| Sujet: (F/LIBRE) KAYA SCODELARIO ≈ some kind of monster. Jeu 12 Nov 2015 - 16:38 | |
| yuliya zara azarov nobody can save me now.
| time for telling tales on meNOM : Azarov, ténèbres des songes vaporeux, l'héritage de la fragile épopée d'une famille anéantie depuis dix années. PRÉNOMS : Yuliya. Doux prénom que sa mère lui à donner à sa naissance, comme espérant qu'un simple prénom au connotation douce pourrait la protéger. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Au choix. ÂGE : Dix-neuf perles étoilées de larmes enneigées. ORIGINES : Elle a des origines slaves. NATIONALITÉ : Américaine.STATUT CIVIL : Célibataire. MÉTIER : Étudiante le jour, chasseuse la nuit. ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle. TRAITS DE CARACTÈRE : patiente ‹ courageuse ‹ méfiante ‹ incertaine ‹ observatrice ‹ distante ‹ maniaque ‹ solitaire ‹ manipulable ‹ triste ‹ mélancolique ‹ rêveuse ‹ soucieuse ‹ fidèle ‹ généreuse ‹ attachante ‹ sérieuse, etc ... MUTATION : Elle contrôle l'élément du feu. AVATAR : Kaya Scodelario. GROUPE : The futur is here. CRÉDITS : Tumblr. | nothing left to say≈ 001. Le syndrome de Stockholm désigne un phénomène psychologique observé chez des otages ayant vécu durant une période prolongée avec leurs geôliers et qui ont développé une sorte d'empathie, voire une sorte de sympathie ou de contagion émotionnelle vis-à-vis de ceux-ci, selon des mécanismes complexes d'identification et de survie. En d'autre terme, bien que Matthias soit ignoble avec la demoiselle depuis plusieurs années, celle-ci, lui restera toujours loyale. ≈ 002. Petite, elle a vu plusieurs membres de sa famille, mais surtout sa mère, mourir devant ses yeux. Persécutée depuis longtemps par des clans de chasseurs, c'est Matthias qui a réussi là où bien du monde a échoué : la famille se croyant naïvement protégés par les murs d'une sainte église, cela, ne l'a guère arrêté pour commettre l'irréparable. ≈ 003. Après le massacre des siens, Matthias l'a donc pris sous son aile, et ce n'est pas par soucis de culpabilité et encore moins de bonté de cœur qu'il l'a fait. Il a juste vu en elle quelque chose qui lui a sauvé la vie : son don. L'idée d'en faire une arme l'a poussé à baisser son poignard, alors qu'il était prêt à lui ôter la vie à elle aussi ; enfant ou pas. ≈ 004. Les dix premières années de son existence ont été les plus heureuses de sa vie, car si elle aime sincèrement son 'protecteur', il n'en reste pas moins que 'papa' n'a jamais été tendre avec elle. Et c'est peu dire. L'enfant a été rabaisser en simple objet ; en une redoutable arme. Et si en plus, il ne l'a jamais traité tendrement, il l'a malmené, étant elle-même mutante. ≈ 005. Elle a subi et subit toujours un entraînement très rude, signé Callahan. Matthias l’entraîne à apprivoiser son don, lui apprend toujours des techniques de combat, et la forme depuis qu'il l'a enrôlé petite dans l'art des armes à feu. L'orpheline se révèle d'ailleurs très douée. Menue, elle est très agile. ≈ 006. Elle n'a aucun souvenir de sa famille. Du moins, elle n'arrive plus à mettre des visages sur ses personnes qu'elle a un jour aimé. Et si sa mère anime la plupart de ses rêves, c'est surtout sa sœur aînée à qui elle pense tout le temps. ≈ 007. Matthias est son modèle, son mentor. Tout ce qu'il dit et tout ce qu'il fait est légion pour elle, si bien, qu'elle a toujours suivi ses pas. Elle fait comme lui, parle même parfois comme lui. Il déteint sur elle, au point que même sa façon de penser et d'agir sont similaire. Entre autres, quand elle chasse, on pourrait croire qu'on a affaire à une vraie Callahan, et elle est aux premiers abords aussi froide que Matthias, bien qu'elle soit plus sensible, car instable psychologiquement. ≈ 008. Elle est entrée à la fac, non pas par soucis d'obtenir un diplôme, mais bien pour être proche de Matthias, pour qu'il l'ait plus facilement sous la main. Sait-on jamais ... ≈ 009. Les dégénérés ? Elle fait partie des leurs, et c'est bien le souci d'ailleurs. Elle massacre, elle tue des gens qui sont comme elle. Et elle se pose donc beaucoup de questions. Le genre de question qui fâcherait certainement Matthias. Est-ce