Sujet: Re: (stv, alec (-18)) ≡ fill this empty space. Dim 28 Fév 2016 - 22:30
I've lost everything, I just want to feel your embrace.
— alec lynch & calista wolstenholme —
I'm on my knees only memories are left for me to hold. Dont know how but I'll get by Slowly pull myself together. Theres no escape, So keep me safe This feels so unreal. Nothing comes easily Fill this empty space, Nothing is like it seems Turn my grief to grace. I feel the cold, Loneliness unfold Like from another world. Come what may, I wont fade away But I know I might change. — grace.
Calista devait sans doute avoir un problème de confiance en elle-même. Démolie par son père à la moindre occasion qui se présentait, elle en avait gardé des séquelles dont elle ne se déferait pas si facilement. Y avait probablement que quand elle était sur son ordinateur qu’elle ne doutait pas d’elle. En dehors de ça, c’était plus compliqué, parce qu’elle aurait toujours l’impression d’être la ratée de la famille et ce, quand bien même Lorcan était celui qui était un transmutant, qui voulait abandonner la fac et préférait ouvrir son restaurant plutôt que de se lancer dans une grande carrière de généticien et que d’après lui, ça pourrait facilement le faire redescendre dans l’estime du patriarche de la famille. Qu’importait les choix de Lorcan de toute façon, le siège de la ratée de la famille lui appartenait à elle et de toute façon, elle n’avait pas l’intention de le lui céder, même pour se sentir un peu mieux. Y aurait jamais rien à ses yeux qui ferait qu’il le mériterait de toute façon, quant au jugement de leur père, quand bien même elle n’arrivait pas à s’en faire, il pourrait bien penser ce qu’il vaudrait de Lorcan, dans sa tête à elle, il serait toujours aussi parfait. Peut-être qu’à force d’idéaliser les autres au possible, ça ne l’avaient pas non plus beaucoup aidée à avoir plus de respect envers sa propre personne et de toute évidence, les événements récents de sa vie, ils n’étaient pas non plus là pour l’aider à avoir un peu plus d’amour propre. Sans doute qu’elle pouvait bien gagner contre son père, son banquier et n’importe qui d’autre à qui elle venait de trinquer avec Alec, le vrai combat qu’elle devrait mener, ce serait contre elle-même et ce serait nettement plus compliqué à gagner.
Sa vie était parsemée d’échec et ça n’en finissait plus. C’était de pire en pire sans doute, elle avait eu la preuve que sa dévotion pour Alec n’était pas suffisante pour l’aider comme elle l’aurait voulu et maintenant elle était paralysée et pour couronner le tout, elle avait perdu un bébé. Niveau enchainement d’échecs, elle avait l’impression d’être en train de battre un record là. Elle aurait peut-être dû l’accepter l’aide psychiatrique qu’on lui avait proposé, mine de rien, elle en aurait bien eu besoin. « A chaque fois qu’il m’arrive quelque chose, moi je prie pour que tu viennes. Même cette fois avec cette fille timbrée au commissariat qui a eu la brillante idée de couper le courant pour après venir me demander de lui filer des fichiers informatiques, sans penser une seule seconde que l’ordinateur pouvait avoir besoin de courant pour fonctionner. » Ça remontait cette histoire, mais le fait été qu’elle avait espéré qu’Alec vienne, pour faire dégager cette cinglée. Elle avait espéré qu’il vienne quand elle avait été en train de se vider de son sang dans ce même commissariat ou dans le salon. Elle, elle espérait toujours qu’il vienne à sa rescousse et elle avait l’impression que ça faisait d’elle une fille complètement pathétique, incapable de se débrouiller par elle-même. Alors que lui, apparemment, il n’attendait d’aide de personne. « J’aurais juste voulu pouvoir faire quelque chose au moins une fois, même si c’est pas c’que t’attends de moi … » Parce qu’au final, la seule personne à qui elle avait quelque chose à prouver dans cette histoire c’était elle-même. Alec pourrait probablement toujours s’en sortir tout seul, il l’avait fait pendant quatorze ans et il était assez fort pour mériter toute l’admiration du reste du monde. Pas besoin d’aller tirer une balle dans la tête d’un cas pour être un héros, pas à ses yeux en tout cas. Elle, elle lui vouait déjà un culte depuis longtemps. « J’aurais voulu pouvoir faire quelque chose, parce que … si jamais ça doit recommencer, maintenant je sais juste que je pourrais rien faire et ce serait probablement insurmontable d’être là à juste attendre qu’un type random te libère, pendant que moi je faisais juste … rien. » Et s’il devait de nouveau disparaitre, sans doute que ce serait vraiment comme ça que ça se passerait, parce qu’y avait plus grand-chose qu’elle pourrait faire et que pourtant, à chaque seconde passée loin de lui, elle sentirait son cœur se briser d’avantage. Elle avait ce sentiment d’impuissance en elle et ça la rendait malade. « Je t’aime et j’apprécie vraiment tout ce que tu fais pour moi et je crois que je te remercierai jamais assez pour ce que tu fais, à part peut-être si tu acceptes les rétributions sous formes de bisous, ça je peux faire. » A ce niveau-là, y avait pas de soucis, s’il suffisait de quelques baisers pour rentre les choses plus équitables ça aurait été beaucoup plus simple, mais c’était loin d’être le cas. « C’est juste que, c’est pas facile de s’dire que je pourrais jamais faire la même chose pour toi et si quelque chose doit t’arriver ce serait encore plus dur à surmonter que tout ce qu’il m’arrive. » Ça avait été un véritable cauchemar quand il avait disparu et pourtant ils n’avaient pas encore été un couple à cette époque, ils n’avaient même pas eu l’occasion de parler de cette nuit de sexe qu’ils avaient partagé. Alors si ça devait se reproduire aujourd’hui, ce serait pire que tout ce qu’elle était en train de traverser, alors si jamais effacer quelques dossiers ça pouvait diminuer les risques que ça se reproduise, c’était déjà ça de pris.
