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Calista Wolstenholme
Calista Wolstenholme

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SUR TH DEPUIS : 26/04/2014
MessageSujet: Re: (stv, alec (-18)) ≡ fill this empty space.   (stv, alec (-18)) ≡ fill this empty space. - Page 3 Icon_minitimeSam 20 Fév 2016 - 0:52

I've lost everything, I just want to feel your embrace.
— alec lynch & calista wolstenholme —
I'm on my knees only memories are left for me to hold. Dont know how but I'll get by Slowly pull myself together. Theres no escape, So keep me safe This feels so unreal. Nothing comes easily Fill this empty space, Nothing is like it seems Turn my grief to grace. I feel the cold, Loneliness unfold Like from another world. Come what may, I wont fade away But I know I might change. — grace.

Ce qui liait Calista avec Alec, ce n’était pas un juste un béguin, une attraction qui semblait pouvoir marcher, ils étaient plus que ça. Ils étaient de ces amants qui semblaient faits l’un pour l’autre, malgré toutes leurs différences, tout ce qui semblait voué à les séparer. Ils étaient un couple qui sonnait comme une évidence bien qu’on aurait pu penser à une combinaison improbable en les voyant tous les deux l’un sans l’autre. Pourtant entre eux, il y avait l’affection, l’idylle si rare qu’on ne rencontré probablement qu’une fois dans sa vie. Une histoire bien plus forte que les autres, inébranlable, qu’importaient les épreuves qu’ils devaient traverser, ils seraient ensemble, ils resteraient ensemble. Peut-être que c’était la volonté de cupidon de les voir se vouer un tel culte, une dévotion hors du commun, peut-être que c’était cet ange qui avait choisi de faire des âmes-sœurs. En tout cas, ils étaient ensemble, unis par les sentiments qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre, par l’ardeur avec laquelle ils s’étaient entichés l’un de l’autre et rien ne viendrait les séparer. Les promesses qu’ils s’étaient faites, ils se donneraient tout le mal du monde à les réaliser s’il le fallait, mais, une chose était sûre, ils y parviendraient. C’était la force de leur amour, de cette liaison pourtant récente entre eux, mais qui semblait déjà plus forte que tout, plus forte même que les liens sacrés du mariage, ça avait beau être son rêve de petite fille à Calista, le belle robe blanche, les bagues échangés, fallait croire qu’avec Alec, elle n’avait pas besoin de ça. Leurs promesses elles suffisaient largement à symboliser toute l’admiration qu’ils pouvaient avoir l’un pour l’autre.

Leurs peaux qui s’effleuraient dans des caresses brûlantes, les baisers qu’ils n’avaient de cesse d’échanger semblaient tout faire brûler autour d’eux, comme des flammes dévastatrices qui chauffait leurs épidermes et les privait d’oxygène au point que leurs souffles se faisaient courts. On pouvait le dire, désormais, ils étaient vraiment très loin d’elle, les problèmes qui l’avaient fait fondre en larmes quelques minutes plus tôt. Elle n’y pensait plus, elle ne pensait plus à rien d’autre qu’à toute cette passion charnelle qui s’emparait d’elle, la conduisant jusqu’à l’extase la plus totale. Rester dans le lit, se débarrasser de cette robe qu’elle avait pourtant eu tellement de mal à enfiler, ça avait finalement été une bien bonne idée. La meilleure de toute quand bien même cet instant magique qu’ils étaient en train de partagé n’avait pas fait partie des options qu’elle avait pu proposer. Elle préférait ça à tout le reste et chaque parcelle de son corps semblait à même de l’exprimer en cet instant. Son cœur battait à toute vitesse contre sa poitrine, s’accélérant toujours plus au rythme de la danse dans laquelle ils s’étaient lancés. Il battait si fort, tellement fort, juste pour Alec, qui était devenu depuis longtemps déjà comme l’essence de sa vie, il était celui sans qui elle avait l’impression qu’elle ne pourrait plus vivre, l’amoureux dont elle avait besoin pour la combler d’un bonheur qu’elle avait trop souvent cru hors de sa portée.
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Alec Lynch
Alec Lynch

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MessageSujet: Re: (stv, alec (-18)) ≡ fill this empty space.   (stv, alec (-18)) ≡ fill this empty space. - Page 3 Icon_minitimeSam 20 Fév 2016 - 2:22


i'm hoping the current will lead you right back to me
THERE'S SO MUCH YOU VIEW THAT YOU STILL NEED TO KNOW.
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the earth, it may quake and your heart may break but know, i am where i stand and i will not let you go. cause i will carry you, carry you away from it all. i won't let you fall, cause i will lift you up, lift you up into the light. don't close your eyes till the morning and let it all begin w/calista wolstenholme & alec lynch.
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Perdre son souffle avec Calista, s’laisser happer par la passion, l’ardeur de leurs corps à l’unisson, plongés dans les flammes d’une affection aussi dévastatrice que douce. Emporté par la danse de ses désirs incandescents, Alec avait laissé ses lèvres vaquer, s’emporter partout où elles pouvaient aller, conquérantes sans pitié, sensuelles et souffreteuses, chaque empreinte charnelle comme une marque de son adoration sans faille. Mains, corps, muscles, peau, doigts, lippes, leurs êtres entiers étaient des âmes sœurs éprises jusqu’au point le plus extrême, l’épiphanie dans l’extase, et la chaleur comme communication silencieuses, le feu juste sous leurs peaux. Ils s’perdaient, ils s’perdaient, fermement accrochés l’un à l’autre, leur valse gagnant en ferveur fiévreuse à chaque bouffée d’air qu’ils prenaient, chaque caresse de leurs lèvres. Les baisers de Calista, tous tels un poison délicieux glissant dans son être pour tordre les tripes du chasseur, une explosion de saveurs qui renforçait sa hargne, alimentait la sérénade mélodieuse de leurs émois. Chacun de ceux de son amante, il les saisissait sans faillir, attentif jusqu’au bout, entiché de chaque frisson qui léchait la peau de la chasseuse, chaque frissonnement qui tendait l’air. Et comme ça, comme ça ils grimpèrent jusqu’au paradis, saluer tous les anges et le Tout Puissant lui-même, le Cupidon qui les avait rassemblés ; chair de poule et une fine couche de sueur salée pour ultimes preuves. Leurs lèvres accrochées dans un millième bisou brûlant, le mariage de leurs corps entiers, le Lynch entraina Calista avec lui, un nouveau basculement à couper le souffle – elle, maîtresse des lieux, maîtresse de ses sens, maîtresse du palpitant qui courait, courait tout contre ses côtes. Et sous la pulpe de ses doigts, sa bouche perdue dans son cou, il fourragea ses cheveux, tendrement ; amoureux de l’instant jusqu’à sa plus infime fibre de conscience et d’inconscience.

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Et l’idylle avait ce don particulier, de rendre chaque chose baignée de tendresse – comme leurs souffles encore chauds comme la braise, qui se frôlaient, se dardaient alors que contre lui, il pouvait sentir le corps de Calista dégager une fièvre à peine diffusée, leurs cœurs perdus dans les abysses érotiques de leurs désirs. Etait-ce possible, que chaque geste de vénération, chaque preuve de leur dévotion alimente plus encore leurs sentiments ? Là, Calista lovée contre lui, comme si plus rien n’existait dans l’monde qu’eux deux, leur couple, ce lit, le bain qu’ils s’étaient promis, la romance n’semblait pas avoir de fin. Et non pas grâce au sexe, aux petites rixes enjôleuses qu’ils s’étaient envoyées – c’était presque comme si l’instant d’après - le moment où la jeune femme s’était réfugiée tout contre lui, la caresse veloutée de ses cheveux contre son torse, le bras du chasseur s’enroulant autour d’elle pour la blottir dans c’monde qu’à eux – avait tout autant, voire plus de charme que les caprices effrénés de leurs corps. Et pourtant, c’n’était pas parce qu’il était amoureux qu’il en oubliait ce que l’attraction physique, purement charnelle pouvait faire ; mais avec Calista, l’avant, l’pendant, l’après, tout était infiniment délicieux, tout happait son âme dans un culte inédit et grandiose. C’est sans concession aucune, qu’il vint donc déposer un baiser au sommet du front de la blonde, le bout de ses doigts traçant le dessin sinueux du dos de Calista – avec un brin de séduction, du miel juste au bord de son épiderme, de l’amour romantique à souhait dans ses intentions ; juste un câlin, rattrapé par la niaiserie, le bien-être que ça créait, d’sentir la jeune femme juste contre lui, sans que rien d’autre n’ait de prise sur l’instant.
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Calista Wolstenholme
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MessageSujet: Re: (stv, alec (-18)) ≡ fill this empty space.   (stv, alec (-18)) ≡ fill this empty space. - Page 3 Icon_minitimeSam 20 Fév 2016 - 12:31

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Dans les bras d’Alec, c’était toujours comme si le reste du monde ne comptait plus aux yeux de Calista. Qu’importait ce qui se passait derrière la porte de cette chambre, elle n’en avait plus rien à faire, fallait croire que même si le bâtiment était sur le point de s’effondrer, elle n’aurait pas l’envie de bouger de là. Elle l’aimait et c’était bien tout ce qui comptait à ses yeux. Cet amour qu’elle éprouvait pour lui, qu’il lui offrait, qu’elle lui rendait, y avait rien au monde qui puisse attirer son attention plus que ça. Elle pouvait bien rester là toute la journée et la suivante, juste lovée dans les bras de son amant, la chaleur de son corps contre le sien était si douce, si agréable, qu’y avait nulle part ailleurs où elle voudrait être en cet instant. Même pas dans le bain chaud qu’elle avait pu proposer quelques instant plus tôt, pour ça, fallait se lever – chose dont elle était physiquement incapable – se séparer pendant l’espace de quelques secondes, quelques minutes et ça semblait déjà trop long comme laps de temps. L’idylle des moments passés avec lui était trop agréable pour qu’elle puisse avoir envie de la briser ne serait-ce que quelques secondes. Ils étaient un couple, ils l’avaient bien dit cette fois, alors y avait pas de raison, ses bras, elle pourrait les retrouver n’importe quand, ce n’était pas comme s’il allait partir pour ne plus jamais revenir, pourtant, même savoir ça, ça ne lui donnait pas envie de quitter la chaleur de ce câlin.

