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| (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life. | |
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Auteur | Message |
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Isolde Saddler ADMIN - master of evolution MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life. Lun 23 Mai 2016 - 0:01 | |
| Come lay your head upon my heart. — cesare demaggio & isolde saddler — My love I see in front of me, The hero and the falling man But he is the one I want. Oh, can we forget yesterday. He has passed out on the bed With tears in his eyes. He was lost but I have found. He's deeper than the ocean Higher than the rain Let me walk beside you now, oh I will never leave you in so much pain. A lover and a fighter He was the best I ever had He is the one I want. — the one i want. Elle était bien contente de pouvoir passer cette soirée avec Cesare. C’était son anniversaire et d’après Isolde, c’était pas le genre de moments qu’il fallait passer tout seul ou entouré de personnes qu’on appréciait pas tant que ça et si y avait bien une chose dont elle était certaine, c’était qu’elle, il l’aimait. Alors c’était sans aucune prétention, qu’elle pouvait avancer qu’il serait forcément mieux avec qu’elle qu’avec le reste des DeMaggio. Elle ne savait pas vraiment comment avaient été les vingt-six précédents anniversaires qu’il avait pu connaitre, mais au moins celui-là, il serait aussi bien que possible et elle espérait vraiment qu’il apprécie toute cette soirée, même si dans le fond elle n’avait rien prévu de particulièrement phénoménal. Elle aimait les anniversaires elle, elle aimait les fêtes en général, ces jours qui semblaient un peu plus importants que les autres et qui méritaient bien quelques célébrations, alors elle avait vraiment voulu partager ce moment avec lui et elle espérait que d’ici deux mois, ils pourraient passer le sien ensemble, parce qu’il était la seule personne avec qui elle avait envie de fêter ça. Y avait plein de choses qu’elle voulait fêter avec lui et quand bien même elle ne savait pas de quoi seraient faits les prochains mois, elle s’accrochait à l’idée qu’ils pourraient faire Thanksgiving, Noel, l’anniversaire de Clara ensemble. Cette année, comme toutes celles qui suivraient. Même si c’était son anniversaire et qu’elle espérait qu’il apprécie son chien, fallait pas abuser et aller jusqu’à dormir avec. « En plus, je frappe de nouveau très fort. » Qu’elle souligna, maintenant qu’elle n’avait plus de NH24 dans les veines, elle pouvait frapper très fort, mais de toute façon elle n’allait pas lui donner de coup de pieds dans son sommeil et il n’irait pas dormir avec le chien alors tout allait bien.
Maintenant, fallait encore réussir à rentrer dans cette maison, sans complètement oublier les chiens. Quand bien même elle n’avait aucune difficulté à changer le programme inexistant de la soirée, elle n’avait pas franchement envie d’abandonner les chiens dehors. Il ne faisait pas froid, même la nuit, mais les pauvres bêtes avaient bien le droit de passer la nuit à l’intérieur. Alors elle allait s’en occuper rapidement, avant de rejoindre Cesare pour un cadeau auquel elle ne résistait plus et elle le rejoindrait avec tous ses vêtements sur le dos puisque c’était ce qu’il voulait. « Okay, je vais y faire attention alors. » De toute façon, le seul moyen pour qu’elle la perde, ce serait qu’elle l’enlève, alors si elle n’y touchait pas elle serait toujours en place et comme c’était l’anniversaire de Cesare, alors il aurait le droit à avoir son déballage complet. Elle eut du mal à le laisser partir, alors il pouvait être sûr que les chiens allaient rentrer bien rapidement. Elle n’avait pas envie de perdre son temps là. Au pire, que ce soit le petit ou le gros, elle n’était aucune difficulté à les porter pour les faire rentrer. Elle se hâta de rentrer les gamelles, remettant de l’eau fraiche, parce que malgré l’impatience autant faire les choses biens. Elle appela son chien qui se dépêcha de rejoindre sa maitresse à l’intérieur, suivit par le petit, bien décidé à trainer dans les pattes de l’autre chien. Tant mieux. Elle abandonna ses tongs dans un coin avant de verrouiller la porte qui menait à la terrasse et celle de l’entrée, on était jamais trop prudent, puis elle se dépêcha de monter l’escalier pour aller rejoindre Cesare dans la chambre. « J’ai fait aussi vite que possible. » Et il pouvait bien lui faire confiance là-dessus, elle avait fait de son mieux et ça ne lui avait pris qu’une courte poignée de minutes. « En plus, j’ai perdu aucun de mes vêtements en route. » Un sourire sur les lèvres elle vint de nouveau l’embrasser histoire de reprendre là où ils s’étaient arrêtés quelques minutes plus tôt, maintenant, y avait plus de chiens à s’occuper, ni de bébé puisque Clara dormait profondément, alors logiquement, y avait plus rien pour venir les déranger. |
| | | Cesare DeMaggio ADMIN - master of evolution MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life. Lun 23 Mai 2016 - 4:24 | |
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AND I WANNA BE YOUR EVERYTHING AND MORE the moment we can have you catch me in your eyes that beauty on my pillow that holds me in the night ☆☆☆
Avant de recevoir le message d’Isolde, Cesare n’avait pas vraiment pensé à son anniversaire ; ils n’en avaient pas parlé, au fond, tous les deux, alors même qu’ils s’étaient vus à plusieurs reprises à l’approche de la date – et bien habitué à n’rien attendre pour cette journée en particulier, il n’s’était même pas attendu à ce qu’elle se souvienne de la date. Certes, lui il connaissait sa date d’anniversaire, mais il n’avait pas passé les dix derniers mois à la haïr avec une virulence destructrice : ceci pouvait toujours expliquer le soudain oubli de la jeune femme pour un jour qui ressemblait à tous les autres, au fond. Et ça, c’était sans compter son emploi du temps de toute nouvelle maire de la ville, toutes les choses qu’elle avait à gérer à cause de ça, et les obligations que ça faisait peser sur ses épaules. Pour dire vrai, Cesare s’était plus facilement laissé happer par les pensées négatives gravitant autour d’Aria, de sa mère, de l’année dernière plutôt que d’espérer passer une bonne journée et une encore meilleure soirée. Il n’était pas habitué, d’une certaine manière, à recevoir autant en si peu de temps : alors ouais, même sans les cadeaux, Isolde aurait déjà tapé fort, rien que par sa présence, apaisante et réconfortante en une telle journée. Au moins il ne pensait plus à Aria maintenant, ni à sa mère, ni à l’abysse de complications qui le happait à chaque fois dès lors qu’il pensait à elles deux : au fond, cette année, même si Aria avait survécu à la fête foraine, il aurait visiblement passé son anniversaire en solitaire malgré tout, à en croire le type qui s’était pointé dans la maison de ses parents, prétendant être l’homme avec lequel sa sœur avait prévu de s’enfuir. Si son cœur n’aimait pas revenir sur ça, ses songes, eux, n’avaient de cesse de le rappeler à ça, cette réalité désastreuse qui pesait comme du plomb sur ses bras, et de laquelle il ne savait pas quoi faire. C’n’était pas comme s’il pouvait savoir si sa sœur aurait vraiment quitté la ville sans lui donner de nouvelles – et c’n’était pas comme s’il pourrait un jour le lui demander. Comme pour beaucoup de choses, il allait devoir vivre sans savoir- et quand il était en solitaire, à fixer le néant avec ses préoccupations tournant et tournant dans les synapses de son cerveau, c’était une torture qu’il s’infligeait plus souvent qu’il ne le méritait, sans doute.
Pour ce soir, grâce à Isolde, en se retrouvant seul dans la chambre, après avoir discrètement monté les escaliers pour ne pas risquer de réveiller Clara sur le chemin, il ne penserait pas à qui que ce soit de sa famille, même dans les quelques minutes qu’il passa en solitaire. Il en profita surtout pour vider les poches de son pantalon, déposant ses clés sur la table de chevet, éteignant son téléphone au passage : toute personne qui chercherait à le joindre pour les prochaines heures se heurterait à un silence de plomb – c’n’était pas comme s’il attendait d’autres messages pour fêter son anniversaire, et si son père ou sa cousine avaient l’audace de vouloir l’embarquer dans une chasse ce soir, ils devraient se débrouiller sans lui, ce qui n’était bien évidemment pas quelque chose qu’il regretterait d’un point de vue moral. Non, le monde cessa d’toute manière d’exister, dès lors qu’Isolde le rejoignit, alors qu’il s’était tout juste assis sur le bord du lit, comme s’il avait bien envie de glaner quelques secondes pour pouvoir mettre toutes ses pensées en place. Il allait devoir repartir de chez la jeune femme avec un chien sous le bras, une responsabilité de plus, et pourtant bien moins difficile à appréhender que toutes celles qui lui faisaient déjà tourner la tête. Mais un chien, quand même, une vie qu’il allait devoir maintenir, protéger, soigner et tout ça, du mieux qu’il le pouvait, sans pour autant que qui que ce soit n’apprenne qu’il se faisait des caprices incongrus comme celui d’adopter un chiot dans le refuge du coin. M’enfin, il verrait ça plus tard- sans aucun doute possible, ils avaient fini de parler des chiens pour ce soir. « Ouais, t’as fait vite. » répondit-il dans un ricanement malicieux aux paroles de la blonde, juste avant qu’elle ne vienne capturer ses lèvres dans un baiser qui transpirait de la fièvre qu’ils avaient fait grimper un peu plus tôt, et de la frustration qui avait suivi leur courte séparation. « T’en fais pas, tu vas pas regretter de n’pas avoir perdu de vêtement sur le chemin. » qu’il lâcha, entre deux de leurs souffles, avant de reprendre ses lèvres dans un baiser mordant, tentateur, bon à laisser un arrière-goût d’inachevé sur les lippes d’Isolde. Assis qu’il avait été quand elle était arrivée, Isolde était encore debout devant lui, penchée pour venir l’embrasser, positionnée juste entre ses jambes à lui. Une situation idéale, qu’il releva pour lui-même, alors que ses paumes trouvaient naturellement le tracé effilé des jambes de la mutante : du creux de ses genoux, jusqu’à la naissance de ses cuisses, où il trouva les abords du tissu de sa fameuse robe. Et ses mains audacieuses avaient déjà commencé à relever légèrement les pans du vêtement, lorsqu’il lâcha leur baiser, incapable de retenir l’appétit au creux de sa bouche plus longtemps. Ses lèvres vinrent trouver la peau douce et chaude d’une de ses jambes, remontant tendrement, suavement, langoureusement, la voie qu’il dégageait de ses mains baladeuses. |
| | | Isolde Saddler ADMIN - master of evolution MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life. Lun 23 Mai 2016 - 13:51 | |
| Come lay your head upon my heart. — cesare demaggio & isolde saddler — My love I see in front of me, The hero and the falling man But he is the one I want. Oh, can we forget yesterday. He has passed out on the bed With tears in his eyes. He was lost but I have found. He's deeper than the ocean Higher than the rain Let me walk beside you now, oh I will never leave you in so much pain. A lover and a fighter He was the best I ever had He is the one I want. — the one i want. S’occuper des chiens le plus rapidement possible, ça n’avait pas été un problème pour Isolde, bien au contraire. Elle s’était sentie complètement impatiente, désireuse d’en finir au plus vite pour pouvoir rapidement rejoindre Cesare et célébrer son anniversaire d’une façon qui ne pourrait pas les décevoir, elle en était déjà certaine. Elle en avait perdu pourtant du temps plus tôt, avant qu’il n’arrive ou au cours des derniers jours, à s’occuper du chiot, jouer avec lui, le câliner parce qu’il était vraiment trop adorable et qu’elle avait cru que c’était impossible de résister à une bouille pareille. C’était possible en réalité, parce qu’il aurait pu lui faire les yeux les plus attendrissant du monde, que ça n’aurait pas été suffisant pour la retenir au rez-de-chaussée à s’occuper de cette adorable boule de poils. Pendant les quelques minutes qu’elle avait pris pour s’occuper des deux chiens et verrouiller la maison, les seules pensées qu’elle avait allaient vers Cesare, qui l’attendait dans la chambre à l’étage et qu’elle avait juste envie d’aller rejoindre. Ils le savaient bien qu’ils n’étaient pas doués pour se résister l’un et l’autre et puisqu’ils ne se voyaient pas tous les jours, ça rendait la résistance encore plus difficile à chaque fois qu’ils se retrouvaient en face l’un de l’autre. Ils passaient tellement de temps à se provoquer, même à travers les messages qu’ils s’envoyaient, que c’était évident qu’au bout d’un moment ils étaient obligés de se sauter l’un sur l’autre et là, ils avaient définitivement trop attendu avant de se lancer. Ça avait été ambitieux, trop ambitieux de sa part de croire qu’elle pourrait tenir toute la soirée et être le dernier cadeau qu’elle offrirait à Cesare. Maintenant qu’elle y repensait, elle aurait facilement être le premier, si Clara n’avait pas été encore éveillée au moment où il était arrivé. Y avait eu Clara, puis les chiens pour venir se mettre entre eux deux. Maintenant, c’était fini, y avait plus rien ni personne pour les retenir.
