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 (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life.

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Cesare DeMaggio
Cesare DeMaggio

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MessageSujet: Re: (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life.   (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life. - Page 6 Icon_minitimeSam 28 Mai 2016 - 19:53


AND I WANNA BE YOUR EVERYTHING AND MORE
the moment we can have
you catch me in your eyes
that beauty on my pillow
that holds me in the night
☆☆☆


Ça n’lui était jamais venu à l’esprit, à Cesare, au cours des dix derniers mois de combler l’absence d’Isolde avec une autre femme. Ou plusieurs autres femmes, des histoires d’un soir qui se seraient multipliées au gré de la perdition dans laquelle il avait sombré. Ça n’aurait pas été la logistique qui aurait pu l’en empêcher, et sa sœur aurait probablement joui de cette liberté pour n’en faire qu’à sa tête. Mais ce genre de préoccupations était éternellement resté loin de sa tête ou de ses désirs, et il n’y avait bien que maintenant, entre les bras d’Isolde, avec la chaleur de son corps contre le sien, son souffle se mélangeant au sien, qu’il s’rendait compte d’à quel point ça lui avait manqué. Pas juste le fait de coucher avec quelqu’un, pas juste le fait de faire l’amour avec quelqu’un, d’embrasser des lèvres avec ferveur ; le fait de faire l’amour avec elle, le fait de l’embrasser elle, le fait de frissonner à l’unisson avec elle. Y’avait bien une part de caprice du monde, dans l’fait que ce soit eux deux qui aient tant besoin de l’autre, alors même qu’y’aurait pu y avoir des milliards d’autres personnes pour leur correspondre sur cette planète ; mais quand il était avec Isolde, vibrant de toutes ses chairs d’un plaisir incommensurable, d’un désir démesuré et d’un bien-être infini, le DeMaggio était bien incapable de regretter quoique ce soit. C’était Isolde qu’il aimait, et il se savait déjà bien trop chanceux qu’ils aient pu se retrouver, après tout ce qui était arrivé. C’était bien pour ça, que pendant longtemps, il avait été incapable d’y croire – encore aujourd’hui, parfois quand il la regardait, il essayait de lire les signes qui indiqueraient qu’un jour, tout ceci disparaîtrait parce que la mutante se réveillerait, et réaliserait que tout ceci était une erreur. A chaque fois ça lui enserrait le cœur dans une douleur insupportable- et à chaque fois il se disait que si elle était capable de lire dans sa tête, la Saddler lui enverrait une gifle en pleine tronche pour penser comme ça- que ressentirait-il, si elle devait penser de telles choses en le regardant ? Pourtant, ces songes lui collaient à la peau, un réflexe qui remontait le long de son être comme une nausée acide ; et quoiqu’il fasse, il n’avait toujours pas réussi à surmonter ça- peut-être ne le ferait-il jamais. L’important n’était-il pas, au fond, qu’il arrête d’écouter cette voix pour se concentrer sur ce qu’ils avaient, ici et maintenant ? Ca au moins, il arrivait à le faire, de mieux en mieux en tout cas, encore plus à mesure que les moments qui les liaient, devenaient de plus en plus souvent des moments heureux plus que des drames.

Dans des moments comme ça, comme celui qu’ils étaient en train de vivre ce soir, Cesare voyait leur couple comme infini- et alors penser à dans quelques mois, à dans un an pour l’anniversaire de Clara, ou même dans quinze ans pour affronter la crise d’adolescence de leur fille, ne s’avérait pas si incroyable que ça. Y’avait bien eu une part de lui, à l’hôpital ce soir-là après la naissance de Clara, qui avait cru à ces promesses qu’ils s’étaient faites ; elle devait bien le savoir maintenant, Isolde et si elle avait besoin d’un rappel, il pouvait toujours lui en offrir un. Pour l’heure, il était bienheureux de laisser ses préoccupations aussi loin de ses doutes que de l’avenir : l’instant présent était déjà infiniment délicat, infiniment merveilleux- y’avait bien qu’avec Isolde, que Cesare avait pu trouver un sens au maintenant alors que pendant toute sa vie, ses responsabilités, ses actes et ses choix avaient toujours reposé sur l’avenir et l’héritage qu’il avait si souvent senti peser sur ses épaules. Dans ce lit, au moins, Isolde n’attendait rien de lui – rien d’autre que les frissons si délectables qu’il lui arrachait- du miel de ses lèvres, au velours de ses mains. Fièrement, le chasseur se délectait déjà de la chair de poule qui courait tout le long du dos de la jeune femme- des émois qu’elle ne retenait plus, alors qu’il l’avait vue rudement se mordre la lèvres ou serrer les dents un peu plus tôt. Il savait bien, qu’il titillait rageusement sa patience, qu’il se montrait plein de retenue alors même qu’ils avaient toujours impunément cédé à l’appel de leurs sens, se bondissant dessus pour arracher leurs vêtements en toute hâte et passer aux choses sérieuses bien assez vite. Mais malgré ce qu’elle pourrait dire, rien que par orgueil, Cesare savait bien qu’Isolde n’aurait pas grand-chose à redire sur le traitement qu’il lui infligeait là maintenant, un rictus moqueur électrifiant ses lippes en la sentant trembler de toute part, prête à sombrer et à perdre ses appuis. Il n’allait pas faire durer son martyr plus longtemps, quand même, alors sans se faire prier, le DeMaggio entraina la blonde dans une chute lente et mesurée, sa bouche impétueuse ne se détachant pour autant pas de sa place de choix, un souffle s’égarant en ces zones arides alors qu’il se retrouvait entre ses jambes, embrassant et embrasant les désirs d’Isolde au creux de ses cuisses, sa langue plus insatiable et impitoyable que jamais, maintenant qu’elle était dos contre le matelas, pleinement protégée de tout déséquilibre inattendu. Il en profita d’ailleurs, Cesare, pour laisser remonter la caresse de ses doigts le long d’un des mollets frissonnants de la jeune femme, attrapant le tissu de son sous-vêtement pour l’entrainer vers sa cheville- il ne daigna même pas se défaire de ses attentions, ses baisers, ses attaques impétueuses contre les chairs d’Isolde pour lui indiquer de décoller un peu ses pieds des draps pour lui permettre de complètement la défaire de sa culotte. Elle le fit d’elle-même, probablement mue par un automatisme, une réponse désireuse de ne surtout rien interrompre. Tant mieux. Alors que le bout de tissu disparaissait dans le néant, le chasseur avait déjà redoublé d’impétuosité, motivé par les doigts d’Isolde qui faisaient rouler les muscles de ses épaules, motivé par son souffle erratique, ses gémissements.
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Isolde Saddler
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MessageSujet: Re: (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life.   (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life. - Page 6 Icon_minitimeSam 28 Mai 2016 - 22:07

Come lay your head upon my heart.
— cesare demaggio & isolde saddler —
My love I see in front of me, The hero and the falling man But he is the one I want. Oh, can we forget yesterday. He has passed out on the bed With tears in his eyes. He was lost but I have found. He's deeper than the ocean Higher than the rain Let me walk beside you now, oh I will never leave you in so much pain. A lover and a fighter He was the best I ever had He is the one I want. — the one i want.

Le fait d’avoir retrouvé Cesare, de pouvoir de nouveau passer du temps avec lui sans qu’ils soient simplement en train de s’engueuler pour un oui et pour un non, ça faisait partie des nombreux trucs qu’elle avait pensé impossible encore quelques mois plus tôt. Fallait dire qu’elle avait l’impression d’être dans cette période de sa vie où les choses s’accéléraient et les évènements s’enchainaient trop vite sans qu’elle n’ait vraiment le temps de comprenne ce qui lui arrivait. Elle était devenue maire de la ville, ça non plus elle ne l’avait pas envisagé quelques mois plus tôt. Quand bien même elle détestait Thaddeus depuis qu’il était au pouvoir, elle n’avait pas imaginé qu’un jour elle le remplacerait. Elle avait peut-être balancé l’idée quelques fois, pour rire, parce que ça lui semblait impossible, quand bien-même elle avait eu envie de le voir dégager et vite. Elle avait encore du mal à se faire à l’idée si bien qu’il y avait des moments où quand on s’adressait à elle en utilisant la formule madame le maire, elle mettait plusieurs secondes avant de comprendre qu’on d’adressait à elle. Elle serait bien capable de se pointer au commissariat un jour au lieu d’aller à la mairie tellement c’était difficile de vraiment se faire à l’idée. Sa vie avait beaucoup changée ces derniers temps et malgré certains événements, comme la mort d’Anthea qui restait dans la liste des choses les plus négatives de sa vie, elle avait l’impression que les choses avaient changées en mieux. Etre maire, ce n’était pas dans ses ambitions, mais elle avait l’impression d’avoir atteint un objectif et mine de rien elle en tirait pas mal de satisfaction personnelle. Et puis maintenant, elle avait Cesare et Clara et ça, ça rendait vraiment sa vie meilleure, malgré tous ces moments où Cesare avait pu en douter, elle, elle se sentait vraiment plus heureuse maintenant qu’il était de retour dans sa vie, plutôt que pendant tous ces mois pendant lesquels ils avaient passé leur temps à se déchirer.

Elle l’aimait et sa présence à ses côtés donnait un nouvel élan dans sa vie, même quand elle n’était pas avec lui, y avait une partie d’elle qui se sentait plus légère, parce qu’elle savait qu’ils se verraient rapidement et que si elle avait besoin de lui parler, elle n’avait qu’à attraper son téléphone pour lui envoyer un message. Ils ressemblaient vraiment à un couple, même s’ils ne se voyaient que protégés par les murs de la maison dans laquelle elle vivait à présent. La situation lui convenait, ouais y avait toujours mieux, mais y avait eu pire aussi, alors elle n’avait pas l’intention de se plaindre. Surtout pas ce soir, parce que c’était son anniversaire déjà et que c’était hors de question qu’elle râle de façon sérieuse le jour de son anniversaire et qu’elle n’en avait pas l’envie ni le besoin de toute façon. D’autant plus là, sous ses baisers, alors que le plaisir grimpait rapidement dans ses entrailles. Elle aurait bien pu râler qu’il était en train de la torturer, qu’il profitait de sa faiblesse, mais ça aurait été tout à fait hypocrite de ça part alors même que tout son corps témoignait du plaisir qu’elle ressentait, aussi bien par les frissons qui parcouraient sa peau que par les émois qui passaient ses lèvres ou ses doigts enserrés autour des épaules du jeune homme. Son dos de retour contre le matelas, elle sentit au moins ces muscles-là se détendre un peu, pas complètement, ça s’était complètement impossible, mais puisqu’ils n’étaient plus obligés de maintenir un équilibre difficile, ils pouvaient se relâcher un peu. Le reste de son corps, c’était une autre histoire, elle avait beau avoir décollé ses pieds du lit quelques secondes pour dégager sa culotte, une fois de nouveau contre le matelas, elle les sentait se crisper eux aussi, ses orteils s’enfonçant dans la couette en dessous d’elle. Chaque parcelle de son corps était en train de succomber au plaisir, alors non, il ne l’entendrait jamais râler pour ça, au contraire, il semblait qu’à chaque soupire qui passait ses lèvres, elle en demandait davantage.
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Cesare DeMaggio
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MessageSujet: Re: (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life.   (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life. - Page 6 Icon_minitimeDim 29 Mai 2016 - 5:29