Les doigts posés contre son torse, elle y appliquait quelques lentes caresses, comme répondant à celles qu’il appliquait avec tendresse dans son dos. L’extase du moment qu’ils venaient de partager continuer de faire battre son cœur et de faire vibrer chacune de ses cellules. Elle ne croyait ni en dieu, ni à ses anges, mais en cet instant, elle avait l’impression d’avoir franchi les portes du paradis, que Cupidon leur avait ouvertes. « Je t’aime, Alec Lynch. » Elle ne le dirait jamais assez ça, s’il avait fallu qu’elle soit capable de ne dire plus qu’une seule phrase jusqu’à la fin de sa vie, ce serait celle-là. Celle qui collait si bien à l’image de leur romance. Parce qu’elle l’aimait et qu’elle l’aimait plus que tout au monde. « Et j’pourrais le répéter un bon millier de fois mais, le seul endroit où je me sens à l’abri c'est lorsque je suis dans tes bras, alors j’espère que ça te dérange pas trop si je reste là toute ma vie. » Dans ses bras, pour le restant de ses jours, c’était plutôt le bon plan. « T’façon, t’as pas trop le choix, j’peux pas me lever. » Peut-être qu’y avait des bons côtés à son handicap finalement, une bonne excuse pour rester là pour toujours. « Si mon portable était pas quelque part sous le canapé, j’irais te trouver plein de phrase hyper romantiques pour compléter un peu notre répertoire. » Comme ça, sans l’aide d’internet, y avait rien qui lui venait. Tout au plus dans l’immédiat, elle pouvait citer du Star Wars, mais y avait peu de chance pour que ça sonne vraiment romantique.
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Alec Lynch
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MessageSujet: Re: (stv, alec (-18)) ≡ fill this empty space.   (stv, alec (-18)) ≡ fill this empty space. - Page 3 Icon_minitimeSam 20 Fév 2016 - 23:23


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Sous ses doigts, les caresses suaves de ceux-ci, il sentait une Calista aux problèmes lointains ; une Calista baignée de tendresse et d’affection. Le corps chaud de la jeune femme contre le sien, sa peau douce roulant sous son contact à lui, elle s’affichait comme une confidence, susurrée à l’oreille de l’amant ; il avait chassé ses problèmes, pour quelques temps du moins. Avec ses mots, avec ses gestes, à mi-chemin entre la confidence et le batifolage – y’avait bien des moments, où tous les actes du monde, toutes les caresses faites d’amour et de dévotion étaient des preuves plus parlantes que les longues discussions, ces mots sur lesquels le Lynch se retrouvait trop souvent à buter, hésitant, rattrapé par sa bien piètre expérience dans c’domaine-là. C’n’était pas faute d’avoir un cœur, ce cœur qui palpitait à toute allure pour Calista, ce cœur qui se brisait avec ardeur dès qu’il la sentait triste, préoccupée, dévastée contre lui – il acceptait volontiers, les hauts et les bas, mais la vie de couple restait cette bien vaste idée dans laquelle il avait encore de l’expérience à gagner. Il y mettait au moins de la ferveur, ses câlins aussi doucereux que ses baisers sensuels ; encore, et encore, et encore, il faisait d’son mieux – Cupidon n’avait certainement pas collé à Calista, l’homme le plus romantique qui soit pour amoureux. Qu’elle le sache au moins – les années à se côtoyer avaient dû permettre à la Wolstenholme de le connaitre, le saisir : Alec se plongeait plus facilement dans un mutisme têtu qu’il ne livrait ses sentiments sans détour. Parfois, ça faisait de lui quelqu’un de bien plus froid que chaleureux ; elle était de ces rares exceptions, comme une petite flamme chaude qui faisait fondre la muraille de glace qu’il avait dressée entre lui et l’reste du monde.

Etait-ce pour ça, qu’ils avaient fini par s’éprendre l’un de l’autre ? Parce que la blonde avait fini par être cette seule personne, apte à traverser vents et marées, pour atteindre les chairs les plus intimes, les plus vraies du chasseur ? Y’avait sans doute pas de loi physique, d’équation mathématique, ou même de code informatique pour expliquer la façon dont le béguin marchait ; comment l’coup de foudre se déclenchait, et devenait un genre de vénération sans faille. Il avait, aujourd’hui, le sentiment qu’il n’pourrait vivre qu’avec Calista, et se sentir tout à son aise : ici, maintenant, après la passion et l’extase, dans ce petit moment simplement tendre, Alec avait oublié la chasse, Lancaster, sa mère, Radcliff – tous les soucis qui pesaient si facilement sur son échine dès que l’aube se levait, et même à travers les quelques heures de sommeil qu’il glanait. Elle se sentait sauve dans ses bras, il se sentait entier avec elle, âme et corps alliés pour devenir ce quelqu’un qu’il n’s’était jamais autorisé à devenir ; en quatorze ans, quatorze ans d’errance glaciale, une éternité pour beaucoup – et c’était sûrement pour ça qu’aucune loi physique n’pourrait décrire la romance ou l’idylle sous quelque forme que ce soit – ça dépassait toute logique, ça avait ses propres règles, qu’aucun n’cherchait à clairement délimiter. « Tu veux pas que j’me lève alors ? Même pas pour aller chercher ton téléphone et ces fameuses phrases romantiques ? » doucement enjôleur arquant un sourcil, Alec tentait de se faire moqueur, quand bien même il s’doutait désormais, que cet élément – le téléphone sous le canapé – faisait partie des facteurs qui avaient conduit Calista sur la mauvaise pente il y a peu. « Et comment j’fais pour le bain ? » en un bisou sur le front de la jeune femme, de ses doigts il vint caresser ses cheveux, entiché du moindre contact empli de langueur entre eux. « J’préfère quand t’es détendue. » qu’il ajouta, un sourire éclairant son visage, tandis que de ses phalanges il fourrageait les cheveux d’or de Calista, son pouce répartissant de douces caresses sur son front. Il savait très bien qu’elle traversait trop de choses en ce moment, que les soucis l’empêchaient de dormir parfois, que la torpeur la rattrapait trop souvent – au fond, si elle se sentait sauve et paisible avec lui, il était prêt à ne pas bouger, même pour l’éternité.
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Calista Wolstenholme
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MessageSujet: Re: (stv, alec (-18)) ≡ fill this empty space.   (stv, alec (-18)) ≡ fill this empty space. - Page 3 Icon_minitimeDim 21 Fév 2016 - 13:34

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C’était fou sans doute comme les choses semblaient tellement moins compliquées dès lors qu’elle se retrouvait dans les bras d’Alec. C’était presque magique, la facilité avec laquelle il pouvait apaiser ses tourments et sécher les larmes qui pouvaient inonder ces joues. L’amour donnait des pouvoirs qui semblaient plus forts même que ceux des transmutants. Les problèmes auxquels elle s’était retrouvée confrontée lui avaient semblés être aussi infranchissable que la plus haute montagne du monde et Alec, de ses mots doux, de ses baisers et de ses caresses pleines de tendresse, il avait transformé la montagne en colline. Elle pourrait la gravir là. Tant qu’il restait à ses côtés, y avait rien qui lui semblait complètement insurmontable, même pas les peines qui déchiraient son cœur, celle d’avoir perdu un bébé, celle de savoir que, peut-être elle n’en aurait jamais, ses jambes paralysées pour Dieu seul savait combien de temps et l’ultime trahison de son père, preuve qu’il n’avait jamais eu d’affection pour elle. C’était trop d’un coup, mais y avait Alec, alors ça rendait les choses moins cruelles, quand bien même, y aurait toujours des moments de haut et de bas, son humeur était instable, changeante au grès des petits détails de sa vie, mais la dévotion qu’Alec avait pour elle, ça semblait suffisant à la stabiliser. Il savait si prendre avec elle et pas seulement quand il s’agissait de câlins sensuels et de batifolage, il en doutait peut-être, mais il avait un talent pour trouver les bons mots, ceux qui calmaient ses craintes et ses colères et si elle n’avait pas toujours l’air d’y croire, ça n’empêchait pas qu’elle les entendait et qu’ils suffisaient à apaiser son âme.

