Sujet: (fst, evie) I am hers, and she is mine Lun 25 Avr 2016 - 22:34
I am hers, and she is mine
BLACKWOODS - 10 YEARS AGO. THERE IS NOTHING ON EARTH MORE BEAUTIFUL TO ME THAN YOUR SMILE...NO SOUND SWEETER THAN YOUR LAUGHTER...NO PLEASURE GREATER THAN HOLDING YOU IN MY ARMS. I REALIZED TODAY THAT I COULD NEVER LIVE WITHOUT YOU, STUBBORN LITTLE HELLION THAT YOU ARE. IN THIS LIFE AND THE NEXT, YOU’RE MY ONLY HOPE OF HAPPINESS. TELL ME, DEAREST LOVE...HOW CAN YOU HAVE REACHED SO FAR INSIDE MY HEART?
De retour d'un séjour particulièrement éprouvant en Afghanistan, Adrian était épuisé. Il n'avait qu'une envie, se séparer de son uniforme pour les prochaines semaines, et oublier l'enfer des combats pour quelques semaines. Quelques semaines qu'il allait passer avec bonheur dans le froid polaire de l'Alaska, en compagnie d'une petite-amie qu'il adorait. Evie ne savait pas qu'il rentrait, il avait obtenu sa permission plus tôt qu’initialement prévu, et il avait demandé à Amelia de garder le secret, pour pouvoir lui faire la surprise. Il n'y avait rien qu'Adrian aimait davantage que de voir le visage d'Evie s'éclairer lorsqu'il franchissait le seuil de la porte d'entrée, et la serrer dans ses bras – toujours avant ses parents, ses sœurs et son frère – était ce qu'il préférait. Elle lui manquait toujours plus que les autres, c'était d'elle qu'il se languissait le plus lors de ses longues missions à l'autre bout du monde. Cette fois-ci, il y avait quelque chose qui faisait battre son cœur un peu plus vite que d'ordinaire, dans la poche de sa veste d'uniforme. Il n'avait pas eu le temps de se changer entre l'Afghanistan, Anchorage et White Mountain. Exceptionnellement, Amelia l'avait rejoint à Anchorage, pour l'aider à dénicher un petit quelque chose à Evie qu'il aurait eu bien du mal à choisir sans la petite touche féminine de sa jumelle. Presque aussi angoissée que lui, Amelia avait déposé Adrian juste devant la maison des Anderson en précisant que les parents d'Evie n'étaient pas là, et lui avait souhaité bonne chance avant de rentrer chez eux. Le cœur tambourinant dans sa poitrine, le jeune homme s'était résolu à faire le tour de la bâtisse pour entrer dans le jardin, puisque sa petite-amie ne répondait pas à la porte. Évidemment, puisqu'elle était occupée à couper du bois pour la cheminée. Du moins, elle essayait. Ce n'était pas faute d'avoir tenté de lui apprendre, mais Evie n'était pas très douée avec une hache dans les mains. Les bûches lui résistaient, et les huskys qui l'entouraient ne semblaient pas perturbés par ses tentatives de les fendre. Les bras croisés sur son uniforme, Adrian observa la jeune femme se démener pendant une longue minute, tant par amusement que pour la contempler bêtement. Elle lui avait tellement manqué que cela lui demandait un effort presque surhumain de ne pas se jeter sur elle. Evie semblait tellement douce et délicate, comparée à son quotidien en Afghanistan. Et le silence de l'Alaska... Chaque départ était un crève-cœur, parce qu'il ne savait jamais s'il reviendrait, s'il reverrait sa petite-amie et leur ville natale. Alors cette vision angélique, il la contempla avant de se racler bruyamment la gorge. « Besoin d'un coup de main, peut-être ? »
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Sujet: Re: (fst, evie) I am hers, and she is mine Jeu 28 Avr 2016 - 1:05
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I love you without knowing how, or when, or from where. I love you simply, without problems or pride: I love you in this way because I do not know any other way of loving but this, in which there is no I or you, so intimate that your hand upon my chest is my hand, so intimate that when I fall asleep your eyes close.
Pour une native de la région, Evie ne supportait pas si bien le froid que cela. Elle adorait sa ville et son quartier mais elle était souvent gêlée de la tête aux pieds. Comme ses parents étaient trop occupés à organiser la prochaine fête de quartier dans laquelle ils comptaient inclure leurs chiens de traîneaux, la jeune femme était seule pour la journée et la maison était bien trop vide et froide à son goût. Pas question d'appeler son père pour de l'aide et sa grande soeur était bien loin de l'Alaska désormais, partie vivre dans un autre état. Elle fit donc sortir leurs cinq chiens dans un amas de gris, de noir et de blanc et les observa courir en rond dans l'immense cour alors qu'elle se dirigeait vers la remise pour prendre une des immense hache de son paternel. L'objet était lourd surtout pour une gamine minuscule comme elle mais elle réussit à la poser sur son épaule et se diriger vers le stand de coupe. Rex s'approcha bien rapidement, curieux de voir ce qu'elle faisait avant de retourner jouer avec la bande canine à quelques mètres d'elle. Vêtue de sa grande veste à carreaux, cadeau d'Adrian dont elle ne se séparait plus, elle chercha un peu de chaleur et resserrant le collet autour de son cou avant d'enfin s'engager dans la tâche laborieuse de couper quelques bûches pour le feu.
Quand Adrian était en permission, ou avant qu'il ne s'engage dans l'armée, une telle tâche lui prenait cinq minutes à peine mais elle, ça devait bien faire quinzaine minutes qu'elle s'acharnait et elle n'avait coupé que trois morceaux de bois bien inégaux. Cependant, elle persévérait et ne se plaignait pas... loin de se douter que dans son dos, une silhouette se tenait juste là à l'observer tendrement. Elle sursauta d'ailleurs quand elle reconnut la voix amusée d'Adrian derrière elle. « Besoin d'un coup de main, peut-être ? » Se retournant d'un bond, elle lâcha tout de suite la hache pour se précipiter vers le grand blond. « Adrian ! » Elle sauta dans ses bras et dû se donner un élan puisqu'Adrian faisait deux fois sa taille. Deux fois la taille de tout le monde en réalité. Les Blackwood c'était cette famille de géants qui vivait à côté de chez elle mais elle était maintenant si habituée qu'elle n'eut aucun mal à venir enlacer ses bras autour du coup du norvégien. Ne touchant plus le sol, elle s'accrochait désespérément au jeune homme. Son coeur battait si fort dans sa poitrine que c'était tout ce qu'elle entendait désormais. Il lui avait tellement manqué. Comme à chaque fois qu'il partait pour l'Afghanistan d'ailleurs.
C'était toute une surprise de le trouver là. D'habitude, elle s'assurait d'être la première à l’accueillir à l'aéroport, faisant souvent le trajet là-bas malgré ses obligations à la maison ou à l'école. Au diable le reste, dès qu'elle pouvait retrouver son petit ami quelques secondes de plus, elle n'hésitait même pas un instant. Il ne l'avait pas averti de son retour mais peu importe, cette surprise faisait tellement plaisir qu'elle ne pouvait plus arrêter de sourire. Comme une parfaite idiote. « Qu'est-ce que tu fais ici aussi tôt ? Tu n'es pas blessé j'espère ! » Sur ce, elle le relâcha et se mit à l'examiner avec tendresse et une pointe de moquerie. Il était aussi beau que la dernière fois. Plus encore que dans ses souvenirs et elle en rougissait légèrement. Malheureusement, être la petite amie d'un viking ne lui avait pas donné plus de résistance au froid, pour son plus grand malheur. Quoi que si cela lui permettait de voir Adrian couper du bois, elle n'allait pas s'en plaindre. « Parce que j'aurais bien besoin de bras musclés pour couper ce foutu bois, oui. Je me gèle à la maison. Mais maintenant que tu es là, je crois que ce ne sera plus un problème. » Un sourire étira ses lèvres. Elle entendait par là bien sûr qu'elle ne comptait plus quitter ses bras du reste de son séjour. Et dans ses bras, jamais elle ne se sentait aussi bien et au chaud.
