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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 6 Icon_minitimeMar 3 Mai 2016 - 1:59

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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 6 Icon_minitimeMar 3 Mai 2016 - 3:49

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216740
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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 6 Icon_minitimeMar 3 Mai 2016 - 5:05

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Ezekiel Blackwell
Ezekiel Blackwell

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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 6 Icon_minitimeMar 3 Mai 2016 - 11:50

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Cesare DeMaggio
Cesare DeMaggio

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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 6 Icon_minitimeMar 3 Mai 2016 - 20:23

Citation :
Il n’avait pas d’affection ou de haine particulière pour le matin, Cesare ; c’était généralement cette période de la journée où il pouvait d’ailleurs glaner quelques secondes pour respirer. Souffler, invisible aux yeux des autres – parfois, il pensait à Isolde dans ces moments-là, égarant ses songes vers elle en inspectant l’heure qu’il était ; s’demandant combien de fois elle avait été réveillée par Clara, si elle avait bien dormi, s’ils se verraient prochainement, ou si les jours continueraient de s’aligner sans que ce ne soit plus facile de s’voir. Sa chambre, dans cette maison impersonnelle et glaciale, c’était bien le seul endroit où le DeMaggio pouvait laisser les masques tomber, claquant volontiers la porte entre lui et le reste du monde ; il faisait c’qu’on lui demandait, sans poser de question et sans protester, et on lui foutait la paix le reste du temps. L’accord tacite qui s’était fait entre lui et le reste de sa famille, semblait au moins n’pas être mis en péril par l’exigence de ses parents, et il préférait largement la situation telle qu’elle était. Le matin, était pourtant une trêve toujours trop courte, et Cesare s’retrouvait à balayer ses regrets avec autre chose ; parfois, il s’mettait comme ça, sorti de nulle part, à faire du sport dans sa chambre, ou à quitter les lieux pour aller parcourir de longs kilomètres en courant, s’forçant insidieusement à ne pas aller dans quelques recoins de la ville où les choses pourraient très vite – trop vite – devenir compliquées. C’était toujours compliqué, leur histoire, hein, probablement le mot qui collait le mieux à tout ce qu’ils avaient connu, et continuaient de connaître, malgré l’aisance avec laquelle ils agissaient, lorsqu’ils étaient l’un avec l’autre. Y’avait toujours ce voile de doute, en arrière-plan, dans la tête du chasseur, et malgré tous ses efforts, il n’avait pas encore complètement réussi à en sortir, et à faire les choses mieux, à penser les choses mieux, et à laisser partir ce sentiment d’impuissance qui grondait juste sous ses chairs. Et le dernier matin qu’ils avaient partagé, Isolde et lui, était la preuve d’au combien ça pouvait être, justement compliqué : y’avait eu Anthea comme préoccupation première, et toutes les interrogations, tous les remords que ç’avait éveillé en lui. Il avait foutu la Saddler au pied du mur, presque sans même s’en rendre compte, incapable de garder ses questions lascives pour lui-même, obligé d’en parler à haute voix : au moins, pour ce matin, il n’semblait pas en avoir, des interrogations trop réelles, trop douloureuses, trop complexes. Et si elles étaient encore dans un coin d’sa raison, il les avait gentiment repoussées, au profit de l’adoration du moment, la prolongation des moments égoïstes et privilégiés qu’ils connaissaient depuis la veille au soir. Ils n’s’étaient pas encore perdus, et fallait croire que c’était un truc dont il fallait profiter.

