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 (calista/-18), the shipwreck that stranded me here

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Calista Wolstenholme
Calista Wolstenholme

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SUR TH DEPUIS : 26/04/2014
MessageSujet: Re: (calista/-18), the shipwreck that stranded me here   (calista/-18), the shipwreck that stranded me here - Page 8 Icon_minitimeMar 15 Nov 2016 - 1:15

I wanna hold you high and steal your pain.
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I don't feel like I am strong enough 'Cause I'm broken when I'm lonesome And I don't feel right when you're gone away. The worst is over now and we can breathe again. I wanna hold you high, you steal my pain away. There's so much left to learn, and no one left to fight. I wanna hold you high and steal your pain
alec lynch et calista wolstenholme


Calista à une époque, elle avait été le genre de fille un peu naïve, à rêver de l’amour avec un grand A et de toutes les bonnes choses que ça pouvait apporter. Elle avait eu la tête pleine de rêves et elle avait idéalisé bien des choses en se disant qu’il ne devait pas y avoir de chose plus belle au monde que le fait d’aimer quelqu’un et de se sentir aimer en retour. L’expérience lui avait bien vite montré que ce n’était pas aussi simple que ça. Son premier petit ami au lycée, ça avait été une histoire bien vite avortée, celui d’après aussi et puis y avait eue des histoires comme Calvin, ce qui aurait pu être un jour quelque chose, s’il n’avait pas pété un câble au point de se diriger sur un chemin où elle n’avait clairement pas eu envie de le suivre. Y en avait eu d’autres après, jamais rien qui ne puisse lui prouver que l’amour puisse avoir été quelque chose d’aussi beau que ce qu’elle avait pu croire quand elle avait été plus jeune. Y avait eu Aidan, quand même. Peut-être ce moment où elle avait été plus mature pour envisager une relation qui pouvait durer, elle avait duré celle-là, elle avait été faite de plein de projets et de vision d’un avenir qui finalement aurait bien pu correspondre à tout ce qu’elle avait pu avoir en tête. Mais ça n’avait jamais vu le jour, encore une fois, parce que l’histoire s’était mal terminée. Il était mort et avec lui tout le reste était tombé à l’eau. Alors peut-être qu’au bout d’un moment, fallait être plus réaliste et juste se dire que l’amour, c’était beau, agréable, mais c’était aussi compliqué, difficile et parfois douloureux et que c’était pas une question de trouver la bonne personne, c’était juste comme ça et ce serait encore bien naïf à vingt-huit ans et après de nombreuses déceptions de penser encore que l’amour, c’était obligatoirement ce truc parfait et magique qui rendait le monde plus beau.

C’était compliqué et elle le ressentait plus que jamais avec Alec, alors qu’elle savait qu’elle l’aimait et qu’ensemble, avec moins de problèmes que ce qu’ils avaient rencontrés dans le passé, ils pourraient être heureux. Elle savait qu’elle était bien quand elle était avec lui, qu’elle avait confiance en lui et qu’elle n’aurait jamais aucun problème à mettre sa vie entre ses mains, sans avoir peur de rien. Elle savait qu’elle voulait être avec lui et avec personne d’autre dans ce monde. Mais à côté de ça, elle savait aussi que toutes les histoires d’amour qu’elle avait connu jusqu’à présent, celle-là, c’était forcément la plus compliquée de toute, mais elle avait aussi l’impression, que c’était celle qui en valait le plus le coup. La réplique d’Alec lui fit esquisser un léger sourire. Elle aussi elle voulait qu’il essaie avec elle et personne d’autre, peut-être que c’était encore une réflexion un peu égoïste, mais elle ne pouvait pas s’en empêcher, parce qu’elle voulait être celle qui serait à ses côtés, aussi longtemps que c’était possible et de préférence sans se dire qu’au bout d’un moment faudrait passer à autre chose, bien évidemment. « J’pense que t’as raison. » Pas se laisser emporter par le défaitisme, c’était forcément une bonne chose à faire et elle le savait bien, parce qu’elle regrettait de l’avoir fait elle, quand sa vie avait commencé à s’effriter juste sous ses doigts sans qu’elle ne puisse faire grand-chose pour arrêter tout ça. « Tu sais, de mon point de vue, le monde, il évolue vraiment très vite. » De son point de vue à elle, ça voulait dire la science, surtout celle des nouvelles technologies, parce que c’était ce qu’elle connaissait le mieux, mais le reste ça avançait vite aussi, alors, ils n’auraient peut-être pas besoin d’attendre dix ans pour trouver un moyen de s’occuper de tout ça et ils pourraient faire des plans et construire quelque chose sans plus jamais avoir la crainte que tout ça soit voué à l’échec à cause du temps qui passait et d’une mutation sur laquelle ils n’avaient aucun pouvoir. De nouveaux, les mots d’Alec lui arrachèrent un sourire. « J’sais que j’peux être heureuse aussi avec toi. » Si seulement la vie ne venait pas lui mettre des bâtons dans les roues, mais c’était bon, elle avait déjà assez donné pour les derniers mois non ? Maintenant, on pouvait bien lui laisser sa chance d’être heureuse. Invitée par le geste d’Alec, elle se leva pour venir se rapprocher de lui. Elle sourit de nouveau avant de poser à son tour sa main contre sa joue avant de venir l’embrasser, parce que c’était parfois mieux que les mots et qu’au bout d’un moment, elle pouvait bien admettre que c’était plus simple quand elle arrêtait de réfléchir, de se poser plein de question et qu’elle faisait ou disait ce qu’elle avait envie de dire ou faire. Comme plus tôt, quand elle avait eu envie de lui dire qu’elle l’aimait, comme maintenant, alors qu’elle avait juste envie de l’embrasser.  
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Alec Lynch
Alec Lynch

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MessageSujet: Re: (calista/-18), the shipwreck that stranded me here   (calista/-18), the shipwreck that stranded me here - Page 8 Icon_minitimeMar 15 Nov 2016 - 4:45


YOU'RE THE LIGHT THAT IS BLINDING ME
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cause you cut through all the noise
bring me some hope by wandering into my mind
something to hold on to, day or night
calista & alec

Il n’était certainement pas revenu vers Calista, avec tous ces espoirs en tête. Tout au mieux, Alec s’était imaginé qu’ils auraient une de ces discussions savamment pesées qu’ils avaient semblé avoir tant attendu, à une époque. Et encore, même pour ça, il n’savait pas vraiment ce qu’il aurait pu dire : qu’y avait-il à dire, au bout d’un moment ? Calista avait commis des erreurs, dans le moment, elle avait baissé les bras parce que ç’avait été facile, un genre de refuge qui lui avait permis d’oublier plein de choses – et elle en avait oublié de vivre, par la même occasion, quand bien même il avait été là, à ses côtés. Et lui aussi, dans l’équation, il en avait commis, des erreurs bien à lui ; encore et encore depuis leur séparation, il s’demandait s’il n’aurait pas pu faire quelque-chose différemment, si quelqu’un d’autre, plus à même d’parler de toutes ces choses, aurait pu pousser la jeune femme à s’ouvrir. Peut-être quelqu’un avec un diplôme en psychologie, comme elle avait dit le soir de leur séparation : aurait-il dû la pousser à aller voir de l’aide comme ça, alors ? Ou n’avait-ce pas du tout été sa place de dire ou d’essayer quoique ce soit à sa place ? Quelque part, ça aurait été contre-productif, de la forcer à aller voir un psychologue alors qu’elle avait préféré fuir que parler ouvertement : irrémédiablement, elle aurait fui, mais juste sous le nez d’un expert, plutôt que seule dans son appartement. Et peut-être qu’en plus du reste, elle lui en aurait voulu. Parfois, il s’était demandé si elle lui en voulait, d’avoir comme ça, atteint ses limites au bout de trois mois, alors qu’à l’extérieur, parfois, il semblait qu’il n’avait pas fait beaucoup d’efforts. Au quotidien, ça lui avait semblé être beaucoup, c’qu’il avait essayé d’accomplir, contre vents et marées quand la blonde avait juste eu l’intention de s’enfoncer, s’enfoncer entre ses doutes, une culpabilité qu’elle ne devrait pas avoir, et tout un tas de mauvaises habitudes, de mauvais songes, généralement connectés à d’autres personnes que lui. Alistair Wolstenholme plus que n’importe qui. Est-c’que c’était vrai, alors, que Calista avait définitivement tracé un trait sur tout ça ? Qu’elle voulait se reprendre en mains, et qu’elle y croyait ? Qu’elle était passée à autre chose, qu’une constante punition, parce qu’elle n’avait pas été la fille dont son père avait été fier ? Ou n’était-ce qu’une phase, qui prendrait fin dès qu’elle devrait croiser à nouveau son patriarche ?

Sans doute que de ce côté-là, c’était un peu comme du côté de sa mutation à lui, d’son avenir à lui. Tout ça était surtout plein de questions et de potentiels doutes, qui n’pourraient être apaisés qu’une fois la réalité en phase avec eux, et les épreuves s’imposant à eux de front. Parce qu’évidemment qu’ils en auraient encore, des épreuves ; imposées par ce qu’il y avait dans son corps à lui, ou par le géniteur de la jeune femme – par Rhaena Dryden, Radcliff, les transmutants ou les hunters. Tout ça, c’était un combat constant omniprésent dans leurs vies depuis qu’ils se connaissaient, sans doute. Et qui sait, certains pourraient juger qu’y’avait un côté hypocrite dans c’qu’ils venaient de se dire, quand leurs doutes qu’ils n’avaient pas réussi à surmonter avaient justement été les raisons de leur séparation. Pour Alec, c’qu’il s’disait lui, c’était qu’irrémédiablement, tous les doutes restant devaient être les questions à soulever au moment de s’décider à retenter quelque-chose ou non. Parce que ça, ce serait une réalité qui les rattraperait : il pouvait, penser au jour le jour avec Calista, y croire avec elle comme il l’avait fait grâce à sa présence dans sa vie depuis des mois. Mais il n’pouvait pas vivre en lui faisant tout un tas de promesses, en s’lançant dans des engagements ou des espoirs sur un long terme qui s’avérait infini pour lui. Infini, et sans elle, quelque part, au-delà de dix, quinze, cinquante, soixante ans. Aussi longtemps qu’elle vivrait. Tout c’qu’il pouvait faire, c’était promettre que tout ce qui était en suspens à cause de lui, serait un avenir auquel il voudrait croire et songer avec elle. Quand ce serait le bon moment. Beaucoup diraient que d’toute manière, ils avaient beaucoup à explorer, beaucoup à essayer, beaucoup à réparer avant d’penser à des choses extravagantes : c’n’était pas parce que Calista avait été enceinte à cause de leur imprudence, que ç’aurait été quelque-chose qui serait bien tombé dans leur histoire, comme ils s’l’étaient si souvent dit. Et s’il devait subsister encore un quelconque doute dans son crâne, il s’envola avec le baiser qu’elle déposa sur ses lèvres ; de cette tendresse qui n’existait qu’avec Calista, et faisait s’évaporer la réalité toute entière. Définitivement, c’n’était pas ce qu’il avait attendu de leur road trip jusqu’ici, à la recherche des origines de Rhaena Dryden, alors qu’il avait encore et encore essayé de théoriser les raisons de la présence de la blonde à ses côtés. Pour l’informatique, que ce soit plus pratique, parce qu’il lui faisait confiance. Et ainsi de suite. Tant de choses qui n’avaient pas la moindre importance, alors que leurs doigts revenaient s’entrelacer, quand il laissa sa main redescendre le long du bras de Calista en une lente caresse. Et sa main libre jusque-là, il l’accrocha au creux du dos de la jeune femme, la serrant doucement contre lui, alors que de son cœur palpitant à toute vitesse, de la chaleur qui se diffusait dans tout son corps, il doutait d’être capable d’un jour pouvoir briser ce baiser pour se préoccuper de quoique ce soit d’autre.
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Calista Wolstenholme
Calista Wolstenholme

