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Calista Wolstenholme
Calista Wolstenholme

ADMIN - master of evolution
MESSAGES : 14639
SUR TH DEPUIS : 26/04/2014
MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 7 Icon_minitimeVen 6 Mai 2016 - 14:39

Citation :
Qu’est-ce qu’il avait fait ? La question se répétait dans sa tête encore et encore, alors même qu’il la connaissait la réponse. Il avait tout foiré. Cette nouvelle chance qu’il était venu chercher avec sa fille, celle pour laquelle il aurait été capable de supplier Maiken si jamais ça avait dû être nécessaire. Il avait tout foutu en l’air. Il avait détruit les restes de confiance que Maiken pouvait avoir pour lui. Il avait peut-être détruit la vie de Sigrid. Il avait merdé, il le savait et il se détestait pour ça. La seule chose qu’il pouvait faire à présent, c’était donné à Maiken, la certitude que c’était fini. Qu’il avait été la seul menace à planer sur la vie de sa fille, mais que maintenant, si elle s’en sortait, elle n’aurait plus de soucis à se faire. Parce qu’y avait toujours eu que lui. Pas de hunters pour venir la menacer, personne pour l’empêcher de continuer à vivre et d’être heureuse. Elle fallait qu’elle y croit, qu’il était le seul responsable de cet enfer, au moins, ça lui permettrait de dormir sur ses deux oreilles, puisqu’il promettrait au passage de ne plus s’approcher, ni de Maiken, ni de Sigrid. Sans lui, toutes les deux seraient plus en sécurité. Lui de son côté, il retrouverait le vrai responsable de cette affaire et il ferait tout ce qui pouvait être en son pouvoir pour le faire payer. S’il devait mourir dans le processus, dans le fond, ce ne serait pas une grande perte. Ni pour Maiken, ni pour Sigrid. Ni même pour sa sœur qui le détestait plus que jamais. Il allait rassurer Maiken en lui faisait comprendre qu’il était le seul dont il fallait se méfier et il vengerait Sigrid en retrouvant ce type. C’était tout ce qu’il pouvait faire maintenant.

Il avait quand même l’impression que son cœur allait lâcher tant il battait avec force contre sa poitrine et ça aurait été un soulagement qu’il lâche, vu la douleur qu’il ressentait à chaque battement. Il aurait voulu la repousser encore une fois, alors qu’elle était venue s’agripper à sa chemise. Mais il ne bougea pas. Il ne recula pas non plus quand elle le relâcha. Qu’il soit à portée de main quand elle déciderait de lui en coller une, de toute façon, il ne méritait pas mieux. « Je sais pas trop ce qu’elle a … Je … » Les mots sortaient plus difficilement qu’il l’aurait voulu. Peut-être bien que c’était parce qu’il n’était pas le connard qu’il pensait être trop souvent au final, celui qui pouvait venir briser le cœur de son ex-femme sans le moindre remord, tout comme il l’avait fait une première fois, tout comme il avait pu briser la vie de Gabriela avec ce même vaccin. Mais fallait bien répondre et rester sur la version qu’il avait décidé de lui livrer, celle qui la pousserait à le détester lui et lui seul, qu’elle en oublie les autres hunters de la ville. « C’est le vaccin … J’ai cru que … » Il n’avait rien cru du tout. Il avait su avec plus de conviction que jamais, que ça allait lui sauver la vie. Parce que ça avait été le seul choix qu’il avait eu. Le vaccin ou la mort, alors le choix avait été vite fait. Peut-être que Maiken elle pourrait le comprendre s’il le disait, mais il ne dirait rien. » Tout est de ma faute. Je suis désolé. » Il en avait serré les poings pour la prononcer cette phrase, s’efforçant de garder une voix convaincue, plutôt qu’une voix tremblante. Tout comme il s’était efforcé de la regarder dans les yeux, sans fuir du regard. Il l’avait fait, c’était de sa faute. Fin de l’histoire, ce n’était pas le moment de laisser passer les doutes, dans ses gestes ou dans sa voix. Il fallait qu’elle y croit à ce qu’il disait, il fallait qu’elle lui en veuille, qu’elle le déteste du plus profond de son âme, sa vie n’en serait que plus simple si elle le faisait.
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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 7 Icon_minitimeVen 6 Mai 2016 - 16:08