C’était avec cette idée en tête qu’elle avait gravit les escaliers pour venir rejoindre la chambre, refermant la porte derrière elle, histoire de ne pas trop craindre de réveiller Clara qui dormait dans sa chambre de l’autre côté du couloir. Qu’elle continue de dormir encore un moment celle-là, parce que, malgré tout l’amour qu’elle pouvait avoir pour elle, elle n’avait pas envie de s’en occuper pour le moment. Fallait bien qu’elle partage un peu Clara, elle avait sa mère et son amour tous les jours, toute la journée, maintenant c’était au tour de Cesare. Elle n’avait pas tardé à venir l’embrasser, dès qu’elle était entrée dans la pièce, parce qu’ils avaient déjà perdu trop de temps, pas question de perdre une seconde de plus. Elle l’aimait, elle avait envie de lui, il était là, alors autant en profiter. Et, elle savait déjà qu’elle ne regretterait pas de ne pas avoir perdu l’un de ses vêtements sur le chemin pour rejoindre la chambre. Elle lui faisait plus que confiance là-dessus. La réplique avait étiré ses lèvres en un sourire, mais elle n’osa pas lâcher ses lèvres pour répondre quoi que ce soit. Ils avaient déjà assez parlé comme ça de toute façon. Les doigts du jeune homme contre la peau de sa cuisse, suivie de ses baisers, lui donnaient encore moins envie de parler, alors que déjà son cœur commençait à tambouriner avec force contre sa poitrine. Elle fut prise d’un premier frisson, léger, mais témoin de l’envie qui pulsait dans ses veines. Elle avait placé l’une de ses mains contre son épaule et autre s’était glissée dans ses cheveux. Y avait vraiment pas à douter, qu’y aurait rien qu’elle pourrait regretter dans un moment pareil avec Cesare. Déjà, elle ne pensait plus au reste de la soirée, aux choses qu’elle avait pu prévoir et qui allaient devoir attendre finalement. Tout pouvait attendre de toute façon, parce qu’y avait plus rien qui puisse être un tant soit peu plus important que l’instant présent. |
| | | Cesare DeMaggio ADMIN - master of evolution MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life. Lun 23 Mai 2016 - 21:47 | |
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AND I WANNA BE YOUR EVERYTHING AND MORE the moment we can have you catch me in your eyes that beauty on my pillow that holds me in the night ☆☆☆
Il n’y avait aucune femme, dans tout Radcliff ou dans le reste de ce vaste monde, que Cesare désirait autant ou même plus qu’Isolde ; bien évidemment, le chasseur était prêt à jurer que les sentiments jouaient, aussi fort qu’ils étaient, ils les rendaient tous les deux impétueux, demandeurs, alors même que s’éloigner d’elle pour une poignée de minutes un peu plus tôt, avait été une véritable torture. Peut-être aurait-il dû décider de rester pour l’aider à faire rentrer les chiens – mais il avait presque eu peur que son manque de pratique ne leur fasse perdre du temps plus qu’autre chose. Isolde, elle, elle avait sa propre technique, et son chien avait toujours semblé être obéissant à l’extrême : tout ce que le DeMaggio pouvait espérer, c’était qu’il ne faille pas poursuivre le plus petit des deux à travers tout le jardin. Au pire, si un tel cas de figure devait se présenter, elle pourrait toujours le rappeler à l’aide, et il viendrait bien évidemment donner un coup de pouce – à sa façon. Ça ne garantissait pour autant pas que ça irait plus vite – quelque chose lui disait déjà, à Cesare, qu’il n’était pas sorti d’affaire avec cette histoire de chiot : les prochains mois allaient probablement s’annoncer chaotiques avec cette bestiole, alors même que la patience du chasseur serait mise à rude épreuve. Les choses lui venaient toujours plutôt facilement, et pourtant, il se doutait qu’éduquer un animal était une toute autre histoire – tout comme éduquer Clara le serait, s’il devait s’en mêler : encore une fois, de c’côté-là, qu’il soit dans leurs vies ou non, il espérait bien qu’Isolde était déjà préparée à l’idée de devoir faire la plupart du job toute seule. Il n’pouvait de toute manière pas prétendre avoir les meilleurs modèles comme repère vis-à-vis de tout ça- et à chaque fois qu’il y pensait, le chasseur était rattrapé par un élan d’appréhension qui ne lui disait rien qui vaille. Probablement qu’il pourrait au moins se faire la main sur le chien, et donc développer un genre de pratique pour éduquer un animal ou sa fille à l’avenir, sans que ça ne ressemble à l’éducation qu’il avait lui-même connue. C’n’était pas comme si dans un coin de sa tête, d’toute manière, il arrivait à s’imaginer pointer une arme en direction de Clara, en se disant que c’était le meilleur moyen qui soit de lui apprendre à développer des réflexes afin de protéger sa vie. Mais l’avenir restait imprévisible – de toute son âme, pourtant, Cesare se retrouvait à espérer que jamais il ne changerait d’avis sur ça, que jamais rien n’viendrait bouleverser sa vie au point que d’ici dix ou quinze ans, il ressemble au portrait craché de son père et adopte ses pratiques. Au-delà de ça, fallait avouer qu’y’avait certains aspects imprévisibles de l’avenir qu’il ne pouvait qu’apprécier, admirer, adorer – combien de fois Isolde et lui avaient déjà appréhendé les jours et les semaines à venir, se préparant au pire sans qu’il ne vienne ? Le DeMaggio en arrivait presque à prendre ses aises, dans l’espèce de logique de couple qui s’était mise en place entre eux – était-ce un optimisme vraiment trop impétueux, que de se projeter dans les semaines à venir, fêter l’anniversaire d’Isolde ? Dans les mois à venir, fêter les un an de Clara avec rien d’autre comme préoccupation en tête, que sa fille, la surprise de la voir grandir, et de sentir le monde changer partout autour de lui à mesure qu’elle évoluait.
Elle avait eu raison, Isolde, au fond, quand elle avait dit que ouais, ils n’pouvaient pas prévoir l’avenir, mais que ça n’voulait pas pour autant dire qu’il serait désastreux ; au moment de l’accueillir dans la chambre, un sourire plaqué sur ses lèvres, Cesare avait bien du mal à imaginer un avenir où tout redeviendrait noir, compliqué, tortueux, et où ils se déchireraient à nouveau en des disputes incandescentes. Non, il n’voulait pas s’imaginer comme ça, et la seule aura de la Saddler, diffusant une aise délicieuse dans toute la pièce, suffit à faire taire ses pensées, de toute manière, alors que de ses mains il avait trouvé le tracé de ses jambes- et que de ses lèvres, il avait déjà commencé à l’embrasser, l’embrasser toute dévotion dehors. Sous ses lippes, il les sentit déjà, les premiers frissons distraits, discrets et impétueux qui coururent juste à la surface de la peau de la blonde ; et Cesare s’en délecta, du bout de sa langue, traçant un chemin invisible sur ses chairs, sa bouche embrassant la montée patiente de ses cuisses, alors que de ses doigts, il guidait, guidait les pans de robe pour qu’ils grimpent le long de ses chairs. Tout chasseur qu’il était, ses envies assoiffées dans chacune de ses attitudes, Cesare se montrait patient, calculateur, parcimonieux et galvanisé par les tremblements qu’il saisissait de la part de son amante – lentement mais sûrement, le tissu de la robe arriva aux vallées de ses courbes, le brun stoppant sa montée pour laisser ses doigts, ses paumes glisser entre le fameux habit et la chair brûlante de sa croupe. Il en sourit tout contre sa cuisse, alors qu’il avait suivi un chemin capricieux qui l’avait mené aux abords de l’intérieur d’une d’entre elles, avant qu’il ne s’oriente peu à peu vers la courbe extérieure de celle-ci : jusqu’au niveau de ses hanches, la ligne bien définie par le sous-vêtement qu’elle n’avait bel et bien pas perdu sur le trajet. D’un mouvement agile, avec sa langue aguicheuse, il dégagea le tissu sur quelques centimètres, libérant cette partie cruciale et sensible, au niveau de l’os de sa hanche, juste à la naissance de son aine – sa bouche se plaqua vivement sur la zone dégagée, remplaçant la caresse du tissu par la chaleur de sa bouche, piégeant ses chairs, sa peau, pour y laisser une marque. Un suçon qu’elle serait bien la seule à pouvoir voir, et qui fit rapidement monter la chaleur, tandis que de ses mains, c’était comme s’il la poussait à se fondre contre ses lippes pour déguster l’embrassade demandeuse contre sa peau. Enfin, une fois qu’il eut fini, satisfait de la teinte rosée qu’avait déjà pris ce coin particulier, Cesare vint se hisser sur ses jambes, juste devant Isolde, pour revenir embrasser ses lèvres, enfin- elles lui avaient manqué, dans le peu de temps qui venait de courir ; il aurait presque pu en avoir un souffle d’aise, tant il aimait ses baisers, la sensation de leurs bouches faites l’une pour l’autre. Une bonne distraction, appuyée par la paume rugueuse qui trouva le creux de sa nuque, alors que l’autre partait à l’aventure pour ouvrir la fermeture de sa robe, juste dans son dos – là où ses doigts ne s’aventurèrent que dans une impression caressante, discrètement, comme si c’était la magie impétueuse, créée par la passion croissante, qui venait de défaire le carcan de tissu dans lequel elle avait été piégée pendant trop longtemps. |
| | | Isolde Saddler ADMIN - master of evolution MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life. Mar 24 Mai 2016 - 14:27 | |
| Come lay your head upon my heart. — cesare demaggio & isolde saddler — My love I see in front of me, The hero and the falling man But he is the one I want. Oh, can we forget yesterday. He has passed out on the bed With tears in his eyes. He was lost but I have found. He's deeper than the ocean Higher than the rain Let me walk beside you now, oh I will never leave you in so much pain. A lover and a fighter He was the best I ever had He is the one I want. — the one i want. C’était impossible de planifier quelque chose de A à Z quand il s’agissait de soirées à passer avec Cesare. Elle avait été ambitieuse sans doute de croire qu’elle pourrait résister au jeune homme jusqu’à la fin de cette soirée, alors même que pendant toute cette journée, elle avait beaucoup pensé aux étreintes les plus intimes qu’ils avaient déjà partagées et celles dont ils pourraient se réjouir ce soir. Elle n’avait pas pensé qu’à ça, évidemment, elle n’avait pas imaginé que ça pour cette soirée qu’ils pourraient passer ensemble, mais fallait quand même avouer que rien que le fait d’y avoir pensé, l’avait rendue particulièrement impatiente dès qu’elle l’avait vu. Heureusement qu’y avait eu Clara quand il était arrivé, sans quoi, les chiens auraient probablement passé la nuit dehors sans que ce ne soit un problème. Au moins, ils pourraient se le dire, ils avaient tenu longtemps, et cette fois, pas parce qu’ils avaient été occupés à s’engueuler, comme ça avait pu être le cas la dernière fois qu’ils s’étaient vus dans son appartement. Là au moins, ils avaient eu le temps de s’occuper de Clara, de parler et elle avait même eu l’occasion de lui offrir la plupart des cadeaux qu’elle avait pu lui prévoir. Il ne restait pas grand-chose, à lui offrir de toute façon, alors elle pouvait bien changer un peu l’ordre de ses cadeaux, ce n’était pas comme s’ils allaient pouvoir le regretter. Y aurait rien à regretter dans cette soirée de toute façon. Ils étaient ensemble, pour l’anniversaire de Cesare, y avait aucun problème pour les réunir, aucun malheur à affronter, aucune mort à signaler cette fois, alors, ça ne pouvait être qu’une bonne soirée. De toute façon, ces derniers temps, les choses étaient relativement calmes à Radcliff, elle se plaisait à croire que c’était en grande partie grâce à elle, alors fallait bien prendre le temps d’en profiter.
