Sujet: Re: (calista/-18), it's through the eyes that souls catch fire Mer 7 Juin 2017 - 2:36
being happy can be the most terrifying thing in the universe
NOW IT'S SO CLEAR, WITH YOU RIGHT HERE YOU WERE NEVER GONE, PICKED UP WHERE WE LEFT OFF
Depuis bien longtemps maintenant, Alec avait perdu l’habitude de n’avoir son esprit focalisé que sur un point, un aspect de sa vie et une seule préoccupation. Ça faisait bizarre, presque vide - dans le bon sens du terme, comme le cerveau laissé endormi après un furieux mal de tête - que de n’avoir que peu de choses tournant au fond du crâne, et la possibilité de ne se concentrer que sur un aspect de la vie. Calista et lui n’avaient pas vraiment eu l’opportunité de vivre leur couple comme ça, quoiqu’ils aient pu en penser à certaines époques: vivre ensemble sur une base surtout motivée par la nécessité n’avait pas été un bon moyen de bien construire leur couple, et se côtoyer l’un l’autre tous les jours, comme ça, sans véritablement adresser l’éléphant dans la pièce, ç’avait clairement été un problème, qui s’était de lui-même étendu, sans qu’ils ne puissent y faire quoique ce soit. Le Lynch avait toujours opté pour l’action avant quoique ce soit de calme, clair et paisible; il avait plus volontiers eu envie de sauter à la gorge d’Alistair Wolstenholme plutôt que d’aider Calista, dans son lit d’hôpital. A quoi bon aider? Qu’y avait-il eu encore à rattraper, alors qu’elle avait été paralysée des jambes, étouffée par la trahison et le chagrin, et persuadée que son propre père avait réduit sa vie à néant? Évidemment qu’en de telles circonstances, tout ce à quoi Alec avait pu penser, ç’avait été le concret de faire payer au type qui avait tant infligé à la blonde, tous les crimes qu’il avait commis. Il n’arrivait pas à s’faire à l’idée qu’il avait pu avoir tort, de toute manière, lui; tout comme il n’se retrouverait jamais à croire qu’il avait eu tort de tuer Lewis Duncan, plutôt que de se fier aux décisions de justice qui n’avaient amené aucune paix à sa famille. Le Canada aurait presque pu sembler totalement vide de sens, après quatorze années passées comme ça; mais il y avait Calista, et ce qu’il découvrait à quelques milliers de kilomètres de la Radcliff qu’ils avaient laissée derrière, c’était que se focaliser sur la Wolstenholme était largement suffisant. Peut-être alors que l’Alec qui avait toujours pris le temps d’apprécier la vie à sa juste valeur, n’était pas mort et enterré avec l’inconscience et ses parents, comme il l’avait cru jusque-là. Peut-être que c’était juste qu’il n’s’était pas laissé beaucoup d’opportunités d’y penser, jusqu’alors. Chasser et avoir des armes en mains pour choisir sa destinée avait sans conteste eu plus de sens que tout ce qu’il avait accompli pendant les vingt premières années de sa vie. Mais être avec Calista, là, ça l’rendait heureux, ça ravivait son âme d’une énergie qu’il avait crue avoir vu être éradiquée dans le manoir qu’il avait laissé à Elizabethtown, avec tous les fantômes de son passé. Sa joie de vivre à elle, était décidément la qualité la plus communicative qu’elle possédait, et avec la jeune femme à ses côtés, c’était comme si c’était facile pour Alec, de n’penser qu’à ces choses qu’il avait laissées être totalement secondaires, pendant bien longtemps. Les pensées qu’il avait pour sa mutation, pour des types comme Lancaster ou Alistair Wolstenholme, pour la chasse ou même pour Rhaena Dryden, Radcliff à plus vaste échelle, étaient plus rares qu’il n’l’aurait imaginé: Calista, et lui, sous les couches de neige des montagnes canadiennes qui capturaient leurs regards, c’était bien souvent tout ce sur quoi il pouvait se concentrer. Fondamentalement alors, en prenant en considération le type qu’il était à Radcliff et depuis qu’ils se connaissaient tous les deux, c’n’était pas si surprenant qu’il ait oublié quel jour ils étaient, ou quel événement cela pouvait représenter, aux yeux de certains. Mais la surprise, elle venait sûrement du fait que dans ses entrailles, était né le désir de ‘faire mieux’ en ces circonstances- la St Valentin, aurait-il dit, était une fête commerciale qui n’faisait pas vraiment sens, et que certains utilisaient juste pour s’envoyer en l’air. Mais ce soir, tout était différent. Avec Calista, de toute manière, tout était différent.
