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 (calista/-18), the shipwreck that stranded me here

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Alec Lynch
Alec Lynch

ADMIN - master of evolution
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SUR TH DEPUIS : 26/04/2015
MessageSujet: (calista/-18), the shipwreck that stranded me here   (calista/-18), the shipwreck that stranded me here Icon_minitimeJeu 20 Oct 2016 - 1:47


YOU'RE THE LIGHT THAT IS BLINDING ME
let the days be dark, let me hate my work
cause you cut through all the noise
bring me some hope by wandering into my mind
something to hold on to, day or night
calista & alec

Il n’voulait pas être là, Alec. Il le savait, le sentait dans la plus intime de ses chairs ; les kilomètres parcourus avaient alourdi la masse gelée dans ses entrailles, tout autant que l’envie d’faire demi-tour. Il lui avait fallu tout un temps, depuis le moment où il avait commencé à tisser les premières bribes d’informations concernant Rhaena Dryden, pour s’faire à l’idée qu’Elizabethtown était l’endroit où il aurait des réponses. Peut-être même de toutes les réponses ; celles qui s’entremêlaient trop intimement à la vie de Calista. A ce qui était arrivé à Aspen. Peut-être même à d’autres gens encore : y paraissait que la brune avait passé un certain nombre d’années à être occupée avec les chasseurs, jusqu’à remonter à lui en particulier. Et Alec l’avait su, dès le premier moment, que c’était suspect, curieux, presque incompréhensible, qu’une combattante entrainée au point d’s’en prendre à la cadette des Wolstenholme ou de dizaines d’autres chasseurs, fasse toutes ces rondes-jambes pour atteindre quelqu’un comme Calista. Evidemment que le nœud du problème s’était avéré être plus compliqué que prévu ; tout un tas de questions imbriquées les unes dans les autres, et désormais, le hunter avait le sentiment qu’ils n’avaient fait que gratter la surface. Ils. Y’avait probablement aucun mot ferme et définitif dont il pourrait user, Alec, pour exprimer la reconnaissance qu’il avait pour Calista, là maintenant – elle avait posé des questions évidemment sur le trajet, mais sa patience jusque-là, elle battait des records que le Lynch lui-même aurait été incapable d’accomplir. Il avait frappé à sa porte sans crier-gare, n’s’était pas fait prier pour entrer ; il l’avait appâtée, fallait l’avouer, avec la promesse de vraies réponses au sujet de Rhaena, de ce qui avait pu arriver à Aspen, et toutes ces choses à la fois. Peut-être avait-elle cru qu’ils feraient un voyage de quelques kilomètres à peine, pas assez d’temps pour que les choses soient changées à c’point : mais maintenant qu’ils étaient si loin de Radcliff, elle embarquée dans la voiture du jeune homme, il n’y avait plus vraiment d’moyen pour Calista de retourner d’où ils étaient partis, comme ça, en un claquement de doigts. A moins qu’elle n’prenne le bus, ou un train, mais c’n’était pas comme si Radcliff était le lieu le plus fréquenté du monde, ni l’endroit où bien des gens avaient envie de s’trouver. Elles auraient presque pu être bien, ces vacances, si elles n’étaient pas là ; Alec n’pouvait pas prétendre reconnaître quoique ce soit de l’Elizabethtown qu’ils avaient traversée jusque-là, mais le simple savoir que c’était qu’ils étaient, suffisait à rendre son humeur plus morne qu’à l’habitude. Et ça en disait long ; parce que d’habitude, il n’avait jamais été l’type le plus enjoué, sympathique et sociable qui soit.

