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| (event, cesare (-18)) ≡ so we lay in the dark. | |
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Auteur | Message |
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Isolde Saddler ADMIN - master of evolution MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: (event, cesare (-18)) ≡ so we lay in the dark. Ven 3 Juin 2016 - 13:33 | |
| This light will guide you home — cesare demaggio & isolde saddler — Underneath the echoes, Buried in the shadows There you were. Drawn into your mystery I was just beginning To see your ghost But you must know. I'll be here waiting, Hoping, praying that This light will guide you home. When you're feeling lost I'll leave my love Hidden in the sun For when the darkness comes. — when the darkness comes. Cesare, elle lui faisait confiance plus qu’à n’importe qui dans ce monde, ça pouvait sembler bizarre, puisque pendant de nombreux mois elle lui avait reproché sa trahison. Mais il lui avait demandé de lui faire confiance, cette nuit-là à l’hôpital et ça s’avérait bien plus facile que tout ce qu’elle avait pu croire pendant des mois alors qu’elle était bouffée par la rancœur et la peine. Maintenant, elle ne se posait même plus la question, elle lui faisait confiance, c’était naturel et logique. Elle savait qu’elle pouvait lui faire confiance et ce même si des fois elle pouvait plaisanter en s’imaginant comme la petite amie jalouse qui mépriseraient les filles qui pourraient s’approcher de lui. Elle lui faisait confiance sur ce point-là comme sur tous les autres. Elle savait qu’il n’irait pas se perdre dans les bras d’une autre fille, tout autant qu’elle savait qu’il n’irait pas balancer à n’importe qui que c’était elle qui était à la tête d’Insurgency. Il était en général plus prudent qu’elle, clairement plus réfléchi, alors elle avait du mal à imaginer qu’il ait pu parler de Clara à n’importe quoi. Evidemment, c’était plus difficile pour elle de le cacher, parce qu’à moins d’enfermer Clara quelque part et de faire comme si elle n’existait pas, y avait pas moyen de cacher son existence au reste du monde. Elle sortait souvent avec sa fille, alors y avait des gens qu’elle ne connaissait même pas qui avait dû les voir toutes les deux. Elle ne pouvait pas faire autrement, d’autant plus qu’elle aimait bien prendre l’air avec Clara dans sa poussette et le chien à côté d’eux et que c’était clairement plus sain pour Clara que de rester enfermée tout le temps pour que personne n’apprenne son existence. Alors elle, elle ne pouvait pas jurer sur tout ce qu’elle avait que personne de mal intentionné savait qu’elle avait une fille, mais elle pouvait au moins promettre, qu’y avait que des gens de confiance qui savaient que c’était lui le père.
Il pouvait au moins savoir, que malgré les décisions folles qu’elle pouvait prendre, elle faisait toujours en sorte que Clara soit en sécurité, que ce soit en restant enfermée dans ce QG pendant des semaines ou en quittant son appartement pour aller s’installer un peu plus loin et que dès lors qu’elle la confiait à quelqu’un, c’était forcément quelqu’un en qui elle avait complètement confiance. Mais ils n’allaient pas passer la soirée à parler des gens en qui ils pouvaient avoir confiance et bien vite, le sujet devint beaucoup plus compliqué. Parce qu’elle savait qu’elle n’aurait aucun mal à faire des louange sur des gens comme Léda, Aldrich ou encore Dhan, ça c’était facile. Se pencher sur Cesare, sa position et ce qu’il pourrait en faire, ça l’était beaucoup moins. Et peut-être que ça lui donnait une bonne raison de le vouloir son bain, histoire de pouvoir se détendre un peu. « J’aime ces deux idées. » Qu’elle répliqua dans un sourire, quand bien même elle rigolait, elle ne voulait pas faire de lui un esclave ou quelque chose comme ça. Le bain en revanche, ça restait une idée tentante. Mais, les choses s’étaient précipitées dans le encore plus compliqué plus vite qu’elle ne l’aurait voulu et d’un coup, elle avait l’impression que son bain, elle pourrait se le faire couler toute seule et aller en profiter toute seule aussi. Elle n’avait vraiment pas voulu que cette soirée tourne comme ça et elle se maudissait pour ne pas être fichue de réfléchir avant de parler. Elle laissa échapper un léger soupire avant de pencher sur Clara pour déposer un bisou contre son front et de se décider à quitter la chaise dans laquelle elle était installée, pour aller déposer délicatement la petite dans son berceau. Elle adressa un dernier regard à Clara, une caresse contre sa joue, avant de venir franchir la distance qui la séparait de Cesare, restant debout en face de lui avant de poser ses mains contre ses joues pour pouvoir capter son regard. « C’est pas ce que je voulais dire. » C’était un tout qui la faisait se sentir comme une personne horrible, le fait qu’elle réalise de plus en plus à quel point elle pouvait se montrer hypocrite parfois et pas seulement concernant cette histoire, le fait qu’elle passe son temps à reprocher tout et n’importe quoi à tout le monde alors même qu’elle faisait exactement la même chose ou encore le fait qu’elle avait toujours prétendu ne jamais être la fille qui jugerait qu’une vie puisse être plus importante qu’une autre alors qu’en vérité elle l’avait toujours fait ; pas seulement avec Cesare. N’était-ce pas elle la première à dire qu’il fallait tuer les hunters avant qu’ils tuent les transmutants ? Elle se sentait horrible quand elle y réfléchissait, parce qu’elle se prenait pour une fille pleine de valeur et de bonté alors que franchement, elle ne faisait que mentir à qui voulait bien l’entendre. C’était peut-être pour essayer de rectifier ça aussi que la mairie ça lui avait semblé être une meilleure façon de faire. « Je t’aime Cesare. J’aime tout ce que tu es, sans exception. » Parce que si elle l’aimait elle pouvait pas juste prendre quelques trucs et oublier le reste. Elle connaissait son passé et elle ne disait pas qu’elle aimait vraiment le fait qu’il ait pu tuer des gens, pour une raison qui la dépassait complètement. Mais elle n’effaçait pas ça au profit du reste pour avoir une meilleure vision de lui. Elle ne rejetait pas tout ça en bloc, comme la plus naïve des filles, tout comme elle n’oubliait pas le choix qu’il avait pu faire quand il avait fait exploser cet entrepôt. « Et j’irais jamais penser que t’es quelqu’un d’horrible. » Parce que c’était complètement à l’opposé du fait qu’elle l’aimait. Elle serait pas capable de l’aimer si elle devait penser comme ça. « Cette impression que j’ai c’est juste … lié aux choses que je réalise sur moi-même à force de réfléchir à tout ce que je fais … » Le fait de juger que la vie de Cesare ou celle de Clara était plus importante que celles des autres, dans le fond, est-ce que c’était vraiment horrible en soi ? Après tout, c’était qu’elle les aimait et sans doute que on aimait quelqu’un il devenait plus important que le reste. Mais ouais, elle Isolde Saddler, elle avait toujours pensé qu’elle était une personne trop bien pour ça, alors que dans le fond elle était juste humaine. Mais elle avait cru tellement de choses qui étaient fausses, finalement elle avait tellement menti, blâmer du monde en se prétendant mieux que ça alors que c’était loin d’être le cas qu’elle avait de quoi se sentir horrible elle. « Crois-moi, j’irais pas enfiler une robe sexy pour quelqu’un que je trouve horrible. » Quelqu’un comme son père par exemple, parce que lui il était complètement horrible. Elle tenta un léger rire, suite à sa tentative d’humour, avant de redevenir sérieuse. D’une main elle caressait doucement les contours de son visage. « Je te demanderai pas d’aide si c’est pour que tu penses que je le fais pour alléger ma conscience ou quelque chose dans ce genre. Parce que ce sera jamais le cas. » Si elle lui demandait de l’aide ce serait parce qu’elle avait confiance en lui, qu’elle savait de quoi il était capable et ce serait toujours en détestant l’idée de risquer sa vie pour servir ses intérêts. Alors si c’était pour qu’il se dise qu’au moins elle n’aura pas à se sentir mal, elle préférait encore rien demander et se débrouiller toute seule, d’autant plus que ce serait le contraire, c’était l’envoyer face au danger qui la pousserait à se sentir mal ou encore plus horrible qu’elle n’avait parfois l’impression de l’être.
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| | | Cesare DeMaggio ADMIN - master of evolution MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: (event, cesare (-18)) ≡ so we lay in the dark. Ven 3 Juin 2016 - 17:51 | |
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ALL I WANT IS TO FEEL MY HEART BEATING i will stay with you tonight hold you close 'til the morning light in the morning watch a new day rise we'll do whatever just to stay alive ☆☆☆
Il semblait bien que c’était un problème récurrent, jusqu’où Cesare était prêt à aller pour atteindre son but. Il le savait bien, puisque c’était lui qui portait ce fardeau chaque jour : tous les souvenirs entremêlés d’Isolde et Aria chacune de leur côté, lui reprochant ses choix, ses actes, le désespoir abyssal qui avait poussé cette situation jusqu’à l’extrême. Pour Isolde, il allait sûrement trop loin dans la plupart de ses décisions. Pour son père, il n’était certainement pas capable d’aller assez loin dans ses convictions. Et dans aucun des cas, le DeMaggio n’était vraiment en paix avec ce qu’il faisait : pourtant, c’était plus fort que lui- parce que combien de fois se répétait-il d’infinis scénarios dans sa tête ? Celui où on lui proposerait d’échanger des dizaines, des centaines, des milliers de vies en l’échange de celle de sa sœur. Celui où cette même histoire se répéterait à nouveau, à force qu’ils continuent Isolde et lui à batifoler comme deux idiots persuadés d’être à l’abri du monde : est-c’qu’il ferait de nouveau exploser tout un entrepôt plein de gens – même pas que des transmutants, puisqu’il y avait eu Anthea aussi, preuve en était – pour sauver la vie de la Saddler uniquement ? Fallait croire que de ce point de vue-là il n’avait pas connu une once de progression morale ou de changement d’idée : parce qu’il connaissait la réponse à toutes ces questions. Mais il savait aussi qu’il vendrait sa propre vie aussi si ça pouvait sauver celle d’Isolde, ou ramener Aria à la vie – alors qu’est-c’que ça voulait dire ? Au fond, il n’donnait pas plus de valeur à sa vie à lui qu’à celle des autres, d’une certaine manière ça devait toujours faire de lui quelqu’un d’un peu moins horrible que son père, par exemple. Et de toute manière, qui dans cette ville, ou dans c’monde, était réalistement apte à préférer sauver la vie de dizaines d’inconnus et de laisser mourir l’être aimé, sous prétexte que c’était moralement la bonne chose à faire ? Cesare avait essayé d’en accomplir, des actions moralement acceptables depuis ces derniers mois, comme s’il essayait de nettoyer ses crimes avec des vies sauvées : résultat, ça n’avait jamais vraiment payé. Y’avait eu cette fois où il avait couru à travers bois pour aller sauver la vie d’une transmutante connue pour faire partie d’un réseau rebelle, il s’était retrouvé mis en joue par un hunter, attaqué par un groupe de transmutants, et presque tué par un des dégénérés appartenant au groupe de la fille qu’il avait été censé sauver. Sans compter qu’il n’l’avait pas sauvée- elle avait juste disparu de son champ de vision alors qu’il s’retrouvait piégé dans une mine, condamné à mourir d’asphyxie s’il ne trouvait pas la sortie. Une histoire qu’il n’avait même pas daigné raconter à Isolde, tant elle était horripilante de bien des points de vue – contrairement à celle de la fête foraine, qui était encore cet abysse de doute lové en lui. Ouais, il semblait que quoiqu’il fasse, quoiqu’il essaye, y’avait toujours une part de lui qui était vouée à regretter les événements, et à espérer qu’ils se soient passés différemment. A croire qu’il en demandait trop.