AND I WANNA BE YOUR EVERYTHING AND MORE
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Cesare DeMaggio n’pouvait certainement pas être qualifié d’un expert en amour ; aussi passionnées et sincères ses histoires avaient-elles été, elles avaient également été infiniment courtes, complexes, et avec du recul, le jeune homme n’avait sûrement pas été le petit-ami idéal. Des choses qu’Isolde ne pouvait pas connaître, puisque lorsqu’ils s’étaient rencontrés, il n’avait eu nulle part d’autre où aller qu’auprès d’elle, dans le groupe de mutants où ils se voyaient quasi-quotidiennement ; ç’avait été reposant, curieusement, de pouvoir rester à Radcliff en se disant qu’il y avait quelque chose, quelqu’un qui le retenait ici. Avant tout ça, le chasseur avait toujours aspiré à l’étranger, la distance qui pourrait le séparer de cette ville à laquelle il avait associé chacun de ses malheurs : maintenant, y’avait aussi son histoire avec Isolde qui y était associée. Et pendant un temps, ç’avait été un argument de plus à ajouter à la liste des choses qui pouvaient faire qu’il haïssait cette ville : la façon dont sa romance avec la blonde était devenue emplie d’amertume, de regrets, et de chaque souvenir devenu cendres, détruits sous les flammes de l’explosion qu’il avait lui-même causée, provoquant ainsi la mort de dizaines de personnes. A chaque dispute, à chaque face à face avec elle, il avait été déchiré entre l’envie impulsive de quitter Radcliff dès le moment où ils se sépareraient, rien que parce qu’il n’pouvait pas croire qu’y’avait pire pour l’attendre de l’autre côté de cette frontière. Techniquement, sûrement que le DeMaggio n’aurait jamais eu vraiment de mal à trouver un moyen quelconque de passer la mise en quarantaine, rien que parce que son nom avait bien souvent réussi à tromper les hunters et lui avait permis de se sortir de mauvaises passes lorsqu’il avait été un fugitif. Il aurait pu, trouver des moyens de faire sortir Aria de cette ville, ou de quitter lui-même cette Radcliff qu’il avait tant maudit. Il ne l’avait jamais fait- et pendant bien longtemps, ç’avait été plus synonyme de regrets qu’il ne pourrait jamais réparer, plutôt que d’un contentement quelconque, la preuve de sa volonté ou de son entêtement. Et finalement, était-ce parce qu’ils s’étaient entêtés, qu’Isolde et lui se retrouvaient enfin, ou était-ce parce qu’ils s’étaient laissés porter par le courant, victimes un peu des circonstances qui les avaient rassemblées ? Ils n’avaient fait que bien peu de pas en avant, l’un vers l’autre, avant que Clara ne naisse – et il était bien difficile de contester le fait que la naissance de leur fille avait précipité les choses. Ç’avait poussé Cesare à sortir de son cercle vicieux de vengeance impulsive et sanglante ; il avait passé des heures entières, à réfléchir, à songer, sa rage meurtrière envolée au profit d’une indécision qui lui avait noué les entrailles. Et l’avait amené jusqu’à la chambre d’hôpital où avait résidé Isolde après son accouchement.

Et maintenant il n’savait pas où ils seraient, si le moindre petit élément dans la course des événements s’était passé différemment : y’avait d’autres moments, parfois quand il recevait un message de la part d’Isolde et observait l’écran de son téléphone, ou quand il pensait à elle, où le DeMaggio s’posait cette question. Et il construisait dans sa tête des idées toutes plus compliquées les unes que les autres : son pessimisme, parfois, l’emportait sur le reste, et au moins il finissait bien content que les choses se soient passées telles qu’elles s’étaient passées. A cet instant précis, y’avait aucune force de l’univers qui pourrait se mettre entre eux, et faire regretter au chasseur la façon dont les choses s’étaient arrangées : d’elles-mêmes, ou parce qu’ils y avaient quand même mis quelques-uns de leurs efforts. Aujourd’hui, elles marchaient grâce à eux, grâce à ce qu’ils avaient retrouvé, ce qu’ils retrouvaient peu à peu ; c’n’était pas pour rien qu’ils frissonnaient si ardemment l’un contre l’autre, qu’ils s’embrassaient si passionnément, qu’ils souriaient, se parlaient, s’enlaçaient comme si c’était la chose la plus simple à faire. Et peut-être bien qu’ils avaient encore des choses à régler, des trucs dont ils allaient bien devoir parler – était-ce vraiment une conversation d’anniversaire ? Et peu à peu, déjà, ils déroulaient les couches de rancœur, de vieilles histoires, de peines d’autrefois qui leur pesaient sur le cœur – c’était progressif, et ils avaient bien droit à un peu de trêve. Les trêves avaient toujours une meilleure saveur que les guerres, d’ailleurs- il n’pouvait pas en douter maintenant, pas alors que ses baisers gagnaient en chaleur, son cœur tambourinait, grondait comme s’il était chaque part de son corps tout à la fois. Son sang, son esprit, son âme, sa peau, toutes les parts de lui-même assemblées dans une même énergie qui se dirigeait exclusivement vers l’être d’Isolde. La façon dont elle frissonnait, les émois gémis entre ses lèvres, rien qu’avec tout ça tout ce qu’il voulait, c’était l’entrainer, plus haut, plus fort, plus délicatement. Et dès qu’il s’éloigna un tant soit peu de ses chairs brûlantes et tendues, Cesare remplaça sa bouche affamée et sa langue moqueuse par les attentions de ses doigts, le velours de ses caresses presque trop patientes pour la façon dont la ferveur était montée en pression. « Fais attention à pas réveiller Clara. » qu’il se moqua doucereusement, arquant un sourcil au moment de croiser son regard, avant de coincer entre ses dents, tendrement, une petite portion de sa peau, attardant ses lèvres, sa bouche toute entière pour y laisser une autre marque. Bien heureusement pour Isolde, il l’abandonna bien assez vite pour retourner à ses attentions, de ses lippes retournant embrasser la canicule suffocante et demandeuse d’entre les cuisses de la mutante, sa main glissant sous le dessin de sa cuisse pour venir la caresser tendrement, en parfait contraste avec les attentions de ses lèvres et de sa langue- la façon impitoyable dont il voulait lui faire tout lâcher – quitte même à ce qu’elle manque de peu de réveiller Clara.
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Isolde Saddler
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MessageSujet: Re: (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life.   (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life. - Page 6 Icon_minitimeDim 29 Mai 2016 - 11:55

Come lay your head upon my heart.
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Entre Cesare et Isolde, les choses n’avaient clairement pas été faciles tous les jours. Ils avaient connu cette période pendant laquelle rien n’allait entre eux. Y avait eu des disputes, de nombreuses disputes. Y avait eu un moment où elle avait cru que ça ne s’arrêterai jamais, fallait dire qu’ils n’avaient pas fait d’efforts pour que ça s’arrête. Peut-être que si elle avait pris sur elle à un moment pour essayer d’avoir une conversation posée avec lui, ça aurait pu se montrer efficace. Elle y avait pensé des fois, quand elle avait appris sa grossesse. Elle s’était dit qu’elle devrait peut-être lui en parler, au calme et puis après, elle était arrivée à la conclusion qu’y avait aucune chance qu’elle puisse avoir une discussion avec lui sans avoir envie de l’étrangler et de toute façon, ce bébé qu’elle portait, elle n’avait pas eu l’intention de le garder, alors à quoi bon prévenir Cesare de son existence ? C’était des conclusions qui étaient on-ne-peut-plus fausses aujourd’hui, alors que Clara avait bel et bien vu le jour et qu’elle arrivait largement à avoir une discussion avec Cesare sans avoir envie de lui sauter à la gorge. Quand elle réfléchissait à leur passé, y avait plein de trucs qu’elle regrettait et le fait de lui apprendre sa grossesse en le lui criant dans le couloir, ça en faisait partie ? A quoi elle s’était attendue en faisant ça ? Elle ne savait même pas, mais de toute évidence, c’était la pire façon au monde d’annoncer ça. Elle aurait pu lui envoyer un sms que ça aurait été mieux. Le passé c’était le passé et se dire que ça aurait été mieux de faire autrement, malheureusement, ça ne changeait rien à l’histoire. Le tout c’était sans doute de faire les choses d’une meilleure façon à l’avenir et ça, elle avait l’impression qu’ils y arrivaient très bien, alors que les disputes ne faisaient plus partie de leur quotidien depuis un moment.

Les choses s’étaient calmées entre eux et c’était sans doute grâce à Clara, comme si la venue au monde de leur bébé leur avait permis de comprendre bien des choses. Ils pourraient la remercier Clara, pour être venue au monde au moment idéal, quand bien-même elle ne savait pas franchement s’ils parleraient des circonstances de sa naissance à Clara. Parce que c’était un peu bizarre de base de parler de ça et puis dire qu’ils étaient en train de se disputer comme des gros débiles au beau milieu d’une chambre de motel quand les contractions sont arrivées, elle n’avait de toute façon pas besoin de le savoir. Qu’est-ce qu’elle en savait elle, du jour où elle était venue au monde ? Rien, si ce n’était la date. C’était peut-être différent pour elle, même si son père lui avait souvent dit qu’elle était la meilleure chose qu’il ait eu dans sa vie, le jour de sa naissance, c’était aussi le jour où il avait perdu son épouse. Qu’importait, elle n’avait jamais eu besoin de connaitre les détails alors ce serait probablement pareil pour Clara. Elle était venue pile au bon moment pourtant, ça c’était certain. Isolde était bien contente de la façon dont les choses s’étaient déroulées, pour une fois, alors qu’elle avait eu trop l’habitude qu’elles se passent mal. C’était bien maintenant, ce qu’ils arrivaient petit à petit à construire et elle avait envie que ça dur pour toujours. Elle les aimait les moments pendant lesquels elle retrouvait Cesare. Elle aimait lui parler, le regarder, l’observer quand il s’occuper de Clara, passer du temps dans ses bras, que ce soit en toute innocence ou pas. Comme en cet instant ou l’innocence, elle était loin derrière eux, abandonnée quelque part entre le canapé et la terrasse sans doute. Elle n’avait pas l’intention de s’en plaindre et malgré sa perte totale de contrôle, les frissons et les soupires qui ne cessait sous les attentions de Cesare, elle laissa échapper un léger ricanement à sa réplique. « Pas de ma faute. » Sa phrase s’était construite avec le moins de mots possibles, alors qu’entre les soupires, c’était difficile de parler, mais aussi de construire quelque chose de correct. Mais le fait été que si Clara devait se réveiller, ce serait pas de sa faute à elle, c’était lui qui lui faisait perdre pied. Et il la cherchait de plus en plus, elle en était certaine, alors qu’il était reparti à ses baisers, fallait pas qu’il s’attende à ce qu’elle fasse attention à quoi que ce soit en cet instant, alors si Clara devait se réveiller à cause des gémissements qu’elle déversait, tant pis. Heureusement, l’expression dormir comme un bébé s’appliquait plutôt bien avec Clara, quand elle acceptait enfin de dormir et elle finissait toujours par se réveiller, mais ils avaient quand même quelques heures pendant lesquels elle ne risquait pas trop de se réveiller ; elle l’espérait en tout cas Isolde, parce qu’elle n’avait vraiment pas envie qu’ils soient coupés.
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Cesare DeMaggio
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MessageSujet: Re: (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life.   (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life. - Page 6 Icon_minitimeLun 30 Mai 2016 - 5:40


