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Laura Hardy
Laura Hardy

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SUR TH DEPUIS : 10/04/2016
MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 16 Icon_minitimeVen 27 Mai 2016 - 17:42

Tu avais besoin de compagnie. Plus que tu n'étais prête à te l'avouer. Tu ne le dirais pas à voix haute, mais tu étais contente que Blake pense à toi ce soir. Que ces pas les mènent jusqu'à toi. Tu aurais pu lui dire, tu es certaine qu'elle aurait été contente de l'entendre, mais tu te dis qu'elle le sait sûrement. Et que si elle ne sait pas, du moins, elle s'en doute. Ne serait-ce que par le faible sourire qui vient d'apparaître sur tes lèvres depuis qu'elle est là. Sourire qui est absent depuis tellement longtemps déjà. Sourire qui se manifeste ici et là, souvent plus faux qu'autre chose. Parce qu'il faut quand même tenter de garder la face, c'est ce que ton père disait toujours. Faire bonne impression, malgré tout. Et c'est un putain d'automatisme chez toi parce qu'en réalité, tu n'en as plus rien à foutre de ce que les gens pensent de toi. Il y a tellement longtemps il te semble le temps où ta vie était régné par ce qu'on allait dire de toi, de ta famille, de ton rang. Mais surtout, ce qu'on allait dire de ta mutation. Ce pouvoir dangereux que tu ne contrôles pas tout le temps, qui te file entre les deux le trois quart du temps, risquant d'achever une vie au passage. Tu te souviens encore trop bien de la réaction de tes parents, de la réaction de ton frère. Tu devais te cacher. Tu devais te contenir. Tu devais arrêter de ressentir la vie de la manière dont tu le faisais depuis toujours pour ne pas que ça déclenche quelque chose d'encore plus gros chez toi. Plus de joie extrême, plus de colère intense, plus de tristesse sur quoique ce soit. Tes parents voulaient fare de toi quelqu'un de plus neutre, quelqu'un de plus posé. Et pendant longtemps, tu les as laissé faire. Pendant longtemps, tu as cru qu'ils avaient raison de faire ce qu'ils voulaient faire de toi. Tu as cru qu'ils avaient raison de vouloir faire taire cette mutation, ce qui te rendait différente. Et puis le bordel a commencé. Et puis soudainement, après si longtemps, tu t'es mise à réellement penser pour toi-même. Toi qui criait haut et fort depuis toujours que personne ne pouvait te contrôler, que tu étais une force de la nature, invincible, la réalisation fut brutale. Ta tête tournait encore à y penser, mais tu essayais de chasser les images. De te concentrer sur celle qui prenait place devant toi, le visage éteint elle aussi, malgré l'effort de montrer cette joie que tu savais réciproque entre elle et toi. Parfois, les mots étaient tout simplement inutile.