Alec Lynch
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Sujet: Re: (stv, alec (-18)) ≡ fill this empty space. Lun 29 Fév 2016 - 4:48
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Il n’y avait aucune prétention sans doute, à dire que l’existence du Lynch n’était pas faite d’échec – ses parents n’avaient jamais eu d’attente particulière pour lui, sa mère gouvernée par une admiration aveugle qui l’avait poussée à tout accepter de lui. Et si son père en avait eues, des attentes, portées par l’orgueil, il n’les avait jamais clairement mises à haute voix, probablement débouté par son épouse et son habituel ‘il faut que jeunesse se fasse’. Et aujourd’hui, il était bien impossible pour le fils abandonné, de dire si ceci avait été la preuve d’une quelconque affection, d’l’amour maternel de sa génitrice ou si ça n’avait été que du désintérêt. Un vaste jeu d’échec, sur lequel il n’avait été qu’un pion, duquel elle s’était débarrassée à la première occasion : c’était ça que ça faisait, la vénération d’un fils brisée en mille morceaux – le chasseur avait déjà eu l’occasion de construire mille théories possibles et imaginables pour expliquer la disparition de sa mère, le fait que Lilith Raeken soit encore en vie, alors même qu’Alec avait assisté à son enterrement. Mariage, promesses, et même bébés – somme toute, pour beaucoup de personnes, ça n’voulait pas signifier grand-chose ; alors l’engagement qu’il avait pris à l’égard de Calista, quand bien même c’n’était que celui de former un couple pour l’heure et de se soutenir mutuellement, il avait bien l’intention de plus l’honorer que sa propre mère ne l’avait fait avec son propre époux. Alors oui, dans l’océan de ses sentiments confus, il était bien difficile pour Alec de sentir l’impuissance pulser dans ses veines, et courir au rythme de son cœurépris. Il n’savait pas s’il disait les bons mots, s’il y avait une quelconque bonne déclaration à faire. Clairement, le batifolage et le sexe aussi sensuel était-il, n’étaient pas les réponses adéquates – s’contenter d’écouter pourtant, ça n’faisait que remuer le couteau dans la plaie. Il avait plus aisément été l’enjôleur qui usait de ses charmes sur les filles, plutôt que celui qui devait déclamer de longues sérénades pour séduire qui que ce soit. Sur ça, oui, on pouvait bien dire qu’il avait rarement été confronté à l’échec, n’importe quelle amante prompte à s’enticher de ce corps auquel Calista – guère différente – vouait un culte si évident. Il lui devait au moins ça, le respect d’chercher quelque chose à dire, quelque chose à faire, quand bien même ça le transformait en un imbécile ridicule qui balbutiait plus qu’il n’alignait le moindre mot.
Et ses caresses, les contacts charnels déposés par ses doigts ou ses lèvres n’étaient pas faits pour distraire la Wolstenholme ou lui faire tout oublier – ils étaient presque des manifestations incontrôlables de l’âme sœur qui se savait désespérément incapable de s’faire clair, net et précis dans ses propos. C’n’était pas faute, pourtant, de savoir être précis et mortel en d’autres circonstances – peut-être bien qu’il aurait dû être plus attentif lors de sa seule année d’études, il aurait appris des choses sur les plaidoyers, et aurait donc eu quelque chose à dire. « Bah-… j’suis manifestement jamais venu t’aider à c’moment-là, et t’es toujours là. J’sais pas-… peut-être que t’as pas géré la situation comme je l’aurais fait. Mais t’as quand même fait quelque chose pour en sortir... et j’vais pas prétendre que mes méthodes sont les meilleures qui soient, d’toute manière. » et la perplexité dans sa voix, n’était pour une fois, pas vis-à-vis de ce qu’il disait, mais plutôt de ce qu’il venait d’apprendre – jamais la chasseuse ne lui avait parlé de cet événement auparavant ; personne n’en avait jamais parlé. Et malgré sa préoccupation, les traits crispés de son visage, Alec vint enlacer Calista, dans un câlin doucereux et enivrant pour eux deux – quelques bisous et des mots doux, pas à même de faire disparaître les problèmes, mais pour alimenter la flamme chaleureuse de ce bon moment, malgré tout. « J’refuserais jamais une compensation sous forme de bisous- ça risque de plus me motiver d’ailleurs. » et un léger rire, en prime, pour alléger la situation ; « Crois-moi, j’ai pas l’intention qu’l’histoire avec les transmutants se répète, d’toute manière-… et pas parce que j’te fais pas confiance. » il se serait volontiers passé de son entretien avec Saddler, ou des longs blablas chiants avec la Nelson-Byrd – tout comme il se serait volontiers passé de devoir sa liberté à qui que ce soit ; « J’suis là, maintenant. Et- et l’important, c’est que t’aies essayé… j’veux pas dire ça dans l’sens, ‘l’important c’est de participer’ mais-… j’sais que t’as eu à vivre certaines choses pour vouloir rester loin du terrain et-… et l’fait que t’aies essayé, que t’aies voulu le faire, pour moi… tu devrais pas te juger torp sévèrement. » ou pas se juger tout court, à vrai dire ; « Et-et tu devrais franchement pas t’emballer, genre j’ai réglé tous nos problèmes- » il eut un rire ironique, jaune malgré la proximité doucereuse de Calista qui l’apaisait. « J’aurais rien contre le fait de trouver une autre piste en plus de Kovalainen, rien que pour qu’on ait plusieurs options-… et on sait tous les deux qui est le plus efficace pour trouver les gens. » car sans elle, il n’aurait jamais su que sa mère était vivante ; ç’avait été une option qu’il n’avait tellement pas envisagé, un espoir qu’il n’avait jamais daigné envisager. Certes, il n’en était pas, n’serait jamais et n’voulait pas être à remercier les anges pour la survie de sa génitrice – mais, aussi pesante était la vérité, elle avait été nécessaire.