bien ? Est-ce mal ? Elle connaît les motivations de son mentor étant la personne la plus proche de lui, néanmoins, ça ne suffit pas à faire taire ce qui lui serre le cœur… Et elle a peur. Terriblement peur de Matthias, peur qu'il se retourne contre elle, peur qu'il découvre ce qui lui torture l'esprit … Pire, peur qu'il l'abandonne. Elle est dépendante de cet homme, elle est fascinée autant qu'effrayée. ≈ 010. Bien que Matthias lui ait interdit d'approcher les Callahan, bien trop curieuse, Yuliya a désobéit bien qu'elle n'ait jamais dit qui elle était. Effectivement, il n'a jamais fait la démonstration de sa nouvelle arme devant sa famille.matthias & yuliya Tu as vu ce visage jadis arrondi par l'enfance s’affiner avec le temps. Tu l'as vu grandir pour la voir devenir ce qu'elle est devenue aujourd'hui. Et tu es fier, terriblement fier de cette arme que tu as toi-même polit toutes ces années durant. Tu l'utilises, tu en uses, et tu en abuses ; au point que sa stabilité ne tient plus qu'à un fil dont tu es habilement le seul tisseur. Tu en as fait un chien de garde, une arme. Et avec soin, tu as fait en sorte qu'elle te soit loyale et qu'elle dépende de toi. Tu as franchi la limite de la moralité en lui tendant un berreta plutôt qu'une poupée, et à l'heure qu'il est tu n'en as aucun regret. Pourtant, en la regardant grandir à tes côtés, quelque chose est né. Quelque chose d'imprévu et de contrariant. Quelque chose qui ressemble à de l'amour. Tu as fini par t'attacher, à t'attendrir face à ce regard azuré. Et cela te frustre parce que tu te l'interdit, t'irrite parce qu'elle ne voit rien. Paradoxale n'est-ce pas ? Retour de bâton. Tu as malmené cette petite, tu l'as malmène encore, et aujourd'hui, tu en paies le prix. Tu lui as bousillé le cerveau, et elle te bousille le cœur. Alors par vengeance, tu es parfois mesquin, terriblement cruel. Tu lui fais du mal en t'éloignant, en dévalorisant le travail qu'elle fait pour toi en lui demandant toujours mieux, toujours plus. Tu veux qu'elle se sente aussi mal que toi. Et puis en toute franchise, tu aimes la voir dans cet état. Tu aimes l'entendre prononcer ton nom, sa voix rouée par la tristesse et la peine. Et tu aimes lui rendre le sourire avec un petit cadeau pour mieux recommencer ensuite. C'est tordu, vous êtes tous les deux tordus. - extrait:
Le chasseur aux vingt lames. Des hurlements. Des cris. La souffrance à l'état brute atteignit tes oreilles pour faire vibrer la moindre parcelle de ton âme. Et cette « musique », tu en es tombé amoureux dès les premières notes. Le mécanisme s'est mis en marche, à la vue des larmes de cette jeune mère, tu ne pus réprimer un sourire. C'était trop dur de résister. Le 'poison' se répandait dans tes veines, noircissant la moindre de tes cellules. Le monstre s'est éveillé. « Pi … pitié. » Pitié ? Ce mot, tes lèvres ne l'avaient jamais formulé, et ton âme ne l'avait jamais reflété non plus. Tu ne savais pas ce que c'était. Et au lieu de te faire réprimer tes pulsions, les pleurs de cette femme protégeant son enfant t'encouragèrent. Tu n'avais aucune haine pour elle. Tu ne la détestais pas. Tu ne la connaissais même pas, et son existence ne te gênait nullement. Tu t'en fichais de tout ça. Tu voulais juste le faire comme tu avais voulu de ce milk-shake au chocolat après la tuerie. Tu étais une bête, cherchant perpétuellement à répondre à ses besoins les plus primaires. Tu avais eu ce désir d'éteindre chaque suintement de vie dans son regard. Et tu voulais atteindre ce qu'elle protégeait derrière elle. Une petite fille. toïque, aussi raide que toutes ces statues à l'effigie de cet être du ciel, et dispersés aux quatre coins de l'église, tu la regardais de tes yeux d'un bleu menaçant. Et dans ton regard, rien ne se reflétait. Tu n'étais qu'indifférence face à cette petite pourtant fraîchement orpheline, ayant le cadavre de son seul parent à côté de ses petits pieds. « Tu sais pourquoi ta mère est morte ? » Un sursaut de l'enfant alors que ta voix brisa ce silence pesant. La peur émanait de toutes les pores de son corps, au point qu'elle en oublia même de pleurer après la perte qu'elle venait de