Maintenant qu’ils étaient enfin arrivés à destination - un ensemble de bâtiments et d’entrepôts qui n’payaient pas de mine – peut-être qu’Alec aurait dû profiter de leur trêve pour mettre en forme c’que ses songes lui disaient parfois, quand il leur laissait l’occasion de l’atteindre. Peut-être devait-il au moins remercier Calista, de l’avoir suivi comme ça, de n’pas avoir posé trop de questions ; mais sûrement le faisait-elle plus pour sa sœur qu’autre chose. Plus pour Aspen que pour elle-même, d’ailleurs ; alors que désormais, malgré tout, Alec était bien prêt à croire l’omniprésence de la menace de Rhaena planant par-dessus la blonde. Et le pourquoi du comment, d’toute manière, c’n’était plus vraiment sa place à Alec, de le connaître ou de le questionner – l’important, c’était qu’ils obtiennent des résultats, rien qu’pour que ce stupide voyage dans sa ville natale, trop près de son passé si douloureux, n’soit pas pour rien. « J’crois que jusque-là, j’ai compté six types... » marmonna-t-il, comme s’ils n’avaient rien de mieux à s’dire ; de toute façon, il avait passé plus de temps à regarder à l’extérieur de la voiture, qu’à se concentrer sur Calista. Peut-être que s’ils faisaient les choses vite fait bien fait comme on disait si bien, ils auraient réglé ça assez tôt pour que les choses ne s’compliquent pas d’avantage. Et pourtant, depuis combien d’temps n’s’étaient-ils pas vus, Calista et lui ? Il avait eu besoin d’temps, qu’il avait dit. Et c’était un peu comme à l’époque, il n’savait pas vraiment à quoi ç’avait servi ; à part à renouer avec cette solitude ambiante qui avait été si logique à sa vie, quand tout était allé si mal. Elizabethtown le lui rappelait bien : mais maintenant, il n’avait même plus Felix pour donner un tant soit peu d’sens aux choses. Il n’voulait même pas penser à Felix, d’ailleurs, Alec ; tout c’qu’y s’était passé avec lui, c’était peut-être bien pire que l’reste. Au moins, Calista et lui, ils avaient eu droit à cette conversation débile et déprimante sur le ‘peut-être que c’est mieux comme ça’. Son meilleur ami, il avait disparu comme ça, sans crier gare, sortant d’sa vie comme un spectre qui se serait envolé en un claquement de doigts. Qu’il s’concentre, fallait qu’il s’concentre ; malgré les réminiscences omniprésentes de son passé, et tout c’qu’il avait tourné et retourné dans sa tête, avec l’espoir d’pouvoir y placer logiquement Rhaena, quelque part. Elle n’avait pas sa place où que ce soit, et ça l’frustrait, en plus du reste qui l’oppressait totalement. Dans un soupir, Alec eut enfin un regard vers Calista ; « Y doit y en avoir plus à l’intérieur. Et un ordinateur ou j’sais pas quoi-... Quand on l’trouvera, tu fais c’que tu peux pour embarquer le tout. On s’attarde pas. » et comme il n’y connaissait rien là-dedans, c’était un peu à Calista de gérer, ça ; Rhaena était liée à tout ça, plus ou moins intimement, plus ou moins haut perchée. Et Alec, il avait un mauvais pressentiment, lové dans ses tripes – un d’ceux dont il n’voulait pas parler comme ça : Lewis Duncan avait eu un trafic de ce genre, lui aussi. « On rentre... et on reste ensemble. Okay ? » généralement, même quand ils avaient chassé ensemble, Calista elle n’avait que très rarement été sur le terrain avec lui. Cette fois, ils n’avaient pas l’choix ; lui-même il n’saurait même pas quoi chercher dans tout ça. Et au moins, c’était plus facile d’penser comme ça, de façon pragmatique et logique, plutôt qu’en pensant aux peurs, aux doutes, aux démons, aux hantises paralysantes qui l’auraient fait rester à Radcliff, si Calista n’avait pas été là avec lui.


Dernière édition par Alec Lynch le Dim 4 Déc 2016 - 21:44, édité 1 fois
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Calista Wolstenholme
Calista Wolstenholme

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SUR TH DEPUIS : 26/04/2014
MessageSujet: Re: (calista/-18), the shipwreck that stranded me here   (calista/-18), the shipwreck that stranded me here Icon_minitimeJeu 20 Oct 2016 - 16:54

I wanna hold you high and steal your pain.
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I don't feel like I am strong enough 'Cause I'm broken when I'm lonesome And I don't feel right when you're gone away. The worst is over now and we can breathe again. I wanna hold you high, you steal my pain away. There's so much left to learn, and no one left to fight. I wanna hold you high and steal your pain
alec lynch et calista wolstenholme


Toutes les fois où elle s’était dit qu’elle quitterait bien Radcliff pendant quelques temps pour s’éloigner et remettre de l’ordre dans ses pensées, Calista n’avait certainement pas pensé à Elizabethtown. Elle se serait bien vue partir dans un endroit un peu plus exotique, là où y’aurait du soleil, histoire que ça change du temps grisâtre qui s’était installé à Radcliff depuis que l’hiver était tombé. Elle avait hésité, depuis plusieurs longues semaines à faire ses valises à partir loin de cette ville pendant un certain temps, parce que tout ce qui s’était passé ces derniers lui avait donné envie de prendre un break. Mais évidemment, avec cette entreprise qu’elle venait tout juste de débuter, c’était assez compliqué de se dire qu’elle laissait ça pendant quelques semaines pour aller se faire dorer la pilule au soleil. Ça n’aurait sans doute pas été très professionnel comme attitude et elle y tenait, Calista à cette entreprise, alors elle n’avait pas envie de perdre ça, en plus de tout le reste. Elle était restée du coup, elle s’était concentrée sur son travail, ça lui avait permis d’oublier le reste, plus ou moins en tout cas. Parce qu’après chaque journée passée au boulot, elle rentrait dans un appartement à présent vide et que sans Alec, elle avait eu l’impression de se sentir plus seule que jamais. C’était peut-être pour ça qu’elle avait fait son sac sans poser de question, quand il s’était pointé chez elle en lui demandant de venir avec lui, avec tellement peu d’explication, qu’elle avait peut-être l’air d’une fille complètement désespérée qui aurait suivi Alec n’importe où. Mais il avait parlé de Rhaena, de poison, d’Aspen, alors c’était suffisant pour elle. Elle avait embarqué quelques affaires et elle était partie avec lui. Ça ressemblait presque à ce délire d’adolescente, un genre de coup de tête qui l’aurait poussée à s’enfuir avec un mec.