Et c’était toujours si facile, si enivrant, si reposant – jamais Cesare n’s’était senti se réveiller aussi facilement, malgré le peu d’heures qu’il avait passées à dormir. Mais jamais, Cesare n’s’était senti aussi pris de l’envie de rester entre les draps réconfortants d’un lit ni trop grand, ni trop petit. Y’avait plus aucun tumulte pour aujourd’hui, aucune mauvaise nouvelle pour commencer la journée, aucune préoccupation pernicieuse pour tendre l’air ; ils n’étaient que tous les deux, et peu importait l’heure qu’il était, peu importait si Radcliff était déjà bien réveillée de l’autre côté de ces murs, ils admiraient le moment. C’n’était pas pour rien qu’il n’s’était pas lassé de la regarder : il avait pour être un type surtout porté sur l’action, l’impulsivité, pour Isolde, il aurait pu s’mettre à adorer le monde à chaque recoin où elle se trouvait, même les plus communs et les plus insignifiants. Ils étaient, insignifiants après tout, malgré toutes les responsabilités qu’ils s’forçaient à porter à bout de bras. « Y’a rien à faire contre ça, j’suis un fou pervers. Et j’crois que j’peux plus m’arrêter de te regarder. » au moins ils étaient encore trop endormis pour sortir les blagues sur le fait qu’elle ronflait, ou qu’elle bavait, ou les deux à la fois. Pourtant, le chasseur n’se sentait certainement pas fatigué, revigoré un peu plus par le moindre contact qu’il partageait avec la mutante à ses côtés – fallait qu’ils restent dans ce lit, indéniablement, rien que pour se sentir comme ça pour toujours. Y’avait avec personne d’autre, ni dans un quelconque autre endroit du monde, qu’il pouvait se sentir aussi bien. Alors ouais, il avait envie de l’embrasser, de caresser chaque parcelle de son corps – il n’avait même pas faim, même pas soif, même pas envie de reconnecter son cerveau avec le reste du monde : comme s’ils pourraient se nourrir d’amour et d’eau fraiche pour aussi longtemps qu’ils le voudraient. Accroché aux lèvres d’Isolde, ou à caresser ses doigts avec les siens, à égarer ses touchers sur son visage, dans ses cheveux, Cesare savait qu’il vivait pour ces instants. Aucune autre matinée pour les semaines à venir, n’aurait la moindre saveur et le moindre sens, maintenant qu’il avait connu ça. Et le matin, les lippes de la Saddler avaient cette saveur délicate, onctueuse, l’arôme de la rosée de l’aube, le parfum de leur nuit agitée, et la douceur retrouvée grâce aux courtes heures qu’ils s’étaient laissées comme trêve. Doux, tendre, il s’était peu à peu laissé à l’embrasser comme si c’baiser avait pu durer des heures, patient, une affection à lui tout seul, l’expression de ses sentiments livrés du bout de sa langue. « Et maintenant je peux plus m’arrêter. » qu’il vint ricaner contre ses lèvres, y déposant des baisers amoureux, empressés. Délicats, comme les caresses qu’il parsemait du bout des doigts sur son visage, dans ses cheveux, au creux de son cou. Peut-être devraient-ils au moins inspecter l’heure, histoire de voir combien de temps ils avaient pour leurs bêtises – mais Cesare avait même oublié que ça pouvait exister, le temps, qui courait toujours trop vite pour lui.
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Isolde Saddler
Isolde Saddler

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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 6 Icon_minitimeMar 3 Mai 2016 - 22:15

Citation :
Elle était encore en vie et pourtant, elle avait cru à plusieurs moments qu’elle n’allait jamais s’en sortir, que ce type allait simplement finir par la tuer ou que la douleur, les blessures finiraient par avoir raison d’elle. Mais non, elle était encore en vie et à l’hôpital, c’était plutôt bon signe dans le fond, y avait peu de chance pour qu’elle y passe maintenant. Elle se sentait pas trop mal, alors ça devrait aller. Elle allait s’en tirer. Elle ne savait pas trop comment se passerait les choses après et elle avait l’impression que ça n’allait jamais rentrer dans l’ordre dans sa tête tellement c’était le merdier, mais au moins, elle était toujours vivante. C’était une idée à laquelle elle pouvait toujours s’accrocher, parce qu’il y avait bien une chose dont elle était sûre, c’était qu’elle n’avait pas envie de mourir. A bien y réfléchir, ça semblait être nettement plus compliqué que ce qu’elle avait pu croire jusqu’à présent et sans doute qu’elle pourrait le répéter encore une fois, que c’était Cesare qui avait raison et qu’elle, elle n’était qu’une idiote de première qui malgré toute la haine qu’elle pouvait ressentir à l’égard des hunters, avait encore trop de mal à perdre foi en l’humanité. C’était fou d’avoir encore autant d’espoir alors même qu’elle avait probablement déjà vu le pire chez les hunters. Rafael, qui s’en fichait bien de tuer des humains pour arriver à ses fins. Il avait tué son père, il avait tué Anthea en lui envoyant un doigt pour la provoquer. Il avait menacé la vie de sa fille, manipulé son fils et dans cet entrepôt qu’il avait fait exploser, Anthea n’avait pas été la seule humaine. Les bombes à la mairie, elles n’avaient pas non plus tué que des transmutants. Elle ne devait pas être la seule à s’être faite torturée par l’un d’autre eux, sans doute qu’Anthea elle en avait subi des souffrances encore et encore avant qu’elle ne meurt. Elle savait qu’ils étaient horribles et pourtant fallait croire qu’elle leur laissait encore trop souvent le bénéfice du doute.

