Isolde Saddler ADMIN - master of evolution MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Jeu 12 Mai 2016 - 20:54 | |
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Jekyll Stevenson MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 1387
SUR TH DEPUIS : 06/10/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Jeu 12 Mai 2016 - 21:01 | |
| tu verras, tu croiras, tu pourras, tu t'écrouleras et moi, je te dirais ce qui ne va pas chez toi, et alors, tu me médiras |
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Faith Cunningham MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 17676
SUR TH DEPUIS : 26/04/2014
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Jeu 12 Mai 2016 - 21:31 | |
| c'est un adieu à ta merci , ce n'est pas un film, c'est mieux ainsi |
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| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Jeu 12 Mai 2016 - 21:31 | |
| « J'ai peur de rien, tu le sais bien. » |
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Cesare DeMaggio ADMIN - master of evolution MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Jeu 12 Mai 2016 - 23:36 | |
| - Citation :
- L’évidence était de plus en plus au bord de ses lèvres, à mesure qu’il passait du temps avec Isolde – des moments magiques, vertigineux, où son corps et son âme s’élevaient au-dessus de tout ce qu’il avait pu connaitre. Même avant, avec elle, leur couple enrobé de mensonges et des vérités qu’il retenait entre sa bouche de peur qu’elle ne détruise tout : le bonheur de cette époque avait été une illusion, il l’avait su, parfois. Dans ces moments-là, il s’était demandé si Isolde lui sourirait vraiment comme elle le faisait, si elle savait tout de lui, de son parcours, de sa vie, et de la famille de laquelle il était issu. Il s’était demandé s’il trouverait un quelconque bon moment où toutes les circonstances s’aligneraient parfaitement : son courage, et une bonne journée, assemblés pour le pousser à prononcer ces mots si lourds de sens. Mais Cesare n’l’avait jamais fait – dans les mois et les mois qui avaient composé leur idylle, il avait d’plus en plus été ce lâche qui cillait imperceptiblement, son visage s’assombrissant sans qu’elle ne remarque rien, l’temps qu’il se dise, s’répète encore et encore, qu’il la trahissait, mais qu’il n’avait pas les tripes d’faire mieux. Maintenant, c’était différent – les sourires qu’Isolde lui adressait, elle les adressait à Cesare DeMaggio. Elle l’aimait, qu’elle avait dit, lui, et son patronyme, lui et son héritage, lui et toute la lourdeur des âmes qui courbaient son échine de culpabilité ; et il n’savait franchement pas pourquoi elle était aussi folle, pourquoi est-c’qu’elle vivait comme ça, alors qu’il avait multiplié les fautes. Mensonge, trahison, meurtre, la liste des tâches noires qui assombrissaient leur histoire était infinie, et elles venaient pour la plupart de lui ; alors ouais, s’ils étaient encore assez fous pour s’aimer comme deux tarés qui n’avaient rien à perdre, malgré tout ça, il voulait vivre. Mais comment envisager de vivre, alors que là-dehors, y’avait Kingsley Moren ? Le meurtrier de sa sœur, celui qui, s’il le croisait, n’hésiterait pas à s’attaquer à lui aussi, et à Isolde, et à Clara, dusse-t-il arriver. Et ça, c’était sans compter sur ses parents, ceux qui n’pleuraient pas la mort d’Aria, et l’avaient eux-mêmes utilisée comme de la chair à canon – ils en feraient de même avec Isolde, avec Clara, eux aussi. Alors comment baisser la garde, oublier le monde, alors même que l’monde était cette place hostile où tant de gens voulaient leur peau ? C’était bien ça l’problème ; c’était pour ça qu’Isolde prenait la décision folle de s’présenter à la mairie contre Lancaster. Et c’était pour ça que lui, il devait retourner auprès de sa famille, le parasite lové dans leur dos, qui finirait tôt ou tard par avoir raison d’eux.