Sauf que de toute évidence, ils n’allaient vraiment pas en vacances, ni même dans un endroit cool et elle avait de toute façon, largement passé l’âge des fugues qui poussaient ses parents à s’inquiéter pour elle. Son seul parent c’était son père de toute façon et elle ne lui avait plus adressé la parole depuis qu’ils s’étaient croisés à l’hôpital quand Aspen était tombée dans le coma. Alors, elle pourrait bien être partie élever des manchots en Antarctique que son père, il n’en saurait rien et il n’aurait pas l’occasion – ni même l’envie sans doute – de s’inquiéter de son absence. Alors, ils étaient partis à Elizabethtown, la ville d’origine d’Alec, pour ce qu’elle en savait. Tout ce qu’elle connaissait de cette ville elle, c’était les moments où elle y était venue quand les Lecter y avaient vécus. Elle n’y avait pas remis les pieds depuis que ses cousins étaient revenus à Radcliff, maintenant, la plupart d’entre eux étaient repartis, Dieu seul savait où. La famille, ces derniers temps ce n’était vraiment pas ça. Au moins, ici, pas besoin de penser à tout ça non plus. Elle était juste concentrée sur la tablette qu’elle avait entre les mains depuis un moment. « hmhm. » Qu’elle répondit vaguement à sa réplique. Elle avait écouté, elle avait entendu, il avait compté six types. S’il le disait, c’était qu’y avait six type hein, mais elle avait besoin de pirater les caméras avant de pouvoir avoir une réponse un peu plus élaborer. « Sept, y en a un qui vient d’sortir pour fumer. » Qu’elle finit par répliquer sans quitter sa fameuse tablette des yeux. Au défaut de pas être très utile s’ils devaient se retrouver en face d’un de ces types, elle pouvait encore être utile pour éviter de se faire voir par ces types, c’était déjà ça. Et ça lui permettait aussi de dire qu’y en avait plus à l’intérieur en effet. « Yep. » S’ils le voulaient pas se faire voir à l’intérieur, mieux valait les éteindre au fur et à mesure, ces fameuses cameras, alors elle embarqua sa tablette avec elle, avant de vérifier que son portable était en silencieux, parce qu’évidemment, Calista, elle était le genre de fille qui se faisait rapidement repérer quand fallait être discret à cause d’une sonnerie de téléphone. Ce n’était pas pour rien que le terrain, ce n’était pas fait pour elle. « Okay. » Elle n’avait pas l’intention de s’aventurer où que ce soit toute seul de toute façon, elle n’était pas complètement suicidaire. Elle avait bien une arme sur elle, histoire de dire et elle savait viser, elle avait au moins appris et retenu ça avec son père, mais bon, mieux valait quand même éviter qu’elle ait besoin de s’en servir. Elle lui tendit quand même la tablette, histoire qu’il puisse regarder ce que ça donnait depuis les différentes caméras. Qu’il décide lui-même de la stratégie à adopter, parce qu’elle voulait bien le faire sans problème dans un jeu vidéo et elle s’en sortait en principe très bien, mais dans la vraie vie, elle préférait largement faire confiance à Alec, au moins là-dessus, en espérant qu’il ne lui plante pas sa tablette, parce qu’en revanche Alec, il faisait partie de ce genre de personnes qui semblaient avoir un pouvoir magique consistant  
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Alec Lynch
Alec Lynch

ADMIN - master of evolution
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SUR TH DEPUIS : 26/04/2015
MessageSujet: Re: (calista/-18), the shipwreck that stranded me here   (calista/-18), the shipwreck that stranded me here Icon_minitimeJeu 20 Oct 2016 - 22:21


YOU'RE THE LIGHT THAT IS BLINDING ME
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calista & alec