Il soupira, en voyant Isolde se lever- et tout ce qu’il trouva à faire, c’est détourner le regard en serrant les dents, conscient qu’il avait parlé trop vite, trop impétueusement, et que de toute manière, avec des sujets aussi délicats, la situation était toujours vouée à dégénérer. Peu importait la façon dont ils s’étaient retrouvés, ils n’avaient jamais vraiment parlé de tout ça, autrement qu’en se balançant différentes responsabilités sur la tronche : il avait fini par lui dire qu’il avait dû sauver sa sœur, qu’il avait dû la sauver elle- qu’y’avait eu des motivations autres que le simple meurtre d’une dizaine de dégénérés en bonne symbolique de trahison idéale. Mais c’n’était pas pour autant que l’acte était excusable aux yeux de beaucoup, ou qu’une poignée de mois à essayer de faire mieux suffisait à inverser les années pendant lesquelles il aurait volontiers fait exploser cet entrepôt sans qu’on ait à lui faire le moindre chantage. Et ce simple rappel de sa conscience suffit à lui donner envie d’éviter toute opportunité de croiser le regard de la mutante pendant un long moment ; parce que justement, y’avait des choses qui demeuraient si compliquées. Y’avait des souvenirs qui restaient trop présents, trop pressants à sa tête : il avait, à une époque, pensé que les gens comme Isolde étaient les êtres les plus dangereux et les plus monstrueux qui soient – des gens comme elle. Elle. Et si maintenant avec du recul, il n’savait même plus comment, pourquoi il avait pensé de telles choses, ç’avait été le cas : il s’en souvenait si bien, comme une cicatrice encore bien ouverte dans ses chairs. Avait-ce été juste le résultat de l’endoctrinement de ses parents, un brin de génétique, ou quelque chose qui subsistait en lui encore aujourd’hui ? Cesare n’était curieusement pas prêt à s’lancer dans une quelconque introspection à la recherche de cette réponse. Tout ce qu’il put faire, donc, c’est serrer les dents, garder le silence alors que les paroles d’Isolde passaient les frontières de son crâne pour trouver un écho dans son esprit : il n’savait pas si la jeune femme était victime de l’amour, d’une part d’elle qui l’idéalisait et effaçait ses fautes comme si elles n’étaient rien, là où elle les trouvait inexcusables chez les autres ou si elle pensait vraiment ce qu’elle disait, s’il y avait une moindre vérité morale dans les paroles qu’elle avait. Pourtant, ses crimes à lui, elle n’semblait pas capable de se les pardonner à elle-même. Alors qu’est-c’que ça pouvait vouloir dire ? Et pourtant, les mots d’amour d’Isolde avaient toujours ce quelque chose d’infiniment réconfortant – il en cilla, fermant les paupières un moment comme s’il se laissait bercer par ceux-ci, vers une quelconque paix de l’esprit. Songeur pendant de longues secondes, Cesare finit par avoir un nouveau soupir, ses deux mains se plaçant sur les hanches d’Isolde alors qu’il osait enfin relever le regard vers elle – il n’la touchait pas d’une façon érotique, tentatrice pour essayer d’éluder la conversation, non, au moment de la regarder, il capta son attention pour lui faire comprendre au-delà des mots tout ce qu’il pensait d’elle. « Je pense pas que ce soit horrible de penser comme ça. » admit-il finalement, la gorge sèche, alors qu’il n’savait pas encore c’que ça pouvait vouloir dire de lui. « J’ai-… jamais été entouré des personnes les plus altruistes qui soient mais-… j’ai encore à rencontrer quelqu’un qui est capable de vivre comme ça. J’veux dire-… » il haussa les sourcils, comme s’il calculait : ça devait être une façon bien froide de penser, que de quantifier les vies comme si elles n’étaient que des valeurs numériques. Est-c’que ça voulait dire alors qu’il devait sauver une dizaine de hunters d’un entrepôt en flammes plutôt qu’Isolde, parce qu’ils étaient une dizaine et qu’elle n’était que Isolde ? Y’avait-il franchement quelqu’un qui vivait selon ce précepte-là, dans cette ville, ou même dans le genre humain à plus vaste échelle ? « Peut-être qu’on peut essayer d’faire les deux, d’faire mieux mais-… j’serai jamais le type qui pensera comme ça… toi et Clara, vous passerez toujours en premier. » et dans son cœur tambourinant avec force contre son poitrail, y’avait pas une part de lui qui se sentait capable de le regretter. « Peut-être bien que si on s’laissait s’entraider l’un l’autre-… on pourrait déjà faire mieux. » car peut-être bien que s’il avait laissé Isolde l’aider avec Aria et ses parents, il n’aurait jamais eu à faire exploser cet entrepôt, et sa morale ne s’en porterait que mieux, en effet. « J’étais déjà en danger avant de t’connaître. Parce que j’suis un DeMaggio, et que j’suis un transmutant. Et ça n’a rien à voir avec toi… alors que j’me mette à m’planquer maintenant, ou que j’reste pour aider, ma situation, elle changera pas beaucoup. » c’n’était pas Isolde qui mettrait sa vie en danger- elle était déjà en danger sa vie, depuis cinq ans maintenant, depuis qu’il avait vécu sous le toit de ses propres parents, avec un gène mutant incrusté sous ses chairs. Ce s’rait pour ces crimes-là qu’il mourrait, plus que parce qu’il avait décidé de donner un coup de pouce à Isolde, de toute manière. |
| | | Isolde Saddler ADMIN - master of evolution MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: (event, cesare (-18)) ≡ so we lay in the dark. Ven 3 Juin 2016 - 19:51 | |
| This light will guide you home — cesare demaggio & isolde saddler — Underneath the echoes, Buried in the shadows There you were. Drawn into your mystery I was just beginning To see your ghost But you must know. I'll be here waiting, Hoping, praying that This light will guide you home. When you're feeling lost I'll leave my love Hidden in the sun For when the darkness comes. — when the darkness comes. Y avait encore probablement un tas de sujets qui restaient compliqués entre Isolde et Cesare, tous ces trucs qu’ils n’avaient de cesse de fuir pendant trop longtemps avant que ça finisse par exploser, laissant la situation frôler la catastrophe. Ils devraient peut-être éviter de faire les choses comme ça, s’asseoir calmement autour d’une table et mettre les choses au clair une bonne fois pour toute, en se promettant qu’ils feraient au mieux pour ne pas se mettre à se crier dessus à un moment où à un autre. Parce que c’était peut-être la crainte qu’ils avaient, l’un comme l’autre dès qu’un sujet compliqué était mis sur le tapis, que ça finisse par dégénérer et qu’ils se retrouvent encore une fois en train de s’engueuler. C’était commun entre eux après tout, qu’ils se retrouvent à s’engueuler pour un oui ou pour un non. Ils ne s’engueulaient plus tant que ça en ce moment, y avait eu la fois ou Anthea était morte où le ton avait fini par grimper, y avait eu la fois où il était venu lui reprocher de s’être présentée aux élections sans prendre le temps de lui en parler. Au final, ça faisait quand même peu de fois, depuis qu’ils s’étaient retrouvés que les choses s’enflammaient de la sorte. Mais peut-être que l’époque où ils ne faisaient que ça, s’engueuler, encore et encore était encore trop récente pour ne pas craindre que ça recommence comme ça. Isolde, elle se connaissait très bien, assez pour savoir qu’il lui en fallait peu pour se mettre à gueuler, alors elle était bien placée pour craindre de se mettre à hurler dès que les choses devenaient de plus en plus compliquées. Elle n’avait pas envie de crier sur Cesare, elle n’avait pas envie qu’il lui crie dessus, alors rester loin des sujets difficile, ça semblait être la meilleure chose à faire. Tout autant que c’était la chose la plus idiote du monde, parce qu’il fallait bien en parler à un moment et que dans le fond, mieux valait se lancer, plutôt que laisser le truc venir trop tardivement.
Y avait des mots qui pouvaient blessés facilement aussi et là, c’était surtout ce qu’elle craignait, parce que t’façon y avait pas moyen qu’ils se mettent à hurler avec Clara en train de dormir dans la même pièce qu’eux. Ils pouvaient parler à côté d’elle, normalement, ça ne devrait pas la réveiller, encore que fallait quand même éviter de hausser ne serait-ce qu’un peu le ton, alors crier, certainement pas. Mais ce qu’elle avait dit, elle l’avait dit trop vite et la réflexion de Cesare l’avait ramenée à la réalité. Bien sûr que non, elle ne le voyait pas comme une horrible personne, quand bien même elle savait ce qu’il avait fait, en tant que chasseur, le jour où il avait choisi entre elle et sa sœur ou une dizaine de personne ou encore quand il avait tué Moira Kovalainen. On pouvait bien dire ce qu’on voulait, mais sur l’échelle des horreurs, il avait encore du chemin à parcourir pour être quelqu’un d’horrible, d’autant plus que lui, il avait conscience de ses erreurs, ce qui était loin d’être le cas de nombreuses personnes. L’entrepôt, est-ce que c’était une erreur ? Elle l’avait pensé, elle le lui avait dit et redit, avec toute la hargne qu’elle avait pu avoir à l’époque. Mais maintenant, qu’est-ce qu’il en était ? Maintenant elle comprenait mieux que jamais et elle aurait pu jurer haut et fort qu’elle serait prête à tout, absolument tout pour sauver la vie de Clara ou celle de Cesare. Et clairement, c’était assez pitoyable venant d’elle. Mais peut-être qu’il avait raison, c’était pas horrible de penser comme ça, est-ce qu’y avait vraiment quelqu’un qui était capable de faire autrement ? Elle s’en était crue capable, mais de toute évidence c’était pas le cas. « Ouais, tu as sûrement raison. » Ouais alors ce serait vraiment une personne incroyablement juste, ou pas assez attachée à quelqu’un pour comprendre. Elle avait voulu penser comme ça, sans doute parce qu’un jour, son père avait décidé que sa vie à elle, elle valait mieux que sa vie à lui et elle lui en avait voulu pour ça, mais maintenant qu’y avait Clara, elle était bien mal placée pour juger ça. « Je sais … Je comprends. » Parce qu’elle ressentait pareil et qu’elle était même capable au fond de se sentir rassurée qu’il puisse penser comme ça, pas pour elle, mais pour Clara. Pace que ouais, si elle était incapable de dire que sa vie à elle, elle valait mieux qu’une autre, Clara, elle valait mieux que n’importe qui sur cette planète. Elle laissa échapper un léger soupire suite à sa réplique, ouais d’une façon ou d’une autre, il était déjà en danger vu sa situation, elle le savait bien, ça faisait partie des raisons pour lesquelles elle la détestait cette situation. « Viens. Et remet ton pantalon, j’peux pas avoir une conversation sérieuse avec toi si t’es en caleçon. » Quand bien même il avait aussi remis son t-shirt ça avait quelque chose de déstabilisant. Peut-être bien que d’un point de vue peau couverte, elle pouvait parler, comme elle était en short, pas quand même, c’était pas pareil, fallait pas s’attendre à ce qu’elle réussisse à lui parler sérieusement de tout ça, s’il restait en sous-vêtement. Elle s’était éloignée vers la pièce d’à côté, rejoignant son bureau et la pile de dossier qui étaient posés dessus, et dire qu’elle avait dit qu’elle ne bosserait pas ce soir. |
| | | Cesare DeMaggio ADMIN - master of evolution MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: (event, cesare (-18)) ≡ so we lay in the dark. Dim 5 Juin 2016 - 4:04 | |
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Probablement qu’ils passaient trop de temps à se fustiger, Isolde et Cesare, pour penser les choses autrement qu’au travers de leur cercle infini de remords et de culpabilités. Mais s’ils devaient s’mettre à relativiser, peut-être bien qu’ils verraient les choses d’une autre façon. Parce que ouais, techniquement, Cesare avait été déjà en danger bien avant de connaître Isolde- pendant cinq longues années, il avait porté en solitaire, sa mutation, ses craintes et son dégoût pour lui-même, sans oser en parler à qui que ce soit, ni trouver la moindre oreille attentive qui serait encline à l’écouter. Ouais, même sa propre sœur, il n’l’avait pas crue capable d’écouter une telle vérité et de l’accepter ; quelque part, y’avait toujours eu une part de lui qui avait su que si Aria avait dû découvrir qu’il avait été un mutant avant d’en être une elle-même, sa réaction lui aurait brisé le cœur. Comme sa réaction à lui, aurait brisé le cœur de sa cadette si les rôles avaient été inversés. Parce que ç’avait été comme ça que leur endoctrinement de naissance avait été fait : le DeMaggio avait seulement commencé à questionner ses motivations et ses actes alors qu’il s’était lui-même découvert dégénéré. Etait-il humain, était-il monstrueux ? Etait-il simplement bon à mourir après tout ce qu’il avait accompli dans sa vie, rien qu’à cause d’un gène défaillant ? Est-c’que sa famille serait vraiment prête à encore une fois, faire passer la cause avant la légitimité du sang, l’abattant comme un vulgaire animal ? Quels crimes avait-il commis pour se réveiller transmutant du jour au lendemain ? Tant de questions qu’il n’avait encore aujourd’hui pas prononcées à haute voix, parce que personne n’pourrait lui donner les réponses claires et nettes qu’il attendait. En apparences, ses géniteurs avaient été prêts à tuer Aria pour obtenir ce qu’ils voulaient, et ils n’avaient pas hésité à le menacer lui, à l’acculer et à l’pousser à accomplir des actes dégueulasses, soi-disant plus grands et plus importants que tout le reste. Mais en pratique… ? En pratique, Rafael avait offert à Cesare l’opportunité de se venger contre Kingsley Moren- de véritablement rendre justice à Aria, peu importait la mutation qui gangrénait ses chairs et le déshonneur que ç’apportait aux racines de leur famille. Ouais, quand Isolde et lui sortaient de leur cercle-vieux de pensées, y’avait plein de trucs qui méritaient qu’ils attardent plus que quelques instants comme ça, diffus et confus. Parce qu’au fond, même s’il n’avait jamais rencontré Isolde Saddler, même s’il n’était jamais tombé amoureux d’elle, son crime était apparu bien avant ça- et ça n’avait fait qu’entrainer une cascade de choix que ses parents n’pourraient pas comprendre, une ouverture d’esprit qu’il n’aurait jamais eue sans ce petit déraillement dans sa vie pour faire suivre le reste. Même esseulé, même le cœur encore conquis par les croyances qu’on lui avait inculquées, il serait toujours le fils indigne qui était empoisonné par un gène monstrueux et qui n’méritait rien d’autre que la mort.