Vivre ouais, c’n’était pas une question de mérite, il voulait bien l’croire, mais il le sentait, qu’ils n’iraient pas bien loin s’ils devaient abandonner le monde pour rester entre ces draps, et s’y perdre à jamais. D’autres se souviendraient bien assez tôt d’eux, et alors les choses sombreraient dans le chaos à nouveau : n’avait-ce pas été la conséquence qu’il avait déjà récoltée, pour avoir été trop impétueux, trop imprudent, trop défiant ? Mais s’il devait choisir un jour pour agir, darder le monde avec toute son imprudence, ce serait bien aujourd’hui – aujourd’hui, c’matin sous les rayons jaunes et tièdes du soleil, entre les draps de plus en plus bouillants sous les muscles de son dos tendu. Le salut de Cesare n’avait duré que quelques secondes à peine, avant que la fraicheur du matelas sous lui ne s’transforme en une véritable fournaise ; une place toute aussi délicieuse que tueuse – là, juste sous Isolde, entre ses cuisses, son poitrail contre son buste à elle, sa gorge tendue par ses râles alors qu’elle avait plongé son visage contre son cou. Et ses soupirs si forts, raclant ses poumons avec force, s’allongeaient peu à peu alors que les émois électrifiaient plus intensément les muscles sous sa peau – Cesare en gronda d’un plaisir qui montait rapidement, rapidement comme la passion qui les guidait à se sauter dessus, encore et encore depuis des heures déjà, s’offrant bien moins d’heures de sommeil que d’heures à s’envoyer en l’air, s’bouffer littéralement l’âme. Dans la cohue de leurs souffles, le brouhaha du sang contre ses tempes, Cesare n’put tenter que vaguement, de lâcher une phrase, pour qu’elle relève son regard vers lui – il avait envie de voir ses yeux, d’embrasser ses lèvres, et soumis complètement à ce caprice le submergeant totalement, le DeMaggio trouva sa main libre dans les cheveux humides d’Isolde, relevant son visage vers le sien, dévorant ses lèvres bien assez tôt. Il en redoubla d’intensité, demandeur, ses doigts quittant leur place ordonnatrice pour caresser sa joue, dégringoler contre le contour de sa mâchoire, en des touchers suaves qui n’avaient rien à voir avec ceux, si délicats, et pourtant fébriles, tremblants à mesure que la tension grimpait, juste entre ses cuisses. Mais Isolde tremblait déjà d’elle-même, de tous ses membres et de son ventre, frissonnant contre lui ; il le savait, parce qu’il la sentait plus que jamais, vivre, exister contre lui, lui transmettant ses émois par un simple contact de peau à peau. Ça lui donnait envie de faire des folies, à Cesare ; toutes les folies du monde, qui consistaient à pousser Isolde aux bords capricieux du désir, la faire plonger en plein dedans, crispée de la tête aux pieds, gémissant, criant, son plaisir en solitaire- juste le temps de la faire venir, la sentir jouir de leur danse tonitruante pour mieux la suivre avidement. |
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Ciaran O'Doherty MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 338
SUR TH DEPUIS : 26/01/2016
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Ven 13 Mai 2016 - 10:24 | |
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Octavia Lovecraft MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 1346
SUR TH DEPUIS : 11/10/2014
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Ven 13 Mai 2016 - 14:36 | |
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Faith Cunningham MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 17676
SUR TH DEPUIS : 26/04/2014
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Ven 13 Mai 2016 - 14:44 | |
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Isolde Saddler ADMIN - master of evolution MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Ven 13 Mai 2016 - 15:01 | |
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Faith Cunningham MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 17676
SUR TH DEPUIS : 26/04/2014
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Ven 13 Mai 2016 - 15:13 | |
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Isolde Saddler ADMIN - master of evolution MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Ven 13 Mai 2016 - 15:50 | |
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Laura Hardy MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 286
SUR TH DEPUIS : 10/04/2016
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Ven 13 Mai 2016 - 18:50 | |
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