S’il détestait profondément Radcliff, toutes les pourritures qui y vivaient et tout ce qui pouvait s’y passer depuis un bout de temps maintenant, Elizabethtown était sûrement la seule ville de c’pays qu’il pouvait prétendre haïr plus encore. Alors même qu’il n’reconnaissait pas le paysage qui l’entourait, et que les rues semblaient avoir muté en des décors totalement inconnus, y’avait toujours cet arôme familier qui flottait dans l’air. Le simple fait qu’il sache qu’il était ici ; l’simple fait qu’il sache que quelqu’un, dans sa vie présente, le poussait à revenir ici, était le problème qui minait tout un coin de sa tête. Calista, alors, elle avait probablement dû se taper des heures de voiture en compagnie d’un Alec encore moins agréable que d’habitude, distant et secret : était-ce à cause de leur passif, encore trop récent ? Il n’pouvait même pas prétendre que c’était ça ; mais en ces lieux réminiscents de son autrefois à lui, il était plus évident que jamais que les plaies du Lynch n’s’étaient jamais refermées. Pas vis-à-vis de la mort de ses parents. Pas vis-à-vis du vide glacé qu’avait laissée derrière elle la justice qu’il avait rendue au tueur de ceux-ci : ça n’avait servi à rien et même si sa raison avait d’elle-même commencé à assembler quelques pièces évidentes de son histoire commune avec Rhaena Dryden, il était prêt à mettre sa main à couper, dans l’pari qu’il n’était pas au bout de ses surprises. Alors non, au moins pour cette fois, s’il n’attardait que si peu son regard sur Calista, s’il restait concentré sur le job, les types à l’extérieur de l’entrepôt et leur but commun, c’n’était pas à cause de son cœur encore brisé et douloureux au creux de son poitrail. C’n’était pas à cause du mal encore vivace qu’ils s’étaient causés. C’n’était pas par culpabilité – celle-là même qui lui avait fait s’répéter pendant les trois mois qui venaient de passer, que Calista elle était mieux s’il s’arrangeait pour n’pas la croiser, ou revenir dans sa vie pour une raison ou une autre. C’n’était pas non plus la rancœur. Et pourtant, Alec, il n’pouvait certainement pas prétendre apprécier un tant soit peu la vulnérabilité qui courait dans ses veines – l’impression destructrice qu’il s’engageait sur un chemin sinueux, et que peut-être, avoir la Wolstenholme à ses côtés pour ça, n’était pas une si mauvaise chose. Peut-être. Parce que quoiqu’il advienne, y’avait eu personne comme Calista dans sa vie, et trois mois plus tard, il n’avait toujours pas fait l’effort de chercher quelqu’un qui pourrait lui arriver à la cheville.

Au moins, ici et maintenant, tous les deux, ils partageaient un but commun. Rhaena s’était attaquée à Aspen, alors Alec voulait bien croire que la blonde avait tout autant envie de réponses concrètes que lui. Probablement pas pour les mêmes raisons, cela dit, alors que le jeune homme essayait encore d’trouver les mots dignes de ce nom pour expliquer qu’en réalité, si la Dryden commençait à s’acharner sur sa famille, c’était à cause de lui. A cause d’eux deux. Comme quoi, peut-être bien que s’ils n’avaient pas rompu trois mois plus tôt, cette nouvelle-là aurait fait le job bien proprement. Ou la prochaine encore. Ou celle d’après. Parce que comme ils s’l’étaient dits ce jour-là, il semblait que la vie, le destin, les circonstances, les autres – peu importait qui ou quoi – avait une putain d’tendance à s’acharner, et qu’ils n’faisaient que piètre figure à côté, bons qu’à être des victimes. Pour ce soir, ils prendraient les armes, et pour ça, au moins, ils pouvaient toujours s’targuer d’avoir des années d’expérience ; toute une période pendant laquelle ils avaient peaufiné leur art à travailler ensemble. Ça, ils pourraient le faire, il n’en doutait pas une seule seconde, Alec. « Okay. Sept alors. » adressa-t-il d’un air distrait, dans un vague soupir. Six, sept, au bout d’un moment, ça n’faisait pas beaucoup de différence. Le secteur devait grouiller de gens, puisque Rhaena Dryden semblait avoir bien plus d’atouts dans sa manche qu’il n’y paraissait, quand elle jouait les assistantes de maire bien polies et sympathiques. Ça faisait sens, qu’elle ait utilisé un poison sur Aspen – quelque-part, il n’avait pas fallu longtemps au Lynch pour faire les connexions jusqu’à cette nuit-là où elle s’était trouvée à proximité, comme par hasard, alors que lui-même, il avait semblé tout juste réchappé d’un empoisonnement sorti de nulle part. Il avait toujours eu ses soupçons sur la brune, au moins une méfiance réflexe qui avait fait courir une adrénaline pernicieuse à chacun de leurs face-à-face, alignant une foule de questions dans son crâne. Mais peut-être était-ce parce qu’il était un brin macho, ou trop sûr de lui ; il n’aurait jamais cru que ç’allait jusque-là. « On y va. » il observa Calista une nouvelle fois, cherchant dans son regard une potentielle confiance qu’elle pourrait avoir à son égard ; ils auraient pu, prendre plusieurs heures pour réfléchir les choses – mais après seulement quelques poignées de minutes à observer l’écran de la tablette que la jeune femme lui avait tendue, il ouvrait la porte de la voiture, pour sortir à l’air frais, sous le couvert de la nuit, et rejoindre le coffre. De toute manière, il y avait trop d’éléments inconnus pour qu’il puisse préparer un plan d’approche parfaitement peaufiné : quel était ce genre de trafic, au centre duquel Rhaena se trouvait ? Est-c’que ces types étaient juste des petits dealers, ou des mecs d’un autre niveau ? Y avait-il des transmutants ? Dans le coffre de la voiture, il trouva son arc, ses flèches. « Est-c’que tu peux t’arranger pour neutraliser les caméras à l’extérieur, maintenant ? » il n’demandait pas si elle pouvait elle le faire, il savait bien qu’elle en avait la capacité comme d’un claquement de doigts, en faisant toutes ces choses qu’il n’comprenait pas. Mais peut-être bien qu’ils devraient se rapprocher avant. « On va passer par derrière, à l’Ouest des bâtiments. » qu’elle ne fasse sa magie que sur un nombre limité d’éléments, afin qu’ils n’attirent pas trop d’attention, trop vite. « Suis moi. » signifia-t-il tout juste, sa main trouva le poignet de Calista dans un geste réflexe, juste une seconde, le temps de lui indiquer la direction qu’ils prendraient, vers un angle délaissé du bâtiment. A proximité d’une sortie de secours, perchée tout en haut du bâtiment, au dernier étage. Trouvant couvert entre deux pans de mur, Alec s’interrompit, observant Calista, attendant un signe de sa part lui indiquant qu’elle avait fait sa magie, et que la voie était libre – techniquement, au moins, puisqu’il restait toujours les trois gars à proximité, qui faisaient leur ronde.
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Calista Wolstenholme
Calista Wolstenholme