Calista Wolstenholme
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Sujet: Re: (stv, alec (-18)) ≡ fill this empty space. Lun 29 Fév 2016 - 12:15
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Chercher Alec, trouver Alec, ça avait été son objectif principal pendant tellement longtemps qu’elle en avait oublié pas mal de choses, à commencer par sa meilleure amie qu’elle avait lamentablement laissé tomber parce qu’elle avait eu mieux à faire. Elle s’était concentré sur ça pendant tellement de temps qu’être incapable d’aller jusqu’au bout, ça avait quelque chose de frustrant. D’autant plus qu’elle savait que ce n’était ni la première fois, ni la dernière que ça devait lui arriver. Ce n’était pas qu’elle manquait de dévotion, ou qu’elle n’était pas assez déterminée, c’était juste qu’elle n’était vraiment pas douée. Pas faite pour ça sans doute, n’en déplaise à son père qui aurait voulu faire d’elle une vraie guerrière. Elle avait vraiment plus douée, plus à l’aise même, quand il s’agissait de rester derrière son écran d’ordinateur, à traquer tout et n’importe quoi depuis une chaise de bureau bien confortable. Ça elle savait faire, elle le savait. Elle n’avait probablement pas beaucoup de respect pour sa propre personne, mais si y avait un domaine dans lequel elle ne doutait absolument pas de ses capacités, c’était bien l’informatique. Alors peut-être qu’elle ne devrait vraiment se tenir qu’à ça et éviter de jouer les héroïnes quand bien même c’était pour retrouver Alec. Fallait rester réaliste de toute façon. Tout ce qu’elle avait gagné en quittant l’écran de son ordinateur, ça avait été une balle dans le ventre. C’était peut-être courageux de sa part d’avoir pris tant de risque pour l’homme dont elle était amoureuse, mais le fait était que morte, de toute façon, elle n’aurait pas pu faire grand-chose pour lui.
Aider Alec pourtant, ça semblait important à ses yeux. Parce qu’il le faisait pour elle et que s’ils devaient être un couple, faudrait bien que ça aille dans les deux sens. Mais elle n’était pas comme lui, ses élans de courage étaient quand même relativement rares et ne la conduisait pas bien loin dans le fond. Elle n’était pas très forte, plutôt du genre petite et chétive. Au moins, elle avait l’informatique, et elle se plaisait à croire qu’y avait personne qui pouvait la battre sur ce terrain-là. Peut-être que l’histoire qu’elle était en train de raconter, ça pouvait au moins prouver ça. « Ouais, j’ai géré la situation en lui donnant ce qu’elle voulait. » C’était clairement pas glorieux dut comme ça. La fille avait quand même été complètement cinglée, chiante et incroyablement prétentieuse, si ça avait été un autre hunter au commissariat et pas elle ne serait jamais ressortie en vie du commissariat, ce qui dans le fond aurait peut-être été une bonne chose. « Enfin, cela dit qu’elle voulait, elle a jamais dû réussir à y accéder, à moins qu’elle ait eu quelqu’un sous la main pour contourner mon virus, mais si elle avait eu quelqu’un sous la main pour faire ça, elle aurait pas eu besoin de venir jusqu’au commissariat pour m’emmerder avec ses conneries. » Conclusion, y avait vraiment très peu de chance pour qu’elle ait réussi à récupérer les fameuses données sur la clef. Elle laissa échapper un soupire. « J’ai perdu un ordinateur ce jour. Je déteste perdre un ordinateur. Mais, peut-être que j’ai quand même bien gérer. Toute seule. » Comme quoi finalement, y avait quand même des moments dans sa vie où elle pouvait gérer les choses par elle-même, sans avoir besoin qu’Alec accourt à la façon d’un prince charmant. Elle pouvait bien le considérer comme son âme-sœur et l’aimer de tout son cœur, c’était typiquement le genre de situation où elle n’avait pas besoin de lui. Elle aurait probablement quand même aimé qu’il soit là, question de principe, c’était toujours mieux quand il était dans le coin. S’il acceptait les compensations sous forme de bisous, c’était forcément une bonne chose. Parce que c’était quelque chose qu’elle aimait encore plus que l’informatique. « Parfait, je vais beaucoooooup t’embrasser alors. » Y avait probablement pas besoin de compensation pour ça de toute façon. » Ouais enfin … On sait jamais c’qui peut arriver. » Elle était bien placée pour le savoir ça, malgré le manque d’affection que son père avait pu avoir pour elle, elle n’avait jamais cru qu’il lui causerait autant de torts. « Peut-être que je devrais t’mettre une puce gps quelque part, là au moins je suis certaine que je serais toujours capable de te retrouver. » Si y avait une puce à traquer, c’était certain qu’elle en était capable, y avait pas de doute à avoir de ce côté-là. « Tu parles à la fille qui se planque sous sa couette pour gérer les problèmes, alors t’as forcément plus gérer que moi. » en plus, il avait réussi à la faire sortir de sous sa couette, alors c’était probablement une victoire ça aussi. « Ouais, je peux toujours trouver des gens … » Même des gens censés être morts apparemment. « J’vais continuer à chercher. Plus tard. » Parce que là elle était encore dans son bain avec Alec, alors y avait rien à aller chercher, juste à profiter du moment sans doute. Puis de toute façon, même en dehors du bain elle ne pouvait rien chercher pour le moment, tant qu’elle n’avait pas récupérer internet.