L’idée de se défaire de cette étreinte, même pour la retrouver quelques minutes plus tard, n’était qu’à moitié tentante. Tout était si paisible en cet instant, une tranquillité qu’elle savait fragile ces derniers temps, alors esquisser ne serait-ce qu’un mouvement pour se défaire de l’étreinte l’Alec, ce serait comme détruire cette bulle autour d’eux et elle ne voulait pas. Faudrait bien à un moment, ils ne pourraient pas vraiment restés collés l’un à l’autre pour le restant de leurs vies, même si elle pouvait le souhaiter. Mais là, au milieu de l’idylle, ça semblait presque possible, de ne jamais bouger. « J’sais pas trop … J’ai un peu raccroché au nez de mon banquier, alors s’’il essaie de me rappeler, je trouve que c’est bien si mon téléphone est sous le canapé. » Arrêter de repousser l’échéance et régler les problèmes, c’était une chose, écouter son banquier qui lui parler avec un air supérieur comme s’il lui filait un cours d’économie, une fois dans la journée, ça suffisait quand même. Mais elle s’en occuperait, elle prendrait même rendez-vous à la banque si c’était nécessaire et se retiendrait de ne pas l’insulter le fameux banquier, afin de trouver une solution à tout ce merdier. « Pour le bain … y a qu’à utiliser la force et l’faire couler à distance. » Si seulement c’était possible. Dans ce monde, sans doute qu’y en avait qui pouvait faire ça, faire couler un bain – ou n’importe quoi d’autre – à la simple force de leur esprit, mais d’eux deux y en avait aucun d’eux qui pouvaient faire ça. « J’suis plutôt bien détendue là. » Un sourire sur les lèvres, elle vint déposer un bisou contre les pectoraux d’Alec. Comment ne pas l’être détendue là ? Coller contre l’homme dont elle était amoureuse, difficile de se sentir mal. « Mais le bain, ça me tente quand même pas mal. Avec quelques bougies et un verre de champagne, c’est plus romantique que n’importe quelle phrase bidon. » Elle esquissa un mouvement, juste pour attraper sa tablette posée sur la table de nuit, histoire de regarder l’heure qu’elle affichait. « Quoi que, le champagne à 14h … » Cela dit, ils faisaient bien ce qu’ils voulaient, si y avait pas de loi à Radcliff sur comment organiser ses placards, y en avait pas non plus qui n’autorisait pas à boire de l’alcool avant une certaine heure. « Normalement, j’ai toujours une bouteille de champagne dans mon frigo, par prévention, on sait jamais c’qu’on pourrait avoir à fêter. » Pas grand-chose ces derniers temps sans doute, mais si y avait vraiment une bouteille dans le fond de son frigo, alors elle y était depuis un moment, intouchée à attendre le bon moment pour être ouverte. Sa tablette encore entre les doigts elle avait commencé à pianoter dessus plus par réflexe qu’autre chose, ramener rapidement à la réalité par l’écran lui affichant que la connexion internet était impossible, faute de réseau. « Tu me manques internet, je t’aimais tellement et tu m’as abandonnée, traitre. » Un soupire passa le seuil de ses lèvres alors qu’elle se contenta d’ouvrir une application lui permettant de simplement écrire je t’aime Alec, du bout du doigt, un petit cœur à la fin de la phrase pour l’agiter devant le nez du jeune homme avec fierté, fallait bien trouver une utilité à cette tablette, même sans internet. Elle reposa finalement l’objet plus loin, sur le lit avant de venir embrasser Alec, puisque c’était la seule conclusion logique à ces quelques mots qu’elle venait d’écrire.
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Alec Lynch
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MessageSujet: Re: (stv, alec (-18)) ≡ fill this empty space.   (stv, alec (-18)) ≡ fill this empty space. - Page 3 Icon_minitimeDim 21 Fév 2016 - 16:13


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Vivre à travers chaque moment de tendresse avec Calista, c’était facile – infiniment facile. C’était comme se laisser bercer par une mer paisible, une caresse apposée sur son cœur demeuré glacé pendant trop longtemps. Elle avait ce don, de briller comme une lumière douce et blanche, un ange apporté par une quelconque destinée bien calculée, et qui rendait chaque épreuve bien plus facile à supporter. Et pourtant, cette romance entre eux deux, était à mille kilomètres de tout ce qui faisait vivre Radcliff en ce moment : au milieu des champs de ruines, de la guerre et des conflits, Calista et Alec s’retrouvaient là, le couple d’amants enlacés l’un  contre l’autre, comme s’ils s’foutaient littéralement de ceux qui continuaient de se battre, dehors. C’était sûrement le cas, dans une certaine mesure : le Lynch avait passé quatorze ans de sa vie à vouer ses instincts, chacun de ses jours et chacune de ses convictions aux hunters – ceux-là même qui n’avaient pas hésité à lui tourner le dos à la première occasion. S’il devait passer les murs de la mairie, ou se croiser un visage familier dans la rue, il y avait fort à parier qu’on tenterait de l’abattre comme rien d’autre qu’un vulgaire animal. Peu importaient, les souvenirs d’antan, la dévotion du chasseur épris d’une justice qui n’avait jamais vraiment été justice. L’extase avec la blonde, c’était la seule chose qui avait du sens ; la seule chose qui raisonnait en lui comme un élément logique, ce petit éclat dont il avait besoin. Car chaque geste d’affection qu’ils échangeaient, chaque regard empli d’adoration qu’ils partageaient, alimentaient tout autant son âme meurtrie à lui, que celle de la jeune femme. C’était peut-être être ça, un couple, deux âmes sœurs qui s’alimentaient l’une l’autre d’un contentement mutuel que rien n’pouvait éroder. Pas maintenant, en tout cas ; pas alors que les draps étaient encore chauds des flammes de leur passion. Pas alors que leurs baisers étaient emplis de charme, bien plus que de la tristesse d’antan.

C’n’était définitivement pas que le batifolage des corps, le plaisir charnel qui pesait dans la balance – le sexe aussi sensuel et érotique pouvait-il être, n’avait jamais poussé le Lynch à oublier l’reste du monde tandis qu’il plongeait toute son attention dans les prunelles d’une conquête parmi tant d’autres. L’amour si rare, si naturel pourtant, qu’il vouait à Calista était c’qui changeait la donne, c’qui continuait de le faire fonctionner alors même que tout partait en vrilles dans sa vie. Pernicieusement, derrière le voile doucereux de ces moments-là, la sécurité offerte par l’appartement de la jeune femme : il n’en restait pas moins un fugitif, évadé des couloirs miteux d’Insurgency, enchainé à trop de doutes, trop de culpabilité, trop d’obligations. L’amoureuse devait avoir une aura particulière, une touche unique, pour rendre si minuscules et insignifiantes, des préoccupations qui auraient bouffé son quotidien, sans elle. « Ouais, alors oublie ton banquier. Et ton téléphone. » et ces soucis semblaient pourtant bien mineurs, en comparaison de tout ce qui se jouait encore, partout – fallait presque croire qu’ils tombaient dans les habitudes routinières de deux personnes sur lesquelles pesaient des années de mariage, sans pour autant que l’idylle en soit entamée d’une quelconque façon. Ils s’montraient toujours enjôleurs dans leurs regards électriques, les caresses et les bisous perdus sur la peau de l’autre. Le culte plus que religieux, qu’elle pouvait lire dans les sourires du Lynch. « J’peux aller faire ce bain alors… » et pourtant, il n’supportait pas les bains, des heures à baigner dans de l’eau, tant de gaspillage, de temps et de ressources – non pas que le respect pour la planète ait toujours été quelque chose qui lui tenait à cœur. Certes. De ses lèvres, prises dans la danse du baiser de Calista, Alec lâcha un léger ricanement, moqueur ;  « Le truc bien, c’est que moi j’peux boire à n’importe quelle heure, sans que ça pose problème. » parce qu’il n’avait plus d’boulot, plus de vie, plus rien – et aussi parce qu’il était un putain de mutant qui ne pouvait plus subir les aléas de trop d’alcool. Ou de quoique ce soit d’autre. Encore de quoi le rendre amer, rancunier vis-à-vis des circonstances – des états d’âme qui ne franchirent même pas les frontières de son esprit, tant il était entiché des moments suaves avec elle. « Si tu dois déjà entretenir une relation extra-conjugale avec ton internet ou ton ordinateur, j’vais la boire tout seul cette bouteille de champagne. » qu’il ajouta, aux paroles de Calista, un vague petit numéro de séduction moqueuse, tandis que ses doigts étaient repartis dans la bonne marche de leurs caresses, comme si même se lever de ce lit, était infiniment difficile.
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Calista Wolstenholme
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MessageSujet: Re: (stv, alec (-18)) ≡ fill this empty space.   (stv, alec (-18)) ≡ fill this empty space. - Page 3 Icon_minitimeDim 21 Fév 2016 - 18:33

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Passer sa journée au lit avec Alec, ça semblait être un programme plutôt intéressant, ne pas bouger de là de la journée, à défaut de ne pas réellement pour passer l’éternité collés l’un contre l’autre, la journée au moins, ça semblait une bonne alternative. Elle doutait qu’ils aient mieux à faire de toute façon. Elle ne pouvait plus vraiment bouger, les deux jambes paralysées et lui, il était coincé dans cet appartement, sortir n’était jamais une bonne idée vu sa condition et il s’était déjà offert le luxe d’aller mettre le nez dehors plus tôt dans la journée, sans doute qu’il était plus prudent pour lui de rester à l’intérieur pour le reste de la journée. Cette vie ne devait pas beaucoup lui convenir à lui non plus, mais au moins, ils étaient ensemble, c’était déjà ça. Ils pouvaient se perdre dans leur idylle et oublier le reste du monde qui semblait leur vouloir tant de mal. Les câlins et les bisous, les gestes d’affection, au moins, ils permettaient de relativiser les choses. Là dans les bras d’Alec, elle pouvait se surprendre à penser que, finalement, être paralysée, ce n’était pas si grave que ça. Tant qu’elle pouvait rester dans les bras d’Alec, y avait rien de vraiment grave. C’était s’il venait à disparaitre de nouveau que ce serait grave et c’était l’inquiétude qu’elle avait dès qu’il franchissait la porte. Elle n’allait pas faire de caprice et lui dire de ne pas quitter cet appartement, alors même qu’elle aurait pu, en s’appuyant sur la triste vérité qui voulait qu’à chaque fois qu’il s’éloigner d’elle, le malheur venait frapper à la porte ; mais c’était certain que ça lui faisait une angoisse de moins sur le cœur, quand il était à ses côtés.