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MessageSujet: Re: (calista/-18), the shipwreck that stranded me here   (calista/-18), the shipwreck that stranded me here - Page 8 Icon_minitimeMar 15 Nov 2016 - 12:02

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Pendant les trois derniers mois qui s’étaient écoulés, Calista elle avait réfléchit à tout un tas de choses, elle avait essayé de réparer plein de trucs dans sa vie, mais au bout d’un moment, elle s’était dit qu’avec Alec, ce serait compliqué, parce que malgré son envie d’arranger les choses aussi avec lui, elle n’avait pas su où il était et elle n’avait pas pu se permettre de juste le chercher en utilisant les moyens qu’elle connaissait si bien, alors elle n’avait pas su comment s’y prendre pour pouvoir se retrouver en face à face avec lui et puis s’il avait disparu comme il l’avait fait dans le fond, elle s’était dit que c’était sans doute parce qu’il n’avait pas envie qu’elle ou n’importe qui d’autre puisse se pointer chez lui – ou où qu’il soit – alors ça aurait été mal venu de sa part de le stalker comme une désespérée. Elle avait voulu le faire bien souvent cela-dit mais au moins, elle avait su résister à la tentation. Elle n’avait pas pensé qu’il finirait par se pointer chez elle pour lui demander de l’accompagner à Elizabethtown, évidemment, elle avait été surprise de le voir devant sa porte et encore plus qu’il lui demande de l’accompagner jusqu’ici. Elle était venue sans penser une seule seconde que les choses pourraient tourner ainsi. Même quand elle était arrivée dans cette baraque, elle s’était plus facilement imaginé sur son ordinateur à décrypter les données qu’ils avaient recueillies parce qu’elle était là pour ça, que lancée dans une longue discussion comme ils venaient de le faire. Elle avait eu envie de lui parler, pendant ces trois longs mois qui s’étaient écoulés sans qu’ils ne se voient, mais ce n’était pas avec cette idée en tête qu’elle avait accepté de venir avec lui. Elle était venue avec lui pour l’aider, pour comprendre un peu mieux les motivations de Rhaena, avec l’espoir de trouver un truc pour l’arrêter, mais rien de plus dans le fond.

Mais parler au moins, ça avait ôté tout un tas de poids qu’elle avait l’impression de porter en elle depuis beaucoup trop longtemps, depuis qu’elle avait été paralysée, incapable de se lever et tout autant incapable d’ouvrir la bouche pour dire quoi que ce soit d’important. Depuis ce moment-là, y avait eu tellement de choses qu’elle avait voulu dire et qui n’étaient pas sorties. Elle était contente au moins de constater que ça n’avait pas été trop tard pour parler de tout ça et que ce n’était pas trop tard non plus pour essayer de rattraper les choses avec Alec. Ce voyage, il avait clairement une autre allure que ce qu’elle avait pu imaginer au moment où elle était montée dans la voiture d’Alec pour venir avec lui jusqu’à Elizabethtown, mais c’était clairement loin d’être décevant. Elle était venue pour les données, parce qu’elle était informaticienne et qu’elle savait très bien gérer ce genre de trucs. Techniquement, ils avaient déjà fait une grande partie du boulot là-bas, dans ce bâtiment, puisqu’ils avaient récupéré ce dont ils avaient besoin, mais elle n’avait pas fini de s’en occuper, elle avait tout juste commencé quelques minutes plus tôt, dans un état qui l’avait empêchée de faire grand-chose. Elle savait bien qu’elle aurait dû continuer ça parce qu’elle était là pour ça, à l’origine, mais maintenant y avait plus moyen pour qu’elle retourne le nez devant son ordinateur. Pas maintenant. Rhaena, les données, Elizabethtown, ce n’étaient plus qu’un tas de vieux souvenirs sur lesquels elle était bien incapable de se concentrer de nouveau, maintenant que ses lèvres étaient venues se coller à celles d’Alec. Sentir ses doigts contre son bras, sa main dans la sienne, ça ressemblait peut-être à ce genre de petit geste qui pouvait paraître simple ou insignifiant pour d’autres, mais là pour elle, c’était toute une sensation, si agréable que ça réveillait en elle, un truc qui lui avait manqué, pendant tout ce temps. Elle ne voulait plus le lâcher Alec, peut-être bien parce que ça ressemblait à ce genre de rêves qu’elle avait fait trop souvent pendant les trois derniers mois, pour finalement se réveiller et remarquer que ça n’avait rien de vrai et là, elle ne voulait vraiment pas se réveiller pour se dire que ce n’était qu’un rêve de plus.  
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Alec Lynch
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MessageSujet: Re: (calista/-18), the shipwreck that stranded me here   (calista/-18), the shipwreck that stranded me here - Page 8 Icon_minitimeMar 15 Nov 2016 - 22:28


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calista & alec

Pendant les trois mois qui venaient de s’écouler, aucune des décisions qu’Alec avait pu prendre, n’avait été motivée par une quelconque pensée vis-à-vis de la normalité, ou de ce que les autres pourraient penser. Il n’avait pas cherché d’appartement parce qu’il s’était dit que ce serait le meilleur moyen pour permettre aux hunters, à Rhaena, ou même à des transmutants potentiellement rancuniers de le retrouver – comme ils l’avaient déjà fait. Il n’avait pas cherché de job, trop occupé à chercher des réponses à ces questions si pressantes à son esprit, vis-à-vis de sa mutation, ou de Rhaena. Mais finalement, Andreas Kovalainen lui-même, qui avait semblé être si intéressé par ce gène mutant qui vivait dans les cellules du Lynch, avait disparu ; et tout ce qu’il avait pu apprendre sur Rhaena, les rares informations qu’il avait glanées à son sujet, l’avaient mené ici. Parfois, la vie prenait des putains de tournants inattendus, et Alec n’savait pas vraiment quoi en faire ; là encore, il n’savait pas ce qu’il ferait, selon les réponses qu’il obtiendrait dans les dossiers que Calista et lui avaient récoltés ce soir. Au fond, y’avait tout plein d’choses qu’il n’savait pas : être seul dans son entrepôt, à vivre au jour le jour sans rendre de compte à qui que ce soit ni chercher à avoir un avenir concret, avait été un excellent moyen de fuir tout et n’importe quoi de potentiellement incontrôlable ou trop compliqué. S’il devait être honnête, il n’avait pas pensé à ce que ç’avait pu faire à Calista, qu’il ait disparu comme ça : peut-être que ces pensées avaient été motivées par un brin de rancœur, ou l’espoir qu’en se tenant loin d’elle, elle serait plus sauve – peut-être que si Rhaena voyait que la Wolstenholme faisait sa vie sans la présence du chasseur à ses côtés, elle n’attaquerait pas. Et peut-être avait-il eu raison d’penser comme ça, puisque manifestement, après trois longs mois durant lesquels la blonde avait été vulnérable en apparences, la Dryden n’avait pas fait quoique ce soit pour mettre ses menaces à exécution. Mais cela dit, peut-être préparait-elle autre chose ; un songe qui ne pouvait décemment pas quitter l’esprit d’Alec, par force de l’habitude, par réflexe de prudence. C’n’était pas comme s’il y avait eu quoique ce soit dans sa vie ces derniers mois pour lui faire comprendre que la prudence dont il faisait preuve était inutile : sûrement que s’il avait été plus prudent, il n’se serait jamais fait tomber dessus par les membres d’Insurgency. Et s’il avait été plus prudent, Alistair Wolstenholme n’aurait jamais eu de longues, longues minutes devant lui pour mettre tous ses plans à exécution.

Mais à la fin, malgré les précautions et la prudence, Rhaena avait malgré tout réussi à trouver l’emplacement de son entrepôt. Peut-être allait-il devoir déménager, maintenant, s’il prenait vraiment sa vie en mains ; pourtant, tout ce qui avait fait de son chez lui, son chez lui depuis qu’il avait été à Radcliff, avait été perdu, quand il avait disparu pendant des mois, et que le Gunpowder Squad avait déployé tout un tas de magouilles bien à eux pour le retrouver. Là où il logeait à l’heure actuelle, il n’y avait que quelques équipements principalement qui lui permettaient de s’entrainer, un lit de fortune, et il mangeait sur le pouce, avant de passer à autre chose – rien de bien stable, rien de bien travaillé, rien qui crierait ouvertement qu’il était un bon parti. Et ne pas s’reprendre en mains, s’laisser aller à vivre une vie de fugitif, ç’avait été l’option la plus évidente et la plus facile, pour fuir les conséquences de cette séparation d’avec Calista, la solitude qui l’entourait, et le grand rien qu’était devenue toute sa vie. Même s’il s’trouvait un appartement maintenant, il n’partirait de rien : sans meubles, sans travail, sans le moindre indice pouvant indiquer que d’ici deux, trois mois, il sera toujours là. Concrètement, cette discussion avec Calista, ce baiser qu’ils échangeaient et toutes les sensations que la sentir près de lui éveillait dans tout son être, étaient les choses les plus palpables qu’il avait vécues depuis trois mois, au moins. Et c’était facile pour lui, de s’dire que les choses pourraient être simples comme ça, tant qu’ils étaient à Elizabethtown. D’ici peu, ils allaient devoir retourner à Radcliff, où la menace Rhaena Dryden serait là à nouveau, et où ils devraient reprendre le cycle normal d’une vie à peu près normale. Et alors qu’il avait si âprement jugé Calista quand ils s’étaient disputés, pour son incapacité à faire quelque-chose de sa vie, il n’était pas beaucoup mieux, lui. Il s’disait, parfois, qu’il devrait se trouver un travail malgré tout, qu’il devrait essayer d’faire quelque-chose avec c’qu’il avait – encore aujourd’hui, il n’avait pas le désir de vivre uniquement sur l’héritage de ses parents, aussi gigantesque était-il encore : mais qu’est-c’qu’il pouvait faire de concret ? Son job à la police, il l’avait obtenu grâce à Felix, grâce à Lancaster, et quand bien même il pourrait avoir la vocation d’y retourner, ils n’en étaient pas là, la Saddler et lui, au point qu’elle juge sage d’faire entrer dans sa police le chasseur bien connu pour avoir abattu un transmutant au beau milieu d’une fête foraine, d’une balle en pleine tête. A Radcliff, il n’avait plus grand-chose de sa vie d’avant, Alec, et il n’avait personne d’autre que Calista vers qui se tourner, dans les situations les plus désespérées. Alors tout c’qu’il voulait, maintenant, c’était retarder le plus possible ces songes parasitaires, s’accrocher à ce qui était là, palpable, bel et bien présent et important. C’était elle, et rien qu’elle, la saveur de ses lèvres, l’arôme de leurs baisers qui lui avaient manqué, malgré ce que les apparences de sa rancœur auraient pu laisser pressentir. « J’te jure que j’avais pas ces idées en tête, quand j’suis venu te chercher. » il se sentit le besoin de dire, dans un léger ricanement, alors qu’ils reprenaient tout juste leur souffle. « Par fierté j’me disais que c’était indispensable que j’le précise. » parce que oui, il aurait quand même été désespéré pour n’pas savoir faire preuve d’assez de courage pour parler clairement à Calista, mais avoir besoin de l’emmener à des centaines de kilomètres, au beau milieu d’une mission dangereuse pour enfin briser la glace. Dans un mouvement tout naturel, il avait retrouvé la joue de la blonde, pour y perdre une caresse, repoussant une mèche de cheveux derrière son oreille. « C’est une bonne chose que les sushis n’soient pas cuits. » le rictus encore au coin des lèvres, il leva les yeux au ciel, comme si les sushis étaient vraiment la préoccupation première à son esprit, maintenant. Y’avait pas que pour les sushis, qu’ils avaient bien perdu leur temps après tout.
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Calista Wolstenholme
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MessageSujet: Re: (calista/-18), the shipwreck that stranded me here   (calista/-18), the shipwreck that stranded me here - Page 8 Icon_minitimeMer 16 Nov 2016 - 0:11

