Isolde Saddler ADMIN - master of evolution MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Dim 15 Mai 2016 - 18:39 | |
| |
|
Faith Cunningham MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 17676
SUR TH DEPUIS : 26/04/2014
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Dim 15 Mai 2016 - 18:43 | |
| |
|
Isolde Saddler ADMIN - master of evolution MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Dim 15 Mai 2016 - 18:54 | |
| |
|
Cesare DeMaggio ADMIN - master of evolution MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Dim 15 Mai 2016 - 18:58 | |
| - Citation :
- La vie de tous les jours avec Isolde, ça semblait être quelque chose d’aisément envisageable ; plus que ça, c’était accessible, à portée de main, totalement disponible dans ces petits moments où ils laissaient le monde partir de son côté, et qu’ils se contentaient de leur petit coin d’existence. Pas nécessairement parce qu’ils occultaient le reste – au fond, le monde n’en avait rien à faire d’eux, pourquoi devraient-ils constamment s’en préoccuper ? Mais Cesare n’vivait plus dans le déni de l’extérieur quand il était avec Isolde – il restait Cesare, Cesare DeMaggio avec cette vie qui l’enchainait à des obligations qui auraient tôt fait de le rappeler. Et elle restait Isolde Saddler, la nouvelle maire de Radcliff – quelque chose qui se rappelait si souvent à eux depuis qu’elle avait gagné les élections, que l’oublier, c’était un peu difficile. Mais les moments passés avec la jeune femme et Clara, c’n’étaient pas des crimes qu’il commettait en devant se sentir coupable ; c’n’étaient pas des instants qui devraient peser lourdement dans sa mémoire avec l’arôme du regret, comme si les deux univers n’étaient pas compatibles. Même quand il était à l’autre bout de Radcliff, à devoir vivre sous le toit de la maison de son enfance, Isolde était toujours là, quelque part, à une poignée de kilomètres à peine, et peut-être bien que s’ils s’laissaient aller à pleinement épouser leurs volontés, un jour, ils admettraient que c’n’était pas si compliquer de lier leurs vies à l’extérieur de ces murs, et leurs vies quand ils étaient là. C’était plus prudent, ouais, d’faire comme s’ils ne se côtoyaient pas – sur bien des points, ça rendait leurs vies moins compliquées : est-ce que Rafael serait du genre à les harceler quotidiennement, leur envoyer des bouts d’humains à longueur de journée s’il devait savoir qu’y’avait son hunter de fils, vivant la belle vie avec la traitresse mutante qui n’avait de cesse de se dresser sur son chemin, quelque part dans Radcliff ? L’idée était presque tentante, quand bien même ce serait carrément jouer avec le feu, et s’faire brûler dans le procédé. Au moins, dans le jardin de la Saddler, ils n’avaient pas peur de s’embrasser, pas besoin de regarder par-dessus leur épaule : cette maison, la blonde avait eu raison de l’acheter. C’était un havre de paix, et pas seulement parce qu’il était le hunter menteur qui avait besoin de se planquer pour pouvoir vivre son amour clandestin ; mais parce que c’était tranquille, au point que c’était facile d’oublier toutes les horreurs qui dépassaient leurs vies à eux deux tout simplement. Radcliff et ses bombes, Radcliff et ses morts, Radcliff et ses blessures invisibles. Il n’pouvait s’empêcher d’aimer l’idée d’être au moins, un peu à l’extérieur de cette ville maudite, à la charnière entre ici et le monde extérieur vers lequel il avait bien trop souvent envie de s’enfuir.
Alors quand il envisageait une vie simple, quelque chose de domestique avec Isolde, la perspective d’avoir un chien n’était pas si compliquée à envisager ; ses seules préoccupations gravitaient surtout autour des détails logistiques de la chose, puisqu’il était déjà clair dans sa tête qu’il ne ramènerait pas l’animal dans la maison de ses parents avec l’espoir que les siens accepteraient l’intrusion sans poser de question. Ou pire. Avec Rafael, avec Rayen, tout était possible – ils étaient si hostiles à Cesare lui-même, que s’il devait se mettre à envahir l’espace avec un chiot non éduqué et donc totalement imprévisible, il ne ferait pas long feu : au moins, probablement qu’ils décideraient de se débarrasser du chiot avant lui, un genre de chair à canon comme avertissement, mais il n’mettrait pas longtemps à suivre. Curieusement, ils n’étaient pas particulièrement enclins à apprécier les moindres signes de vie et de survie du nouveau Cesare qu’ils n’avaient pas l’habitude de côtoyer ; il prenait sur lui, plus aisément qu’il ne l’aurait cru, l’instinct de survie battant dans ses veines avant quelque autre fierté que ce soit. « Et je parie qu’il est pas éduqué, donc il va forcément pisser dans mes chaussures. Ou autre part. » releva donc le chasseur aux réponses d’Isolde, haussant les sourcils avec un faux air critique ; fallait croire que grandir sans animal privait du côté doucereux de la chose, pour privilégier un pragmatisme qu’il s’amusait à exposer juste sous le nez de la Saddler. C’n’était pas pour autant qu’il refuserait le cadeau, ou qu’il se savait incapable de s’attacher à la petite boule de poils ; au contraire, ça lui semblait inhumain de pouvoir résister