Elle croyait que c’était possible d’arranger les choses de la meilleure des façons possibles et c’était bien pour ça qu’elle était à la mairie à présent, c’était pour ça qu’elle s’était battu jusqu’à présent et elle avait l’impression que pour le moment le résultat était assez limité. De toute évidence, les menaces qu’elles pouvaient faire – qu’elles se soient montrées concrètent ou – ils s’en fichaient complètement. Elle ne savait plus quoi faire pour les arrêter, elle ne savait même plus si y avait quelque chose à faire pour les arrêter. C’était épuisant sans le fond de penser à tout ça. C’était épuisant de chercher des solutions pour toujours se rendre compte que ça ne menait à rien et là, peut-être bien qu’elle avait besoin de repos. Pas seulement de rester allongée dans ce lit et de dormir toute la journée ou les prochains jours, nan, elle avait l’impression d’avoir besoin de décrocher complètement quelques temps au moins pour pouvoir faire le point avec elle-même sur ces histoires. Au moins, Clara était en sécurité et sur la liste de ses priorités, Clara arrivait en première position. Alors elle avait rapidement trouvé son portable pour trouver la réponse à sa question. Si Clara allait bien, tout allait bien, ou presque. Disons que ça allait mieux, c’était déjà ça. « J’t’ai dit que c’était pas la peine. » Elle n’avait pas envie que quelqu’un se pointe dans la pièce pour le moment, elle n’avait pas envie d’entendre le charabia des médecins qui lui rappellerait trop bien ce qu’elle avait subi pendant tout ce temps. « Ils viendront demain matin de toute façon. » Y aurait un moment où elle n’aurait pas le choix de toute façon, elle le savait très bien. Mais là franchement, elle ne voulait pas voir de médecin. « J’ai pas besoin de médecins pour le moment … » Elle avait besoin qu’il lui parle avec des phrases de plus de trois mots, si elle n’était pas capable de mettre de l’ordre dans sa tête à elle, peut-être qu’elle pouvait essayer d’en remettre dans celle de Cesare. Qu’il sache bien qu’il n’aurait rien pu faire pour éviter ça, au moins cette fois ce n’était même pas son père, alors il n’avait aucune raison de s’en vouloir, il pouvait toujours lui en vouloir à elle, si ça pouvait l’aider, parce qu’elle aurait dû être plus prudente, parce qu’elle avait été stupide ou elle ne savait pas trop quoi. Mais le fait été qu’il n’avait eu aucun moyen de prédire ce qui allait se passer.
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Rafael DeMaggio
Rafael DeMaggio

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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 6 Icon_minitimeMer 4 Mai 2016 - 8:55

Citation :
217083
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Cesare DeMaggio
Cesare DeMaggio

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MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 6 Icon_minitimeMer 4 Mai 2016 - 20:58