Alors ouais, techniquement, c’était bien à cause de lui, à cause de ce qu’il était par la force de mère nature, que Cesare était en danger aujourd’hui. Et c’était pour Aria, pour sa propre vengeance et non pas pour Isolde qu’il était revenu auprès de ses géniteurs en premier lieu : techniquement, donc, encore une fois, qu’aurait-elle à se reprocher, la Saddler, s’il devait lui arriver quoique ce soit ? Il connaissait bien cette façon de fonctionner, puisque c’était la sienne à lui aussi. Si la blonde avait dû mourir à cause d’une de ses bombes ou en combattant pour son fameux groupe, Cesare aurait quand même trouvé de quoi se fustiger lui-même et culpabiliser pour le restant de ses jours. Ils étaient comme ça, un peu stupides sur les bords, et des grands amoureux de la culpabilité, tout autant que de l’un et de l’autre. Et c’n’était même pas particulièrement parce qu’il était revenu maintenant dans sa famille que ça changeait quoique ce soit ; ils avaient eu envie de le tuer avant, et ils auraient eu envie de l’faire avec ou sans elle dans sa vie. La plupart des cicatrices qui marquaient son corps, elles étaient plus vieilles que leur histoire, ou déconnectées à ce qu’ils avaient pu vivre ensemble ; alors au fond, pourquoi continuer à s’torturer l’esprit ? Ça n’changeait pas grand-chose, hormis leur faire perdre du temps, ils l’avaient bien vu, et Isolde avait presque failli en mourir, seule contre Kingsley Moren une poignée de jours plus tôt. Et malgré la logique implacable de ces arguments, le brun fut presque surpris d’avoir atteint Isolde si facilement, et de la faire abdiquer ; il en haussa les sourcils, avant que ses impressions ne soient rattrapées par un sourire, qui éclaira son visage. « Tu peux pas avoir une conversation sérieuse parce que tu peux pas m’prendre au sérieux ou tu peux pas te concentrer ? » qu’il se moqua dans un ricanement, se levant du lit sans pour autant suivre la blonde tout de suite- au lieu de ça, il fit un détour quand même vers le berceau de Clara, où elle dormait paisiblement à nouveau, comme s’il y avait eu un genre de magie qui l’avait si vite faite replonger dans un sommeil réparateur. Et il aurait pu s’perdre pendant des heures à la regarder, laissant la mutante poiroter de l’autre côté de la porte comme s’ils n’avaient rien de mieux à faire – techniquement ils n’étaient pas censés avoir quoique ce soit de mieux à faire, d’ailleurs. Mais plus vite ils auraient réglé cette histoire, plus vite ils pourraient revenir au reste : autant en profiter, le temps que Clara dorme encore. Alors en refermant doucement la porte derrière lui, le chasseur alla chercher son pantalon, abdiquant à la faiblesse d’Isolde non sans une œillade sardonique dans sa direction- « Alors-… c’est de quoi que tu voulais m’parler ? » et il avait enfilé son pantalon maintenant, le refermant même et bouclant la ceinture par réflexe ; elle ne pouvait rien dire sur le fait qu’il la déconcentrait, maintenant. |
| | | Isolde Saddler ADMIN - master of evolution MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: (event, cesare (-18)) ≡ so we lay in the dark. Dim 5 Juin 2016 - 11:26 | |
| This light will guide you home — cesare demaggio & isolde saddler — Underneath the echoes, Buried in the shadows There you were. Drawn into your mystery I was just beginning To see your ghost But you must know. I'll be here waiting, Hoping, praying that This light will guide you home. When you're feeling lost I'll leave my love Hidden in the sun For when the darkness comes. — when the darkness comes. Y avait des trucs auxquels elle réfléchissait depuis un moment maintenant, avant même d’arriver à la mairie. Ça faisait un moment qu’elle essayait de trouver un moyen de faire bouger les choses dans cette ville et y avait des trucs logiques qui avaient finis par s’imposer à elle. Y avait des personnes dans cette ville qui avaient assez de pouvoir pour protéger les hunters de tout et n’importe quoi. Y avait eu Lancaster évidemment, depuis la mairie qui semblait toujours tout coordonner, se donnant à lui-même assez de pouvoir pour s’autoriser à tirer une balle dans la tête d’une pauvre fille sans que personne n’ait le droit de lui dire quoi que ce soit. Mais maintenant, Thaddeus, il était hors-jeu, enfin, pas complètement sans doute. Il devait bien être quelque part dans son coin à réfléchir à un nouveau plan pour la tuer et récupérer son pouvoir. Mais elle espérait bien que si elle devait crever et donc perdre son pouvoir et que la ville soit de nouveau confrontée à des élections, quelqu’un aurait le courage nécessaire pour faire ce qu’elle avait fait elle quelques mois plus tôt. Y avait bien quelqu’un pour remarquer que la ville était quand même plus calme sans Lancaster au pouvoir et qu’ainsi il fallait continuer dans cette direction. Enfin, elle n’avait pas envie d’être tuée, alors autant qu’on lui foute la paix, qu’on lui laisse sa place et qu’on oublie la possibilité de nouvelles élections. Lancaster était un problème plus ou moins réduit au silence, ou au moins mis au même niveau que les autres hunters de la ville. Evidemment elle continuait de l’observer celui-là, elle cherchait de quoi le coincer pour les attentats lors des élections, histoire que quelqu’un d’autre que Moren paie pour les bombes qui avaient tuées soixante-trois personnes. Mais y avait un problème qui faisait que même si elle pouvait coincer Lancaster, il trouverait toujours un moyen de s’en sortir.
