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Auteur | Message |
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Faith Cunningham MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 17676
SUR TH DEPUIS : 26/04/2014
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Dim 22 Mai 2016 - 11:16 | |
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| | | | Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Dim 22 Mai 2016 - 11:19 | |
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| | | Faith Cunningham MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 17676
SUR TH DEPUIS : 26/04/2014
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Dim 22 Mai 2016 - 11:26 | |
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| | | | Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Dim 22 Mai 2016 - 11:27 | |
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| | | Faith Cunningham MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 17676
SUR TH DEPUIS : 26/04/2014
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Dim 22 Mai 2016 - 11:30 | |
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| | | Nissa Moreno MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 1655
SUR TH DEPUIS : 29/10/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Dim 22 Mai 2016 - 17:00 | |
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| | | | Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Dim 22 Mai 2016 - 17:05 | |
| - Citation :
- Je ne sais pas ce qui m'a pris de venir ici. Ça a toujours été clair entre nous. Pas besoin de parler. Pas besoin de se confier. Seulement un peu de compagnie quand on se sent seuls. Ce qui m'arrive de plus en plus souvent ces temps-ci. Avec le fiancé qui est parti, ma famille à qui je ne parle plus, je n'ai que ma colocataire que je commence à mieux connaître et sinon, Marius rencontré aux détours d'un bar. Y'a bien Dax aussi mais c'est un patient. Rien de plus. Oui oui, rien de plus, même si parfois j'ai l'impression que c'est lui le médecin dans la pièce tellement ses sourires et ses mots d'un naturel désarmant viennent poser un baume sur mon coeur. Autrement, c'est dans les bras de Marius que je me perds quelques instants pour oublier la solitude et le désespoir. Sauf que je suis là, devant sa porte et quand il ouvre, tout de suite il a l'air surpris. Je ne lui en veux pas, je me surprends moi-même. Je n'aime simplement pas savoir les gens malades. En danger et blessés. Alors qu'on a décidé de ne presque jamais discuté de nos vies, ça ne m'arrête pas de lui proposer mon aide. C'est un bon moyen pour gagner de l'expérience aussi, et mine de rien, soigner les gens, ça me permet d'oublier mon propre mal. Il me laisse entrer, à mon plus grand soulagement et je le suis à l'intérieur. Tout de suite, il me précise qu'il a une invitée dans la chambre de son frère. Je rougis un peu. J'aurais vraiment été gênée si c'est lui qui avait une autre invitée. Je n'en serais pas jalouse, loin de là, c'est pas comme si on se connait beaucoup mais je m'en serais voulu de le - les - déranger. Pendant qu'il s'appuie sur le dossier du divan, moi je reste debout. Immobile, n'osant à peine bouger. Parce que je me rends compte que j'ai jamais vraiment fait attention à son appartement avant. Alors je tourne la tête, j'observe les lieux pour revenir à lui quand il ajoute qu'en effet, il a été gravement blessé. Je me mords la lèvre d'inquiétude. J'ai beau ne pas le connaître plus que par quelques nuits passées ensemble, je n'aime pas savoir mon entourage en danger. Même des inconnus. Ce n'est pas pour rien que j'ai sauvé Dax dans la rue il y a quelques semaines. La vie est si précieuse... Je le vois passer sa main sous son vêtement probablement pour s'assurer que sa plaie y est encore. Quand il me propose à boire, je ne m'y atends pas alors j'hausse les sourcils. Je n'ai pas vraiment soif... enfin si... mais je préfère ne pas trop y faire attention. De toute façon, j'ai tout le temps soif. J'ai tout le temps faim. Je suis fatiguée sans arrêt. Je saigne du nez, de la bouche. Un peu plus et il ne manque que des larmes de sang. Ce serait poétique... Je me meurs à petit feu, je le sais. J'étudie en médecine et je travaille dans un hôpital. Tous les signes sont là pour prouver que ma vie approche à sa fin.
- Oh eh... Non merci. J'ai pas soif. Et puis, ça va. Ça va...
Bon... J'ai pas l'air si sincère que ça mais je ne suis pas là pour me confier sur mes états d'âme et la peur qui me prend aux trippes de me savoir sur mes derniers kilomètres. Je le vois bien que lui non plus, je suis pas idiote en me proposant à boire, il essaie de détourner la discussion. Comme je respecte trop la vie privée des gens, je ne cherche pas à le questionner davantage sur la nature de sa blessure. Mais quand même, j'aimerais bien m'assurer qu'il n'a pas empiré sa situation.
- Est-ce que je peux jeter un coup d'oeil ? Juste m'assurer que tout va bien. J'ai besoin de cobayes pour mes études.
