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Cesare DeMaggio
Cesare DeMaggio

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SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 19 Icon_minitimeLun 30 Mai 2016 - 19:23

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Astrid Blake
Astrid Blake

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SUR TH DEPUIS : 29/05/2016
MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 19 Icon_minitimeLun 30 Mai 2016 - 21:44

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Cesare DeMaggio
Cesare DeMaggio

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SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 19 Icon_minitimeLun 30 Mai 2016 - 21:45

Citation :
C’était compliqué d’avoir la foi de se battre, de continuer coûte que coûte, de ne jamais lâcher malgré les coups qu’on se prenait dans la gueule en retour. Cesare était bien de ceux qui pouvaient aisément témoigné de la difficulté à toujours se relever, toujours endurer, et perpétuellement apprendre de chacun des trucs difficiles, douloureux qui s’imposaient dans une vie. Par la force des choses, le chasseur avait tiré bien des expériences, de chacune des choses qu’il avait eu à endurer dans son passé : n’était-ce pas aussi à travers l’échec, qu’on apprenait certaines des leçons les plus évidentes de la vie ? Du moins, c’était comme ça parfois, que le DeMaggio essayait de regarder en arrière. Mais il n’savait pas ce qu’il avait pu apprendre de la mort de sa sœur… le fait qu’il n’pouvait jamais faire confiance à personne, pas même à son propre jugement ? Le fait qu’il n’pouvait jamais se permettre de baisser sa garde, d’égarer un tant soit peu ses pensées du but bien tracé vers lequel sa raison le ramenait sans cesse ? Le fait qu’il était condamné à toujours perdre, quoiqu’il fasse, quoiqu’il tente, et peu importaient les choix qu’il faisait. Pendant des mois et de mois, il avait renoncé à Isolde, à la moindre chance de construire quoique ce soit avec elle, retenant des vérités cruciales entre ses lèvres en se répétant qu’il devait se concentrer sur sa petite sœur, qu’il n’pouvait pas se permettre de replonger dans cette situation impossible à pleinement décrypter. Entre Aria et la femme qu’il aimait, il n’aurait jamais été capable de protéger les deux : et ça, n’était-ce pas la leçon qu’il avait apprise quand ses parents étaient brusquement venus le chercher à l’entrepôt, lui posant cet ultimatum, faisant peser la vie de la Saddler et de sa propre sœur sur ses épaules ? N’était-ce pas aussi ce savoir-là, qui avait tout changé dans sa tête- ce qui lui avait si souvent fait croire qu’à perdre son temps à tenter de se réconcilier avec Isolde, à l’embrasser, à lui révéler enfin ses secrets et les événements qui avaient composé cette nuit-là, il avait perdu à chaque seconde un peu plus Aria, jusqu’au point de non-retour. Alors même ici, loin de Radcliff, il connaissait le poids des conséquences de leurs actes et de leurs choix. Il devinait les martyrs qui se multipliaient dans la tête d’Isolde, parce que depuis l’temps, ils faisaient partie intégrante de lui tout autant. Même ici, à Paris, dans le plus luxueux des hôtels qu’ils auraient la chance d’occuper dans leur vie, à entendre partout autour d’eux des gens parler une langue différente, y’avait des choses qui n’changeaient pas. Une empreinte assassine que Radcliff avait laissée sur eux. Combien de temps devrait-il passer, s’ils choisissaient de rester ici, avant que les traces dégueulasses de leurs actes meurtriers ou de leurs peines tortionnaires, ne finissent par disparaître ? C’était assez difficile d’évaluer- et d’toute manière, Isolde ne semblait même pas capable de se dépêtrer avec ses propres hésitations.