Citation :
ron
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Isolde Saddler
Isolde Saddler

ADMIN - master of evolution
MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 7 Icon_minitimeVen 6 Mai 2016 - 16:37

Citation :
218141
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Marvin Smedry
Marvin Smedry

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MESSAGES : 970
SUR TH DEPUIS : 29/03/2016
MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 7 Icon_minitimeVen 6 Mai 2016 - 16:47

Échantillons paragraphe Entreprises - V1
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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 7 Icon_minitimeSam 7 Mai 2016 - 0:17

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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 7 Icon_minitimeSam 7 Mai 2016 - 17:51

Citation :
La violence du coup avait secoué Enid. Elle était douée, mais elle était loin d’être immunisée contre la douleur. Ce n’était pas ça son don, et donc elle tituba légèrement, lâchant un grognement à la sensation brûlante sur son visage. Son nez lui faisait un mal de chien – elle doutait qu’il était brisé, mais il s’était mis à saigner – elle sentit le liquide épais couler doucement sur son visage. Elle sait se battre, ça c’est clair, mais elle n’est pas invincible. Et ça, c’est une chose qu’elle a tendance à oublier parfois. Parce que depuis qu’elle a rencontré Dante, depuis qu’elle est avec sa famille, elle a l’impression de marcher sur le reste du monde, d’avoir la tête dans les nuages et de pouvoir jouer les dieux quand l’envie leur prend. Et il le font, en quelque sorte. Souvent, ils s’en sortent indemnes. Parfois ils doivent fuir, parfois ils prennent des coups. Des os cassés, des muscles tirés, des blessures de chair. Ça arrive, ça fait partie du jeu. Et se battre, Enid aime ça. Ça fait pomper l’adrénaline dans ses veines et elle peut presque sentir sa mutation agir, faisant lever ses membres et abattre ses poings. Elle ne se sent jamais plus en vie que lorsqu’elle se bats, et cette bataille en est une féroce, elle le sait. Le chasseur ne se laissera pas faire facilement, il est là pour faire couler le sang et il le fera. Mais s’il s’attends à ce que Enid se laisse faire, qu’elle le laisse lui tirer une balle en pleine tête, il sera déçue. Non, elle compte bien se battre, et s’assurer qu’il ne vienne plus à ses trousses. Elle ne veut pas le tuer, non, Enid n’aime pas trop le meurtre – elle veut lui faire peur. Elle veut lui foutre la peur de sa vie pour que la prochaine fois que quelqu’un ait l’idée de venir la déranger, elle ou n’importe qui de sa famille, qu’il y ait un silence dans la pièce, parce que s’en prendre à eux, c’est dangereux. Ils avaient besoin de le savoir, et l’opportunité était là, devant elle.

Mais tout de même, le chasseur est doué, et le coup lui fracasse le nez juste assez fort pour la dérouter. Il prends le dessus, évidemment, et elle se retrouve de l’autre côté, sa tête s’abattant sur le plancher dur et froid de l’hôpital. Elle ne peut que s’imaginer si quelqu’un arrivait à ce moment-là, et les voyait sur le sol en train de se battre – ce serait facile pour elle, elle n’aurait qu’à jouer la victime. Beaucoup de gens la connaissaient ici, et en tant que Enid la gentille chirurgienne, pas Belmont la mutante qui sait se battre. Elle se débat contre le chasseur, mais il la tient bien, avec son genou contre son ventre. Deux coups sur son visage, peut-être trois, elle ne les compte pas. Puis une main autour de son cou, qui pousse doucement mais sûrement. « T’es peut-être coriace, t’as peut-être une mutation, mais tu ne peux pas me battre, Belmont. » Incapable de parler, la jeune femme ne fait qu’addresser un sourire à son adversaire. Sa prise autour de son cou est forte, et elle sent son air se faire de plus en plus rare, mais la pression sur sa poitrine faibilit, et donc elle soulève une jambe et fait tituber son autre genou qui avait déjà été frappé par Porter, maintenant disparu – une excellente décision de sa part, d’ailleurs. La pression sur son cou se relâche juste assez pour abatte son poing sur le visage de Velasquez, et elle se défait de son emprise, reculant, prenant de grandes bouffées d’air. Elle a juste besoin d’une seconde pour s’en remettre. Juste une seconde pour respirer normalement à nouveau. « Fous le camp, Velasquez. Tu fais une grosse erreur en t’en prenant à moi. Si tu sais qui je suis, tu sais aussi qui sont mes amis. » Un avertissement. S’il veut continuer à se battre, très bien. Elle est prête, malgré son souffle court, et la douleur dans son visage. Toujours prête. Mais, diplomate, elle lui offre une sortie. « J’te donne une chance de foutre le camp » insiste-t’elle, à nouveau sur ses pieds, muscles tendus, prête à réagir.
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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 7 Icon_minitimeSam 7 Mai 2016 - 18:14