Dernière édition par Evelyn Blackwood le Ven 29 Avr 2016 - 15:34, édité 1 fois
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Sujet: Re: (fst, evie) I am hers, and she is mine Ven 29 Avr 2016 - 11:16
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Retrouver Evie, c'était l'unique chose qui lui permettait de laisser derrière lui les horreurs de la guerre. Elle était le meilleur remède contre les cauchemars et les crises d'angoisse, la seule personne capable de le calmer lorsqu'il se réveillait en hurlant et en sueur au beau milieu de la nuit. Adrian la rattrapa lorsqu'elle se jeta dans ses bras et il l'enlaça étroitement, ne perdant pas son temps pour enfouir son visage dans son cou et inspirer à fond le parfum de ses cheveux. L'Afghanistan était à présent derrière lui, il allait pouvoir profiter de quelques semaines de repos bien mérité en compagnie de la jeune femme, et tant pis si les parents Blackwood et Anderson râlaient parce que leurs cadets avaient une certaine tendance à disparaître l'un avec l'autre lorsque le jeune homme avait une permission. Cela faisait déjà plus de deux ans que cela durait, ils avaient fini par s'y habituer – et tant pis pour eux si cela les agaçait encore. « Je vais bien, pas de panique. J'ai pu rallonger ma permission de quelques jours, je voulais simplement te faire la surprise. » Quand un militaire rentrait prématurément de mission, il y avait de quoi se poser quelques questions. Mais Adrian allait parfaitement bien, il n'était pas – cette fois – blessé. Evie se soucierait encore des hématomes qui marquaient son corps, mais ce n'était rien comparé à la fois où elle l'avait retrouvé le bras en écharpe parce qu'une balle avait traversé son épaule. « Pas besoin de bois, je suis là pour te réchauffer maintenant. » Le jeune homme afficha un sourire charmeur avant de se pencher pour l'embrasser, plaquant ses lèvres au ciel avec un manque de retenue qui témoignait de leurs longues semaines d'éloignement. Leur baiser dura jusqu'à ce que l'air leur manque, et Adrian ne se priva pas d'en voler un second à la jeune femme après avoir repris son souffle. Se décidant finalement à relâcher Evie, Adrian récupéra la hache qu'elle avait laissé tomber un peu plus loin et fendit rapidement quelques bûches, pas le moins du monde incommodé par l'effort, contrairement à sa petite-amie quelques minutes plus tôt. « Voilà, tu ne risques plus de mourir de froid. » Le bois empilé dans ses bras, il se dirigea naturellement vers l'entrée de la maison, qu'il ouvrit d'un petit coup d'épaule après avoir manqué de trébucher sur un husky qui semblait lui aussi bien content de le retrouver. Il déposa les bûches près de la cheminée, qu'il alluma rapidement, de quelques gestes trahissant l'habitude. Il réchauffa ensuite ses doigts déjà engourdis par le froid de l'Alaska avant de se laisser tomber lourdement sur le canapé du salon, bras grands ouverts pour qu'Evie vienne s'y blottir. Il l'enlaça étroitement, profitant de sa chaleur davantage que celle du feu, sa tête calée contre la poitrine de la jeune femme, un sourire idiot étirant ses lèvres. « Tu m'as manqué, t'imagines même pas à quel point. » Ces mois en Afghanistan avaient été un véritable enfer. Plusieurs fois, il avait bien cru qu'il allait y passer, comme ses frères d'armes qui avaient eu moins de chance que lui. Il profitait de chaque permission comme si c'était la dernière, car c'était malheureusement une éventualité qu'il ne pouvait pas se permettre d'ignorer. Un moment de paix avant de retourner dans l'enfer des combats. Bon sang, ce qu'il pouvait détester son père pour l'avoir forcé à s'engager dans l'armée sans lui donner le choix. Rien que pour cette raison, Jonathan attendrait quelques heures avant de retrouver son fils. S'il y en avait bien un qu'Adrian n'avait jamais hâte de retrouver, c'était lui. Relevant la tête, Adrian afficha une expression un peu gênée. « Tes parents et ta sœur ne sont pas là ? Tu sais quand ils comptent rentrer ? Parce que, euh... J'ai un truc hyper important à te dire, enfin à te demander et j'aimerais autant ne pas être interrompu. » Parce que si Susan et ses parents débarquaient en plein milieu de son discours, il aurait l'air d'un parfait abruti.
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Sujet: Re: (fst, evie) I am hers, and she is mine Dim 1 Mai 2016 - 14:55
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Toujours autant surprise de le retrouver là, dans sa cour, Evie n'arrivait pas à calmer les battements de son coeur. Elle avait l'impression de se réveiller après un long sommeil de plusieurs mois. Parce qu'au fond c'était bien ce qui se passait. Dès qu'il repartait en mission, elle partait hiberner jusqu'à son retour. Sa vie semblait s'arrêter le temps de son absence pour revenir dès qu'elle posait les yeux sur lui. Comme la princesse au bois dormant réveillée par le baiser de son prince. Avec Amelia, elles s'étaient imaginé bien souvent à quoi ressemblerait leur prince charmant lorsqu'elles étaient gamines et pour la brune, c'était simple, elle n'avait qu'à chercher Adrian du regard et elle l'avait trouvé. Donc de le retrouver aussi tôt, c'était un véritable rêve éveillé. Le sentir contre elle, ses bras s'enroulant autour de son petit corps, ça lui avait tellement manqué. La chaleur de son étreinte aussi. Bref, elle ne comptait plus le quitter jusqu'à son prochain départ, c'était décidé. « Je vais bien, pas de panique. J'ai pu rallonger ma permission de quelques jours, je voulais simplement te faire la surprise. Pas besoin de bois, je suis là pour te réchauffer maintenant. » Elle ricana comme une petite adolescente à sa dernière remarque et se laissa porter par le langoureux baiser qu'ils échangèrent. Un baiser qui lui sembla durer une éternité... mais même l'éternité n'aurait pas été assez. Elle détestait quand il partait mais elle ne disait rien. Elle savait déjà que le jeune homme détestait cette situation bien plus qu'elle. Alors, elle préférait le supporter, s'emporter tendrement contre ses lèvres jusqu'à suffoquer. Ils se séparèrent à contre coeur et Evie l'observa aller couper quelques bûches avec une facilité désarmante. « Voilà, tu ne risques plus de mourir de froid. » Souriant, elle le rejoint et enlaça ses bras autour de son corps pour le serrer contre elle. « Mon sauveur ! » Sur ce, elle le suivit à l'intérieur où il prépara un feu pendant qu'elle s'assurait que les chiens étaient confortables dehors. Dans le salon, l'air commençait déjà à se réchauffer et la mutante ne tarda pas à rejoindre Adrian sur le canapé, s'installant entre ses bras. « Tu m'as manqué, t'imagines même pas à quel point. » Parfois, la Anderson tentait d'imaginer ce que ça pouvait bien être de se battre pour son paix. Être témoin de tant de sang et de violence.