Quand il était là, elle n’avait même pas besoin de son téléphone portable, de la télé ou même d’internet pour se sentir bien, il lui suffisait largement, arrivant, et de loi devant toutes les autres passions qui avaient pu rythmer sa vie avant qu’il ne débarque dedans. Alors elle pouvait facilement oublier son téléphone qui resterait encore un peu sous le canapé. Puis ils pourraient aller dans ce bain dont ils parlaient depuis un moment sans jamais esquisser le moindre mouvement en direction de la salle de bain, qu’elle vienne à eux semblait presque plus probable en cet instant. « T’façon, que ça puisse poser problème ou pas, on s’en fiche, on fait bien ce qu’on veut. Puis, tu sais ce qu’on dit, c’est forcément l’heure de l’apéro quelque part. » Pas ici, pas sur le fuseau horaire de Radcliff en tout cas. Mais tant pis, s’ils avaient envie de boire du champagne, y aurait personne pour les en empêcher. Elle laissa échapper un léger rire suite aux paroles d’Alec. « Sois pas jaloux, même face à internet et à mon ordinateur, c’est toi qui gagne. Tu as tout mon amour, promis. » Elle déposa un nouveau baiser contre ses lèvres. Il avait tout d’elle de toute façon, il ne pouvait pas douter de ça. « Puis, tu sais, même si je râle beaucoup en ce moment et qu’y a toujours un truc qui va pas et qu’t’es toujours là pour moi, ça veut pas dire que le contraire est pas vrai. Si t’as besoin, je suis là aussi. » Il n’avait pas besoin de lui laisser le monopole des plaintes. Elle pouvait l’écouter aussi et elle savait qu’il avait un tas de choses à gérer de son côté, en partie parce qu’il lui avait demandé de chercher encore des trucs sur sa mère, alors s’il avait besoin, elle était là et elle ne voulait pas qu’il l’oubli ou qu’il se sente obligé de tout gardé pour lui parce qu’elle, elle passait déjà tout son temps à râler. S’il ne voulait pas en parler, elle ne le forçait pas, mais s’il avait besoin d’une confidente, elle était là.
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Alec Lynch
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MessageSujet: Re: (stv, alec (-18)) ≡ fill this empty space.   (stv, alec (-18)) ≡ fill this empty space. - Page 3 Icon_minitimeDim 21 Fév 2016 - 20:15


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S’il n’était pas un grand amoureux des histoires de couple, des conflits créés par une petite-amie jalouse, des disputes qui se terminaient dans les larmes, Alec n’était pas non plus un grand amateur de tout ce qui s’apparentait à de la confession. La seule personne à qui il avait pu livrer des choses, ç’avait été Felix, et tous les deux n’avaient jamais parlé de sentiments mielleux et de leurs histoires d’amour quelles qu’elles soient – le Lynch avait habitué son meilleur ami à parler de ses conquêtes, ses liaisons éphémères et ces amantes dont il ne retenait que rarement le nom. Quatorze ans, d’une solitude presque immuable, avaient permis à Alec de faire avec et d’accepter la condition qu’était la sienne : son réflexe, au fond, c’était surtout de ravaler ses ressentiments, ses doutes et ses questionnements, jusqu’à ce que tout ceci se transforme en une rage, un genre d’énergie qui lui permettait de continuer. Et peut-être bien que tout ça, il n’en avait plus besoin, maintenant que Calista faisait partie de sa vie – maintenant qu’ils se disaient ensemble, au-delà des batifolages imprudents qui rythmaient les jours qui avaient passé depuis son retour. Parfois, l’affection et la tendresse si naturelle qui les liait poussait le chasseur aux confessions, à quelques mots lâchés sur ce qui le hantait, d’une façon ou d’une autre. C’était vers Calista qu’il s’était tournée, lorsqu’il avait découvert sa mutation – et pas uniquement parce qu’il avait cru qu’elle lui tirerait une balle dans la tête sans hésiter parce qu’elle le détestait. Y’avait quelque chose, peut-être bien le pouvoir de Cupidon qui avait décidé de les lier – quelque chose, qui l’avait amené vers elle avant tous les autres. Sûrement étaient-ce toutes ces choses, ces réflexes qui coulaient si facilement entre eux, qui permettaient d’dire qu’ils étaient ce quelque chose, des âmes sœurs ayant croisé la route de l’un et de l’autre, et jetant toute leur ardeur, toute leur dévotion à s’entraider. Ces désirs-là pouvaient-ils devenir physiques, dans l’genre confessés au moindre contact charnel qu’ils s’échangeaient ? Leurs bisous, leurs câlins, la moindre once d’admiration qu’ils se vouaient l’un à l’autre, avaient tous des apparences différentes de tout ce qu’il avait toujours connu, au cours de sa vie volage ; avec Calista, la vie avait ce charme magnétique et doux qui rendait tout possible. Tout, même l’fait d’alléger les quatorze années de chasse qu’il sentait ne plus rimer à rien, ne plus faire sens en lui – tout, même ces réalités qui s’imposaient trop brusquement à son quotidien. Sa mère vivante, les mensonges qui avaient découlé de ça, chaque petite nouvelle désastreuse, chaque secret qu’il apprenait sur sa génitrice à chaque fois que la Wolstenholme creusait un peu plus profondément. Il n’savait pas, au fond, si le bien-être qu’elle lui communiquait, il parvenait à le lui rendre ; mais il l’espérait, l’espérait avec ferveur.

Ses mains trahissaient sûrement plus facilement l’adoration qu’il éprouvait pour Calista, chaque moment qu’ils passaient enserrés l’un contre l’autre, sans détour aucun, sans que le réel n’ait de prise sur eux. Ici, intimes, à se livrer peau contre peau, cœur battant avec cœur, dans une danse emportée par le doux béguin qu’ils alimentaient. Et heureusement pour lui, pour eux, même la vénération de Calista pour ses ordinateurs et son internet n’entamait en rien celle qu’elle lui vouait – l’idée le fit sourire, ricaner même lorsqu’elle parla de jalousie. Une façon d’extrapoler, et un sentiment qu’Alec n’avait probablement jamais ressenti – encore une fois, la courte durée de ses histoires l’empêchait totalement d’éprouver c’genre de choses. Il savait au moins, qu’un ordinateur n’pourrait jamais se montrer aussi sensuel que lui, dans des caresses et des baisers chauds et délicats – que la passion entre une machine et un être humain, c’n’était pas pour ce siècle-là. Et d’bien des façons, dans ses préoccupations quotidiennes, Alec espérait n’jamais voir ce temps : ça signifierait au moins, qu’il ne serait pas un mutant éternel, voué à passer sa vie en solitaire. Leur romance, elle n’appartenait qu’à eux, qu’à ce siècle-là, et c’était tant mieux – et emporté par la flamme brûlant en lui, le chasseur enserra Calista contre lui, l’entrainant dans une valse qui lui permit de passer par-dessus elle. « Je sais que t’es là pour moi, t’en fais pas. » et son sourire devint mielleux à la commissure de ses lèvres, tandis qu’il lui caressait doucement la joue. « Et si j’trouve que ta relation extra-conjugale avec ton ordinateur nous bouffe trop de temps, j’te le dirai. » un petit sarcasme en guise de séduction, tandis qu’il l’embrassait tendrement. Et bon gré mal gré, il quitta la Wolstenholme, se redressant sous les couvertures pour trouver son sous-vêtement, et l’enfiler, non sans un sourire enjôleur. « J’espère que tu l’aimes chaud, ton bain. » peut-être bien que c’était une pique provocatrice ; Alec la laissa là à réfléchir à cette idée, quittant le lit direction la salle de bain.
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Calista Wolstenholme
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MessageSujet: Re: (stv, alec (-18)) ≡ fill this empty space.   (stv, alec (-18)) ≡ fill this empty space. - Page 3 Icon_minitimeDim 21 Fév 2016 - 22:07

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Alec, il était tout pour Calista, son cœur ne semblait ne battre plus que pour lui à présent. Il était le plus efficace des réconforts qu’elle puisse trouver dans ce moment difficile. Il avait toujours été celui qui l’avait sortie des ténèbres dans lesquelles elle se laissait volontiers sombrer dès qu’il y avait quelque chose. Tout ce qu’il faisait pour elle, elle n’avait aucune idée de comment le lui rendre. La dévotion dont il faisait preuve, elle l’avait aussi en elle, mais elle avait parfois l’impression, qu’il en ferait toujours plus qu’elle. Sans doute, parce qu’elle était plus à même de se confier, de raconter ce qui n’allait pas, elle n’était pas douée quand il s’agissait d’encaisser et de tout garder pour elle. A lui tout particulièrement, elle ne pouvait rien cacher, sans doute qu’elle ne pourrait jamais lui mentir sur quoi que ce soit, quand bien même et elle l’avait appris quand ils s’étaient retrouvés, la vérité pouvait parfois être difficile à digérer. Qu’il sache au moins, qu’elle était là pour lui de la même façon qu’il était là pour elle. C’était ce qu’on faisait en couple, on s’écoutait l’un l’autre. Elle avait conscience pourtant, de ne pas s’être entichée d’un homme qui aimait se perdre en confidence, elle le connaissait assez pour le savoir. Mais s’il en avait besoin, elle était là, elle serait toujours là. Âme sœur fidèle et attentive, puisque Cupidon semblait les avoir désigner comme tels et qu’elle n’avait nullement l’envie de défier les volontés de l’ange.