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Fallait croire que ce voyage jusqu’à Elizabethtown était plein de surprises, plein d’imprévus qui semblaient plus agréables qu’elle n’avait pu l’imaginer Calista. Malgré toute la confiance qu’elle avait en Alec, elle avait facilement imaginé que si y avait un imprévu quelconque, ce serait elle, qui, sur le terrain arriverait à se retrouver dans une merde totale, parce qu’elle avait un talent fou pour se retrouver dans la merde en un temps record et que la protection d’Alec, elle ne marchait peut-être pas pour ses conneries à elle. Elle aurait pu merder pour une raison ou pour une autre et là, les imprévus, ils auraient été nettement moins agréables que ceux qu’ils rencontraient là. Elle était bien contente du coup que rien n’ait mal tourné quand ils avaient été sur le terrain. Alec avait été blessé et pour une raison qu’aucun d’eux ne pouvait comprendre, il avait une blessure qui refusait catégoriquement de se refermer. Mais à part ça, ils s’en étaient bien tirés, ils avaient eu les données qu’ils voulaient et de toute évidence, personne ne les avait suivi, alors, cette mission sur le terrain, il était facile de la considérer comme une réussite. Tout le reste aussi sans doute. La mission à proprement parlé, elle n’était pas fini, parce qu’ils avaient encore tout un tas de données, sur cette fameuse clé usb qu’ils n’avaient pas eu le temps encore d’explorer. Mais en dehors de ça, fallait quand même avouer que le reste, de ce qu’ils avaient accompli ici, à Elizabethtown, c’était loin d’être désagréable. Elle avait bien eu peur à un moment, quand les choses avaient commencées à dégénérer avant qu’il ne quitte la pièce pour aller prendre l’air. Mais, maintenant, elle était bien contente de la tournure des événements, elle n’allait pas s’en cacher. Retrouver Alec comme ça, évidemment que ça avait tout pour lui faire plaisir à Calista, alors que c’était ce dont elle avait rêvé pendant les trois derniers mois.

Elle devait bien admettre qu’au final, qu’à ses yeux, sa relation avec Alec, elle serait toujours plus importante que Rhaena et tout ce qui pouvait la pousser à vouloir la tuer, alors elle était contente d’être là Calista, à Elizabethtown avec lui. Elle n’était pas venue avec cet espoir là en tête, elle était venue pour l’aider avec cette histoire d’informatique, mais aussi pour être avec lui, fallait pas se mentir, pour personne d’autre qu’Alec elle aurait sauté là-dedans avec aussi peu de temps de réflexion. C’était parce que c’était Alec qu’elle était là, parce que c’était lui qui avait frappé à sa porte pour lui demander de l’accompagner. De toute façon, elle n’aurait jamais accepté d’aller sur le terrain avec quelqu’un d’autre qu’avec lui, parce qu’elle avait la trouille mais qu’y avait bien que dans les mains d’Alec, qu’elle était capable de mettre sa vie, sans sourciller. Elle avait eu raison, alors même qu’elle, elle s’en était tirée sans la moindre égratignure. Ça elle n’en avait jamais douté, elle l’avait su, au moment où elle était entrée dans ce bâtiment, qu’Alec, il ne laisserait rien lui arriver. Le reste, malgré toutes les volontés qu’elle pouvait avoir depuis trois mois, elle n’avait pas forcément envisagé que les choses puissent se dérouler comme ça. Mais elle n’allait pas s’en plaindre, bien au contraire, parce qu’elles étaient trop agréables, parfaites même, toutes les sensations qui naissaient en elle, là, alors que ses lèvres étaient encore collée aux siennes. Elle fut presque déçue alors, quand le baiser s’arrêta, elle aurait juré pouvoir rester comme ça encore longtemps, qu’importait que ses poumons puissent manquer d’air au bout d’un moment. Mais, elle lâcha un léger rire suite aux paroles d’Alec. « Moi non plus. A part dans mes rêves, où on ne faisait pas que s’embrasser. » Elle grimaça à la suite de ses propos, elle avait encore parlé plus vite qu’elle ne l’aurait voulu. « Des rêves, totalement catholiques, évidemment. » Ou pas, bien entendu. Mais pour le coup, si on pouvait faire comme sa tentative de rattrapage pourrie était crédible, ça l’arrangerait. Y avait de toute façon pas besoin de s’étaler sur le contenu de ses rêves. « On a vraiment bien choisi le menu. » Pourtant, ils n’avaient rien prévus, mais pour le coup, fallait bien avouer qu’ils avaient choisi le seul truc de la liste qu’ils n’auraient pas besoin de faire réchauffer, au moment où ils se déciderait enfin à s’intéresser à leur repas qui attendait bien sagement de leurs assiettes. Ils avaient faim pourtant, ils l’avaient dit, plus tôt, mais ça n’avait plus vraiment d’importance pour l’instant. Tout ce qui était important aux yeux de Calista à présent, c’était d’être là avec Alec.   
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Alec Lynch
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MessageSujet: Re: (calista/-18), the shipwreck that stranded me here   (calista/-18), the shipwreck that stranded me here - Page 8 Icon_minitimeMer 16 Nov 2016 - 1:24


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Ces trois mois depuis leur rupture, à vrai dire, Alec avait bien eu du mal à les quantifier : il n’les avait pas vus passer, il n’avait pas soupesé le temps qui était passé, ou au combien certains sentiments avaient pu s’avérer trop pesants pour lui, avec les jours qui passaient. Il avait juste fait avec alors d’une certaine manière, ça n’avait été qu’au moment de revenir vers Calista, qu’il avait réalisé que déjà trois mois étaient passés. Trois mois de solitude, de distance entre eux deux – le fameux temps dont il avait eu besoin, qui avait semblé passer si lentement et lourdement au quotidien, mais avait finalement été quatre-vingt-dix longues journées. Et ses souvenirs s’emmêlaient les uns aux autres, sans que le chasseur n’ait une nette idée de comment les choses s’étaient alignées. Qu’avait-il fait, le lendemain de son départ de l’appartement de la jeune femme ? Il n’se souvenait plus vraiment – la seule mémoire palpable à laquelle il pouvait se raccrocher encore, c’était la sévérité avec laquelle il avait agi à l’égard de Moira Kovalainen, quand elle s’était pointée dans les temps qui avaient suivi. Mais depuis l’temps qu’ils travaillaient ensemble, elle était censée avoir fait des progrès de toute manière, même si irrémédiablement, à cause de son caractère exécrable, les choses n’s’étaient pas passées de la façon la plus optimale qui soit. Alec, par arrogance, lui, il s’disait qu’il était déjà bien assez généreux de vouloir continuer à l’aider, là où de son côté à lui, Andreas Kovalainen n’avait aucunement tenu sa part du marché : il n’avait pas trouvé d’façon de le vacciner pour qu’il soit débarrassé de sa mutation, et plus le temps passait, plus le Lynch doutait même du fait que le généticien ait fait de réelles recherches vis-à-vis de la paralysie de Calista. Peut-être était-ce un des avantages de savoir que quoiqu’il advienne, le temps n’avait plus aucune influence sur lui – Alec doutait bien encore une fois, du fait que ce soit un véritable ‘avantage’ quel qu’il soit. Maintenant qu’il était face à Calista, et qu’il lui semblait qu’il n’avait été qu’à demi-conscient des semaines qui étaient passées jusque-là, il sentait la lourdeur du rappel à l’ordre – d’à quel point il avait juste été seul, qu’il avait juste erré sans véritable destination, pendant tout ce temps.

Peut-être heureusement alors, qu’il était allé retrouver Calista la veille même, et qu’il l’avait emmenée avec lui – après tout, quand il s’était su avoir tout perdu, quand il s’était su sans appartement vers lequel retourner, plus d’alliés vers lesquels s’orienter, ç’avait été vers elle qu’il était allé. Et elle l’avait aidé, quand bien même irrémédiablement, les choses avaient fini par mal tourner. Aujourd’hui, il n’lui demandait pas d’pouvoir loger chez elle, ou quoique ce soit de c’genre – techniquement, il ne demandait rien ; rien d’autre que ce qui venait si naturellement, quand il était avec elle. Ce sentiment d’appartenance qui était revenu au beau fixe, malgré ce qu’ils avaient traversé : pour sûr, c’était c’qu’il avait eu besoin de retrouver, quand il avait dit qu’il avait besoin de temps. Quand ils avaient été ensemble, et que rentrer s’apparentait à être seul et à n’pas pouvoir atteindre Calista comme ils en avaient eu l’habitude auparavant, ç’avait probablement été normal que tout ceci se perde. Et il avait suffi d’pas grand-chose, pour qu’il sente ça à nouveau battre dans ses veines, au rythme du cœur qui tambourinait contre ses côtes. Avec tout ça, revenaient les sourires, les rires, les touchers simples, comme quand leurs doigts s’entremêlaient les uns aux autres, en quelques caresses suaves. Quelques dizaines de minutes plus tôt, Alec, il aurait préféré avoir fini assommer par son hémorragie plutôt que de connaître une soirée bizarre et tendue en compagnie de la jeune femme. Il s’était dit qu’un repas et du vin, ça aiderait toujours – mais finalement, les bonnes habitudes avaient aussi la vie dure. Et tant qu’ils étaient à Elizabethtown, ça n’semblait pas si difficile de ne penser qu’à ça, qu’à eux deux, qu’à Calista : peut-être était-ce pour ça que partir, voyager un peu, s’détendre à l’autre bout du pays ou à l’autre bout du monde, aurait pu être une bonne option, à un certain tournant désastreux de leurs vies. Ils n’l’avaient pas fait, et peut-être que ç’avait été une erreur : pourquoi réfléchir à ça plus longtemps ? Sûrement était-ce tant mieux alors que les trois mois qui venaient de passer, n’soient qu’un brouillard duquel le Lynch avait le sentiment de sortir : il n’avait plus envie de cogiter sur tout ça – certainement pas maintenant. Certainement pas quand la Wolstenholme lâchait des bombes dont elle seule avait le secret, lui arrachant un sourire amusé, accompagné d’un haussement de sourcils très intéressé.  « Quels genres de rêves ? » il ne put s’empêcher de la relancer, d’une voix malicieuse, alors qu’il se préparait déjà à bien pouvoir frimer – il n’pouvait pas non plus prétendre qu’elle n’l’avait pas suivi dans ses songes, où qu’il aille, quoiqu’il fasse, et parfois de façon pas catholique – mais il avait assez de self control pour ne pas lâcher de répliques comme elle, elle le faisait : irrémédiablement, elle méritait ce qui lui arrivait. « Tu peux pas dire des trucs comme ça, et vouloir que j’fasse semblant d’pas avoir entendu, ou compris. Ça pourrait être mon plat préféré sur ce comptoir, que j’te laisserais pas t’en sortir avec ça, non plus. » et maintenant, ses deux mains s’étaient refermées autour des doigts de Calista, alors qu’il gardait son sourire, et la sondait du regard d’un air qui en disait long : « J’suis pas ce genre de type galant. » ajouta-t-il dans un nouveau rire ; franchement, c’était elle qui avait amené l’idée, à elle de se dépêtrer. Et puis, si c’était des rêves totalement catholiques, alors qu’elle le lui dise.
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Calista Wolstenholme
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MessageSujet: Re: (calista/-18), the shipwreck that stranded me here   (calista/-18), the shipwreck that stranded me here - Page 8 Icon_minitimeMer 16 Nov 2016 - 12:49