Alec Lynch
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Sujet: Re: (stv, alec (-18)) ≡ fill this empty space. Lun 29 Fév 2016 - 16:45
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Peu importait s’ils s’estimaient en couple depuis quelques minutes à peine, Alec pouvait déjà prétendre connaître de nombreuses choses sur Calista : sa dévotion pour ses proches, l’affection qu’elle éprouvait pour sa famille – même son père, jusqu’alors, alors qu’il ne l’aurait certainement pas mérité, ses talents divers et variés. Et même ses failles, les difficultés qu’elle n’osait pas affronter, celles qu’elle évitait en restant derrière son écran d’ordinateur : sans conteste, s’il avait fallu que le sang du Lynch fonctionne et soigne la paralysie de la Wolstenholme, il l’aurait sans conteste poussée à reprendre des entrainements sévères et intenses pour son corps, rien que pour lui donner une chance de se défendre. Non pas parce qu’il ne la croyait pas capable, mais parce que les circonstances leur avaient bien prouvé, ces derniers temps, qu’il pourrait y avoir des moments où ils ne seraient pas ensemble – et si elle devait totalement se reposer sur lui pour faire les choses, irrémédiablement, ils finiraient tous les deux déçus par les circonstances. Peut-être n’était-ce là, pas la facette la plus romantique et sensuelle de l’amour ; mais au fond, si Calista avait dû payer ses recherches de sa vie, il n’aurait jamais pu se le pardonner, ou le pardonner à qui que ce soit. Ni aux imbéciles de transmutants qui croyaient bien faire en faisant exploser la moitié de la ville, ni aux hunters qui avaient un jour décidé qu’il était un ennemi – ni à Lancaster, ni à lui-même, ni à Calista elle-même. Au fond, ils étaient chanceux dans leur malchance, quand bien même c’était bien difficile à voir – l’idylle ferait son œuvre, en temps et en heure, quand bien même Alec n’était pas l’amant le plus à même de trouver les bons mots pour exprimer des sentiments pourtant limpides en lui. S’il n’avait pas été gagné par la joie de retrouver Calista lors de leurs retrouvailles, il lui aurait surement hurlé dessus à pleins poumons à cause de ce qu’elle avait fait – le stress, la fatigue, l’inquiétude, la hargne jouant ensemble dans un nœud de complications, lové encore aujourd’hui en le chasseur. Définitivement, les problèmes ménagers de Calista n’étaient certainement pas les plus rudes que leur romance aurait à affronter et Alec se savait devoir agir en réfrénant ses ardeurs quelles qu’elles soient. C’n’était pas faute d’avoir un peu plus envie, à chaque larme de la blonde, d’aller trouver son patriarche et de lui inculquer le respect élémentaire de chaque parent à son enfant, ajouté d’un coup de genou dans l’estomac. C’n’était pas faute non plus, d’avoir envie de retourner la moitié de la ville pour expliquer les derniers événements qui n’avaient – peut-être – plus qu’une importance mineure à l’heure actuelle, mais demeuraient être des points d’interrogation énormes et dérangeants. Comment Calista était-elle devenue une transmutante du jour au lendemain, alors même qu’elle avait été dépistée ? Et peu importaient les circonstances, il était toujours aussi difficile d’imaginer qu’elle ait pu se casser le bras elle-même, ou se tirer une balle dans l’estomac, poussée par le désespoir.
Ils en avaient, des ressentiments et des doutes à remuer dans tous les sens, des réalités qui ne rendaient cette trêve que plus délicieuse encore – légitime, tout autant qu’un poil coupable ; il fallait bien alimenter la flamme de leur amourette, la passioncharnelle éveillée par chaque caresse et chaque baiser. Parce qu’au niveau dévotion, admiration et vénération, ils semblaient déjà avoir chacun donné des preuves plus que nécessaires – l’impuissance rageuse qui grondait silencieusement dans les entrailles du Lynch, à mesure du récit de Calista, était d’ailleurs une indication supplémentaire de tout ça : « Faut dire, elle était plutôt stupide si elle pensait pouvoir te demander à toi des informations en croyant que tu les lui donnerais sans résister. T’as juste été plus maline qu’elle. » qu’il releva, un rictus éclairé par la fierté, perçant sur son visage ; au fond, n’importe qui pouvait prendre un flingue pour menacer quelqu’un d’autre – pire encore, n’importe quel dégénéré capable de maîtriser le libre-arbitre de quelqu’un d’autre pouvait aisément glaner des informations. Y’avait pas tout le monde, en ville, qui était capable d’insérer un virus dans un fichier pour le rendre inopérable, sous les yeux même de l’assaillant. « J’peux toujours t’acheter un taser, et puis t’apprendre à lui péter le poignet la prochaine fois… » ses mains remontant, suaves et enjôleuses le long de l’épiderme de la blonde, avant qu’il ne reprenne son sérieux. « Tu sais que j’viendrai toujours, si tu demandes- j’lâcherais tout pour accourir. Mais je sais aussi que t’as toujours assez de ressource en toi, pour t’en sortir. » et peu importait, le reste ; au fond, si quelqu’un avait tiré sur Calista au beau milieu du commissariat, ç’avait forcément été quelqu’un qui n’avait pas eu toute sa tête, ou avait forcément su qu’il pourrait ne laisser aucune trace – quelqu’un qui apprendrait bien assez tôt, l’ampleur de sa bêtise. « Alors- si j’ai rien contre les bisous en compensation, j’suis plutôt pas très fan de l’idée de la puce. Tu vas m’emmener chez un vétérinaire pour le faire ? » un sourire doux, moqueur mais enivré accroché aux lèvres, tandis qu’il déposait son menton sur l’épaule de Calista. « J’aime quand tu cherches à régler tes problèmes sous la couette, faut dire-… » ils n’en seraient pas là, si ça n’avait pas été le cas ; pris dans des heures et des heures de batifolage inconscient, le chasseur, venant cueillir de ses lippes, quelques baisers au creux de son cou chaleureux.
Calista Wolstenholme
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Sujet: Re: (stv, alec (-18)) ≡ fill this empty space. Lun 29 Fév 2016 - 20:05
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Les choses avaient été loin d’être évidentes ces derniers temps et c’était probablement plus que Calista n’était capable d’en supporter et quand elle avait parlé de vacances, quelques temps plus tôt à l’hôpital, elle avait été sérieuse, elle avait besoin d’un break, un vrai break, loin de cette ville et de toute la merde qui n’avait de cesse de les suivre. Ils avaient déjà l’idylle et les quelques moments qui leur permettait de passer du temps loin du reste du monde. Mais les problèmes ils finissaient toujours par revenir et elle craignait qu’ils continuent également de multiplier, encore et encore à ne plus en finir. C’était comme ça que ça semblait se passer à Radcliff. Ils avaient des problèmes plein les bras et s’en défaire, c’était compliqué. Partir loin d’ici, quelques temps, ça ne ferait de mal à personne sans doute. Enfin, faudrait-il encore passer outre la mise en quarantaine. C’était cette loi qui avait été mise en place soit disant pour protéger les habitants de la ville. De son point de vu à elle, ça ne protégeait personne et elle en était la preuve. De toute façon, le danger, il pouvait venir de n’importe où y compris d’un père un peu fou, dont la dévotion à sa cause valait plus encore que la survie de ses enfants. L’affection, c’était quelque chose qui faisait défaut à son père. Elle l’avait toujours su dans le fond. Mais elle avait eu de l’espoir, elle avait été encore trop optimiste, elle avait cru que malgré son manque d’amour pour elle, il aurait quand même un minimum de respect pour elle mais non. Elle avait cru qu’elle pourrait retrouver Alec, mais non. Elle avait cru tellement de chose, pour maintenant tomber de suffisamment haut pour en avoir marre d’à peu près tout ce qui pouvait se passer à Radcliff.