Leur romance faisait d’Alec l’une des trois personnes les plus importantes de sa vie. Lorcan et Aspen étant les deux autres. Alors, il faisait partie de ceux pour qui elle était prête à tout, à part sans doute, de choisir entre les trois, parce que le choix était impossible et concrètement, choisir entre son amoureux, son frère et sa sœur, ce serait un sacrément bon moyen de la torturer. Par contre, si on lui demandait de choisir entre son ordinateur et lui, le choix était vite fait. Qu’importait le culte qu’elle portait au monde informatique, Alec l’emportait et y en avait certains qui ne pouvaient pas en dire autant, pour ne pas citer son père qui, au point où il en était, pourrait même passer après la millième rediffusion d’un épisode de Friends qu’elle avait déjà vu une centaine de fois. Il savait qu’elle était là pour lui, la réplique lui arracha un sourire se dessina sur ses lèvres. Elle passa ses mains le long de son torse, dans une douce caresse, les remontant jusqu’à ses épaules. « On va trouver une solution pour gérer ce ménage à trois, je te promets. » Après un énième baiser aussi parfait que tous les autres, il quitta le lit avec la volonté d’aller s’occuper de ce bain. « Je l’aime brûlant même. » Qu’elle répliqua alors qu’il était déjà parti en direction de la salle de bain. Encore allongée dans le lit elle remonta le drap jusqu’à sa poitrine, toujours nue en dessous, de toute façon, ce n’était pas nécessaire de se rhabiller pour ensuite aller dans bain et quand bien même elle en aurait eu l’envie, ils devaient être tous répandu aux quatre coins de la pièce et elle n’avait pas les moyens de se lever pour aller les récupérer.
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Alec Lynch
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MessageSujet: Re: (stv, alec (-18)) ≡ fill this empty space.   (stv, alec (-18)) ≡ fill this empty space. - Page 3 Icon_minitimeDim 21 Fév 2016 - 22:41


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Déjà avant même qu’ils ne soient quoique ce soit de ce qu’ils étaient là, Calista avait toujours été cette fille attentive, plus observatrice qu’elle ne voulait bien le croire, prompte à lire le cœur des gens à la recherche du moindre souci. C’était du moins, comme ça qu’elle s’était présentée à Alec, devinant avec aisance certains de ses sentiments avant même qu’il ne mette lui-même le doigt dessus ; lorsqu’il serait trop impatient, trop impétueux sur le terrain par exemple. Ou lorsque quelque chose l’enrageait insidieusement, au point de le rendre irritable à souhait. Définitivement, la Wolstenholme n’avait jamais dû s’en rendre compte, tant c’était naturel pour elle, mais se préoccuper des uns et des autres, avec une certaine tendresse, ç’avait toujours été elle. Pour ce qui était de leur couple, c’était définitivement le dicton qui disait que ‘les opposés s’attirent’ qui s’appliquait – là où le Lynch s’était toujours montré patibulaire et froid, Calista avait toujours été cette petite flamme chaleureuse qui attirait les gens. Elle n’pourrait sûrement jamais vivre seule, totalement seule sans se livrer à personne pendant quatorze longues années, comme il l’avait fait lui-même, porté par le deuil ; ses courtes liaisons, ses soirées à s’enticher de n’importe qui sans retenue aucune, ç’avait toujours été un moyen d’extérioriser des problèmes que la blonde aurait sûrement mieux géré, avec sa façon d’faire. Leur romance, aussi imprévue et inattendue était-elle, venait de donner un tournant tout à fait particulier à la vie du Lynch – et dans les ténèbres qui menaçaient de le submerger ces derniers temps, Calista était l’âme sœur qui le remontait vers la surface, avec plus d’ardeur à la tâche qu’elle ne devait le soupçonner. Bien souvent, il suffisait de quelques gestes d’affection, il lui suffisait d’la serrer dans ses bras dans un câlin baigné d’admiration pour que ses problèmes soient facilement renvoyés à plus tard. C’n’était pas pour autant que sa relation avec Calista était uniquement charnelle – il s’plaisait à s’dire qu’elle avait quelque chose d’un ange sur lui, un effet apaisant rien que du bout des doigts, ou de ses baisers doux. Au fond, contrairement à c’qu’elle pouvait s’imaginer aujourd’hui, dans un des jours qui composaient ses mauvaises périodes, Calista avait laissé son imaginaire d’enfant, fait de chatons et de peluches, éclairer son âme comme bien peu de gens à Radcliff. Trop peu de gens, dans tous ceux que le Lynch se retrouvait à côtoyer depuis qu’il était devenu un chasseur ; les opposés s’attirent, et au fond, Alec était bien chanceux qu’elle ait jeté son dévolu sur lui, et qu’elle n’soit pas allé s’éprendre d’un autre musclé patibulaire – car s’il semblait y avoir mille personnes froides et assassines comme Alec Lynch, Calista, elle, était totalement unique.

Peu importait, si Alistair Wolstenholme n’était pas capable de le voir ; ils n’lui devaient plus aujourd’hui le moindre respect, la moindre attention – celui-ci avait été remisé à plus tard, peut-être bien à jamais, tandis que l’idylle, le positif prévalait toujours dans le cœur de la jeune femme. Calista sans amour pour le monde, ce serait sûrement là, que les choses dérailleraient. Alors au fond, les phrases romantiques et niaiseuses, les bains d’une heure qui mettaient à rude épreuve la patience du Lynch – il pouvait totalement s’y acclimater, quitte à devenir l’amant idéal, faisant couler l’eau dans la baignoire pour y ajouter tout un tas de produits divers et variés (qu’il n’inspecta même pas) pour faire le plus de mousse possible : qu’ils soient donc de ces amoureux mielleux qui prenaient des bains ensemble – Alec savait se montrer autre chose que porté sur la séduction et le sexe. L’eau déclenchée remplissait peu à peu la baignoire, lorsqu’il quitta la salle de bain direction la cuisine, pour chercher cette fameuse bouteille de champagne, des flûtes pour accompagner le reste ; autant faire les choses bien, faire vivre l’extase idéale jusqu’au bout. Le décor romantique installé dans la salle de bain, il attrapa une serviette, pour revenir vers la chambre – en dégageant la couette sous laquelle Calista s’était lovée, il la couvrit sans attendre avec la serviette, comme si elle allait mourir de froid sur le chemin ; au fond, ils étaient en plein mois de juin, mais il était prêt à jouer son rôle jusqu’au bout. Jusqu’au baiser, chaud, qu’il déposa au creux du cou de la jeune femme, tandis qu’il la hissait dans ses bras, comme ils auraient passé le pas de la porte de cet appartement après leur mariage – un jour, peut-être, hypothétiquement. Ils n’en étaient pas là, ils n’étaient même pas sur terre, à Radcliff la ville de toutes les misères, lorsqu’ils atteignirent la salle de bain Alec claquant la porte derrière eux d’un mouvement du pied. Et l’eau avait déjà bien grimpé, grimpé lorsqu’il enjamba le rebord, envoyant valser la serviette et plongeant dans le bain brûlant, Calista blottie contre lui. Il en avait oublié son sous-vêtement – ou presque – un faux grognement passant ses lèvres tandis qu’il s’agitait pour l’enlever, le laissant tomber, trempé juste à côté de la baignoire. « Heureusement que j’en ai d’autres. » un sourire enjôleur pour répondre au regard qu’il échangea avec Calista, d’un bisou sur son épaule, l’attirant contre lui pour enrouler ses bras autour du buste de la jeune femme – peu importait la taille de cette baignoire, il n’avait pas l’intention de la lâcher.
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Calista Wolstenholme
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MessageSujet: Re: (stv, alec (-18)) ≡ fill this empty space.   (stv, alec (-18)) ≡ fill this empty space. - Page 3 Icon_minitimeLun 22 Fév 2016 - 2:15

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La journée avait horriblement mal commencée, ça avait été une matinée compliquée, assez pour la pousser à venir se réfugier dans le lit, parce que le reste du monde semblait trop hostile pour qu’elle s’en mêle. Mais Alec était arrivé et l’horreur s’était envolée. C’était comme ça à chaque fois. L’idylle dans laquelle ils s’étaient lancés avait ce quelque chose de magique, elle était unique, tellement douce et réconfortante. Elle savait que quoi qu’il puisse lui arriver Alec trouverait un moyen de panser ses plaies. Et elle en ferait de même pour lui. Ils avaient cette dévotion mutuelle qui faisait probablement défaut à plein de couple et pourtant, leurs promesses elles étaient restées entre eux deux, personne n’en avait été témoin, ils n’avaient pas eu besoin d’un mariage ou d’un truc bien officiel pour tisser leurs vœux. Ils pouvaient se faire confiance, s’entraider et s’aimer sans devoir de compte à personne alors même que rien ni personne n’aurait pu imaginer qu’il puisse y avoir une quelconque romance entre eux. Sans doute que s’ils travaillaient encore au commissariat tous les deux, ça aurait surpris grand nombre de leurs collègues de voir l’agent Lynch et la technicienne informatique amoureux l’un de l’autre. Pourtant c’était bien ce qui s’était passé, elle s’était entiché de lui depuis un moment, ce genre de béguin silencieux qu’elle gardait pour elle alors qu’elle balançait quelques œillades plus ou moins discrète à Alec quand il passait devant elle et de là, elle était arrivée à ce moment où tout son cœur n’appartenait plus qu’à Alec, qu’elle ne voulait plus quitter ses bras et qu’elle se sentait mieux dès qu’elle commençait à lui parler.