AND I WANNA BE YOUR EVERYTHING AND MORE
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L’oxygène semblait toujours avoir une saveur particulière, quand il respirait à proximité d’Isolde – quand il inhalait son odeur, l’arôme de sa présence à ses côtés, la joie qui baignait dans chaque particule d’air qui flottait autour d’eux. Curieusement, y’avait eu une époque où il aurait cru que toute l’atmosphère négative qu’ils portaient à bout de bras à chaque fois qu’ils se dévisageaient, aurait raison de ces sentiments si légers ; mais des mois plus tard, les circonstances lui prouvaient bien le contraire. Ici et maintenant, ou même des semaines plus tôt encore – peu à peu, depuis qu’ils avaient commencé à briser la glace de leur rancœur à vrai dire, l’alentour avait repris son allure si particulière, sa saveur si unique, si plaisante, si grandiose. Et cet oxygène en particulier, il faisait tambouriner le cœur du DeMaggio à la vitesse de l’éclair – celle d’un désespéré, qui s’écrasait contre son poitrail avec force, pourtant sans cesse revigoré par une énergie qui glissait dans toutes ses chairs. Quand il était avec Isolde, c’était tout son corps, toute son âme, tout son être qui vibrait d’un bien-être délicat ; et lorsqu’ils se retrouvaient entre des draps, ensemble, leurs corps si proches l’un de l’autre, leurs lèvres impétueusement accrochées les unes aux autres, le chasseur avait l’impression que chaque parcelle de son épiderme et de ses venaisons était en feu, les flammes dévastatrices sans cesse alimentées par les frissons et l’énergie électrique qui courait en des tremblements incontrôlés. Il aimait se sentir vivant avec elle, pour elle, à travers elle – même lorsqu’ils s’étaient disputés, même à travers les brisures de leurs cœurs ou les épreuves qu’ils avaient endurées, Cesare s’était toujours senti bien plus vivant au moment de hurler sur Isolde qu’au moment de prendre les armes pour aller chasser. C’était la passion, cette passion si unique, si propre à eux deux uniquement, âmes sœurs alliées plus encore qu’ils n’avaient été prêts à l’admettre à l’époque de leurs rixes, qui les rendait si vivants, et si indispensables l’un à l’autre. Maintenant, plus que jamais, il n’pouvait pas imaginer ce temps où il aurait cru que leurs vies seraient meilleures s’ils ne gravitaient plus dans la vie l’un de l’autre. Et il s’découvrait avoir du mal, à reconnecter au Cesare qui avait perdu tout espoir d’un jour pouvoir retrouver quoique ce soit de ce qu’ils avaient eu avant, avec la Saddler.

Tout comme il avait été fou de croire qu’ils pourraient vivre sans conséquence dans le dos de ses parents, il avait été stupide de s’imaginer qu’ils étaient condamnés – peut-être avait-il saisi, parfois, quelques signes à même d’indiquer que la mutante ressentait encore des sentiments pour lui. Mais il s’était fait à l’idée juste après, que c’était probablement des relents d’autrefois qu’elle tentait de combattre, et desquels elle se passerait bien. Combien de fois avaient-ils eu cette discussion ? Combien de fois avaient-ils si vertement indiqué, par leurs gestes, leurs choix, leurs paroles, orgueilleusement, qu’ils auraient préféré ne jamais se connaître ? Maintenant, sans mot, sans clairement se l’être dit, sans vraiment vouloir remuer ces phrases si douloureuses, ils se confiaient qu’ils avaient été fous et débiles de penser comme ça. Il n’y avait que peu de choses, qui avaient des arômes d’autrefois entre eux cependant ; ç’avait un arôme de plus, d’une union plus sacrée et plus évidente que tout ce qu’ils avaient connu jusqu’alors. Quand il retrouvait Isolde chez elle, Cesare laissait complètement chacune des barrières qui le séparaient du reste du monde, s’effondrer pour révéler celui qu’il était vraiment- celui qu’il pouvait vraiment être dès lors qu’il lâchait cette froideur qui lui permettait si aisément de graviter dans le monde sans en porter la charge trop lourdement. Avec Isolde, il était Cesare- paradoxalement, un Cesare qu’il découvrait tout autant que la mutante le faisait, quand bien même elle avait même dû le voir, le pressentir, et l’aimer avant lui ; sinon, y’avait aucune explication logique à donner sur pourquoi elle était tombée amoureuse de lui. Avec elle, il souriait, il riait, il valsait au fil des circonstances, l’esprit infiniment léger, sans considération et sans égard pour tout ce qui s’étendait à l’extérieur d’eux deux. Presque à peine pour Clara, alors qu’il égarait un ricanement contre les chairs brûlantes de la jeune femme à sa réponse. « Ouais-… ce sera totalement ma faute. » qu’il admit, entre deux respirations de plus en plus tendues à travers sa trachée ; parce qu’à mesure que les émois d’Isolde baignaient l’air, et montaient en intensité vers l’épiphanie que le DeMaggio pourchassait depuis de longues minutes maintenant, impétueux et insatiable, ses désirs à lui grandissaient, grandissaient, à travers toutes ses veines, et chaque particule d’existence qui grondaient sous et sur sa peau. Il savait, il savait qu’elle n’était plus très loin du point de non-retour ; que la patience c’n’était pas son truc, et que la façon dont son échine s’arquait contre les draps, ses pieds s’enfonçant rageusement dans le matelas, voulaient en dire tout autant que ses gémissements de plus en plus demandeurs : et Cesare au moins ne se faisait pas désirer pour répondre aux envies informulées de la blonde. Il en enroula ses deux bras autour de ses deux cuisses, fermement, l’enfermant dans ses prises alors que ses lèvres, sa langue, chaque succion et chaque caresse de ses lippes, chaque souffle erratique, chaque battement de cœur empressé la poussaient de plus en plus loin.
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Isolde Saddler
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MessageSujet: Re: (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life.   (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life. - Page 6 Icon_minitimeLun 30 Mai 2016 - 18:58

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My love I see in front of me, The hero and the falling man But he is the one I want. Oh, can we forget yesterday. He has passed out on the bed With tears in his eyes. He was lost but I have found. He's deeper than the ocean Higher than the rain Let me walk beside you now, oh I will never leave you in so much pain. A lover and a fighter He was the best I ever had He is the one I want. — the one i want.

Etre avec Cesare, quand bien même ça se faisait toujours à l’abri du reste du monde, ça donnait à Isolde l’impression d’être totalement libre. Leur histoire, elle avait beau ressembler à un secret, être ce truc qu’il fallait absolument cacher, Cesare lui, il représentait la seule personne avec laquelle elle pouvait se sentir complètement libérée de tout. Là à ses côtés, elle pouvait oublier ses responsabilités sans que ça n’ait de conséquences, elle n’avait pas besoin de se préoccuper d’Insurgency ou de la mairie. Y avait bien qu’avec lui, qu’elle s’autorisait à vraiment penser à elle-même, à ce qu’elle voulait pour elle, à ce qui la rendait vraiment heureuse et ça faisait vraiment un bien fou. Y avait pas besoin sans doute, que les choses finissent avec eux au fond d’un lit – où dans n’importe quelle pièce de la maison, ils avaient de l’imagination de ce côté-là – pour qu’elle se sente bien. Il lui apportait une sérénité, que seul lui était capable de lui apporter. Il suffisait qu’ils soient dans la même pièce pour que tous ces tracas de la journée ou des journées précédentes s’envolent complètement. L’amour c’était ce genre de sentiment qui de toute évidence, rendait les gens beaucoup plus légers. C’était ce qu’elle ressentait quand elle était avec lui et elle les enviait les gens qui pouvaient se sentir comme ça tous les jours, simplement en rentrant chez eux après une longue journée de boulot, quand ils retrouvaient la personne qu’ils aimaient. Elle avait Clara elle, alors elle savait que les choses devaient être au moins plus facile pour elle que pour Cesare, mais ce serait mentir que de dire que ça suffisait. Elle n’aimait pas forcément les moments pendant lesquels elle se retrouvait toute seule, plongée dans le silence de la maison alors que Clara dormait et qu’elle, elle n’arrivait pas à trouver le sommeil, convaincue qu’il lui manquait quelque chose et c’était toujours la même chose qui lui manquait : Cesare.

Ce soir au moins, il ne lui manquerait pas. Ce soir il était là et déjà la soirée pouvait venir se placer dans le top de ses soirées préférées, quand bien-même, tant qu’y avait pas de mort et pas de dispute pour les réunir de toute façon, toutes les soirées qu’ils passaient ensemble étaient trop parfaites pour qu’elle puisse prétendre en préférer une plutôt qu’une autre. Elles étaient toute uniques à leur façon, comme l’était chacun des moments qu’ils passaient ensemble. A chaque fois qu’ils se retrouvaient là, comme en cet instant, elle avait l’impression que c’était la première fois de sa vie qu’elle se sentait autant enivrée de plaisir. Ce n’était pourtant pas que c’était mieux que la fois d’avant, elle serait incapable de penser comme ça, alors même que c’était toujours parfait, mais y avait les sentiments qui allaient avec qui rendait le tout unique et qui lui donnait cette impression que jamais avec Cesare elle ne pourrait avoir l’impression d’être coincée dans une routine qui finirait par un jour la lasser. Non, y avait pas moyen pour que les choses puissent un jour tourner comme ça, pas avec lui. Elle savait qu’elle l’aimait beaucoup trop pour qu’ils finissent par ressembler à un vieux couple ayant l’air de s’ennuyer ensemble. Ils étaient loin de s’ennuyer là en tout cas et si ça devait déranger Clara, tant pis, elle s’en remettrait ; eux peut-être un peu moins, être coupés par les pleurs du bébé, ça n’avait rien de réjouissant. Pour l’instant elle ne pleurait pas, tant mieux. La réflexion de Cesare lui arracha un léger ricanement, au moins, il prenait la responsabilité si jamais Clara venait à se réveiller. Tant mieux, elle n’avait pas besoin de se retenir du coup. Elle n’en avait de toute façon pas eu l’intention et surtout pas la capacité. C’était le plaisir qui grandissait au fond de ses entrailles qui contrôlait tout de toute façon et plus il augmentait, plus ses gémissements se faisaient entendre dans la pièce. Fallait croire qu’il le cherchait de toute façon, alors que plus les secondes passaient, plus elle avait l’impression d’être sur le point d’exploser. Les frissons n’en pouvaient plus de parcourir son corps et ses gémissements exprimaient tous le plaisir qu’elle ressentait partout dans son corps, elle pourrait bien la réveiller là Clara, fallait espérer que les murs soient assez épais pour que ce ne soit pas le cas, mais elle s’en fichait complètement, ce serait pas de sa faute, elle l’avait dit et de toute façon, elle n’y pouvait rien, c’était plus fort qu’elle à présent, impossible de résister à toutes les sensations qu’il était en train de créer dans son corps.
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Cesare DeMaggio
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MessageSujet: Re: (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life.   (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life. - Page 6 Icon_minitimeMar 31 Mai 2016 - 5:27