Elle se considérait chanceuse de ne connaître que le confort de sa belle Alaska. Pourtant, tout lui semblait plus triste quand Adrian se trouvait sur un autre continent à faire la guerre. Elle essayait de ne pas se plaindre mais c'était difficile de se réveiller le matin, de continuer son petit quotidien, tout cela... sans la personne avec qui on veut passer chaque journée à ses côtés. C'était une des raisons pour lesquelles elle désirait tant un enfant. Même à seulement vingt ans, elle voulait sa petite famile rien qu'à elle. Un petite bouille à chérir pendant que le grand blond s’absentait pour ses missions. Mais non... Pour le moment, elle devait se contenter d'attendre, de se languir pour le jeune homme qu'elle aimait comme une cinglée. « Moi aussi, je pensais à toi à chaque jour. » dit-elle, une certaine nostalgie dans la voix. Elle le serra un peu plus tendrement contre elle, contre son coeur quand il releva la tête. Un air embarrassé avait remplacé le sourire sur ses lèvres et Evie haussa les sourcils avec curiosité. « Tes parents et ta sœur ne sont pas là ? Tu sais quand ils comptent rentrer ? Parce que, euh... J'ai un truc hyper important à te dire, enfin à te demander et j'aimerais autant ne pas être interrompu. » Lui faisant signe que non de la tête, Evie passa ses doigts fins sur son front avant de le rassurer d'un sourire. « Hmm ils sont à une réunion qui va prendre toute la soirée. Ils m'ont dit de ne pas les attendre pour souper. » Marquant une pause, elle tenta de lire ses pensées, de deviner ce qui l'angoissait come ça. D'habitude, elle arrivait facilement à comprendre ce qui se passait derrière ses yeux bleus envoûtants mais pas aujourd'hui... C'qui la poussait à craindre le pire. « Pourquoi... Qu'est-ce qui se passe ? »
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Sujet: Re: (fst, evie) I am hers, and she is mine Mer 4 Mai 2016 - 22:34
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Adrian avait vécu l'enfer. En Afghanistan, il avait vu des choses abominables, avait été témoin des pires côtés de l'être humain. Et pourtant, il était plus angoissé à présent qu'il était rentré et en compagnie d'Evie qu'il ne l'avait été face à une bande de terroristes armés jusqu'aux dents. Il se demandait presque s'il n'était pas un peu fou, si tout cela n'était pas précipité... Plus nerveux qu'un gosse, il regrettait presque d'avoir abordé le sujet si vite, alors que cela faisait tout juste une demie heure qu'il venait de retrouver Evie. Mais Adrian n'avait jamais été très doué lorsqu'il s'agissait de garder un secret – surtout d'elle – alors il s'était dit qu'il valait mieux se jeter à l'eau tout de suite, avant de commencer à se comporter comme un parfait imbécile. C'est qu'Adrian savait être idiot, avec Evie. Elle lui faisait oublier tous ses tracas, toutes ses peines, elle effaçait ses maux et l'enveloppait dans la douceur dès qu'il retrouvait ses bras. Il n'y avait rien d'étonnant à ce qu'il préfère se précipiter chez elle plutôt que chez ses parents à chaque fois qu'il obtenait une permission. Égoïstement, il aurait aimé qu'elle ne soit qu'à lui et à personne d'autre. Son Evie. Petit, il était toujours jaloux quand il voyait d'autres garçons jouer avec elle, ou simplement lui parler. C'était bête, ils n'étaient que des enfants agissant comme des enfants, mais ça ne lui plaisait pas. Et quand un garçon de son âge posait les yeux sur elle... ça le rendait absolument dingue, d'autant plus qu'il passait la plupart de son temps à l'autre bout du monde à risquer sa vie pour une cause en laquelle il ne croyait même pas. Beaucoup de types avaient davantage que lui à lui offrir, lui qui n'était même pas là pour Noël ou son anniversaire. Il détestait l'armée, et son affection pour son père diminuait à mesure que les semaines passées loin de chez lui s'écoulaient. « Rien, rien ! Rien ne se passe, ne t'en fais pas ! C'est juste... Tu sais, je suis qu'un sale égoïste et je te veux rien que pour moi pendant un petit moment. » Et pourtant son cœur battait à un rythme effréné dans sa poitrine serrée par l'angoisse. « Et, euh... promets-moi juste de pas te mettre à hurler... ou à pleurer... » Il la connaissait bien, son Evie. Elle était plus émotive qu'une héroïne de romance, et c'était pour cette raison qu'il l'aimait autant. Mais cette fois-ci, il craignait un peu qu'elle ne tourne de l'œil dans ses bras. S’éclaircissant la gorge, Adrian se redressa sur le canapé et plongea une main dans la poche de sa veste militaire. « C'est un secret pour personne, je t'aime comme un dingue, Evie. Je sais que c'est vraiment con et cliché, mais parfois la seule chose qui m'aide à tenir là-bas, c'est le souvenir de ton sourire... » Il soupira, affligé par sa propre niaiserie. Adrian était plutôt un garçon silencieux, pas vraiment doué avec les mots et les grands discours. On lui avait souvent reproché son caractère introverti ; mais pas Evie, jamais. « L'air de rien, ça fait déjà dix ans que tu me supportes... » Il ricana nerveusement, passa une main dans ses cheveux coupés courts – encore une chose qu'il n'appréciait pas. « J'avais tellement l'air d'un crétin quand je t'ai embrassé pour la première fois... Je dois toujours avoir l'air stupide quand je te vois, d'ailleurs. J'y peux rien. » Adrian haussa les épaules, avant de prendre une profonde inspiration pour se donner un peu de courage. « Enfin, tout ça pour te demander si tu, hm... » Il manquait quelque chose. Il leva les yeux au ciel en se traitant silencieusement d'idiot et sortit enfin la main de sa poche, ses doigts tenant un petit écrin de velours qu'il ouvrit avec nervosité. « Si tu veux bien m'épouser, Evie ? »
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Sujet: Re: (fst, evie) I am hers, and she is mine Jeu 12 Mai 2016 - 18:59
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Les bras d'Adrian, le foyer, voilà... Evie ne pouvait se sentir mieux à présent. Le froid de l'extérieur avait complètement été chassé à l'instant où son petit ami était apparu de nulle part. Elle croyait bien que toute surprise était passée et se préparait à passer une soirée tranquille avec le norvégien. Pourtant, il l'inquiéta un peu avec son air tendu et la Anderson ne put que vérifier que tout allait bien. « Rien, rien ! Rien ne se passe, ne t'en fais pas ! C'est juste... Tu sais, je suis qu'un sale égoïste et je te veux rien que pour moi pendant un petit moment. Et, euh... promets-moi juste de pas te mettre à hurler... ou à pleurer... » Elle l'observa se placer plus droit, face à elle sur le canapé, plus nerveux que jamais. En temps normal, elle était assez perspicace pour deviner à l'avance ce que le jeune homme lui réservait mais à ce moment précis, elle était loin d'imaginer ce qu'il cachait dans son habit. « C'est un secret pour personne, je t'aime comme un dingue, Evie. Je sais que c'est vraiment con et cliché, mais parfois la seule chose qui m'aide à tenir là-bas, c'est le souvenir de ton sourire... L'air de rien, ça fait déjà dix ans que tu me supportes... » Son sourire s'élargit un peu. Plein de tendresse et d'affection. Il avait su conquérir son coeur dès leur jeunesse. Ils ne savaient même pas c'était quoi l'amour excepté celle pour leur famille et déjà, Evie ne se voyait pas passer une journée sans le grand blond qui vivait à côté. « J'avais tellement l'air d'un crétin quand je t'ai embrassé pour la première fois... Je dois toujours avoir l'air stupide quand je te vois, d'ailleurs. J'y peux rien. » Elle se rappelait... sous le parapluie. Un souvenir qu'elle comptait bien chérir pour le reste de ses jours. S'il croyait qu'il avait l'air idiot en sa compagnie, elle pouvait en dire tout autant en ce qui la concernait. Elle avait tellement l'impression que son cerveau partait prendre une longue marche quand elle posait les yeux sur Adrian qu'il était étonnant qu'elle n'ait pas encore dit de conneries depuis son retour. La tension monta d'un cran, poussant Evie à soulever un sourcil de façon perplexe. Mais qu'est-ce qui se passait... pourquoi agissait-il ainsi ? « Enfin, tout ça pour te demander si tu, hm... Si tu veux bien m'épouser, Evie ? » À ce moment, la petite boîte de velours qu'il venait de sortir de son veston s'ouvrait sur une jolie bague diamantée, en toute simplicité. Pas de montagnes et de couronnes, juste un unique diamant incrusté dans un anneau d'argent. Evie crut bien qu'elle allait faire une crise de nerfs, la chaleur lui remontant déjà à la tête et sa respiration coupée. Elle ne s'attendait pas à une telle demande. Adrian s'était toujours montré très romantique avec elle, mais de là... à la demander en mariage ? Elle n'avait pas cru que cela ne serait arrivé avant des années. Parce qu'il y avait une chose de certaine ; ça allait arriver un jour. Evie et Adrian... c'était inévitable. Pas un seul instant, elle ne pensa à dire non. Si c'était pas maintenant, ce serait plus tard alors pourquoi retarder ce qui était destiné à arriver. D'un signe de tête frénétique, elle approuvait, alors qu'elle commençait déjà à pleurer de joie. Bon, il lui avait fait promettre de ne pas hurler et de ne pas pleurer mais la seconde option... elle était incapable de se retenir. « Oui, oui, oui ! bien sûr. Je t'aime aussi, à en perdre la tête. » Tentative plutôt maladroite de lui dire je t'aime en norvégien, c'était l'intention qui comptait. Elle le laissa prendre la bague et la lui enfiler. Elle garda un instant le silence, à regarder l'anneau habiller parfaitement son doigt, trop émue pour arriver à ajouter quoi que ce soit. Reprenant lentement contenance, elle ne put s'empêcher de lui sourire d'une façon des plus resplendissantes, et l'embrassa sans plus attendre. Ses lèvres rencontrèrent passionnément les siennes et après quelques instants elle finit par se détacher sans éloigner son visage du sien. « Wow ... ça me fait tout bizarre. C'est vraiment trop lourd, j'crois que tu vas devoir me porter jusqu'à la cuisine si tu veux qu'on puisse souper ensemble. » Elle baissa les yeux sur sa main de fiancée et fit mine de ne pas être capable de supporter le poids du petit anneau. Si elle pouvait trouver des excuses pour qu'Adrian la prenne dans ses bras, elle n'hésitait jamais.
