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| darkness falling, leaves nowhere to go † dylan | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: darkness falling, leaves nowhere to go † dylan Mer 10 Juil 2013 - 22:46 | |
| We must be killers children of the wild ones Killers, where we got left to run? Elijah avait le cœur qui battait à cent à l’heure, il savait qu’il s’agissait surement de la pire idée qu’il a pu avoir depuis qu’il avait découvert pour son don. Cependant, il devait le faire, il n’avait pas le choix. Vérifiant pour la centième fois par-dessus son épaule voir si on ne l’avait pas suivi, le jeune homme tenta d’avoir l’air totalement détendu en regardant son téléphone nonchalamment. Mais il n’était pas détendu, ça se voyait dans ses yeux, son regard était trouble, il suait légèrement à cause des tours et détours qu’il avait pu prendre afin d’être parfaitement sur que personne ne le suivait. Eli pouvait être paranoïaque, ça ne l’aurait pas étonné que son père le face suivre de temps en temps pour n’importe quelle raison, peut-être simplement pour se venger de son refus d’entrer dans les hunters. Soupirant, le jeune homme s’adossa à la façade d’un bâtiment tout en croisant les bras sur son torse. Les hunters étaient terriblement informés au sujet de Dylan McCoy, particulièrement bien informé même. Toutefois, il avait du se débrouiller pour obtenir le nom de l’hôtel dans lequel il logeait. C'est-à-dire obtenir l’adresse grâce à quelqu’un moyen litigieux avant de draguer la secrétaire de l’hôtel afin d’avoir le numéro de sa chambre. Restant adossé au mur encore une dizaine de minute, une fois calmé, il rentra dans l’hôtel d’un pas déterminé. Saluant la réceptionniste, il se dirigea vers l’ascenseur appuyant sans attendre le numéro de l’étage. Habitué à se fondre dans la masse, le jeune homme semblait véritablement être un client de l’hôtel alors qu’il n’y avait jamais mis un pied. D’un pas décidé, il remarqua sur son chemin un chariot à lingue et sans attendre l’attrapa avant d’enfiler une des tenues de travailleur de l’hôtel. Transformé en un simple employer, Elijah arriva en un rien de temps devant la porte de Dylan McCoy. Toquant, le jeune homme se racla la gorge avant de lancer le plus distinctement possible : « Service de chambre, je suis là pour changer les draps. » Pour le coup, le brun avait l’impression de prendre la place. Dans une autre vie, il aurait pu faire exactement la même chose une arme caché dans le panier à linge afin d’assassiner le mutant qui se trouvait de l’autre côté de la porte. Malgré lui, une goute de sueur froide vint couler le long de son échine lui arrachant un frisson des plus déplaisant. Il aurait du se trouver tranquillement dans son appartement à bosser, ou n’importe où ailleurs avec des amis. Cependant il avait été pris de folie en se disant qu’il se devait de prévenir ce parfait inconnu. Il n’avait pas à le faire, ça n’était pas en le faisant qu’il allait se racheter une conscience ou même intégrer pour le bon le camp des gentils, si camp des gentils il y avait. Pourtant, il était là, ses mains crispé sur le chariot, son cœur battant à cent à l’heure. Il entendit alors du bruit provenant de l’intérieur de la chambre, peut-être aurait il préféré que ce Dylan ne soit pas présent. Dans le fond, il aurait réellement préféré que ça soit le cas, même s’il avait un message à lui remettre. Elijah entendit quelqu’un derrière la porte, cependant celle-ci ne s’ouvrait pas. Tentant de sourire, il retira le badge épinglé à la tenue de travailleur qu’il portait pour le montrer à travers le judas. Une fois cela fait, il le remit consciencieusement sur sa chemise de travailleur alors que la porte s’ouvrait. Souriant au jeune homme lui faisant face, il souffla le plus professionnellement possible : « Bonjour monsieur. » Une fois à l’intérieur, il tira le chariot jusqu’au centre de la pièce non conscient que la procédure consistant à laisser le chariot devant la porte et changer les draps en dérangeant le moins possible le client.