« Mon voisin est malade, j'en peux plus. Ça te dérange si j'dors ici ce soir? Sinon, j'irai au motel, je veux surtout pas te déranger. » Tu déposes ton verre de vin sur la table, alors que tu avales ta dernière gorgée en hochant négativement de la tête. Tu ne peux savoir ce qu'elle ressent, mais tu t'imagines qu'il doit être incroyablement désagréable de vivre tous les petits malheurs et mal-êtres de chacun, sans le demander, sans le vouloir. « Tu sais que tu peux rester ici. Mais si soudainement tu te sens dépressive, j'suis pas responsable. » Tu essayes d'en rire, mais vraiment, c'est un peu pathétique. T'as pas envie de te laisser envahir pour une nouvelle vague de pensées négatives alors tu reprends ton verre l'air de rien et tu prends une gorgée. Et puis une autre. Jusqu'à ce que le liquide clair est complètement disparu. Ce n'était peut-être pas la meilleure idée finalement. Sans trop y réfléchir, tu te lèves et marche jusqu'au frigidaire là où tu viens de déposer la bouteille quelques minutes plus tôt et remplie ton verre à nouveau. Tu essayes de ne pas croiser le regard de ton amie, de peur d'y voir du jugement, mais tu sais que ce n'est pas son genre. Pourtant, tu as une difficulté terrible à simplement te laisser aller. Alors tu te dis qu'une autre gorgée ne peut peut-être pas nuire finalement. « Tu le sais, depuis le vaccin, c'est comme si j'étais redevenue une adoslecente qui n'arrive pas à gérer son pouvoir. Toi, comment ça va, ma belle? Comment ça se fait que tu bois du vin seule? » Tu regardes ta coupe longuement, sans trouver le courage de croiser le regard de ton amie. Tu sais qu'elle sait comment tu te sens. Que ce mal-être que tu traînes partout avec toi depuis trop longtemps, il envahit ton espace, il envahit même la jeune Ashcroft. Tu ne sais pas trop par où commencer, hésitante à lui faire part de tout ce qui se passe de ton côté alors que tu sais que les choses sont difficiles pour elle aussi. « Felix Lecter est le plus gros connard que l'univers ait jamais porté. » Ça au moins, tu sais que c'est acquis d'avance, autant pour elle que pour toi. Tu penses à ton amie qui a été sauvagement vaccinée par ce dernier. Tu penses à toute la merde qu'il t'a donné la dernière fois que vous vous êtes vus. Tu repenses à ces paroles horribles qu'il a pu dire à propos de sa propre sœur, sa chair et son sang, mais tu réalises qu'il n'est pas le premier frère à n'avoir aucun problème à tourner le dos à sa famille, même quand cette dernière à besoin de lui. Joren. Encore trop présent dans ton esprit, malgré tout. « J'aurais qu'une envie, lui faire exploser la gueule en mille morceaux. » que tu craches, la coupe déjà sur le bord des lèvres alors que tu engloutis une énième gorgée. Tu ne sais plus si tu parles de Joren ou de Felix à ce moment précis, parce que l'envie est aussi forte pour l'un que pour l'autre. Mais tu ne pourrais pas le faire. Ni pour l'un, ni pour l'autre. Parce que ça briserait le coeur de tes parents. Parce que ça briserait le coeur de Beatrix. Mais qui pense à ton coeur à toi, dans tout ça? « J'suis désolée. J'pense que j'devrais me calmer. » Tu poses ta coupe et tu tentes tant bien que mal de prendre une grande respiration. Être zen, ça n'a jamais été une de tes grandes qualités. Mais puisque t'as pas particulièrement envie de faire exploser ce qu'il reste de ton appartement, il faudrait mieux pour toi que tu tiennes tranquille. « J'ai juste besoin d'oublier un peu, tu comprends? J'suis une traîtresse, une honte à mon sang et à ma famille. » Un soupir, un autre. « Parle-moi de toi. S'te plaît. » N'importe quoi pour te changer les idées.
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Faith Cunningham
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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 16 Icon_minitimeVen 27 Mai 2016 - 19:32

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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 16 Icon_minitimeVen 27 Mai 2016 - 20:30

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Faith Cunningham
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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 16 Icon_minitimeVen 27 Mai 2016 - 20:55

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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 16 Icon_minitimeVen 27 Mai 2016 - 20:58

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Faith Cunningham
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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 16 Icon_minitimeVen 27 Mai 2016 - 20:59

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Isolde Saddler
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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 16 Icon_minitimeVen 27 Mai 2016 - 22:14

Code:
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---- Début de la barre Instagram ----

--> <div class="insta-barre" style="left:0px;"><!--
--> <table cellpadding="0" cellspacing="0"><tr><td><div style="position: relative; left:-130px;"><table cellpadding="0" cellspacing="0"><tr><td><div class="insta-separator"></div></td><td><div style="background-color:rgba(6, 54, 95, 0.35); height:30px;"><a href="http://www.bazzart.org/u4334"> <div class="insta-home"> </div></a> </div></td><td><div class="insta-separator"></div></td></tr></table></div></td><td><div class="logo"> Instagram </div> </td><td><div style="position: relative; right:-127px;"> <!--
--><table cellpadding="0" cellspacing="0"><tr><td><div class="insta-separator"></div> </td><td> <!--

--><div style="margin-left:8px; margin-right:3px;"><!--
Début mini icone utilisateur
--> <div class="mini-icon-profile" style="background-image: url(https://scontent.cdninstagram.com/t51.2885-15/s320x320/e35/12912791_1073862576007402_274893167_n.jpg?ig_cache_key=MTIxODQ5MDAxODA3MjY3OTg4NQ%3D%3D.2);"></div><!--
Fin icone utilisateur et début Username
--></div> </td><td><div class="insta-miniusername">isolde saddler</div><!--
----- Fin Username -----
--></td><td><div class="insta-separator"></div></td></tr></table></div></td></tr></table> </div><!--