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SUR TH DEPUIS : 26/04/2014
MessageSujet: Re: (calista/-18), the shipwreck that stranded me here   (calista/-18), the shipwreck that stranded me here Icon_minitimeVen 21 Oct 2016 - 14:31

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alec lynch et calista wolstenholme


Calista et Alec, ils avaient toujours bien fonctionné ensemble. Au moins en tant qu’alliés. Elle se souvenait bien de l’époque où elle était restée derrière son ordinateur à l’aider du mieux qu’elle pouvait. Y avait pas eu grand monde pour se dire qu’elle servait vraiment à quelque chose comme ça. Mais Alec lui, il lui avait toujours dit qu’ils avaient tort les autres et qu’elle était bel et bien utile à sa façon. Il lui faisait confiance, elle lui faisait confiance, alors forcément, ils avaient formé un duo des plus efficaces. Leur couple lui, il n’avait pas tenu aussi longtemps qu’ils l’auraient voulu. Leur histoire de toute façon, elle avait été piétinée par les problèmes, les emmerdes en tout genre, comme si y avait eu quelqu’un quelque part pour leur mener la vie dure et décider qu’ils n’avaient rien à faire ensemble. Finalement, c’était bien cette chose, ce destin ou Dieu seul savait quoi qui avait gagné dans cette histoire. Calista elle avait bien cru pendant ces trois derniers mois qu’ils n’étaient vraiment plus rien Alec et elle, alors que leurs routes ne s’étaient pas recroisés une seule fois et qu’elle n’avait eu de toute façon aucune idée d’où elle pouvait le trouver. Elle aurait pu, sans doute, tracer son téléphone, ou le retrouver à sa façon, mais ça aurait sans doute été complètement déplacé. Elle avait hésité parfois, quand elle s’était retrouvée devant son ordinateur à se demander où est-ce qu’il était, s’il allait bien. Elle pouvait même se trouver des excuses en se disant que peut-être qu’il avait rencontrés des problèmes et qu’en vérifiant, si ça se trouve, elle lui viendrait en aide. Mais elle serait aussi passée pour la plus grosse stalkeuse de la planète, voire même pour une fille complètement dérangée qui méritait sa place en hôpital psychiatrique, alors elle s’était retenue et pendent des mois, elle n’avait absolument rien su de la vie d’Alec.

Au moins, il avait fini par revenir vers elle. Avec très peu d’explications mais bon, cette histoire, elle lui prouvait qu’au moins, malgré tout ce qui avait pu se passer entre eux et dans leurs vies privées, ils pouvaient toujours être quelque chose l’un pour l’autre. Sinon, il ne serait pas venu la chercher non ? Elle avait quand même su mal à croire qu’il ait vraiment un besoin vital de l’avoir à ses côtés pour obtenir ce qu’il était venu chercher à Elizabethtown. Elle pouvait désactiver les caméras, infiltrer les ordinateurs, mais est-ce qu’il n’aurait pas pu trouver un autre moyen d’obtenir ce qu’il voulait, sans en plus avoir besoin de la protéger, parce qu’ fallait quand même noter, qu’elle était pas très douée pour ça elle. Elle ne savait pas, elle n’avait pas posé la question, elle n’en avait pas posé beaucoup de toute façon et peut-être que c’était mieux comme ça. Alors, elle avait fait ce qu’elle faisait le mieux, pirater des trucs, à commencer par les caméras de sécurité du bâtiment. Elle acquiesça, quand il indiqua que c’était le moment d’y aller. Sans doute qu’elle le suivrait jusqu’en enfer sans jamais poser de question de toute façon. Elle récupéra sa tablette après qu’il ait jeté un œil dessus et bien-sûr qu’elle pourrait s’en servir pour désactiver les caméras. Il suffisait de lui dire lesquelles, ce qu’il s’empressa de faire en lui indiquant par où il avait l’intention de passer. Bêtement sans doute, son cœur s’accéléra quand il lui attrapa le poignet, un instant très court, trop court, pendant lequel elle aurait presque pu perdre ses moyens, alors qu’un simple contact physique lui rappelait les mois qu’ils avaient passé ensemble. Elle était idiote. Elle se concentra bien vite sur sa tablette, tout en suivant Alec, ça c’était forcément plus gérable que tout le reste et elle serait toujours plus à l’aise là-dessus qu’avec tout ce qui pouvait toucher aux relations sociales ; même si à ce niveau-là, malgré sa maladresse elle pouvait encore se dire qu’elle était meilleure qu’Alec. « C’est bon. » Qu’elle signifia en lâchant enfin sa tablette des yeux, ils avaient plus ou moins la voix libre pour rentrer, et logiquement, comme elle n’avait pas tout désactivé, ils envisageraient d’abord un dysfonctionnement, avant de mettre l’hypothèse de l’infiltration. C’était bon pour les caméras en tout cas, pour le reste, c’était plus à lui de jouer, elle, elle ne faisait que suivre, peut-être un peu bêtement, mais tant qu’elle était avec lui, elle était certaine que tout irait bien. 
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Alec Lynch
Alec Lynch

