu’il voyait quand il croisait son regard, c’était cette affection qu’il aurait juré n’jamais pouvoir éveiller en qui que ce soit.
La France, eux deux, en couple, Clara – et ce qui lui semblait être une infinité de temps à pouvoir déguster sans retenue aucune. Il n’avait pas voulu y croire, avant d’embarquer dans l’avion, et avant que celui-ci n’ait clairement décollé vers une destination lointaine. Il n’avait pas voulu arriver trop vite à des conclusions qui auraient pu finir en mille morceaux, si quelque chose d’autre s’était produit pour les empêcher de quitter Radcliff. Une autre mise en quarantaine, ou quelque chose préparée par sa famille à lui. Ou un tsunami – à ce rythme-là, Cesare avait été prêt à parier que même les éléments avaient été contre eux, à une époque. Mais ils y étaient, maintenant ; et au moins pour les quinze prochains jours, ils n’avaient aucun moyen d’faire demi-tour sans dépenser une tonne d’argent pour échanger les billets d’avion, ou y aller à la nage. Autant qu’ils fassent avec – et quelque chose lui disait qu’ils arriveraient très bien à faire avec. « Okay. » il lâcha simplement dans un léger rie, tentant de retenir celui-ci pour mieux occuper ses lèvres à l’embrasser. Encore et encore. Et encore. Parce que c’était trop bon. « J’aime quand on est sur la même longueur d’ondes. » heureusement, ç’arrivait souvent. Même si, depuis quelques jours, ç’avait semblé être plus chaotique qu’autre chose : ils trouvaient toujours leur chemin jusqu’à l’autre à nouveau, bien assez tôt. Et heureusement pour les jours à venir, ils n’avaient que ça sur quoi se concentrer. Corps et âme. Avec chaque petite fibre de leurs esprits, de leur dévotion, ou de leurs cœurs tambourinant à la même allure. Peut-être bien qu’ils allaient finir par s’ennuyer, aurait-il pu dire simplement pour plaisanter- il n’espérait quand même pas, qu’ils s’retrouveraient trop vite à tourner en rond. Ils avaient attendu ça depuis tellement longtemps ; juste l’opportunité d’être ensemble, sans compter et sans penser et cette impression de contentement inégalable. Ça rendait chaque baiser meilleur que le précédent, chaque souffle d’air plus vivifiant, chaque frisson plus merveilleux et logique tout à la fois. Clairement, il n’voulait pas penser maintenant, aux jours où Paris lui manquerait. |
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