Elle n’semblait pas être capable de grand-chose, malgré les efforts, malgré les tentatives, malgré la distance qui les séparait de tout ce qui pouvait un tant soit peu lui nuire à Radcliff ou dans cette vie. Y’avait probablement pas de destination plus sauve que où ils se trouvaient maintenant, dans un pays étranger où personne ne les connaissait, où les gens n’prêtaient même pas attention à eux, et où leurs seules préoccupations pouvaient bel et bien être ce qu’ils allaient manger ce soir. Mais-… mais, tout autant qu’elle disait que c’était ce qu’elle voulait, elle n’essayait même pas d’s’y accrocher, d’en profiter, d’y goûter rien que pour voir ce que ça faisait. Et qu’est-ce qu’il pouvait faire, lui ? Cesare soupira à ses paroles, l’oxygène trop pesante dans son poitrail, parce qu’il se sentait impuissant, inutile, tout comme chacune des tentatives qu’il entreprenait à faire quoique ce soit. Tout c’qu’ils disaient, tout ce vers quoi ils s’engageaient, finissait en un putain de cul-de-sac qu’Isolde ramenait sur eux sans même avoir essayé quoique ce soit. Etait-ce comme ça qu’il sonnait quand il désespérait sur leur histoire à eux ? Probablement- mais Isolde elle n’hésitait pas à lui envoyer des gifles en pleine gueule et à le frapper soi-disant pour le ramener à ses sens, ou juste pour se défouler. Quelque chose qu’il ne pourrait pas faire, lui, bien évidemment. « Qu’est-c’que tu veux que je dise, Isolde ? Combien d’fois tu m’as repoussé en utilisant comme prétexte que tu pouvais t’occuper de toi-même et que t’avais pas besoin de moi pour te protéger ? J’ai pas besoin de toi non plus, donc arrête de croire que tu dois prendre quoique ce soit m’concernant en considération dans ta décision. » parce que s’ils devaient fonctionner comme ça- « Parce que c’est exactement comme ça que j’fonctionne quand je crois qu’on peut pas être ensemble, que tu seras mieux sans moi. Alors autant laisser tomber complètement, parce que tu peux prétendre autant qu’tu veux, qu’tu veux pas penser comme ça, ça arrivera forcément à un moment ou un autre. » il parlait d’expérience, alors pourquoi est-c’qu’elle continuait de tourner et retourner des choses dans sa tête, avec cette même empreinte défaitiste qu’il avait lui-même si souvent eue ? « J’dis pas que j’suis invincible, contrairement à c’que tu disais. A tort. Alors ouais-… qu’est-c’que tu veux que j’dise ? Que j’aurais jamais dû te laisser faire c’que t’as fait ?- » il s’interrompit, dans un énième soupir, ses mains lâchant celles d’Isolde parce que là maintenant, il n’savait plus à quoi il servait. Dans cette discussion qui n’en était pas vraiment une, cette histoire qui n’avançait pas – tout ce qui lui revenait en tête, c’était toutes les façons dont il s’était fustigé pour tout ce qui s’était passé. Le fait qu’il ait accepté ce qu’Isolde avait choisi de faire, sans argumenter, préférant passer sa nuit à s’envoyer en l’air avec elle plutôt que d’essayer de faire quelque chose de concret. « Ouais- c’est pas c’que ton père aurait voulu, c’est ça que tu veux que j’te dise ? J’le connaissais pas, et j’ai certainement pas le droit de parler pour lui- mais s’il t’aimait d’la façon que j’t’aime, s’il était prêt à sacrifier sa vie pour toi, c’était pas pour que tu t’prennes pour le Messie des transmutants à faire le tour de la ville pour te sacrifier à chaque menace qui se pointera. » et il n’savait pas ce qu’il disait, il savait juste qu’y’avait toute un part de frustration qu’il avait à l’égard de lui-même, mais qui était concentrée autour de cette histoire. « J’ai pas envie d’retourner à Radcliff, au cas où on puisse changer les choses. Parce que- merde on est pas bon qu’à ça, on est pas faits pour sacrifier nos vies, et tout c’qu’on a pour trois péquenauds qui auront une vie meilleure grâce à notre sacrifice. Clara mérite mieux, et tu mérites mieux. C’est ça que tu veux m’entendre dire ? Tu veux que j’te pose un ultimatum pour que tu fasses ton choix ? Alors ce sera pas un choix, et tu m’détesteras quoiqu’tu fasses, et j’vois pas à quoi j’sers alors dans cette histoire. » maintenant, même le décor ne faisait plus la moindre différence- partout ailleurs, c’était comme à Radcliff. Trop dur. Et le déni n’y faisait plus rien. « J’croyais que c’qu’on avait, c’était pas une question de mérite. » parce que dans ce cas-là, il pouvait lui aussi retourner à son cercle vicieux de torture intérieure quant aux dizaines de gens auxquels il manquait de respect et aux responsabilités qu’il désertait en étant ici, avec elle. A essayer d’être heureux alors qu’il n’avait fait que porter partout autour de lui un chagrin que rien ne réparerait. « Tu méritais pas, de dev’nir la figure d’un mouvement de transmutants extrémistes, de gens qui font que t’suivre et t’jeter en pâture comme visage officiel contre Lancaster, histoire que tu sois celle qui t’prennes les conséquences. » et l’amertume revenait, tranchante et sévère ; oh Aldrich pouvait le juger autant qu’il voulait, mais y’avait quand même une certaine perversité dans tout ce qu’Isolde était prête à faire pour sa cause et la façon dont tous les gens censés aimer Isolde ignoraient le besoin, le droit qu’elle avait de vivre, de voir sa fille grandir, et de n’pas être marquée à vie par tout ce qu’elle faisait pour eux, comme une responsabilité sans laquelle elle n’pourrait pas vivre dignement. « Je sais même pas c’que tu crois devoir à ces gens. » et même si Insurgency avait soi-disant changé, même si Isolde n’faisait plus exploser les quatre coins de la ville, Cesare s’découvrait toujours haïr l’idée d’un groupe tel que celui dans lequel elle s’était retrouvée impliquée. Elle pouvait dire tout autant qu’elle le voulait, qu’elle avait choisi de créer ce groupe, ça n’changeait rien au fait que maintenant, elle se sentait responsable des dizaines de moutons qui avaient rejoint ses rangs ; et que ça, ça lui pèserait toujours, et que pour ça, elle penserait toujours que sa vie leur appartenait, alors que c’n’était pas le cas- que personne n’avait le droit de réclamer quelque légitimité sur la vie d’Isolde ; elle n’avait juste pas assez vécu pour s’en rendre compte. Un peu comme lui, avant de la connaître.
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Laura Hardy
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SUR TH DEPUIS : 10/04/2016
MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 19 Icon_minitimeLun 30 Mai 2016 - 23:45