Leur histoire elle était pourtant déjà faite de haut et de bas, lui qui disparaissait elle qui s’en prenait injustement plein les dents et les difficultés, ils arrivaient à les affrontés tous les deux. Toutes les choses qu’elle n’aurait jamais pu accepter si elle avait été seule, avec Alec, c’était nettement moins compliqué. Elle était vraiment contente qu’il soit resté dans le lit avec elle et le batifolage dans lequel ils s’étaient perdus quelques instants auparavant rajoutait encore plus de points positifs à cette journée. Finalement, elle ne s’annonçait plus si horrible que ça. Et rendue dans le bain avec Alec, elle pouvait même considérer cette journée comme une bonne journée bien qu’elle ait mal commencée. « Ouf, Alec Lynch possède plusieurs caleçons. Tu imagines pas comment j’aurais été triste si tu avais été obligé de rester les fesses à l’air en attendant qu’il soit sec. » Elle déposa ses mains sur celle d’Alec pour venir glisser ses doigts entre les siens et joindre leurs mains ensemble. Si elle parlait toujours de ses abdos, ce n’était pas pour autant qu’elle ne vouait pas un culte aux autres parties de son anatomie et fallait bien avouer que ses fesses justement, elles méritaient largement la vénération qu’elle leur accordait. « J’t’ai pas demandé, t’étais où ce matin ? » Elle soupira légèrement. « Je devrais arrêter de demander ça à chaque fois que t’es pas là, je passe pour la fille chiante qui veut toujours tout savoir. » Elle était jalouse comme fille, c’était certain, mais pas au point de vouloir toujours tout savoir, c’était juste de la curiosité, pas un besoin de savoir où il était et avec qui il était. Elle serait probablement assez jalouse en revanche, pour menacer d’aller tuer le première fille qui oserait tomber à son tour en admiration devant Alec. Pauvre fille sans doute, après tout, du point de vu de Calista, il était si facile de tomber en amour avec un homme pareil.
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Alec Lynch
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MessageSujet: Re: (stv, alec (-18)) ≡ fill this empty space.   (stv, alec (-18)) ≡ fill this empty space. - Page 3 Icon_minitimeLun 22 Fév 2016 - 4:08


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Plus que jamais, plus que n’importe qui dans toute sa vie, Calista le poussait à vivre avec insouciance. Pas cette insouciance qui avait fait de lui un jeune homme flirtant sans cesse avec la loi, l’amoureux des relations sans lendemain, des liaisons aux amantes sans visage qu’il abandonnait dès le lever du soleil, pour les plus chanceuses. Il avait déjà été, bien trop peu sérieux dans son existence – l’insouciance de jeunesse, avait dit sa mère à chaque fois, acceptant sans rechigner la moindre des rixes de son fils. Avait-ce été juste du désintérêt, finalement ? A ses souvenirs, Alec avait senti chaque preuve d’affection et de dévotion de sa mère, chaque sentiment qu’ils avaient partagé être transformé par le doute – l’avait-elle aimé ? Avait-il compté pour elle ? Ou est-c’que son mariage et son fils n’avaient été qu’une couverture, une distraction pour Lilith Raeken qui, dès que blasée par son rôle d’épouse et de mère, avait fini par tout lâcher, sans manquer d’assassiner son mari ? Oui, le Lynch avait ses préoccupations, ces questionnements internes qui mettaient à sac ses assurances et ses entrailles, à chaque journée un peu plus – les oublier avec Calista, les balayer au profit d’un batifolage érotique et sensuel avec la blonde, c’était définitivement l’option qu’il préférait. S’montrer doux, vivre d’amour et d’eau fraiche avec Calista comme les âmes sœurs décrites dans toutes les sérénades les plus mielleuses du romantisme, ça chassait ses démons, ça effaçait ses soucis, et soignait son âme des maux qu’il avait imposés et subis pour les quatorze dernières années d’sa vie. L’avenir, pour lui, à ses vingt ans, avait pourtant été cette chose totalement incertaine ; aurait-il fini en prison, en fin d’compte ? Personne dans ceux qui l’avaient connu à l’époque, ne l’auraient pensé épris d’une blonde informaticienne et geek, en couple avec celle-ci et apte à partager un appartement avec elle, malgré ses défauts, malgré son bordel ambiant, malgré… tout ce qui pouvait le déranger dans une relation potentielle. Difficile, de passer d’un éternel célibat, à cette quelconque stabilité sans nom qu’ils avaient ; ils se prouvaient leur vénération commune de bien des façons, pratiquaient régulièrement un sexe baigné de passion et d’extase, il faisait à manger pour eux deux, était prêt à ranger ses placards pour qu’elle ait accès à tout – ils s’retrouvaient même à partager une baignoire. Somme toute, que l’mot soit clairement sorti ou non, ils avaient tout d’un couple depuis qu’il logeait chez la Wolstenholme.

Le plus surprenant, restait sans doute l’absence d’instincts solitaires du Lynch – dans n’importe laquelle de ses histoires d’autrefois, il aurait trouvé un prétexte, un faux pas à commettre pour mettre fin à cette idylle, de peur sans doute qu’elle prenne le contrôle de toute sa vie et le change du tout au tout. Parce que les fiançailles, s’faire passer la bague au doigt et se mettre à pomponner des bébés, c’n’était pas encore pour lui, malgré ses trente-quatre ans bien avancés – et peut-être bien qu’y’aurait un moment où le trac le rattraperait, l’pousserait à mettre à sac cette romance sans nuage avec Calista. Pour l’instant, c’n’était pas le cas ; pour l’instant, il plongeait sans concession dans chaque petit acte tendre, dans chaque moment romantique, dans chaque regard baigné d’admiration ; il aurait pu se mettre à dessiner des cœurs partout et à croire au Paradis et en les anges que ça n’l’aurait presque pas surpris, à nager dans la fange créée par chaque petit instant de bonheur avec Calista, c’était comme une maladie d’amour, qui le contaminait. Et il pouvait apprécier chaque moment autant qu’il le faisait, ça n’changeait rien à celui qu’il était ; le type sportif qui ne pouvait pas passer une journée sans se dépenser d’une quelconque façon, le chasseur qui avait désespérément besoin de se sentir utile plus qu’impuissant, et piégé dans son statut de fugitif. La question de la jeune femme, plus encore qu’une interrogation digne d’une petite amie jalouse, le ramena à ça – comme une fissure au milieu d’un moment idéal. Et Alec mit quelques secondes à répondre, ses doigts partis dans une caresse le long des mains de Calista : « Je-… je suis allé voir ma maîtresse, et la voisine du dessus. » il n’y avait pas de reproche voilé dans ses paroles – au contraire, Alec se montra tout à fait enjôleur, plein de ce charme qu’elle aimait tant, au moment de déposer un bisou juste au creux de son épaule, comme s’il cherchait à l’amadouer. « J’ai acheté quelques trucs, sur le chemin, tout à l’heure. » à croire qu’il était le parfait petit-ami, quand bien même il était tout amateur dans c’domaine-là ; au fond, s’faire entretenir, c’n’était pas non plus quelque chose qui l’enchantait beaucoup. « Mais avant ça... » il prit une profonde inspiration, le regard perdu sur l’eau mousseuse – il enserra un peu plus Calista dans leur étreinte, leur câlin délicat, comme s’il avait beaucoup – beaucoup – de choses à lui dire. « Je-… j’devais rendre service à quelqu’un. Un type-… » comme s’il jouait déjà sur le côté petite-amie jalouse, au moins, ça n’avait pas été une femme. « Il-… c’est lui qui m’a aidé à sortir, d’où j’étais... » chez Insurgency, quand bien même c’était presque la seule chose dont il se souvenait ; la localisation de leur base, c’était comme si ce savoir très précis lui avait échappé sans qu’il n’puisse le retenir d’une quelconque façon. « Enfin bref- il avait besoin d’mon aide, sa fille avait été attaquée, et-et… sans vouloir m’vanter, j’lui ai sauvé la vie-… ça m’a valu un aller simple vers la liberté. » et il avait soupesé beaucoup d’choses, beaucoup d’hypothèses quand il était question d’Andreas Kovalainen – encore maintenant, il n’savait pas s’il pouvait lui faire confiance. Leur marché, il l’espérait, importait assez au mutant pour qu’ils soient sur un terrain d’entente. « Le mec- il… il veut que j’aide sa fille, à apprendre à se défendre. Alors on a trouvé un accord-… il est généticien. » et Calista devait être bien placée pour savoir ce que ça pouvait inclure comme idée, pour lui, pour elle, pour eux deux. Il n’savait pas à quoi il se raccrochait – son pouvoir avait aidé cette fille, et lui avait sauvé la vie des dizaines de fois déjà, sans conteste ; mais il n’pouvait certainement pas se résoudre à vivre avec pour l’éternité. Pas maintenant qu’y’avait eux deux, dans la balance. « Enfin bref-… avec tout c’qu’y se passe, j’l’avais presque oublié. Et c’matin il m’a appelé, alors voilà. » au fond, il n’avait jamais voulu lui cacher cette histoire-là ; mais leurs retrouvailles en elles-mêmes avaient été mouvementées. Et quelques heures plus tard, Calista s’était retrouvée à l’hôpital, paralysée, stérile, dévastée. Il n’savait pas, au fond, si elle pouvait supporter un autre espoir tombé en miettes. S’il pourrait lui-même le supporter.
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Calista Wolstenholme
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MessageSujet: Re: (stv, alec (-18)) ≡ fill this empty space.   (stv, alec (-18)) ≡ fill this empty space. - Page 3 Icon_minitimeLun 22 Fév 2016 - 19:30