Arrivée dans la chambre avec Cesare, elle se doutait bien qu’ils allaient pouvoir en profiter. Il lui avait fallu peu de temps pour venir l’embrasser, alors qu’il était assis sur le lit. Impatience qu’elle était elle n’aurait pas pu tenir bien longtemps avant de revenir l’embrasser, alors même qu’ils avaient été séparés quelques minutes plus tôt, juste le temps qu’elle s’occupe des chiens. Ça n’avait été qu’une histoire de quelques minutes et ça avait été déjà trop long d’après elle. C’était à se demander comment ils avaient fait pour tenir pendant plusieurs semaines sans se voir. Chacun des baisers qu’il déposait contre sa cuisse, remontant lentement mais sûrement, ne faisait que renforcer l’envie dans ses veines. Ouais, elle avait bien fait de ne rien perdre sur la route, elle en avait la confirmation en cet instant. Elle en égara déjà un soupire de ses attentions, alors que ses doigts s’était enserrés contre le tissu du t-shirt qu’il portait. Elle sentait bien que ce baiser allait laisser une marque contre sa peau, comme celle qu’elle avait eue dans le cou, alors même qu’elle était en pleine campagne électorale. Là au moins, y aurait personne pour la voir et lui poser des questions auxquelles elle n’avait pas envie de répondre. C’était le genre de partie de son corps qui ne pouvait être vue que par elle ou par Cesare. Ses lèvres de nouveau contre les siennes, elle ne pouvait qu’à peine regretter qu’il se soit relever pour l’embrasser, tant elle aimait ses baisers, qu’importait où il les déposait, ils étaient toujours délicieux. Y avait eu comme une sensation de fraicheur dans son dos, pendant quelques secondes alors qu’il avait descendu la fermeture de sa robe, lui donnant l’impression d’être moins serrée à l’intérieur de cette dernière. Mais la chaleur qui ne cessait de croitre en elle avait vite effacé cette sensation. Il faisait chaud, trop chaud. Si bien qu’il fallait bien débarrasser Cesare de son t-shirt, ce qu’elle fit rapidement, de quelques gestes qui témoignaient grandement de son impatience. Le t-shirt balancé plus loin, elle en profita pour glisser ses mains, depuis ses épaules jusqu’à son torse, contre sa peau à présent nue, adorant les dessins de ses muscles sous ses doigts. Son corps, elle le trouvait parfait, tout en lui était parfait de son point de vu, parce qu’elle l’aimait et l’amour en cet instant, il faisait naitre en elle un désir qu’elle ne pourrait cette fois plus contrôler pour aller faire autre chose, alors mieux valait qu’on leur foute la paix à présent. |
| | | Cesare DeMaggio ADMIN - master of evolution MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life. Mar 24 Mai 2016 - 22:50 | |
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AND I WANNA BE YOUR EVERYTHING AND MORE the moment we can have you catch me in your eyes that beauty on my pillow that holds me in the night ☆☆☆
C’était impossible, qu’un jour il puisse se lasser d’embrasser Isolde : comme ça, ç’avait presque des airs de perdition, tant il dégustait les saveurs à ses lèvres sans pouvoir jamais s’en sustenter. Une fois qu’il commençait, il suffisait d’un rien pour justifier le fait de bondir sur sa bouche, pour lui offrir une affection mielleuse en des embrassades qui devenaient, progressivement, de plus en plus passionnées. La peau, les lippes d’Isolde, chaque souffle d’air qui s’échappait impétueusement pour flotter dans l’air, tout en elle avait une saveur particulière, une présence particulière, comme une main invisible qui venait presser son cœur contre son poitrail, dans une douleur lancinante. Et pourtant, d’ces douleurs délectables, desquelles il se sentait bien incapable de se soustraire ou de vouloir le faire ; c’était la meilleure peine qui pouvait décrire l’amour, probablement, quelque chose de salutaire, de délicieux, qui faisait gronder la vie dans ses chairs, mais pouvait à tout instant trancher celle-ci comme une lame de couteau. Ce soir, heureusement, alors qu’ils perdaient pieds ensemble, et cédaient enfin à l’appel de leurs sens, après Clara, après les chiens, après les cadeaux- Cesare ne ressentait pas une once de douleur, pas une quelconque peine, malgré l’allure avec laquelle son palpitant cognait encore et encore contre sa cage thoracique. Une impression partagée par Isolde, il le savait déjà, pour avoir senti le pouls de la blonde battre sous ses lèvres lorsqu’il avait égaré ses baisers aventureux : là, juste sous le velours blanc de sa peau, il y avait l’artère qui descendait le long de sa jambe, et dans laquelle il aurait juré que tout un torrent de vie vibrait de ses attentions. Et son propre empressement, de toute manière, il s’était transmis jusqu’à Isolde, jusqu’au bout de sa bouche, la pointe de sa langue, la chair de ses doigts. Ce fut presque un supplice, de s’écarter d’elle le temps qu’elle fasse disparaître le tee-shirt de l’équation : pourtant, le chasseur n’en profita pas pour faire glisser la robe d’Isolde dans le néant tout autant – ils avaient tout leur temps, encore plus maintenant qu’ils avaient assez attendu pour se composer et pour donner un semblant d’allure à cette soirée. De toute manière, quand ils se voyaient de manière sporadique comme ça, il semblait bien qu’il était préférable de diffuser la tension sexuelle, la soif qui tendait leurs muscles, pour mieux passer au reste pour le temps qui leur restait. Ç’avait été fou, ouais, de la part de la mutante, de croire qu’il pourrait attendre qu’elle soit le dernier cadeau : peu importait l’ordre, elle serait celui sur lequel il attarderait le plus d’attentions.