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Cesare DeMaggio
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SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 19 Icon_minitimeLun 30 Mai 2016 - 23:48

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Fiona Munroe
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SUR TH DEPUIS : 26/03/2016
MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 19 Icon_minitimeMar 31 Mai 2016 - 0:22

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Cesare DeMaggio
Cesare DeMaggio

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SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 19 Icon_minitimeMar 31 Mai 2016 - 4:06

Citation :
Ils avaient été beaux, le temps qu’ils avaient duré. Comme Sileas et elle. Et sa gorge se serrait déjà à nouveau, mais Meave en avait assez de bouffer des petits fours et de boire du champagne – elle avait besoin de quelque chose de plus fort. De glace, et de rhum, ou quelque chose du genre. Elle avait besoin d’amis. Elle avait besoin de sa sœur, quand bien même elle était trop orgueilleuse, trop rancunière pour le reconnaître. Elle avait besoin de Sileas. Mais au lieu de tout ça, elle aurait de la bouffe et de l’alcool, et à force de s’empiffrer et de mélanger ça avec n’importe quoi, elle finirait la nuit par-dessus la cuvette de ses toilettes. C’était toujours mieux que de pleurer dans son lit, sans doute. Surtout sur une histoire d’amour, surtout pour un mec. Surtout pour David. Et dire que dès le lendemain, elle allait devoir aller voir sa mère, et celle-ci s’attendrait à ce qu’elle lui raconte leur nuit. Y’avait pas grand-chose de palpitant à raconter. C’était ça, le désespoir constant de sa vie, la conclusion à laquelle elle arrivait perpétuellement depuis des mois et des mois sans vraiment l’accepter. En montant dans sa chambre, Meave attrapa les premières fringues dégueulasses et peu engageantes qui lui passaient sous la main- maintenant que la robe sexy l’avait bien dégoûtée, elle avait besoin de dégoûter tout le monde. Alors elle enfila un short- il faisait encore bien chaud dehors, ce tee-shirt qu’elle avait porté toute la journée, et sur lequel y’avait même une tâche du dernier repas d’Amelia, trouvant un gilet pour couvrir le tout. Ça faisait un beau contraste, avec les sous-vêtements sexy qu’elle avait prévus pour l’occasion. Et la robe se retrouva en travers du lit, avec les pétales de rose et les bougies pas allumées, le désarroi d’espoirs brisés. Pendant un instant, la jeune femme écouta d’ailleurs son cerveau endormi par l’alcool, considérant fortement de s’effondrer en travers du lit pour s’endormir comme une masse, grâce au bon champagne qu’elle avait bien sifflé. Mais non, sa soirée n’était pas finie. Au rez-de-chaussée, elle trouva ses chaussures, ses clés de voiture, son sac à main, embarquant dans sa bagnole direction la première supérette qui serait encore ouverte. Elle savait qu’y’en avait bien une, quelque part, malgré l’heure qu’il était – au pire, elle était prête à aller chercher le pire picrate qui soit dans une station essence ; tout ce qui importait, c’était qu’elle oublie les noms de David, de Sileas, de n’importe quel mec qui pouvait exister sur cette vaste planète. Miraculeusement, elle arriva jusqu’à un parking sans être arrêtée par les flics et sans croiser qui que ce soit d’autre – cette ville, c’n’était certainement pas comme Liverpool. Là-bas, la vie nocturne était très active, et Meave se surprit à se languir de ça ; c’était bien la première fois depuis qu’elle était arrivée ici, qu’elle