---- FIN de la barre Instagram ----

--><div class="insta-fond" style="padding-top:2px;"><div class="insta-reply-wrap"><div class="insta-reply-img" style="background:url(https://scontent.cdninstagram.com/t51.2885-15/s320x320/e35/12912791_1073862576007402_274893167_n.jpg?ig_cache_key=MTIxODQ5MDAxODA3MjY3OTg4NQ%3D%3D.2)"></div> <span class="reply-pseudo">@isoldesaddler</span> ah mais non, je peux pas faire ça, c'est même pas une option envisageable  :;):    </div></div></center>
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Faith Cunningham
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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 16 Icon_minitimeVen 27 Mai 2016 - 22:28

13017
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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 16 Icon_minitimeSam 28 Mai 2016 - 1:02

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Nissa Moreno
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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 16 Icon_minitimeSam 28 Mai 2016 - 1:30

Citation :
Il paraissait que c’était son anniversaire tous les ans, c’était pourtant bien la première année qu’il avait l’impression que c’était le cas, et qu’au moins, les choses ne risqueraient pas de mal tourner d’ici trop peu de temps. Certes, toujours, les efforts d’Aria pour lui faire vivre une bonne soirée avaient valu leur pesant d’or, et irrémédiablement, le frère et la sœur avaient vécu de bons moments ensemble ; ils avaient toujours vécu de bons moments ensemble, avant cette histoire de mutation, l’attaque de leurs parents, et la façon insidieuse dont l’absence de Cesare les avait séparés. Il n’savait plus, aujourd’hui, quand il y pensait s’il pouvait tout blâmer sur leurs géniteurs, ou s’il était responsable du mal-être de sa cadette tout autant qu’ils l’avaient été, eux. Sinon, pourquoi aurait-elle cru bon de pouvoir quitter Radcliff sans se retourner avec un type qu’elle avait rencontré une poignée de semaines plus tôt, sans même le lui dire à lui ? Jour après jour, le DeMaggio se torturait l’esprit avec cette histoire, ses propres souvenirs d’Aria, qui entraient en conflit brutal avec la réalité qui s’était imposée à lui trop récemment. Il portait ça tout seul depuis des semaines déjà, persuadé de toute manière, que personne ne pourrait mettre un terme au torrent de sensations contradictoires qui dévalait dans ses veines dès qu’il y pensait : la rage, la rancœur, la culpabilité, la tristesse. C’était déjà assez difficile de porter, d’endurer le deuil de sa petite sœur – à cela s’était ajouté dernièrement, le deuil de l’image qu’il s’était toujours faite d’elle, et qui n’avait finalement, été qu’une illusion qu’il sentait s’être construite juste pour se déculpabiliser un tant soit peu. Ne pas penser à Aria, avoir plein d’autres choses pour occuper son esprit plutôt que l’idée tortionnaire que c’était la première fois, la toute première fois depuis vingt ans qu’il passait son anniversaire sans elle, avait au moins quelque chose de libérateur ; et il n’avait pas envie d’y renoncer. Peut-être plus tard, quand l’euphorie de retrouver Isolde, de retrouver Clara et d’être détendu après une journée plutôt morne, serait passée : là maintenant, ce qu’il savait, c’était qu’il n’avait pas fini d’avoir envie de profiter de cette journée soi-disant spéciale, quitte à tirer un peu sur la corde. De toute manière, il le savait, personne ne serait jamais capable de faire la lumière sur les choix d’Aria mieux qu’Aria elle-même ; et c’n’était désormais plus une option – à croire que le grand-frère tant dévoué, était désormais condamné à vivre avec ce doute abyssal à jamais fiché dans son âme. Peut-être était-ce ça, la punition qu’il méritait pour avoir pendant si longtemps, détourné le regard, oublié son rôle élémentaire de frère et abandonné celle à qui il avait promis de vouer toute sa vie. Maintenant, y’avait plus rien, et ce serait toujours des jours comme son anniversaire qui le lui rappelleraient efficacement.