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Sujet: Re: (fst, evie) I am hers, and she is mine Dim 15 Mai 2016 - 22:15
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La dernière fois qu'Adrian avait été si nerveux, c'était le jour où il avait embrassé Evie pour la première fois – et cela remontait déjà à dix années plus tôt. Épouser la jeune femme, il en avait envie depuis déjà bien longtemps, mais il avait pris son mal en patience, déjà parce qu'il savait qu'on leur reprocherait de se marier trop tôt, même s'ils étaient majeurs et libres de faire ce qu'ils voulaient. Le cœur battant comme un tambour dans sa poitrine, Adrian attendait avec angoisse la réponse de la jeune femme, serrant nerveusement l'écran contenant l'anneau entre ses doigts. Il réalisa qu'il avait cessé de respirer à la seconde où Evie lui répondit que oui, elle voulait l'épouser, car il expira longuement avant de prendre une profonde inspiration. Oui, elle voulait bien devenir sa femme, passer sa vie à ses côtés, porter son nom. Pour Adrian, cela voulait dire bien plus qu'elle ne l'imaginait, et il avait la drôle d'impression que son cœur risquait d'éclater à tout moment tant il était heureux et soulagé à la fois. Le sourire d'Adrian était si large qu'il lui mangeait la moitié de la figure, et d'une main légèrement tremblante il enfila l'anneau à Evie, qui venait de devenir sa fiancée. L'émotion lui serrait la gorge, il se retrouvait incapable de parler, et lorsqu'elle se jeta à son cou pour l'embrasser, il ne résista pas à l'envie de l'enlacer étroitement tout en lui rendant son baiser avec passion. Amelia et elle étaient véritablement les seules raisons qui le poussaient à revenir à White Mountain à chaque fois et pendant chaque mission les deux jeunes femmes devenaient littéralement sa raison de vivre. Un petit rire secoua le grand blond lorsque Evie s'improvisa comique en plaisantant sur le poids de sa bague. « Vos désirs sont des ordres, Votre Altesse. » Adrian se leva et souleva Evie dans ses bras comme si elle ne pesait pas plus lourd qu'une plume, et il lui fit traverser le salon... et la cuisine. L'air de rien, il monta à l'étage, sa jolie princesse serrée contre lui, et rentra dans la chambre de cette dernière avant de feindre la surprise. « Hmm, je crois bien que j'ai oublié où se trouve la cuisine... » Il ricana bêtement avant de se laisser tomber sur le lit avec sa belle, qu'il couvrit de baisers avant de poser sa tête contre sa poitrine. « T'imagines même pas à quel point tu m'as manqué... Cette fois encore plus que les autres... C'était l'enfer, Evie. Littéralement l'enfer. » Il soupira, écouta les battements du cœur d'Evie pendant de longues secondes avant de reprendre la parole. « On a perdu la moitié de notre unité... Je sais pas si je pourrais supporter une autre mission, Evie. » Il l'enlaça étroitement, presque comme un gamin effrayé. « J'en peux plus... Je veux juste rester ici, avec toi. »
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Sujet: Re: (fst, evie) I am hers, and she is mine Jeu 19 Mai 2016 - 18:55
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I love you without knowing how, or when, or from where. I love you simply, without problems or pride: I love you in this way because I do not know any other way of loving but this, in which there is no I or you, so intimate that your hand upon my chest is my hand, so intimate that when I fall asleep your eyes close.
D'Evelyn Anderson, elle allait passer à Evelyn Blackwood. Ça lui faisait tout bizarre de se dire ça. Elle était sa future femme. La future miss Blackwood. Non vraiment, elle ne s'était pas attendu à cela ce matin quand elle s'était réveillée. Et elle se doutait bien qu'Amelia avait son petit rôle à jouer dans cette histoire. Connaissant sa meilleure amie, elle avait dû être la première à vouloir aider Adrian à trouver une bague. Parce que sa voisine savait à quel point Evie était folle d'Adrian. Depuis toujours, en fait. Plus d'une fois elle lui avait raconté son rêve de princesse, que son prince à elle, c'était son jumeau qui dépassait tout le monde d'une bonne tête. Et que son prince, elle voulait l'épouser un jour, comme dans les contes de fées. Certes, de telles rêveries dataient de plus de dix ans mais ça ne changeait pas le fait qu'elle souhaitait avoir Adrian pour époux. Et seulement lui. Et parlant de princesse, il n'y avait que le grand blond qui arrivait à la faire sentir de la sorte... « Vos désirs sont des ordres, Votre Altesse. » Elle ricana doucement et se laissa faire quand Adrian la prit dans ses bras sans aucun effort. Elle était tellement chétive, ce n'était pas étonnant. Elle le vit quitter le salon... puis passer outre la cuisine et un sourire béat s'étala sur les lèvres de la brune quand elle réalisa qu'il se dirigeait à sa chambre, à l'étage. « Hmm, je crois bien que j'ai oublié où se trouve la cuisine... » Le couple vint s'étaler dans le lit de la Anderson et le jeune homme l'assaillit soudain d'une attaque de baisers qui tirèrent des petits rires à la nouvelle fiancée. Bien vite, elle entoura les larges épaules de son seul amour entre ses bras pour qu'il puisse se blottir contre elle et poser sa tête sur sa poitrine. Elle la sentit tout de suite sa détresse, son besoin de la serrer contre lui alors, elle resserra son étreinte. « T'imagines même pas à quel point tu m'as manqué... Cette fois encore plus que les autres... C'était l'enfer, Evie. Littéralement l'enfer. » Il avait l'air soudain si vulnérable, Evie détestait cela. Lui, le grand blond aux allures indestructibles. Elle était bien l'une des seules à savoir à quel point il était en réalité le plus doux des petits amis, le plus attentionné des hommes. « On a perdu la moitié de notre unité... Je sais pas si je pourrais supporter une autre mission, Evie. J'en peux plus... Je veux juste rester ici, avec toi. » La jeune fille passa doucement ses doigts à la tempe d'Adrian pour se mettre à le caresser tendrement jusqu'à ses cheveux d'un blond si pur. Elle détestait se sentir si impuissante pour l'aider. Tout ce qu'elle pouvait faire, c'était lui donner tout son amour. La belle ne pouvait même pas imaginer ce qu'il pouvait traverser alors elle se faisait un devoir de le soutenir quand il avait l'air si près du gouffre. Comme présentement. « Tu es fort, Adrian. Tu vas passer à travers tout cela. Je le sais. À chaque fois que tu pars, tout le monde dit que tu risques de ne pas revenir mais je sais que tu me reviendras toujours. » Elle marqua une pause pour baisser la tête et chercher à croiser son regard. Quand elle le trouva en lui faisant relever un peu le menton vers elle, Evie lui sourit si amoureusement qu'elle sentait son coeur fondre littéralement dans sa poitrine. « Et je serais toujours là pour te retrouver. » Elle se pencha un peu plus pour l'embrasser doucement, tendrement lui envoyant une décharge de tout son amour du bout des lèvres. « Après tout, je serai Evelyn Blackwood bientôt. Tu ne trouves pas que ça sonne bien ? » Et toujours ce sourire réconfortant qui étirait les lèvres de la belle, enlaçant plus fort encore l'armoire à glace qu'était Adrian entre ses bras mais qui avait l'air si petit dans un moment comme ça. Elle se faisait donc un devoir de le remettre sur pied. D'être sa force, d'être son âme et sa vie.