Je lui souris, un peu amusée. Ce n'est pas tout à fait vrai... après tout, il ne manque pas de rats de laboratoire à l'hôpital mais si je peux faire deux pierres d'un coup en m'assurant qu'un... ami... va bien et me pratiquant à prendre soin d'un patient, je peux bien sauter sur l'occasion. Tout de même, je ne cherche pas trop à m'imposer. Quelque part, je sais exactement ce qu'il ressent... c'est comme me regarder dans un miroir. Faire semblant que tout va bien. Les faux sourires et les faux semblants. Il ne le réalise pas... personne ne le réalise mais je sais exactement ce qu'il essaie de faire. Se la jouer solo... Bienvenue au club, on est deux sur ce coup-là. |
| | | Faith Cunningham MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 17676
SUR TH DEPUIS : 26/04/2014
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Dim 22 Mai 2016 - 17:53 | |
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| | | Cesare DeMaggio ADMIN - master of evolution MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Dim 22 Mai 2016 - 17:58 | |
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| | | | Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Lun 23 Mai 2016 - 4:56 | |
| - Citation :
- « Celui que tu as dans le ventre, il est aussi de ton mari ? »
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| | | Moira Kovalainen MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 3528
SUR TH DEPUIS : 30/04/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Lun 23 Mai 2016 - 13:24 | |
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| | | | Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Lun 23 Mai 2016 - 16:22 | |
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| | | | Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Mar 24 Mai 2016 - 2:43 | |
| - Citation :
- Dans toutes ses histoires passées, les nombreux jours qu’il avait pu vivre, amoureux ou simplement las, Cesare n’avait jamais pris le temps, d’admirer, d’adorer l’instant comme il le faisait ce matin. Il était plutôt celui qui se rappelait toujours à ses responsabilités, comme si sa tête fonctionnait avant ses tripes, son esprit tambourinant contre son crâne et ses convictions répétant ce qu’il devait faire plutôt que ce qu’il avait envie de faire. Même avec Isolde, ce matin était une exception, des minutes et des heures qui s’allongeaient, s’allongeaient comme elles ne s’étaient jamais allongées : peut-être était-ce la perspective des semaines à venir où il ne pourrait pas être égoïste comme ça, qui permettait au DeMaggio de l’être en toute connaissance de cause pour aujourd’hui. Et dans cette fuite en avant, la blonde non plus ne semblait pas être la voix de la raison qui désirait les faire retomber sur terre – au contraire, insidieusement, par son sourire, sa façon de rayonner de bonheur, sa simplicité, elle encourageait un peu plus le brun à continuer de descendre, peu à peu, le long de la pente délicieuse que ses désirs suivaient. C’n’était pas la première douche qu’ils prenaient ensemble, ce matin, mais c’était la première durant laquelle le jeune homme avait l’air de vouloir déguster, apprivoiser et palper chaque minute qui défilait : avec la vie qu’ils menaient, ils avaient bien le droit de ne pas se préoccuper de la planète pour une matinée au moins. De toute manière, pour les semaines à venir, dès qu’il devrait prendre une douche matinale pour se réveiller, les pensées de Cesare iraient jusqu’à Isolde, jusqu’à ce moment intime, doucereux, entêtant qu’ils partageaient ici et maintenant. Elle avait raison, la Saddler de toute manière – ils en avaient besoin de cette douche, alors qu’elle leur fasse gagner ou perdre du temps, ça n’avait pas vraiment d’importance. Au moins, sous ses doigts glissant généreusement contre la peau mouillée du dos blanc de la mutante, il espérait que ses muscles se décontractaient peu à peu, se détendaient comme hier quand il avait entrepris son massage : ça pourrait être un bon moyen de limiter les dégâts sur ses chairs, après la nuit qu’ils venaient de passer.
Alors Cesare se montrait patient comme jamais, soigneux, dévoué, sa paume libre et voyageuse dessinant la courbe de son épaule, du creux de sa nuque, pour glisser vers l’avant, vers sa clavicule où il s’arrêta, pour retourner vers sa colonne vertébrale, le long de son dos. Son autre main, il l’avait ancrée sur la taille d’Isolde, retenant la jeune femme contre lui, sous son regard brûlant, ses attentions qui se voulaient plus douces qu’érotiques et enjôleuses. Pourtant, fallait bien admettre que le corps d’Isolde avait son propre effet – sa présence, sa proximité, leurs corps l’un contre l’autre. Perché par-dessus son épaule, il en eut un fin rictus, qui se dissipa bien assez vite et qu’Isolde ne remarqua sans doute pas – il ne put résister bien longtemps à l’impulsion qui s’empara de lui, Cesare enroulant ses bras autour de la silhouette de la blonde, blottissant son visage au creux de sa nuque, où il huma le mélange d’odeur entre le savon, l’eau, sa peau. Et ses mains ne se firent pas baladeuses, pas provocatrices – l’étreinte était, au contraire, celle d’une adoration qui se suspendait dans le temps, alors que l’eau continuait de couler, mais qu’il livrait dans cette attention toute bête, des mots qu’il savait qu’il ne voudrait pas dire lorsqu’ils devraient se quitter. Là, muet, sous les filets d’eau qui tombaient sur eux comme une pluie chaude, Cesare voulait lui dire qu’il l’aimait, qu’elle lui manquerait, et qu’ils étaient fous, sadiques, trop stupides de s’infliger ce qu’ils allaient s’infliger pour les temps à venir. Mais c’était beaucoup mieux de faire ça rien qu’avec ses attentions – il préférait faire les choses comme ça, laisser la liberté à Isolde de simplement se laisser bercer par son étreinte ou de saisir ce qu’il n’avait pas la force de dire, plutôt que de devoir ouvrir la bouche et laisser sa voix faire le travail. Le goût amer de nostalgie, le DeMaggio se força à le ravaler, dans un léger soupir alors qu’il s’écartait un peu, glissant ses doigts dans les cheveux humides d’Isolde, pour trouver la peau de son crâne, son cuir chevelu qu’il massa tendrement, pour retrouver un rictus naturel au moment de la sentir se délecter de ses attentions. Et enfin, enfin, il se laissa porter par l’impétuosité d’un caprice, entrainant la mutante à se retourner vers lui, empoignant ses hanches pour la coller contre lui, et lui voler un énième baiser – jamais un baiser de trop, certainement de ceux dont il n’aurait jamais assez. |
| | | | Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Mar 24 Mai 2016 - 6:46 | |
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| | | Faith Cunningham MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 17676
SUR TH DEPUIS : 26/04/2014
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Mar 24 Mai 2016 - 11:56 | |
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| | | | Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. | |
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