C’était Cesare lui-même qui l’avait pointé du doigt dans sa fureur quand il était venu lui reprocher de s’être présentée aux élections municipales. Elle pourrait faire ce qu’elle voulait, y avait des mecs, comme Thaddeus ou son père qui avaient plein de fric, assez pour se payer les meilleurs avocats et notamment ceux qui étaient plus ou moins ouvertement du côté des hunters. Elle en avait croisé des avocats comme ça quand elle avait travaillé pour la police, ceux qui avaient, pour une raison qu’elle ignorait toujours assez d’éléments pour barrer la route aux flics comme elle, qui essayaient de bien faire leurs boulots. Ou justement, ils n’en avaient pas assez d’éléments, de nombreuses preuves disparaissant comme par magie. Au moins maintenant, le commissariat était sous contrôle et elle avait Eleanor pour protéger ou récupérer tout ce qui était informatisé. Mais il restait ces avocats qu’elle savait assez malins et assez influents pour obtenir ce qu’ils voulaient et ils étaient l’un des principaux problèmes au bon fonctionnement de la justice dans cette ville. C’était d’eux qu’elle devait se débarrasser, elle était arrivée à cette conclusion depuis longtemps, sans rien pouvoir faire. Mais depuis quelques temps, elle y avait pensé à Cesare, parce que lui, il avait les moyens de côtoyer ces gens-là, ce genre de personne qui évidemment ne faisait confiance qu’aux autres hunters. Demander de l’aide à Cesare, c’était compliqué quand même et malgré tout ce qu’il pouvait avoir dit, y aurait toujours une part d’elle qui culpabiliserait à le faire. Elle ne s’en remettrait pas s’il devait lui arriver quelque chose à cause d’un truc qu’elle lui aurait demandé de faire pour elle. Cela dit, elle ne s’en remettrait pas s’il devait lui arriver quelque chose tout court. Elle avait abdiqué plus ou moins facilement, gardant en elle une part qui ne serait jamais d’accord avec tout ça. « Un peu des deux. » Qu’elle avait répondu, un sourire aux lèvres alors qu’elle avait quitté la chambre. C’était difficile de le prendre au sérieux, de parler boulot s’il était à moitié à poil, tout autant que c’était dur de se concentrer sur autre chose que sur son envie de lui retirer le reste de ses vêtements. Au moins, s’il était complètement habillé, ça l’aider à refreiner un peu ses envies. Elle s’était installée à sa place habituelle, sur son fauteuil devant son bureau en l’attendant et elle ne s’était pas privée d’observer chacun de ses gestes avec beaucoup d’attention et un sourire sur les lèvres alors qu’il enfilait son pantalon. Après seulement, elle put se concentrer sur la pile de dossier qu’elle avait sur le coin de son bureau, tirant celui qui parlait de Hugues et Reed, le bureau d’avocat le plus important de la ville. « Hugues et Reed, tout ce qu’on a sur eux, c’est qu’ils sont cleans, genre super cleans. Enfin, ils sont morts surtout depuis le temps que le bureau existe. » Ouais Hugues et Reed c’était les fondateurs de ce truc, y avait plusieurs siècles de ça, mais le bureau existait encore avec quelqu’un d’autre à la tête, bien entendu, elle leva légèrement les yeux au ciel, comme se rendant compte que l’information qu’elle venait de donner était pas franchement capitale. « Bref, pour avoir travaillé un moment dans la police, j’ai bien pu voir qu’ils étaient quasiment toujours là, pour venir défendre des types qui n’avaient pas les moyens de se payer des avocats pareils mais qui étaient clairement liés aux hunters. » Ouais, bizarrement quand c’était un type pas très riche qui n’avait rien à voir avec les hunters, y avait personne de cette entreprise pour se pointer comme une fleur et chercher à le défendre. « Bizarrement, y a aussi pas mal d’évidences qui ont tendance à disparaitre quand ils sont dans le coin et puis des gens qui te dise ‘Laisse tomber Isolde ou tu vas t’attirer des ennuis’. » Ouais combien de fois elle l’avait entendue cette phrase quand ces types étaient entrés en jeu et qu’elle n’avait pas eu envie de laisser tomber, parce qu’elle savait qu’elle avait raison et que ces fichus avocats ne faisaient que venir en aide à des putains de criminels. « Bref, doit bien y avoir quelque chose quelque part pour les faire tomber. Le type qui est à la tête de cette entreprise, Callahan, c’est écrit sur son front que c’est un hunter. » Mais tant qu’elle avait rien pour l’incriminer lui et son entreprise, il était complètement intouchable et lui et ses collègues continuerait de faire chier. Tout le monde savait en plus qu’ils défendaient Lancaster, alors fallait le faire tomber. |
| | | Cesare DeMaggio ADMIN - master of evolution MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: (event, cesare (-18)) ≡ so we lay in the dark. Dim 5 Juin 2016 - 22:19 | |
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ALL I WANT IS TO FEEL MY HEART BEATING i will stay with you tonight hold you close 'til the morning light in the morning watch a new day rise we'll do whatever just to stay alive ☆☆☆
Y’avait certains avantages indéniables, dans la situation dans laquelle ils se trouvaient, tous les deux. Lui, fils de hunter depuis sa naissance, apte à les connaître et les décrypter comme l’un des éléments de leur armée, éduqué et endoctriné pour leur ressembler. Et elle, transmutante depuis longtemps déjà, engagée dans ses propres batailles, toujours prête à saisir plus d’opportunités d’aider ses semblables. Un avantage dont ses parents n’avaient pas hésité à profiter, lorsqu’il avait été question d’envoyer Cesare simplement comme espion parmi le groupe d’Isolde ; il avait juste été censé être un type qui se prétendait transmutant pour s’attirer la confiance des autres, grignoter et ingurgiter les informations qu’il obtiendrait pour les revendre de l’autre côté. A ses parents, ou à n’importe quel autre nom rattaché au monde de la chasse à Radcliff ou n’importe où ailleurs. La pratique avait été bien différente de la théorie : tout d’abord parce que Cesare n’avait jamais eu à prétendre être un transmutant- au contraire, les choses avaient commencé avec lui, prétendant à ses géniteurs qu’il n’était rien d’autre qu’un hunter, parfaitement persuadé du bien-fondé de ses actions et des choix qu’il avait toujours faits. Au moins, dans la situation actuelle, Isolde pouvait toujours se targuer de connaître le jeune homme mieux que ses propres parents n’l’avaient jamais connu : c’était une indéniable preuve de confiance, qu’elle lui faisait, ici et maintenant, alors qu’elle l’attendait assise derrière son bureau. Y’avait toujours eu un côté privé et sacré dans Insurgency, auquel il avait cru qu’il n’aurait jamais accès – rien qu’en souvenir du bon vieux temps où, la dernière fois qu’elle l’avait vraiment laissé faire partie de tous les aspects de sa vie, ses amis avaient fini par mourir dans un entrepôt explosé en mille morceaux. Que ça ait été le fruit de sa volonté meurtrière ou d’un chantage dégueulasse perpétré par ses propres parents n’changeait rien aux résultats : Isolde lui avait fait confiance, et l’avait payé au prix de la vie de nombre de personnes qui l’avaient suivie. A l’extérieur, comme ça, dans la façon dont les choses s’engageaient, le cercle vicieux de l’histoire semblait se répéter, alors que déjà toute ironie moqueuse et charmeuse sur ses sous-vêtements avait disparu, au profit d’une conversation qui revêtait des apparences bien plus graves.
Il avait presque l’impression de faire face à son père, à devoir écouter un briefing duquel il enregistrait chacune des informations : au moins, l’éducation précise et exigeante que Cesare avait subie, faisait de lui un élément on ne peut plus efficace. Elle n’avait pas besoin de le rappeler à l’ordre pour qu’il se concentre ou écoute, ou ingurgite le maximum de savoir avec le peu de phrases qu’elle lâchait : Rafael s’était déjà chargé de faire tout le boulot quand il s’agissait d’lui apprendre la rigueur et le sérieux. C’était presque à croire qu’ils n’étaient tout d’un coup plus Isolde et Cesare, les deux amoureux qui s’étaient retrouvés pour une soirée romantique dans cet endroit- à croire qu’ils n’étaient plus les deux imbéciles qui venaient de se parler d’un air mielleux alors que leur fille s’endormait peu à peu. La vie qu’il menait, elle avait ses propres exigences, et quelque part, le DeMaggio n’doutait pas que s’ils se laissaient enfin l’opportunité de s’entraider et de se faire pleinement confiance, ils arriveraient à pousser bien des changements. « Ouais- Callahan est un hunter… J’veux dire, c’est un peu comme DeMaggio. Tu t’appelles Callahan t’es forcément un hunter dans la tête des gens. » et fallait bien admettre qu’il en avait profité, Cesare, à l’époque où il n’avait été rien d’autre qu’un fugitif qui se serait pris une balle dans la tête de la part de n’importe qui si la vérité sur sa nature de mutant avait été diffusée parmi les rangs hunters. Apparemment, seul un petit groupe de privilégiés avait eu droit à cette information- Kingsley Moren, par exemple. Et pour leur rendre la pareille, à tous ceux-là, le brun pouvait toujours se mettre à balancer tous les noms qui lui passaient par la tête, et étaient un tant soit peu liés au monde des chasseurs de Radcliff. Quelque part, est-c’que ça n’aiderait pas aussi ? Au-delà de Callahan, y pouvait toujours y avoir quelques surprises. En prenant le dossier qu’Isolde avait eu avec elle au moment de faire son briefing, Cesare l’inspecta rapidement, avant de hausser les sourcils, son esprit déjà parti dans de nombreux calculs. « T’avais une idée de comment obtenir c’genre de preuves ? » demanda-t-il finalement ; « J’crois que j’t’apprends rien en te disant que j’ai pas de diplôme en droit… » en relevant le regard vers la blonde, il eut un léger sourire, avant de se concentrer à nouveau, bien vite rattrapé par ses pensées qui allaient dans leur propre direction. « Qu’est-c’que tu veux, pour les faire tomber ? Parce que tu sais que-… la femme de Callahan, elle est procureur, hein ? » à croire qu’ils avaient eu toutes les opportunités de s’infiltrer partout : n’était-ce pas ce qu’il avait dit à un moment ? Pour les chasseurs, ç’avait été une histoire de survie bien avant Lancaster- pour être en sécurité de toutes les autorités, la plupart des grands noms du monde de la chasse n’avaient pas besoin du maire de Radcliff pour assurer leurs arrières. Des types comme son père par exemple, Isolde d’elle-même pouvait toujours retourner toutes les pierres possibles et imaginables, essayer tous les chemins légaux jamais inventés, elle ne trouverait rien de vraiment valable. C’n’était pas pour rien qu’il pouvait être utile, Cesare- très utile, même. |
| | | Isolde Saddler ADMIN - master of evolution MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: (event, cesare (-18)) ≡ so we lay in the dark. Lun 6 Juin 2016 - 18:31 | |
| This light will guide you home — cesare demaggio & isolde saddler — Underneath the echoes, Buried in the shadows There you were. Drawn into your mystery I was just beginning To see your ghost But you must know. I'll be here waiting, Hoping, praying that This light will guide you home. When you're feeling lost I'll leave my love Hidden in the sun For when the darkness comes. — when the darkness comes. Etre maire de la ville c’était un avantage, elle l’avait toujours su. Ce n’était certainement pas par ambition politique qu’elle s’était lancée dans une campagne électorale contre Lancaster. Elle n’avait jamais voulu être maire. Dans toutes les choses qu’elle avait pu vouloir faire depuis son plus jeune âge, ça clairement ça n’en faisait pas partie. Elle avait voulu être quelque chose comme vétérinaire quand elle était petite, comme la plupart des gamines, plus âgée elle avait voulu être dessinatrice, plus tard encore, elle avait voulu entrer dans la police, mais maire, jamais elle n’y avait pensé avant que Lancaster soit obligé de se soumettre de nouveau aux élections. Mais maintenant qu’elle était maire, elle pouvait se rendre compte que ça avait bien des avantages, alors quand bien même le plan avait été risqué, et que sa position restait encore aujourd’hui dangereuse, il fallait quand même voir les bons aspects de la chose, y avait tout un tas de choses qu’elle pouvait faire d’ici pour aider Radcliff. Mais, puisqu’il fallait toujours un mais, elle voyait aussi ses efforts réduits à néant à cause de hunter encore trop bien placés, trop influant qui lui barrait la route. Retirer Thaddeus de la mairie ce n’était qu’une première étape, il restait encore un millier de choses à faire pour que Radcliff redevienne une ville à peu près convenable. Y avait encore un tas de personnes trop haut placées qu’il fallait déloger avant de pouvoir voir de vrais résultats à ce qu’elle faisait. Certes, sans Lancaster tout ce monde-là avait beaucoup moins de liberté, mais il leur en restait beaucoup trop. Alors elle réfléchissait à ce qu’il fallait faire, d’un point de vue stratégique pour commencer à décanter les choses et dans toutes les solutions auxquelles elle avait pu penser celle de s’occuper des avocats pro-hunters de la ville lui avait semblé la meilleure chose à faire. Le poste de police recommençait à fonctionner correctement mais la justice ne dépendait clairement pas que de ce dernier.