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Qu’ils soient compliqués, douloureux, joyeux, aisés, les moments passés avec Isolde étaient toujours une évidence de laquelle Cesare n’arrivait pas à se défaire. C’était bien pour ça, non, qu’ils étaient toujours tombés l’un sur l’autre, et qu’ils avaient toujours préféré passer leur temps à s’engueuler plutôt que s’esquiver et s’ignorer ? C’avait été une évidence que Cesare n’avait jamais mise en mots fermes et définitifs, mais s’il avait dû y avoir un jour où ils se seraient ignorés tout simplement, ç’aurait probablement signifié la fin de leur histoire. Ç’aurait signifié que leur rage, leurs cœurs, leur orgueil, leurs peines, tout était passé à autre chose, et qu’ils pourraient enfin laisser tout ça derrière eux. Et ils se seraient perdus à jamais. Alors ouais, tristement, même pendant les dix mois, presque un an qui venaient de passer, le DeMaggio était bien incapable de revenir sur une des interactions qu’il avait eues avec la mutante pour dire qu’il la détestait de A à Z. Même leur premier face à face, dans la base militaire, quelques semaines à peine après l’explosion de l’entrepôt : ils avaient eu leurs moments cette fois-là – parfois, insidieusement, le ton était redescendu pour avoir des allures de confession. De deux êtres humains qui essayaient de briser la glace, qui essayaient de se comprendre ou tatillonnaient à la recherche de ce qu’ils avaient toujours été l’un pour l’autre. Evidemment, bien vite après, y’avait eu le trajet du retour en voiture, où Isolde avait été imbuvable au possible, concentrant probablement tous ses efforts dans la volonté orgueilleuse de faire regretter sa simple présence au chasseur. Et ç’avait été plutôt efficace d’ailleurs ; et à chaque fois depuis, Cesare avait toujours fait son possible pour ravaler son orgueil, ravaler une pique assassine qui aurait très bien pu répondre à une de celles qu’Isolde avait si vertement balancées. Et où est-c’qu’ils auraient fini, comme ça ? Parfois, Cesare s’était demandé s’ils ne finiraient pas par se sauter dessus, s’arrachant leurs vêtements comme deux fous furieux, à mi-chemin entre la rage et ces sentiments qu’il avait lus, mais n’avait pas osé interpréter dans les yeux d’Isolde. Il avait toujours su que ça n’avait pas été à lui de faire les premiers pas vers elle, que tout ce qu’il avait à faire, c’était encaisser, supporter, avaler, subir, parce que c’était tout ce qu’il méritait pour les actes qu’il avait commis. Et surtout, les mensonges qu’il avait laissé planer entre eux deux.

Maintenant, il espérait bien qu’Isolde savait qu’il n’y avait plus aucune cachoterie entre eux ; que même si elle ne connaissait pas tous les détails de sa vie, comme les sports qu’il avait pu aimer pratiquer, ou l’époque où son existence avait été bien plus simple, elle connaissait ce qui importait de lui. Mieux que personne d’ailleurs, parce qu’y’avait des parts de cette facette de lui, qu’elle était la seule capable d’éveiller- y’avait bien qu’avec elle, qu’il se découvrait si aisément attentif, attentionné, amoureux, doux. Et peut-être bien que ces relents d’âme ne demandaient qu’à s’éprendre de la vie, fleurir encore plus, mais pour l’heure, ni Radcliff ni la vie de tous les jours ne lui en avaient vraiment donné l’opportunité. Y’avait bien qu’Isolde pour le voir humain, qu’Isolde pour voir sa valeur en tant que tel, qu’Isolde pour aimer cette part de lui plutôt que la blâmer pour quelque chose d’handicapant qui l’empêcherait de suivre sa noble destinée de hunter. N’était-ce pas ce que son propre patriarche avait reproché à la simple existence d’Aria ? Tout bêtement, c’était peut-être ça aussi qui faisait que Rafael détestait si vertement Isolde. Pourtant, le patriarche DeMaggio savait bien utiliser la faiblesse humaine des autres : il avait utilisé la sienne à lui, celle de Bonnie, celle d’Isolde. Ce qu’il savait, Cesare, quand il se retrouvait dans des moments paisibles avec la jeune femme, c’était qu’il voulait prendre soin d’elle- caresser et adorer cette âme qu’elle avait, et qui avait déjà été tant fragilisée par les épreuves. Comme la sienne à lui. C’était ça aussi, qui avait fait qu’ils s’étaient reconnus, et apprivoisés au début de leur histoire ; insidieusement, ils avaient toujours été aussi ravagés l’un que l’autre, et malgré le peu de détails vers lesquels ils s’étaient aventurés au départ, il semblait bien que ç’avait toujours été un accord tacite entre eux deux. Ils n’demandaient plus qu’à revivre, refleurir, s’émanciper à nouveau l’un avec l’autre – pouvaient-ils vraiment le faire à Radcliff ? Appelez-le déjà vieux-jeu ou trop idéaliste, mais quand il était avec la blonde comme ça, il était prêt à jurer que oui, même à Radcliff, dans cette ville qu’il avait toujours haïe et dans laquelle il n’avait jamais vu le moindre espoir, il se voyait bien vivre. Avec Isolde. Avec Clara. Une dévotion stupide que ses ennemis n’hésiteraient jamais à utiliser, il le savait, Cesare, et ça lui pesait parfois quand il était rattrapé par ses doutes – mais il essayait d’en avoir raison, il essayait de les mâter et de passer à autre chose. Quelque chose qui avait un sens pour lui, pour Isolde et pour leur fille. Ils s’en sortaient plutôt bien ces derniers temps, et ici et maintenant, au moins, ils n’étaient pas rattrapés par la hantise de quand est-ce que ça s’arrêterait. Ouais, certainement pas ici et maintenant- tout ce qui pourrait les interrompre, ce serait bien Clara qui se mettrait à pleurer de l’autre côté du couloir ; et au vu des gémissements et émois de plus en plus explicites d’Isolde, c’n’était pas dit que ça n’arriverait pas. Autant qu’ils croisent les doigts, parce que Cesare n’avait pas l’intention de s’arrêter pour autant – ni même de ralentir ses ardeurs : parce que ses attentions s’arrêtaient entre les murs de cette chambre, à la seule personne qui vibrait, soufflait, désirait juste sous lui. A force de patience, d’efforts, il savait bien qu’elle n’était plus très loin, plus très loin du Paradis dans lequel elle se déverserait toute entière, lovée entre les draps, offerte contre sa bouche ; dans une œillade rapidement égarée vers elle, Cesare embrassa avec plus de dévotion, plus de passion, plus de désir les chairs incandescentes de la jeune femme. Salace, attentif, grandiose- au moment de décrocher une de ses mains de ses cuisses, pour venir égarer des caresses, des touchers, des attaques aux recoins délaissés d’entre ses cuisses, le chasseur égara un soupir, aussi chaud que les parcelles de corps sur lesquelles il avait jeté son dévolu. Y’avait pas à dire, si Clara devait se réveiller à cause d’eux, il n’aurait pas beaucoup de patience pour la rendormir, tant l’appétit courait dans ses veines à la vitesse de son cœur effréné, mais il s’aventurait, imprudent, toujours plus loin dans les passions d’Isolde.
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Isolde Saddler
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MessageSujet: Re: (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life.   (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life. - Page 6 Icon_minitimeMar 31 Mai 2016 - 15:32

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Cette soirée, elle avait déjà qu’elle n’était pas prête de la regretter. Y avait vraiment peu de chance pour qu’il se passe quelque chose qui vienne lui faire regretter d’être là avec lui. Est-ce qu’y avait déjà eu des moments, depuis qu’ils étaient de nouveau ensemble où elle avait regretté qu’il soit avec elle ? Elle ne savait pas trop. Peut-être bien que le lendemain de la mort d’Anthea, y avait eu des instants où elle s’était dit que ça aurait été plus simple qu’il ne soit jamais venu la voir. Il l’avait dit lui-même, que ça aurait été plus simple pour lui de rester loin d’elle ce soir-là et quand le ton avait commencé à monter et qu’elle avait cru qu’ils étaient déjà en train de perdre ce qu’ils étaient en train de construire, elle s’était dit qu’en effet, ça aurait été plus simple s’il n’était pas venu. Pourtant elle savait aussi que ça aurait été plus compliqué. Parce qu’elle se souvenait bien des moments paisibles qu’ils avaient pu connaitre ce soir-là. La discussion innocente dans la cuisine, ce moment où ils avaient commencé à se chanter des chansons ou quand elle était tombée endormie dans ses bras. Ça, ça l’avait vraiment aidé à ne pas se laisser sombrer alors même qu’elle avait eu l’impression d’être au fond du trou, complètement détruite par la mort de sa meilleure amie, le fait d’apprendre que c’était Rafael qui l’avait tuée et que c’était lui qui des années plus tôt lui avait pris son père. Alors en fin de compte, elle ne savait pas si elle pouvait vraiment regretter qu’il soit venu chez elle ce soir-là. Maintenant, alors que ça semblait loin derrière eux elle avait l’impression qu’y avait rien à regretter. Elle n’était pas naïve pourtant, elle savait bien que les doutes de Cesare n’avaient pas complètement disparus, mais elle avait quand même l’impression que ça allait mieux et c’était forcément une bonne chose. Est-ce que ça l’avait aidé ce matin-là, de parler de tout ça ? Malgré la réaction qu’elle avait pu avoir sur le moment, elle l’espérait vraiment.