Citation :
loeven (dickens), mutant, il est marionnettiste (physique, contrôle des mouvements des gens). il est écossais, il est arrivé aux états-unis y a bientôt trois ans pour fuir des hunters qui les chassaient avec son frère. c'est quelqu'un de très calme, posé, réfléchi. il est avenant et compréhensif, pas envahissant, et du genre à vouloir aider les gens. il travaille à la bibliothèque depuis peu, et il aime beaucoup les activités culturelles, de manière générale ☆ le ctrl+v. - Page 7 786090450

elisa (hyde), mutante, elle a un don de parasite (en gros quand elle meurt, son âme se loge dans le corps d'une mutante qui vient de mourir, et elle continue sa vie). elle est née vers 1900, à Radclff, pis elle a vécu 5 ou 6 vies (je sais plus exactement ☆ le ctrl+v. - Page 7 3991503307). barmaid au strip-club, c'est une bitch de première classe, elle est chiante comme tout, et elle a pas froid aux yeux.

russell (fitzgerald), humain, flic. il a travaillé comme flic infiltré, assez longtemps, pour la lutte contre le crime organisé. il a été mariée et a eu une fille qui a disparu, sans jamais réapparaître, ou qu'on sache ce qui lui était arrivé. depuis il est super renfermé, un peu déprimé, d'autant plus qu'il a divorcé. c'est quelqu'un de gentil, dans le fond, il a juste pris cher dans sa vie Arrow il est du genre à se réfugier dans les petites habitudes depuis que sa vie a basculé ; il est avenant et toujours prêt à aider, et il est super patient.

léda (altman), mutante, elle a un don de suractivité électrique synaptique (genre ça augmente sa mémoire, ses réflexes, son intelligence, ses capacités d'analyse, etc. ; tout ce qui touche aux neurones). elle est plastiqueuse pour insurgency, c'est elle qui fait les bombes. elle a un sens très aigu de la justice, et elle préfère les enfants aux adultes. elle est infirmière à l'école primaire, et c'est une véritable maman dans l'âme.

reese (bernstein), ex-mutante, elle pouvait se téléporter, ce qui fait qu'elle a beaucoup voyagé (et toute sa vie, elle est sédentaire que depuis qu'elle vit à radcliff). elle a une fille, evey, dont elle ne connaît pas le père, avec qui elle est surprotectrice. c'est une fille super fière, très chiante, le genre à pas se laisser faire, et à foncer dans le tas sans réfléchir. ☆ le ctrl+v. - Page 7 3991503307 (et à prendre cher parce que c'est pas wonderwoman Arrow) elle lâche jamais prise, mais c'est pas une mauvaise fille, elle est bienveillante et super protectrice avec les gens qu'elle aime bien.

janis (mcleod), ex-mutante, elle pouvait ressentir des failles spatio-temporelles (elle a jamais contrôlé son don, donc elle pouvait pas les ouvrir). elle a été retenue toute sa vie par un type qui l'a pas mal dressée comme une arme, donc c'qu'elle sait faire le mieux, c'est se battre et tuer — et elle déteste ce qu'elle est depuis qu'elle s'est enfuie. depuis qu'elle est vaccinée elle se tape des crises psychotiques, et c'est quasi impossible de l'arrêter quand elle se met à cogner. elle est super curieuse de nature, un peu spéciale, mais loin d'être méchante de nature ; du genre à encore découvrir le monde. I love you (et c'est la bestie d'Altaïr)