Au moins, avec Alec, même si les problèmes étaient toujours sur le seuil de la porte et réussissaient toujours à trouver un moyen pour entrer dans leurs vies, ils arrivaient à les balayer sans trop de difficulté. C’était peut-être ça, la magie de la romance. Etre un couple, ça aidait sans doute à faire passer les maux plus facilement qu’en étant seul. Heureusement qu’Alec était là alors, parce qu’elle avait du mal à garder son humeur parfaitement stable. « Ouais, elle était carrément stupide. T’as pas idée. La fille, déjà elle se pointe en mode ‘vas-y donne-moi c’que je veux’ sans dire une seule seconde ce qu’elle voulait. Et je te raconte même pas la modestie. Genre, la fille qui se prend pas pour de la merde quoi, madame ‘jsuis trop belle’ … » Elle leva les yeux au ciel en repensant à cette fille. « J’veux dire, s’il suffisait de montrer ses seins pour être la plus belle, j’pourrais l’être aussi hein. C’est pas bien compliqué. » Elle laissa échapper un soupire. Non, vraiment, elle n’en gardait que des mauvais souvenirs de cette nana. « J’aimerai beaucoup pouvoir lui péter le poignet, ou le nez, elle se la péterait moins déjà avec le nez pété. » Ça avait vraiment été le genre de fille qui avait ce don pour énerver Calista et la soirée qu’elle avait passée en sa compagnie avait été affreuse. Ça avait été un soulagement quand elle s’était enfin cassée. Au moins, elle, elle ne doutait pas de ses charmes, et c’était peut-être quelque chose qui faisait défaut à Calista, mais la modestie, ça pouvait avoir du bon des fois aussi. Elle l’imaginait si bien, dans un bar, avec le décolleté jusqu’au nombril à faire des petits tours de séduction à la façon d’une prostituée. Quand bien même Calista n’avait pas beaucoup d’estime pour ce qu’elle savait faire, elle en avait quand même assez pour ne pas tomber aussi bas dans la dégradation. « Merci. » Qu’elle répondit simplement à sa réplique, le sourire de nouveau revenu sur les lèvres. « On se contentera des bisous alors. Mon vétérinaire serait probablement plus d’accord pour pucer mon chat que mon petit ami. » Et ça pouvait se comprendre. « J’aime quand tu viens m’aider à régler mes problèmes sous la couette. » Elle aimait surtout la façon dont il les réglait, les baisers, les caresses, le batifolage et l’extase qui s’en suivait, c’était le genre de trucs auxquels elle ne dirait probablement jamais non. « J’suis presque sûre que les voisins aiment moins, mais bon tant pis pour eux. » Ils pouvaient toujours venir se plaindre du bruit si ça pouvait leur faire plaisir, ce n’était certainement pas ça qui changerait quelque chose.
Alec Lynch
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Sujet: Re: (stv, alec (-18)) ≡ fill this empty space. Mar 1 Mar 2016 - 2:29
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Et dans le peu de relations qu’il avait eues, les liaisons éphémères et les batifolages qui n’avaient jamais eu la moindre importance à son cœur, Alec avait rarement eu l’occasion d’approcher une fille jalouse, envieuse, ou tout simplement remontée. C’n’était pas faute, pourtant, d’avoir côtoyé les coqueluches du lycée en son temps – déjà lointain ; toutes ces filles portées sur les apparences, ces demoiselles pleines de charme – il fallait au moins leur laisser ça, mais pour la plupart, aussi agaçantes qu’un violon désaccordé. C’avait généralement été elles, ces amantes éconduites, celles qui s’entichaient de lui en quelques paroles sensuelles en guise de séduction. En définitive, le portrait que dressait Calista, Alec n’avait aucun mal à le construire dans sa tête – c’était l’amusement qui prévalait, un doux sourire retroussant les commissures de ses lèvres tandis qu’elle parlait, parlait en de longues tirades qui en disaient long sur ses pensées. Elle avait bel et bien toujours été l’intello aux lunettes, plutôt discrète et probablement victime de ces reines des abeilles, à tel point qu’elle semblait leur vouer une véhémence sans faille aujourd’hui. Il aurait pu, de mille façons possibles et imaginables, décrire à la Wolstenholme à quel point elle était différente de ce genre de personnes – c’n’était probablement pas le cœur du problème ici et maintenant, tant et si bien que le chasseur s’était contenter de laisser ses mains naviguer le long des bras de la jeune femme, en des caresses apaisantes, rassurantes. « Ouais, j’vais définitivement t’apprendre à lui péter le poignet la prochaine fois-… en plus t’as l’air d’avoir l’énergie pour. » qu’il ne put s’empêcher de lâcher, son rire amusé baignant sa voix ; c’était un faciès de Calista auquel il n’était pas habitué, pour sûr – une dose de caractère pleine d’ardeur qui s’avérait revigorante. Peut-être bien qu’Alistair Wolstenholme aurait besoin d’une leçon de respect de la part de cette Calista-là pour se faire remettre les pendules à l’heure. « Même si j’reste persuadé que-… hm, j’sais pas, essaye d’imaginer sa tête quand elle s’est rendue compte que tout c’qu’elle a fait c’était pour rien. » probablement que la vengeance de Calista elle-même avait été plus efficace qu’une contre-attaque à coup de poignet cassé et de nez explosé ; ça, c’était un langage que tout le monde pouvait comprendre – tandis que Calista, elle, son monde et ses talents, ils avaient ce charme tout particulier, à mille kilomètres des exhibitionnistes et des princesses.