Elle espérait également qu’aujourd’hui tout particulièrement, ils ne lui reviennent pas en tête. C’était son anniversaire et elle préférait qu’il le passe sans avoir besoin de se poser toutes ces questions qui hantaient son esprit. Elle voulait qu’il se sente rassurer et qu’il sache bien à quel point elle l’aimait et qu’elle, elle n’avait pas l’impression qu’elle pourrait le détester un jour. Elle pouvait bien lui communiquer ces idées, à chacun des frissons qui parcouraient son corps et à chaque gémissement qui passait le seuil de ses lèvres. Mais elle espérait qu’il en ait conscience, même en dehors de ce lit, même quand il n’était pas en train de réveiller en elle tout ce plaisir qui la poussait à exprimer son amour toujours plus fort toujours plus vivement. Elle l’aimait même quand ils n’étaient pas tous les deux dirigés par un désir incontrôlable qui brûlait dans leurs veines. Elle l’aimait tout le temps. Même quand elle n’était pas avec lui, elle l’aimait et il suffisait qu’elle pense à lui pour que les battements de son cœur s’accélèrent et qu’un sourire commence à illuminer son visage. C’était impossible pour elle d’imaginer avec tout ce qu’elle pouvait ressentir, qu’un jour, elle finirait par le détester. Elle aurait pu lui dire pourtant, pour rire, rien de plus, qu’elle le détestait, là maintenant, pour cette façon qu’il avait de lui faire perdre tout contrôle d’elle-même, pour la patience qu’il lui imposait, pour cette façon qu’il avait de la soumettre complètement comme il le faisait là. Mais elle ne le détestait pas, loin de là. Parce qu’elle aimait tout ça et elle était peut-être faible dans ses bras, incapable de résister à quoi que ce soit, ça ne posait aucun problème, même pas à son égo parfois démesurée ou à cette façon qu’elle aimait d’avoir toujours le contrôle sur tout. Là elle ne l’avait pas et c’était vraiment agréable. Elle l’aimait cette perte de contrôle, elle adorait chacune des sensations en elle et les frissons qui parcouraient sa peau. Elle l’aimait cette patience qu’il lui imposait, alors qu’elle savourait chacun de ses gestes et elle aimait cette impression de plus en pouvoir, de céder complètement au plaisir, d’en atteindre les sommets et le communiquer du fond de sa gorge comme avec chaque parcelle de sa peau. Elle l’aimait lui et elle aimait toutes ces attentions et il serait complètement fou s’il devait en douter, là en cet instant.
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Cesare DeMaggio
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MessageSujet: Re: (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life.   (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life. - Page 6 Icon_minitimeMer 1 Juin 2016 - 21:04


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Il aurait pu jurer, pourtant, Cesare, que chaque moment qu’il devait passer en compagnie de sa famille misérable était épuisant au possible. Il aurait pu jurer qu’il perdait chaque grain de son énergie à ravaler sa fierté, à ravaler les répliques cinglantes qu’il rêvait d’envoyer dans la tronche de son père ou de sa cousine. Qu’il consommait peu à peu chaque part de son humanité si difficilement consolider, à devoir faire avec tout ce qu’il avait à accomplir pour rester là où il était. Relativement sauf – plus que s’il devait devenir un fugitif pour tous les DeMaggio en ville – relativement en possession de ses moyens, et capable d’aider Isolde dans chacune des entreprises qu’elle avait vis-à-vis des hunters. Mais dès qu’il était avec la jeune femme, Cesare se redécouvrait une énergie qu’il n’s’était plus cru capable d’avoir, alors qu’il avait déjà tant enduré. Tous les changements de sa vie, auxquels avaient suivi chacune des catastrophes qui s’étaient enchainées depuis : la mort d’Aria, leurs hauts et leurs bas à Isolde et lui, la mort de sa mère, n’étaient que quelques exemples parmi tant d’autres, qui lui pesaient pourtant plus que nécessaire, la plupart du temps. Y’avait bien souvent, ouais, quand il se retrouvait en solitaire, les barrières de son esprit s’effritant pour laisser tomber les apparences, où Cesare se sentait plus épuisé, las que plein d’espoirs et de volonté. Il n’en avait probablement jamais eus, d’ailleurs ; jamais rien d’autre que ceux qui pouvaient concerner Isolde et lui. Ceux qu’il pouvait lire dans les prunelles de la mutante : qu’est-ce qu’il ferait, alors, si elle devait les perdre elle aussi en chemin ? Le DeMaggio préférait ne pas y penser la plupart du temps, parce que ce serait envisager un avenir qui n’vaudrait pas grand-chose, et où trop d’événements catastrophiques se seraient précipités, au point de réduire à néant les volontés d’une des femmes les plus déterminées qu’il ait pu connaître. Il avait besoin des espoirs d’Isolde pour avoir les siens à lui- et le chasseur ne savait pas ce que ça pouvait vouloir dire de lui : est-ce que c’n’était là que la preuve pathétique qu’il n’pouvait pas envisager de vivre sans elle ? Probablement. Et de toute manière, c’était vrai ; il le lui avait dit bien souvent, et qui sait, peut-être avait-elle interprété ça comme la plus mielleuse des répliques amoureuses. Mais c’était la vérité ; y’avait pas d’espoir à avoir si c’n’était pas avec elle- Isolde, c’était la seule personne qu’il avait choisi d’aimer, la seule personne qui faisait battre son cœur avec une telle force dévastatrice. La seule personne qui ravivait une flamme de volontés en lui, alors que les jours s’additionnaient, et pesaient de plus en plus lourdement sur ses épaules. Il n’savait pas vraiment ce qu’il attendait pour que la situation change- s’il y avait une quelconque solution miracle pour que la vie à Radcliff, dès qu’elle dépassait les bornes bien définies de leur bonheur ensemble, n’soit pas un amas de malheurs qui duraient depuis trop longtemps déjà. Probablement que malgré tout ce qu’ils avaient connu, malgré le fait que leur rencontre se soit jouée ici, tout ce qu’il associerait toujours à cette ville, serait la façon dont sa vie avait changé du tout au tout dès que les DeMaggio s’étaient installés dans le Kentucky.

Même dans l’appartement d’Isolde, en plein cœur du centre-ville, Cesare s’était plus souvent surpris à imaginer qu’ils étaient à des milliers de kilomètres, à des années-lumière de Radcliff plutôt qu’en plein cœur de cette ville de malheur. N’importe qui aurait pu venir casser leur petite bulle d’illusion, et brusquement ramener la réalité à eux- heureusement, ça n’était jamais arrivé. Et ça n’arriverait jamais. Certainement pas ici, dans cette maison entourée d’abandon, de silence, de grandes étendues qu’on passait plus de temps à ignorer qu’à vraiment admirer. Elle en avait eu de la chance, Isolde, d’avoir trouvé une telle opportunité pour être tranquille : et aussi longtemps que ce serait possible, Cesare espérait que cette nouvelle maison resterait méconnue à tout potentiel ennemi. Ça ne pourrait que signifier plus encore que c’était leur havre de paix rien qu’à eux, l’endroit qui n’appartenait qu’à leur romance, leurs cœurs tambourinant, les rêves idéaux qu’ils s’étaient construits – ils étaient encore loin de l’avenir simple et paisible qu’ils s’étaient imaginés dans cette chambre d’hôpital, quand il était venu la voir après la naissance de Clara. Mais ils s’en approchaient, peu à peu- et le brun en était épris au point de sentir leur amour se faire plus fort que jamais, quand ils se trouvaient dans de tels coins qui n’appartenaient qu’à eux. Certes, il aimerait lui aussi, pouvoir avoir la liberté folle de marcher avec Isolde dans la rue, lui prendre la main au beau milieu de la foule et ne plus jamais avoir à se soucier de quelque conséquence que ce soit en agissant de la sorte. Mais quand bien même ça pouvait paraître être le souhait le plus banal aux yeux de bien d’autres couples, ç’avait encore tout du fantasme pour eux : il fallait qu’ils se contentent de ce qu’ils avaient. Et ça marchait plutôt bien, quand ils se retrouvaient. Mieux que bien, était-il prêt à jurer, maintenant dans sa vingt-septième année, plus épris que jamais, plus prêt à se fondre dans cet amour que jamais : et son cœur battait tellement vite, qu’il avait l’impression que sa vie toute entière allait passer comme ça, compressée en une poignée de minutes à avidement l’embrasser. Sur ses lèvres, à chaque recoin de son cou, tout le long de sa silhouette- entre ses cuisses, sous chaque frisson brûlant qui s’étendait entre eux et s’envolait dans l’air pour échauder plus encore l’été qui planait sur toute la ville. Et leur amour avec Isolde, était toujours plus grandiose au jour le jour, alors qu’il aurait pu jurer sur ses lippes, sa langue, son corps tout entier vibraient de la même énergie jouissive relâchée par la blonde sous ses attentions ; s’il s’écoutait, il aurait pu continuer, continuer, se délecter d’encore et encore la perdre comme ça. Mais il savait bien qu’elle avait au moins droit à une trêve- celle d’une courte durée, une infime seconde avant qu’il n’égare sa bouche dessinée en un sourire moqueur, juste au creux de son aine, sur le dessin de l’os de sa hanche, s’attardant ici, et puis un peu plus haut, vers son nombril, juste sous le tracé de sa poitrine, sentant son souffle erratique, son cœur si pressé. Avant d’enfin reprendre ses lèvres, s’y délectant comme de la plus douce des distractions, le temps de se blottir complètement contre elle, son corps trouvant le chemin naturel de tout contre elle. Pendant trop longtemps il avait délaissé ses lèvres- juste ses lèvres, alors il les embrassa avec un amour tout particulier, une passion qui le rendit lascif, langoureux, demandeur- suave. « J’crois que je préfère toujours ça à n’importe quelle robe sexy. » qu’il ricana entre deux baisers, avant de reprendre sa bouche, dans l’harmonie de leurs lippes, la douceur de la caresse de ses doigts, qui s’égara sur sa joue, descendit trouver une des mains de la mutante. Il y entrelaça ses doigts avec les siens, plaquant le dos de la main d’Isolde contre le matelas, juste à côté d’eux, alors qu’en une poignée de secondes, l’appétit grimpait de plus belle, leurs chairs irradiant de cette passion qui ne demandait qu’à les assembler.
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Isolde Saddler
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MessageSujet: Re: (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life.   (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life. - Page 6 Icon_minitimeJeu 2 Juin 2016 - 1:00

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Le monde semblait indéniablement plus beau dès qu’elle était en compagnie de Cesare. Tout autour d’elle semblait plus agréable. C’était nias sans doute de voir les choses comme ça, mais elle avait cette impression qu’avec Cesare, l’air qu’elle respirait était plus doux, le ciel plus bleu et le soleil plus lumineux. L’amour, ça donnait ce genre d’impressions parfaitement débiles qu’elle avait pourtant appris à aimer grâce à Cesare. Elle aurait pu jurer là, le dos contre le dos que son lit était plus confortable que d’habitude, la couette plus moelleuse et les quatre murs de cette chambre beaucoup plus beaux que lorsqu’il n’était pas dans la pièce. Elle était idiote peut-être, niaise, devenue ce genre de femme qui l’aurait fait levé les yeux au ciel, quelque temps plus tôt, tant les trucs mielleux du genre, ça avait semblait ne pas être son truc. Aujourd’hui, elle pouvait les comprendre toutes ces filles. Parce que ça faisait du bien toutes ces impressions réveillaient par l’amour. Ça faisait du bien de sombrer dans tout ce qui était mielleux et de se découvrir un penchant pour le romantisme et ces trucs si habituels qui faisaient les couples. Elle avait apprécié le bouquet fleurs, quand bien même à une autre époque, il lui aurait semblé qu’elle aurait facilement pu prétendre que c’était débile, dans quelques jours elles seraient faner et iraient à la poubelle, la belle perte d’argent quoi. Mais non, là elle était incapable de penser comme ça, elle était juste contente qu’il lui ait offert des fleurs et elle savait déjà qu’y avait plein d’autres trucs comme ça qu’elle serait bien surprise d’apprécier. Elle en était même arrivée à faire les boutiques pendant des heures pour se trouver la tenue parfaite pour son anniversaire, et quand elle parlait de tenue, ça comprenait aussi les chaussures qu’elle avait égarées dans le salon et les sous-vêtements qui tenaient compagnie à la robe par terre. Tout ça s’était nouveau, acheté juste pour l’occasion, alors que franchement, c’était le genre d’idée qu’elle aurait trouvé ridicule avant Cesare. Aller faire du shopping pour plaire à un homme, merde, qu’est-ce qu’il fallait pas faire pour ces messieurs. Finalement, elle en était contente de son shopping.