subir. Pauvre petite. Tu aurais eu presque pitié d'elle si tu avais su comment on faisait. « Ou … Oui. ... » Le regard baissé, posé sur le sol, jamais elle n'osa rencontrer le tien ; et pour cause. Un 'monstre' vivant était en face d'elle, toi. Ignominie de la nature, tu avais l'autorité pour être juge et bourreau de cette toute petite vie, et dernièrement, tu en avais usé sur sa mère. De manière tout à fait injuste, de manière aléatoire, sur un simple coup de tête. Du moins, la raison de cette exécution n'était pas assez justifiable pour qu'elle soit condamnée devant la personnification de l'innocence. Tu n'avais pas tué qu'une femme ce jour-là, tu avais tué une pureté, une blancheur. Cette enfant. Brisant ce qu'il y avait de plus beau chez cette jeunesse éphémère, rien ne transparut sur ton visage pourtant, si ce n'est cette indifférence glaciale qui te caractérisait tant. Des regrets ? Aucun. Elle allait devoir s'habituer, ce n'était que le commencement d'une rude et - peut-être si tu en décidé ainsi -, longue existence. Car l'âme qui se cachait derrière ses grands yeux avait à jamais scellé son destin. « Pourquoi ? » Te levant, elle sursauta de nouveau. Et à défaut de reculer par peur, elle resta silencieuse, ne te répondant pas tout de suite. Esquissant alors un sourire qui prouva bel et bien que tu n'étais pas qu'une simple sculpture, tu t'avanças vers elle d'un pas lent. Tu la dominais de bien des manières ne serait-ce que par la taille pour commencer, mais aussi par la prestance. Quelle insignifiante petite chose ! Toutefois te savoir dominant dans cette situation peu glorifiante, ne te contenta que très peu. Cela t'amusait certes, mais ça ne te donnait aucun plaisir immédiat. Alors pour être aussi « égale » qu'un 'monstre' pouvait l'être devant une minuscule petite fille, tu t'abaissas, te mettant à sa hauteur. Et là, ta main se glissa sur son menton pour qu'elle lève la tête, et que ton regard rencontre le sien, si similaire. « Oui, parce nous ne sommes pas 'humaines' ... » Finit-elle par te dire.
Le chasseur aux vingt-cinq lames. La clope au bec, t'amusant avec la fumée, parfois te voulant même artiste de ce cancer en bâton : un rond ici, une longue ligne passant en son intérieur, plusieurs volutes parfois qui te donnaient l'impression de voir ses formes diverses et variées, au même titre que tu aurais pu le faire en t'allongeant dans l'herbe pour regarder les nuages ; tu fus néanmoins interrompu. « Ce ne sont pas là les méthodes des Callahan ... » Voulait-il parlait du fait que tu ne l'avais pas encore tué, ou du fait qu'il était complètement amoché, presque mort, attaché comme du gibier ? Il est vrai que cet homme serait déjà mort depuis longtemps si tu avais suivi à la lettre la procédure familiale, or, tu n'étais pas d'humeur à tuer vite et bien. Non. Tu étais affamé. Affamé de cette sensation qui t'avait toujours calmé. Affamé de pouvoir ressentir cette suffisance en constatant de toi-même que tu avais libéré le monde d'un monstre de plus. Tu avais faim, et cet homme, psychiatre à ses heures perdues allait te rassasier. « Je n'ai jamais vraiment eut les méthodes de mon père. » Le calme de ta voix en était presque terrifiant, alors que tantôt, tu avais commis plusieurs atrocités sanguinaires sur cet homme en face de toi. Rien ne pouvait te perturber. Rien, ni personne. Remettant cette cigarette entre tes lèvres, le bleu tes yeux se mélangea doucement au marron des siens. Et si les yeux étaient les fenêtres de l'âme, alors le psychiatre su ; toi tu n'en as jamais eu. « Alors tu n'es qu'un fou bon à être enfermé ? » La question de toute ta vie. Celle qu'on t'as souvent posé, celle qui t'a souvent tourmenté. Esquissant un petit sourire ironique, tu ne te sentis guère insulté. Après tout … Et si c'était lui le fou ? Entre celui qui allait commettre un meurtre pour le bien de tous, et celui qui soignait ses patients en les poussant au suicide, il y avait de quoi se poser la question. « A vous de me le dire docteur … Bien qu'une de vos confrères qui n'est plus là aujourd'hui pour le confirmer, m'a déjà diagnostiqué sociopathe aux tendances psychotiques. » À comprendre que