Au moins pouvait-il lui prouver, encore et encore, que c’était d’elle qu’il était tombé amoureux, peu importaient le nombre de conquêtes qui étaient passées dans son lit, et pouvaient fidèlement ressembler au portrait que la blonde venait de dresser de son assaillante. C’était avec elle qu’il était ; eux deux, ici et maintenant, pris dans la ferveur de leurs sens, leurs corps lovés l’un contre l’autre, et les soucis bien loin d’eux. « En plus tu m’ferais faire ça chez le vétérinaire, je sais vraiment plus comment prendre le concept là… » et déjà les bisous repartaient de plus belle, parsemés le long de son cou, sur son épaule, de la tendresse mielleuse pour accompagner les propos, qui devenaient enjôleurs à souhait. « Quels voisins ? » qu’il lâcha, tout juste contre la peau de Calista, de l’empreinte de ses doigts écartant ses cheveux blonds pour venir doucement lui masser la nuque, chaque petit recoin de peau réactif, chaque muscle roulant sous son contact. « J’parie que tu l’fais exprès pour que j’vienne te consoler plus souvent. » certes, toutes les séances de doute et de consolation ne finissaient pas par du sexe – ils n’étaient pas que ça, dans leur couple, et bien souvent, un simple baiser imbibé de douceur valait toutes les scènes charnelles qui soient. « Et comme ça j’fais des trucs que j’ferais jamais- genre, prendre un bain moussant avec du champagne. » fallait croire que ça faisait partie des petits plaisirs de la vie auxquels il n’avait jamais daigné prendre goût – mais quoiqu’il en soit, peu importait l’ambiance ou les circonstances, il savait déjà que l’événement était plus mémorable avec Calista dans ses bras.
Calista Wolstenholme
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Sujet: Re: (stv, alec (-18)) ≡ fill this empty space. Mar 1 Mar 2016 - 12:53
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Y avait des gens qui arrivaient facilement à énerver Calista, y en avait eu des types, que ce soit au fond d’un bar ou même au commissariat qui s’étaient crus assez discret pour faire des commentaires qui la réduisait elle – et toutes les autres filles qu’ils devaient voir passer – à des morceaux de viande à aller chasser. Ces types là, ça l’énervait, ceux qui avaient en plus le culot de dire que c’était de la faute des filles, trop provocantes, avec leurs jupes un peu courtes qui laissaient voir un peu trop de leur peau. Mais, les hommes n’avaient pas le monopole de la débilité, après tout, si y en avait qui pensaient comme ça c’était aussi peut-être parce qu’y avait des filles qui faisaient tout pour. Ce genre de femmes qui mettaient leurs atouts en avant comme si y avait vraiment que ça pour faire leur charme et qui n’hésitaient pas à utiliser leur corps comme seul outil de séduction. Ces filles que tout le monde adorait simplement parce qu’elles n’avaient aucune honte à s’exhiber et qu’elle ne manquait pas d’assurance quitte à être complètement vulgaire. Calista n’avait jamais été ce genre de fille et elle aurait toujours trop de respect pour elle-même – quand bien même on pouvait en douter – pour un jour se comporter comme ça. Alors ouais, cette fille au commissariat, elle avait représenté toutes ces filles qui l’énervaient comme pas permis depuis des années. « Ouais, c’est pas difficile de trouver l’énergie face à des filles pareil. En plus, elle m’a poussée à … » Tiens bizarrement dit à haute voix et en revoyant la scène, ça prenait un sens auquel elle n’avait jamais pensé. « Vider une carafe d’eau sur mon ordinateur. Je viderai jamais une carafe d’eau sur un ordinateur. » Pas plus qu’elle ne se tirait une balle dans le ventre ou se péterait volontairement le bras. « Ouais, j’aurais vraiment voulu voir sa tête. » Ça aurait été un véritable soulagement pour elle de voir la tronche que cette fille avait dû tirer en remarquant qu’elle avait perdu sa soirée et que maintenant elle avait un virus sur son ordinateur dont elle aurait du mal à se débarrasser.
Elle laissé échapper un léger rire suite à sa réflexion sur le vétérinaire. Ouais, c’était sûr qu’aller chez le vétérinaire pour implanter une puce à son petit-ami, c’était bizarre. Même s’il s’agissait de son âme-sœur et que ça leur permettrait de ne jamais se perdre de vue. Les bisous, les caresses et tous les gestes, qu’ils soient plein de tendresses ou sensuels, c’était probablement suffisant, pour prouver qu’ils ne se perdraient jamais de vu. C’était le genre de contact charnel dont elle ne pourrait jamais se passer. Et quels voisins hein ? Qu’il demanda, ceux qu’elle oubliait en moins de deux secondes dès que leurs choses devenaient plus enjôleuses, plus érotiques. « Evidemment. T’as tout compris de mon plan diabolique. Maintenant je suis presque sûre d’avoir trouvé quoi faire pour te faire perdre ton temps sur le canapé avec moi. » Et de toute évidence, elle ne parlait pas de passer des heures et des heures à regarder le seigneur des anneaux. Elle avait des préoccupations en tête qui pouvaient largement suffire à repousser loin, très loin, tous les problèmes rencontrés en Terre du milieu. « D’ailleurs, je sais pas si c’est juste moi, mais, l’eau est en train de devenir froide non ? On devrait vraiment faire en sorte de se tenir chaud. » Après tout, c’était lui qui avait commencé, avec ses baisers et ses caresses, alors autant aller jusqu’au bout du truc maintenant.