avait envie d’être autre part. Mais paradoxalement, c’était aussi la première fois depuis qu’elle était arrivée ici, qu’elle se sentait aussi seule. Comme à Liverpool. Et elle eut encore un soupir, marmonnant des insultes à elle ne savait qui, attrapant son sac pour sortir de la voiture ; elle traina des pieds le long d’une rue à quelques pas de là. Elle n’était pas si loin de la supérette, maintenant, lorsqu’elle releva tout juste le nez, ses réflexes bondissant à toute blinde alors qu’elle croisait quelqu’un. A une heure pareille. Peut-être quelqu’un d’aussi désespéré qu’elle. Si son cœur avait manqué un battement, plus vivant que jamais, il s’écrasa lourdement contre sa cage thoracique lorsqu’elle reconnut Sileas. Là, face à elle. A si peu de pas qu’elle avait l’impression de pouvoir sentir son odeur. Si palpable qu’elle avait envie de se blottir dans ses bras. Si froid dans son regard qu’elle cligna des yeux, détourna ses prunelles claires à elle, consciente qu’elle ne pouvait ni se serrer dans ses bras, ni se délecter de son parfum, de sa présence, ou même du fait qu’y’avait enfin quelqu’un pour égarer une attention vers elle. Une attention de bien courte durée, avant qu’il ne poursuive son chemin- et là, elle aurait voulu avoir une autre coupe de champagne à avaler, un autre petit-four à se coincer dans la gorge. « Alors c’est comme ça qu’on va faire, maintenant ? Se dévisager comme deux idiots, et puis se passer l’un l’autre en faisant semblant de pas se reconnaître ? » et probablement que quatre-vingt pour cent de son amertume était vouée à quelqu’un d’autre que Sileas lui-même. Quoique. Cette attitude l’avait énervée aussi efficacement que celle de son propre mari. « Tu veux peut-être que j’change de trottoir ?! » mais le rire ironique qu’elle aurait voulu avoir pour se donner un genre mourut dans sa gorge, alors qu’elle avait fait volte-face pour pouvoir le dévisager. Et quel visage il avait ; sans doute que pour un instant, sa mâchoire s’en décrocha, en une expression explicitement choquée, avant qu’elle ne s’approche, empoignant son bras sans égard pour l’orgueil de monsieur. « Qu’est-c’qu’y s’est passé ? Quelqu’un t’a attaqué ou quoi ? Ou alors t’es passé sous un rouleau compresseur et t’as eu la chance d’en sortir presque indemne ?! » et avant qu’il n’ouvre la bouche- parce qu’elle n’avait pas la force, pas l’envie de s’faire repousser : « Réponds-moi donc que c’est pas mes affaires et je t’en colle une. » ou peut-être qu’elle ne le ferait pas. Une évidence qui tomba en même temps que l’expression soucieuse qui traça un trait entre ses sourcils froncés- sa main retomba le long de son corps à elle. Parce qu’avec Sileas aussi, elle essayait. Elle essayait de garder ce qu’il y avait à garder, de sauver c’qu’y’avait à sauver. Peut-être, une part de son cœur meurtris aussi.
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Astrid Blake
Astrid Blake

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SUR TH DEPUIS : 29/05/2016
MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 19 Icon_minitimeMar 31 Mai 2016 - 4:15

Marcella Lentz-Pope
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Faith Cunningham
Faith Cunningham

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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 19 Icon_minitimeMar 31 Mai 2016 - 20:11

13457
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Cesare DeMaggio
Cesare DeMaggio

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SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 19 Icon_minitimeMar 31 Mai 2016 - 22:20