Et puis elle s’en fichait justement que les chaussures soient oubliées dans le salon et que la robe ait tenu beaucoup moins longtemps qu’elle l’aurait voulu. Dans le fond ça lui avait fait plaisir à elle de se préparer pour Cesare et si ça lui avait fait plaisir à lui aussi, ils étaient tous les deux gagnants. L’amour, ça lui faisait sûrement faire des trucs qu’elle trouvait absurde avant de tomber complètement amoureuse de Cesare, mais ça n’avait rien de regrettable. Et dans la longue liste des trucs que l’amour rendait meilleur, elle pourrait ajouter le sexe sans une once d’hésitation. Quand bien même elle avait longtemps pensé le contraire, complètement hermétique à l’amour qu’elle était devenue au fil des années, forcément, elle n’avait pas voulu envisager que ça puisse être plus agréable juste parce qu’on était amoureux. Pourtant là elle le sentait dans chaque fibre de son corps, le plaisir qui montait encore et encore sans jamais s’arrêter. Elle savait qu’elle n’avait jamais ressenti ça avec personne d’autre qu’avec Cesare. Parce que son cœur n’avait jamais battu avec autant de force contre sa poitrine pour qui que ce soit d’autre et elle n’avait pas été aussi heureuse d’être dans un lit avec quelqu’un d’autre. Nan, Cesare il était unique et il avait effacé en un rien de temps les souvenirs de ses aventures passées. Y avait plus que lui qui comptait, plus que lui qu’elle désirait. Quand bien-même ses baisers étaient remontés contre son corps pour venir atteindre ses lèvres, elle ne sentait pas les sensations en elle se calmer, au contraire sans doute, y avait un manque qui venait se créer au fond de ses tripes et une envie qui ne cessait de s’accroitre. Elle serra avec l’étreinte autour des doigts de Cesare, avant de glisser sa main libre le long de son torse pour venir retrouver le dernier vêtement qu’il avait sur le corps et qui était vraiment problématique en cet instant. Elle tira légèrement sur le tissu pour commencer à le descendre, mais elle était bien incapable d’aller plus loin. « Tu devrais te débarrasser de ça, parce que moi j’te préfère sans. » Et puisque lui il préférait ça à la robe sexy, elle avait bien le droit de penser la même chose. Ce vêtement, c’était une muraille de trop entre eux deux, un truc dont ils n’avaient pas besoin alors qu’elle sentait la chaleur et le désir croitre sous ses veines, son impatience revenant au galop, incontrôlable.
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Cesare DeMaggio
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MessageSujet: Re: (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life.   (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life. - Page 6 Icon_minitimeJeu 2 Juin 2016 - 3:22


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Embrasser Isolde, c’était l’acte le plus délicieux et le plus infini qu’il n’ait jamais eu à accomplir. Parfois, il pouvait jurer que ç’avait l’allure d’un accomplissement tout naturel de ce qui était écrit depuis des lustres ; un simple acte qui suspendait le temps, rendait l’air à ses poumons si léger, et chaque parcelle du bout de sa peau plus alerte que jamais. Embrasser Isolde, il avait l’impression que c’était toucher le monde comme il n’l’avait jamais touché, ou même vu ; quand il perdait ses lippes contre les siennes, son cœur battait à tout rompre, prêt à exploser du trop-plein de sang pulsant à ses veines- toutes ses idées s’arrêtaient, se suspendaient, et mourraient pour ne devenir que des impressions frissonnantes. Il oubliait le pessimisme, le réalisme, les menaces, l’irrémédiable fin de tout ; et parfois quand il y pensait à toutes ces sensations déferlant en lui, le DeMaggio avait l’impression d’être un gamin épris d’une femme trop bien pour lui, de ces gens malaisés qui se mettaient à admirer une légende vivante, quitte à s’y perdre totalement. Il savait bien qu’Isolde était humaine, infiniment humaine- en rien monstrueuse comme ce que les dégénérés avaient été présentés à lui pendant plus de vingt ans de sa vie ; mais elle était juste humaine, rien de plus, malgré tout ce qu’elle éveillait en lui. La faiblesse autant que la force, la fuite tout autant que la pleine acceptation de sa condition : Isolde elle était tout et rien à la fois- une parmi une foule de communs des mortels, et pourtant, le chasseur ne pouvait que s’estimer heureux que les choses se soient passées comme elles s’étaient passées. Parce que c’était comme ça qu’ils s’étaient trouvés : à travers chaque moment malheureux qu’ils avaient connus, et qui les avait guidés l’un vers l’autre. C’était triste et tragique, d’une certaine façon : mais sans la destinée de chasseur qu’on lui avait toute tracée, Cesare ne se serait jamais retrouvé dans ce groupe de mutants, pour la rencontrer elle. Sans la mort de son père, la jeune femme ne se serait jamais engagée auprès de ce groupe, à Radcliff, et elle n’aurait jamais été là. Sans cette mutation traitresse pour retourner son monde de A à Z, le brun n’aurait jamais été si enclin à embrasser l’idée que, peut-être, y’avait quelque chose à sauver dans ces ennemis éternels. Quelque chose à sauver chez lui, alors même que tous les siens l’auraient si facilement condamné à l’abattage comme un vulgaire animal : une balle dans la tête et on n’en aurait plus parlé. Au lieu de ça, y’avait eu tous ces événements qui s’étaient précipités.

Y’avait eu des morts. Et y’avait eu des vies sauvées. Y’avait eu Clara- et il semblait naturellement illogique qu’ils ressentent encore quelque regret peser sur leurs épaules dès qu’ils pensaient à elle. Leur fille, le fruit de leurs baisers, le fruit de leur amour, de leurs corps si avidement épris l’un de l’autre. Et pendant les dix mois qui avaient couru pendant lesquels il aurait juré qu’il avait perdu Isolde pour toujours, Cesare avait souvent cru que plus rien n’serait comme avant. Que plus jamais ils ne retrouveraient leur harmonie d’antan – cette chose qui n’avait pas de nom, mais était on ne peut plus logique quand ils se regardaient yeux dans les yeux, comme des amoureux transis. Mais il s’était trompé – certes, peut-être s’étaient-ils éloignés pendant un moment, ils s’étaient déchirés, torturés avec leurs mots, leurs vérités et leurs attaques. Mais ils ne s’étaient jamais perdus ; y’avait jamais rien eu d’irréparable entre eux. Une évidence qu’il n’avait pas découverte à travers le sexe, bien évidemment- ç’avait été cette nuit-là, contre toute attente, dans la chambre de motel, alors que leur dispute avait frisé le paroxysme de la hargne. La façon dont il avait pris sa main, la façon dont elle avait pleuré dans ses bras. La façon dont il avait caressé ses joues, chassé ses larmes ; il s’était senti bien stupide et gauche et inutile cette nuit-là, et pourtant, ç’avait réveillé ces choses qui vibraient toutes entières en eux quand ils étaient ensemble. Ce qu’ils avaient tant cherché à combattre pendant des mois et des mois, et qu’ils acceptaient enfin pleinement ; parce qu’ils s’aimaient, et ils n’avaient pas besoin de s’embrasser pour le savoir. Il suffisait qu’il lui prenne la main pour qu’au bout de ses doigts, y’ait une électricité statique qui tende tout son corps, traverse ses chairs en une énergie grandiose, d’appartenance et de bien-être. Sa place, elle était là, avec Isolde, et chaque toucher, chaque baiser, chaque frisson à l’unisson ne faisait que confirmer ça pour lui. Alors au moment de sentir les doigts pernicieux d’Isolde tracer une ligne de son torse jusqu’au dernier vêtement qu’il portait, il ne put retenir le frisson qui s’extirpa d’entre ses lèvres en un soupir perdu contre la ligne gracieuse de la mâchoire de la blonde. Il en eut un sourire, amusé, au moment de reprendre contenance, alors qu’au-delà des touchers moqueurs de la jeune femme, ça faisait déjà bien longtemps que le tissu semblait lui coller à la peau, et enserrer cette partie si importante de son anatomie presque jusqu’à la douleur. « Tu m’préfères vraiment sans, maintenant ? » qu’il ricana, se mordillant légèrement la lèvre alors même qu’il se retrouvait partagé entre l’envie de l’embrasser encore, et le besoin de se défaire de ce fameux sous-vêtement si gênant. Isolde avait déjà un peu commencé le travail, alors il se forçat, grognant avec excès comme si c’était une corvée qu’il daignait bien faire pour elle- si seulement y’avait juste un moyen efficace de faire disparaître les vêtements sans avoir à bouger. Alors il n’y mit clairement pas les formes, à croire que le lui de vingt-sept ans n’avait pas envie de faire d’effort, pas ce soir, pas maintenant. Il s’était retrouvé dos contre le matelas, en basculant à côté d’Isolde pour envoyer le tissu gênant à l’autre bout de la pièce, de préférence. Ou juste à côté du lit, il ne s’en préoccupa pas outre mesure, à partir du moment où il put se pencher à nouveau vers Isolde- il rattrapa ses lèvres sans attendre, sans se faire prier pour ça au moins, lui offrant un baiser aussi demandeur que ses désirs, ses chairs tendues, son corps brûlant contre lequel il l’attira, l’entraina, de sa main au creux de son genou, le long de sa cuisse, la faisant escalader sur lui. Tout juste pour qu’ils soient corps contre corps aussi longtemps que ce baiser durerait, la poitrine délicieuse de la blonde lovée tout contre lui, alors qu’il dessinait le creux de son dos, perdait ses deux mains dans ses cheveux. Jusqu’à ce que- jusqu’à ce que ce soit assez, se retrouvant par-dessus elle dans un nouveau basculement, leurs corps embrassant les draps déjà chauds, alors qu’il hissait les cuisses d’Isolde bien haut contre son flanc, au niveau de ses premières côtes, n’y tenant plus, ne résistant pas plus longtemps. Ils avaient bien attisé leur patience, au point qu’ils en étaient brûlants d’envie, humides de désir, dans un râle perdu tout contre elle, entre le tracé de sa lèvre inférieure et son menton, Cesare avait enfin plongé droit dans les abysses au creux de ses cuisses, prêt à s’y perdre, à y rester, paisible, l’esprit nettoyé de toute préoccupation autre qu’Isolde. Son visage qu’il caressa tendrement du bout de son pouce, son regard par lequel il était hypnotisé, sa chaleur grandiose, de laquelle il se délectait encore, comme s’il avait peur d’y faire quoique ce soit d’autre.
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MessageSujet: Re: (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life.   (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life. - Page 6 Icon_minitimeJeu 2 Juin 2016 - 17:03

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My love I see in front of me, The hero and the falling man But he is the one I want. Oh, can we forget yesterday. He has passed out on the bed With tears in his eyes. He was lost but I have found. He's deeper than the ocean Higher than the rain Let me walk beside you now, oh I will never leave you in so much pain. A lover and a fighter He was the best I ever had He is the one I want. — the one i want.

