| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Lun 6 Juin 2016 - 5:29 | |
| The Chemical Brothers - Wide Open ft. Beck |
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Cesare DeMaggio ADMIN - master of evolution MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Lun 6 Juin 2016 - 5:56 | |
| - Citation :
- La passion avec Isolde, c’était comme une flamme : tantôt douce, chaude et réconfortante, tantôt capricieuse et destructrice. Chaude et réconfortante quand ils étaient dans ces moments tendres, en croisant le regard l’un de l’autre et en sentant tant d’évidences glisser entre leurs yeux, leurs êtres tout entiers. Etait-ce ce que ça voulait dire ‘déclarer sa flamme’ ? Une histoire de passion, incandescente et grandiose, qui remuait les tripes et apaisait insidieusement l’âme dans une caresse tiède ? Ils savaient bien aussi, quand la passion entre eux pouvait être capricieuse et destructrice : combien de fois avaient-ils frôlé l’explosion, alors que le ton montait et montait encore, que les voix s’échauffaient et que rien n’semblait leur permettre de redescendre sur terre ? Bien souvent, ç’avait été bel et bien comme un incendie, quelque chose d’immédiat comme une allumette qu’on éclairait dans la nuit et s’enflammait en un clin d’œil, avant de mourir bien assez vite. Dès que la porte se claquait entre elle et lui, dès qu’il faisait quelques pas pour s’éloigner, la pression était toujours retombée, laissant place à une froideur culpabilisante et synonyme de solitude. Sa vie sans Isolde, elle n’était certainement pas pareil : elle n’l’avait pas été avant qu’il la connaisse non plus- le cercle vicieux dans le fait d’aimer, c’était bien d’savoir trop tard qu’on n’pouvait plus se passer de la personne de qui on avait eu la folie d’s’enticher. Et pourtant, pourtant il pouvait le dire- peut-être était-ce parce que ses autres histoires appartenaient à autrefois, par orgueil ou par dévotion, mais Cesare était prêt à jurer qu’y’avait jamais eu personne qu’il avait aimé comme il aimait Isolde. Peut-être était-ce une question d’âge, une question de circonstances- une question de feeling, d’ardeur dans la flamme. Si ça devait être le cas, il était presque évident qu’Isolde et lui, ils étaient un incendie bleu, né d’un air électrique et incontrôlable ; avec elle, il ressentait des choses qu’il n’avait jamais ressenties, vivait des moments qui lui ramenaient le cœur au bord des lèvres- d’amour, de bonheur, de peine. Elle lui avait fait découvrir tant d’sentiments divers et variés, des montagnes russes desquelles il aurait presque l’orgueil de dire qu’il se serait bien passé ; parce que comme il l’avait dit, peu après la mort d’Anthea, sa vie avait été plus facile avant qu’il la connaisse. Il n’avait eu à s’inquiéter que d’lui-même, plus seul que jamais, il n’avait eu à craindre que pour sa vie à lui, ses ambitions à lui, c’monde qui se limitait au chemin tout tracé duquel il n’avait aucune envie de sortir, rien que pour plaire aux rares personnes qui attardaient quelques attentions sporadiques et exigeantes sur lui. Mais facile, c’était comme une flamme de bougie, faiblarde et frissonnante à la moindre brise de vent- et même s’il regrettait mille des choses qui avaient pu s’passer dans leurs vies, des événements blessants et douloureux, il n’regretterait jamais d’l’avoir connue, d’avoir abdiqué à cette prescience de l’âme qui l’attirait contre elle, à se lover dans ses bras et à sentir son être tout entier couler juste sous sa peau.
C’était Isolde qu’il aimait, c’était d’Isolde qu’il voulait faire de sa vie, et quand la passion était cet incendie dévastateur qui bouffait l’oxygène, il se sentait avec aisance capable de ne plus respirer pendant des heures et des heures, juste pour se sustenter d’elle et elle uniquement. Oh, les moments doux avaient leur splendeur, leur petit éclat doucereux qui leur permettait de glisser des allusions, des petits mots d’amour, des tendresses veloutées du bout de leurs doigts ; mais dans ses veines, là maintenant, c’était la soif aride qui courait à toute allure à travers tout son corps. Il en avait chaque parcelle de ses muscles tendue, chaque recoin de peau dévoré par une chair de poule, où la sueur de son désir grimpant crescendo s’imprimait sous le passage des doigts d’Isolde. Ceux-ci étaient son seul ancrage en cette réalité, avec le regard de la blonde qu’il cherchait parfois, entre leurs baisers à bout de souffle, qui n’servaient presque plus qu’à étouffer leurs émois traitres. Ouais, un peu plus tôt, il avait bien attisé l’impatience de la mutante, parsemant des touches d’attention ici et là, de sa bouche et de ses doigts- la traitrise, c’était que ç’avait taquiner sa patience à lui aussi, transformant sa maîtrise en des envies qui transparaissaient de plus en plus à chaque attaque de ses reins, chaque souffle qu’il relâchait tout contre les lippes d’Isolde, ou au creux de son cou. Il avait envie de consommer leur amour avec tendresse, une douceur souffreteuse qui se manifestait juste sous la pulpe de ses doigts, qui s’égarèrent, au creux du cou de l’amante- pour suivre la course précipitée de son pouls, jusqu’à sa clavicule, où sa bouche se joignit à la danse des sens. Et au moins les jambes d’Isolde étroitement enlacées autour de lui, leur cohésion toute naturelle, lui permirent d’entrainer la blonde