jim (o'callaghan), chasseur aux convictions un peu spéciales, il vaccine juste les mutants qu'il considère trop dangereux pour eux-mêmes ou pour les autres. il est mécanicien au garage d'Altaïr, et arnaqueur de première. il affiche un comportement et une tête de gamin insouciant, le genre de petit renard à saisir toutes les opportunités, et à toujours prendre les choses du côté léger. dans le fond, il est bien plus réfléchi qu'il en a l'air, et tout est toujours calculé ; il est plus dangereux qu'il n'y paraît aussi. et aller coucher à droite à gauche, il le fait pas parce qu'il est incapable de tomber amoureux ; en fait, sa femme est morte y a presque deux ans, et sa fille a disparu. il le cache super bien, personne le sait. c'est quelqu'un de super avenant et sociable, le genre à aller vers les gens pour des prétextes à la con, super curieux et friendly de nature.
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Cesare DeMaggio
Cesare DeMaggio

ADMIN - master of evolution
MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 7 Icon_minitimeDim 8 Mai 2016 - 1:34

Citation :
Tout ce qu’il éprouvait pour Isolde, le désir, l’amour, l’affection, la passion, il n’pouvait franchement pas s’imaginer un avenir où tout ceci n’existerait plus ; et pourtant, la dernière fois qu’ils avaient parlé concrètement de leur avenir, juste après la mort d’Anthea, les paroles d’Isolde s’étaient apparentées à advienne que pourra. Mais dès qu’il pensait ainsi, le DeMaggio se sentait incapable, physiquement, moralement et mentalement tout à la fois, d’imaginer dans un coin de sa tête, des mois, des années dans le futur où tout ceci, ces sensations délicieuses et grandioses, auraient disparu. Et pourtant, c’étaient des impressions qu’il n’avait toujours ressenties que pour la Saddler, et leurs moments passés ensemble ; peut-être était-ce pour ça qu’il n’avait pas pu comprendre la façon dont elle avait pu amener, un jour prochain où, peut-être, leurs sentiments auraient changé. Ils semblaient pour lui, inhérents à Isolde, accrochés à leur couple et ne survivant que dès lors qu’ils étaient ensemble dans un même coin de monde. Parce que même quand ils étaient trop fiers pour lâcher les armes, trop occupés à se disputer pour voir les évidences, Cesare sentait son cœur être dévasté par des sentiments qui n’avaient rien à voir avec la haine, la colère, l’indifférence, des sensations qu’il avait pourtant si aisément eus pour beaucoup de gens, au cours de sa vie. Ses histoires avec les autres, ses débuts de romance dans lesquelles son cœur commençait à s’engager, le chasseur les avait toujours fuis avant que ça n’aille où que ce soit qu’il n’pourrait plus maîtriser – ç’avait été son ressort ultime, le fait de se distancier, de lâcher du lest jusqu’à ce que l’autre partie du couple ne se tourne vers autre chose, ou quelqu’un d’autre. C’avait fonctionné avec toutes ses histoires précédentes, peu avaient importé les profondeurs des sentiments que les unes et les autres avaient pu avoir pour lui ; si tel avait été le cas, du moins. Avec Isolde, reculer n’avait jamais été une option qui s’était présentée : partir avait été comme prendre la fuite, abandonner et laisser derrière une part de son âme, alors même que celle-ci s’était entremêlée à celle de la mutante comme si ç’avait été la chose la plus naturelle qui soit. Il n’était pas un habitué des sentiments comme ça, aussi ardents, aussi destructeurs et salvateurs ; il voulait croire qu’ils étaient éternels, et que malgré leurs sourires, malgré la façon dont ils plaisantaient encore aujourd’hui de c’genre de chose, y’aurait jamais un tournant de sa vie qu’il devrait envisager sans Isolde. Il en crèverait, si elle devait mourir, pour sa cause ou à cause de n’importe quelle autre chose, n’importe quel autre obstacle, ou n’importe quelle autre étape difficile qui pouvait s’présenter à eux, au-delà des guerres qu’ils menaient.