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SUR TH DEPUIS : 26/04/2015
MessageSujet: Re: (calista/-18), the shipwreck that stranded me here   (calista/-18), the shipwreck that stranded me here Icon_minitimeSam 22 Oct 2016 - 4:56


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calista & alec

D’expérience, Alec savait que les mécanismes froids et répétitifs de la chasse, de la traque, du meurtre, étaient plus aisés pour lui que les relations sociales. Pour lui en tout cas, plus évidents, plus logiques et plus stables : s’il fallait qu’il ne retienne qu’une leçon cruelle de son histoire finie si tôt avec Calista, c’était bien que quatorze ans de solitude émotionnelle à traquer les dégénérés comme ses ennemis, avaient presque gelé son cœur et rendu son être totalement inaccessible à l’amour. Ou aux talents vrais et simples de vivre en couple, ou en harmonie avec qui que ce soit. Maintenant, c’était trop tard. Et surtout, maintenant, c’n’était pas le moment : déjà que les speeches à cœur ouvert n’faisaient pas partie de ses domaines de prédilection, sans doute qu’il valait mieux aussi qu’il n’se mette pas à cogiter sur ça, une poignée de minutes avant d’infiltrer des bâtiments qui semblaient être hautement surveillés. Certains diraient sans doute alors, que pour n’pas être déconcentré, le Lynch aurait dû éviter d’amener Calista avec lui. Parce que qu’ils soient en couple ou non, qu’il y ait eu ces détours compliqués dans leur histoire ou non – même alors qu’ils n’s’étaient pas vus depuis trois mois et qu’ils semblaient avoir presque continué leurs vies respectives comme si de rien n’était à partir de là, il s’inquiéterait toujours plus pour elle que pour lui-même. Et c’n’était pas parce qu’il n’pouvait pas mourir, ni être blessé que c’était le cas : c’était Calista, et dans l’esprit et les tripes du hunter, ce fait inexplicable en d’autres termes, était une évidence à lui tout seul. A côté, il pourrait alors en vendre tout un tas, de bons prétextes logiques et stratégiques, sur pourquoi Calista était là : ça leur permettrait d’aller plus vite, quelque part, avant que Rhaena ne se rende compte que son adversaire avait remonté toute la branche des importations de son poison utilisé sur Aspen, afin de découvrir les prémices de son trafic, lové dans la ville d’Elizabethtown. Parce que Calista, elle avait un talent indéniablement plus évolué que l’sien à lui, à l’égard des machines électroniques. Evidemment, au-delà d’tout ça, il n’se serait vu être accompagné de n’importe qui d’autre, pour lui permettre de rester au moins ancré un p’tit peu à la réalité, alors que dans son poitrail, son cœur tambourinait comme un malade, tandis que dans ses entrailles, subsistait l’indélicate impression qu’il savait déjà, de quoi il en était, avec Rhaena. Mais ça n’pouvait pas être le cas ; ça n’devait pas être le cas. Et pourtant, il en connaissait tout un rayon en vengeances personnelles qui pouvaient prendre des années : malheureusement, toute cette histoire de trafics et de réseaux discrets, cachés dans la ville même d’Elizabethtown, lui rappelaient bien trop d’choses.