à la douceur de glisser ses doigts dans son pelage, ou de laisser l’animal se blottir contre lui pour le reste de la soirée. Il l’éduquerait s’il le fallait, et peut-être bien qu’il prouverait là l’efficacité de sa rigueur. Ou ce qui semblait surtout se profiler à l’horizon vis-à-vis de ses talents parentaux : à savoir qu’il n’en aurait probablement aucun – il avait vécu une enfance trop rude pour avoir la moindre envie de répéter les actions de son père, et faire planer dans son avenir l’ambiance morne qui avait hanté ses jeunes années. L’un comme l’autre, les deux perspectives étaient malheureusement envisageables – m’enfin, il ferait quand même un effort pour apprendre à ce chien à n’pas pisser à l’intérieur, rien que parce que ça pourrait devenir très vite, très embêtant. Et même les petits yeux doux que le clébard ferait n’aideraient probablement pas le DeMaggio à voir un quelconque bon côté au fait d’avoir un animal – autant commencer lentement, et n’pas totalement se dégoûter du fait d’avoir un chien, non ? Pour l’heure au moins, entre passer sa soirée d’anniversaire avec Isolde, ou la passer exclusivement à se rouler par terre avec le chien et à le garder dans ses bras, le choix était vite fait. Il le serait toujours, peu importerait le nombre de fois où cette bestiole poilue lui tiendrait compagnie alors que leurs emplois du temps, à Isolde et lui, n’seraient pas compatibles. Ça arriverait forcément à un moment ou un autre ; mais le contact humain d’une Isolde amoureuse contre lui, y’avait rien qui ne pouvait remplacer ça. Ni la façon dont elle le faisait sourire. Et il n’irait certainement pas embrasser le moindre animal comme il l’embrassait elle – encore heureux. « Si tu dois parler comme ça, tu peux aussi toi dormir avec le chien, hein… » dans un ricanement, il avait haussé les sourcils, d’un faux air vexé, alors que ses deux mains disaient un tout autre message, au moment de fermement s’ancrer sur ses reins. « C’est justement parce que j’suis vraiment très intéressé par ce qu’y’a en-dessous, que ce serait dommage pour toi de manquer ça. » sans fierté, il admit ça, moqueur et sensuel, provocateur, pour venir l’embrasser à nouveau, alors qu’ils se déconcentraient à nouveau, bien trop vite. Alors au moment de lâcher sa bouche, il soupira, ravalant l’envie de reprendre ses lippes, et de ne jamais, jamais les lâcher, tant pis pour l’oxygène. « Alors, c’est un mâle ou une femelle ce chien ? Et-… il a un nom ? » ou allaient-ils devoir l’appeler le chien pour toujours ? Parce qu’il n’serait pas vraiment très inspiré pour lui trouver un nom, d’ailleurs. Au moins, peut-être que ça lui donnerait assez de grain à moudre pour penser à autre chose qu’Isolde, dans sa si belle robe, contre lui.
|
|
Isolde Saddler ADMIN - master of evolution MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Dim 15 Mai 2016 - 19:03 | |
| |
|
Faith Cunningham MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 17676
SUR TH DEPUIS : 26/04/2014
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Lun 16 Mai 2016 - 13:59 | |
| je n'ai pas pleuré mes morts et j'ai ri de mon sort. Ne crève pas comme ça, relèves-toi bon à rien, affronte la vie, ce vide, ces moments de folie où l'hérésie est ton public. je ne t'aime pas, je ne connais pas ça, j'ai nié ta réalité et pourtant je vais t'aider à te remémorer que corps et âme tu es condamné à m'abandonner. cette folie dans ton regard, je suis confuse, mais ça sera toujours l'image d'une fille faisant le trottoir. |
|
Isolde Saddler ADMIN - master of evolution MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Lun 16 Mai 2016 - 19:30 | |
| |
|
Cesare DeMaggio ADMIN - master of evolution MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Lun 16 Mai 2016 - 19:40 | |
| |
|
Faith Cunningham MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 17676
SUR TH DEPUIS : 26/04/2014
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Lun 16 Mai 2016 - 19:42 | |
| |
|
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Lun 16 Mai 2016 - 22:43 | |
| |
|
Isolde Saddler ADMIN - master of evolution MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Mar 17 Mai 2016 - 14:28 | |
| - Citation :
- La mémoire
Processus supérieur qui aide à se repérer dans le temps, c'est quelque chose qui permet d'exister, sans mémoire, existence compliquée. Domaine qui est encore très investigué, beaucoup de recherches en cours. Il s'agit d'un lieu de stockage. Un endroit qui va agglutiner toutes les informations que l'on a vécus, où tous nos souvenirs seraient accessibles. Pour certains chercheurs, ont assimilé la mémoire humaine à un disque dur d'ordinateur (Koriat et Goldsmith, 1996). Maintenant, on dit qu'il ne s'agit pas que d'un simple enregistrement de tout ce qui se passe autour de nous, plutôt une mémoire constructive, effectivement il y a une copie de ce que nous avons vécu qui est enregistrée, mais pas seulement ce sont surtout des reconstitutions en fonction de nos valeurs, buts, croyances ou attentes. Langevin, Taconnat, N'Kaoua, les souvenirs que l'on a sont des souvenirs vécus, mais qui sont souvent retravailler au regard e notre vie actuelle.
|
|