Alec Lynch
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Sujet: Re: (stv, alec (-18)) ≡ fill this empty space. Mar 1 Mar 2016 - 22:28
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Y’avait plus rien à cacher, du passé de mufle du Lynch – il avait été ce jeune homme, toujours prompt à écumer les lits ; à se lancer dans des numéros de séduction prometteurs, rien que pour cueillir une amante éphémère. Il avait toujours marché au béguin, usant de ses propres charmes et ne se basant que sur les aspects physiques de ses futures conquêtes éconduites, se délectant âprement de chacune de celles qui tombaient en pamoison, entichées par le jeune millionnaire qu’il avait été. D’bien des façons, si Calista et Alec s’étaient rencontrés quatorze ans plus tôt – aux dires de la Wolstenholme, du moins – ils ne se seraient jamais entendus : et peut-être bien qu’il aurait poussé le vice à se mettre à essayer de l’entrainer dans son lit aussi, pour un énième batifolage qui n’aurait mené à aucun sentiment ; rien d’autre qu’une liaison d’une nuit, uniquement basée sur le sexe, après laquelle Alec se serait targué d’avoir réussi à réchauffer la frigide intello de Wolstenholme. Définitivement – si y’avait eu peu de kilomètres pour séparer leurs villes natales, c’n’était pas une si mauvaise chose qu’ils se soient rencontrés uniquement parce que Lancaster l’avait décidé : à croire qu’à leur mariage ils allaient devoir songer à le remercier, leur Cupidon personnel pour avoir concrètement fait s’entrecroiser leurs chemins. Avant ça, elle l’avait dit, Alec n’avait été que ce beau type qu’elle avait reluqué, et Calista n’avait été que cette blonde un peu bizarre, marrante, attendrissante, mais qui n’payait pas de mine. Au moins, aujourd’hui, à Radcliff, leur relation n’avait jamais été juste charnelle ; leur duo, leur amitié, la bonne marche de leurs caractères, tout ça s’était construit le plus naturellement du monde. Et était-ce comme ça, que se faisaient les romances les plus solides qui soient ? Alec se plaisait à penser les choses ainsi – pour une fois qu’il connaissait les passions d’une femme avant ses mensurations. Fallait croire qu’elle était au moins chanceuse, d’être la seule, l’âme sœur qui gouvernait ses sentiments bien plus que ses sens ; il en avait pourtant échangés, des baisers et des caresses, sensuels ou suaves avec d’autres femmes – aucun qui n’emportait son cœur comme ceux, si rares, si pressants, si doucereux qu’ils partageaient tous les deux.
Et peut-être était-ce tout ça, le désir mêlé à la dévotion et à la tendresse toute simple, qui donnait cette dimension toute nouvelle à cette relation – il se complaisait tout aussi bien dans l’extase fiévreuse d’un ébat avec Calista, que dans ces moments doux où seules leurs mains s’enquiquinaient, et où les bisous se faisaient chastes au possible. Et heureusement pour eux deux, Alec n’s’était pas encore perdu dans l’ardeur de désirs brûlants, lorsque Calista en vint à parler de cette nuit où elle avait attaqué par une inconnue qui lui avait fait renverser sa carafe d’eau sur son ordinateur : l’information ne tomba pas dans l’oreille d’un sourd, enserrant les tripes du Lynch, dans un réveil brutal de ses instincts. Il était un hunter, après tout, peu importait l’adoration qui baignait dans l’air chaud de cette salle de bain – il n’se souvenait que trop bien, en avoir côtoyées, des gonzesses capables de soumettre qui elles voulaient à leur volonté, rien que par la force de leurs voix. Y’avait la fille Castellanos. Et Pietra Nelson-Byrd. Sans oublier Anja. Déjà, l’esprit du chasseur était parti dans une torpeur de calculs et de doutes ; s’il n’avait pas particulièrement envie de confronter Calista à ces problèmes-là maintenant, peut-être bien que l’anecdote qui n’payait pas de mine qu’elle venait de raconter, pouvait représenter une part de réponse aux questions qui les préoccupaient tant. Est-c’que c’était Pietra, qui avait attaqué Calista dans le commissariat, lui tirant une balle dans l’estomac pour mieux lui faire gober qu’elle avait fait une tentative de suicide ? Peut-être était-ce parce qu’il détestait profondément cette connasse, mais une hargne plein de ferveur menaça de le submerger, et de briser le moment. Mais la simple présence de Calista était si enivrante, si rassurante, que tout ce qu’il put faire, c’est la serrer plus encore contre lui, remonter ses bras le long des siens dans une étreinte pleine de douceur ; elle était là au moins, à faire des petites remarques enjôleuses, qui ne manquèrent pas de faire naître un sourire au coin de ses lèvres. « J’serais un mauvais-… petit-ami si j’te laissais mourir de froid, faut dire. » et comme ça, tout à fait charmant, suave, Alec avait pris la main de Calista, pour l’aider à se retourner, en de multiples contorsions qui lui rappelèrent presque cette soirée-là sur le toit de l’hôpital. Assez, pour que la blonde se retrouve hissée à califourchon sur lui, leurs peaux prises dans une danse qui lui réchauffait déjà les sens. Et c’est avec plaisir, qu’Alec retrouva les lippes de la jeune femme, leur arrachant un baiser fiévreux, langoureux, tandis que de ses mains, il la maintenait bien contre lui, sauve, loin de tous les problèmes, loin du froid. « On va mettre de l’eau partout. » et la remarque était sans équivoque, tandis que les paumes de ses mains dessinaient déjà les courbes de Calista ; le creux de son dos, le détail d’une cuisse, sa taille – de ses lèvres, parti à la conquête de sa gorge, les muscles tendus de son cou – au moins elle avait trouvé le bon amant pour faire grimper la température efficacement.
Calista Wolstenholme
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Sujet: Re: (stv, alec (-18)) ≡ fill this empty space. Mer 2 Mar 2016 - 17:48
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Calista avait encore des questions, logées au fond de son esprit auxquelles elle n’avait pas encore de réponses. Ce qui s’était passé cette nuit-là au commissariat, ça restait un mystère pour elle. Elle s’était retrouvée avec une balle dans le ventre et un bras cassé, de blessures qui laissaient supposer qu’il y avait eu lutte quelque part. Mais le seul véritable souvenir qu’elle avait de cette nuit-là, ça avait été d’avoir été celle qui avait tenu l’arme ayant servie à lui perforer l’estomac. Pourtant ce n’était pas son genre tout ça, elle pouvait bien être déprimée à souhait, y avait pas moyen pour qu’elle pense sérieusement à se tirer une balle. Même là, alors qu’y avait des moments où ça n’allait pas du tout et elle pouvait facilement dire que ça aurait été tellement plus simple si elle n’avait pas survécu à la vaccination imposée par son père, ce n’était qu’une exagération des faits. Elle n’avait pas envie de mourir, elle n’en avait jamais eu l’envie et c’était pour cette raison, sans doute que cette histoire était complètement illogique. Tout autant qu’elle, en train de renverser une carafe d’eau sur un ordinateur, alors même qu’elle vouait une vénération sans fin à ces machines et qu’y avait probablement qu’avec un flingue contre la tempe qu’elle oserait faire quoi que ce soit pour en détruire un qui en plus était à elle. Sauf que cette nuit-là, y avait pas eu de flingue, on lui avait dit de le faire, elle l’avait fait, laissant son geste aller à l’encontre du culte qu’elle avait pour son ordinateur et peut-être que, dit comme ça bout à bout cette histoire pouvait venir expliquer des choses d’une façon à laquelle elle n’avait pas pensé une seule seconde jusqu’à présent.