Et si elle en doutait encore, il le lui prouvait à chaque seconde, chaque minute patiente où il attardait des attentions suaves, enjôleuses, de plus en plus brûlantes sur son épiderme sans pour autant précipiter les choses. Non, ce soir ils ne précipiteraient rien, ils le seraient pas motivés par l’énergie du désespoir, le saut impulsif de leurs désirs avant leurs responsabilités : ce soir, ils n’existaient que pour eux. Alors au moment de lâcher ses lèvres, le souffle court, les pulsations de son cœur erratiques et capricieuses, Cesare égara tout juste un rictus contre ses lippes, l’attirant à lui dans une main placée au creux des reins de la blonde, dégageant ses cheveux tout juste pour réfugier ses baisers aux courbes de son cou. Encore, et encore, suivant la ligne de son muscle tendu, jusqu’à son oreille, où elle put sans doute l’entendre souffler ses désirs grandissant, l’envie qui gonflait, gonflait dans ses veines ravagées par la chaleur de son sang. Insidieusement, pourtant, Cesare avait entrainé Isolde à se retourner un peu, bougeant de sa place lui aussi pour se retrouver dans son dos, là où sa peau était bien offerte à sa vue, maintenant que la fermeture était défaite. Sans lui laisser de trêve, le DeMaggio glissa des doigts aventureux, moqueurs, le long de la bretelle de sa robe, la faisant descendre tout juste pour dégager celle de son soutien-gorge, celle-ci aussi, chutant négligemment contre son épaule pour dégager une longue ligne appétissante, de son épaule, le long de sa clavicule, jusqu’au creux de son cou : un terrain où Cesare ne mit pas longtemps à venir égarer ses attentions, aussi douces que du satin, aussi chaudes que l’oxygène qu’il avalait dans ses poumons, et laissait bien entendre au combien la chaleur était montée depuis qu’ils étaient entrés dans cette pièce. Et encore – Cesare savait bien qu’elle pouvait monter encore plus, et qu’elle le ferait, lorsque de ses mains il dessina la taille, les hanches d’Isolde encore protégées dans le vêtement duquel il ne s’était pas encore défait. Pas encore. Ça semblait presque être le cadet de ses soucis, ou un ajout on ne peut plus érotique, enflammant ses intentions capricieuses et mordantes. Car si une de ses mains s’ancra à sa taille, l’autre, elle, poursuivit sa courbe, offrant des attentions à la cuisse qu’il avait délaissée de sa bouche ; quelques caresses pour faire monter la chair de poule, alors que ses baisers continuaient de tracer un chemin incandescent mais invisible dans son cou- et le brun vint darder le tissu de cette fameuse culotte qu’elle n’avait pas perdue, et lui permit à lui de semer des attentions plus douloureuses que jamais ; des caresses, que la mutante aurait pu pleinement sentir, pleinement déguster dans la chaleur entre ses cuisses, si le sous-vêtement n’était pas là. Contre ses frissons qui se communiquèrent jusqu’à lui, les tremblements concupiscents qui tendaient leurs chairs, Cesare eut un sourire carnassier ; combien de temps l’embêta-t-il ainsi, provocateur, avant d’enfin rendre sa main pleinement aventureuse ? Ses doigts goûtèrent avec avidité l’humidité brûlante d’entre ses cuisses, alors que pour retenir un râle affamé, le chasseur accrocha plus fermement ses baisers dans le cou d’Isolde – langoureux, demandeur, insatiable et impitoyable. |
| | | Isolde Saddler ADMIN - master of evolution MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life. Mer 25 Mai 2016 - 0:51 | |
| Come lay your head upon my heart. — cesare demaggio & isolde saddler — My love I see in front of me, The hero and the falling man But he is the one I want. Oh, can we forget yesterday. He has passed out on the bed With tears in his eyes. He was lost but I have found. He's deeper than the ocean Higher than the rain Let me walk beside you now, oh I will never leave you in so much pain. A lover and a fighter He was the best I ever had He is the one I want. — the one i want. Les envies qui s’emparaient d’Isolde dès qu’elle se retrouvait en face de Cesare, elles étaient incontrôlables. Pourtant, elle ne pensait pas nécessairement qu’à ça quand il s’agissait de Cesare. Ce serait mentir que de dire qu’elle préférait ces moments, où la chaleur montait rapidement et où le plaisir se rependait dans ses veines pour lui donner l’impression d’être au paradis, aux moments où plus simples, où ils ne faisaient que parler de tout et de n’importe quoi, qu’importait. Elle aimait être avec lui tout simplement, parce que, dès lors qu’ils étaient l’un avec l’autre, elle avait l’impression que sa vie devenait beaucoup plus agréable, beaucoup plus belle et elle avait l’impression que même la pire journée, pourrait devenir bien, à condition qu’il soit là. Tout était absolument parfait quand Cesare était là et depuis qu’il était arrivé, elle avait apprécié chaque seconde qui s’était écoulée. Mais c’était quand même dur de résister à l’attraction physique qu’elle pouvait avoir pour lui. Peut-être bien que c’était plus simple pour les autres couples, ceux qui pouvaient se voir absolument tout le temps, de ne pas se sauter dessus dès qu’ils se retrouvaient dans la même pièce. Mais ce n’était pas leur cas à eux. Elle avait un peu l’impression qu’ils devaient faire en une soirée, ce que les autres pouvaient faire en une semaine, alors forcément, ils n’avaient pas de temps à perdre et forcément, les nuits qu’ils passaient ensemble, elles étaient très courtes. Mais ça n’avait jamais d’importance. Au pire si elle devait être fatiguée le lendemain, elle survivrait et elle se coucherait tôt le soir prochain pour compenser. Pour l’instant, elle n’avait pas envie de dormir. Elle n’avait plus envie de parler de quoi que ce soit non plus et elle qui habituellement passait les trois quarts de son temps à manger, elle n’avait absolument pas faim. Elle avait à présent d’autres préoccupations qu’elle n’avait pas envie de chasser, bien au contraire.
Cesare devait bien être de son avis, quand bien même il lui semblait qu’il avait beaucoup plus de patience qu’elle. Comme toujours sans doute, dans la vie qu’ils menaient chacun de leur côté, elle imaginait un Cesare patient et calculateur alors qu’elle, elle avait prouvé à plusieurs reprises déjà qu’elle était la fille la plus impulsive au monde. Pourtant, les baisers qu’il avait commencé à déposer au creux de son cou semblaient lui donner envie qu’il continue comme ça, qu’il prenne son temps, alors même que les palpitations accélérées de son cœur avaient plutôt tendance à vouloir le contraire. Elle regretta presque qu’il se retrouve derrière elle alors avait été obligée de retirer ses doigts de la peau de son torse. Un regret qui s’envola vite, emporté par ses baisers qui la faisaient déjà frissonner. Ce n’était qu’un début, quelques frissons encore discrets. Ils ne le restèrent pas alors que sa main était descendue trop bas, elle aurait eu envie de le détester là, pour cette façon dont il avait de provoquer le désir en elle, mettant sa patience – déjà limitée – à rude épreuve. Elle s’efforçait encore d’expirer lentement, se mordant parfois la lèvre pour rester encore maitresse d’elle-même, mais ça devenait de plus en plus compliqué, encore plus quand ses gestes provocateurs dévirent plus concrets. Là, le frisson s’était transformé en léger sursaut et la surprise mêlée à la satisfaction s’étaient exprimées d’elles-mêmes à travers un soupire bien plus explicite que les précédents. Sa main était venue attrapée celle de Cesare encore posée contre sa taille, la forçant à venir glisser contre son ventre, qu’elle puisse s’agripper à ses doigts avec l’une de ses mains, à son bras avec l’autre. Elle avait bien besoin de s’accrocher à quelque chose en cet instant et il était le seul support qu’elle avait. Puisqu’il la poussait à être patiente tout en la provocant, il pouvait bien lui accorder ça, le tout sans se plaindre, si la pression de ses doigts devait se transformer en ongles se glissant sous sa peau. |
| | | Cesare DeMaggio ADMIN - master of evolution MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life. Mer 25 Mai 2016 - 3:20 | |
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AND I WANNA BE YOUR EVERYTHING AND MORE the moment we can have you catch me in your eyes that beauty on my pillow that holds me in the night ☆☆☆
Y’avait tout un tas de choses qu’il aimait chez Isolde ; il l’avait dit, s’il devait faire une liste, elle serait interminable, et indéniablement flatteuse – pleine d’une vérité qui, il l’espérait, transpirait dans chacun des regards qu’il attardait sur elle. Sa perspicacité, sa volonté, la force de son caractère qui ressemblait à une flamme rougeoyante, sa foi, sa dévotion, son empathie – qu’elle ne voyait presque pas elle-même, sa combativité, son indépendance, sa force, ses faiblesses. Son sourire, la lueur comme une myriade d’étoiles au fond de ses yeux ; chaque courbe, chaque dessin, chaque ligne, chaque parcelle des chairs de son corps – au-delà des vingt pour cent sur lesquels il avait réclamé une propriété moqueuse et illusoire : il avait trouvé avec Isolde un équilibre aussi idéal que fragile ; peut-être bien que si l’un de tous ces éléments venait à manquer, ce n’serait plus pareil. Le DeMaggio, pourtant, vouloir se voir et se croire loyal à la blonde quoiqu’il advienne, peu importeraient les épreuves, les ennemis, les difficultés : parce qu’il aimait son rire aussi à Isolde, mais il aimait aussi la fragilité qu’elle osait exposer à lui sans honte- il aimait, coupablement, l’idée qu’il pouvait l’aider, lui apporter ce qu’elle lui apportait elle aussi à travers les océans de doute, et la perdition qui menaçait si souvent de les avaler. Bien évidemment, il préférait son rire, à Isolde, ces visions qu’il avait inscrits au creux de sa mémoire, d’une jeune femme qui berçait amoureusement leur fille jusqu’à l’endormir – d’une Isolde qui riait sous ses attentions à lui, fermait les yeux pour se laisser à son tour bercer par la tendresse qu’il lui vouait. Et au-delà de la tendresse candide et innocente, il aimait la façon dont le corps de la mutante tremblait, de la tête aux pieds dans un léché électrique dès qu’il égarait ses mains à divers endroits. Il aimait le dos, les courbes de la blonde pressés contre lui, éveillant ses désirs à lui à mesure que les frissons qu’elle relâchait se transmettaient jusqu’à lui. Il aimait la saveur à ses lèvres, l’arôme du creux de son cou, le toucher velouté du creux de ses cuisses – brûlant, et pourtant aussi doux que la fragilité toute entière d’Isolde, offerte sans détour et exposée à ses attentions à lui seul. Au moins ne pouvait-il pas douter de pouvoir la contenter de ce côté-là ; et Cesare en arrivait presque à dire qu’il était plus expert avec ses doigts, d’ailleurs, qu’avec ses mots. Parler, rassurer, compatir, ça n’avait jamais été son fort, mais Isolde pouvait bien se targuer d’être celle qui éveillait toutes ses volontés quand elle faiblissait : quand il cherchait ses mots, c’était vraiment avec l’intention de l’aider. Quand il la serrait dans ses bras lorsqu’elle fondait en larmes, c’était vraiment parce qu’il l’aimait, et qu’il n’pourrait pas supporter de la regarder s’effriter sans la retenir de ses étreintes.