Citation :
Dans tout Radcliff, y’avait pas d’endroit où il se sentait plus sauf qu’ici et maintenant. Peut-être son appartement à lui, méconnu de n’importe qui d’autre en ville. Pourtant, Cesare serait bien incapable de nommer l’endroit où il se trouvait : c’n’était pas comme s’il avait été particulièrement branché géographie autour de tout ce qui concernait ce coin- et puis, c’était sûrement mieux ainsi. Parce qu’ils pouvaient se voir autant qu’ils le voulaient maintenant, et parce qu’ils s’étaient promis de ne plus laisser courir autant de temps sans se voir ou se parler, c’n’était pas pour autant qu’il avait envie d’explicitement tout connaître sur cet endroit : où est-ce qu’ils étaient précisément, comment est-ce que le château restait caché à la vue de tous, qui savait quoi sur comment le tout fonctionnait. Des questions importantes, et des réponses qui pourraient aider n’importe quel hunter à mettre à genoux la si gênante organisation qu’était Insurgency : c’était fou, la façon dont une seule personne pouvait éveiller toute une quantité de dévotion, alors même que probablement que tous les mutants qui se trouvaient au-delà de cette pièce ne comptaient pas pour lui. Et qu’il ne comptait pas pour eux. Et que peut-être même, y’en avait certains d’entre eux qu’il avait déjà croisés, et traité comme des ennemis : est-ce qu’Andreas Kovalainen était parmi ceux qui faisaient la fête, ce soir ? Le chasseur préférait n’pas y penser- et au fond, il ne savait pas comment il devait considérer chacune des informations qu’il avait en tête. Il n’avait pas non plus envie de poser la question à Isolde. Est-ce qu’elle avait décidé de se débarrasser de lui à cause de ce qu’il avait dit ? Au sujet du hunter qu’il avait apparemment libéré, et du fait que le propre fils Kovalainen soit un chasseur lui-même, à la botte de Kingsley Moren ? Certes, maintenant au moins, ils n’avaient plus à s’en faire, de Kingsley Moren- un changement drastique auquel le DeMaggio avait bien du mal à s’adapter. Plus encore lorsqu’il plongeait en lui-même, dans sa tête et dans ses tripes, à la recherche de quelque chose, n’importe quoi, un quelconque soulagement, une légèreté que la mort du tueur de sa sœur aurait éveillée. Mais non, il n’y avait rien- rien d’autre que le soulagement apporté par le fait qu’il était arrivé à temps pour arrêter Kingsley avant qu’il ne s’en prenne à Isolde. Le reste-… le reste laissait des impressions aussi abyssales que ce qu’on lui avait prédit, probablement, et la Saddler tout autant que Rafael pourraient bien lui dire ‘j’te l’avais dit’ parce qu’ils avaient eu raison – mais en même temps, ils auraient fait une belle paire d’hypocrites alors qu’eux-mêmes avaient été guidés, galvanisés par la colère et la vengeance pendant longtemps. Alors ouais, d’un certain point de vue, y’avait pas d’endroit où il se sentait plus sauf qu’ici et maintenant : ç’allait au-delà de la simple sécurité, ça s’accompagnait d’une aise enivrante et reposante qui lui permettait de laisser tomber chacune des barrières qu’il s’était consolidé pendant ces interminables semaines. Il avait encore du mal à se savoir si serein avec Isolde, après tout ce qu’ils avaient enduré, après tout ce que leurs erreurs avaient pu coûter parfois. Mais qu’y avait-il à craindre, dans l’image qu’il avait sous les yeux, et de laquelle il se délectait, parfaitement insatiable et incapable de s’en lasser ?