Ça avait beau être l’anniversaire de Cesare, y avait pas que lui pour en profiter. Isolde était bien contente de pouvoir partager cette soirée avec lui, fêter l’évènement avec lui. Rien que tous les deux, parce que ça servait à rien de faire une grande fête de toute façon. Elle n’aurait même pas su qui inviter de toute façon. La seule amie qu’elle lui connaissait, ce n’était qu’un prénom parmi tant d’autres pour elle et puis ils étaient forcément mieux tous les deux, alors que ça faisait déjà plusieurs jours qu’ils ne s’étaient pas vus. Chaque fois qu’ils se voyaient, c’était des retrouvailles après un moment trop long passé l’un sans l’autre et quand bien même ça se comptait désormais plus en jours qu’en semaines, y avait toujours un manque qui se créait dès qu’ils n’étaient pas ensemble et qu’il fallait bien combler dès lors qu’ils se retrouvaient. Alors, c’était mieux qu’ils soient que tous les deux plutôt qu’au beau milieu d’une fête de laquelle ils auraient été obligés de s’éclipser discrètement, ne supportant plus la tension sexuelle entre eux deux. En plus, là il avait pu passer un moment avec Clara et elle estimait que ça valait mieux que n’importe quelle fête ça, vu qu’il n’en avait pas beaucoup des moments avec sa fille. C’était différent pour elle sans doute, puisqu’elle était toujours avec Clara, parfois épuisée par son rôle de mère – quand bien même elle aimait ça – quand Graziella l’avait invitée à son anniversaire à elle, elle n’avait pas hésité bien longtemps avant d’accepter. C’était la première grosse fête à laquelle elle allait depuis plus d’un an, alors dans le fond, c’était déjà trop pour elle, elle aurait été incapable de refaire ça tout juste une semaine après. Alors, cet anniversaire, il était parfait comme il était, à ses yeux à elle en tout cas et elle espérait bien qu’il partageait ce point de vu avec elle.

Ils avaient leur propre façon de célébrer les choses et c’était bien mieux que de mettre la musique trop forte et de boire trop d’alcool. Elle préférait largement leur façon de faire et ce n’était certainement pas les frissons ou les gémissements qu’il avait si facilement réussi à lui arracher qui auraient pu prouver le contraire. Y avait aucun autre endroit au monde où elle préférerait être en cet instant que dans les bras de Cesare. Elle était trop bien là, le plaisir bouillonnant encore dans ses veines, le désir faisant pulser son cœur de façon incontrôlable. Elle se sentait bien, heureuse, bien que complètement impatiente. « J’te préfère toujours sans ça. » Elle ne tarda pas à ricaner sous son grognement gardant son sourire amusé sur les lèvres en le regardant se débarrasser de son sous-vêtement. Peut-être bien que c’était la preuve qu’elle ferait mieux d’oublier toute idée de striptease. Elle n’eut pas le temps de formuler l’idée à voix haute qu’elle s’était retrouvée de nouveau contre ses lèvres et ça l’empêcha bien d’avoir envie de faire un quelconque commentaire. Sur lui, contre lui le temps d’un baiser, ça coupait de toute façon toute envie de venir communiquer autre chose que le désir qui se faisait ressentir en elle et pour ça, elle n’avait pas besoin de parler, son corps le faisait pour elle. Ça se sentait dans la pression que ses doigts exerçaient contre ses joues que ses mains étaient venues retrouver, ça se sentait dans son souffle, dans les battements de son cœur, que Cesare devait bien sentir, vu la façon dont elle était collée contre lui. Son désir, il était clair, palpable dans l’air et rapidement soulagé, entre ses cuisses. Celles qu’il avait remontées contre son flanc, et qu’elle croisa pour raffermir leur étreinte autour de son corps. Ses mains glissèrent dans son dos, contre ses omoplates, ses doigts s’y pressant avec force, comme si elle ne voulait plus le lâcher. Et, elle ne voulait plus la lâcher, elle voulait qu’il reste là contre elle, qu’il la serre dans ses bras, qu’il l’emmène encore une fois avec lui jusqu’au paradis, pour assouvir toutes les attentes qui brûlaient au fond de ses veines.
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MessageSujet: Re: (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life.   (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life. - Page 6 Icon_minitimeVen 3 Juin 2016 - 23:06


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Il aurait pu lui en livrer à Isolde, des paroles romantiques, si seulement il était vraiment expert dans ce domaine. Quand il était loin d’elle, pendant les jours durant lesquels ils n’pouvaient pas se voir, le temps semblait toujours passer infiniment lentement, alors même qu’ici et maintenant, sous les tambourinements empressés de son cœur, les minutes semblaient s’envoler comme d’infimes secondes. Peut-être auraient-ils dû continuer de parler de chiens, de cadeaux, et de détails de ce genre plutôt que de bondir dans ce lit comme s’ils s’étaient manqués l’un l’autre dans chaque part de leur être – c’était la vérité absolue, pourtant. Maintenant qu’il la sentait contre lui, peau contre peau, chair avec chair, il n’savait que trop bien qu’y’avait rien d’Isolde qui ne lui manquait pas dès qu’il était loin d’elle : son regard, sa voix, son rire, la caresse de son épiderme, l’odeur au creux de son cou, et qui semblait désormais voleter partout autour comme le plus délicat des arômes, synonyme de leurs retrouvailles plus que d’une quelconque peine de cœur. Ouais, les moments où ils pouvaient enfin être ensemble, avaient cette qualité d’éclipser les douleurs qu’ils avaient pu trainer pendant des jours et des jours, celles égarer par leur dernier moment passé ensemble, où ils avaient irrémédiablement dû se séparer. Au moins, fallait quand même avouer que ça donnait une certaine allure à leur histoire ; un côté sans cesse renouvelé que d’autres pourraient envier, quand on voyait l’aisance avec laquelle certains couples tombaient dans l’ennui dès qu’ils se stabilisaient un tant soit peu. Ils pouvaient toujours savoir, Isolde et lui, qu’à Radcliff il n’y avait pas vraiment d’ennui ou de stabilité- et de toute manière, c’n’était certainement pas la perspective d’avenir que le DeMaggio craignait le plus. Y’avait tant de mecs qui enviaient, souvent, les célibataires qui pouvaient écumer les lits sans se poser de question et sans jamais s’arrêter – tant de couples mariés qui finissaient par se flétrir jusqu’à ce qu’un des partenaires n’aille voir ailleurs ; y’avait tellement de gens, qui aujourd’hui s’réclamaient ne pas avoir l’envie de dépendre d’une romance quelconque. Fallait croire que grandir loin de la normalité, où cet avenir semblait être le seul accessible, avait permis au chasseur d’être on ne peut plus ouvert à ce futur-là : tout ce à quoi il aspirait, bien souvent quand il pensait à eux deux, à Isolde, lui et Clara, c’était une tranquillité que l’reste du monde ne semblait pas vouloir lui offrir. Et il semblait bien qu’ils allaient devoir se battre comme des chiffonniers, contre de nombreux ennemis, pour même pouvoir y songer, et toucher cette envie du bout des doigts.

Y’avait un étrange paradoxe dans la façon dont ils vivaient leur vie : parfois, le brun aurait bien envie d’aller parcourir toutes les villes du pays, à la recherche du premier couple qui se plaindrait de sa tranquillité banale, rien que pour leur proposer d’échanger les rôles pour une certaine période. Définitivement, la vie qu’il avait eue, mettait certaines autres existences en perspective, et ça n’pouvait être que bon pour l’éducation de certains esprits qui, eux, n’avaient aucun mal à oublier le reste du monde pour se concentrer sur leur petite personne. Une chose qu’Isolde et lui faisaient si rarement, que c’en était toujours infiniment délicieux – mais mélancolique tout à la fois. C’était toujours voué à s’arrêter, à s’effriter, précipité vers sa fin par une réalité qui revenait toujours, parce qu’elle était éternellement plus résistante que leurs caprices. Ouais, leur envie de vivre normalement, était à l’heure actuelle un caprice qu’ils n’avaient pas le droit de s’octroyer. Et Cesare détestait la possibilité qu’y’ait un coin de monde, une quelconque morale qui les considère comme ça, alors qu’à la fin d’l’histoire, ils n’étaient rien d’autre qu’humains. Infiniment humains, comme ils le ressentaient dans chaque frisson rageur qui traversait leurs corps enlacés. Comme il le lisait, dans les prunelles d’Isolde qu’il observait comme s’il espérait pouvoir y plonger tête la première pour ne toujours appartenir qu’à des moments comme ça. Il avait assez donné à la guerre – la sienne, elle durait depuis bien plus longtemps que la présence de Lancaster dans cette ville, ou quoique ce soit d’autre. Même Isolde, techniquement, elle était assez chanceuse pour n’pas comprendre de quoi avait été faite sa vie pendant tant d’années ; on lui avait sacrifié son âme, son enfance, ses espoirs, son avenir. Et maintenant, il n’lui restait plus que des miettes de ça, qu’il espérait pouvoir consolider avec Isolde, et personne d’autre. Et ils en avaient eu si peu l’occasion jusque-là, que Cesare se savait loin d’être expert en amour, et capable de livrer ces mots en des déclarations nettes et précises, une poésie qui ferait battre le cœur d’Isolde à toute vitesse. Comme il battait là, plus vivant que jamais, contre son corps, contre leurs chairs collées l’une à l’autre : quand ils partageaient des moments comme ça, à n’faire qu’un dans le monde, toutes les impressions de la blonde devenaient les siennes tout autant- elles transcendaient les limites physiques, pour être ces murmures, ces souffles empressés qu’ils perdaient contre les lippes de l’un et de l’autre. Il n’y résista pas bien longtemps, avant de plonger pour reprendre les lèvres d’Isolde, la frénésie s’ajoutant au miel amoureux qui glissait déjà dans ses veines depuis de si longues minutes ; une frénésie vivifiée par la sensation des doigts d’Isolde, roulant juste contre ses muscles qui dansaient au rythme doucement expérimental encore, de leurs corps qui se retrouvaient patiemment. Jusqu’aux premiers émois, les premiers frissons et soupirs, qui remontèrent du creux des reins du chasseur, jusqu’aux abords de son être. Ses mains, par exemple, perdues dans des caresses suaves et tentatrices, l’une fourrageant du bout des doigts ses cheveux, l’autre perdue contre sa cuisse, au creux de son genou, à la remontée de ses courbes tendues par la chaleur. Ou ses lèvres, aussi, dévorantes et impétueuses, alors que la douceur de ses baisers avait peu à peu disparu, remplacée par la lascive omniprésence de sa soif toujours plus demandeuse et langoureuse.
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MessageSujet: Re: (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life.   (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life. - Page 6 Icon_minitimeSam 4 Juin 2016 - 15:34