Il n’se souvenait pas avoir déjà été consumé de la sorte par la saveur des baisers d’une autre femme. Il n’se rappelait pas des courbes des autres femmes comme de celles de Calista, gravées dans sa mémoire et pourtant sans cesse synonymes des battements frénétiques de son coeur; la sensation de la peau blanche de la blonde juste sous ses mains rugueuses, il n’pourrait jamais s’en lasser, pour sûr. Toutes les envies qu’il avait avec elle et pour elle, il n’les avait jamais eues avec et pour personne d’autre, il en était sûr de ça. Et le sang qui bouillonnait littéralement dans ses veines, n’était qu’éveillé par le sillage des doigts fins de la Wolstenholme, lui faisant perdre la concentration de ses baisers, la suave de son contrôle sur ses sens. C’était pourtant physiquement impossible, désormais, qu’il s’épuise à en avoir le souffle court comme ça, comme si l’oxygène se consumait de lui-même dans ses poumons dès qu’il y entrait; pourtant, tout autant qu’il perdait son souffle, perdait sa tête, Alec retrouvait toute sa vie et toute sa vigueur, contre la langue de Calista. Il avait bien fait de se débarrasser de son haut à lui, quelque-part dans la valse de leurs vêtements - une évidence chaude qui le fit frissonner tout du long de sa colonne vertébrale, tandis qu’il se collait tout contre le corps chaud de son amante. Clairement, le sexe avec Calista n’était pas un jeu de pouvoir où il s’amusait de la naïveté de l’autre, et consumait sa partenaire avec son charme habituel - il se perdait en elle tout comme elle se perdait en lui. Tous les deux, portés d’un commun-accord qui était aussi ancré dans leurs âmes que leurs coeurs au fond de leur poitrail. Tous ses sens en éveil, le chasseur sentit les mains de la blonde faire leur propre trajet, vers une destination évidente; c’est à peine pourtant, s’il eut le temps de s’y préparer, un râle trahissant la fureur avec laquelle son palpitant s’emportait de lui-même, dans une course incontrôlable. Il n’voulait rien contrôler, il n’pouvait rien contrôler, du sourire narquois qui vint courber ses lippes tout contre le tracé de la mâchoire de Calista, avant qu’il ne love son visage au creux du cou de la jeune femme, répondant à la fièvre qu’elle éveillait en lui, par une chaleur suffocante brûlant entre eux deux. Sa bouche à lui aussi, emprunta un chemin évident, sur sa clavicule, le long du trajet gracile de sa gorge vers son buste, Alec laissa s’échouer un long souffle dans la vallée de ses seins avant d’y égarer les attentions de sa langue et de ses lippes. De ses dents aussi, pinçant tendrement avant que les caresses de sa bouche n’apaisent la peau si sensible offerte à lui. Il se fit tout aussi tentateur qu’elle, net dans ses intentions et pourtant tout juste suffisant pour satisfaire les désirs de contact, venant de son corps hanté de désirs. Il ne put jouer à ce jeu bien longtemps, sa main partant d’elle-même entre leurs corps tendus d’envie - il flatta le tracé de son ventre avec la pulpe de ses doigts, dessina son nombril avant de chuter en ligne droite: il ne fit pas dans la demi-mesure, lui, comme une vague subitement, submergeant tous les sens de Calista en une course effrénée vers la jouissance, sous ses attentions aussi précises qu’empressées. Il pouvait, après tout, se rattraper en ça; en lui faisant perdre la tête, à Calista, encore et encore, pendant toute la nuit jusqu’à ce qu’elle en oublie la date - ça pouvait bien marcher ça, non, comme cadeau pour la St Valentin?