Après tout ce qu’ils avaient traversé, tout ce qu’ils enduraient, toutes les limites qu’ils s’imposaient eux-mêmes, ce serait la pire ironie du monde, que d’crever à cause d’un truc aussi trivial et habituel qu’une maladie, ou un stupide accident ; ils n’étaient pourtant à l’abri de rien, probablement. Alors ouais, d’plus en plus, Cesare se disait que c’était ça, le propre de la vie – profiter tant qu’on l’avait, profiter tant qu’on en saisissait l’opportunité, et se foutre du reste. C’était plus facile que jamais, quand il se retrouvait dans des moments comme ça avec la femme qu’il aimait – quelque chose qui lui avait semblé évident, avant même qu’il ne se retrouve dans ce lit avec Isolde. Et maintenant, il aurait bien aimé que leurs retrouvailles n’se soient pas jouées autour d’une dispute, quand bien même l’empreinte incandescente de celle-ci n’semblait pas peser sur leurs esprits ; ça laissait une estafilade, une marque douloureuse qu’ils viendraient irrémédiablement à ressasser à un moment ou un autre. Il espérait, quand même, qu’Isolde n’oublierait plus un jour à l’avenir, de s’dire que peut-être il méritait au moins de le savoir, ou d’pouvoir la soutenir, si elle décidait d’prendre une décision complètement folle qui chamboulerait sa vie. Et peut-être était-ce aussi pour ça que, moqueur, provocateur, le DeMaggio s’appliquait à bien incruster à la mémoire de la jeune femme, sa présence et son implication toute dévouée dans leur couple : il pouvait lui vouer des heures entières, pas uniquement à l’embrasser en ces endroits délicats qui la faisaient si rageusement frissonner. Il pourrait vouer des heures à écouter ses problèmes, à essayer de les résoudre ; il pourrait vouer des heures à simplement penser à elle, penser à Clara, et construire dans un coin d’sa tête, c’que serait leur vie idéale. Tout ce dont Isolde pouvait avoir besoin, envie, il avait envie de l’en combler, et plus encore, de toute la force de son cœur, dans chaque souffle de vie qu’il aspirait, relâchait, entre ses attentions. Fallait croire qu’il avait tellement rarement aimé avec une telle intensité, qu’il en devenait presque trop ; trop engagé, trop épris, au moins pour aujourd’hui, ça n’semblait pas pouvoir le ruiner. Bien le contraire, d’ailleurs, alors que ses sens en éveil lui servaient à saisir le moindre des émois d’une Isolde tremblante – bercé par le murmure de ses soupirs, ses gémissements de plus en plus équivoques, la sensation de ses ongles s’enfonçant dans ses chairs, Cesare se laissait guider dans le plaisir le plus brûlant qui soit. Ils s’entrainaient l’un l’autre, dans une valse des corps évidente et grandiose – de sa bouche, de sa langue, de son souffle bouillant, Cesare murmurait son amour pour Isolde sans avoir besoin de mots. Et il aimait, il aimait la façon dont elle était réceptive à des déclarations qu’elle seule pouvait pleinement déguster. Et même entre les cuisses de l’amante, maintenant, ses chairs tendues par le désir palpitaient sous le rythme effréné de son cœur – s’il s’en délectait volontiers, le chasseur, au moment de quitter sa place de choix. Il aurait voulu pouvoir céder à son envie à lui, et embrasser ses lèvres jusqu’à n’plus pouvoir en alimenter en oxygène son corps, sans que ça n’ait la moindre importance – mais il se plaisait, à se montrer taquin. Et sans laisser de trêve plus longue à Isolde, ses doigts caressants vinrent remplacer sa bouche affamée, flattant l’humidité brûlante de la blonde alors que de ses lippes, il ne relâchait rien, vouant ses attentions à ses cuisses si gentiment offertes. Il remonta le long de la courbe d’une d’entre elles, les caresses de ses doigts patientes, lascives et tortionnaires, alors que ses baisers se faisaient charmeurs, onctueux, comme s’il avait toute la journée, pour la faire grimper, grimper toujours plus haut.
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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 7 Icon_minitimeDim 8 Mai 2016 - 2:52

11998
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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 7 Icon_minitimeDim 8 Mai 2016 - 4:24

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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 7 Icon_minitimeDim 8 Mai 2016 - 6:54