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Calista avait beaucoup pensé à Alec pendant les trois derniers mois. Beaucoup trop peut-être, alors qu’on aurait facilement pu lui dire que maintenant qu’ils avaient rompus, il faudrait qu’elle essaie de passer à autre chose au lieu de rester focalisée comme ça sur Alec. Des conseils qu’elle n’aurait certainement pas voulu écouter si jamais quelqu’un s’était vraiment risqué à lui dire quelque chose pareil. Alec, il n’avait jamais vraiment quitté ses pensées, tout comme il n’avait pas quitté son cœur. Les choses entre eux deux, elles avaient pris une tournure qui évidemment, ne lui avait pas plu Calista. Elle aurait voulu éviter que ça ne tourne comme ça, mais malheureusement, la situation avait échappé à son contrôle au moment où la déprime avait pris le pas sur tout le reste et qu’elle avait arrêté de chercher un moyen de remonter la pente. Elle avait analysé la situation un certain nombre de fois du coup, elle avait beaucoup réfléchi à tout ça, jour après jour, pour comprendre ce qui avait pu se passer et trouver la réponse idéale à tous ses problèmes, trouver aussi un moyen, sans doute de régler le problème et de revenir à ces moments où entre elle et Alec tout s’était bien passé. Le problème c’était qu’elle n’avait jamais trouvé la réponse qu’il lui fallait et que quand bien même elle l’aurait fait, elle avait bien cru à un moment qu’elle ne le reverrait jamais Alec, que peut-être qu’il avait décidé de quitter Radcliff et qu’il était vraiment loin d’elle maintenant. Alors, toutes les pensées qu’elle avait pu avoir le concernant, ça avait été ce genre de songes qui finalement ressemblaient bien à des rêves, même quand elle avait été parfaitement réveillée. Elle avait été à des années lumières d’imaginer aujourd’hui qu’il viendrait frapper à sa porte pour lui demander de l’accompagner jusqu’ici. Elle n’avait vraiment pas prévu de passer sa soirée à Elizabethtown de toute évidence, mais y avait pas à dire, cette soirée elle était mieux que tout ce qu’elle avait pu prévoir.

La soirée qu’elle aurait pu passer en tête à tête avec elle-même, elle aurait forcément été moins intéressante que tout ce qui venait tout juste de se passer ici. Clairement, aucun d’eux deux n’avait plus prédire que ça finirait comme ça. Ce n’était pas ce qu’elle avait eu en tête quand elle avait accepté de venir avec lui, ce n’était pas non plus ce qu’il avait eu en tête quand il s’était pointé à la porte de son appartement. C’était mieux, beaucoup mieux, que tout ce qu’elle avait pu croire au moment où il s’était enfuit vers le jardin, là, elle avait vraiment cru qu’y avait quelque chose qui faisait qu’y avait plus rien à faire pour arranger les choses entre eux. Heureusement, elle avait eu tort et peut-être qu’elle avait bien fait de venir le rejoindre dans le jardin au lieu de rester devant son ordinateur, comme si ça aurait pu être plus simple. Peut-être, qu’elle avait bien fait aussi, de balancer qu’elle l’aimait comme ça, sans réfléchir, sans penser à rien d’autre qu’à ce qu’elle ressentait pour lui ; quand bien même elle avait cru bon de vite se barrer après ça. Elle aurait dû ressentir la même chose maintenant, alors que l’évocation de ses rêves où ils ne faisaient pas que s’embrasser. Y avait vraiment des moments où elle se demandait pourquoi elle disait des trucs pareils, maintenant qu’il semblait intéressé par ce qu’elle avait dit elle se détestait vraiment de pas être capable de se garder ses réflexions pour elle-même. Après trois mois de séparations et des réconciliations toutes fraiches, elle ne pouvait pas s’empêcher de rougir à cause de cette histoire de rêves. « Tu sais … le genre de rêves où on a pas forcément beaucoup de vêtements sur nous, voire pas du tout même. » Souvent pas du tout même, vu le nombre de fois qu’elle lui avait fait comprendre qu’elle fantasmait sur son corps, ça ne devrait pas beaucoup de le surprendre. Il était sexy en même temps. Mais évidemment les rêves dont elle parlait, ils ne s’arrêtaient pas là. « Et puis on fait des trucs, tous les deux et après je me réveille totalement frustrée parce que je suis toute seule dans mon lit. » Ce n’était pas la peine de s’attarder sur les trucs en question non ? C’était assez clair comme ça après tout. Pour elle c’était assez clair après tout et ça la rendait nerveuse en plus de la faire rougir, parce que de toute évidence, penser à ce genre de rêves alors qu’il était là en face de lui, ça réveillait un tas de trucs en elle qui lui donnait vraiment l’impression qu’il faisait très très chaud d’un coup dans la pièce.
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Alec Lynch
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MessageSujet: Re: (calista/-18), the shipwreck that stranded me here   (calista/-18), the shipwreck that stranded me here - Page 8 Icon_minitimeMer 16 Nov 2016 - 15:42


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Alec, c’était bien connu, il n’avait jamais été vraiment la personne à s’découvrir timide face au sexe, ou à n’pas oser en parler comme s’il n’s’agissait là d’un sujet comme les autres. Il avait toujours été un dragueur dans l’âme, avec bien souvent un seul objectif en tête, simple et aussi éphémère qu’une nuit – une jolie femme, une petite discussion pour la forme, et les choses s’enchainaient généralement vite pour lui, jusqu’à ce qu’il n’tourne la page et avance sans se retourner. Rares avaient été les femmes qui avaient éveillé ses désirs au-delà de l’arôme d’une seule nuit sans conséquence aucune. D’une certaine façon alors, Calista, si elle avait assez d’éléments pour faire des rêves érotiques en pensant à lui, si elle était celle vers laquelle il voulait retourner, même trois mois plus tard, c’était qu’elle était bien chanceuse. La seule personne à même de rendre Alec Lynch un tant soit peu assagi, alors même qu’il avait passé plus de quinze ans maintenant à butiner de femme en femme. Et dire qu’il n’y a pas si longtemps, elle avait été persuadée que s’ils avaient dû se connaître plus jeunes, il n’l’aurait même pas regardée, et n’aurait eu que peu d’égards pour elle s’ils avaient dû se croiser par accident au détour d’un couloir ou d’une rencontre hasardeuse. Il voulait bien l’croire lui aussi, parce qu’y’avait franchement eu une époque dans sa jeunesse, où il avait surtout été question de productivité que de quoique ce soit d’autre. Tous les mecs, à un moment-donné, s’devaient bien de passer par cette phase – du moins, c’était ce que le Lynch s’était répété bien souvent pour s’donner bonne conscience ; il avait profité de sa jeunesse, sans conteste, et c’était bien pour ça que le dur retour à la réalité après la mort de ses parents, avait été si difficile à digérer. Mais au-delà des apparences, du temps qu’ils avaient mis et pris à se connaître et à s’apprivoiser l’un l’autre, Alec, il avait bien du mal à pouvoir dire c’qui l’avait poussé à être si précautionneux avec Calista : peut-être avait-ce été parce qu’il n’avait pas eu envie de mêler sa mission avec quoique ce soit de privé et d’intime dans sa vie – clairement, que ce soit vis-à-vis de la Wolstenholme ou de la Dryden, il s’était planté, et il y a quelques heures à peine, il aurait pu en jurer que pour ces deux histoires, ç’avait été une indéniable erreur, de mêler l’évasion du plaisir charnel ou des caprices du cœur, à tout ce qui était si réel et palpable à Radcliff.

L’expérience qu’il avait acquise, alors, par rapport au sexe, n’rendait pas le chasseur particulièrement timide dans le domaine. Y’avait quand même eu une étape dans leurs vies où Felix et lui s’étaient comportés comme de véritables enflures, n’manquant pas d’user et d’abuser de détails que d’autres rechigneraient à écouter – ç’avait fait partie de la jeunesse, s’était-on souvent dit autour d’eux, sans doute. Alors évidemment que pour ce soir, même s’il avait acquis un peu plus de retenue depuis le temps, les paroles de Calista n’étaient pas tombées dans l’oreille d’un sourd ; même si tout, dans ce qui s’était passé ce soir entre eux deux, n’avait pas été au programme dans l’esprit du jeune homme, il n’allait pas faire semblant maintenant, d’avoir des pensées et des envies tout à fait catholiques alors qu’ils se retrouvaient enfin, après ce qui lui semblait être une éternité… d’abstinence. Et en vérité, hormis en ces temps où il s’était lui-même isolé, tous ses songes happés par sa mutation et ne gravitant qu’autour de la recherche d’un moyen de se débarrasser de cette chose en lui, il n’avait jamais été seul pendant si longtemps. A croire qu’il avait toujours eu besoin d’un peu d’compagnie, à un certain degré – pour les trois mois qui venaient de passer, c’était à croire qu’il aurait d’abord eu besoin d’se remettre de la peine lancinante à son cœur, pour pouvoir faire quoique ce soit de constructif juste dans un lit, avec une parfaite inconnue. Comme quoi, il avait bien changé. « Ouais, je sais ce que c’est un rêve érotique. J’suis pas vraiment l’genre de personne à n’pas avoir compris ta première insinuation, tu sais ? » il se moqua, avec une vraie ironie dans la voix, et un brin de critique sur le visage et dans le regard, tandis qu’il l’observait. Est-c’qu’elle venait vraiment de dire ce qu’elle venait de dire, avec cet air innocent, les joues rougissantes, et tout ce qui allait avec ? Calista en avait presque l’allure d’une mijaurée qui n’avait jamais connu quoique ce soit ressemblant de près ou de loin à un contact physique de ce genre-là – et pourtant, Alec était bien placé pour savoir qu’elle n’était ni vierge, ni coincée, ni incapable de savoir de quoi elle parlait, là maintenant. « On fait des trucs. » ricana-t-il de plus belle, levant les yeux au ciel – et dire que si elle assumait un peu plus au combien ses paroles dépassaient complètement la maîtrise de ce qu’elle avait cru bon de dire, il aurait déjà lâché l’affaire. Là, il était trop bien parti – c’était elle qui n’surveillait pas sa langue depuis un long moment maintenant ; à vrai dire, depuis à peu près le moment où ils avaient commencé à se parler, en entrant dans cette maison. « J’suis désolé pour toi. Commencer la journée en étant frustrée à cause d’un rêve, ça doit pas être facile. » il ironisa de plus belle, attirant Calista à lui pour venir déposer un baiser suave sur ses lèvres ; « Et t’as souvent… rêvé de moi ? » ne put-il s’empêcher de demander, d’un air goguenard, avant d’au moins vite-fait essayer de la motiver à répondre, ses lippes se perdant dans un trajet vers sa mâchoire, descendant patiemment au creux de son cou, alors que ses deux mains venaient s’enrouler autour de sa taille, en de lentes caresses bien mesurées. Il dirait volontiers que c’était d’sa faute à elle, si les choses dégénéraient de la sorte – mais là maintenant, il était trop occupé pour dire quoique ce soit.
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Calista Wolstenholme
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MessageSujet: Re: (calista/-18), the shipwreck that stranded me here   (calista/-18), the shipwreck that stranded me here - Page 8 Icon_minitimeMer 16 Nov 2016 - 17:28