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| | | | Sujet: Re: darkness falling, leaves nowhere to go † dylan Jeu 11 Juil 2013 - 0:40 | |
| don't trust who are you ? ◊
* * * Il a été difficile de convaincre Aerith que la meilleure chose à faire pour moi était de dormir autre part que chez elle. Bien que l'idée me plait un peu plus chaque jour, en souvenir de notre ancienne collocation, je ne peux pas ou alors pas tout de suite. Cela fait presque une semaine que je suis à Radcliff, deux jours que je cherche un petit travail histoire de me faire quelques sous. J'ai arrêté mes études par nécessité. Je n'avais pas le temps de faire l'étudiant tandis que dehors, j'aurais dût me préparer au pire. La mort aux trousses. C'est avec regret que j'ai tout claqué. Si cela aurait put être possible, est-ce que vous pensez sérieusement que ça aurait été raisonnable ? Ma vision du monde a changé dès le jour où je me suis fait traquer pour la première fois. J'étais jeune et conscient. La ville de Radcliff a tout pour être charmante mais je n'ai pas le temps de m'arrêter sur des détails de ce genre. Vous pensez sans doute que je ne vis pas. Et vous n'avez pas tout à fait tort. Je néglige absolument tout au risque de laisser filer des opportunités qui ne me reviendront plus. Cependant, j'ai décidé de vivre de cette façon. Je suis tellement obnubilé par cette soif de vengeance, cette colère noire, cette haine que j'en oublie la douceur du monde - car elle se doit d'exister au milieu de toute cette cruauté. Il existe quelque part, des gens qui puissent nous convaincre que l'espoir est toujours là. Malheureusement, ce mot, cette idée n'existe plus chez moi. Je pense surtout que si tout droit devant moi, c'est que le mal que je perçois, cela veut dire que je n'ai plus foi en rien. Le bonheur n'est plus. Je me suis involontairement déchiré, refermé, dès le jour où ma seule raison m'a été enlevé. Aerith. Si je m'en veux - j'ai surtout la haine contre les chasseurs, les obstacles qui peuvent se dresser sur mon chemin... Je n'ai pas dit mon dernier mot, pourtant. Si j'ai déjà abattu des hommes, les suivants arriveront. C'est inévitable. Mais cela ne fait pas de moi un homme cruel. Il faudrait remettre en question cette notion de morale et de juste. Il y a pire assassins.
Je suis dans la chambre numéro 378 dans hôtel en plein centre ville. Trop se cacher attire davantage l'attention, c'est connu. Je me fonds dans la masse depuis mon arrivée et cela marche. Pour le moment. C'est donc presque serein que je vois les jours s'écouler. Installé sur un fauteuil en feutre marron, je tiens entre mes mains un carnet relié en cuir. A l'intérieur, beaucoup de feuilles volantes, des polaroids, des notes manuscrites ou dactylographiées, des articles de journaux découpés et un stylo plume à encre noire. Je feuillette les pages et je souris quand je tombe sur une photo de Ae'. Elle date de quelques années. Puis, une seconde qui m'oblige à sourire plus franchement. Cette fois-ci c'est moi sur le tirage mais dessus il y a d'écrit, un mot de Aerith, de son écriture ronde. Soudain, une voix me parvient de derrière la porte de ma chambre. Je fronce les sourcils et me lève. Le service de ménage s'est chargé du lit il y a à peine une heure. Je n'y crois pas une seule seconde. Je ne crois nullement en la crédibilité de l'homme qui se trouve dans le couloir. Je l'observe à travers le judas et malgré tous ses efforts, c'est réduit à néant quand je lis l'inscription sur son badge qu'il présente fièrement. JUDITH BONES Je ris presque.
Je m'écarte pour le tester. Erreur numéro deux : il entre avec le chariot. Si son crétin de sourire me désespère, son attitude encore plus. Je retiens un soupire. Tu es grillé, miss Bones. Prends note pour la prochaine fois (même si aucune surviendra) qu'on n'encombre jamais la chambre d'un client avec son chariot de service. Doucement je referme la porte, comme si tout était normal. Je désire parler mais à la place je ne dis rien, l'observe simplement. Je contourne le chariot qui nous sépare pour lui faire face et tandis que la colère s'installe sur mes traits, avant qu'il réalise la grandeur de son erreur pour réagir, j'agrippe fermement le col de sa pseudo tenue de service et vient le plaquer durement contre le mur.
- Les draps respirent la propreté depuis à peine une heure. Une pause.
- Et entre nous, tu n'es pas franchement disposé physiquement pour prétendre être Judith Bones. J'arrache le badge pour lui mettre sous le nez. Je le soulève de quelques centimètres du sol et le secoue encore une fois, menaçant. Je ne prends aucun risque à me montrer aussi agressif, je le sais par avance.