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Isolde Saddler
Isolde Saddler

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MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 7 Icon_minitimeDim 8 Mai 2016 - 13:50

Citation :
218944
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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 7 Icon_minitimeDim 8 Mai 2016 - 16:47

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Alec Lynch
Alec Lynch

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MESSAGES : 15132
SUR TH DEPUIS : 26/04/2015
MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 7 Icon_minitimeDim 8 Mai 2016 - 18:42

Citation :
Autrefois, la chasse lui avait donné la sensation d’être vivant – sauver des vies, c’était l’assurance qu’on lui avait enfoncée dans le crâne depuis aussi loin qu’il s’en souvenait. Tuer des monstres, pour sauver l’humanité, sans jamais être reconnu pour les sacrifices qu’il accomplissait : il aurait presque pu passer toute son existence comme ça, à s’imaginer altruiste, et à voir sa famille comme l’une des plus dévouées qui soit. La réalité était toujours plus compliquée, et moins plaisante que les assurances qu’on essayait de vendre aux imbéciles qui écoutaient – vingt ans plus tard, ou presque, le fils DeMaggio n’pouvait s’empêcher de s’reprocher les erreurs qu’il avait commises. Et pourtant, on l’avait pris au berceau, pour peu à peu l’engager sur un chemin choisi pour lui depuis sa naissance ; comment aurait-il pu lutter, pour n’pas y croire, n’pas vouloir s’octroyer la fierté de ses parents, la place dont il avait tant besoin parmi sa famille ? Vivre comme un paria, c’n’était pas chose facile pour lui, et si la haine, la rancœur qu’il éprouvait à l’égard de ses géniteurs depuis la mort d’Aria, lui permettait de garder l’nord, y’avait eu un temps, où voir ces éclats d’indifférence dans les yeux de ses parents avait été plus douloureux que n’importe quelle peine physique. Il en avait sacrifié, pourtant, des années d’sa vie et des relents d’humanité, à essayer de garder quelque chose qu’il n’avait jamais eu, probablement ; l’amour de ses parents, ça n’avait pas été d’l’amour aux yeux du reste du monde, juste une manipulation perverse qu’on avait fini par confondre chez les siens comme de l’attachement, de la dévotion, une bonne façon de fonctionner. Etre vivant, il l’avait découvert bien récemment, c’était totalement différent de tout ce qu’il avait connu dans sa vie jusque-là ; c’était sentir son cœur pulser à toute allure, c’était ressentir sous la pulpe de ses doigts, la moindre impression devenir mille fois plus évidente. C’était respirer l’air comme si c’était l’essence de vie la plus précieuse qui soit. C’était aimer, à s’en écorcher le palpitant contre les côtes, à s’en sacrifier l’existence et la raison – peut-être bien qu’il n’avait même jamais aimé sa sœur comme elle l’aurait mérité, si fragile, si jeune, trop insouciante. Cesare s’était surtout attardé sur le devoir de la garder en vie, dans les derniers mois qui avaient composé leur histoire commune – et peut-être que s’il avait fait les choses différemment même de ce point de vue-là, ses rapports avec Aria auraient été différents. Et il aurait pu lui sauver la vie – du moins, elle n’aurait peut-être pas eu l’instinct, la croyance qu’elle n’avait rien de mieux à faire que quitter Radcliff et son frère, où elle n’avait plus la moindre place. Si souvent, quand il ressassait cette histoire d’une Aria, prête à quitter la ville sans se retourner et sans penser à lui, Cesare oscillait entre une rage incommensurable, une rancœur qu’il n’pouvait plus cracher dans la figure de la principale concernée – et le désarroi, l’impuissance, la culpabilité. Et comme ils n’auraient jamais leur règlement de compte à ce sujet-là, Cesare n’saurait probablement jamais comment faire le tri vis-à-vis de tout ça.