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Calista, elle n’avait pas l’impression d’être une fille vraiment coincée, ni particulièrement prude qui rougissait bêtement dès qu’il était question de sexe. Elle n’était pas non plus le genre de fille qui avait fait la tournée des bar bien souvent pour rencontrer un mec avec qui s’envoyer en l’air avant de le laisser tomber au petit matin comme si ça n’avait pas d’importance. Elle l’avait fait, quelques fois dans sa vie, parce qu’y avait des moments où ça pouvait sembler être une bonne idée, notamment pour se remettre d’une rupture, dans ce genre de période où c’était si facile de se dire que c’était fini l’amour, que ce serait plus jamais un truc à expérimenter. Ça lui était arrivé ça à Calista, souvent quand elle avait bu quelques verres de trop d’ailleurs. Enfin, c’était pas non plus une constante dans sa vie, puisqu’elle était du genre sérieuse quand même et quand bien même son estime d’elle-même avait souvent été réduite à néant, elle était toujours arrivée à se dire qu’au moins, elle n’était pas une fille facile. Parce que forcément, une fille qui couchait à droite à  gauche, ça avait une connotation négative, alors qu’un mec qui le faisait, ça devenait juste particulièrement sexy et ça méritait des applaudissements. Encore une injustice sexuelle qu’elle avait bien du mal à comprendre Calista. Ce qu’elle savait elle, c’était qu’elle n’avait jamais voulu être ce genre de fille et si ça convenait aux autres, tant mieux pour elle, elle ne jugeait pas. Elle, elle avait toujours cru en l’amour. Elle avait toujours aimé la stabilité d’une relation, le fait d’apprendre à connaitre quelqu’un avant simplement se retrouver au fond d’un lit avec lui. Elle avait des erreurs de parcours à ce niveau-là, mais très peu. S’il fallait faire un tableau de chasse, il y aurait forcément dedans plus d’ex à proprement parlé que de relation d’un soir, plus basée sur l’alcool qu’elle pouvait avoir dans le sang que sur n’importe quel autre critère plus valable.

Ça ne la rendait pas pour autant timide et non désireuse de parler de sexe comme on pouvait parler de la pluie et du beau temps. Calista, elle était le genre de fille qui de toute façon pouvait difficilement avoir des tabous puisqu’elle parlait toujours sans réfléchir, surtout quand il s’agissait de sexe, alors qu’elle était capable de faire des allusions s’y rapportant sans même sans rendre compte. Alors elle ne savait pas trop pourquoi là, maintenant, elle se retrouvait complètement nerveuse en compagnie d’Alec. Ils avaient déjà fait bien plus qu’en parler tous les deux, de sexe et pourtant elle se retrouvait à rougir bêtement. Mais c’était sans doute la façon dont elle avait de dire les choses qui voulait ça, alors qu’elle n’avait pas forcément eu l’intention d’évoquer le moindre rêve érotique là, maintenant alors qu’ils venaient tout juste de se retrouver et forcément, au lieu de se ressaisir elle ne faisait que s’enfoncer davantage,  ce qui devait bien lui donner cet air débile de pauvre cloche qui n’osait pas parler de sexe et qui rougissait à sa simple idée. « Ouais, je sais, te moque pas de moi. » Elle était déjà en train de s’enfoncer toute seule, c’était pas la peine de l’aider à le faire après tout. Elle ne savait pas ce qu’elle avait ce soir, mais elle avait l’impression d’être pire que d’habitude et dire qu’elle n’avait rien bu, peut-être bien qu’il fallait la garder loin d’elle cette bouteille de vin. « Ouais, ouais. On fait des trucs. Je fais des rêves, dans lesquels on fait l’amour, parce que j'ai vraiment envie de toi. C’est mieux comme ça ? » Dire les choses comme ça, au moins, ça donnait probablement moins l’impression qu’elle avait quelque chose comme seize ans et qu’elle n’y connaissait rien  aux trucs de l’amour. « Ouais, ça me rend triste et insupportable toute la journée. » Qu’elle lui répondit, une moue attristée sur le visage, rapidement effacée et remplacée par un sourire, à la suite de son baiser. Et ses autres baisers, ils lui faisaient facilement perdre le contact avec la réalité, alors qu’ils accéléraient le battement de son cœur, faisant naitre le désir au fond de ses tripes, le genre de truc facilement ravivé par les souvenirs qu’elle pouvait avoir de ces fameux rêves qui la laissait frustrée au fond de son lit ces derniers temps. « Vraiment trop souvent … » Qu’elle répondit vaguement a sa question alors qu’elle remontait ses mains le long du torse du jeune homme, jusqu’à ses épaules. De façon érotique ou non, Alec il avait occupé la plupart de ses pensées pendant ces trois mois, des fois ça avait été douloureux même, alors qu’il était si loin d’elle, mais là maintenant, tout allait vraiment mieux.
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Alec Lynch
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MessageSujet: Re: (calista/-18), the shipwreck that stranded me here   (calista/-18), the shipwreck that stranded me here - Page 8 Icon_minitimeMer 16 Nov 2016 - 22:03


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Pour les relations d’un soir, le sexe en tant qu’acte charnel en lui-même, pour la drague, la séduction, le jeu de pouvoir de deux personnes se titillant l’une l’autre, sans conteste, Alec faisait partie de cet échantillon de population qui s’y connaissait parfaitement bien. C’était dans le reste, qu’il avait de cruels handicaps, lesquels il avait cru, avaient fini par définitivement se poser entre Calista et lui : fallait admettre qu’il s’était bien souvent demandé s’il n’y avait pas une réponse idéale à tous les maux de la jeune femme, que quelqu’un de plus expérimenté en relations longue durée et sentiments amoureux savamment cultivés, aurait pu trouver. Irrémédiablement, alors, il s’était parfois dit que la Wolstenholme méritait mieux, et qu’elle pourrait facilement trouver mieux, en sortant de chez elle, en ouvrant les yeux, ou en pensant que ce soit possible – après tout, s’ils semblaient même construits différemment dans leur façon de concevoir la vie à deux, qu’est-ce que ça pouvait laisser entendre pour leur avenir ? Pouvaient-ils faire mieux, maintenant qu’ils s’étaient parlé, qu’ils avaient enfin daigné et osé dire toutes ces choses qu’ils avaient eues sur le cœur ? Sûrement y aurait-il eu des façons moins virulentes, moins passionnelles de gérer tout ce qui leur était tomber dessus ; mais au fond, si Calista était assez folle pour s’éprendre de lui, pour n’pas vouloir d’avenir avec quelqu’un d’autre de lui, et si ces sentiments étaient réciproques et immuables, que pouvaient-ils faire ? Clairement, ils ne pouvaient pas prétendre être juste partenaires, capables de faire fi de toute cette histoire entre eux, même quand il était question d’un but important, comme celui de se débarrasser de Rhaena Dryden qui, plus ils épluchaient les informations à leur disposition, plus elle s’avérait dangereuse. Et au fond, lui aussi, il avait déjà manifesté le désir de faire sa vie avec Calista – de vouloir avoir un avenir quel qu’il soit avec elle ; quelque-chose de long et soigneux, contrairement à toutes les nuits qu’il avait pu connaître, avec diverses conquêtes sans nom et sans visage, qui n’avaient pas marqué son esprit, avant tout ça. Et il avait décidé de se lancer en sachant très bien que ce serait nouveau, que ce serait pour lui, s’aventurer sur un terrain dans lequel il n’était qu’un novice, paumé jusque dans les moindres détails. A quand remontait, déjà, son dernier vrai rencard avec une femme, quelque-chose de préparé, peaufiné, travaillé, et soigné ? Quand avait-il offert des fleurs à une femme ? L’avait-il déjà fait, au fond ? Pour sûr, il n’s’était jamais réveillé le lendemain d’une nuit enflammée avec le désir de transformer le plaisir charnel en autre chose, les responsabilités d’un couple ou de quelque-chose d’un tant soit peu compliqué ; généralement, il avait aisément pris la fuite, sans le moindre regret.

Quoiqu’il en soit, il n’pouvait pas continuer de prétendre que ces trois mois d’histoire qu’ils avaient connus, avaient été le résultat d’un choix de Calista uniquement, sur lequel il s’était calqué, presque par bonne volonté. Il avait eu envie, d’voir ce que ça pouvait donner, d’être amoureux et de laisser ces sentiments s’exprimer ; il avait eu envie de voir, ce que ça faisait, de vouloir construire quelque-chose de concret et réel avec quelqu’un à qui il tenait, naturellement et honnêtement. Bien sûr qu’à tout ça, s’étaient ajoutés les désirs sexuels, l’attraction toute normale qui l’avait attiré vers de nombreuses conquêtes – il l’avait déjà dit, à Calista, tout ce qu’il avait pu trouver de sexy chez elle quand ils avaient commencé à se côtoyer. Et elle aussi, elle n’avait pas manqué de trouver des choses comme ça, de simples aspects extérieurs qui avaient marqué son esprit, et avaient galvanisé son entrain. Ils n’avaient pas besoin de faire semblant – et sans doute qu’aucun couple ne se formait jamais juste sur la base de sentiments amoureux, il y avait forcément du désir qui s’ajoutait au reste. Alors oui, définitivement, l’entendre parler comme une inexpérimentée qui n’osait pas dire à haute voix des choses qu’ils avaient déjà fait à de maintes reprises, était parfaitement amusant. Surtout pour quelqu’un comme Alec ; il n’avait jamais été timide pour ça, que ce soit entre les draps au moment de l’action, ou parfois, pour adapter son langage à la situation. Rien que pour la faire rougir d’avantage, il aurait été tenté d’ailleurs, de la taquiner un peu plus, de chercher plus loin, de pousser le bouchon juste pour tester ses réactions à tout ça. « J’crois que je n’pourrais jamais, ne pas me moquer de toi dans des circonstances comme ça. » il aimait la voir rougir, après tout, ça donnait un air attendrissant à son visage – et même au-delà, elle avait elle-même lâché quelques bombes verbales potentiellement gênantes depuis qu’ils étaient ensemble, ce soir, alors il avait bien le droit de lui rendre la pareille. Il avait ignoré ce qu’elle avait dit dans la salle de bain, ces autres choses qu’elle avait dites encore après – et là, curieusement, il n’y avait aucune honte à assumer les envies qu’elle pouvait avoir, et qui étaient parfaitement réciproques. Il ne put donc s’empêcher de sourire, d’un air mielleux lorsqu’elle n’y alla enfin pas avec des pincettes, lui faisant hausser les sourcils d’un faux air impressionné par tant de langage si direct : « J’vais pas mentir, j’trouve que c’est beaucoup mieux comme ça. On sait jamais, peut-être que tu rêvais d’nous en train de jouer aux cartes. » sourit-il de plus belle – c’n’était pas pour rien qu’il y avait des trucs appelées des préliminaires, pour bien commencer une nuit torride à souhait ; de la séduction, un petit jeu. Calista elle n’se rendait même pas compte que c’était elle qui avait lancé le sujet, et qu’il n’avait fait que foncer en plein dedans, avec son habituel naturel pour la chose. Lui, il n’allait pas s’mettre à utiliser des bonnes formules politiquement correctes pour parler de sexe. Encore moins quand elle était juste là, frissonnante sous ses doigts, le grain de sa peau si réactif à ses baisers. « J’peux toujours faire en sorte de me rattraper. » il proposa, avec un air de frimeur, « J’m’en voudrais de te frustrer encore plus. » surtout maintenant qu’il avait commencé à balader ses mains le long de ses hanches, ses lippes au creux de son cou, vers sa clavicule encore trop cachée sous ses vêtements. Elle le lui rendait bien, de ses mains à elle, aventureuses, sous lesquelles il avait l’impression de sentir rouler chaque fibre de ses chairs et de ses muscles, de sa peau et de ses sens. « Ou peut-être que tu voudrais travailler. » se sentit-il d’ajouter quand même, pour la forme, si près de son oreille, avant de mordiller, embrasser doucement la zone de son cou, juste là. Rhaena Dryden serait toujours là quand ils en auraient fini, peu importait le temps qu’ils prendraient – mais en même temps, c’était elle qui avait dit qu’elle pouvait bosser en toutes circonstances.
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Calista Wolstenholme
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MessageSujet: Re: (calista/-18), the shipwreck that stranded me here   (calista/-18), the shipwreck that stranded me here - Page 8 Icon_minitimeJeu 17 Nov 2016 - 0:04