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Sujet: Re: (fst, evie) I am hers, and she is mine Jeu 26 Mai 2016 - 20:07
I am hers, and she is mine
BLACKWOODS - 10 YEARS AGO. THERE IS NOTHING ON EARTH MORE BEAUTIFUL TO ME THAN YOUR SMILE...NO SOUND SWEETER THAN YOUR LAUGHTER...NO PLEASURE GREATER THAN HOLDING YOU IN MY ARMS. I REALIZED TODAY THAT I COULD NEVER LIVE WITHOUT YOU, STUBBORN LITTLE HELLION THAT YOU ARE. IN THIS LIFE AND THE NEXT, YOU’RE MY ONLY HOPE OF HAPPINESS. TELL ME, DEAREST LOVE...HOW CAN YOU HAVE REACHED SO FAR INSIDE MY HEART?
Il n'y avait que dans les bras d'Evie qu'Adrian se sentait bien, apaisé. Elle était la seule à savoir le rassurer, la seule à savoir à quel point il souffrait d'être loin d'elle, perdu au milieu d'un champ de bataille duquel il doutait sortir vivat à chaque fois. Il le savait, sa survie dépendait d'un millier de choses différentes, sa volonté seule ne le maintiendrait pas en vie. Mais à chaque fois qu'il partait en mission, il se faisait violence pour ne pas penser à ce genre de choses, pour rester concentrer sur ses objectifs, pour faire tout ce qui était en son pouvoir pour pouvoir retourner aux côtés d'Evie. Les battements de son cœur lui avaient manqué autant que son parfum délicat, la douceur de ses lèvres, la chaleur de sa peau. Avec elle, il se sentait revivre, respirer. Pour quelques semaines il redeviendrait Adrian au lieu de n'être qu'un soldat parmi tant d'autres. Il prit une profonde inspiration et ferma les yeux pendant que la jeune femme caressait ses cheveux coupés courts, profitant de sa tendresse comme un drogué auquel on avait enfin donné sa dose. « C'est bien, ça en fait au moins un de nous deux qui reste optimiste. » Un petit rire le secoua, mais son humour peinait à dissimuler le sous-entendu sérieux. Docile, il releva la tête comme Evie l'invitait à le faire, leurs regards se croisèrent et le sourire de sa fiancée fit accélérer les battements de son cœur. Il n'avait pas de mots pour lui dire combien il l'aimait, combien son soutien et sa patience lui étaient essentiels. Peu importait combien de temps duraient ses missions, elle l'attendait toujours, elle était là pour lui quand il rentrait d'Afghanistan, d'Irak, de n'importe quel enfer dans lequel il était expédié. Adrian se redressa pour embrasser Evie, glissant une main dans sa nuque pour l'attirer plus à lui. « Evelyn Blackwood, c'est parfait. J'ai hâte de pouvoir dire au monde entier que tu es à moi... Comme je suis à toi. » Il lui appartenait entièrement, cœur, corps et âme. Pour elle il aurait fait n'importe quoi, il aurait même été prêt à déserter si elle le lui demandait, sans arrière-pensée et sans réfléchir aux conséquences. Se redressant, Adrian enlaça Evie et déposa un baiser sur son front. « J'espère que ton père n'aura pas envie de me faire la peau... Je veux dire, j'ai pas pris la peine de lui demander la... Permission. » Demander au père de la future mariée le droit de l'épouser, c'était une coutume un peu vieux jeu, mais il n'aurait pas été étonné que le père d'Evie s'offusque de cet "oubli". Peut-être qu'il avait en partie évité de poser la question parce qu'il craignait qu'Anderson ne lui refuse la main de sa fille. De toute façon, Evie et lui étaient majeurs, ils se marieraient s'ils le voulaient, que ça plaise ou non à leurs parents respectifs. Si après dix ans de romance ils doutaient encore du sérieux de leurs sentiments, qu'ils aillent au Diable. « Je te promets que ce sera pas toujours comme ça... Dès que j'en ai fini avec les années de service que je dois, je quitte l'armée définitivement, et mon père ira se faire voir si ça lui déplaît. » Jonathan lui avait déjà volé trois années de sa vie, il lui en volerait trois autres, mais pas davantage. Ce n'était pas la vie qu'Evie et lui méritaient, encore moins celle qu'ils voulaient. « On ira où tu veux, n'importe où dans le monde. Du moment qu'on est ensemble, je me fous du reste. »
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Sujet: Re: (fst, evie) I am hers, and she is mine Sam 28 Mai 2016 - 18:45
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I love you without knowing how, or when, or from where. I love you simply, without problems or pride: I love you in this way because I do not know any other way of loving but this, in which there is no I or you, so intimate that your hand upon my chest is my hand, so intimate that when I fall asleep your eyes close.