Ici, il n’y avait qu’Isolde, que Clara, et que lui. Il en avait oublié toute la bande de mutants qui célébrait il ne savait quoi – apparemment, le fait que la Saddler ait réussi à survivre à sa campagne, et qu’elle soit désormais l’ennemie numéro un de tous les hunters de la ville, assise à la chaise du maire. Est-ce que ça la protégerait plus que ce qu’elle avait été avant ? Probablement, un peu- l’exposition politique dont elle allait faire l’objet, devrait au moins retenir n’importe quel idiot comme son père, d’aller la kidnapper pour la retenir en otage pendant des semaines. Ou peut-être n’était-ce là que la formulation d’un espoir de la part du jeune homme, alors qu’y’avait bien des hunters qui ne s’étaient jamais montrés aussi stratégiques et pragmatiques. Sinon, Moren ne se serait jamais jeté dans le bâtiment en ruines pour poursuivre Isolde, juste après les explosions. Encore aujourd’hui, d’toute manière, Cesare luttait pour relativiser, et voir le bon côté dans tout ce qui était arrivé ces derniers temps : la dernière dispute qu’ils avaient eue au sujet de cet engagement politique qui l’avait complètement pris par surprise, et qu’il n’avait fait que subir, au fond. Toutes les semaines qu’ils avaient passées séparés l’un de l’autre ne l’avait pas aidé à vraiment voir le but dans tout ça ; changer une situation- qui peut-être ne pourrait jamais complètement changer. Et si dans une poignée de mois, ou d’années, elle perdait son poste, et quelqu’un comme Lancaster reprenait la place ? Et est-ce que ça voulait vraiment dire qu’ils étaient maintenant condamnés à continuer comme ça pendant des années entières, parce qu’Isolde occupait la place la plus importante en ville ? Cette question le frappait de plein fouet bien souvent, et le brun préférait plus souvent la chasser dans un coin de sa tête, un petit murmure, plutôt que de s’y focaliser ou de concrètement poser la question à la principale intéressée. Quelque chose lui disait qu’elle-même ne connaitrait pas la réponse, et que ça ne ferait qu’alourdir plus encore ses appréhensions. « T’en fais pas- j’serais ravi de te dire tout l’inverse de ce que Lancaster a pu dire. Il doit bien savoir maintenant qu’il avait tort. » heureusement. Parce que s’il avait dû prendre Isolde au sérieux au bout d’un moment, les choses seraient vite devenues plus dangereuses : et il n’y aurait peut-être pas eu qu’une seule bombe, plantée dans la mairie elle-même. Peut-être qu’y’en aurait eu une autre avant, dans l’immeuble où était supposée vivre la jeune femme au jour le jour- et comment aurait-elle supporté la culpabilité ? Ils touchaient du bois, malgré ce qui avait pu arriver. Ils touchaient du bois sur beaucoup plus d’aspects de leur quotidien qu’ils n’étaient prêts à le croire, probablement, et Cesare se redressa légèrement sur lui-même, rattrapé par ses pensées pragmatiques. « J’ai quelque chose à t’dire-… » et ça devait être plus important maintenant que ça ne l’avait été avant- parce qu’il savait qu’y’aurait toujours eu sa mère pour faire tampon, apaiser les choses et qu’ils auraient eu le temps de faire quelque chose si la situation devait tourner comme ça. Maintenant, c’était différent ; et c’était différent aussi pour Gabriela. Est-ce que ça voulait dire qu’ils allaient devoir agir plus vite, parce que sans Isabela pour maintenir le lien entre les DeMaggio et les Rivera, que restait-il ? « Je sais-… pas pourquoi j’t’en parle. Parce que tu peux pas faire grand-chose, et j’ai pas envie que tu t’en mêles de toute manière. Mais c’est mieux que tu saches, pour Clara. Maintenant que t’es sur le devant de la scène, et qu’on sait pas vraiment c’que Lancaster peut faire-… » il serra les dents, haussa les épaules. Quelque part, même s’il y avait des gens qui avaient la décence de ne pas laver leur linge sale en public, et alors qu’ils étaient tous les deux relativement discrets, quelque chose lui disait que Lancaster n’hésiterait pas à s’en servir. Juste parce que… ça pourrait créer quelque chose, quelque part. Surtout dans leurs vies à eux deux, d’ailleurs. « Qui sait, pour moi et toi ? Et-… Clara ? » c’était une question qui lui avait souvent brûlé les lèvres, sans qu’il n’en ressente l’importance vitale. Maintenant, c’était important, tout comme ç’aurait dû être important qu’elle sache que Lancaster n’hésiterait pas à la dépeindre comme une incapable, une fille trop jeune, une idéaliste. Au moins n’avait-il pas utilisé la carte de l’enfant hors mariage et illégitime, sans père et sans nom de famille- pas encore, mais pour combien de temps ?
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Rafael DeMaggio
Rafael DeMaggio

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SUR TH DEPUIS : 01/10/2015
MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 19 Icon_minitimeMar 31 Mai 2016 - 23:29

Citation :
230692
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Cesare DeMaggio
Cesare DeMaggio