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Elle avait un certain talent, Calista, pour s’enfoncer elle-même avec des paroles un peu ambiguës, parfois à double sens ou juste pour dire des phrases claires qu’elle finissait par regretter. Là avec Alec, elle avait l’impression d’avoir passé la soirée à en faire des bourdes. Les phrases qu’elle avait pu balancer dans la salle de bain, un peu plus tôt, quand elle s’était occupée de refermer sa blessure. Pour sa défense, il avait été là, juste devant elle, torse-nu et si on oubliait le côté plaie sanguinolente franchement, y avait de quoi être perturbée. Elle était tombée amoureuse d’Alec pour des raisons qui dépassaient bien évidemment son physique, mais elle ne pouvait pas d’empêcher de penser qu’elle ne devait pas être la seule femme à ne pas rester insensible face à un torse taillé comme celui d’Alec. Alors pour les trucs un peu bizarres qu’elle avait dits plus tôt dans la salle de bain, elle estimait qu’elle avait une très bonne excuse. Pour le reste aussi, sans doute. Mais le ‘je t’aime’ qu’elle avait dit plus tôt dans le jardin, ça faisait partie de ces trucs qu’elle avait dit sans réfléchir aussi, juste comme ça sur le moment et dans le fond, lui elle ne le regrettait pas. C’était plutôt les quelques phrases débiles qu’elle avait balancées après qu’elle regrettait au final. Tout comme elle regrettait ses tentatives débiles pour essayer de se rattraper maintenant, quand le sujet avait dérivé sur quelque chose de plus sexuel. Elle savait dire les choses clairement Calista, ce n’était pas un problème pour elle, mais dès qu’elle avait l’impression de dire quelque chose qu’elle n’aurait pas dû dire, elle se retrouvait bête, à essayer de se rattraper en s’enfonçant encore plus profondément à chaque fois qu’elle ouvrait la bouche. Là, comme plus tôt dehors, elle n’avait pas été sûre que ce soit le moment idéal pour dire tout ça, alors forcément, elle essayé d’arranger le truc de la pire façon possible.

Il la connaissait bien Alec, ça ne devrait même pas le surprendre logiquement, après tout en trois mois et malgré tous les changements qu’elle avait prévu dans sa vie, elle n’avait pas franchement beaucoup évoluée niveau de sa maladresse et de ce côté-là, y avait peu de chance pour que ça change un jour de toute façon. C’était un truc qui faisait partie de sa personnalité après tout, c’était un peu tard, à vingt-huit ans, d’espérer que ça s’améliore un jour. Alors, tant pis, elle continuerait d’en faire des petites bourdes comme ça et fallait croire qu’Alec, il continuerait de se moquer d’elle. « C’est vraiment très méchant ça. » Elle plaisantait, bien évidemment, y avait quand même plus méchant que le simple fait de se moquer d’elle pour tous les trucs débiles qu’elle racontait, il n’était pas le seul à faire dans le fond et tant que ça restait des petites moqueries comme ça, elle devrait quand même être capable de s’en remettre même si ça la faisait rougir et que ça la rendait encore plus nerveuse et que c’était probablement le meilleur moyen de la pousser à dire encore plus de phrases de ce type, complètement débiles et irréfléchies. Heureusement, elle avait réussi à se reprendre. C’était plus simple de dire les choses clairement, mais quand même, est-ce que ça aurait pas été bizarre de dire à Alec qu’elle faisait des rêves dans lesquels ils faisaient l’amour, comme ça, directement, pile après qu’ils se soient embrassés pour marquer ce moment où ils se réconciliés ? Elle ne savait pas trop quand même, au final, ça aurait sans doute été tout autant embarrassant, peut-être un peu moins ridicule cela-dit. Sa réflexion lui arracha un rire, non, dans ses rêves, y avait peu de chance pour qu’elle soit en train de jouer aux cartes avec lui. « Hmmm, qui sait, peut-être que je pourrais rêver de nous en train de faire un strip-poker. » Ça pouvait bien mener à des rêves avec eux deux, sans vêtements sur le dos de toute évidence. Mais non, même ça en général, ça n’apparaissait pas dans ses rêves érotiques ; les cartes de toutes façons, elles étaient bannies des rêves érotiques. La réalité là, elle commençait à y ressemblait, aux rêves qu’elle pouvait faire, alors qu’elle se sentait frissonner sous ses baisers. « J’en doute pas une seule seconde. » Comment le pourrait-elle alors qu’il était déjà en train de se ‘rattraper’ là ? Y avait pas moyen qu’elle soit frustrée là, à part s’ils s’arrêtaient là, pour en finir avec les données qu’ils avaient récoltés, mais là franchement, c’était le cadet de ses soucis ces fameuses données. Elle lâcha l’épaule d’Alec d’une main chercher à tâtons son ordinateur encore ouvert sur le comptoir et le fermer d’un coup sec, avant de reposer sa main contre le bras d’Alec et la remonter jusqu’à sa nuque. « Quel travail ? » Ça attendrait plus tard tout ça, après tout, est-ce qu’ils n’avaient pas dit qu’ils avaient toute la nuit ? Et au pire, ils avaient le lendemain, elle avait pris sa journée, alors ce n’était vraiment pas pressé. Toute son attention de toute façon, elle était tournée vers Alec maintenant et y avait pas grand-chose qui pourrait la déconcentrer de ça pour le moment.
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Alec Lynch
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MessageSujet: Re: (calista/-18), the shipwreck that stranded me here   (calista/-18), the shipwreck that stranded me here - Page 8 Icon_minitimeJeu 17 Nov 2016 - 14:43


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Le monde se devait d’être fait de tout, sans doute ; Alec, lui, il était le parfait exemple de cet échantillon de population, parfaitement incapable de faire durer une relation – il n’s’en était pas cru capable du moins, pendant bien longtemps. Alors pourquoi est-ce qu’avec Calista, il avait appréhendé l’avenir sur le long terme, le quand elle serait plus vieille, dans dix ou vingt ans, et qu’il serait, lui, toujours bloqué dans sa mutation ? Des préoccupations qu’il n’avait eues avec personne d’autre auparavant ; des préoccupations desquelles il ne s’était certainement jamais encombré quand il n’avait été qu’un humain, et qu’il aurait juste suffi qu’il le veuille, pour pouvoir avoir une relation stable et durable. Peut-être cherchait-il trop souvent à s’compliquer la vie, contre toute attente, alors même qu’il avait l’allure de quelqu’un qui n’prenait pas grand-chose au sérieux : ce genre d’attitude-là lui avait toujours plus correspondu que celle du type impliqué – trop impliqué – qui s’prenait un mur et se devait de s’relever tant bien que mal, après. Et s’il avait dû retenir quelque-chose de ces trois mois de vie de couple avec Calista, rien que par orgueil, ç’aurait pu être de ne surtout pas retenter l’expérience : ni avec elle, ni avec personne d’autre. Il avait normalement déjà assez à faire avec ses propres problèmes qui semblaient si impossibles à régler. Il en aurait déjà assez à faire à essayer de combattre le futur qui se profilait pour lui. Pourquoi avait-il fallu que ce n’soit que maintenant, qu’il veuille bien croire ne de réels désirs de connaître l’amour durable et stable ? C’était à s’demander s’il ne s’plaisait pas à remuer le couteau dans la plaie, ou à tout compliquer. Il en avait eues, tout un tas d’opportunités plus tôt, pour essayer quelque-chose avec Calista ; s’armer d’un genre de courage pour pouvoir penser à tout ça, et la regarder différemment comme ce il ne savait quoi, omniprésent dans sa vie. Parce qu’au fond, si elle avait dû être à une époque, quelque-chose de différent qu’une personne avec laquelle il voudrait construire une relation réelle et stable, il l’aurait appréhendée comme la plupart des femmes de sa vie, et ils auraient fini par partager une nuit ensemble bien plus tôt. Et si, rien que par orgueil, la blonde aurait pu prétendre qu’elle aurait été plus résistante que toutes ses habituelles conquêtes face à ses techniques de séduction, Alec, lui, il n’pouvait pas s’empêcher d’en douter : il en avait fait tourner, des têtes plus dures que celle de Calista Wolstenholme – et puis, s’il en avait toujours cru son naturel spontané et les paroles qu’elle avait laissées échapper sans rien pouvoir maîtrisé, il avait toujours eu son petit effet sur elle, sans même avoir quoique ce soit à faire.