C’n’était pas pour rien, donc, que le DeMaggio en arrivait à espérer qu’il aurait toujours Isolde à ses côtés pour les jours comme ça- les fois où sa foi et sa volonté fluctueraient, aspirées par le néant : il avait cru, pendant quelques instants au début de cette journée, qu’il passerait les prochaines heures à ne penser qu’à ça. A sa sœur. A la mort d’Aria. Au fait qu’il avait tué Kingsley Moren, ouais, mais que ça n’avait rien apporté, rien changé, rien réparé. Au goût d’inachevé qu’il y avait dans sa gorge dès qu’il pensait à toutes ces histoires- ces mois, ces mois qui pesaient comme des décennies sur ses épaules. Et pourtant, ouais, tout ça était arrivé dans le temps limité qui séparait son vingt-sixième anniversaire du vingt-septième. Au moins il n’pouvait pas dire, pour l’heure, que le changement avait quoique ce soit de désagréable – bien au contraire ; à son âge, il semblait presque normal de passer son anniversaire dans ce genre de moments plutôt qu’en compagnie de sa petite sœur, à rouler des yeux devant un film ou à trainer des pieds pendant qu’elle prétendait lui apprendre à vivre en lui faisant faire la tournée des bars. Ils avaient été extravagants, parfois, à cette date précise, Aria usant du ‘allez c’est ton anniversaire !’ comme argument plus souvent qu’il ne l’avait fait. Y’avait de bons souvenirs, oui, indéniablement- des qui auraient fini par engorger tout son esprit, s’il avait encore la capacité de penser ici et maintenant. Mais Isolde avait cette façon magique d’effacer le monde – certainement pas dans le mauvais sens du terme : elle apaisait les peines, elle donnait un sens à chaque bouffée d’air qu’il avalait. Elle lui donnait une direction, des motivations qui vibraient intensément sous ses veines ; elle attirait son regard, comme ça, ses prunelles noires baignées de dévotion et d’amour. Certes, y’avait du désir on ne peut plus charnel et érotique dans la façon dont ils avaient subitement précipité le temps pour se retrouver sur ce lit- mais chaque baiser, chaque caresse, étaient mus par la tendresse et le sentiment grandiose d’être avec elle. Fièrement, il aimait les impressions qu’il tirait du simple fait de la faire frissonner si aisément, de ses lèvres de ses mains, de chacune des attentions qu’il avait pour elle. Et les doigts d’Isolde, glissant si intensément dans ses cheveux, aux abords de ses épaules, ses muscles à lui roulant contre ses mains à elle- tout ça constituait tout un lot velouté de sensations extatiques. D’un commun-accord de leurs faiblesses, à chaque fois, il suffisait de pas grand-chose pour qu’ils sombrent si facilement dans leur amour sirupeux. En attardant sa bouche contre le tracé de sa cuisse, de ses lèvres entrouvertes caressant la chair de celle-ci comme du satin, Cesare égara un soupir, chaud, et pourtant créateur d’une chair de poule de laquelle il se délecta, au moment de la sentir juste sous la pulpe de ses doigts. Il avait l’impression que son cœur allait exploser, comme ça, contre ses côtes, quand bien même il s’essayait à garder une contenance moqueuse, parce qu’il était celui qui égarait tant d’attentions, ici et là, et partout. Mais c’était bien difficile, alors qu’il avait envie de tout faire avec Isolde – l’embrasser, caresser sa peau, sentir l’odeur au creux de son cou, la chaleur excitée au creux de ses cuisses- de ses lèvres, de sa langue, avec toute la passion de ses chairs tendues. Il ne résista pas bien longtemps, aussi prévisible qu’imprévisible, avant de remonter ses cuisses vers l’intérieur, vers le haut, vers la chaleur suffocante – un de ses bras s’enroulant autour des hanches de la blonde, sa main s’ancrant au bas de son dos pour la retenir ou la coller plus intensément à lui. Surtout lorsque, malgré l’angle particulier, presque inadapté, il trouva de sa bouche les désirs lovés entre les cuisses d’Isolde- là où son cœur, ses chairs, son corps, son âme palpitaient avec force, envie, aise. Il l’y embrassa sans demi-mesure, sans petit échauffement prudent, faisant rapidement, impitoyablement monter la température entre leurs deux corps, désireux de sentir les frissons ravager tout le corps d’Isolde.