Là, c’était bien heureusement sous autre chose que le chagrin, qu’Isolde méritait de s’effriter – mais si elle ramenait son bras pour qu’il la soutienne, alors il comptait bien la laisser faire, enroulant suavement celui-ci autour de la taille de la blonde, bien décidé à la retenir si ses jambes devaient se dérober. Une idée qui ne lui déplaisait pas tant que ça, tant cela voudrait dire qu’il faisait bien son petit travail de patience ; ils n’étaient pourtant pas habitués à se laisser porter comme ça dans des préliminaires moqueuses et soupesées du bout des doigts. Isolde n’y était pas habituée, alors qu’elle était galvanisée par l’impatience au creux de ses reins, l’envie qui transpirait dans ses soupirs, ses frissons, les tremblements qui déchiraient de plus en plus explicitement son corps frêle. Cesare pourtant, ne faiblit pas dans ses attentions – au contraire, dans son cou, juste à la naissance de la courbe de celui-ci, elle put probablement sentir un sourire, fier et moqueur ; certes, si la situation était inversée, il ne ferait pas le fier non plus. Mais elle ne l’était pas, et de toute manière, les intentions du DeMaggio n’étaient certainement pas malignes : bien l’inverse, il savait qu’à travers tout le corps d’Isolde, en des vagues de vibrations de plaisir, il n’envoyait pas une quelconque douleur ou quoique ce soit qui puisse la blesser autrement que dans son orgueil. Et elle dégustait sans détour, chacune de ses attentions, la Saddler, tandis qu’il pinçait tout juste, légèrement, pour une seconde carnassière, la chair de son cou entre ses dents, avant de reprendre les attentions de ses lèvres, de sa langue, histoire d’effacer cet infime éclair de douleur. Et voilà qu’il en avait oublié le reste du monde, incapable d’envisager que les pleurs de Clara ou une quelconque apocalypse dehors n’pourraient les interrompre : pernicieux pendant de longues, longues minutes, Cesare finit par céder aux envies qui se communiquaient entre leurs corps, tandis que la chair de poule couvrant l’épiderme de la blonde s’était transmise jusqu’à lui. Sa main quitta, à regret, sa place de choix, laissant des chemins invisibles du plaisir d’Isolde le long du trajet qu’il égara sur une de ses cuisses, sa hanche, avant qu’il ne la fasse se retourner vers lui. Et comme ça, encore patiemment, quoique sans détour enfin, Cesare fit passer la robe d’Isolde par-dessus sa tête, l’envoyant plus loin, dans le néant, là où y’avait aussi son tee-shirt à lui, quelque part. Au moins cette fois, il prit bien le temps de l’admirer, et de laisser son regard noir vriller chaque détail de son corps- particulièrement les sous-vêtements, qui à la dernière occasion où ils s’étaient retrouvés comme ça, s’étaient aussi envolés bien trop vite. Avec un baiser pour distraction, le chasseur repoussa lentement Isolde jusqu’au bord du lit, l’entrainant dans un basculement où elle tomba seule sur le matelas, lui la surplombant juste pour un temps – trop longtemps, avant qu’il ne plonge pour reprendre sa bouche dans un baiser. Brûlant, passionné, langoureux – de ces baisers dont les impressions couraient tout le long de sa colonne vertébrale, dans une sensation délectable, lascive, libératrice. Mais libérée, Isolde ne l’était pas, pas de ses attentions, alors que Cesare détachait tout juste son visage de celui de la jeune femme, pour qu’elle découvre qu’il avait insidieusement, distraitement, réussi à dégrafer son soutien-gorge, l’envoyant lui aussi dans l’oubli en le balançant par-dessus sa tête dans un léger ricanement. En l’admirant encore un instant, perché par-dessus elle, plein de questions et plein d’admiration se bousculant dans sa tête, Cesare se mordilla la lèvre, comme s’il partait dans son propre monde. Presque, avant de revenir, affamé et demandeur, sur les lippes si douces et si chaudes de la mutante, la danse de leurs baisers s’intensifiaient avec l’appétit de leurs corps – insatiable, il retrouva sa place de choix, de ses doigts aventureux et soigneux au creux de ses cuisses, sous le tissu fin de dentelles, ses attentions reprenant de plus belle, comme s’il lui signifiait que la trêve des sens avait assez duré. |
| | | Isolde Saddler ADMIN - master of evolution MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life. Mer 25 Mai 2016 - 15:46 | |
| Come lay your head upon my heart. — cesare demaggio & isolde saddler — My love I see in front of me, The hero and the falling man But he is the one I want. Oh, can we forget yesterday. He has passed out on the bed With tears in his eyes. He was lost but I have found. He's deeper than the ocean Higher than the rain Let me walk beside you now, oh I will never leave you in so much pain. A lover and a fighter He was the best I ever had He is the one I want. — the one i want. Isolde avait connu un certain nombre d’histoire d’un soir ou d’un peu plus longtemps sans que ce ne soit jamais vraiment sérieux. Si ses histoires d’amour, elle pouvait les compter sur les doigts d’une main, les histoires plus charnelles et dénuées de toute romance, c’était une autre histoire. Elle avait connu des hommes et des femmes dans ce genre de relation, celles dont elle avait toujours considéré qu’il fallait bien qu’elle en profite tant qu’elle était jeune et comme elle avait pensé qu’elle passerait toute sa vie célibataire, devenue complètement allergique aux sentiments amoureux, elle en avait quand même bien profité. Mais ce n’était que des histoires qu’elle avait rapidement oubliées, quelques courts instants à l’échelle de sa vie qui n’avait jamais eu plus d’importance que pendant les quelques heures dont elle avait pu en profiter. Avec Cesare, c’était complètement différent. Avec lui elle n’oubliait rien, avec lui ce n’était pas que quelques instants qu’elle pouvait ensuite oublier sans le moindre problème pour passer à autre chose. Non, parce qu’avec Cesare, y avait ces sentiments amoureux qu’elle avait longtemps cherché à fuir qui changeait beaucoup choses et pour de nombreuses raisons, et les frissons qui parcouraient son corps avec autant d’aisance, ils en faisaient bien entendu partie. Elle avait beau être impatiente, que ce soit au naturel ou dès qu’elle commençait à brûler de désir, avec lui, elle voulait que ça dure, encore et encore. Avec lui elle la ravalait son impulsivité, pour dégustait aucune des attentions qu’il égarait contre son corps. Y avait bien des moments où elle avait envie de retirer elle-même ses vêtements et de le pousser sur le lit pour accélérer un peu les choses, répondre au désir qui faisait pulser son sang dans son corps, mais elle pouvait y résister à ce genre de pulsions, plutôt facilement même alors qu’il savait exactement comment faire pour l’entrainer lentement mais sûrement sur une route faite de plaisirs si agréables qu’elle ne pouvait pas les refuser.
Elle avait bien besoin de s’agripper à son bras pour être sûre de pouvoir tenir debout, malgré ses muscles qui commençaient déjà à se crisper alors que son corps tremblait. Elle savourait ses caresses et ses baisers, les dégustait à tel point qu’elle aurait pu en réclamer d’autres, encore plus, tant qu’elle arrivait à repousser le reste de ses envies pour ne se concentrer que sur les sensations qui se répandaient partout dans son corps, se reflétant dans ses frissons et les quelques soupires qu’elle avait déjà commencé à égarer, dès lors que se mordre la lèvre ne suffisait plus à les retenir. De nouveau face à lui elle se força à respirer plus lentement, comme si ça pouvait servir à quelque chose alors que son cœur continuait de tambouriner contre sa poitrine. Débarrassée de sa robe cela-dit, ça semblait déjà beaucoup plus facile de respirer, bien que détachée et remontée, elle avait quand même exercée une pression non nécessaire contre sa peau tout le temps qu’elle avait été encore sur elle. Ses mains étaient venues rejoindre ses épaules alors qu’un sourire se dessinait sur ses lèvres, rien qu’en le voyant la regarder comme il le faisait. Elle aimait qu’il la regarde comme ça, elle aimait qu’il la regarde tout court, mais là au moins, elle savait qu’elle n’avait pas passé plus de temps que d’habitude à choisir ses sous-vêtements pour rien du tout. En principe, elle préférait la lingerie pratique plutôt que sexy, après tout tant que c’était qu’elle qui les voyait ses dessous, elle s’en fichait complètement, mais maintenant qu’y avait aussi Cesare – et seulement lui – pour les voir, autant faire un effort. Elle avait laissé glisser ses mains contre son torse à nouveau pour venir déboutonner et descendre la braguette de son pantalon, sans allée plus loin, puisque dans un baiser, elle s’était retrouvée contre le matelas, malheureusement trop loin de lui à son gout. Heureusement, il était revenu l’embrasser. Elle aurait pu continuer de s’occuper de dégager son pantalon, mais elle se contenta de glisser ses mains en dessous, entre son pantalon et son sous-vêtement à lui. Elle lui adressa un sourire amusé en le voyant balancer sous soutien-gorge plus loin. Elle profita de cette légère distance entre eux pour venir tirer sur son pantalon, pour le descendre aussi bas qu’elle le pouvait. Mais alors qu’il était revenu contre ses lèvres, elle avait laissé remonter ses mains contre son torse, pour aller rejoindre sa nuque. Dès que ses doigts étaient revenus entre ses cuisses, elle remonta l’une de ses mains dans ses cheveux, y glissant ses doigts, refermant le poing autour de quelques-unes de ses mèches, s’y agrippant comme elle avait pu le faire contre son bras plus tôt, alors que ses efforts pour contrôler sa respiration étaient dès à présent réduits à néant. |
| | | Cesare DeMaggio ADMIN - master of evolution MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life. Mer 25 Mai 2016 - 17:15 | |
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AND I WANNA BE YOUR EVERYTHING AND MORE the moment we can have you catch me in your eyes that beauty on my pillow that holds me in the night ☆☆☆
Avant Isolde, y’avait eu d’autres histoires, évidemment- des histoires auxquelles il avait voué autant de tendresse, quand bien même il n’avait pas toujours été aussi aisément démonstratif. Il n’pouvait pas le lui cacher, à la mutante, que toutes les amourettes, tous les détours emplis d’affection qu’il avait eus dans sa vie, avaient toujours été aussi honnêtes que ce qui avait motivé son attention vers elle. Ses histoires, elles avaient toutes été différentes, pourtant, toutes habitées par une franchise qui l’avait rendu dévoué, patient, engagé. Et pour tout ça, à cause de ses propres erreurs, à cause de la distance qu’il avait lui-même imposé, il avait déjà laissé partir Ellie, qui avait fini par jeter son dévolu sur quelque d’autre, alors même que leur histoire avait à peine survécu, tant il était demeuré le type qui la gardait en dehors de tout ce qui faisait sa vie. Parfois, il avait peur qu’la même chose arrive avec Isolde – qu’l’histoire se répète, parce qu’au final, son existence toute entière n’avait pas tant changé que ça : fondamentalement, sa famille, ses activités passées, ses souvenirs, tout ça, était totalement incompatible avec la vie qu’il pouvait avoir et à laquelle il aspirait avec Isolde. Alors ils n’en parlaient pas beaucoup, des détails intimes et infimes qui composaient son jadis – et tout autant que lui, la Saddler semblait bien se complaire dans ce fonctionnement-là : mais pour combien d’temps, au fond ? Un jour, Clara finirait par être assez grande pour commencer à poser des questions. Un jour, peut-être qu’il leur faudrait plonger dans un autrefois à la vie du DeMaggio, duquel il n’savait pas s’ils en ressortiraient indemnes. Parce que sa vie avait été totalement chaotique, tout le temps : assez chaotique pour que l’amour ne survive jamais, et s’meurt parce qu’il choisissait de faire les choses différemment – combien d’fois avait-il choisi le chemin tout tracé de sa nature de hunter, ses tripes, ses vengeances ou ces buts sempiternels, délaissant le cœur d’une femme en s’disant que finalement, c’était mieux comme ça. Et Isolde s’était déjà retrouvée confronter à ce côté-là de lui ; c’était probablement pour ça aussi, qu’il n’avait pas tout de suite parlé d’Aria après l’explosion de l’entrepôt : parce qu’au fond, ç’aurait été mieux pour elle qu’elle ait toutes les raisons du monde de le détester, et aucun bon prétexte pour alléger sa haine et laisser la place aux sentiments de revenir. Mais à l’écouter, ils n’étaient jamais partis ces sentiments, et Isolde s’était retrouvée pendant trop longtemps, déchirée entre ce qu’elle aurait dû ressentir, et ce qu’elle ressentait véritablement. Est-c’qu’ils pouvaient tout surmonter, alors ? C’était peut-être ça, qui faisait l’exception dans son histoire avec Isolde ; il y croyait, pour une fois – ou du moins, il y croyait un peu plus à chaque fois qu’ils se retrouvaient, comme ça, ensemble. Avant, y’avait toujours eu une part de lui qui avait su qu’y’avait toute une part de sa vie qui lui échappait, et serait toujours vouée à lui échapper.