Et pour en avoir connu tout un tas, des femmes différentes, des débuts de relation qui changeaient totalement selon les caractères de ses conquêtes, le Lynch serait bien incapable de dire ce qui avait fait de Calista, une personne qu’il avait appréhendé différemment. Avait-ce été parce qu’il n’avait pas voulu mêler son job, sa mission, et ce genre d’interférences ? Alors dans c’cas, il aurait également évité de draguer quelques-unes de ses collègues au poste, et il aurait fait vœu d’abstinence pour les quatorze dernières années. Contre toute attente, alors, et malgré son caractère habituellement volage et irresponsable, le chasseur voulait bien croire aujourd’hui, que c’était parce qu’il y avait toujours eu quelque-chose de différent entre Calista et lui – qu’ils aient mis un certain nombre d’années à s’en rendre compte et à l’assumer n’était pas vraiment un souci, au fond. Et même si toutes les apparences pouvaient crier et indiquer qu’ils n’semblaient pas être au premier abord, des âmes sœurs à même de pouvoir fonder quelque-chose ensemble, pour le coup, le Lynch avait bien envie de défier les habituelles statistiques qui le poussaient dans les bras de femmes aussi peu regardantes, aussi peu désireuses d’une vie de couple qu’il n’l’avait été. En plus de six mois, elle lui en avait fait battre, des records de loyauté et de fidélité, Calista, et ça devait forcément vouloir dire quelque-chose – quelque-chose de bien plus évolué, bien plus important, bien plus significatif que les simples désirs qui habitaient ses chairs dès qu’il rencontrait une femme tout à fait à son goût. « Je sais pas qui tu crois avoir côtoyé pendant toutes ces années, si t’es surprise. » il se retrouva à répondre du tac au tac aux paroles de Calista, levant les yeux au ciel – sûrement que de bien des façons, ils avaient été intimes tous les deux, bien plus qu’il n’l’avait été avec ses précédentes partenaires. Pas intimes dans le sens sans leurs vêtements, mais dans des aspects de sa vie que d’autres n’avaient jamais eu le loisir d’explorer – sans détour, Alec, il était prêt à dire que la Wolstenholme le connaissait mieux que personne. Peut-être y avait-il encore Felix, qui était à même de le connaître mieux ; mais leur relation s’était tant délitée avec le temps, que le Lynch se découvrait bien plus confortable à ne plus penser à son meilleur ami, aussi déprimante la tournure de toute leur histoire était-elle. Felix n’l’avait pas vu nu, et Felix n’avait sans doute pas fait de rêves érotiques où ils étaient ensemble dans un lit à faire des choses – c’était déjà ça ; et largement, c’était l’esprit de Calista qu’Alec préférait habiter de la sorte. Tant et si bien que les confessions de la jeune femme le faisaient sourire comme s’il venait de décrocher la victoire la plus délicieuse de toute sa vie : « Est-c’que t’as rêvé de nous en train de faire un strip-poker ? » demanda-t-il alors, arquant un sourcil. « Tu rends vraiment les choses trop faciles pour que j’arrête de t’embêter avec mes questions. » cette confession moqueuse, il ne put la retenir non plus, alors qu’il semblait bien que les baisers du chasseur déconcentraient un peu plus Calista. Bien assez tôt, il allait réussir à lui faire cracher le morceau et raconter tous ces fameux rêves pas catholiques – et ce, sans même avoir besoin de le demander. Elle était comme ça, Calista, avec son réflexe de parler, parler trop souvent sans surveiller ce qu’elle disait ; rien que pour l’embêter, il voulait foncer droit sur l’opportunité. Il n’pouvait être que bien content, après tout, qu’il lui ait manqué autant qu’elle lui avait manquée. Et après tout ce temps passé loin l’un de l’autre, il n’était que normal que les choses dégénèrent, dès qu’ils laissaient fondre les frontières créées par leurs vieilles rancœurs et tout ce qu’ils ne s’étaient pas dit. Alec, il voulait bien croire que là, alors que les baisers gagnaient en chaleur, ils ne faisaient que suivre le chemin normal de leurs retrouvailles – pourtant, ça ne ressemblait pas du tout à deux personnes décidant de prendre leur temps. Est-c’que ce serait mal venu, d’arrêter tout d’un coup maintenant, pour être raisonnable ? Le Lynch n’avait jamais eu la réputation d’être raisonnable. « On va dire que temps qu’on est pas à Radcliff, on fait comme on veut. » il releva donc, dans un ricanement, alors qu’il ne pouvait déjà plus résister aux lèvres de Calista, la caresse du creux de sa nuque où il avait remonté une de ses mains, l’autre, si fermement accrochée au bas du dos de la blonde, qu’elle avait déjà commencé à fourrager les tissus de son haut. De plus en plus demandeur, brûlant, passionnel de seconde en seconde, de battement de cœur en battement de cœur, Alec voulait bien croire, envers et contre tout, que cette fois, ils trouveraient un moyen de faire les choses bien – peut-être pas là maintenant, alors qu’ils n’étaient plus que sens entrant brutalement en collision. Mais plus tard, un autre jour, dans un autre monde.
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Calista Wolstenholme
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MessageSujet: Re: (calista/-18), the shipwreck that stranded me here   (calista/-18), the shipwreck that stranded me here - Page 8 Icon_minitimeJeu 17 Nov 2016 - 16:58

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Calista n’avait jamais été une experte dans les histoires de couples, elle avait eu des histoires qui s’étaient toujours passées plus ou moins bien, mais qui de toute évidence n’avaient jamais défini l’ensemble de son avenir. Elle n’avait jamais entamé la moindre relation en étant certaine d’où est-ce que ça pourrait aller, y avait toujours une part de mystère là-dedans et une volonté d’essayer, pour justement voir ce qui pourrait aboutir de telle ou telle relation. Elle en avait connu alors des imprévus en amour, des histoires compliquées qui avaient pu pousser à la fin d’une histoire bien plus tôt que prévu. C’était peut-être ce qui s’était passé avec Alec, trois mois plus tôt et même avant tout ça. Y avait eu tout un tas d’imprévus pour venir leur mettre des bâtons dans les roues et les pousser à une rupture qu’ils auraient probablement préféré éviter. Mais, Calista, elle avait toujours eu l’impression que c’était différent avec Alec. Elle en avait connu d’autres des hommes dans sa vie, elle avait connu des ruptures, des déceptions, des peines du cœur qu’elle avait parfois pensées complètement insurmontables. Mais jamais rien de semblable à ce qu’elle avait pu connaitre quand Alec avait passé la porte de son appartement, trois mois plus tôt pour s’en aller. Elle n’avait vraiment pas eu envie d’avancer, pas eu envie d’aller voir ailleurs ou même d’imaginer que ça pourrait aller mieux, un jour, avec le temps. Au lieu de ça, elle avait laissé Alec envahir ses pensées bien trop souvent et ce même au fin fond de ses rêves, érotiques ou non parfois, juste des songes au cours desquels sa vie, elle la faisait avec Alec et avec personne d’autre. Ses rêves, forcément, ils avaient été plus beaux que la réalité à laquelle elle se confrontait jour après jour et dans laquelle elle n’avait plus Alec à ses côtés. Tout ce qu’elle avait voulu, depuis le moment où il était parti, ça avait été qu’il revienne et y avait rien ni personne qui aurait pu ôter cette idée de sa tête.

Alors maintenant qu’elle était là, à Elizabethtown avec lui, elle avait l’impression de voir tous ses rêves en train de devenir réalité. Evidemment, elle n’avait jamais imaginé que leurs retrouvailles puissent se faire dans cette ville, juste après une mission sur le terrain où elle aurait dû récolter quelques données pendant qu’Alec affrontait tout un troupeau de types armés. Elle n’avait pas imaginé non plus qu’elle mettrait un jour les pieds dans la maison d’enfance d’Alec. Ses rêves, ses envies, elle ne les avait même pas emporté avec elle à Elizabethtown, un peu plus tôt quand Alec était venu la chercher. Alors, malgré tout ce qu’elle avait pu s’imaginer pendant les trois derniers mois, elle était quand même un peu surprise que les choses aient pu tourner comme ça, ici, pendant cette mission. Mais c’était une bonne et agréable surprise, qu’elle ne gérait probablement pas aussi bien qu’elle l’aurait voulu, trop nerveuse et trop idiote à la fois. « Nan, je suis pas vraiment surprise. » Elle pinça les lèvres dans un sourire, dans le fond, y avait pas de quoi être surprise parce qu’Alec se moquait d’elle, il n’était pas le premier de toute façon, il avait déjà dû le faire dans le passé et de toute façon, même elle, si elle se voyait, peut-être qu’elle se moquerait d’elle et de cette façon qu’elle avait de se tourner au ridicule en trente secondes. « Nop, on a pas besoin de ça pour retirer nos vêtements. » Elle laissa échapper un léger rire, non, ils n’avaient jamais eu besoin de ça pour en arriver là, de toute évidence. « Peut-être que je devrais juste arrêter de parler alors. » Sans doute que c’était la seule solution pour arrêter de dire n’importe quoi, mais peut-être que c’était déjà trop tard aussi et puis pas si évident que ça à faire, parce qu’elle parlait beaucoup Calista, trop parfois, alors c’était bizarre qu’elle ait eu autant de mal à parler avec Alec pendant trois long mois. Cela dit, maintenant, elle pouvait quand même trouver un bon moyen de se taire, là, entre les baisers et les caresses elle allait bien vite perdre toute volonté de construire des phrases. Elle avait déjà perdu toute volonté de volonté de s’occuper du pourquoi elle était là, mais aussi de la nourriture et du vin qui étaient encore posés non loin d’eux sur le comptoir. Y avait plus rien d’autre qu’Alec qui pouvait occuper son esprit pour le moment. « Super. » Qu’elle répondit vaguement à la réplique d’Alec avant que leurs lèvres ne se rencontrent encore. Ses mains glissèrent jusqu’au col de sa chemise, s’y agrippant quelques secondes avant de commencer à s’occuper des boutons de cette dernière. Ça ne servait plus à grand-chose de lui poser des questions sur les fameux rêves dont elle avait pu parler, maintenant, elle pouvait bien lui montrer tout ce les trucs qu’ils pouvaient faire dedans et en effet, pas besoin d’un strip-poker pour se défaire de leurs vêtements.
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Alec Lynch
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MessageSujet: Re: (calista/-18), the shipwreck that stranded me here   (calista/-18), the shipwreck that stranded me here - Page 8 Icon_minitimeJeu 17 Nov 2016 - 22:32


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Probablement qu’à y réfléchir, les parts charnelles de leur relation étaient les parts les plus faciles à retrouver ; des appels d’une âme à l’autre, qui accompagnaient les sentiments qu’ils avaient toujours eu. Quand il l’embrassait, comme ça, quand ses mains trouvaient un chemin tout à fait logique au creux de ses reins, le long de son bras ou sur sa joue, Alec en arrivait à s’demander pour une fraction de seconde, ce qui avait pu arriver pour qu’ils aient l’impression d’avoir perdu ça. Et pourtant, à l’époque de leur rupture, au beau milieu de leur dispute, il s’était lui-même senti incapable de soutenir son regard, de s’approcher d’elle ou d’la toucher : avait-ce été une question de colère, de rancœur, une histoire de blessure trop douloureuse à ressasser ? Il n’savait pas, encore aujourd’hui – c’était un peu comme quand Calista n’pouvait pas expliquer pourquoi elle n’avait pas trouvé en elle la force de lui parler. Il n’savait pas pourquoi l’agonie lente et douloureuse de tout c’qu’ils avaient été l’un pour l’autre, l’avait aussi conduit à se montrer si froid envers elle – comme il n’l’avait jamais été, au fond. Même quand ils n’avaient été que ça, des partenaires essayant de travailler ensemble, il avait parfois égaré ses mains en des gestes simples et dénués de toute arrière-pensée : une paume sur son épaule, lui, attrapant la main de la jeune femme dans un signe de soutien, quand elle doutait ou quand ils semblaient en avoir besoin. En plusieurs années, ils en avaient connues, tout un tas de péripéties – des hauts et des bas qui avaient littéralement écrit leur relation, et avaient forcément participé à façonner ce qu’ils avaient commencé à être, quand ils avaient été en couple. Peut-être avait-ce justement été à cause – ou grâce à – de ces années, qu’ils avaient cru qu’ils pourraient griller les étapes quand ils avaient commencé à être ensemble. Sans doute était-ce grâce – ou à cause de – ces années qu’elle n’avait eu que très peu de retenue quant à le laisser vivre chez elle, pour lui donner un coup de main et l’aider quand sa vie à lui, tournait si mal. Mais fallait croire que quoiqu’ils aient traversé pendant ces années-là, ç’avait toujours eu quelque-chose de différent à la vie de couple à laquelle ils avaient pu s’attendre, avec toutes leurs exigences et les opportunités qu’ils avaient voulu prendre. Indéniablement, Alec, s’il avait dû choisir d’être en couple avec une autre femme, qu’il aurait rencontrée dans des circonstances bien différentes, il n’aurait pas grillé les étapes en s’installant chez elle, et ce, qu’elle l’ait proposé ou non, qu’il soit un fugitif ou non. Et ce qui avait paru si naturel entre Calista et lui, avait en fait été… peut-être trop. Même pour eux. Qu’y avait-il de mal, à prendre un peu d’temps ? Il n’y avait concrètement jamais pensé, ils n’avaient jamais eu le temps d’y penser comme ils s’l’étaient dits ; si c’était facile de pousser deux êtres humains à développer des rapports amicaux autour d’un même job, c’était une autre histoire d’alimenter le quotidien d’une vie de couple.