Callahan c’était ce nom évident qu’elle avait déjà mis dans sa liste des hunters de Radcliff depuis un moment maintenant. Y en avait d’autres des noms comme ça en ville, des grands noms, des personnes influentes dont les DeMaggio faisaient sans l’ombre d’un doute partis. Ce n’était pas pour rien que ne nom de famille de famille de Cesare était resté pendant longtemps un vrai mystère pour elle. Certains hunters en ville n’essayaient même pas de faire l’effort de garder leurs activités nocturnes secrètes. C’était l’une des choses qui rendaient la situation sidérante. Tout le monde savait que ses mecs butaient des gens à tour de bras et personne ne faisait rien pour les arrêter, comme si le meurtre était devenu une chose complètement acceptable. Evidemment que ça l’était, tant qu’on ne faisait que tuer des transmutants, une façon de penser qui la rendait complètement folle. Insurgency, la mairie, tout ça, si elle s’était lancée là-dedans, c’était justement pour changer tout ça. Elle laissa échapper un léger soupire avant de lever les yeux au ciel suite à la réplique de Cesare. Il savait très bien ce qu’elle en pensait de ces grandes familles de hunters. » Ce type, je suis sûre que son critère principal pour engager quelqu’un c’est qu’il soit du côté des hunters … » Ce n’était pas pour rien que les gars là-dedans ils semblaient tous défendre la même cause. Mais Cesare avait raison, il pourrait difficilement se faire recruter en tant qu’avocat. « Je sais bien que t’as pas de diplôme en droit, mais doit pas y avoir que des avocats pour faire tourner la boite et ce type doit bien avoir des clients aussi … » Ça pouvait marcher dans les deux sens après tout. Elle n’avait pas besoin qu’il devienne le meilleur ami de Callahan, juste qu’il puisse entrer là-dedans pour trouver des preuves, n’importe quoi en vérité, qui pourrait l’incriminer. « Ça n’a pas été si difficile que ça de trouver les preuves de ce qui s’était vraiment passé chez les Hodgins, alors qu’ils ont essayé de les planquer. Alors doit bien y avoir moyen de trouver quelque chose là pas, assez de preuves pour les conduire, lui et sa boite, en justice. » Elle n’avait pas eu besoin de s’infiltrer bien profondément dans des fichiers compliqués elle pour trouver ce dont elle avait besoin, avec un peu de chance ce serait pareil là-bas. « Je sais qui est sa femme. » Elle soupira encore, elle ne la portait pas dans son cœur cette nana d’ailleurs, elle avait cette façon de jouer les focus avec elle qui ne trompait personne, même elle, elle le savait ce qui lui donnait ce petit air supérieur qui donnait à Isolde envie de lui foutre un coup dans le nez. « Mais ce serait s’incriminer elle aussi que de venir défendre son mari. S’ils sont pas trop cons, ils feront en sorte de limiter de trop salir leur super nom de famille. » Bha ouais un nom pareil fallait pas trop le rouler dans la boue. Pourquoi y avait personne qui disait à tout va que les DeMaggio avaient engendré des monstres, des transmutants ? C’était sans doute qu’y avait une histoire d’honneur à ne pas salir et si ça s’appliquait aux DeMaggio, ça devait marcher aussi pour les Callahan. |
| | | Cesare DeMaggio ADMIN - master of evolution MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: (event, cesare (-18)) ≡ so we lay in the dark. Mer 15 Juin 2016 - 14:08 | |
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L’orgueil des DeMaggio, il était bien plus symptomatique du sentiment de puissance qui courait dans les veines des hunters, qu’un cas isolé qu’on pouvait aisément moquer. A travers Radcliff toute entière, il y avait des familles, des grands noms réputés pour leur appartenance à la caste des chasseurs- leur loyauté pour la cause datant de bien avant Thaddeus Lancaster. Aux yeux de Cesare, peu importait le nom du maire – même Thaddeus Lancaster – si celui-ci devait un jour se retourner concrètement contre les grandes familles de Radcliff, il n’ferait pas long feu. Isolde n’était certainement pas une exception à la règle, et le simple fait qu’elle soit une transmutante, connue et reconnue par de nombreux hunters – comme Rafael lui-même – ne fera jamais la moindre différence. On l’aurait tuée, ou menacée, ou intimidée si elle n’avait été qu’une humaine parmi tant d’autres, à la recherche d’une égalité sociale qui n’pourrait jamais exister dans un pays comme le leur. Dans un monde comme le leur. Ouais, c’était admirable, et c’était ce qu’il avait aimé chez elle aussi, cette dévotion dont la blonde était habitée dès que cela concernait ses causes, les choses en lesquelles elle croyait et en lesquelles elle n’avait aucune envie de perdre foi – mais même encore des semaines de séparation forcée plus tard, le chasseur se forçait à retenir ses véritables opinions entre ses lèvres, rien que pour ne pas remuer le couteau dans la plaie. Au fond, les grandes familles qui abritaient elles-mêmes de petits hunters – comme Callahan qui débarquait miraculeusement pour sortir d’une mauvaise passe un chasseur qui se serait fait arrêter – avaient tellement de ressources, que celles de Radcliff et de sa mairie ne faisaient pas une différence. Certes, elles aidaient plus aisément les hunters, mais ne les handicapaient pas à partir du moment où elles échappaient à leur contrôle : l’exemple tout con, il s’tenait juste devant Isolde elle-même, en un Cesare qui avait pratiqué le meurtre dans cette même ville, ou à travers tout le pays, sans jamais être inquiété et ce, avant que Lancaster ne s’asseye au siège du maire de Radcliff. Peut-être bien, alors, que tout ce qu’ils pouvaient espérer de la nomination d’Isolde, c’était moins d’attaques en plein milieu des fêtes et des événements organisés, et plus d’attaques ciblées sur la Saddler elle-même : une idée que lui, Cesare, égoïste qu’il était, il haïssait bien plus que n’importe quel autre scénario qui aurait pu se présenter comme perspective d’avenir. Alors s’il le fallait, s’il fallait qu’ils contre-attaquent déjà, qu’ils fouinent et retournent toutes les pierres de Radcliff à la recherche de n’importe quel secret possible et imaginable, ils le feraient.
Techniquement, c’était curieux qu’il s’retrouve à dévisager une photo de Callahan, de son cabinet d’avocats et de quelques-uns de ses employés, plutôt qu’un portrait de son père ; sans prétention – bien l’inverse – Cesare connaissait bien plus Rafael DeMaggio, son agenda et ses ambitions qu’Alexander Callahan. Mais peut-être que c’était vrai, rien n’changerait au niveau lois et condamnations, si Callahan restait autorisé à exercer son métier de pourri. Et les hunters continueraient d’avoir des ressources armées incroyables, diverses et dangereuses, tant que Rafael DeMaggio pourrait toujours exercer son activité à lui – comme quoi, c’était bien difficile de trouver sur quel pied danser dans cette ville. Même si Isolde était là aujourd’hui, qu’elle essayait et qu’elle voulait changer les choses- bien des dommages avaient déjà été commis, et il semblait bien difficile, même pour le brun, de savoir où elle voulait en venir, ou par où elle allait bien pouvoir commencer pour agir le plus prudemment et efficacement possible. « Espérons que t’aies raison… » qu’il marmonna, arquant les sourcils, un brin perplexe ; lui, s’il devait évaluer l’équilibre de sa famille et la façon dont la loyauté fonctionnait chez les siens, y’avait fort à parier que sa mère, Aria et lui-même auraient été balancés sous le bus avant que le patriarche ne soit même atteignable par quelque force de l’ordre que ce soit. Le devoir du sang avant le reste ; une philosophie qui s’envolait complètement, dès lors que le sang était entaché par un gène dégénéré, mais ça, c’était une autre histoire. Plus patriarcal, ça n’existait pas. Et peut-être bien que c’était pareil pour les Callahan- paradoxalement, c’n’était pas comme si sa famille à lui et leur famille à eux avaient pris le temps de s’acoquiner ; Rafael, lui, se plaisait toujours à faire son petit effet en se pointant avec un autre avocat que le connu local, comme si ça pouvait lui permettre de s’élever hors de toute suspicion s’il n’était pas défendu par le type localement connu pour défendre les ‘criminels bizarres’. « J’lirai ton dossier- et j’te tiendrai au courant. » ajouta-t-il dans un léger sourire qui se voulait rassurant, parce que dans sa tête, les rouages de son côté stratège s’étaient déjà mis en route, avec les connaissances limitées qu’il avait sur les Callahan. Dans ce genre de circonstances, pourtant, mieux valait qu’ils agissent prudemment- un instinct qui lui venait plus pour la sécurité d’Isolde que pour la sienne à lui ; quelque chose qu’ils avaient tous les deux tendance à trop souvent oublier. |
| | | Isolde Saddler ADMIN - master of evolution MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: (event, cesare (-18)) ≡ so we lay in the dark. Mer 15 Juin 2016 - 18:58 | |
| This light will guide you home — cesare demaggio & isolde saddler — Underneath the echoes, Buried in the shadows There you were. Drawn into your mystery I was just beginning To see your ghost But you must know. I'll be here waiting, Hoping, praying that This light will guide you home. When you're feeling lost I'll leave my love Hidden in the sun For when the darkness comes. — when the darkness comes. Isolde elle n'était sans doute pas la personne la plus douée pour construire des plans stratégiques et dépourvus de toute faille. Elle s'était présentée à la mairie sans vraiment y réfléchir avant. L'idée lui avait paru évidente alors elle l'avait fait, sans prendre le temps de penser aux conséquences ou même à Cesare et à ce qu'il pourrait en penser de cette idée. Non don truc à Isolde, c'était les décisions impulsive. Elle fonçait dans le tas sans se poser de questions. Il devait le savoir Cesare depuis le temps qu'ils se connaissent. Il l'avait connue à l'époque de la police et il avait dû arriver qu'elle lui raconte ses journées et les trucs risqués et peu réfléchis qu'elle avait pu faire pour parvenir à ses fins. Il avait été là à la base militaire pour constater que le plan c'était d'aller faire exploser les stocks de vaccins qui étaient gardés là-bas et point barre. Y avait eu aucune stratégie, aucun plan bien élaboré. Et puis il avait déjà pansé ses blessures et y avait eu Insurgency, la mairie, que de plans mals foutus. Surtout aux yeux d'un type comme lui sans doute. Elle l'avait bien compris, que les hunters eux, ils étaient réfléchis, stratégiques et blablabla. Encore un point sur lequel tous les deux, ils étaient bien différents. Mais là elle avait quand même beaucoup réfléchi. Elle savait que tant qu’y aurait des mecs comme Callahan pour protéger les hunters, personne ne les arrêterait. Sans Callahan et son entreprise, ils pourraient toujours aller voir ailleurs, pour se trouver des avocats mais, fallait bien commencer par cogner quelque part et là ça semblé être l'endroit idéal pour commencer à faire bouger les choses. Coincer les gros hunters ce serait toujours compliqué mais les petits, ils passeraient déjà beaucoup moins entre les mailles du filet sans Callahan.