Calista était sauve avec lui, il la protégerait ; c’était c’qu’il s’était répété sur la route, c’était c’qu’il se répétait encore maintenant, dans un chant de guerre qui grondait avec le sang dans ses veines. Il l’avait toujours protégée. Et il la ferait toujours passée en premier. C’était aussi ce qu’il avait cru, qu’il avait fait, au cœur de leur histoire ensemble – manifestement, il avait eu tort à c’moment-là ; sans quoi, la blonde n’se serait jamais sentie aussi seule et désemparée. Ce soir, il n’voulait pas avoir tort. Enfin, peut-être bien que ce soir, tous les deux, ils seraient capables d’enfin faire une différence, et d’prendre les devants sur Rhaena Dryden. Elle avait blessé Aspen, elle en avait après lui, et si elle avait vraiment l’intention de s’en prendre à Calista, il était temps de s’en débarrasser. C’était pour ça qu’ils étaient là, avant tout l’reste ; et Alec, il devait s’raccrocher à ça, malgré les regards fuyants et l’impression qu’il avait d’avaler un air plus épais que jamais. Ils devaient s’concentrer sur la mission dans laquelle ils se lançaient tous les deux : et peut-être bien qu’avec leur survie et la vérité au bout du compte, ils arriveraient à faire fi de tous les sentiments parasitaires. Lorsque la blonde lui donna le signal que les caméras étaient coupées, Alec lui fit un signe silencieux de rester où elle était ; lui, il fit quelques pas, pour trouver un meilleur couvert, entre des tas de débris, des caisses de marchandises, et toutes ces choses qui semblaient activement tourner sous le contrôle de Rhaena, ici. Depuis le sol, il orienta son arc pour tirer, une flèche en direction du premier mec, au sommet des escaliers de secours ; il ne vit pas l’impact venir, droit dans son cou, le tuant presque instantanément. Assez vite pour que personne n’ait rien remarqué, au sol ; quelques poignées de secondes plus tard, les deux autres s’retrouvèrent morts aussi, avant d’voir ce qui se passait. « Une fois qu’on est à l’intérieur, tu pourras réactiver les caméras. » signifia-t-il en rejoignant Calista ; les deux au sol étaient hors champ, et en lui faisant enfin signe de le suivre, Alec grimpa les marches de l’issue de secours. Silencieux, discret, sans attendre la jeune femme : pour arriver au sommet, et balancer le corps par-dessus la rambarde, et le laisser s’écraser au sol, sans avoir manqué de récupérer sa flèche au passage. « Vérifie l’intérieur, avant qu’on entre. » lui dit-il, sans le ton de l’ordre, mais incisif malgré tout, lorsqu’elle le rejoignit. S’ils voulaient pouvoir avoir le plus de chances d’obtenir tout ce dont elle aurait besoin, plus tard, pour avoir le maximum d’informations sur Rhaena, et peut-être même pouvoir gravement l’handicaper en quelques bidouilles sur son ordinateur, il allait falloir qu’ils parient sur la discrétion bien plus que sur le passage en force. Et malgré son manque d’expérience sur le terrain, Alec s’doutait bien que tout ce qui lui passait par la tête, avait aussi traversé l’esprit de Calista.
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Calista Wolstenholme
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MessageSujet: Re: (calista/-18), the shipwreck that stranded me here   (calista/-18), the shipwreck that stranded me here Icon_minitimeSam 22 Oct 2016 - 15:11

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Ces derniers mois, Calista, elle avait fait de son mieux pour continuer sa vie, se relever et abandonner derrière elle toutes les épreuves trop récentes qu’elle avait pu connaitre, afin de vraiment reprendre sa vie en mains. Elle avait essayé de prendre soin d’elle ou de faire ce qu’elle pensait être le mieux pour elle, puisque ça avait été les dernières paroles qu’elle avait échangées avec Alec avant qu’il ne quitte son appartement. Elle avait fait de son mieux, elle estimait qu’elle s’en sortait pas trop mal. Elle avait son entreprise qui marchait plutôt bien, elle avait gagné en indépendance et en assurance. Elle se sentait complètement défaite de l’influence que son père avait pu avoir sur elle et ça lui donnait une impression de liberté tout à fait appréciable. Elle avait une vie plutôt bien , plutôt réussite, si on ne prenait pas en compte le fait que pour y parvenir, elle avait été obligée de couper les ponts avec son propre père et qu’évidemment, sentimentalement parlant, depuis qu’Alec était parti, ce n’était pas la joie. Elle n’avait même pas essayé quoi que ce soit avec qui que ce soit d’autre, même si dans les trucs qu’Alec avait dit ce soir-là quand ils avaient rompus, il avait dit qu’il fallait mieux qu’elle se trouve quelqu’un d’autre. Ça, elle ne l’avait pas fait. Elle n’en avait vraiment pas l’envie, comme si après Alec de toute façon, y avait personne dans les types qu’elle avait pu croiser qui en valait la peine, aucun autre homme qui pouvait prétendre être au moins moitié aussi bien qu’Alec. Elle s’en fichait pour l’instant d’être toute seule, ce n’était pas comme si elle avait passé sa vie à courir après l’amour en se disant que c’était le truc sans lequel elle ne pouvait pas vivre. Evidemment, c’était le genre de truc qui l’avait souvent rendue heureuse, mais elle n’avait pas besoin d’un mec dans sa vie pour s’en sortir, et de toute façon, son amour, pour l’heure, il allait encore à Alec, c’était pas si facile de passer à autre chose.