La surprise de voir Adrian débarquer ainsi à l'improviste n'était pas encore passée. Elle peinait encore à croire qu'il était juste là, blotti au creux de ses bras à écouter son coeur battre dans sa poitrine. Et maintenant qu'il était là, elle avait l'impression que tout allait bien. Le froid dehors ne la dérangeait plus, la peine de le savoir loin d'elle envolée. Car c'était les seuls malheurs qui lui tombaient dessus présentement. Autrement, elle ne pouvait pas se plaindre de sa vie tranquille au fond de l'Alaska. Adrian, lui... c'était une autre histoire. Evie savait qu'il avait besoin d'elle et elle se faisait un devoir d'être son soutien, celle qui le supportait dans ses moments de faiblesse. C'était sa propre mission et elle allait la mener à bien. Elle s'y appliquait corps et âme. Ses bras, ses lèvres, ses douces paroles étaient ses armes alors qu'Adrian serait à jamais son bouclier. Dans les bons comme dans les mauvais moments. « C'est bien, ça en fait au moins un de nous deux qui reste optimiste. » Elle ne se voyait pas vivre sans lui. Elle ne voyait pas sa vie sans Adrian. Quand il partait, elle avait toujours peur qu'on le lui arrache mais à chaque fois, elle taisait de telles craintes car elle était convaincue qu'il allait survivre à ses années de guerre. Aux yeux de la brune, il était un dieu... personne ne pourrait le faire tomber. Leurs séparations forcées lui faisaient toujours aussi mal à la belle. Elle ne comprenait pas pourquoi Jonathan faisait endurer cela à ses fils. N'avait-il pas peur de les perdre ? Evie en tout cas, elle n'aimait pas savoir l'homme de sa vie à l'autre bout du monde et risquant de mourir à tout instant. Elle ne voulait même pas imaginer toutes les horreurs qu'il voyait. Alors, elle se faisait un devoir d'être cette force tranquille qui le serrait contre elle fermement mais d'une douceur rassurante. Son coeur à elle, ne battait que pour lui et en souffrait de le voir si déchiré par son devoir de militaire. S'il souffrait, elle souffrait... c'était indissociable. Tout comme elle allait bientôt porter son nom. Bientôt, elle serait sa femme et inlassablement, elle ne pouvait s'empêcher de jeter des coups d'oeil furtifs à sa bague. Chaque fois, son coeur manquait un battement tellement elle était heureuse de voir cet anneau décorer son doigt désormais. « Evelyn Blackwood, c'est parfait. J'ai hâte de pouvoir dire au monde entier que tu es à moi... Comme je suis à toi. » Un sourire niais glissa sur les lèvres de la douce mutante. Elle peinait encore à croire qu'elle serait bientôt Miss Blackwood. Ça la faisait glousser de l'intérieur, un rêve de gamine qui se réalisait. Le fait qu'ils avaient à peine l'âge légal ne l'effrayait pas et n'allait pas la stopper non plus. Elle savait déjà que ses parents ne seraient pas des plus ravis sachant à quel point ils étaient protecteurs de leur plus jeune fille mais Adrian la rendait heureuse. Il était tout ce qu'elle voulait dans ce monde et jamais ses parents ne lui refuseraient le plaisir de devenir sa femme. « J'espère que ton père n'aura pas envie de me faire la peau... Je veux dire, j'ai pas pris la peine de lui demander la... Permission. Je te promets que ce sera pas toujours comme ça... Dès que j'en ai fini avec les années de service que je dois, je quitte l'armée définitivement, et mon père ira se faire voir si ça lui déplaît. On ira où tu veux, n'importe où dans le monde. Du moment qu'on est ensemble, je me fous du reste. » Parfois, elle rêvait de s'évader. D'aller vivre loin et ailleurs. Rien que tous les deux, et éventuellement, leur petite famille. Elle adorait l'Alaska, il ne fallait pas se tromper, elle comptait bien y finir ses jours mais rien ne l'empêchait de voir le monde un peu avant d’être vieux et rabougris. Déjà, elle avait hâte de se marier. Le plus tôt serait le mieux. Elle se doutait bien qu'Adrian n'avait pas pris le soin d'avertir qui que ce soit, dont son père. Dans cette petite ville, ce secret ne le serait pas resté bien longtemps. Très peu de gens devaient être au courant... Si elle ne pouvait plus attendre bien longtemps d'être sa femme, elle allait l'attendre aussi longtemps que cela prenait. Service militaire ou non. « Du moment qu'on est ensemble, oui. Je vais t'attendre toute ma vie s'il le faut, Adrian. Je t'aime, tu le sais... au nombre de fois que je t'agace avec ça. » La jolie brune lui fit un sourire des plus radieux. « Et mon père le sait aussi alors je ne crois pas que l'avertir en retard sera un problème. » En fait, si... elle connaissait son père, il allait gentiment lui faire la peau mais en laisser assez pour qu'elle puisse l'épouser son grand blond de fiancé. Tout de même, elle préférait apaiser Adrian plutôt qu'il s'inquiète avec ça, surtout qu'au final, son père allait l’accueillir dans la famille avec joie. Doucement, elle réussit à faire basculer Adrian et elle vint trouver sa place par-dessus lui, tout contre lui. Ses deux coudes de chaque côté de son visage alors que l'une de ses mains s'appliquait à caresser son front. Elle déposa un furtif baiser sur ses lèvres, rempli d'affection. « Rien ne me rendrait plus heureuse qu'être ta femme. Peu importe le temps qu'il te reste dans l'armée. Je suis toute à toi. Pour toujours. »
Spoiler:
encore une fois je me suis emballée
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Sujet: Re: (fst, evie) I am hers, and she is mine Mer 1 Juin 2016 - 15:15
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Épouser Evie, Adrian en rêvait depuis qu'ils étaient adolescents. Elle n'était pas son "amour de jeunesse", elle était l'amour de sa vie, sa moitié, son âme-sœur. C'était ce qu'il s'était toujours acharné à répéter à ceux qui doutaient de la longévité de leur histoire. Cela faisait dix ans qu'ils s'aimaient, et même la distance imposée par l'armée n'était pas parvenue à les séparer. Alors Adrian s'était tout simplement dit que le moment de lui demander sa main était venu. Il ne pourrait sans doute pas lui offrir un grand mariage, mais il savait qu'Evie s'en moquait, ce n'était pas ce qui l'intéressait. Mais Adrian se l'était promis, une fois qu'il en aurait terminé avec ses années de service, il lui offrirait ce qu'elle méritait – une maison rien qu'à eux, où ils pourraient construire leur avenir et fonder une famille. Il savait depuis longtemps qu'Evie voulait des enfants, et il lui avait promis qu'ils en auraient, mais pas avant qu'il soit libre de faire ce qu'il voulait de sa vie. Adrian avait vu trop de ses amis manquer la naissance de leur enfant, et il s'était juré que ça ne lui arriverait pas. « M'agacer ? N'importe quoi ! Je ne me lasserai jamais de t'entendre me dire que tu m'aimes. D'ailleurs, répète-le encore une fois, pour voir... ? » Pour le jeune militaire, entendre sa fiancée lui dire combien elle l'aimait était rassurant, cela avait même un petit quelque chose de grisant. Et savoir que ces mots n'étaient réservés qu'à lui l'était davantage. « Ton père le sait peut-être, mais tu restes sa petite fille chérie... Mais même s'il décide de me botter le cul, ça en vaut la peine. » Un large sourire étira ses lèvres tandis que la jeune femme inversait leurs positions, se retrouvant à moitié étendue sur lui. Muet d'admiration pour sa belle, Adrian entoura de ses bras pour l'attirer et la serrer contre lui. Les paupières closes, il profita du baiser qu'Evie lui offrait, avant d'afficher une moue faussement déçue quand elle s'éloigna. Déjà ? « A chaque fois que tu me dis des choses comme ça, j'ai peur de me transformer en gros ourson niais. » Evie avait le don de le transformer en véritable peluche, lui qui était pourtant devenu un combattant hors pair, l'un des meilleurs éléments de son bataillon. Il avait dû faire des choses horribles, avait été le témoin d'autres qui l'étaient davantage... Il était bien heureux que la jeune femme ignore tout cela, il n'était pas certain qu'elle apprécie le côté sombre que l'armée l'avait forcé à développer. Tendrement, Adrian glissa sa main sur la joue d'Evie, avant de l'attirer contre lui pour l'embrasser longuement, et jusqu'à être à bout de souffle. Puis il rit doucement, en songeant à sa jumelle qui devait certainement être en train de se ronger les sangs. « Je devrais peut-être prévenir Amelia qui tu as dit oui, avant qu'elle ne débarque ici comme une furie pour en avoir le cœur net... » Sa jumelle en aurait bien été capable. La connaissant, elle était peut-être même déjà devant la porte des Anderson, trépignant d'impatience. Se tortillant un peu, Adrian sortit son téléphone de la poche de son uniforme et le tendit à Evie. « A toi l'honneur. Après tout, c'est toi la future mariée... »
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Sujet: Re: (fst, evie) I am hers, and she is mine Mar 7 Juin 2016 - 4:34
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Son Adrian, elle l'aimait tellement. Son Adrian, elle voulait passer le reste de ses jours avec lui. Qu'il soit obligé de repartir pour l'armée de quelques temps flottait au dessus de leurs têtes douloureusement alors la jeune fille comptait bien profiter de chaque seconde et de chaque baiser. Elle allait repousser ce moment fatidique le plus loin possible de cette chambre, de cette maison même et savourer chaque instant en compagnie de son nouveau fiancé. Il était l'homme de sa vie, elle n'avait même pas besoin de se poser la question. Les autres hommes, elle ne les regardait même pas tellement son champ de vision revenait toujours vers Adrian. Et même quand il était à l'autre bout du monde, c'était lui qu'elle voyait avant de fermer les yeux. « M'agacer ? N'importe quoi ! Je ne me lasserai jamais de t'entendre me dire que tu m'aimes. D'ailleurs, répète-le encore une fois, pour voir... ? » Dans un murmure amusé, elle répéta une millième fois les fameux mots Je t'aime ne se lassant pas non plus de lui dire à quel point elle l'aimait. Elle s'imaginait des gens les observer et ils devaient bien être exaspérés de les voir si niais l'un pour l'autre. « Ton père le sait peut-être, mais tu restes sa petite fille chérie... Mais même s'il décide de me botter le cul, ça en vaut la peine. » Bientôt, elle se retrouva par dessus le grand norvégien et comme si ses lèvres ne pouvaient se passer des siennes, elle l'embrassait amoureusement. Puis, dès qu'elle éloignait un peu son visage du sien, c'était pour le regarder avec admiration. Il était tellement beau, elle se remplissait d’orgueil de savoir qu'il ne lui appartenait qu'à elle. Qu'il n'y avait qu'elle qui pouvait glisser ses doigts dans ses cheveux dorés et courts. Qu'elle qui avait le privilège de goutter ses lèvres aussi.