I've lost everything, I just want to feel your embrace.
— alec lynch & calista wolstenholme —
I'm on my knees only memories are left for me to hold. Dont know how but I'll get by Slowly pull myself together. Theres no escape, So keep me safe This feels so unreal. Nothing comes easily Fill this empty space, Nothing is like it seems Turn my grief to grace. I feel the cold, Loneliness unfold Like from another world. Come what may, I wont fade away But I know I might change. — grace.

L’affection qu’elle avait pour Alec semblait suffisante pour résister à tout le reste. A toute les épreuves que le monde semblait vouloir leur imposer. C’était ce genre d’histoire d’amour qui semblait inébranlable et ils l’avaient déjà prouvé sans doute, à rester aux côtés de l’autre, alors même que d’autres couples auraient cédés face aux difficultés qu’eux ils rencontraient. C’était peut-être ça, la notion d’âme sœur dont on parlait dans les trucs les plus romantiques. Deux personnes qui semblaient être faites l’une pour l’autre, quand bien même elles étaient différentes. C’était mieux comme ça sans doute. Elle savait déjà qu’avec des types avec qui elle aurait plus de points commun, ça n’aurait jamais marché, elle avait déjà tenté l’expérience et si elle était avec Alec aujourd’hui, c’était bien parce qu’avec les autres, ça n’avait jamais marché. Avec les autres, elle n’avait jamais eu l’impression de toucher cette idylle si douce, si agréable, dans laquelle elle flirtait dès qu'elle était avec Alec. Cette romance qu’elle avait avec lui, elle la sentait unique, tellement différente des autres et pourtant tellement plus belle. Peut-être que c’était ce qu’on ressentait au début de chaque nouvelle relation, cette impression d’être dans une bulle dès qu’on était dans les bras de l’autre. Mais là, elle sentait que c’était plus que ça et quand bien même elle avait aimait son ex-petit ami de tout son cœur avant qu’il ne lui soit arraché, même avec lui, ça n’avait pas été pareil. Y avait quelque chose en plus, quelque chose de mieux et peut-être que c’était simplement parce que Cupidon, l’avait décidé, que c’était lui le bon et pas un autre.

Collée contre le corps d’Alec au fond de son bain, elle se sentait vraiment détendue. Pour le coup le sexe avant, puis le bain après, c’était le combo gagnant pour la détendre complètement. A retenir, sans doute à l’avenir si elle devait de nouveau péter un câble. Y avait même pas de souci de confiance entre eux, alors elle savait bien qu’il n’avait de liaison ni avec une quelconque maitresse, ni avec la voisine du dessus, quand bien même, les rumeurs sur Alec Lynch, laissaient entendre que ce n’était pas le genre d’homme à se poser en couple avec qui que ce soit. Qu’importait ce que disaient les gens ou les choses qu’on pouvait lire en faisant quelques recherches sur internet, y avait rien de tout ça qui pourrait faire diminuer l’admiration et la confiance qu’elle avait pour Alec. « Elles ont une sacrée chance ces deux-là. » Un sourire étira ses lèvres. En vérité, c’était elle qui avait de la chance. Elle avait tout ce dont n’importe quelle fille pouvait rêver. La dévotion, la passion, la tendresse, l’adoration. « Si jamais ce que tu as acheté ça rime avec muffin, je risque de te demander en mariage. Mais sinon, je t’aime quand même. » Elle plaisantait bien entendu, bien que y ait rien au monde qu’elle préférait manger que des muffins. Elle écouta la suite des paroles d’Alec, avec sérieux cette fois, il lui parlait du type qui l’avait libéré, un gars à qui elle devait une fière chandelle sans doute, parce qu’il avait clairement fait ce qu’elle, elle avait raté. « Même enfermé quelque part, tu trouves le moyen de sauver quelqu’un. Tu t’souviens de cette fois où j’t’ai dit qu’étais pas un monstre ? J’savais bien que j’avais raison. » Qu’il ait sauvé cette fille, pour elle ça ne changeait pas grand-chose. Il l’avait déjà sauvée elle tellement de fois que ça aurait été stupide de sa part de ne pas le voir comme un héros. « Je devrais envoyer un mot de remerciement à c’type, pour t’avoir ramené près de moi. » Fallait croire que sans ce type, il ne serait pas avec elle à l’heure actuelle. « Et si en plus y a des chances qu’il puisse t’aider, je devrais carrément l’inviter à dîner. Enfin non parce que moi en cuisine, c’est une cata, mais enfin, bref. » L’idée était là quoi, pas la peine de s’attarder sur ses talents inexistants en cuisine. « Tu sais, quand t’étais pas là, j’ai vraiment cherché plein de trucs, toi y compris, mais on sait tous les deux comment ça s’est terminé ça. » Avec elle se faisant tirer dessus et Alec toujours enfermé quelque part. « Sur la mutation et tout ça. Y a vraiment pas mal de trucs, suffit d’aller voir les fichiers de dépistage et c’est assez impressionnant. Et j’ai trouvé un truc sur un type qui capable d’annuler les pouvoirs des autres transmutants. » Comme quoi, quand on ne se concentrait pas sur les histoires de type faisant exploser les bâtiments d’un clin d’œil, on trouvait aussi des trucs qui prouvaient que les hunters avaient souvent tort dans leur façon de penser. « J’m’étais dit que c’était peut-être le moyen de faire marcher le vaccin. Enfin, maintenant, je suis certaine que le vaccin, c’est plus un problème qu’une solution. Mais, ça peut rester intéressant. » Le vaccin, elle en avait subi les conséquences alors dans le fond, elle préférait ne pas laisser Alec s’injecter cette merde dans les veines. Elle haussa les épaules. « Mais je suis informaticienne, pas généticienne … » Alors elle n’y connaissait pas grand-chose, bien qu’elle ait suivit une formation scientifique. Mais bon, s’il avait un généticien sous la main, peut-être que ça pouvait valoir le coup d’y penser.
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Alec Lynch
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MessageSujet: Re: (stv, alec (-18)) ≡ fill this empty space.   (stv, alec (-18)) ≡ fill this empty space. - Page 3 Icon_minitimeMar 23 Fév 2016 - 4:19


i'm hoping the current will lead you right back to me
THERE'S SO MUCH YOU VIEW THAT YOU STILL NEED TO KNOW.
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the earth, it may quake and your heart may break but know, i am where i stand and i will not let you go. cause i will carry you, carry you away from it all. i won't let you fall, cause i will lift you up, lift you up into the light. don't close your eyes till the morning and let it all begin w/calista wolstenholme & alec lynch.
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Un bain avec Calista – voire même un bain tout court, c’était à croire qu’Alec n’se ressemblait presque plus ; il était de ces habitués des douches rapides, prenant tout juste le temps de se rincer sous l’eau afin de s’esquiver rapidement d’une activité toute aussi répétitive que barbante. Le quotidien, l’ennui, l’aspect glacé d’un tous les jours solitaire se répétant comme une mélopée lancée en boucle – probablement était-ce ça, qui le glaçait plus d’effroi que l’idée d’être un amoureux, jeté à corps perdu dans une romance qui dépassait l’entendement. C’n’était pourtant pas bien prudent, dans une ville comme Radcliff et dans la situation actuelle, de se lancer dans des histoires de couple, des préoccupations qui gravitaient autour de l’amour et d’au combien de tendresse il pouvait être donneur, lorsqu’il était question d’alléger le cœur de son âme sœur. Pour avoir été un hunter pour quatorze longues années, Alec avait sûrement tout un tas d’ennemis qui ne demandaient qu’à se venger, qu’à faire payer à l’assassin le lourd tribut de tous les morts qu’il avait laissés dans son sillage. Il était, qui plus est, un transmutant parmi les hunters ; un traitre qui s’était caché dans les rangs de Lancaster et n’avait pas eu le respect élémentaire de s’laisser abattre par ses anciens alliés, comme s’il n’avait été rien d’autre qu’un animal. Ennemi des chasseurs, ennemi des transmutants – ennemi d’une part d’l’humanité qui gravitait à Radcliff – la trêve qu’il saisissait dans les bras de Calista, l’extase si légère dans laquelle ils naviguaient, y’avait pas à douter du fait qu’il en avait besoin, tout autant qu’elle. Alors au fond, ce bain n’était pas si désagréable que ça – et la Wolstenholme pesait lourdement dans la balance ; leurs câlins, leurs bisous, les caresses de leurs mains enlacées faisant glisser un doux miel dans tout son corps. Ici et maintenant, personne n’daignerait les déranger, personne n’oserait briser leur idylle bénie par les anges et exigée par Cupidon. Une chose était sûre : l’un comme l’autre, ils s’laissaient prendre par l’aventure sans penser aux conséquences de leurs actes et de leur vénération commune – sans même penser à Radcliff dehors, la terre désolée où ils naviguaient tant bien que mal. C’était ironique, quand même, qu’ils soient si heureux, dévorés par la flamme de leur admiration commune, obsédés par leur béguin alors même que tout le décor autour d’eux, tombait un peu plus en miettes à chaque nouvelle journée.