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Les sentiments qu’Isolde éprouvait pour Cesare, ils étaient doux, agréables, ils faisaient battre son cœur comme il n’avait jamais battu auparavant avec cette force qu’elle aimait tant. Ils la rendaient heureuse ces sentiments, et des fois, il suffisait qu’elle pense à lui pour que le sourire le plus niais du monde vienne s’accrocher à ses lèvres. Peut-être qu’y avait des moments où ça la rendait complètement ridicule, mais elle s’en fichait complètement. Peut-être qu’y avait d’autres filles, qui étaient comme elle, ou comme la fille qu’elle avait pu être, qui la trouvait complètement idiote et qui se foutait de sa tronche. Mais tant pis, au moins, elle était heureuse et c’était de loin tout ce qui pouvait compter. Ces sentiments, ils étaient douloureux aussi parfois. Ils l’avaient été pensant les semaines qu’ils avaient été obligés de passer loin de l’autre parce que c’était mieux comme ça, plus prudent et que c’était ça le plus important. Ils l’étaient aussi, parfois quand il commençait à un peu trop lui manquer et qu’elle avait envie de se blottir dans ses bras mais qu’il n’était pas avec elle. C’était un sentiment à double tranchant l’amour et l’un comme l’autre ils l’avaient certainement compris depuis un moment. Mais, dès qu’ils étaient ensemble, c’était tellement magique, tellement puissant que ça suffisait à effacer tous les moments plus douloureux qu’ils avaient été obligés de passer l’un sans l’autre. Là dans ses bras, elle était bien incapable de se souvenir de la peine qu’elle avait pu ressentir pendant toutes les semaines où elle était restée loin de lui ou celle qui avait pu la prendre, quelques jours plus tôt, alors qu’elle était toute seule dans cette baraque et qu’elle aurait voulu être avec lui. Dès qu’elle était avec lui, tout allait beaucoup mieux, tellement mieux que les moments difficiles ne semblait même plus avoir existés et c’était très bien comme ça.

Elle en oublié tout, là avec lui. Le reste du monde n’avait plus la moindre importance. Tout ce qui pouvait se passer en dehors de cette chambre n’avait plus d’importance. Clara dormait, les chiens étaient assez calmes pour qu’on ne les entende pas, alors de toute façon y avait pas de raison de se préoccuper de ce qui pouvait se passer entre les quatre murs de cette pièce. Elle n’en avait pas envie et pas la possibilité de toute façon. Depuis de longues minutes déjà son cerveau avait abandonné toute tentative de réflexion ou d’une concentration qui pourrait aller au-delà de toutes les sensations et les désirs qui siégeaient en elle en cet instant. Tout ce que son cerveau était capable de lui faire faire pour l’instant c’était respirer – et encore, ça semblait devenu secondaire – embrasser Cesare, caresser Cesare, désirer Cesare. Aimer Cesare de tout son être de tout son corps, de toute son âme. Les connexions de son cerveau, elles n’allaient pas en dehors de la simple personne de Cesare. Il pourrait bien se mettre à neiger au beau milieu de l’été, dehors à quelques pas de là qu’elle ne le remarquerait même pas, beaucoup trop focaliser sur Cesare et cette union si agréable qu’ils étaient en train de partager. Le monde pouvait bien s’effondrer qu’elle serait bien trop occupée à apprécier cette étreinte, à en frissonner, pour s’en rendre compte. Elle n’avait plus envie de lâcher ses lèvres, pourtant y avait des moments où elle n’avait pas le choix, son souffle ayant trop besoin de passer ses lèvres, entrainant avec lui les gémissements entrainés par le plaisir qui se répandait dans ses veines. Ses doigts dans son dos glissaient contre sa peau sans vraiment trouver d’accroche, tantôt dans ses cheveux, puis contre ses épaules ou s’égarant le long de sa joue. Elle avait envie de caresser chaque parcelle de sa peau, tout autant qu’elle avait envie de garder ses mains plaquées contre son dos pour le serrer plus fort contre elle, le retenir auprès d’elle, maintenant et à jamais.
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MessageSujet: Re: (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life.   (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life. - Page 6 Icon_minitimeLun 6 Juin 2016 - 5:48


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La passion avec Isolde, c’était comme une flamme : tantôt douce, chaude et réconfortante, tantôt capricieuse et destructrice. Chaude et réconfortante quand ils étaient dans ces moments tendres, en croisant le regard l’un de l’autre et en sentant tant d’évidences glisser entre leurs yeux, leurs êtres tout entiers. Etait-ce ce que ça voulait dire ‘déclarer sa flamme’ ? Une histoire de passion, incandescente et grandiose, qui remuait les tripes et apaisait insidieusement l’âme dans une caresse tiède ? Ils savaient bien aussi, quand la passion entre eux pouvait être capricieuse et destructrice : combien de fois avaient-ils frôlé l’explosion, alors que le ton montait et montait encore, que les voix s’échauffaient et que rien n’semblait leur permettre de redescendre sur terre ? Bien souvent, ç’avait été bel et bien comme un incendie, quelque chose d’immédiat comme une allumette qu’on éclairait dans la nuit et s’enflammait en un clin d’œil, avant de mourir bien assez vite. Dès que la porte se claquait entre elle et lui, dès qu’il faisait quelques pas pour s’éloigner, la pression était toujours retombée, laissant place à une froideur culpabilisante et synonyme de solitude. Sa vie sans Isolde, elle n’était certainement pas pareil : elle n’l’avait pas été avant qu’il la connaisse non plus- le cercle vicieux dans le fait d’aimer, c’était bien d’savoir trop tard qu’on n’pouvait plus se passer de la personne de qui on avait eu la folie d’s’enticher. Et pourtant, pourtant il pouvait le dire- peut-être était-ce parce que ses autres histoires appartenaient à autrefois, par orgueil ou par dévotion, mais Cesare était prêt à jurer qu’y’avait jamais eu personne qu’il avait aimé comme il aimait Isolde. Peut-être était-ce une question d’âge, une question de circonstances- une question de feeling, d’ardeur dans la flamme. Si ça devait être le cas, il était presque évident qu’Isolde et lui, ils étaient un incendie bleu, né d’un air électrique et incontrôlable ; avec elle, il ressentait des choses qu’il n’avait jamais ressenties, vivait des moments qui lui ramenaient le cœur au bord des lèvres- d’amour, de bonheur, de peine. Elle lui avait fait découvrir tant d’sentiments divers et variés, des montagnes russes desquelles il aurait presque l’orgueil de dire qu’il se serait bien passé ; parce que comme il l’avait dit, peu après la mort d’Anthea, sa vie avait été plus facile avant qu’il la connaisse. Il n’avait eu à s’inquiéter que d’lui-même, plus seul que jamais, il n’avait eu à craindre que pour sa vie à lui, ses ambitions à lui, c’monde qui se limitait au chemin tout tracé duquel il n’avait aucune envie de sortir, rien que pour plaire aux rares personnes qui attardaient quelques attentions sporadiques et exigeantes sur lui. Mais facile, c’était comme une flamme de bougie, faiblarde et frissonnante à la moindre brise de vent- et même s’il regrettait mille des choses qui avaient pu s’passer dans leurs vies, des événements blessants et douloureux, il n’regretterait jamais d’l’avoir connue, d’avoir abdiqué à cette prescience de l’âme qui l’attirait contre elle, à se lover dans ses bras et à sentir son être tout entier couler juste sous sa peau.

C’était Isolde qu’il aimait, c’était d’Isolde qu’il voulait faire de sa vie, et quand la passion était cet incendie dévastateur qui bouffait l’oxygène, il se sentait avec aisance capable de ne plus respirer pendant des heures et des heures, juste pour se sustenter d’elle et elle uniquement. Oh, les moments doux avaient leur splendeur, leur petit éclat doucereux qui leur permettait de glisser des allusions, des petits mots d’amour, des tendresses veloutées du bout de leurs doigts ; mais dans ses veines, là maintenant, c’était la soif aride qui courait à toute allure à travers tout son corps. Il en avait chaque parcelle de ses muscles tendue, chaque recoin de peau dévoré par une chair de poule, où la sueur de son désir grimpant crescendo s’imprimait sous le passage des doigts d’Isolde. Ceux-ci étaient son seul ancrage en cette réalité, avec le regard de la blonde qu’il cherchait parfois, entre leurs baisers à bout de souffle, qui n’servaient presque plus qu’à étouffer leurs émois traitres. Ouais, un peu plus tôt, il avait bien attisé l’impatience de la mutante, parsemant des touches d’attention ici et là, de sa bouche et de ses doigts- la traitrise, c’était que ç’avait taquiner sa patience à lui aussi, transformant sa maîtrise en des envies qui transparaissaient de plus en plus à chaque attaque de ses reins, chaque souffle qu’il relâchait tout contre les lippes d’Isolde, ou au creux de son cou. Il avait envie de consommer leur amour avec tendresse, une douceur souffreteuse qui se manifestait juste sous la pulpe de ses doigts, qui s’égarèrent, au creux du cou de l’amante- pour suivre la course précipitée de son pouls, jusqu’à sa clavicule, où sa bouche se joignit à la danse des sens. Et au moins les jambes d’Isolde étroitement enlacées autour de lui, leur cohésion toute naturelle, lui permirent d’entrainer la blonde dans un basculement, impulsif, faisant cascader ses mèches d’or dans son dos, alors qu’elle se retrouvait par-dessus lui – contre lui, Cesare assis contre le matelas, son poitrail collé au buste chaud d’Isolde pour la lover contre lui. Palpitant contre palpitant, tous les deux emportés par la même valse, au rythme des embrassades de leurs corps, au rythme de leurs souffles qui flirtaient ensemble, s’embrasaient l’un l’autre. Et en regardant Isolde comme ça, pour quelques secondes dans les ténèbres grandissantes de la nuit tombante, juste avant de venir l’embrasser, le DeMaggio savait qu’il aurait pu attendre tout le reste de la soirée. Elle aurait pu, être le dernier cadeau qui attiserait ses envies pour le reste de la soirée- il aurait tenu, bien évidemment, parce qu’ils étaient plus que ça, des chairs qui se dévoraient les unes les autres par passion du corps. Les flammes, elles étaient dans chaque petit recoin de leurs êtres, à les dévaster et les sauver peu importaient les circonstances, quoiqu’ils fassent et quoiqu’ils deviennent, tant qu’ils étaient tous les deux. Le truc, c’est qu’il n’aurait pas eu envie- de se retenir, il n’en avait pas eu envie ; parce qu’y’avait pas de moment plus infini que quand il se sentait pleinement lui appartenir- peau contre peau, être avec être, sans que le monde n’existe.
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