Comme elle avait vraiment beaucoup réfléchi à la question, elle était arrivée à la conclusion que pour arrêter Callahan, elle avait besoin de preuves et pour avoir des preuves elle avait besoin de quelqu'un qui pouvait l'approcher. Elle avait longtemps retourné le problème dans sa tête pour ne pas avoir à admettre qu’y avait bien qu'un type avec la position de Cesare qui pouvait l'aider avec ça. Pourtant, ça faisait un moment qu'elle avait cette idée en tête et pas le courage, ni l'envie de le lui demander. Alors, elle cherchait encore et encore une autre solution. Peut-être qu'il y en avait pas. Elle n'était pas à l'aise avec l'idée de lui demander à lui. Mais c'était fait maintenant et ouais, elle aussi elle espérait avoir raison concernant la femme de Callahan. Sinon, les choses allaient être compliquées. Dans le pire des cas elle trouverait une solution, après tout la mairie n'était pas sa seule ressource. « J'ai raison. J'ai toujours raison. C'est une loi universelle. » Elle plaisantait, quand bien même y avait trop de moments dans sa vie où elle pensait vraiment comme ça. Ce n’était pas toujours une bonne chose, d’être toujours sûre d’elle, mine de rien, ça lui avait déjà attiré des ennuis. Mais bon, elle s’en sortait toujours plus ou moins bien, c’était déjà ça. Pour le coup en tout cas, ça l’arrangerait vraiment d’avoir raison, alors elle préférait faire comme si c’était le cas. On voyait d’où il venait le problème de stratégie d’Isolde, avec sa façon de penser ça n’avait rien de surprenant que ses plans soient parfois – souvent – un peu bancales. Elle hocha la tête suite aux paroles de Cesare. « Okay. Merci. » Elle esquissa un sourire, elle n’allait pas sauter de joie parce qu’il voulait bien l’aider avec ça, il avait bien dû comprendre que l’idée ne l’enchantait pas plus que ça. Tout comme le savoir maire de la ville n’était pas pour réjouir Cesare. Au moins, pouvaient ils se faire confiance l’un l’autre pour savoir qu’ils gèreraient au mieux leur situation respective. « Tu feras attention, hein ? » Tout autant qu’elle, elle l’avait fait en se planquant dans ce QG pour qu’il soit rassuré ou qu’elle le faisait en déménageant parce que ça semblait être la meilleure chose à faire. Elle voulait qu’il soit prudent et elle n’avait sans doute pas besoin de lui demander, mais l’entende lui dire que oui, il le serait, ça l’aiderait à se rassurer. |
| | | Cesare DeMaggio ADMIN - master of evolution MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: (event, cesare (-18)) ≡ so we lay in the dark. Dim 19 Juin 2016 - 4:27 | |
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Travailler avec Isolde, fallait avouer que ç’avait un tout nouvel aspect qu’il n’aurait jamais cru découvrir – au fond, si les rôles avaient dû être inversés, si elle lui avait proposé de lui venir en aide en mettant potentiellement sa vie en danger, il n’aurait probablement jamais rien dit ou fait pouvant indiquer qu’il avait besoin d’aide. Au contraire, Cesare comme il s’connaissait, il aurait tout fait pour tout gérer lui-même : n’était-ce pas ce qui les avait déjà condamné, y’a dix mois et quelques ? Ouais- les circonstances avaient malgré tout été bien différentes à l’époque : c’n’était pas comme si, même à deux, ils auraient eu l’opportunité de faire les choses différemment, avec le peu de temps qui leur était imparti. Ses parents, ils étaient venus jusqu’à lui pour réclamer leur dû, et non pas pour poiroter sagement en attendant que Cesare pèse le pour et le contre de chacune des décisions qui se présentaient devant lui : tout au plus, il avait eu une poignée de minutes pour encaisser des révélations en cascade, avant de se prendre brusquement la gifle des conséquences de ses actes, en pleine tronche. Mais peut-être, peut-être qu’il devrait apprendre de ces erreurs ; peut-être qu’il devrait au moins reconnaître, qu’Isolde était cette leadeuse d’un groupe de mutants, cette femme indépendante, combattive, qui avait lutté pour ses droits et pour les autres, bien avant qu’ils se connaissent, sans pour autant le payer de sa vie. Mais qu’est-c’qu’il se passerait, s’il devait un jour réaliser que la Saddler était morte à cause de lui, parce qu’il l’avait impliquée dans sa vie, ou parce qu’il avait fait partie de la sienne ? Une question lancinante, qui revenait si souvent au DeMaggio, qu’il en venait parfois à émettre ces doutes à haute voix – ça donnait ces disputes qu’ils avaient, de manière sporadique à travers leur histoire, où Cesare n’comprenait pas, n’comprenait plus pourquoi Isolde était assez folle et stupide pour l’aimer lui, s’accrocher à eux deux plutôt qu’à l’espoir de trouver mieux. N’avait-elle pas elle-même songé à ça, au moins une fois, pendant les mois qui étaient passés depuis cette nuit-là, à l’entrepôt, où elle avait cru qu’il avait si impunément tué tous ces gens ? Après tout, ceux-ci ou d’autres, tout chasseur qu’il était, il en avait tués des gens- impunément, sans réfléchir et sans jamais en porter le poids de la culpabilité, pendant bien longtemps. Ouais, c’était toujours difficile, dès lors que les vies passées et secrètes d’Isolde et Cesare se mêlaient l’une à l’autre ; ça créait une tension palpable, invisible dans l’air- des mots qui se coinçaient dans la gorge, se traduisaient parfois dans des œillades, avant que les regards ne se fuient.
Il connaissait Callahan, et Isolde considérait les gens comme Callahan comme des ordures- ça devait déjà en dire long sur la façon dont ils pourraient être - dans un certain univers où il n’serait jamais devenu un transmutant – totalement incompatibles, voire ennemis jurés, ou des trucs du genre. Son passé de chasseur converti, c’était quelque chose dont il n’avait pas envie de parler- certainement pas avec la Saddler. Y’aurait probablement toujours que Skylar pour comprendre désormais, quand bien même, fut un temps, il s’était accroché à l’espoir qu’Aria comprendrait elle aussi- qu’ils pourraient au moins partager ça, se retrouver à travers ça. Cruelle erreur ; et d’toute manière, sa petite sœur était aussi sûrement morte qu’elle l’avait haï dans les derniers instants de sa vie, si prompte à quitter la ville avec n’importe qui, plutôt que de rester dans le secteur avec lui, à essayer quoique ce soit, à envisager quelque rédemption que ce soit pour eux deux. Au moins avait-il obtenu un brin de salvation avec Isolde- ou, il allait dans cette direction, lentement mais sûrement ; c’est sans doute pour ça qu’il força un léger rictus, à caresser ses lippes pour répondre à celui qu’elle lui envoya, en plus d’un ‘merci’ qu’elle devait savoir totalement de trop. C’n’était pas pour Insurgency qu’il faisait ça – mais maintenant qu’Isolde était lancée jusqu’au cou comme ennemie numéro un des types comme Lancaster, il fallait agir. Ouais, ses motivations à lui, elles étaient toujours égoïstes à certains égards- elles avaient toujours cet aspect, qui faisait que c’était personnel et que ça n’allait pas plus loin que le besoin de sauver ceux à qui il tenait. Cesare, il n’était pas né altruiste- il n’avait pas grandi pour être altruiste, et même l’Isolde si altruiste qu’il avait dans sa vie, n’avait pas réussi à le contaminer. « T’en fais pas-… j’suis toujours prudent. » lâcha-t-il dans un sourire, pour répondre au tac-au-tac aux inquiétudes de la jeune femme ; il avait déjà replié le dossier, le poussant vers un coin du bureau. Il avait dit qu’il le lirait plus tard, et même si plein d’idées et d’préoccupations tournaient déjà dans un coin de son crâne, il n’avait pas l’intention de s’attarder sur tout ça maintenant ; au moins, ça leur donnerait un prétexte pour se voir à nouveau. « T’as encore-… quelque chose dont tu veux discuter, niveau boulot, ou alors on peut laisser les pourris et les hunters en dehors de cette soirée, à nouveau ? » il en arqua un sourcil, moqueur, charmeur, se penchant légèrement vers elle comme s’il la défiait implicitement de lâcher prise – quelque chose lui disait qu’Isolde, une fois le nez dans ses affaires, elle ne lâchait pas facilement ses préoccupations. |
| | | Isolde Saddler ADMIN - master of evolution MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: (event, cesare (-18)) ≡ so we lay in the dark. Dim 19 Juin 2016 - 13:05 | |
| This light will guide you home — cesare demaggio & isolde saddler — Underneath the echoes, Buried in the shadows There you were. Drawn into your mystery I was just beginning To see your ghost But you must know. I'll be here waiting, Hoping, praying that This light will guide you home. When you're feeling lost I'll leave my love Hidden in the sun For when the darkness comes. — when the darkness comes. Y avait des tonnes de dossiers qui s’empilaient sur le bureau d’Isolde et auxquels elle n'avait même pas eu le temps de s'intéresser. Elle avait beaucoup de boulot ces derniers temps et quand bien même la mairie et insurgency étaient liés, y avait tellement de trucs à régler en tant que maire d'une ville qui tombait en ruines qu'elle n'avait pas d'autres choix que de laisser traîner des dossiers sur son bureau en se disant qu'elle s'en occuperait plus tard. Finalement dans sa pile, elle ne savait même pas si y avait des choses plus importantes que d'autres. Elle, elle restait focalisée sur ce qui lui semblait être primordial et tant pis pour le reste. Tant que les journées ne ferait pas plus de 24h et que Clara ne saurait pas se gérer toute seule, elle n'aurait jamais le temps de s'occuper de tout. Elle était en plein déménagement en plus alors ça n'arrangeait certainement pas son emploi du temps. Elle ne pouvait pas tout gérer, quand bien même elle essayait. Elle avait besoin d'aide et c'était peut-être un bon début qu'elle se décide à en demander à Cesare. C'était celui à qui demander de l'aide était le plus difficile, parce qu'elle savait qu'il n'approuvait pas ce qu'elle faisait et en plus le truc pour lequel elle avait besoin de lui, c'était risqué et elle n'avait pas envie de le mettre en danger. S'il devait lui arriver quelque chose pour une raison x ou y elle deviendrait probablement folle mais si enplus il devait lui arriver quelque chose parce qu'elle lui avait demandé de l'aide, elle ne pourrait pas se le pardonner. D'autant plus qu'il le faisait pour elle et rien que pour elle. Elle avait besoin de lui et elle le savait, ça faisait des semaines qu'elle se disait que Cesare c'était le seul qu'elle connaissait qui pouvait l'aider avec ça mais qu'elle n'avait pas envie de l'admettre.