Se sentir vivant avec Isolde, juste avec Isolde, c’était au moins la chose la plus évidente du monde ; il ne se posait pas de question, quand il laissait le plaisir, le désir, le bonheur gagner chaque part de son corps. Ouais, avec elle, il n’était pas juste vivant, il était heureux et quand c’n’était pas problématique pour ses remords, c’était la sensation la plus merveilleuse du monde ; comment pourrait-il ne pas vouloir ressentir ça pour toujours ? Et peut-être, ouais, que c’n’était pas une question de mérite, comme Isolde l’avait dit, quelques jours plus tôt. Il voulait bien y croire, souvent, quand il était avec elle – qu’il n’ait pas à se sentir coupable pour les vies brisées autour de lui, dans lesquelles il aurait peut-être une part de responsabilité. C’était plus facile à dire qu’à faire, la plupart du temps, mais quand il s’laissait bercer par une part d’égoïsme, qu’il n’pensait pas au réel aussi pesant était-il, oppressant et étouffant, Cesare s’voyait amoureux, dévoué, fait de mille impressions d’humanité qu’il n’aurait jamais cru pouvoir éveiller en lui. Tout ça, c’était Isolde, ce qu’elle avait amené à sa vie, ce qu’elle avait éparpillé ici et là, et révélé au-delà de ce qu’on avait fait de lui ; y’avait eu un Cesare, pendant un temps, qui n’avait demandé qu’à être humain – il était peut-être encore là, sous les couches d’endoctrinement, les cauchemars et les responsabilités trop pesantes. Il avait juste envie de n’pas y penser, de rejoindre cette période de sa vie où ça lui semblerait si naturel, que ce n’serait plus un processus mental où il baissait sa garde, et laissait s’effriter les murailles qui le séparaient du reste du monde. Il avait presque envie, parfois, d’pouvoir ressentir avec tout le monde – d’pouvoir se révéler comme il était avec Isolde, aux yeux de tout le monde ; c’était probablement encore un long chemin qui s’dessinait devant lui face à de telles ambitions. Mais peut-être que. Peut-être. L’exaltation des si beaux moments avec Isolde donnait un sens à être humain – et la façon dont il ressentait chaque caresse qu’il égarait offrait au monde une beauté qu’il n’avait jamais vue. Et embrasser Isolde, c’était la sensation la plus douce, la plus vertigineuse qu’il ait pu ressentir dans les vingt-six, presque vingt-sept, années qui avaient composé sa vie. Ils en avaient de la chance, alors, ceux qui avaient l’droit d’aimer comme ça tous les jours de leur vie, ceux qui pouvaient l’faire sans qu’une ombre ne plane par-dessus leur tête : le DeMaggio les enviait, quand bien même il n’échangerait sa place avec qui que ce soit pour rien au monde, là maintenant. Et les murmures de l’amante brûlante aidaient à totalement éradiquer l’univers tout entier de son esprit – il s’arrêtait à ici et maintenant, aux contours de ce lit, à chaque souffle qu’ils se suspendaient sur la peau de l’un et de l’autre. Lorsqu’il entendit son nom entre les gémissements tendus de la blonde, Cesare fut à nouveau tenté de venir l’embrasser, lèvres contre lèvres, ses entrailles papillonnant d’une faim dévastatrice et chaude. Mais il se fit bataille, dans un râle égaré contre sa peau, qui traduisit la tension toute entière qui courait à travers ses chairs à lui, en écho aux désirs qu’il avait éveillés chez elle. Il aimait, le fait, parcimonieux, que ça puisse durer des heures et des heures sans qu’ils ne semblent s’en lasser ; Isolde, haletante contre lui, demandeuse de toujours plus d’attentions – il les lui offrit, incapable d’y résister, délaissant la cuisse et sa peau blanche pour retourner l’embrasser entre celles-ci, sur ses chairs rosées, tendues à l’extrême, la mutante tremblant au bord du précipice d’une jouissance dans laquelle il avait envie de la sentir plonger. Pleinement, à gorge déployée, sous sa langue, sous ses lèvres, la chaleur de son souffle, la dévotion née de son amour – il était passionné de la vie dans tous ses aspects grâce à elle, et il était passionné d’elle dans tous ses aspects, grâce à la vie ; tant de mots d’amour qu’il lui délivrait sans sa voix, rien qu’avec ses attentions, toujours plus offertes à son bonheur à elle avant le reste du monde.
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Salomé Callahan
Salomé Callahan

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SUR TH DEPUIS : 29/04/2014
MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 7 Icon_minitimeDim 8 Mai 2016 - 20:52

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