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Hippolyte Caesar
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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 16 Icon_minitimeSam 28 Mai 2016 - 10:29

Citation :
228691
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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 16 Icon_minitimeSam 28 Mai 2016 - 16:53

10771
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Nissa Moreno
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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 16 Icon_minitimeSam 28 Mai 2016 - 19:04

Citation :
228970
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Isolde Saddler
Isolde Saddler

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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 16 Icon_minitimeSam 28 Mai 2016 - 19:35

Citation :
Isolde avait l’impression que cette journée à l’image de la veille ressemblait déjà à un cauchemar duquel elle avait vraiment envie de se réveiller. Elle était peut-être trop idéaliste à penser que les choses pourraient redevenir à la normale avec Cesare, sans que leur passé puisse venir poser problème. Mais là, c’était clair qu’elle ne pouvait pas envisager de perdre Cesare alors qu’ils venaient tout juste de se retrouver et que le présent était assez compliqué pour ne pas qu’elle ait envie de venir s’encombrer du passé. Elle avait l’impression que cette discussion ça ne faisait que briser ce qui restait de son cœur et elle n’avait pas besoin de ça aujourd’hui. Elle regrettait vraiment d’être sortie de ce lit, elle aurait mieux fait d’y rester toute la journée, avec la volonté qu’on lui foute la paix, qu’on la laisse essayer de faire son deuil, sans venir la pousser vers tout un tas de réflexion dont elle ne voulait pas. Ni aujourd’hui, ni jamais sans doute. Mais aujourd’hui c’était pire. Après tout, c’était dans la logique des choses, quand quelque chose n’allait pas dans son couple d’aller s’en plaindre auprès de sa meilleure amie. C’était peut-être qu’elle aurait fait si elle avait pu avoir Anthea à ses côtés, quand bien même Cesare ne faisait pas partie des personnes qu’elle avait particulièrement appréciées dans sa vie. Au fil des mots de Cesare, elle la sentait naitre en elle l’envie d’aller parler à sa meilleure amie, lui passer un coup de fil, puisque ça faisait un moment qu’elle n’était plus en ville. Pourtant, elle pourrait bien appeler autant qu’elle le voudrait, y aurait personne pour lui répondre. Alors y aurait bien Aldrich ou Léda pour venir écouter ce qu’elle avait à raconter sur sa vie amoureuse, mais ce n’était pas pareil. Ce ne serait jamais pareil, parce qu’une Anthea y en avait eu qu’une seule et en cet instant plus que jamais, y avait vraiment qu’à elle qu’elle avait envie de se confier, comme si tout en elle avait décidé de lui rappeler que c’était trop tard, qu’elle ne lui parlerait plus jamais à Anthea.