Aujourd’hui, alors, Alec était prêt à jurer que ces trois mois qu’ils avaient passés loin l’un de l’autre avaient été importants et indispensables ; peut-être aurait-il pu mieux faire, n’pas disparaître complètement, ne pas passer d’un tout, à vivre vingt-quatre heures sur vingt-quatre dans l’appartement de la Wolstenholme, à rien du tout, un genre de silence radio qui avait laissé planer tout un tas de doutes. Si les fameux rêves érotiques de Calista pouvaient être un indicateur de quoique ce soit, autres que les apparences d’un amusement duquel il se délectait sans détour, ça parlait aussi de ces choses qu’elle n’disait pas à haute voix. Il était parti, du jour au lendemain, et il n’s’était pas retourné ; peut-être avait-elle cru qu’elle l’avait perdu pour toujours. Peut-être avait-elle cru qu’elle avait tout foiré, et qu’il n’reviendrait jamais. Peut-être même croyait-elle encore maintenant, alors que la chaleur grimpait, que leurs baisers devenaient de plus en plus erratiques, qu’il n’était originellement venu que parce qu’elle avait des talents en informatique, et qu’il en avait eu besoin, plus qu’il n’avait eu besoin d’elle dans sa vie. Peut-être alors grillaient-ils encore des étapes, là, et qu’ils devraient encore passer de longues heures à parler, comme ils l’avaient si rarement fait dans leur vie de couple – mais leurs sens avaient une façon de les submerger ; il l’avait su, Alec, dès l’instant où ses lippes avaient retrouvé la caresse de celles de la blonde, après une trop longue période. Les sentiments étaient toujours là, organiquement inscrits dans ses chairs ; et ils étaient toujours aussi évidents qu’avant, quelles qu’aient été les épreuves qui leur avaient laissé croire qu’ils s’étaient perdus l’un l’autre. Ils avaient surtout perdu beaucoup trop de temps, lui murmurait son cœur tambourinant comme un fou contre sa cage thoracique. Peut-être alors, devraient-ils suivre le conseil de Calista, et arrêter de parler ; surtout alors qu’il sentait ses chairs frissonner lorsque les doigts de la jeune femme vinrent défaire les premiers boutons de sa chemise. Elle, elle semblait déjà être bien concentrée sur d’autres choses, et le Lynch dut batailler entre sa raison et ses tripes pour de longues secondes, avant d’enfin réussir à faire quelque-chose. De ses deux mains, il agrippa les poignets de Calista, doucement, tendrement, déposant quelques caresses sur ceux-ci alors qu’il arrivait enfin à se défaire de leurs baisers, le temps de la regarder. « T’étais jamais loin de mes pensées non plus. » il dut bien admettre, dans un vague sourire à la confession, avant de l’embrasser à nouveau, d’un baiser chaste, comme s’il avait besoin de ça pour pouvoir se concentrer encore un peu, avant de reprendre : « J’aurais pas dû disparaître comme ça. » avec toute l’honnêteté d’un regret insidieux lové dans ses entrailles, Alec l’observa, relâchant enfin un de ses poignets pour revenir caresser sa joue. Maintenant, c’était probablement lui qui parlait trop – il allait se rattraper pour ça aussi, comme le laissait entendre son regard accroché à celui bleu de Calista, alors qu’il se redressait enfin sur ses jambes, pour la surplomber de leur habituelle différence de taille. Lorsqu’il l’embrassa à nouveau, langoureux et chaleureux, il en oublia presque le reste du monde à nouveau, avant qu’il ne se rappelle à l’ordre ; ils allaient faire les choses bien, plutôt que de s’retrouver là, comme s’ils étaient trop insouciants dans leur passion pour se soucier du reste. Il était un passionnel d’habitude, mais ils l’avaient dit, faudrait bien qu’ils fassent des choses différemment – des choses bien ; sa main attrapant celle de Calista, alors, il l’entraina vers l’escalier à nouveau, grimpant les marches qu’ils avaient escaladées un peu plus tôt. Cette fois-ci pour trouver une porte qu’ils n’avaient pas encore franchie – celle qu’il n’avait plus passée depuis quatorze longues années ; seul, il n’aurait jamais pu le faire, sans doute, mais en entrainant la jeune femme avec lui, ce fut bien plus facile que prévu. Il en était à n’pas vouloir savoir si son cœur pulsait à toute vitesse de désir, d’affection, de crainte, d’une victoire orgueilleuse – il en était à ne même pas se préoccuper de ce qui pouvait être autour d’eux, tant mieux. Ses prunelles accrochées à celles de Calista, il vint coller son front contre le sien à elle à la fraction de seconde où il se sentit prêt à être submergé par tout ce qui l’entourait – ç’avait été facile, plus facile qu’il n’l’avait cru, de marcher ici en restant lointain à l’endroit, un peu comme un spectre qui n’avait que hâte de partir. Maintenant, c’était autre chose, comme avec elle – c’était personnel, réel, palpable ; comme le souffle baigné de l’odeur de la blonde qu’il inspira longuement, sa bouche revenant à la conquête demandeuse de celle de Calista, ses mains rendues brûlantes par son palpitant en folie, s’écrasant contre son dos pour la coller à lui. Tous ses sens en éveil, à vif, vivants comme ils n’l’avaient plus été depuis si longtemps avec ou sans elle, ici ou ailleurs – Alec lâchait prise, comme c’n’était possible qu’avec elle.
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Calista Wolstenholme
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MessageSujet: Re: (calista/-18), the shipwreck that stranded me here   (calista/-18), the shipwreck that stranded me here - Page 8 Icon_minitimeVen 18 Nov 2016 - 0:47

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alec lynch et calista wolstenholme


Alec il lui avait manqué pour de nombreuses raisons pendant ces trois mois. Parce que c'était Alec, parce qu'elle l'aimait, parce qu’elle se sentait mieux quand elle était avec lui. Parce que tout un tas de trucs qu'elle avait souvent listés dans un coin de sa tête pendant trois mois. Quand bien même, elle n'avait pas su le montrer correctement, Alec il était une personne essentielle à sa vie et sans lui à ses côtés ça avait été difficile d'affronter les jours qui s'étaient enchaînés. Ce serait mentir de prétendre que dans toutes les raisons qui faisaient qu'il lui avait manqué y en avait pas une qui concernait les choses plus physique de l'amour. Les baisers, les caresses et tout ce qui pouvait être encore plus intime que ça. Evidemment, que son corps lui avait manqué. Elle avait beau réussir à passer pour une fille prude en moins de trente secondes avec ses joues qui rougissaient et la nervosité qui l’avait gagnée, elle n’en était pas moins une femme qui appréciait tous les aspects charnels de l’amour et tout le plaisir qui pouvait s’en dégager. Alors ouais, ça lui manquait aussi, le sexe et c’était probablement pour ça, qu’elle en arrivait à faire des rêves érotiques qui la laissait complètement frustrée le matin et agacée tout le reste de la journée. Là, en face d’Alec, alors qu’ils avaient commencé à s’embrasser et qu’elle avait pu sentir ses mains contre sa peau, ça avait rapidement réveillé tous les désirs qu’elle s’efforçait de refouler depuis quelques mois. Elle n’avait plus envie de reculer, de prendre son temps. Ils le feraient plus tard ça, pour d’autres trucs de la vie de couple, pour faire les choses mieux que la fois précédentes, mais ça franchement, au point où en était leur relation, ça ne valait pas le coup d’attendre, ce n’était pas comme si c’était leur toute première fois à tous les deux, ou juste leur première fois ensemble. Ils l’avaient déjà fait, alors elle n’avait plus envie d’attendre là, de retourner aux discussions ou aux données qu’elle avait à décrypter ; non, c’était tout ça, le reste, qui allait attendre maintenant.

Peut-être qu’elle avait bien fait d’en parler de ses fameux rêves érotiques du coup. Finalement, même quand elle disait des trucs comme ça, c’était pas une si mauvaise chose que ça. Tant que c’était en face d’Alec en tout cas. Elle aurait été capable de dire des trucs pareils en face de n’importe qui d’autre, déjà qu’elle avait toujours eu du mal à se retenir de faire des commentaires sur les abdos d’Alec, on ne savait pas ce qui pouvait sortir d’autre avec elle. Y en avait forcément autour d’elle, qui avaient appris à vraiment, faire semblant de ne rien avoir entendu de ce qu’elle disait, ce qui franchement, n’était pas forcément une mauvaise chose. Heureusement, pour le moment, il n’y avait qu’Alec et elle dans la pièce, le reste du monde ne comptait déjà plus depuis un moment, pas alors qu’elle s’était déjà diriger vers sa chemise pour commencer à l’en défaire. Un geste qu’elle n’avait pas pu conduire jusqu’au bout, alors qu’Alec avait attrapé ses poignets entre ses mains. Sa remarque lui arracha un sourire. Ils avaient pensé l’un à l’autre, au moins pendant ces trois mois, comme quoi, passer à autre chose était complètement impossible. Tant mieux, au moins aujourd’hui, elle avait impression que ces trois mois de patience et de torture à penser à lui sans même savoir où il était, étaient enfin récompensés. « Tu sais que tu pourras jamais complètement disparaitre pour moi. J’te retrouverai toujours. » A part s’il était retenu prisonnier d’un groupe de transmutants et qu’elle se prenait une balle dans le ventre, la poussant à arrêter momentanément ses recherches. Là, elle l’aurait retrouvé, si elle avait cherché, elle en était certaine. Parce qu’en plus de pouvoir fouiller facilement grâce à l’informatique, elle se disait qu’elle le connaissait assez bien pour savoir où chercher, à travers les rues de Radcliff. Elle n’avait juste pas cherché, respectant son choix et son intimité, sans s’immiscer dedans encore une fois sans y avoir été invitée. Elle releva le regard vers lui, alors qu’il se relevait, elle e sentait petite comme ça, ça lui ferait facilement regretter ses talons hauts. Mais comme tout le reste, ses talons, elle les oublia bien vite quand il l’embrassa de nouveau. Elle le suivit sans un mot alors qu’il la guidait à travers le manoir, vers un endroit qui devait sans doute être encore plus imprégné de souvenirs de son passé que la cuisine qu’ils venaient de quitter. Elle le lâcha qu’un rapide coup d’œil autour d’elle avait de reporter son attention vers Alec et seulement vers lui, passant ses mais contre ses épaules, dans ses caresses rassurante, parce que tout irait bien, même ici, au cœur de cette maison. Elle était là avec lui, elle était là pour lui et maintenant que leurs lèvres se rencontraient à nouveau, elle n’avait plus l’intention de le lâcher ou juste quelques secondes, juste le temps de retirer ses lunettes pour les poser plus loin, sur le meuble le plus proche, elle n’avait plus besoin de ça, de toute évidence. Elle vint de nouveau attraper ses épaules avant de redescendre contre son torse, histoire de continuer ce qu’elle avait commencé plus tôt et pouvoir enfin le débarrasser de sa chemise. Elle pouvait l’avouer, en vrai, c’était quand même beaucoup mieux que dans ses rêves.
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(calista/-18), the shipwreck that stranded me here

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