Au moins c'était chose faite maintenant. Elle lui avait dit ce dont elle avait besoin et il allait réfléchir à tout ça. Y avait sans doute une partie d'elle qui aurait voulu qu'il lui réponde simplement qu'il ne pouvait rien faire et laisser tomber. Mais non, évidemment ça ne pouvait pas être aussi simple. Mais ça allait bien se passer, mieux valait s'accrocher à cette idée, quitte à se le répéter en boucle sinon elle risquait d'être incapable de le laisser partir. Ce serait dur de toute façon de le laisser partir, même si là ils avaient de quoi se revoir entre ce dossier et son déménagement, ils n'allaient pas rester bien longtemps sans se revoir. Tant mieux, autant chercher les avantages dans tout ça. Il était toujours prudent qu'il disait. La réflexion lui arracha un sourire. « Mouais ça dépend de quoi on parle hein … » Elle le taquinait, bien entendu. Ils pouvaient toujours se remettre à parler de la conception de Clara pour pointer du doigt un domaine dans lequel la prudence n'était pas trop au rendez-vous. Elle savait qu'au-delà de ça il serait prudent et elle lui faisait confiance. Alors elle pouvait se le répéter encore une fois, tout se passerait bien. Un sourire sur les lèvres, elle attrapa sa fameuse pile de dossiers, se demandant comment elle avait pu la laisser croître comme ça. Elle la déposa devant Cesare, un sourire toujours sur les lèvres. « J'ai encore tout ça si tu veux. Mais si t'as vraiment l'intention de mettre le nez là-dedans, moi je vais vraiment aller prendre mon bain.» et elle préférait qu'il l'accompagne dans le bain, ou ailleurs, qu'importait. Ces dossiers elle préférait vraiment s'en occuper quand Cesare n'était pas là. « Si tu veux doit y en avoir de la mairie, avec des histoires de fric avec plein de chiffres, genre tout ce que j'aime. » Avec les réparations y avait du bordel financier à gérer et elle dès qu'elle voyait plein de chiffre elle avait tendance à laisser tomber. « Moi je touche plus à ça pour ce soir. J'y passe déjà mes journées, je veux pas y passer mes nuits. » Surtout pas les nuits qu'elle pouvait passer avec Cesare. Elles étaient trop rares pour les perdre comme ça. Ça pouvait attendre tout ça et elle l'avait dit qu'elle n'avait pas l'intention de se laisser rattraper par le boulot ce soir, elle le pensait encore. |
| | | Cesare DeMaggio ADMIN - master of evolution MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: (event, cesare (-18)) ≡ so we lay in the dark. Mer 22 Juin 2016 - 4:10 | |
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ALL I WANT IS TO FEEL MY HEART BEATING i will stay with you tonight hold you close 'til the morning light in the morning watch a new day rise we'll do whatever just to stay alive ☆☆☆
Pouvait-on dire qu’il y avait des erreurs desquelles on apprenait, des détours dans la vie qui faisaient qu’on retenait des choses, afin d’pouvoir faire différemment la fois d’après ? Cesare n’pouvait pas dire que l’explosion de l’entrepôt lui avait fait revoir son jugement : encore et encore, il aurait préféré sauver Isolde et Aria à n’importe qui d’autre. C’n’était pas comme s’il s’était prétendu être un genre de type moralement noble, capable de prendre cette décision altruiste qu’on n’voyait que dans les films ou les séries de superhéros, qu’il n’avait que trop rarement regardés pour même s’en inspirer. Il n’pouvait pas dire qu’il avait appris de ses erreurs de c’côté-là : tout ce qu’il savait surtout sur les erreurs, c’était qu’elles avaient cette façon de rester accrocher à l’âme, et de réclamer leur dû de culpabilité à chaque nouvelle journée. Après tout, c’n’était pas parce qu’il s’imaginait difficilement avoir changé d’avis sur sa dévotion vis-à-vis de la Saddler et des poignées de vies auxquelles il tenait dans c’monde, qu’il n’portait pas sur ses épaules l’empreinte du remord- dans ses oreilles, les voix de ceux qui avaient agonisé, hurlé, supplié juste devant lui pendant toutes ces années. Dans la cacophonie de ses démons, il n’y avait pas que ces quelques mutants morts dans un grand feu, ces innocents qui avaient payé le tribut de son amour pour Isolde et pour sa sœur – des mutantes, elles-mêmes. Il y avait aussi tous ceux qu’il avait chassés, traqués, persécutés pendant des années et des années ; parfois complètement motivé par la chasse, l’adrénaline, comme s’il se retrouvait face à un gibier, guère mieux qu’un animal sauvage. Des facettes de lui qu’Isolde disait savoir et accepter ; c’était sûrement parce qu’elle ne faisait qu’agir son imagination, teintée d’une idéalisation que l’amour portait dans son cœur, tout comme il s’était pris à l’idéaliser elle, si souvent. La réalité, en revanche, si la Saddler devait un jour la voir, elle tomberait probablement de haut : fort heureusement, ni l’un ni l’autre n’semblaient connaître des mutants capables de remonter dans le temps, ou d’autres capables de faire revivre des souvenirs à certaines personnes. Certains de ses actes, étaient d’toute manière encore bien intacts à sa mémoire, au point que lui, il n’avait besoin d’personne pour se replonger dedans. De bien des façons, il avait tout pour ressembler aux types de l’acabit de Callahan, et il savait, Cesare, qu’il n’aurait aucun mal à jouer de son naturel si vertement acquis auprès des gens comme son père, pour s’attirer les bonnes grâces d’un type comme ça. Bien souvent, son patronyme à lui seul suffisait : au fond, tous les chasseurs avaient besoin de flingues, de munitions et de ressources pour traquer les dégénérés – des biens très facilement acquis, par le biais d’un homme comme Rafael DeMaggio. Si Callahan avait un peu de matière grise – c’qui n’était pas difficile à deviner – il avait largement de quoi profiter d’une bonne entente entre leurs deux familles.
Et ça n’pourrait qu’aider les ambitions d’Isolde. C’était bien la seule conviction qui pouvait l’aider, au moment de s’mettre à penser tout ce qu’il y avait à imaginer pour les prochains temps : comment préparer son approche, quelle approche choisir, comment appréhender un type comme Callahan. Peut-être devrait-il prendre quelques temps, pour faire des recherches, observer, apprivoiser les habitudes et les réflexes de c’type. Rien que parce que, ça pouvait toujours aider. Peut-être. Mais dès lors qu’il referma le dossier pour le repousser vers un coin de la table, le DeMaggio abandonna toute préoccupation vis-à-vis d’Alexander Callahan – il aurait largement assez de temps et d’opportunités pour y penser plus tard. En plus, avec Kingsley mort si récemment, Callahan allait avoir tout un flot de nouveaux clients. Plus tard. Avec une Isolde à quelques pas de lui, le bienfait de la retrouver après des semaines si longues et difficiles, il serait fou comme pas permis, de s’mettre à cogiter sur les chasseurs de la ville, des plans stratégiques et ces trucs du genre : n’avait-il pas déjà assez prouvé, qu’il était incapable de penser clairement, dès lors qu’elle était dans les parages ? Alors ouais, il n’était pas très prudent quand il était avec elle – sur la contraception, par exemple – mais le reste du temps, il gérait plutôt bien. La réplique sous-entendue de la blonde le fit ricaner, d’ailleurs ; heureusement, ils n’en étaient pas à se plaindre de la présence de Clara dans leur vie. Peut-être plus tard, quand elle aurait quinze ans et qu’elle leur taperait des crises d’adolescence pas possibles. « J’te l’ai dit, je fais pas de politique, moi. » rappela-t-il, en dévisageant toute la pile de dossiers qu’elle avait mise devant lui. Les deux paumes appuyées contre le bureau, Cesare n’eut aucun geste, pas même une attention curieuse, vis-à-vis de tout ça : certes, il avait dit quelques semaines plus tôt, qu’il aimait les maths, qu’il était bon dans ce domaine. Il aimait les maths, oui. La comptabilité, les budgets, et les histoires chiantes qui consistaient à tapoter hypocritement certains investisseurs dans le dos pour avoir de l’argent, c’n’était vraiment pas son truc. Pour le coup, il préférait largement l’idée du bain. Même si c’n’était pas dans ses habitudes. Il avait, de toute manière, déjà contourné le bureau, un sourire accroché à sa bouche moqueuse, alors qu’il se glissait dans le dos de la jeune femme. Là, il trouva le creux de sa nuque, dégageant ses cheveux en pesant ses gestes, comme s’il entreprenait d’égarer le plus d’attentions, les plus légères possibles. Doucement, il commença à masser le creux de sa nuque, d’abord le long de ses cervicales, d’une main, d’une légère pression des doigts. « La politique t’ennuierait-elle, dis donc ? » qu’il ricana, tandis que son autre main se joignait à la précédente, toutes les deux trouvant ses épaules, sous son tee-shirt, pour continuer son massage ; une bonne attention, qui fut bien vite noyée par celle de ses lèvres, trouvant le creux de son cou, le dessin fin de celui-ci. « Est-c’que j’t’ai manqué ? Genre-… vraiment beaucoup ? » et le rire qu’il lâcha, mourut bien assez vite alors que sa bouche repartait dans ses baisers, ses attentions incandescentes- et les hommes, ou au moins lui, étaient tout à fait aptes à faire plusieurs tâches en même temps, puisque lentement, en quelques cercles savamment pesés, ses doigts continuaient leur massage soigneux et si réconfortant. |
| | | Isolde Saddler ADMIN - master of evolution MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: (event, cesare (-18)) ≡ so we lay in the dark. Mer 22 Juin 2016 - 23:49 | |
| This light will guide you home — cesare demaggio & isolde saddler — Underneath the echoes, Buried in the shadows There you were. Drawn into your mystery I was just beginning To see your ghost But you must know. I'll be here waiting, Hoping, praying that This light will guide you home. When you're feeling lost I'll leave my love Hidden in the sun For when the darkness comes. — when the darkness comes. Isolde elle avait toujours été du genre à facilement se perdre dans le boulot, à se donner à fond dans ce qu’elle faisait sans râler sur les efforts qu’elle s’imposait pour parvenir à ses fins. Elle avait toujours été motivée, dynamique et impliquée dans ce qu’elle faisait. Son congé maternité, elle l’avait repoussé le plus possible parce qu’elle n’avait pas eu envie de rester chez elle à ne rien faire et quand elle n’avait pas eu d’autre choix que de quitter le poste de police, elle s’était donnée à fond pour Insurgency, quand bien même Anthea s’était souvent débrouillée pour lui mettre des bâtons dans les roues, histoire qu’elle se repose plutôt qu’elle continue à se noyer dans le boulot. Puis Anthea était partie et d’un coup, c’était devenu beaucoup plus simple de faire ce qu’elle avait envie de faire, continuer ce dossier avec lequel elle s’était pointée dans la chambre de motel de Cesare. Après y avait eu Clara qui était du boulot en soi, mais elle n’avait pas sur rester en place pour autant, se présentant aux élections municipales, rien que ça. C’était peut-être la première fois de sa vie qu’elle ressentait autant la fatigue après avoir tout donné. C’était peut-être le contrecoup des événements récents qui voulait ça, plutôt que l’effet de la surcharge de travail. Elle n’en savait rien, mais souvent elle avait vraiment l’impression d’être épuisée et d’en avoir marre. Peut-être que c’était simplement parce qu’elle n’était pas faire pour travailler dans la politique. Ça n’avait jamais été son truc à l’origine, y avait des gens comme Alana qui auraient beaucoup mieux géré tout ça qu’elle. Mais elle avait été toute seule à se dresser contre Lancaster. Dans une ville comme Radcliff, il était épuisant le boulot de maire, surtout quand fallait réparer toutes les conneries du mec qui avait été maire avant elle.
Alors ce soir, le but avait été de laissé le boulot derrière elle pour passer une bonne soirée en compagnie de Cesare. Si elle avait voulu passer la soirée à bosser elle aurait choisi un soir où Cesare n’était pas dans le coin, parce qu’elle ne le voyait pas assez souvent pour se permettre de perdre son temps avec la paperasse. Cette histoire avec Callahan, ils en avaient parlé parce qu’il avait lancé le sujet, mais maintenant que c’était réglé, elle avait bien envie d’abandonner la paperasse là où elle était pour retourner se lover dans les bras de Cesare. Elle en avait des trucs à gérer. Beaucoup trop pour sa santé sans doute, mais ça attendrait plus tard. Pour l’instant elle voulait oublier tout ça. Alors, heureusement que Cesare ne faisait pas de politique. « Tant mieux, tu t’ennuierais. » Elle avait du mal à imaginer Cesare derrière un bureau en train de régler de la paperasse de toute façon. Déjà elle, elle avait tendance à préférer l’action, c’était ce qu’elle avait aimé dans son boulot de flic, elle n’était pas toujours à un bureau le nez dans des dossiers. C’était ce qu’elle faisait maintenant et c’était moins bien d’après elle. Même si y avait des avantages et un certain pouvoir qui lui plaisait bien. Maintenant que Cesare avant quitté sa place pour la rejoindre, ses doigts contre sa nuque, elle pouvait facilement l’oublier cette pile de dossier qui pourtant se trouvait en face d’elle. « Je crois pas que je sois née pour ça. » Elle ne savait pas pourquoi elle était née mais en tout cas ce n’était pas pour devenir politicienne, ça elle en était certaine. Face aux attentions de Cesare elle ne put retenir un soupire d’aise. « Ouais, vraiment beaucoup. Plus que ça même. » Il lui avait vraiment manqué pendant toute ses semaines, tellement qu’y avait pas de mot adéquat pour exprimer ça. Là en plus elle n’avait déjà plus la concentration nécessaire pour aller chercher un mot adapté au manque qu’elle avait ressenti, loin de lui pendant plusieurs semaines. Elle tendit le bras en arrière pour poser sa main contre son épaule alors que la seconde avait trouvé sa cuisse, y glissant quelques caresses. Maintenant elle regrettait de lui avoir dit de remettre ce pantalon.