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| | | | Sujet: Re: darkness falling, leaves nowhere to go † dylan Jeu 11 Juil 2013 - 17:30 | |
| We must be killers children of the wild ones Killers, where we got left to run? Elijah avait tellement pris de précaution pour ne pas se faire suivre qu’il n’avait pas réfléchit à comment aborder Dylan McCoy. Bien sur, le jeune homme savait terriblement bien improviser, son entrainement lui ayant apprit à faire face à n’importe quelle situation. Toutefois, pour le coup, le brun ne faisait pas face à n’importe quel mutant fuyant pour sa survie. Non, il s’agissait d’un mutant aguerri qui semblait avoir un instinct de survie extrêmement développé. Même s’il arrive à entrer dans la chambre de Dylan, le jeune homme reste sur ses gardes. Il avait appris que rien ne se passait jamais comme prévu et sur ce coup tout ce passait bien trop aisément. Entrant avec le chariot à linge, Eli n’avait aucune idée des erreurs qu’il venait de faire. Le manque d’entrainement l’avait surement ramolli, tant qu’il en a oublié des principes primordiaux comme le fait d’être entièrement sur de son coup. La porte se referma alors naturellement, cependant quelque chose clochait. Sans avoir le temps de contempler le visage de son futur assaillant, le Wolstenholme sent les mains de Dylan agripper fermement son col avant de le pousser contre le mur. Conservant ses mains le long de son flanc, bien qu’en position délicate, c’est un calme à tout épreuve qu’affiche Elijah se souvenant de son ancienne formation de hunter. Malheureusement, il n’avait pas de binôme, personne qui l’attendait derrière la porte au cas où les choses tourneraient mal. Pour le coup il était seul et allait devoir s’en sortir seul. « Les draps respirent la propreté depuis à peine une heure. » Il n’aurait pas pu tomber à pire moment en effet. Faisant face stoïquement à Dylan, même s’il était en position de faiblesse, le brun restait immobile. Quoiqu’il se passe, ce n’était pas lui, mais bien l’autre mutant qui allait faire le premier pas. « Et entre nous, tu n'es pas franchement disposé physiquement pour prétendre être Judith Bones. » Lorsqu’il sentit ses pieds quitter la terme ferme, le brun se débattit un instant avant de se rendre à l’idée que l’autre mutant n’allait pas le lâcher si aisément. Malgré lui, Eli ne pu s’empêcher de glousser tout en détournant le regard à cause de sa connerie. C’était vraiment stupide. « Qui es-tu ?! » Portant son regard sur Dylan, le jeune homme posa ses mains sur celles de son assaillant. Il remarqua sans mal que ce dernier était extrêmement tendu, ce qu’il comprenait tout à fait. Se faufiler dans sa chambre d’hôtel n’était surement pas le meilleur moyen de gagner sa confiance, il s’agissait pourtant du moyen le plus rapide. Enfin, ça n’était pas comme si ce Dylan était sans moyens, il soulevait sans main l’idiot qui venait de s’introduire dans sa chambre et avait réussit à vivre malgré toutes les informations extrêmement précises que les hunters possédaient sur lui. C’était un survivant et pour l’être il devait forcément être d’une qualité physique et mental hors norme. Conscient que les choses tournaient à sa défaveur, Elijah tenta de calmer le jeu. « Je crois qu’on peut commencer par se calmer. Si je te voulais du mal je n’aurais pas pris autant de peine pour m’infiltrer chez toi. J’aurais tiré d’abord, posé les questions ensuite. » Serrant sa prise sur les mains de l’homme lui faisant face pour se sentir un peu moins opprimé contre le mur, le jeune homme posa le plat de ses chaussures sur le mur avant de pousser un coup sec contre celui-ci afin de se projeter en avant. Entrainant dans sa chute Dylan, il n’eu aucun mal à se défaire de sa prise après lui avoir tordu le poignet entendant un bruit sec d’os qui craque. « Si tu veux une preuve de ma bonne foi, je ne suis pas armé. Vérifies le chariot, je ne te veux aucun mal. » Ses bras tendus devant lui afin de montrer qu’il ne comptait pas l’attaquer, Eli recula de plusieurs pas afin de s’éloigner de l’autre homme qui ne semblait pas vraiment enchanté par ce qui était en train de se produire. A une bonne distance de sécurité de Dylan, il savait que la blessure qu’il lui avait infligé n’allait certainement pas l’arrêter, surement pas avec le don qu’il possédait. Réfléchissant à vive allure sur les possibilités qu’il avait, Elijah savait qu’il ne pouvait pas partir après avoir fait plus de la moitié du chemin. Il devait donner l’avertissement qu’il était venu donner. « Je suis là entant qu’ami, J’ai pris des risques pour venir te prévenir alors j’apprécierais que tu ne tentes pas de me tuer. » Surtout qu’il était persuadé mourir sous la main de son père et de sa sœur, non pas d’un mutant lambda qu’il venait aider.
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