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MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 19 Icon_minitimeMar 31 Mai 2016 - 23:30

Citation :
230606
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Moira Kovalainen
Moira Kovalainen

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MESSAGES : 3528
SUR TH DEPUIS : 30/04/2015
MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 19 Icon_minitimeMer 1 Juin 2016 - 10:48

Citation :
230801
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Cesare DeMaggio
Cesare DeMaggio

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MESSAGES : 45269
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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 19 Icon_minitimeMer 1 Juin 2016 - 15:17

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Isolde Saddler
Isolde Saddler

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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 19 Icon_minitimeVen 3 Juin 2016 - 1:22

Citation :
Depuis presque huit ans, Isolde avait l’impression que toute sa vie était guidée par ce qui s’était passé ce jour-là, à Miami. C’était censé être des vacances, loin de Radcliff, dans une grande ville, au soleil, avec la plage, un moment de détente en famille. Juste elle et son père, parce que c’était ça la famille Saddler, juste eux deux. Mais les vacances s’étaient transformées en un véritable cauchemar dès lors qu’on avait tué son père et depuis ce jour, elle avait bien du mal à vivre sans ressasser, encore et encore, les événements de cette fichue journée. C’était son père après tout, comment pouvait-elle vraiment passer à autre chose ? Oublier son père, oublier ce jour, ça lui était complètement impossible. Ça restait là, toujours présent au cœur de la plupart des décisions qu’elle prenait. C’était ça qui avait réveillé sa volonté d’aider les autres, les transmutants qui en avaient besoin, ceux qui étaient en danger, ceux qui n’arrivaient pas à assumer ce qui était en train de leur arriver. Elle avait également abandonné sa volonté de faire des études d’art, préférant se tourner vers la police, pour faire comme son père, pour rendre justice à ceux qui en avaient besoin. Sa vie et ses objectifs, ils avaient complètement changés le jour où son père était mort. Encore aujourd’hui, la douleur elle était là dans son cœur, moins présente peut-être, mais elle était toujours là. Son père, il lui manquait tous les jours. Elle avait l’impression d’avoir toujours autant besoin de lui et c’était d’autant plus vrai maintenant que Clara était là. Il était été un grand-père merveilleux, elle n’en doutait pas une seule seconde. Au lieu de ça, le seul grand-père qu’elle était Clara et qu’elle ne connaitrait jamais, c’était le père de Cesare et franchement, y avait mieux comme grand-père. Jamais elle ne pourrait tourner complètement cette page. Elle se disait que si elle arrivait à se venger, peut-être que ce serait plus simple. Si elle faisait payer à celui qui l’avait tué, si elle arrivait à faire payer Haylie qui l’avait trahie elle. Mais est-ce que ce serait vraiment le cas ? Elle l’avait dit à Cesare quand il parlait de venger la mort de sa sœur, quoi qu’il fasse, ça ne changerait rien à la situation, sa sœur, elle n’allait pas revenir. Dans le pire des cas, comme c’était des hunters qui l’avaient tuée, se venger ça retirer deux gros connards des rues de Radcliff, mais au-delà de ça, ça ne changerait pas grand-chose.