Radcliff en elle-même, ou même c’qu’ils avaient cru être leurs vies respectives : Alec n’était plus un chasseur, Calista n’était plus la fille à la recherche désespérée de la moindre affection de la part de son père, Alec n’était même plus un orphelin esseulé par la mort de ses deux parents. Et Calista n’savait même plus si elle avait été une transmutante, ou si tout ceci n’avait été qu’une vaste blague répugnante. Ils avaient bien droit à leur bonheur, les bons moments érotiques et suaves qu’ils arrachaient au reste de l’humanité. Dans les ténèbres provoquées par l’effondrement de leurs sempiternelles croyances, leurs sentiments l’un pour l’autre étaient les dernières petites lueurs dont ils avaient eu besoin pour survivre. C’n’était pas étonnant, au fond, qu’ils se soient si vite retrouvés dans cette liaison, s’jetant sans concession dans les bras l’un de l’autre, alors même qu’ils avaient trop perdu déjà. S’éprendre de Calista, l’ardeur avec laquelle son cœur pulsait à travers toutes ses chairs dès qu’il la voyait, dès qu’ils partageaient un quelconque baiser, le moindre contact charnel – ç’avait été la seule chose qu’il avait sue, nette et franche, immuable. Et le temps, les épreuves leur prouvaient peu à peu raison : ils remontaient toujours la pente, aujourd’hui ou la veille encore – ils le feraient à nouveau, dès le lendemain si les circonstances l’exigeaient. Ils n’étaient pas juste passion des corps, du sexe pour s’évader du temps réel pour quelques heures ; ils n’l’avaient jamais été, et Alec l’avait déjà avoué sans détour à une Calista brisée et immobilisée dans son lit d’hôpital. Il espérait que cette déclaration-là, au moins, la ferveur avec laquelle il l’avait délivrée, brut de béton, n’étaient pas oubliées dans le néant des bas qu’affrontait jour après jour la Wolstenholme. Ça n’semblait pas être le cas encore, même si déclarer victoire sur l’reste du monde était prématuré ; au fond, chaque moment intense, baigné d’affection était un succès, un coup d’poing en réponse à tout c’que la vie cherchait à leur imposer. Et ils finiraient par en être indestructibles ; peut-être pas des héros, peut-être juste deux imbéciles entichés l’un de l’autre jusqu’au cou. Le mot héros, définitivement, n’avait jamais été écrit pour Alec Lynch – il en eut une moue circonspecte, qu’elle ne remarqua sans doute pas. Qu’elle l’imagine donc être son héros à elle, ça suffisait largement pour l’heure – mais le héros de Radcliff était surtout connu pour avoir foutu une balle dans le crâne d’un type. Y’avait plus vertueux, comme tâche. « Oh pitié, non, l’invite pas à dîner. J’veux dire, toi t’es socialement bizarre. Lui il est-… dans l’incapacité physique de faire une phrase en ayant l’air agréable. » et le chasseur en lâcha un vague ricanement, son souffle amusé se perdant contre l’omoplate de Calista, qui était toujours contre lui – il ne la lâcha que pour atteindre le bord de la baignoire, où se trouvait la bouteille de champagne et les flûtes encore vides. « Enfin bref… tu veux passer tout c’temps dans le bain à parler d’un transmutant patibulaire et de génétique, ou profiter ? » le rictus au coin de ses lèvres n’avait rien d’un reproche, plutôt une moquerie enjôleuse. « Je sais qu’à nous deux-… et peut-être bien avec ce type-là, ou avec quelqu’un d’autre, on trouvera une solution. Pour moi. Pour toi. » il admirait la dévotion qui avait poussé Calista à quitter ses écrans d’ordinateur pour partir à sa recherche – mais comment n’pas se dire que son accident était sa faute, indirectement ? Pour chasser ses doutes, une assurance trop acide pour n’pas infecter le moment délicieux qu’ils partageaient, Alec se pencha vers Calista, d’un baiser sur ses lèvres apaisant l’ambiance. « Et j’viens de penser, que j’serais un mauvais petit-ami pas monstrueux, si j’te laissais te saouler au champagne alors que tes médicaments sont plus importants. Alors-… » il avait commencé à remplir un des verres, pour le tendre à son amante- « tu ferais bien d’la déguster, cette coupe-là, parce que ce sera la seule que t’auras. » et au pire, il pouvait toujours trouver d’autres moyens, de répartir un autre genre d’ivresse dans tout son corps, une danse des sens aussi exquise que les doux charmes causés par quelques verres d’alcool.
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MessageSujet: Re: (stv, alec (-18)) ≡ fill this empty space.   (stv, alec (-18)) ≡ fill this empty space. - Page 3 Icon_minitimeMar 23 Fév 2016 - 11:46

I've lost everything, I just want to feel your embrace.
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Ecumer le web à la recherche de tout et n’importe quoi, c’était ce qu’elle avait toujours fait, pour elle-même parce que ça passait le temps. Pour les hunters parce qu’ils avaient besoin d’informations sur tel ou tel truc, alors fouiller en long en large et en travers pour trouver une solution aux problèmes d’Alec, ça avait été une évidence pour elle. Tout autant que le chercher lui. Amourachée d’un homme qui avait disparu du jour au lendemain, elle n’avait pas pu se résoudre à le laisser tomber. Elle en avait passé des nuits blanches, sur son ordinateur à fouiller tout ce qu’elle pouvait fouiller. Au point même de déterrer une vieille histoire ayant appartenu au passé d’Alec, ce genre d’histoires dont il aurait sans doute préféré se passer et elle aussi. Malgré ça sans doute et la culpabilité qu’elle continuait d’entretenir vis-à-vis de cette histoire, elle continuerait à chercher, partout, absolument partout, à la recherche d’une solution. Dix ans pour en trouver une, ça ne semblait pas si long que ça, après tout, les scientifiques n’avaient pas mis autant de temps, entre l’annonce officielle de l’existence des transmutants et l’élaboration d’un vaccin censés les libérer de ce qu’ils étaient. Sa dévotion pour Alec la pousserait à ne jamais abandonner, parce que le monde était surprenant, toujours plein de surprises et de choses incroyables, alors ce n’était peut-être pas difficile dans ces circonstances de croire en tout et n’importe quoi. Ils trouveraient un moyen de s’en sortir tous les deux, de se défaire de leurs problèmes et sans doute que l’affection qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre, c’était déjà un premier pas vers la solution miracle qui viendrait les libérer.

Quoi qu’il puisse penser, il était son héros à elle. Celui qui l’avait déjà sauvée tellement de fois et qui continuer de le faire, avec ses attentions pleine de tendresses, ses baiser et ses caresses qui pouvaient facilement créer l’idylle tout autour d’elle. Elle ne pouvait pas penser simplement que l’amour rendait aveugle et que sa vénération pour Alec venait la rendre bien naïve. Elle savait que c’était un type bien et y avait rien au monde qui pourrait la faire douter de ça. « Quoi ? Je suis pas socialement bizarre, n’importe quoi. » Ouais, peut-être qu’elle l’était carrément, elle la fille qui avait bien du mal à enchainer deux phrases sans faire une bourde et qui avait souvent moins de mal à comprendre un ordinateur qu’une personne en face d’elle. Elle leva les yeux au ciel d’un air faussement vexé. Ils éviteraient ce dîné alors et ce n’était pas une mauvaise chose, au contraire. « A ton avis ? J’adore parler de type que je connais pas et de génétique quand je suis nue, collée contre toi. » Elle haussa légèrement les épaules, pour appuyer l’ironie de ses propos. Dans les bras d’Alec, le reste du monde ne comptait plus vraiment, alors c’était peut-être encore plus vrai dans ce bain. « Ouais. On trouvera. » Un sourire les lèvres, elle savoura le baiser d’Alec, doux et sincère, à l’image de cette promesse qu’ils s’étaient faites. Trouver une solution, quoi qu’il arrive. Elle attrapa la coupe de champagne qu’il lui tendait non sans une grimace déçue. « C’est pas juste. Je préfère le champagne aux médicaments. » Ce n’était pas difficile sans doute. Les médicaments, elle s’en serait bien passée sans doute. Mais à en juger la cicatrice qui lui barrait le ventre et son incapacité à bouger les jambes, elle en avait probablement moins besoin. « Si faut la savourer, il nous faut un truc cool à quoi trinquer. » Si c’était la seule coupe à laquelle elle avait le droit, autant le lever à quelque chose d’important. Comme eux et leur romance, lui et tout ce qu’il faisait pour rendre sa vie moins compliquée.
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