dans un basculement, impulsif, faisant cascader ses mèches d’or dans son dos, alors qu’elle se retrouvait par-dessus lui – contre lui, Cesare assis contre le matelas, son poitrail collé au buste chaud d’Isolde pour la lover contre lui. Palpitant contre palpitant, tous les deux emportés par la même valse, au rythme des embrassades de leurs corps, au rythme de leurs souffles qui flirtaient ensemble, s’embrasaient l’un l’autre. Et en regardant Isolde comme ça, pour quelques secondes dans les ténèbres grandissantes de la nuit tombante, juste avant de venir l’embrasser, le DeMaggio savait qu’il aurait pu attendre tout le reste de la soirée. Elle aurait pu, être le dernier cadeau qui attiserait ses envies pour le reste de la soirée- il aurait tenu, bien évidemment, parce qu’ils étaient plus que ça, des chairs qui se dévoraient les unes les autres par passion du corps. Les flammes, elles étaient dans chaque petit recoin de leurs êtres, à les dévaster et les sauver peu importaient les circonstances, quoiqu’ils fassent et quoiqu’ils deviennent, tant qu’ils étaient tous les deux. Le truc, c’est qu’il n’aurait pas eu envie- de se retenir, il n’en avait pas eu envie ; parce qu’y’avait pas de moment plus infini que quand il se sentait pleinement lui appartenir- peau contre peau, être avec être, sans que le monde n’existe. |
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| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Mar 7 Juin 2016 - 4:45 | |
| « Dès que j'en aurai fini avec toi, on ira la retrouver. Elle voudra probablement savoir tous les détails. » |
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James Archer MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 286
SUR TH DEPUIS : 28/04/2016
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Mar 7 Juin 2016 - 21:51 | |
| Mademoiselle XXX, Nous vous confirmons la mise en ligne de Votre billet : http://www.zepass.com/679062a-place-festival-ghost-hellfest-complexe-sportif-du-val-de-moine.htmlSi un billet vous appartenant est revendu sur zepass, nous vous enverrons un email vous notifiant de cette revente et du reversement effectué sur votre Espace de Paiement. Vous pourrez bien entendu virer à tout moment et sans frais vers votre compte bancaire personnel le crédit de votre Espace de Paiement. Note importante : Nous vous rappelons que, lorsqu'un billet qui avait été mis en ligne à partir de son code-barres trouve preneur, nous transmettons automatiquement à l'acheteur un billet déjà renommé à son nom. Parallèlement, nous informons de cette vente la billetterie qui avait délivré le billet d'origine afin qu'elle en désactive immédiatement le code-barres. Cette opération étant irréversible, il est impossible d'annuler la vente. En conséquence, conformément à nos Conditions Générales d'Utilisation, que vous avez acceptées lors de la mise en ligne de Votre billet, vous devez impérativement supprimer votre annonce (depuis votre Espace Membre) si vous renoncez à vendre un billet sur zepass, ceci afin de ne pas risquer de vous retrouver avec un billet inutilisable. Merci de nous faire confiance, nous vous souhaitons une très bonne vente ! |
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| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Mer 8 Juin 2016 - 4:58 | |
| I didn't fall in love with you. I walked into love with you, with my eyes wide open, choosing to take every step along the way. I do believe in fate and destiny, but I also believe we are only fated to do the things that we'd choose anyway. And I'd choose you; in a hundred lifetimes, in a hundred worlds, in any version of reality, I'd find you and I'd choose you |
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Isolde Saddler ADMIN - master of evolution MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Mer 8 Juin 2016 - 11:21 | |
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Faith Cunningham MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 17676
SUR TH DEPUIS : 26/04/2014
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Ven 10 Juin 2016 - 17:28 | |
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Le brun vint alors à retirer les lèvres du corps de son amant totalement, lui faisant face du regard sans pour autant s'éloigner, préférant rester assis pour le moment sur monsieur et ses muscles. Dan était vraiment beau, et cela était d'autant plus fou qu'il avait plus l'âme d'un timide que d'une véritable tête brûlée. Le psychologue appréciait le contraste entre ses pensées et la manière d’exécuter sa vie et de la présenter aux autres. Dan avait tout pour attirer les regards, mais une fois en face, il fallait creuser pour dénicher sa personnalité, la vraie. Le brun afficha un rictus en coin. « Je suis sûr que je trouverais même un moyen de m'amuser avec toi dans une église. » Jekyll afficha un rictus, quittant finalement sa position en prenant soin de laisser traîner une main sur le corps de son amant en prenant direction de la salle de bain. Le jeune homme ne se pressait pas, il n'avait pas de temps à compter, il passait et lui courir après n'était pas une bonne idée. Poussant la porte, pour laisser couler l'eau en se détournant en direction de son miroir et s'observant sans réelle passion ni même conviction, mais toujours avec un rictus en coin.
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