Calista Wolstenholme
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Sujet: Re: (calista/-18), it's through the eyes that souls catch fire Mer 7 Juin 2017 - 13:25
we are brighter, the flame will never die.
alec lynch et calista wolstenholme
Le Canada, ça avait été une excellente idée, balancée peut-être à la va-vite lors de leur rencard quelques mois plus tôt. Au moment où ils avaient parlé de ça, ça n’avait été qu’une idée pas franchement concrète, rien de vraiment sérieux, elle n’avait pas été certaine qu’ils le feraient vraiment. Ça avait été attirant évidemment et plus elle y avait pensé plus elle en avait eue envie Calista. Passer un peu de temps comme ça, loin de Radcliff, loin du quotidien en compagnie d’Alec, l’idée avait toujours été des plus tentantes. Même si elle n’était pas la fille la plus sportive, probablement pas celle qu’on imaginait tenir sur des skis toute la journée, même cet aspect du voyage l’avait toujours tentée. Tant qu’on ne lui demandait pas de skier à la façon des grands sportifs de toute façon, elle pouvait s’en sortir, elle était probablement plus du genre à apprécier le paysage que la vitesse et les sensations fortes que certains pouvaient venir chercher sur les pistes. Elle était bien contente qu’ils étaient pu vraiment le faire, partir comme ça au Canada, loin du reste du monde. Elle ne regrettait pas d’être là, et à part s’ils devaient se retrouver coincé dehors en pleine avalanche, y avait peu de chance pour qu’elle en vienne à regretter ces petites vacances en compagnies d’Alec. Il n’avait jamais été question de venir fêter la saint-valentin ici, c’était plutôt un genre de hasard qui faisait que ça tombait en plein dedans, mais il semblait que c’était plutôt une bonne chose. Au moins, ce serait clairement le genre de saint-valentin dont elle se souviendrait et pour ça, elle n’avait pas besoin qu’on la couvre de cadeau ou qu’on l’emmène dans un restaurant luxueux pour qu’elle apprécie cette fameuse fête. Être dans ce chalet avec Alec, c’était définitivement le meilleur truc du monde, d’après elle, à refaire, sans aucun doute, ici ou dans n’importe quel autre coin du monde, ça lui irait à Calista, tant qu’elle était avec lui.
Il allait peut-être falloir la trainer de force, Calista pour qu’elle accepte de partir d’ici pour rentrer à sa vie à Radcliff. Elle était clairement trop bien ici pour avoir envie de partir. Au moins, ils avaient encore un peu de temps devant eux, du temps dont elle avait bien l’intention de profiter, Calista. Déjà, ils étaient bien partis pour en profiter pleinement de cette soirée de saint-valentin et tant pis si Cupidon s’était perdu dans la neige avec ses diamants ou elle ne savait quelle connerie elle avait plus évoqué plus tôt. Tant pis s’il avait fallu qu’elle prenne sa douche toute seule, elle était prête à parier qu’elle en aurait bien vite besoin d’une nouvelle, alors que la chaleur n’avait de cesse de s’accroitre comme s’ils avaient été sans un sauna et non pas au beau milieu d’un Canada recouvert de neige. Chacun des baisers d’Alec lui donnait l’impression de bouillir de l’intérieur et saccadait sa respiration alors que son cœur n’avait de cesse de s’emballer dans sa poitrine. Elle s’appliquait autant qu’elle le pouvait dans ses propres caresses, juste en dessous du sous-vêtement d’Alec, quand bien même toute sa concentration semblait sur le point de se faire complètement la malle. Il eut bien vite raison d’elle grâce à ses attentions, alors qu’elle sentait les frissons remonter dans son corps, des pieds jusqu’à la tête en lui faisant courber l’échine. Toutes ses volontés de garder un tant soit peu de contrôle semblaient s’être envolée en un claquement de doigt alors que ses caresses en devenaient un peu moins précises et que les gémissements venaient s’emparer de sa respiration. Sa deuxième main était partie trouver l’épaule d’Alec pour s’y appuyer avec force alors que jusqu’au bout de ses doigts, le plaisir crispait ses muscles. Elle sentait l’impatience grandir au fond de ses entrailles et l’envie pourtant que tout ça puisse durer encore longtemps, très longtemps. Elle ne savait même plus ce qu’elle voulait et c’était certainement pas maintenant qu’elle allait pouvoir y réfléchir, alors que déjà, y avait plus rien qui faisait sens dans sa tête.
(calista/-18), it's through the eyes that souls catch fire