Citation :
L’espoir d’Isolde, ç’avait toujours été ce quelque chose entre eux ; qui parfois posait problème, s’confrontait brusquement aux désillusions du DeMaggio. Mais qui, bien plus souvent, insidieusement, lui permettait peu à peu d’voir les choses différemment : comme aurait-il pu en être autrement, alors qu’il s’enivrait si facilement du moindre instant passé en la compagnie de la jeune femme ? Cesare s’était laissé aller à baisser sa garde avec Isolde, encore une fois, et la menace était arrivée d’un angle mort qu’il avait oublié depuis longtemps déjà. Il n’savait plus, si c’était de sa faute à lui, d’sa faute à elle, ou de la faute du reste du monde ; au fond, l’important, c’était qu’c’était arrivé, et qu’ils étaient là, dans une misérable chambre d’hôpital, à devoir réparer les morceaux de leurs cœurs et d’leurs êtres brisés. Combien d’temps faudrait-il à la jeune femme, avant qu’elle y croie à nouveau, qu’elle se reprenne et se sente à nouveau en sécurité ? Une poignée d’heures, il n’suffisait que de ça, pour que le monde bascule dans les abysses et devienne subitement si compliqué. Mais le chasseur, lui, il n’était pas l’expert des mots évidents, celui qui alimentait et insufflait les volontés et l’espoir chez les autres – ç’avait toujours été Isolde, en eux deux, qui trouvait des répliques avec un quelconque sens pour donner une direction à toutes les luttes qu’ils enduraient. Mais n’en enduraient-ils pas trop ? Cesare n’serait jamais celui capable de contredire les impressions de la mutante à ce sujet – au contraire, elles étaient trop profondément ancrées en lui qu’il n’avait pas envie d’en parler. Il n’avait pas envie d’livrer ce qu’il avait à livrer à Isolde, en s’imaginant qu’elle n’aurait pas les mêmes convictions que lui. Parce que lui, il n’pouvait plus, il n’pouvait vraiment plus continuer comme ça ; compter sur les doigts de sa main, ses derniers alliés, êtres aimés, qui s’faisaient peu à peu éradiqués sans qu’il n’voit rien venir. Il n’pouvait pas, revivre ce qui était arrivé à Aria ; et il avait été fou d’croire que l’espoir suffisait à changer quoi que ce soit, alors même qu’y’avait eu l’incident avec Kingsley Moren, l’exacte même configuration qu’à la fête foraine, les derniers instants de vie de sa cadette, et lui, qui avait failli. Il faillait trop souvent ; et les conséquences de ça étaient toujours fatales, sanglantes, destructrices. Alors il n’pouvait plus, non, continuer comme ça ; et il n’savait pas c’que ça devait signifier – s’il allait s’mettre à tuer tous ses ennemis, empilant les cadavres pour être craint, respecté, détesté afin que plus personne n’daigne croiser son regard. Si ça voulait dire que si eux deux, ils n’trouvaient pas un quelconque juste milieu, ils n’pourraient plus exister ensemble, parce que c’était trop dur, trop compliqué d’la laisser partir tous les matins avec ce doute abyssal au creux des entrailles. Si ça voulait dire qu’ils plieraient bagages tous les deux, embarquant Clara sous leur bras, abandonnant Radcliff à son misérable sort, sans s’retourner une seconde. Callahan, son père, sa cousine, n’importe quel autre ennemi lové dans les ténèbres ; ils étaient tous insignifiants là, maintenant, parce que ç’avait été une erreur de lister les adversaires comme s’ils étaient limités à quelques personnes. Ils étaient partout, et ils n’s’arrêteraient jamais.