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| | | Cesare DeMaggio ADMIN - master of evolution MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: (event, cesare (-18)) ≡ so we lay in the dark. Sam 25 Juin 2016 - 23:23 | |
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Les responsabilités de Cesare, elles avaient toujours gravité presque exclusivement autour de la chasse, des demandes plus ou moins exigeantes imposées par ses parents, son nom, cet héritage qui coulait dans ses veines. Une nécessité, amenée par l’instinct de survie lui-même, affuté par chaque jour, chaque année, chaque meurtre et chaque affrontement. Le DeMaggio, il n’avait jamais été voué à devenir un bureaucrate qui s’mettait derrière un bureau toute la journée et analysait des quantités de paperasses assommantes- déjà au lycée, il avait eu plutôt du mal à supporter toutes les matières scolaires en lesquelles il n’trouvait pas beaucoup d’intérêt. La plupart du temps à cette époque, le brun ne prêtait qu’une attention sporadique à tout ça, s’contentant d’avoir et d’faire le minimum syndical avant de reprendre sa vie vers les choses qui le concernaient vraiment. Sa destinée, elle avait toujours été dans la chasse, le devoir immuable gravé dans ses chairs depuis le jour de sa naissance- le futur qui faisait de lui un DeMaggio, et qui avait écrit chaque part de sa vie : à quoi bon subir tous ces entrainements et toutes ces épreuves pour abandonner ? Au moins, on avait développé en Cesare une ténacité rare, qui survivait à bien des choses – en solitaire ou accompagné, brisé en mille morceaux, blessé, il continuait, continuait encore et toujours. Et peu à peu, chaque coup que son père lui balançait dans la tronche, il l’avait rendu – chaque attaque que subissait son être, il l’avait rendue. Il avait fait payer leur crime à Artur Kovalainen et Kingsley Moren- et celui des deux qui demeurait encore vivant, avait peut-être encore assez d’temps devant lui, assez de deuil pour transformer sa vie, afin d’lui permettre de changer un tant soit peu de point de vue. Peut-être. Mais ce brin de justice qu’il avait obtenu pour Aria, ce pour quoi il s’était tant battu, ce pour quoi il avait sacrifié, des moments avec Isolde ou sa sécurité elle-même, peut-être que ça faisait au moins, une petite différence dans son âme. Ç’avait quelque chose d’un peu réconfortant, dans l’ordre naturel répugnant qui faisait de lui un hunter, du moins, alors que probablement qu’pour beaucoup de gens, y’avait d’autres moyens d’obtenir justice qu’en réclamant le sang de ses ennemis. Une façon de voir le monde, d’appréhender l’monde et de vivre dans celui-ci, que le jeune homme n’avait plus connue depuis longtemps. Il avait bien fallu qu’il fasse avec c’qu’il avait- qu’il obéisse à ces instincts qu’on avait gravés en lui, à la force de poings, de manipulations, d’un endoctrinement long et pernicieux.
Alors non, dans tout ce qui avait dicté sa vie, tous les réflexes qui avaient écrit son être et déterminé ses choix, Cesare n’avait jamais appris à être vraiment patient- du moins, pas lorsqu’il se trouvait sur le terrain, à observer son adversaire, à sous-peser les attitudes de celui-ci et ce qui se lisait au-delà des apparences. Cesare, il était un élément du terrain, un élément du réel, un élément de l’instant- donc même pour les beaux yeux d’Isolde, même si ça pouvait l’aider, ou quelque chose de c’genre, il n’allait pas se plonger, nez le premier, dans tous ces dossiers encombrant les quatre coins de son bureau. C’était Isolde, qui avait décidé de devenir maire elle-même, c’était Isolde qui avait décidé de créer un groupe de mutants rebelles, de les installer dans un château qui avait probablement des frais, des problèmes, des facettes à gérer. Isolde, qui était un genre d’adulte plus responsable qu’il ne le serait jamais : c’était à peine s’il s’occupait des factures qui s’empilaient sur la table de son petit appartement qu’il occupait, là où ils avaient manqué de peu de partager un plat de lasagnes peu ragoûtant, y’a quelques mois de ça, maintenant. Le temps passait vite, et les choses évoluaient à toute allure également : on n’pouvait que mieux s’en rendre compte en voyant ce qu’ils étaient devenus. Ensemble. Isolde maire, et Cesare ayant obtenu une vengeance qu’il aurait cru longue et laborieuse, compliquée et presque au péril de sa vie. Ils avaient manqué d’peu la catastrophe- ils avaient tout juste échappé à la mort ; mais leurs cœurs étaient bien à leur place, dans leur poitrail, ce soir en était la preuve indéniable. Il l’avait senti battre à toute allure contre lui, le cœur bel et bien vivant, plein d’énergie et de vigueur de la mutante ; Kingsley Moren n’avait rien accompli dans les derniers instants d’sa vie, et progressivement, tôt ou tard, il n’serait plus qu’un type réduit à l’oubli, un nom balayé par ses anciens alliés, un pion dans les plans de Lancaster, et rien d’autre pour l’histoire. Tant mieux. Isolde ne l’savait peut-être pas, Isolde ne l’quantifiait pas, mais avec Moren en moins en ville, elle venait de perdre un dangereux adversaire, aussi fou qu’imprévisible et puissant – si Callahan était lui aussi un bon avocat qui s’pointait aux bons moments, Moren avait été de la même trempe, en plus d’être un hunter qui s’fichait des politiques ou de toute décence, de la moindre règle ou d’une quelconque limite. Y’avait pas meilleur moyen, pour oublier des types comme ça, de profiter de chaque instant qu’ils passaient, en vie, libres, impétueusement défiants vis-à-vis de tous ceux qui auraient bien voulu les arrêter : ses parents à lui, d’autres gens encore desquels il se fichait totalement. Quand il était avec Isolde, il n’y avait qu’Isolde- même Callahan n’était qu’un bout de papier reclus dans un dossier qu’il regarderait plus tard. Plus tard, sûrement que quand il aurait enfin quitté la blonde avec des jours devant lui pour faire un boulot à peu près décent ; parce que d’toute manière, la jeune femme le distrayait bien trop facilement de tout ce qu’il était censé faire. Et il n’arrivait même pas à s’en sentir coupable ; il n’y avait pas de sensation plus délicate – certainement pas une de celles qu’il trouverait dans un tas de paperasses – que le fait d’embrasser Isolde, comme ça, au creux de son cou, tout le long du tracé de celui-ci, jusqu’aux abords de son épaule où il pouvait sentir ses lèvres s’échouer à la naissance de sa clavicule. Pas d’impression plus folle et merveilleuse, que de la sentir retenir difficilement un frisson, des premiers émois ; « Tu m’étonnes… j’t’imagine, comme ça, ici… » s’il avait vaguement ricané, ce souffle mourut à nouveau, rattrapé par les baisers de ses lippes, la ferveur qui le gagnait dans ses embrassades, ses attentions, ses mains baladeuses autant que celles d’Isolde. Par derrière la chaise, il venait de trouver les hanches de la jeune femme, la ligne de peau juste sous son tee-shirt. « Toute seule. » il avait une voix faussement compatissante, accompagnée d’un rictus, qu’il dévia un peu plus haut dans sa nuque, dégageant lentement les cheveux qui se trouvaient là. Toutes les marques qu’il avait laissées juste là avant de la quitter pour des semaines, avaient disparu, emportées par le temps, la distance entre eux ; ces semaines avaient été longues indéniablement. |
| | | Isolde Saddler ADMIN - master of evolution MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: (event, cesare (-18)) ≡ so we lay in the dark. Dim 26 Juin 2016 - 23:13 | |
| This light will guide you home — cesare demaggio & isolde saddler — Underneath the echoes, Buried in the shadows There you were. Drawn into your mystery I was just beginning To see your ghost But you must know. I'll be here waiting, Hoping, praying that This light will guide you home. When you're feeling lost I'll leave my love Hidden in the sun For when the darkness comes. — when the darkness comes. Un dossier à gérer, ça suffirait pour la soirée. Les autres, Isolde, elle prendrait le temps de s’en occuper plus tard et si jamais elle estimait que quelque part dans sa masse de papier, il y avait un truc pour lequel elle pouvait avoir besoin de Cesare et qu’elle avait la force de lui demander quelque chose de plus, elle n’aurait qu’à le contacter. Plus tard. Pour l’instant, elle voulait juste profiter de cette soirée comme elle l’avait prévu quelques heures plus tôt en lui demandant de la rejoindre ici. La soirée avait à peu près bien commencée alors elle préférait que ça dure comme ça, plutôt que de la passée le nez plongé dans un énième dossier qui, de toute façon, pouvait largement attendre. Isolde, elle n’avait pourtant pas du genre à repousser les choses au lendemain quand il s’agissait de boulot, mais là ce soir, il n’y avait bien que Cesare qui comptait. Le reste du monde, elle s’en fichait complètement. Ceux qui étaient en train de faire la fête à l’autre bout du château, elle s’en fichait complètement et les chasseurs qui étaient peut-être en train d’élaborer des plans pour se débarrasser d’elle ou de nettoyer la ville des transmutants qui la peuplait, elle s’en fichait complètement. Ce soir il n’y avait qu’elle et Cesare. Eux deux et leur fille. Une petite famille qui se retrouvait réunie après trop de temps passé séparée. Si Cesare n’avait pas abordé le sujet, elle ne l’aurait certainement pas fait elle, ni aujourd’hui, ni jamais sans doute. Incapable de lui demander de prendre le moindre risque pour elle. Il l’avait déjà sauvée lors des attentats, il aurait pu y resté dans ce combat, il avait déjà pris assez de risques pour elle. Mais maintenant qu’ils y étaient, elle n’avait plus qu’à lui faire confiance. Il serait prudent après tout, il l’’avait dit.
Elle avait de toute façon plus de chance de se retrouver elle dans la merde plutôt que lui. Question d’éducation. On lui avait appris la prudence, on lui avait appris à se méfier de tout – même de la bouffe – alors qu’elle, elle avait eu une vie plutôt insouciante, et elle était impulsive, du genre à foncer dans le tas bien avant de réfléchir, alors, sans doute qu’elle ferait mieux de s’inquiéter pour elle-même et d’écouter ses propres conseils. Déménager, c’était une bonne idée pour la prudence, mais malheureusement, ça ne suffirait pas. Pour l’instant, elle se savait en sécurité, ici avec Cesare. Tant qu’elle était avec lui, rien ne pouvait lui arriver. Peut-être qu’elle devrait lui demander s’il ne voulait pas devenir son garde du corps personnel, toujours auprès d’elle pour la protéger, ça semblait le bon plan. Mais ce n’était pas aussi simple entre eux deux. Demain, ils devraient encore une fois repartir chacun de leur côté et reprendre leur vie l’un sans l’autre. Quelques jours seulement, parce qu’elle aurait vite besoin de lui pour son déménagement et qu’il lui serait impossible à présent de passer trop de temps sans lui, parce que ces dernières semaines, il lui avait vraiment beaucoup trop manqué et maintenant qu’elle se retrouvait encore une fois sous ses doigts et ses baisers, elle se demandait comment elle avait fait pour survivre sans lui pendant plusieurs semaines. « Ouais, c’était insupportable. » Ça l’avait été, surtout en comparaison de l’instant qu’ils partageaient là. La sensation de bien-être qui grandissait dans ses veines sous les gestes de Cesare, elle ne l’avait pas ressentie ne serait-ce qu’une seconde pendant les dernières semaines. « Vraiment triste … » Elle l’avait été triste, dès que ses pensées s’étaient égarées vers Cesare, qu’elle avait eu envie de venir se blottir dans ses bras, d’entendre sa voix ou de l’embrasser. Ils se l’étaient promis, plus jamais ça et il fallait qu’elle tienne cette promesse, sans quoi elle deviendrait folle. |
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| | | | (event, cesare (-18)) ≡ so we lay in the dark. | |
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