Maintenant, il avait rudement acquis le contrôle sur sa vie – après tant, tant d’épreuves ; il n’était pas prêt à laisser ça repartir, quand bien même il semblait suivre les traces de son père comme un bon toutou à nouveau. Cesare avait changé, au-delà probablement, que tout ce que Rafael était prêt à accepter : c’était probablement plus facile, pour le patriarche des DeMaggio, de croire que tout ceci n’dépendait que d’Isolde et de la présence de la jeune femme dans la vie de son fils. Mais au fond, ç’avait toujours été plus compliqué que ça : Isolde n’avait fait que trouver, galvaniser, et donner un sens à quelque chose qui était déjà en lui. Et l’avait toujours été, probablement. Alors ouais, peut-être que c’était une question de timing, ou d’alchimie, ou une flèche de Cupidon ; mais Isolde elle avait ce petit plus, qui faisait transpirer la passion par chaque pores de la peau du chasseur. Avec elle, il frissonnait plus intensément que jamais, ses sens en éveil, ses sens voués rien qu’à elle ; quand elle tremblait de la tête aux pieds, y’avait une alliance invisible qui s’activait entre eux, et le faisait trembler lui aussi en écho à ses supplices. Ce qu’Isolde endurait, il l’endurait ; les peines, les douleurs, la rage, l’impuissance. Le plaisir, un brin de frustration, qui grandissait en lui à la vitesse de l’éclair, les lèvres de la blonde plus communicatives qu’elle n’aurait pu le croire, probablement. Il avait pourtant eu le contrôle de la situation, et encore et encore il aurait pu vouloir se perdre juste dans le cou d’Isolde, se délectant de le sentir se tendre sous les attentions de ses mains aventureuses. Mais le lit, les draps, la proximité brûlante de leurs corps semblait d’un commun-accord être mieux que tout : leurs baisers n’en devenaient que plus délectables, et face à lui, enfin, la mutante avait de quoi le titiller elle aussi. Elle ne manqua d’ailleurs pas son occasion, l’appétit pulsant vivement dans ses veines jusqu’à ses reins, lorsqu’il la sentit défaire son pantalon- plus encore, presque douloureusement, délicieusement douloureusement, quand elle égara sa main en ces zones brûlantes et tendues. Il en lâcha un grognement explicite, presque celui d’un carnassier qui se faisait embêter par sa proie, malgré le sourire qui se mêla à leurs baisers –et après toutes les tentatives d’Isolde, il se dégagea enfin un peu plus pour finir le travail qu’elle avait si vivement commencé, balayant son pantalon en dehors de la danse de leurs corps également. Et dire qu’il en avait presque oublié au combien c’était bon, délectable, infini, que de sentir son corps nu contre le sien – presque nu – comme quoi, elle avait bien fait de ne pas perdre si vite sa culotte, alors que c’était bien le seul repart qui pouvait encore un tant soit peu protéger ses chairs blanches. Ça n’avait pas empêché Cesare d’y égarer ses attentions brûlantes, demandeur et cavalier, ses doigts reprenant la bonne valse tentatrice et érotique qu’ils avaient entrepris un peu plus tôt. Au moins, maintenant, il pouvait encore plus aisément sentir ses chairs frissonner, ses muscles rouler et se figer dans une tension insoutenable. Contre son torse, il pouvait sentir son buste, ses côtes, son ventre demander plus d’attentions. Il en minauda un peu, dans un rictus perdu contre les lippes si chaudes de la Saddler, avant de mordiller la ligne de sa mâchoire, s’engageant dans son cou, patient, patient, lascif alors qu’il prenait un chemin franc le long de sa gorge, sous sa trachée où il sentait le pouls de l’amante battre à tout rompre. Il en la frontière de sa clavicule, les prémices des vallées de ses seins, les dessinant, les adorant passionnément de sa bouche et de sa langue, comme s’il avait trouvé sa place idéale. Qui, de ses lèvres ou de ses doigts caressants, était le plus chanceux ? Difficile à dire – mais Cesare se savait déjà au moins, être le type le plus chanceux de cette putain de planète. |
| | | Isolde Saddler ADMIN - master of evolution MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life. Mer 25 Mai 2016 - 19:07 | |
| Come lay your head upon my heart. — cesare demaggio & isolde saddler — My love I see in front of me, The hero and the falling man But he is the one I want. Oh, can we forget yesterday. He has passed out on the bed With tears in his eyes. He was lost but I have found. He's deeper than the ocean Higher than the rain Let me walk beside you now, oh I will never leave you in so much pain. A lover and a fighter He was the best I ever had He is the one I want. — the one i want. Etre là avec Cesare, Isolde avait l’impression qu’elle ne pourrait jamais demander de mieux que ça. Lui et Clara, ils étaient ceux qui représentaient tout son bonheur et elle aurait aimé qu’y ait qu’eux dans le monde, pour pouvoir toujours n’être que parfaitement heureuse. Mais y avait tout un monde dehors, juste derrière la porte de sa maison, qu’elle ne pouvait fuir que lorsque Cesare était là et elle ne s’en privait pas. Elle n’avait pas forcément à être différente des autres personnes de cette ville sous prétexte qu’elle en était maire et qu’elle avait la volonté de changer les choses. Elle espérait que ça puisse la rendre heureuse également ce qu’elle faisait pour cette ville, la façon dont elle se battait en espérant pouvoir sauver des vies, alors que jusqu’à présent, y avait eu trop de cadavres pour s’entasser dans les rues de cette ville. Elle ne savait pas si ça la rendait vraiment heureuse ce job ou si elle était épanouie dans son travail. Elle savait qu’à l’origine en tout cas, elle était bien loin de ce qu’elle avait voulu faire de sa vie, mais ça n’avait pas d’importance. Elle savait tirer de la satisfaction dans bien des choses dans ce boulot qu’elle avait, déjà parce qu’elle avait enfin l’impression de faire bouger les choses, mais aussi parce qu’elle était à une position qui faisait qu’on la respectait et qu’elle dirigeait tout un tas de chose et un tas de personnes et fallait quand même avouer que ça lui plaisait carrément. Avoir du pouvoir, ça lui faisait plaisir et elle ne s’en cachait pas forcément. Mais y avait rien de tout ce qu’elle pouvait faire ou ressentir quand elle était livrée au reste du monde qui était comparable à tout ce qu’elle pouvait ressentir quand elle était dans cette maison, avec l’homme qu’elle aimait et leur fille et dans le fond, y avait des moments où elle aurait envie de ne faire que ça, rester enfermée ici avec Clara et Cesare, parce qu’au final, la plus grande partie de son bonheur, elle lui venait d’eux.
Au moins, si y avait bien un endroit où perdre complètement le contrôle ne la dérangeait absolument pas, c’était dès qu’elle se retrouvait dans les bras de Cesare. Elle le lui avait déjà dit, elle était toute à lui et ça voulait dire qu’il pouvait bien faire d’elle tout ce qu’il voulait, elle n’allait certainement pas chercher à l’arrêter, qu’importait l’impatience dans ses veines, le désir au fond de ses tripes, c’était toujours le plaisir qui prenait le pas sur le reste. C’était bien ce qu’elle ressentait, là avec lui, le plaisir qui grandissait dans ses tripes, la faisait frissonner sous les attentions de Cesare. Elle aurait eue envie de laisser ses mains vagabonder contre son corps plus longtemps, mais en un rien de temps, il lui avait de nouveau fait prendre tous ses moyens. Pourtant, maintenant qu’il n’y avait plus ce pantalon pour la déranger elle aurait bien voulu en profiter un peu plus longtemps. Mais elle ne pouvait plus se concentrer sur quoi que ce soit, alors que les caresses de Cesare l’avait déjà perdue et qu’à ses dernières venaient l’ajouter des baisers auxquelles elle ne pouvait pas résister. Elle le lâchait pas sa prise autour de ses cheveux, ses muscles crispés de toute part l’empêchant de desserrer les doigts et si elle s’efforçait encore de faire attention de ne tirer sur les mèches qu’elle avait entre les doigts, elle ne pouvait pas faire autrement que de serrer le poing jusqu’à sentir ses ongles s’enfoncer dans sa paume. Plus ses baisers descendaient plus elle sentait ses muscles se crisper, son cœur battre à tout rompre contre sa poitrine et respirer devenait de plus en plus difficile quand bien même elle ne s’en préoccupait même pas, savourant toutes les sensations que Cesare faisaient naitre en elle et qui était si plaisantes, tellement agréables. Chaque frisson qui parcourait son corps était un délice dont elle se régalait sans retenue. Y avait rien de regrettable, rien ne blessant pour son égo dans le fait de se sentir appartenir toute entière à Cesare et à ses volontés, au contraire, elle lui offrirait toujours tout d’elle, se sachant entre de bonnes mains, dès qu’elle était avec lui. Et y avait bien qu’avec lui qu’elle pouvait raisonner comme ça, alors elle lui appartenait à lui et à personne d’autres et y avait rien qu’elle voulait changer dans cette situation. |
| | | Cesare DeMaggio ADMIN - master of evolution MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life. Mer 25 Mai 2016 - 23:35 | |
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AND I WANNA BE YOUR EVERYTHING AND MORE the moment we can have you catch me in your eyes that beauty on my pillow that holds me in the night ☆☆☆
Il avait bien su depuis le début de la journée, depuis le premier message qu’il avait reçu de la part d’Isolde, que faire preuve de patience finirait par payer : certes, parfois, user ses nerfs pendant des heures pour ne pas agir avec trop d’imprudence et d’impulsivité quand il était question de la retrouver, était une chose bien difficile. Souvent, plus que parfois. S’il pouvait s’écouter, Cesare ferait son possible pour être tous les soirs avec Isolde, d’une façon ou d’une autre, là pour elle, pour la réceptionner dans ses bras après une longue journée, l’enlacer tendrement contre lui en écoutant les potentielles histoires qu’elle avait à raconter sur son job. Même s’il ne faisait pas partie des plus grands fans de la nouvelle place de la Saddler en ville – ils avaient beau s’être disputés chaudement à ce sujet-là lorsqu’il était venu chez elle quand il l’avait appris, pendant toutes ces semaines de distance forcée entre eux, le DeMaggio avait pris le temps de faire le tri dans ses pensées. Il n’acceptait pas, il n’vivait pas bien avec l’idée qu’elle puisse mettre sa vie en danger comme ça – n’était-ce pas ce qui faisait qu’il l’aimait, et qu’elle l’aimait en retour ? Qu’elle ne prétende pas que si la situation était inversée, elle n’serait pas, elle non plus, pas du tout à l’aise avec sa décision – mais il faisait avec. Et il la soutiendrait, quand elle en aurait besoin : il n’avait jamais mis en des mots clairs et définitifs, l’assurance qu’elle pourrait lui parler de tout ce dont elle avait besoin de parler vis-à-vis de ça, si jamais l’envie lui en prenait un jour. Il était passé, désormais, le temps d’un soir où il s’était laissé emporter par la rancœur, la colère, la frustration face à cette histoire. Quoiqu’il en soit, elle avait besoin de lui, besoin d’savoir qu’il était toujours dans sa vie malgré cette décision, malgré les risques auxquels elle s’exposait – mais pour le peu de fois qu’ils se voyaient vraiment, et avaient de longues heures devant eux pour parler de leurs journées respectives, ils avaient toujours trouvé plus urgent à discuter. Ou mieux à faire. Au-delà de tout ça, il était facile de s’dire que leur couple pouvait facilement être autre chose qu’eux deux, gouvernés par le besoin impulsif de se sauter dessus histoire de diffuser les relents de tension sexuelle : malgré la dévotion qu’il éprouvait pour la blonde, et l’attitude gentleman qu’il avait à l’égard des femmes plus aisément que d’autres hommes dans cette ville ou ailleurs, Cesare restait celui dont les songes étaient bien souvent occupés par Isolde. Combien de matins par semaine, se réveillait-il, frustré de se découvrir seul, alors qu’il aurait bien eu envie de pouvoir glisser le long du matelas pour venir serrer Isolde contre lui ? Combien de fois s’était-il endormi, avec l’envie de passer ses doigts dans ses cheveux doux, et de s’endormir au murmure de sa respiration paisible, son odeur baignant dans chaque bouffée d’air qu’il avalait ? Fallait croire que c’était un peu comme tous les délices infinis de la vie – ici aussi, son affection pour Isolde, ses désirs pour elle, mettaient plus sa patience à mal qu’ils ne le satisfaisaient pleinement.