Elle avait l’impression qu’il n’en faudrait pas beaucoup, pour qu’elle n’ait plus jamais l’occasion non plus de parler avec Cesare. Ça faisait un moment qu’elle essayait de prendre sur elle et de ne pas laisser la tempête de sentiments en elle prendre le dessus mais plus les minutes passaient, plus elle avait l’impression d’avoir du mal à se maitrisait. Et si elle n’avait plus envie de venir frapper directement Cesare, elle avait envie de tout envoyer valser ce qu’il y avait autour d’elle. C’était dur de la retenir la Isolde qui avait envie de hurler, de s’énerver, simplement parce qu’elle avait besoin de l’évacuer cette frustration au fond de ses entrailles, la colère aussi et tous les sentiments qui menaçaient de la rendre folle en cet instant mais qui n’étaient pas tous nécessairement dirigé vers Cesare. Parce qu’y avait la partie un peu plus sage d’elle – celle qui ne l’emportait jamais dans ses conflits – qui faisait de son mieux pour écouter, entendre et comprendre Cesare. C’était vraiment dur à faire aujourd’hui, là, alors qu’elle sentait ses nerfs mis à vifs et qu’elle n’était vraiment pas douée quand il s’agissait de garder le contrôle. Dans les propos de Cesare, ça semblait quand même comme une obligation sa présence ici. Si ça avait été plus facile de pas le faire, alors c’était bien que d’une façon ou d’une autre, il s’en était senti le devoir, Si ça aurait été plus facile pour lui de pas venir, il aurait peut-être mieux fait de rester chez lui, parce qu’elle, elle n’avait rien demandé et si elle avait dû le faire ça aurait certainement pas été pour voir les choses se dégrader comme ça. Elle se contenta de lever les yeux au ciel, parce qu’il fallait mieux qu’elle se taise, elle savait très bien qu’énervée, elle allait dire des trucs qu’elle ne pensait pas vraiment, comme elle l’avait trop souvent fait ces derniers mois. Elle soupira à la suite de ses propos et elle sentait aussi qu’il commençait à s’agacer et c’était mauvais signe sans doute, mais qu’est-ce qu’il voulait qu’elle lui dise. Il se remettait à changer d’avis comme de chemise, voilà que maintenant voilà que maintenant il n’essayait plus de la convaincre qu’ils ne devaient pas être ensemble. Comme si ça n’avait pas été exactement ce qu’il essayait de faire les trente mille fois qu’il lui avait dit qu’elle devrait le détester ou ce genre de trucs qui avaient déjà commencé à la rendre folle depuis le début de cette conversation. « Je suis en danger parce que je suis née avec un gène qui de toute évidence ne plait pas à tout le monde. Et c’est ça qui a fait exploser cet entrepôt, parce qu’y a un hunter parmi tant d’autres qui a décidé de me pourrir la vie. Et ouais, c’est ton père et il t’a utilisé pour parvenir à ses fins. Ouais tu as tué ces gens et nan, ce sera jamais une bonne chose dans notre histoire ! Mais j’ai pas envie de passer le reste de ma vie coincée sur cette histoire, j’l’ai fait pendant des mois et ça m’a rien apporté de bien. » Juste une tonne de rage dont elle ne savait même plus quoi faire au bout du compte, la colère qui l’avait poussée à faire exploser des trucs en ville. « J’ai envie d’avancer maintenant, j’ai pas envie que ma vie elle soit juste focalisée sur des gens morts. Et t’aimer, c’est vraiment, vraiment, vraiment mieux que les gens qui sont morts. » Maintenant qu’Anthea en faisait partie de nouveau des gens qui étaient morts, elle avait besoin de se focaliser sur les choses mieux de sa vie et qu’il le veuille ou non, leur histoire, elle ne faisait partie à présent, et ça n’avait pas toujours été le cas, mais merde, elle avait bien le droit d’aller de l’avant. « Et je sais ce que tu fais, je suis pas complètement débile, j’ai compris ce que ça comprenait de retourner auprès de ta famille. Jle savais très bien, cette nuit à l’hôpital ou l’autre fois chez toi. » Et le fait été que ça ne l’avait pas arrêtée, l’autre fois, y avait pas de raison pour que ça l’arrête aujourd’hui. C’était peut-être une idée qu’elle n’aimait pas, mais elle avait accepté, tout comme elle acceptait cette histoire avec Moira et elle se fichait bien qu’on puisse lui dire qu’elle ne devrait pas, elle faisait ce qu’elle avait envie et elle emmerdait ceux n’étaient pas d’accord. « Et si tu as besoin de parler de tout, j’peux écouter. » Parce que là non plus, elle n’était pas débile, elle savait ce que ça voulait dire être un hunter, elle en avait croisé plus d’un dans sa vie et elle connaissait des tas de personnes qui lui avait raconter des horreurs au propos des hunters, alors ouais peut-être qu’elle paraissait bien naïve des fois avec Cesare et pourtant, elle en connaissait des tas des histoires sur les hunters et elle savait que Cesare il avait fait la même merde qu’eux, elle n’avait jamais cherché à le nier. Elle laissa échapper un soupire avant de se retourner vers la table, poussant l’assiette à laquelle elle n’avait quasiment pas touchée, pour pouvoir poser ses bras contre la table. Elle laissa échapper un léger rire, ironique au possible. « Ouais. Maintenant je sais. » Et elle n’avait pas l’intention de lui demander s’il pensait qu’un jour ce serait possible parce qu’elle avait bien compris que tout ce qu’il avait pu dire la fois dernière il n’en avait pas cru un seul mot, alors c’était pas la peine de remuer le couteau dans la plaie.
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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 16 Icon_minitimeSam 28 Mai 2016 - 19:41

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