c'est toi qui a fait disparaître la dite femme. Écrasant ta cigarette sur le pied de ta chaise, tu t'amusas une dernière fois avec la fumée de cette dernière. « Pourquoi tu ne me tues pas tout simplement ? Ça te fait treaper ? » « Je n'ai jamais pris de plaisir à regarder les gens mourir. » Alors pourquoi ? « Ça me calme. » Oui. Ça te calmait, aussi horrible que soit la réalité. Frustré et abîmé par la vie, tu n'as jamais été serein bien qu'en apparence tu sois le plus discret des hommes. Si tu étais vraiment fou, ce sont les aléas de la vie les fautifs. « A noter que ce n'est pas moi qui vous aie brûlé la moitié du corps ... » Alors qui ? Puis enfin, d'un tapotement d'index sur la chaise, 'elle' se dévoila, sortant de l'ombre. Le docteur n'était plus interloqué, ni stupéfait. Quelque chose de plus horrifiant se lu sur son visage, et s'illumina dans son regard à la vue de cette enfant. N'avais-tu donc aucune limite ? Aucun principe ? « Tu n'as pas osé ? » Tu ne t'es nullement gêné. « Pourquoi se restreindre ? » Et la petite braqua une arme sur lui, comme tu lui avais appris. « Non. » Baissant le berreta qu'elle tenait en main l'enfant te regarda alors, confuse. « Pas avec ça. Continue ce que tu as commencé. » Te donnant l'arme, elle habilla le docteur d'une robe faite de flammes ...
Le chasseur aux trente lames. Dix ans. Dix ans qu'elle était à tes côtés. Tu ne l'as jamais chérie comme un 'père' aurait dû le faire, tu l'as par contre 'aimé' à ta manière. La forgeant selon ton idéale, la sculptant par la glace et le froid, tu l'as fit entrer dans le moule ; celui de la soumission absolue. « A qui dois-tu fidélité absolue ? » Tu aimais le lui rappeler, tu voulais qu'elle se souvienne à qui elle devait vouer une reconnaissance éternelle. Sa vie. Sa survie. Son ascension. Son pouvoir. Tout. Elle te devait tout. Absolument tout. Et à l'instar d'un endoctrinement sévère, tu lui as fait subir un bourrage de crâne. 'Papa' était un 'héros'. Papa était tout. Papa. Pouvoir. Puissance. Les trois 'p' sacrés, tu lui avais inculqué, maculant son âme au fer rouge de ta marque. « A la famille Callahan. » Comme à chaque fois, un rictus se dessina sur tes lèvres à l'entente de sa réponse devenue similaire à une litanie, voir même à une prière. Il était bien rare de te voir ravie pourtant, d'habitude ton faciès n'arborant qu'austérité ou indifférence. Preuve que cette enfant, la 'tienne', tu l’aimais quand même … Du moins, assez pour qu'elle arrive à te voler quelques sourires lors de moments privilégiés comme celui-ci. « Alors pourquoi m'as-tu contrarié ? Nous savons tous les deux qu'il est d’intérêt public à ce que je ne le sois pas ... » Le bleu de tes yeux s'assombrit soudainement, et ton sourire disparut comme si celui-ci n'avait été qu'un mirage, une illusion fantasmagorique. Et elle comprit. Elle comprit que tu n’allais plus sourire aujourd'hui, et qu'elle allait sans doute angoissé parce que papa était énervé. Énervé en voyant la fausse chair de son sang hésitait à achever un dégénéré alors qu'il lui avait demandé. Fallait-il préciser que c'était une insulte à ton nom ? Une main tâchée de sang en ayant terminé le travail pour elle, caressa alors tendrement son visage, qui te rappelait étrangement celui de sa mère lors de son dernier souffle. Et tu continuas : « N'hésites jamais. Combien de fois te l'ai-je répété ? » Cette tendresse passagère qui lui était dédiée quitta ton corps, et avant même qu'elle ne s'en rende compte, l'enfant devenue jeune fille se retrouva plaqué contre ton bureau., appuyant de tout ton poids sur elle. Sans surprise, elle ne résista pas. À cause de son dévouement ou par peur peut-être, tu ne savais guère. Tant qu'elle t'était fidèle et soumise, tu te fichais bien de la manière et du pourquoi. « Ils doivent tous mourir … Tous, jusqu'au dernier. » Glissas-tu dans son oreille. « Et moi alors ? » Un nouveau sourire naquit sur tes lèvres, lâchant l'enfant en pleine crise d'adolescence. « Tu es l'outil qui mènera à bien cette mission. » Qu'elle te haïsse. Qu'elle te craigne ; mais qu'elle ne te fasse plus jamais honte.
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