La seule qui avait le plaisir de sentir ses bras l'entourer et la serrer de cette manière, c'était elle. Jamais elle n'allait comprendre la chance qu'elle avait d'avoir trouvé l'homme de sa vie à la porte d'à côté. « A chaque fois que tu me dis des choses comme ça, j'ai peur de me transformer en gros ourson niais. » Aux côtés de la belle, il était toujours le plus tendre et le plus doux des hommes. « Pfff, je pourrais être muette que j'aurais l'impression d'épouser une grosse guimauve. » Qu'elle le taquina avec un sourire espiègle sur les lèvres. Dans ce genre de situation, elle aimait bien lui rappeler que pour elle, il n'était pas un soldat. Il était juste Adrian. Son Adrian. Et quand il se mit à l'embrasser de nouveau, Evie ne put que sentir son coeur dans sa poitrine s'emballer. Un long baiser qu'elle ne voulait pas se voir arrêter. Après de longues minutes à se perdre dans la tendresse de ses lèvres, il rompit finalement l'union de leur bouche. La jeune femme garda son nez appuyé au sien, incapable de se séparer de plus qu'un centimètre de cet homme qui la rendait complètement folle. « Je devrais peut-être prévenir Amelia qui tu as dit oui, avant qu'elle ne débarque ici comme une furie pour en avoir le cœur net... » Evelyn se mit à rigoler. Elle imaginait parfaitement son amie complètement affolée, à faire les quatre cents pas et se demander ce qui devait se passer dans la maison des Anderson. Elle attrapa le portable qu'Adrian lui tendait et approuva d'un signe de tête quand il ajouta... « A toi l'honneur. Après tout, c'est toi la future mariée... » Future mariée, elle peinait encore à y croire et ses joues se teintèrent de rouge. Elle chercha le contact d'Amelia dans le cellulaire et dès qu'elle le trouva, elle envoya un bref message à la jeune femme pour la rassurer. On va se marier ! Et Evie rigola à imaginer son amie bondir partout à l'instant où elle allait voir son texto. « Dès que j'en aurai fini avec toi, on ira la retrouver. Elle voudra probablement savoir tous les détails. » Pour le moment, il était juste à elle. Pour la soirée entière. Elle voulait profiter de sa présence, de sa chaleur plus que tout au monde. Amelia allait malheureusement devoir patienter. Un sourire idiot glissa sur les lèvres de la mutante qui vint enfouir sa tête sur le torse du jeune homme. Elle y déposa sa tempe, resserrant ses petits bras autour de son torse bien plus massif qu'elle. Il n'y avait que dans ses bras, et contre lui, qu'elle se sentait si bien et en sécurité. « Tu m'avais tellement manqué. Je te laisse plus jamais partir. » Elle savait qu'il allait devoir retrouver son devoir de soldat éventuellement mais elle s'amusait ainsi à défier le destin de les séparer à nouveau.
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Sujet: Re: (fst, evie) I am hers, and she is mine Mar 14 Juin 2016 - 18:54
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Vivre sans Evie était une chose qu'Adrian ne serait jamais parvenu à faire, il lui aurait été plus aisé de se passer d'oxygène. Il n'y avait que pour elle que son cœur s'emballait, que pour elle qu'il aurait été capable des pires folies. Épouser Evie, ça lui paraissait naturel, dans la suite logique des choses. Au premier coup d'œil, le grand blond ne donnait pas l'impression d'être un grand romantique, mais pour la jeune femme il était d'une niaiserie sans limites. Quand il le pouvait, il aimait la surprendre avec un bouquet de roses, un dîner romantique, un week-end dans un chalet en haute montagne... une demande en mariage. Et il aurait aimé faire encore davantage, lui offrir tout ce dont elle rêvait, parce qu'elle le méritait. Evie était la personne la plus altruiste et généreuse qu'il connaisse, il n'y avait pas une once de méchanceté en elle, elle était la bonté incarnée – et non, ses sentiments pour elle n'influençaient absolument pas son jugement. « Ma sœur, vouloir savoir tous les détails ? Je ne vois pas de quoi tu parles. » Un petit rire secoua Adrian tandis que sa fiancée envoyait un message à sa jumelle pour lui annoncer la bonne nouvelle. Depuis que son frère avait embrassé Evie pour la première fois, Amelia avait été la première à les soutenir, parce que contrairement à certains – pour ne pas citer leurs parents – elle avait compris qu'ils étaient faits l'un pour l'autre et que leur relation n'avait rien à voir avec une amourette de jeunesse. Soupirant doucement, Adrian enlaça Evie étroitement et déposa un baiser dans ses cheveux. Avec elle, il se sentait revivre. Ces longs mois passés sans elle s'étaient écoulés bien trop lentement à son goût, comme les semaines avec elle le feraient trop vite. Voilà pourquoi il avait l'intention d'en profiter jusqu'à la dernière seconde, jusqu'à ce qu'il n'ait d'autre choix que d'embarquer dans l'avion qui le ramènerait en enfer. « Je te laisserai expliquer à mes supérieurs pourquoi je ne suis jamais revenu, alors. » S'il avait pu le faire sans risquer de risquer la prison pour cause de désertion, il aurait volontiers plaqué l'armée pour pouvoir passer toutes ses journées avec elle. « T'imagines même pas à quel point j'ai hâte d'en avoir fini avec tout ça. Tout ce que je veux, c'est pouvoir rester avec toi... » Il glissa une de ses mains dans la chevelure d'Evie, et l'autre dans son dos. Être tendre avec elle, c'était instinctif pour lui, une habitude qu'il avait prise alors qu'ils étaient encore au bac à sable. À l'école, il avait eu des ennuis parce qu'il se battait avec les garçons qui embêtaient Evie, il avait passé des heures en retenue mais ça ne l'avait jamais dérangé. « Se marier, c'est déjà un bon départ, mais... On va aussi devoir songer à notre destination de voyage de noces. » Il n'était pas question une seule seconde de priver Evie de lune de miel. Son salaire de soldat ne lui permettrait pas de l'emmener faire un tour du monde, mais il était économe et prévoyant, ils auraient de quoi faire un beau voyage. L'un comme l'autre, ils n'avaient jamais vraiment quitté leur Alaska natale, et Adrian commençait à avoir des envies de voir le monde – un monde qui n'était pas en guerre. « L'Europe, ça te tenterait ? Il paraît que c'est romantique, l'Europe... Paris, Venise, Londres, Amsterdam... » Ses doigts glissèrent sur la joue d'Evie, et doucement il s'empara de son menton pour l'inciter à le regarder. « Peu importe. On ira où tu voudras. »
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Sujet: Re: (fst, evie) I am hers, and she is mine Mer 13 Juil 2016 - 4:49