Il aimait pourtant, passionnément et infiniment, la façon dont il parvenait à complètement laisser le monde de côté dès lors qu’il était avec la femme qu’il aimait. Il adorait tout autant, la façon dont son corps vibrait d’une vie enchanteresse, faite de passion, de plaisir, d’aisance- y’avait bien qu’avec Isolde, aujourd’hui, qu’il pouvait prétendre connaître des moments aussi évidents, malgré leur rareté. C’n’était pas pour rien, qu’encore aujourd’hui, tout ce à quoi il aspirait, c’était gagner, gagner encore plus de liberté afin de pouvoir la voir plus souvent : et ouais, éventuellement, se mettre à semer des fringues et des affaires chez elle, utiliser cette clé qu’elle venait de lui offrir, pour pouvoir la rejoindre le soir comme si c’était la chose la plus habituelle qu’ils n’avaient jamais faite. A un moment ou un autre, il se fustigerait d’être aussi stupide et idéaliste, dès lors qu’il pensait à l’avenir avec la Saddler, son cœur tambourinant avec force contre ses côtes, et l’esprit plein de rêves qui semblaient dangereusement accessibles. Contre les lèvres d’Isolde, de toute manière, Cesare aurait été prêt à jurer que le ciel était jaune, que l’air portait son odeur à elle exclusivement, que le monde ne gravitait qu’autour d’une seule et même personne – c’était comme ça qu’il aimait, pressant rageusement, nerveusement, suavement son corps contre les chairs blanches de la jeune femme, sa bouche jamais sustentée de toutes les saveurs qu’elle dégageait. Ici ou là, sur ses lippes ou ailleurs, en ces zones aventureuses que le chasseur ne se lassait jamais d’explorer. Ça pouvait presque paraître répétitif, le sexe avec une personne – n’était-ce pas pour ça que tant d’hommes et de femmes se mettaient à tromper leur conjoint, à la recherche de quelque chose de différent ? – mais embrasser Isolde, langue contre langue ou dans les recoins sinueux de son corps, ç’avait toujours une aura inconnue, l’arôme de la nouveauté, de quelque chose de si merveilleux, qu’il n’pourrait jamais imaginer pouvoir qualifier ses actes de répétitifs. Chaque frisson qu’elle lâchait était différent du précédent, chaque soupir qui lui échappait et flottait dans l’air était particulier ; et chaque caresse gourmande, demandeuse qu’il égarait de ses paumes, sur ses cuisses, sur son abdomen sur les monts grandioses de sa poitrine, était un moyen infini de graver, inscrire au fer rouge, chaque dessin du corps de celle qu’il aimait. Celle qu’il aimerait toujours. Elle lui en faisait presque mal au cœur, Isolde, tant celui-ci tambourinait, tambourinait, gonflé par un sang trop épais, trop précipité dans ses veines ; mais c’était une douleur si délectable, qu’il avait envie qu’elle se prolonge, se poursuive, et s’enfonce dans ses chairs plus encore. Et à chaque seconde qui s’envolait et tendait l’air, les caresses veloutées de Cesare au creux des cuisses d’Isolde devenaient de plus en plus impétueuses, une tempête aussi chaude qu’un orage, qui commençait peu à peu à gronder dans les souffles qu’ils s’échangeaient. Pourtant, le DeMaggio n’était pas prêt d’avoir dit son dernier mot, redoublant d’attention, ses râles s’égarant contre les sommets de sa poitrine, avant que sa bouche toute entière, toute dévouée, ne se referme là. Il l’y embrassa, presque dans ce qui sembla être un émoi d’aise ; ses lippes, la pointe de sa langue, la chaleur de son être diffusant toutes des sensations de plus en plus électrisantes. Il les sentit glisser le long de sa propre colonne vertébrale, en un sursaut qui lui fit arquer le dos, pressant son poitrail contre son corps à elle ; et à nouveau là, impulsif, il vint coincer entre ses dents, tendrement, un peu de la chair de son buste pour refermer ses lèvres, et y laisser une marque de son passage. Et en se reculant légèrement pour pouvoir admirer son œuvre, Cesare libéra l’entrecuisse échaudé d’Isolde, basculant sur le côté pour se retrouver sur le dos, l’entrainant avec lui, pour qu’elle se retrouve juste à côté de lui, genoux sur le lit, dressée sur ses jambes pour qu’il puisse attraper le tissu de sa culotte sur ses hanches, faisant descendre le sous-vêtement jusqu’aux genoux problématiques. Peu importait, le chasseur se contenta de ce qu’il avait jusque-là, se redressant dans sa position allongée pour perdre à nouveau sur les cuisses de la blonde des baisers faussement suaves, de plus en plus provocateurs à mesure qu’il suivait son chemin capricieux. |
| | | Isolde Saddler ADMIN - master of evolution MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life. Jeu 26 Mai 2016 - 17:31 | |
| Come lay your head upon my heart. — cesare demaggio & isolde saddler — My love I see in front of me, The hero and the falling man But he is the one I want. Oh, can we forget yesterday. He has passed out on the bed With tears in his eyes. He was lost but I have found. He's deeper than the ocean Higher than the rain Let me walk beside you now, oh I will never leave you in so much pain. A lover and a fighter He was the best I ever had He is the one I want. — the one i want. Les moments qu’elle passait avec Cesare, ils étaient rares, trop rares d’après elle, quand bien-même depuis la dernière fois à l’hôpital, ils faisaient en sorte de se voir plus souvent que ça n’avait été le cas avant. C’était que les semaines à passer loin l’un de l’autre avaient été compliquées. Y avait eu des moments pendant lesquels elle avait vraiment cru qu’elle n’allait pas réussir à tenir, des moments pendant lesquels elle avait eu vraiment besoin et envie de le voir et elle s’était fait violence pour ne pas céder à la tentation. Elle avait envie d’être tout le temps avec lui si bien que même s’il n’y avait pas eu son anniversaire aujourd’hui, elle aurait bien pu trouver une bonne raison de lui demander de venir. C’était limite si ce n’était pas lui qu’elle appellerait en premier si jamais elle devait avoir une fuite d’eau quelque part, quand bien même elle ne savait absolument pas s’il y connaissait quelque chose en plomberie et que dans le fond, quand y avait besoin de bricoler quelque chose en principe, elle pouvait très bien s’en occuper toute seule. Ça faisait des années qu’elle vivait toute seule et son père, il lui avait appris à se débrouiller sans l’aide de personne. Mais si fallait qu’elle commence à se trouver des excuses pour faire venir Cesare, elle allait trouver. Anniversaire ou pas anniversaire, y avait toujours moyen de s’improviser quelque chose pour ne pas rester trop longtemps loin de lui. Elle se disait qu’ils avaient été fous pendant ces dernières semaines à se forcer à ne pas se voir. Dès qu’elle était avec lui, elle n’avait plus envie qu’il parte, elle n’avait pas envie qu’après ce soir, qu’après la matinée qui suivrait, faudrait encore attendre pendant plusieurs jours avant de pouvoir enfin se retrouver. Pas trop longtemps, c’était déjà ça sans doute. Pas question pour elle de se montrer exigeante et d’en demander plus de toute façon, même si clairement, elle en voulait plus.
Elle ne pensait plus à tout ça depuis qu’il était entré dans cette maison de toute façon. Et depuis qu’elle était dans la chambre avec lui, c’était encore plus simple d’oublier tout le reste, d’oublier le reste du monde tout entier, pour ne penser plus qu’à Cesare. Elle en oubliait même Clara dans ces moments-là quand bien même elle ne l’ignorerait pas si jamais la petite fille se mettait à pleurer. Alors qu’en revanche, elle n’aurait aucune difficulté à faire comme si elle n’avait pas entendu le téléphone s’il devait se mettre à sonner. Le reste du monde pouvait bien se passer d’elle pendant une soirée de toute façon. Sur ce lit avec Cesare, elle en oubliait vraiment tout le reste de toute façon, elle avait l’impression que le monde tout entier s’arrêtait au lit sur lequel ils étaient. Elle en avait déjà perdu tous ses moyens sous les caresses et les baisers de Cesare. Elle en perdait son souffle également, la respiration coupée par l’expression du plaisir qu’il faisait grimper en elle à chacun de ses gestes. Elle sembla presque ne revenir à elle que lorsque qu’elle se retrouva à genoux sur le lit, mais ça ne servait à rien d’essayer de se calmer cette fois, de travailler sur sa respiration pour la calmer ou espérer que son cœur reprenne un rythme à peu près normal. C’était peine perdue et de toute façon, elle n’avait pas envie que toutes ces sensations en elle viennent se taire. Elle les aimait beaucoup trop pour vouloir s’en défaire. Elle souleva très légèrement un genou après l’autre pour venir retirer complètement cette fameuse culotte dont ils avaient déjà beaucoup trop parlé ce soir et l’envoyer plus loin quelque part contre le sol de la chambre. Ses doigts virent retrouver les épaules du jeune homme alors que ses baisers continuaient de faire augmenter la chaleur dans ses veines, si bien qu’elle aurait pu croire que son sang n’allait pas tarder à bouillir sous sa peau. Ses mains se pressaient contre sa peau, alors que là encore, elle se sentait le besoin de s’agripper à quelque chose. Ils en avaient parlé la dernière fois, des traces d’ongles qu’elle laissait sur sa peau, fallait croire qu’il finirait vraiment par les avoir en permanence ces marques lui venant d’elle, parce qu’elle n’allait sans doute pas tenir encore longtemps, avant de serrer les doigts encore plus fort. |
| | | Cesare DeMaggio ADMIN - master of evolution MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life. Sam 28 Mai 2016 - 0:48 | |
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AND I WANNA BE YOUR EVERYTHING AND MORE the moment we can have you catch me in your eyes that beauty on my pillow that holds me in the night ☆☆☆
Il paraissait que c’était son anniversaire tous les ans, c’était pourtant bien la première année qu’il avait l’impression que c’était le cas, et qu’au moins, les choses ne risqueraient pas de mal tourner d’ici trop peu de temps. Certes, toujours, les efforts d’Aria pour lui faire vivre une bonne soirée avaient valu leur pesant d’or, et irrémédiablement, le frère et la sœur avaient vécu de bons moments ensemble ; ils avaient toujours vécu de bons moments ensemble, avant cette histoire de mutation, l’attaque de leurs parents, et la façon insidieuse dont l’absence de Cesare les avait séparés. Il n’savait plus, aujourd’hui, quand il y pensait s’il pouvait tout blâmer sur leurs géniteurs, ou s’il était responsable du mal-être de sa cadette tout autant qu’ils l’avaient été, eux. Sinon, pourquoi aurait-elle cru bon de pouvoir quitter Radcliff sans se retourner avec un type qu’elle avait rencontré une poignée de semaines plus tôt, sans même le lui dire à lui ? Jour après jour, le DeMaggio se torturait l’esprit avec cette histoire, ses propres souvenirs d’Aria, qui entraient en conflit brutal avec la réalité qui s’était imposée à lui trop récemment. Il portait ça tout seul depuis des semaines déjà, persuadé de toute manière, que personne ne pourrait mettre un terme au torrent de sensations contradictoires qui dévalait dans ses veines dès qu’il y pensait : la rage, la rancœur, la culpabilité, la tristesse. C’était déjà assez difficile de porter, d’endurer le deuil de sa petite sœur – à cela s’était ajouté dernièrement, le deuil de l’image qu’il s’était toujours faite d’elle, et qui n’avait finalement, été qu’une illusion qu’il sentait s’être construite juste pour se déculpabiliser un tant soit peu. Ne pas penser à Aria, avoir plein d’autres choses pour occuper son esprit plutôt que l’idée tortionnaire que c’était la première fois, la toute première fois depuis vingt ans qu’il passait son anniversaire sans elle, avait au moins quelque chose de libérateur ; et il n’avait pas envie d’y renoncer. Peut-être plus tard, quand l’euphorie de retrouver Isolde, de retrouver Clara et d’être détendu après une journée plutôt morne, serait passée : là maintenant, ce qu’il savait, c’était qu’il n’avait pas fini d’avoir envie de profiter de cette journée soi-disant spéciale, quitte à tirer un peu sur la corde. De toute manière, il le savait, personne ne serait jamais capable de faire la lumière sur les choix d’Aria mieux qu’Aria elle-même ; et c’n’était désormais plus une option – à croire que le grand-frère tant dévoué, était désormais condamné à vivre avec ce doute abyssal à jamais fiché dans son âme. Peut-être était-ce ça, la punition qu’il méritait pour avoir pendant si longtemps, détourné le regard, oublié son rôle élémentaire de frère et abandonné celle à qui il avait promis de vouer toute sa vie. Maintenant, y’avait plus rien, et ce serait toujours des jours comme son anniversaire qui le lui rappelleraient efficacement.