Oui, ça soulevait des points importants sur lesquels ils auraient probablement le loisir de se pencher à un autre moment. Leur bain, avait été un peu trop rythmé par les questions existentielles et les problèmes qu’elle aurait voulu être capable de laisser loin derrière elle. Alors pas question de continuer à parler de cette fille qu’elle avait trouvé vulgaire au possible ou de cette balle qu’elle s’était prise dans le ventre. Elle voulait en profiter de ce bain et les caresses d’Alec contre sa peau ne l’aidait de toute évidence pas à se concentrer sur autre chose que sur lui et tous les charmes qu’il pouvait avoir. Il en fallait peu pour faire grimper la température de toute évidence. Avec l’aide de son amant, elle s’était retrouvée sur lui, avec autant de difficulté que sur le toit de cet hôpital, mais elle n’y prêta même pas attention. « Je suis presque sûre qu’avec un coup de serpillère, la salle de bain s’en remettra facilement. » Elle était également sûre qu’elle s’en fichait complètement. Qu’ils l’inondent la salle de bain, ce n’était pas un problème. Ce qui comptait maintenant, c’était le passage des doigts d’Alec contre sa peau, sensuel et doux à la fois, définitivement efficace pour faire augmenter de plusieurs degrés la température. Ses mains trouvèrent rapidement leur place le long de son torse, remontant depuis ses abdos parfaits qui éveillaient toujours son admiration, jusqu’à ses épaules, s’y attachant avec force, de toute évidence, il n’était pas né, celui qui arriverait à la faire lâcher prise en cet instant.
Alec Lynch
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Sujet: Re: (stv, alec (-18)) ≡ fill this empty space. Ven 4 Mar 2016 - 3:25
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Pas question de laisser quelque questionnement de plus gâcher ce moment : non pas parce qu’il était un égoïste gagné par la soif charnelle, appâté par le sexe comme un amant aussi peu fiable qu’autrefois. C’qu’il avait avec Calista, c’était à mille kilomètres de toutes les liaisons sans importance sur lesquelles il avait claqué la porte pendant les trente premières années de sa vie- avec elle, son cœur baignait dans une extase aussi niaiseuse que délicate. Avec elle, les conquêtes, les béguins éphémères, les petites histoires dénuées de charme – tout ça disparaissait en un clin d’œil, un baiser échangé. Non, il n’était pas question que le monde extérieur vienne plus longtemps gâcher ce moment, justement parce qu’il était épris d’elle, fou amoureux de tout ce qu’elle était, la petite âme brisée qui se lovait contre lui, l’âme sœur à la recherche de réconfort, la femme indépendante et maligne, l’altruiste, la travailleuse, la déterminée, la fuyarde. Celle qui doutait. Celle qui pouvait marcher sur ses jambes ou se retrouvait à affronter une épreuve dégueulasse. Celle qui pourrait un jour lui donner des bébés ou non, celle qui marcherait le long de l’allée pour leur mariage ou non. Il était rare que tant de choses soient si claires pour Alec, que tant de ressentis fassent sens en lui et s’accordent en une harmonie douce. Mais ici, c’était le cas, et s’ils étaient dans ce bain, c’était pour chasser tous les démons de la Wolstenholme- c’était pour profiter. Profiter des beaux aspects de la vie, leur romance de prime abord, chaque petit geste de tendresse et l’adoration qui flottait dans l’air, à travers leurs touchers, leurs bisous ou simplement leurs mots. Calista avait assez pleuré pour une journée, elle avait assez enduré pour toute une vie, et il aurait bien voulu pouvoir lui offrir, comme ça, une idylle qu’il promettrait sans vague et sans complication. Le chasseur avait pourtant l’esprit assez pragmatique pour ne pas y croire : il y aurait toujours des difficultés, toujours des épreuves, toujours des trucs et des trahisons pour les rappeler à l’ordre. L’important, c’était qu’ils y survivent, que leur couple y survive, et que la flamme de leurs convictions n’s’éteigne jamais.
Et si pour ça, il fallait qu’il passe le restant de ses jours à passer la serpillère après un bain trop érotique, il était prêt à le faire. Il se sentait tout aussi prêt à poursuivre les assaillants de Calista pour leur faire goûter à sa justice, tout comme il était prêt à songer à surfer sur internet, bidouiller des trucs ou faire marcher sa capacité à convaincre les gens pour trouver des solutions pour elle, et soigner tous ses maux. Mais pas maintenant, ils pouvaient bien encore grappiller quelques heures de batifolage et d’insouciance, la déraison aussi tentante que tout ce qui était délicat et imprudent dans ce monde. Ils ne le regretteraient jamais, d’toute manière ; alors Alec ne se gêna pas, malgré le grognement qu’il relâcha tout contre les lèvres de la jeune femme, en guise de protestation contre sa phrase- ils savaient tous les deux qui devrait la passer cette fameuse serpillère. Mais c’n’était en rien quelque chose qui allait pouvoir chasser son désir, sa soif, la ferveur qui courait déjà à toute vitesse dans ses veines. Et en enroulant un bras autour de Calista, il vint la coller contre lui, peau contre peau, corps contre corps, la transe des sens initiée, au même rythme que la danse de leurs désirs. Ses bisous sur sa gorge vinrent embraser la peau de la chasseuse, remontant le long de sa mâchoire tandis que ses mains, elles, se faisaient aventureuses et sensuelles à souhait, gourmandes dans le moindre détail – le long des cuisses de Calista, sur le dessin fin de son dos, ses courbes enivrantes, la chaleur toute entière qui se dégageait d’elle. Il aurait pu s’y consumer, il aurait pu en perdre le souffle, s’il ne glana pas de l’oxygène bien assez tôt, pour mieux fondre sur ses lippes à nouveau, les déguster, les dévorer, langoureux et suave, tout son corps, toutes ses volontés en amour total pour Calista, et prêt à le hurler sans retenue.
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