Appuyer sur cette détente alors, ce serait aussi débarrasser les rues de la ville d’un hunter, d’une fille qui manipulait les autres pour arriver à ses fins. Alors pourquoi est-ce qu’elle n’appuyait pas ? Y avait cette question qui n’arrêtait pas de se répéter dans sa tête. Elle avait l’impression d’être en train de se dégonfler, alors que son doigt flirtait avec la gâchette sans jamais oser appuyer dessus. Cette fille le méritait, pour tout ce qu’elle avait déjà fait, parce qu’y avait fort à parier qu’elle n’était pas sa seule victime. La tuer ici et maintenant ce serait sauver des vies, toutes celles qu’elle pourrait avoir dans son collimateur. Le monde se porterait quand même beaucoup mieux sans cette fille. Alors, il lui suffisait de tirer et on en parlerait plus. N’était-ce pas pour ça qu’elle était là ? Pour cette raison précise qu’elle l’avait traquée dès lors qu’elle l’avait aperçue en ville ? Tirer ça semblait presque être la meilleure chose à faire, alors c’était quoi son problème à la fin ? Elle n’avait pas envie d’être la fille trop gentille, trop humaine qui se mettait à avoir des états d’âme pour les hunters alors même qu’eux, ils n’en avaient jamais quand il s’agissait de tuer les transmutants. L’idée quand elle avait fondé Insurgency, c’était ça, jouer sur le même terrain que les hunters. Les traquer, les tuer, avant que ce ne soit eux qui le fassent. Il s’agissait de ses intentions à elle, mais fallait croire qu’elle était juste bonne à laisser faire les autres. Lyudmila et Mikael avaient vraiment eu raison l’autre soir quand elle avait fait explosé la mairie, elle n’irait pas loin toute seule, parce que la réalité qui s’imposait à elle en cet instant, c’était qu’elle n’était qu’une putain de lâche. Ses nerfs étaient en train de la torturer pourtant, à chaque fois que la jeune femme en face d’elle ouvrait la bouche, elle avait l’impression de sentir la rage en elle s’accroitre, peut-être qu’il fallait continuer comme ça, pousser sa rage au maximum pour qu’elle finisse par craquer, qu’elle cède aux pulsions sans avoir sa bonne conscience pour retenir son geste. « Comment est-ce qu’on peut faire ça à quelqu’un ? » C’était dégueulasse de jouer avec les sentiments d’une personne comme elle avait pu le faire. Elle était tombée amoureuse d’elle, alors que ça n’avait été qu’un jeu, qu’y avait rien de vrai dans tout ce que la jeune femme avait pu lui raconter. « Est-ce que j’ai l’air d’un monstre pour toi ? » Parce que si c’était le cas, il allait vraiment falloir qu’elle songe à se regarder dans la glace. « Est-ce que j’avais l’air d’un monstre à l’époque ? » Comment est-ce que ça pouvait être logique dans la tête des gens comme elle, dans tête à elle ? Elle avait eu dix-huit ans à l’époque, elle était amoureuse de cette fille, elle n’avait jamais fait de mal à personne elle n’avait pas l’impression d’avoir était bien méchante à l’époque alors, pourquoi elle ?

L’éternelle question sans doute, celle qui n’aurait jamais de réponse. Y en avait des transmutants qui étaient dangereux, elle était prête à l’admettre, elle n’était pas complètement aveugle. Mais elle, la Isolde de dix-huit ans franchement, y avait plus dangereux comme transmutant. Mais c’était le problème des hunters, ils s’en prenaient toujours aux moins dangereux dans le fond, parce qu’ils savaient très bien que contre les autres, ils avaient moins de chance de s’en sortir. Alors c’était quoi la putain de logique dans leur façon de fonctionner ? De quoi est-ce qu’ils prétendaient vouloir protéger l’humanité ? De gens qui se contentait de vivre comme le commun des mortels et qui n’avaient absolument pas l’intention d’utiliser leurs dons pour faire du mal autour d’eux ? Et si elle en avait eu le courage, elle aurait voulu demander à Cesare, maintenant qu’ils ne s’engueulaient plus tous les quatre matin, où est-ce que c’était possible de trouver un sens dans ce putain de paradoxe. Parce qu’elle essayait, encore et encore, mais y avait rien à faire, elle ne comprenait pas pourquoi c’était toujours les innocents qu’on tuait. Là encore, en face de Haylie, c’était une évidence qui s’imposait à elle. Parce que son père, il était mort ce jour-là, parce qu’elle avait fait confiance à Haylie. Alors qu’elle n’avait été qu’une mission pour elle. Une cible à amadouer pour mieux laisser quelqu’un d’autre la tuer. Son père était mort à cause de cette fille, lui qui était innocent et elle qui était loin de l’être, elle allait très probablement s’en sortir. « Ferme là ! » Elle se sentait encore en train de s’énerver, à juste titre, parce qu’elle n’arrivait pas à tirer et ça la rendait folle et c’était plus simple de lui crier dessus plutôt que d’assumer ce fait. Elle n’allait pas non plus le lui dire, qu’elle ne la tuait pas parce qu’elle n’en avait pas le courage. Alors quoi, lui dire qu’elle ne le faisait pas parce qu’elle valait mieux qu’elle, mieux que tous les meurtriers avec lesquels elle trainait ? Elle ne voulait pas valoir mieux que ça, pas ce soit alors qu’un simple geste et elle pourrait avoir une partie de sa vengeance. C’était facile de presser une détente, physiquement parlant, elle était là, juste sous son doigt, elle n’avait qu’à plier le doigt et pourtant là maintenant, ça semblait être le geste le plus difficile au monde.

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