(001), Alejandro est né dans une famille pas très aisée de Colombie, fils aîné d’une fratrie comptant au total six enfants. A l’âge de quinze ans, il a fugué de chez lui et s’est engagé dans l’armée colombienne où son excellente coordination œil-main a fait de lui l’un des meilleurs snipers à moins de dix-huit ans. (002), son don naturel pour le tir et les arts martiaux a attiré sur lui l’attention d’un officier et Hunter qui a profité de la jeunesse d’Alejandro pour lui faire croire que les cibles qu’il visait étaient des terroristes : c’étaient des mutants, un téléporteur et son fils, pyrokinésiste. Si Alejandro tue le père pour se défendre, il refuse de tuer le gamin aussi, qui n’a au final que cinq ans de moins que lui. Il tente de mettre l’enfant en confiance en posant ses armes à terre, mais se prend une boule de feu qui lui brûle tout le côté droit et l’hospitalise pendant six mois. (003), De sa brûlure, Alejandro garde comme séquelle un tiraillement constant et des crises de douleur. C’est son principal point faible au corps à corps. (004), Insolent, débrouillard, sûr de lui, Alejandro utilise l’ironie et la moquerie comme défense au même titre que l’agressivité et la raillerie ; ayant grandi dans la rue et puis dans l’armée, il ne se laisse que très rarement – et jamais volontairement – marcher sur les pieds. (005), Hunter depuis quinze ans, il forme des apprentis Hunters sous couvert d’une formation au tir. Sa coordination parfaite a attiré l’attention de son amante, une Hunter convaincue et voulant faire ses preuves, qui s’est sentie obligée de vérifier s’il n’était pas un mutant caché. Alejandro a donc été il y a quelques mois vacciné au NH25 alors qu’il n’était qu’un humain. Il a des crises de tremblement qui s’ajoutent à la douleur de sa cicatrice pour mieux le surprendre et le laisser tétanisé et sans pouvoir bouger. (006), Alejandro songe depuis des années à adopter un chien pour avoir de la compagnie. Plutôt un chien agressif et de grand gabarit, d’ailleurs, de type berger allemand. Mais il hésite encore, ne sachant pas s’il aura le temps, la patience et les capacités de s’en occuper. Un chien, c’est du boulot, et le Colombien sait qu’il s’en sentira responsable dès qu’il l’aura. (007), Comme la plupart des hommes de sa famille paternelle, Alejandro est très fortement allergique aux fruits à coque. Vérifier la composition de sa nourriture est devenu un réflexe au fil du temps, bien qu’il se surprenne parfois à acheter des gâteaux secs en oubliant d’en vérifier la composition. (008), Malhonnête, menteur, Alejandro gère un petit trafic de drogues, cigarettes, alcool, pour arrondir ses fins de mois. S’il n’est pas retourné en Colombie depuis plus de dix ans et s’il n’a pas vu ses frères et sœurs depuis plus de vingt, il est en contact avec son frère cadet pour faire transiter les produits illégaux ; il songe en outre à monter un petit trafic de combats clandestins, à la fight club, pour son plaisir personnel et son besoin constant de combattre. (009), Spécialiste en arts martiaux en tout genre et en tir, Alejandro est le soldat, le Hunter presque parfait. En revanche, niveau culture général, tout laisse à désirer. Déscolarisé très jeune, il sait compter, écrire et lire et ça lui suffit amplement. Le reste ne l’intéresse pas, et il a de très grosses lacunes dans ses sujets évidents. Pour lui, Mozart risque de sonner comme une marque de chewing-gum et un atome comme le nom d’un flingue qui lui serait inconnu. (010), Alejandro a peur des cafards. C’est une peur irrationnelle qui lui fait perdre tout contrôle de lui-même.