Et il n’savait pas vraiment ce qu’Isolde avait à répondre à ça – il n’avait pas envie qu’elle lui sorte un autre de ses blablas remplis de volonté qui n’faisaient qu’à peine écho chez lui, le reste du temps, mais n’aurait certainement aucun sens ce soir. Il n’voulait pas, qu’ils s’engagent sur ce chemin-là, irrémédiablement funeste pour leur histoire ; parce qu’il semblait bien qu’y’avait aucune compatibilité possible, trop souvent, entre l’existence qu’ils menaient aux yeux des autres et celle, trop pleine d’idéaux trop fous pour la vie qu’ils menaient, quand ils étaient ensemble. Alors Cesare souffla, ayant envie de s’éloigner déjà et de rembobiner pour ravaler ses paroles, dès lors que la confession tomba, lourde de conséquences ; il en essuya rapidement les larmes traitresses qui laissaient encore des sillons derrière elles, annonciatrices de ces maux qu’il gardait, gardait si profondément écrits en lui par les circonstances. Ça lui avait foutu le vertige, le soir de son anniversaire, toutes les choses qui s’étaient passées en une année à peine ; mais à longueur de journée, tous ces événements, ils s’manifestaient en cette peine chronique, lancinante, lovée dans ses entrailles. Il l’écouta alors, la réponse presque trop surprenante, trop imprévue d’Isolde ; et il savait, au fond de lui, quelque part dans son cœur tambourinant contre son poitrail, que ces doutes n’appartenaient pas à Isolde. Pas à la Isolde qu’il aimait, celle qui aimait Radcliff, celle qui s’était tant battue. Il savait, qu’il devait peut-être dire quelque chose, trouver le speech pour la motiver lui, cette fois ; mais rien ne vint. « Arrête. » qu’il lâcha, une confession à voix brisée, la gorge tendue, ses mâchoires se crispant bien assez vite. « S’il te plait. » ajouta-t-il au moins, le regard toujours fuyant, incapable de savoir c’qu’il disait, comment elle le prendrait, ni même comment ça pourrait tourner. Là, au bord de son esprit, contre son crâne, tambourinant en une idée tortionnaire, il voulait qu’elle arrête, oui ; qu’elle laisse tout tomber, qu’ils aient enfin quelque chose à eux. Isolde, elle avait sauvé plus de vies que n’importe qui dans c’te ville, probablement, et elle avait déjà assez donné pour quelqu’un qui n’avait que vingt-cinq ans. Au-delà de ça, y’avait tous les autres, qui n’vivaient que pour eux, n’fonctionnaient que pour leur propre avantage, leurs propres ambitions. Des gens qui avaient détourné le regard devant les enfants DeMaggio, alors que leur vie tournait lentement mais sûrement au cauchemar. Des gens égoïstes ; alors pourquoi n’avaient-ils pas le droit de l’être, eux ? Pourquoi est-c’que Clara n’avait pas le droit de connaître une vie où toutes les questions difficiles qui les assaillaient, tous les deux, n’auraient jamais leur place ? Pourquoi est-c’que Clara devait toujours être refilée à des gens, à l’autre bout de la ville, parce que sa mère s’occupait de la mairie et son père chassait les monstres qui se planquaient dans leurs bureaux, derrière leur fric et leur influence ? Qu’est-c’qu’ils en avaient à foutre, du reste du monde ? Il inspira une bouffée d’air, brûlante de culpabilité dans sa gorge, toujours incapable de la regarder. « J’suis désolé. J’peux rien dire d’autre. » il n’pouvait pas construire de faux discours pour la remotiver. Pas maintenant, pas ce soir. Peut-être que c’était ça, le concept aussi ; si ça n’devait pas être pour toujours, ils avaient au moins le droit à un peu de temps. Plus qu’une poignée d’heures, plus qu’un bonheur qui s’effritait dès que le jour se levait. Plus que des moments cachés. Isolde aurait eu droit à prendre son congé maternité, pour voir leur fille grandir. Il aurait dû avoir le droit de porter le deuil de sa sœur. La vie avait toujours trop exigé d’eux, c’était bien pour ça que c’était la vie, le problème, dans l’histoire.
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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 6 Icon_minitimeMer 4 Mai 2016 - 22:35

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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 6 Icon_minitimeJeu 5 Mai 2016 - 13:13

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Isolde Saddler
Isolde Saddler

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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 6 Icon_minitimeJeu 5 Mai 2016 - 16:25

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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 6 Icon_minitimeJeu 5 Mai 2016 - 16:31

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Isolde Saddler
Isolde Saddler

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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 6 Icon_minitimeJeu 5 Mai 2016 - 16:39

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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 6 Icon_minitimeJeu 5 Mai 2016 - 21:52

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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 6 Icon_minitimeVen 6 Mai 2016 - 4:40

(c'quoi ton gif, c'est quand Jim a suggéré un plan de merde ? ☆ le ctrl+v. - Page 6 3440612238 /pan/)

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