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Les jumeaux Blackwood avaient toujours fait partie de sa vie, alors inévitablement, c'était certain qu'elle se devait d'avertir Amelia de la nouvelle. Voyant que cela faisait rigoler Adrian, la jeune femme ne put s'empêcher de voir son sourire s'élargir également. Quand il souriait, elle faisait de même. Quand il avait mal, elle avait mal aussi. Elle ne vivait que pour le beau blond qui lui faisait tourner la tête depuis si longtemps. Une pensée vers le passé la fit sourire. Cette époque où elle voyait son imposant voisin comme un prince charmant, et toutes ses rêveries qu'elle se faisait en s'imaginant être sa princesse. Son âme soeur. Jamais elle n'aurait espéré - gamine - se retrouver ainsi sans ses bras, bague au doigt et un mariage en vue. Déjà, elle savait que ce serait une cérémonie des plus magnifiques mais en toute simplicité. Si elle devait le kidnapper à l'armée pour vivre heureuse avec lui, elle le ferait. « Je te laisserai expliquer à mes supérieurs pourquoi je ne suis jamais revenu, alors. T'imagines même pas à quel point j'ai hâte d'en avoir fini avec tout ça. Tout ce que je veux, c'est pouvoir rester avec toi... » Les gestes doux et amoureux d'Adrian envers elle faisait battre son coeur plus fort tout en l'apaisant. Oui, elle était folle de lui et c'était dans des moments comme celui-là qu'elle pouvait en prendre connaissance pleinement. Quand il était loin, la distance lui était insupportable mais maintenant qu'il était juste là, étendu à ses côtés elle oubliait les longs mois sans lui. Sa présence, sa chaleur, ses caresses venaient effacer tout le reste. Il l'obnubilait, l'hypnotisait. Carrément. « Se marier, c'est déjà un bon départ, mais... On va aussi devoir songer à notre destination de voyage de noces. » La belle lui sourit tendrement. Une lune de miel... elle n'y avait pas pensé et réalisait que ce serait probablement l'un des plus beaux moments de sa vie. S'envoler loin de leur terre gelée, juste tous les deux sans que le reste du monde ne puisse les rattraper. Voler un peu le temps pour profiter d'être ensembles. Et mariés. Cependant, ce n'était pas encore fait mais le simple fait d'y rêver suffisait à faire rougir la jeune fille. « L'Europe, ça te tenterait ? Il paraît que c'est romantique, l'Europe... Paris, Venise, Londres, Amsterdam... Peu importe. On ira où tu voudras. » Les doigts sur sa joue la firent frisonner et le geste la poussa à relever le regard pour le plonger dans les yeux de son fiancé. Fiancé... Lune de miel, mariage... elle n'arrivait toujours pas à y croire. Tout ce qui manquait à ce tableau parfait était un enfant. Elle savait que le jeune homme n'était pas encore prêt, pas avec ses années de service le gardant loin d'elle. D'une certaine façon, elle comprenait et restait patiente bien que le désir de donner la vie à une petite famille la tiraillait de plus en plus. Mais chaque chose en son temps, le mariage venait avant et elle comptait rendre de cette journée la plus heureuse de sa vie. « Hum... Je sais pas, y'a tellement d'endroits romantiques. » Il fit mine de réfléchir, incertaine. « Mais l'Europe c'est une excellente idée. Pourquoi pas la Grèce ? Leurs côtes ont l'air magnifiques. » Jamais l'idée de voyager ne l'avait traversé alors elle ne savait pas trop où ils pourraient aller. Comme tout ce qu'elle faisait, cette lune de miel allait certainement être décidée en un coup de tête. Une envie soudaine. « Peu importe. Où on va, l'important c'est d'être avec toi. Je t'aime tellement, Adrian. » Evie débordait d'amour, débordait de tendresse. De voir Adrian ainsi, plus tôt que prévu en plus de cette demande en mariage, elle ne savait plus où donner de la tête. Tout ce qu'elle voulait c'était le couvrir de baisers, le serrer contre elle. Ne jamais le lâcher. Alors, elle vint déposer un nouveau baiser sur ses lèvres. C'était plus fort qu'elle, comme si elle n'arrivait pas à respirer sans le goût sucré de ses lippes contre les siennes.
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Sujet: Re: (fst, evie) I am hers, and she is mine Ven 15 Juil 2016 - 17:57
I am hers, and she is mine
BLACKWOODS - 10 YEARS AGO. THERE IS NOTHING ON EARTH MORE BEAUTIFUL TO ME THAN YOUR SMILE...NO SOUND SWEETER THAN YOUR LAUGHTER...NO PLEASURE GREATER THAN HOLDING YOU IN MY ARMS. I REALIZED TODAY THAT I COULD NEVER LIVE WITHOUT YOU, STUBBORN LITTLE HELLION THAT YOU ARE. IN THIS LIFE AND THE NEXT, YOU’RE MY ONLY HOPE OF HAPPINESS. TELL ME, DEAREST LOVE...HOW CAN YOU HAVE REACHED SO FAR INSIDE MY HEART?
Un mariage, une lune de miel... Pour certains ce n'était pas grand chose, mais pour le jeune couple cela prenait presque des airs de petit miracle. Adrian avait bien l'intention de faire de leurs noces quelque chose d'exceptionnel, des souvenirs qu'ils n'oublieraient jamais. Evie méritait un beau mariage – selon son fiancé elle méritait même la lune et les étoiles – et Adrian ferait tout ce qui était en son pouvoir pour le lui offrir. Tant pis si ce n'était pas un mariage en grandes pompes, il savait que ce n'était pas ce qu'Evie voulait. Elle n'était pas avide, mais ce n'était pas pour autant que le jeune homme ne voulait pas tout lui donner. Elle était la seule chose qui le maintenait en vie quand il se trouvait sur un champ de bataille, elle habitait toutes ses pensées, tout le temps, toujours. Il avait remis son cœur entre ses mains dix ans auparavant, et depuis tout ce temps ils vivaient une véritable histoire de conte de fée. Ils s'aimaient, en toute simplicité. « La Grèce ? Le soleil, la chaleur et les plages... Au moins, ça nous changera d'ici, c'est certain. » L'Europe, la Grèce... Peu lui importait, en fin de compte, tant qu'Evie était avec lui. Ils auraient pu se contenter d'aller passer une semaine dans un chalet en haute montagne qu'il n'aurait pas été moins heureux. Son cœur sembla faire les montagnes russes lorsqu'elle lui répéta qu'elle l'aimait, et Adrian ne résista pas à l'envie de la faire basculer sous lui pour l'embrasser passionnément. Ces quelques mots suffisaient à le faire monter au septième ciel, lui qui était fou d'Evie au point d'envisager déserter l'armée pour elle. « On a encore le temps de penser à tout ça. D'abord, on se marie... On se marie, et on prouve au monde entier à quel point on s'aime. » Ils étaient nombreux à avoir douté de la longévité de leur amour, à leur répéter que ça ne durerait pas, parce qu'ils étaient trop jeunes pour se caser. Ridicule. On n'était jamais trop jeune pour trouver l'amour, jamais trop jeune pour rencontrer son âme-sœur. Adrian n'envisageait pas sa vie avec quelqu'un d'autre qu'Evie, parce qu'il n'avait toujours eu d'yeux que pour elle et qu'aucune femme n'était jamais parvenue à l'éclipser. « Tout ce que j'espère, c'est que ton père ne décidera de me faire la peau... » Un petit rire secoua Adrian, avant qu'il ne dépose un baiser dans le cou de la jeune femme. Le paternel Anderson risquait de ne pas apprécier la demande en mariage du militaire, sans lui avoir demandé la permission auparavant. Ils n'étaient certes plus au Moyen-Âge, mais le père d'Evie aimait les vieilles valeurs, tout comme son propre paternel... Pas étonnant que les deux hommes s'entendent à merveille, et cela surtout pour leur pourrir la vie. Mais Adrian refusait de les laisser se mêler de leurs fiançailles, de leur mariage. Ils étaient majeurs, libres de se marier s'ils le voulaient et quand ils le voulaient. Après tout, si cela ne leur plaisait pas, ils n'étaient pas obligés d'assister à leur union. « Je sais que d'ordinaire les fiançailles durent au moins six mois, mais... Et si on se mariait vite ? Pas dans un an, pas dans six mois, même pas dans un mois... On profite de ma permission. On se marie, on part en voyage... » Il déposa un baiser sur son front, son nez, sa joue, ses lèvres. Un sourire étira les siennes, et il glissa une main dans les mèches brunes de la jeune femme. « Et on emmerde royalement le reste du monde. »