C’n’était pas pour rien, donc, que le DeMaggio en arrivait à espérer qu’il aurait toujours Isolde à ses côtés pour les jours comme ça- les fois où sa foi et sa volonté fluctueraient, aspirées par le néant : il avait cru, pendant quelques instants au début de cette journée, qu’il passerait les prochaines heures à ne penser qu’à ça. A sa sœur. A la mort d’Aria. Au fait qu’il avait tué Kingsley Moren, ouais, mais que ça n’avait rien apporté, rien changé, rien réparé. Au goût d’inachevé qu’il y avait dans sa gorge dès qu’il pensait à toutes ces histoires- ces mois, ces mois qui pesaient comme des décennies sur ses épaules. Et pourtant, ouais, tout ça était arrivé dans le temps limité qui séparait son vingt-sixième anniversaire du vingt-septième. Au moins il n’pouvait pas dire, pour l’heure, que le changement avait quoique ce soit de désagréable – bien au contraire ; à son âge, il semblait presque normal de passer son anniversaire dans ce genre de moments plutôt qu’en compagnie de sa petite sœur, à rouler des yeux devant un film ou à trainer des pieds pendant qu’elle prétendait lui apprendre à vivre en lui faisant faire la tournée des bars. Ils avaient été extravagants, parfois, à cette date précise, Aria usant du ‘allez c’est ton anniversaire !’ comme argument plus souvent qu’il ne l’avait fait. Y’avait de bons souvenirs, oui, indéniablement- des qui auraient fini par engorger tout son esprit, s’il avait encore la capacité de penser ici et maintenant. Mais Isolde avait cette façon magique d’effacer le monde – certainement pas dans le mauvais sens du terme : elle apaisait les peines, elle donnait un sens à chaque bouffée d’air qu’il avalait. Elle lui donnait une direction, des motivations qui vibraient intensément sous ses veines ; elle attirait son regard, comme ça, ses prunelles noires baignées de dévotion et d’amour. Certes, y’avait du désir on ne peut plus charnel et érotique dans la façon dont ils avaient subitement précipité le temps pour se retrouver sur ce lit- mais chaque baiser, chaque caresse, étaient mus par la tendresse et le sentiment grandiose d’être avec elle. Fièrement, il aimait les impressions qu’il tirait du simple fait de la faire frissonner si aisément, de ses lèvres de ses mains, de chacune des attentions qu’il avait pour elle. Et les doigts d’Isolde, glissant si intensément dans ses cheveux, aux abords de ses épaules, ses muscles à lui roulant contre ses mains à elle- tout ça constituait tout un lot velouté de sensations extatiques. D’un commun-accord de leurs faiblesses, à chaque fois, il suffisait de pas grand-chose pour qu’ils sombrent si facilement dans leur amour sirupeux. En attardant sa bouche contre le tracé de sa cuisse, de ses lèvres entrouvertes caressant la chair de celle-ci comme du satin, Cesare égara un soupir, chaud, et pourtant créateur d’une chair de poule de laquelle il se délecta, au moment de la sentir juste sous la pulpe de ses doigts. Il avait l’impression que son cœur allait exploser, comme ça, contre ses côtes, quand bien même il s’essayait à garder une contenance moqueuse, parce qu’il était celui qui égarait tant d’attentions, ici et là, et partout. Mais c’était bien difficile, alors qu’il avait envie de tout faire avec Isolde – l’embrasser, caresser sa peau, sentir l’odeur au creux de son cou, la chaleur excitée au creux de ses cuisses- de ses lèvres, de sa langue, avec toute la passion de ses chairs tendues. Il ne résista pas bien longtemps, aussi prévisible qu’imprévisible, avant de remonter ses cuisses vers l’intérieur, vers le haut, vers la chaleur suffocante – un de ses bras s’enroulant autour des hanches de la blonde, sa main s’ancrant au bas de son dos pour la retenir ou la coller plus intensément à lui. Surtout lorsque, malgré l’angle particulier, presque inadapté, il trouva de sa bouche les désirs lovés entre les cuisses d’Isolde- là où son cœur, ses chairs, son corps, son âme palpitaient avec force, envie, aise. Il l’y embrassa sans demi-mesure, sans petit échauffement prudent, faisant rapidement, impitoyablement monter la température entre leurs deux corps, désireux de sentir les frissons ravager tout le corps d’Isolde. |
| | | Isolde Saddler ADMIN - master of evolution MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life. Sam 28 Mai 2016 - 12:07 | |
| Come lay your head upon my heart. — cesare demaggio & isolde saddler — My love I see in front of me, The hero and the falling man But he is the one I want. Oh, can we forget yesterday. He has passed out on the bed With tears in his eyes. He was lost but I have found. He's deeper than the ocean Higher than the rain Let me walk beside you now, oh I will never leave you in so much pain. A lover and a fighter He was the best I ever had He is the one I want. — the one i want. Il semblait aux yeux d’Isolde, qu’il y avait des jours plus importants que d’autres dans une année. Parce qu’y avait des jours marqués d’une certaine histoire et des célébrations diverses et variées. Les anniversaires, ça faisait partie de ces jours-là, comme les fêtes de fin d’années. C’était ces jours, qu’elle aimait rendre particuliers, différents de la routine quotidienne, parce que même pour elle qui n’avait plus pris le temps de souffler dans sa vie depuis un moment, ça faisait du bien de se détacher un peu du quotidien pour venir fêter quelque chose. C’était pour ça qu’elle aimait en principe le jour de son anniversaire à elle, quand bien même le dernier, elle n’avait rien fait de particulier et elle n’avait rien voulu faire de toute façon, préférant rester dans son coin en s’apitoyante sur son sort. Heureusement qu’elle avait été enceinte à ce moment- là et bien que pas encore convaincue de garder le bébé, elle avait eu conscience que se prendre une bonne cuite n’était pas en option, sans quoi elle aurait peut-être bu jusqu’au coma éthylique, histoire d’oublier que ses vingt-cinq ans étaient marqués par un tournant dans sa vie dont elle se serait bien passée. Y avait eu des anniversaires pires que l’autre, celui-là et celui qui avait suivi de quelques mois la mort de son père. Mais elle avait bon espoir que ça s’améliore, même si y avait plus Anthea pour rendre ce jour unique comme elle l’avait toujours fait. Maintenant, y avait Cesare et Clara, et elle savait que si elle pouvait être avec eux deux ce jour-là, ce serait forcément une bonne journée et elle ne demandait pas plus pour son anniversaire. Cesare lui, il aurait été en droit de demander tout et n’importe quoi – même un poney – s’il l’avait voulu, parce qu’elle avait bien conscience que ces précédents anniversaires n’avaient pas dû ressembler à grand-chose, quand bien même il avait eu sa sœur cadette avec lui, ce qui n’était plus le cas aujourd’hui, mais elle espérait qu’il n’ait pas trop à penser à ça, et quand bien même ça devrait être le cas, elle ferait toujours de son mieux – aujourd’hui ou n’importe quand – pour essayer de le réconforter.
Pour l’instant, y avait aucune mauvaise pensée pour venir se glisser entre eux. Elle avait l’impression qu’y avait aucune véritable pensée qui pouvait venir traverser son esprit pour le moment. Elle ne pouvait pas se concentrer sur quoi que ce soit d’autre que le moment présent de toute façon. Celui qu’elle avait eu la folie de croire qu’elle pourrait repousser, encore et encore pour continuer la soirée sans sombrer dans ce genre de passion. Elle aurait dû savoir que c’était impossible, alors que ça avait tendance à toujours finir comme ça entre eux depuis qu’ils s’étaient retrouvés. Y avait rien de regrettable là-dedans et ça ne voulait pas dire qu’ils ne partageaient que ça. Mais c’était dur de résister puisqu’ils se retrouveraient trop rarement dans la même pièce, fallait bien qu’ils en profitent quand ils le pouvaient et là, il le pouvait alors ça aurait été idiot de se priver. Maintenant qu’ils étaient arrivés sur ce lit de toute façon, y avait plus de marche arrière possible et ni l’un ni l’autre ne semblait avoir l’envie que ça s’arrête. Elle en avait ravalé son impatience, sous les attentions de Cesare et quand bien même ces baisers étaient remontés dans ces zones qui faisaient bouillonner plaisir et désir au fond de ses tripes, elle pouvait continuer de se montrer patiente, savourant ces baisers qui avaient d’autant plus tendu chaque muscle de son corps et ils continuaient encore de se crisper à chaque frisson qui passait contre sa peau et ils étaient de plus en plus nombreux, incontrôlables, accompagnés de ces soupires explicites qu’elle ne pouvait pas garder au fond de sa gorge, alors que le plaisir parcourait tout son corps la forçant à s’agripper encore plus fort contre ses épaules, elle ne voulait plus le lâcher, elle ne pouvait plus le lâcher, alors que son corps tremblant avait bien besoin qu’elle garde appuie quelque part pour ne pas chuter et ça semblait dur alors que son dos semblait plus que jamais attiré par le matelas derrière elle. |
| | | | Sujet: Re: (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life. | |
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| | | | (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life. | |
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