Alors évidemment qu’elle n’avait pas réfléchi quand il était venu chez elle pour lui demander de l’accompagner. Réfléchir à quoi de toute façon ? S’il avait besoin d’elle, elle était là et même si ce n’était que pour l’aider à gérer une histoire d’ordinateur. Elle savait bien de toute façon, que sans elle à ce niveau-là, il était forcément complètement paumé, qu’importait le peu qu’elle avait réussi à lui apprendre quand ils avaient été ensemble. Elle était là pour lui aujourd’hui, que ce soit pour le terrain ou parce qu’il avait besoin de quelqu’un pour venir dans cette ville qui lui rappelait son passé. Elle serait toujours là pour lui, qu’ils soient en couple ou non, qu’ils ne se soient pas parlé depuis trois mois ou qu’ils se soient vus tous les jours, ça n’avait pas d’importance. Elle n’avait pas eu besoin de réfléchir quand il était venu la chercher, parce qu’elle savait qu’elle voulait être à ses côtés et ce même si c’était juste en tant que coéquipière. Elle était douée pour ça, peut-être plus qu’en tant que petite amie, après tout, leur histoire leur avait bien prouvée, à tous les deux, à quel point elle avait été nulle dans ce rôle-là. Au moins, pour tout ce qui avait été mission et terrain, elle ne l’avait jamais laissé tomber, c’était déjà ça, peut-être. Alors, elle s’était dépêchée de désactiver les caméras pour qu’il puisse aller se débarrasser des types qui montaient la garde avant de le suivre dans les escaliers, les montants plus difficilement que lui. Au moins, elle n’était pas déçue d’avoir mis un jean et des baskets plutôt que ses habituels tailleurs et escarpin, ça rendait déjà l’exercice moins compliqué. Elle arriva après lui, légèrement essoufflée, obligée de reprendre une grande bouchée d’air avant de pouvoir lui répondre. « J’les réactiverais. » Qu’elle précisa d’abord puisqu’elle n’avait pas eu le temps de lui répondre avant qu’il ne commence à monter les escaliers. « J’me plaindrais plus jamais de mon ascenseur. » Elle l’aimait soudainement son ascenseur, même quand il puait la pisse où qu’y avait un mec bourré qui avait gerbé dedans après une soirée trop arrosée, elle se reconcentra bien vite sur sa tablette pour afficher les caméras à l’intérieur du bâtiment. « Y a pas mal de types en effet. » Elle haussa les sourcils en regardant ce que les caméras affichaient. « Mais y a quelques couloirs qui sont assez bien dégagés. » Elle tendit de nouveau la tablette à Alec, parce que ce serait toujours mieux qu’il voit par lui-même, ce serait plus parlant que tout ce qu’elle pouvait dire et l’avantage qu’elle soit là avec lui plutôt que devant son ordinateur  à le guider à travers une oreillette, c’était qu’il pouvait avoir un visuel direct au lieu de juste être obligé de lui faire confiance. 
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Alec Lynch
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MessageSujet: Re: (calista/-18), the shipwreck that stranded me here   (calista/-18), the shipwreck that stranded me here Icon_minitimeLun 24 Oct 2016 - 19:08


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Alec le savait maintenant, et ça semblait tout à fait indéniable en prenant en considération la tournure de son histoire avec Calista : il était manifestement plus à l’aise sur le terrain, à tuer des gens, que dans une vie normale à aimer quelqu’un, faire survivre la flamme d’un amour commun, construire une vie avec cette personne, et rêver d’un avenir meilleur. Peut-être était-ce aussi ce que ses gènes eux-mêmes essayaient d’lui faire comprendre comme message : l’immortalité, hein, ça ne le condamnait à pas grand-chose d’autre qu’un avenir infiniment vaste, et solitaire. Quand, même avec Calista il échouait – même avec la personne avec laquelle il avait partagé un lien évident et indéniable sur le terrain, qu’est-ce que ça pouvait vouloir dire, hein ? N’y avait-il pas mis assez d’efforts ? Certains le diraient volontiers. Il se le disait souvent, avant de s’rappeler à l’ordre, que peut-être bien, c’était mieux comme ça : et après ces trois mois à prendre son temps de son côté, il en arrivait en de nombreuses occasions, à s’dire que c’était mieux comme ça. Qu’est-ce qu’il aurait fait, franchement, si la Wolstenholme avait été enceinte, et que ç’aurait dû être une omniprésence pesant sur sa vie ? Il n’savait pas ; il ne saurait jamais puisque le seul stade auquel il s’était limité, ç’avait été la panique première qui prenait n’importe quelle personne qui réalisait que sa vie changeait, sans crier gare. Ils n’avaient pas eu besoin d’aller plus avant dans l’acceptation ; et Alec, il n’avait pas eu besoin de creuser plus loin, que les évidences qu’son esprit lui avait vendu, histoire que ça passe – que l’fait que la vie toute entière, les circonstances, les attaques des autres qu’il n’avait pas pu contrer, décide de toute une part de sa destinée. Aurait-il été un bon parent ? Il en doutait, mais il n’aurait même jamais l’opportunité d’croire le contraire. Au-delà de l’assurance, qu’au moins il ne verrait pas son fils ou sa fille grandir, et vieillir sans prendre une seule ride ni vivre normalement au sein de sa propre famille, on n’lui avait pas laissé l’opportunité de construire quelque autre songe que ce soit. Mais à quoi bon, tourner et tourner encore dans le passé ? Le fait était, qu’avec Calista au moins, pour elle, alors qu’il avait enfin à l’époque, fait ce saut dans le vide pour admettre ses sentiments, il aurait voulu faire les choses bien, au moins. Il aurait voulu que d’leur histoire, aussi courte ou longue devrait-elle être, il en ressorte plus que toute cette misère, qu’ils s’étaient imposée l’un à l’autre. Il n’était pas le genre de personne à se laisser faire par les événements, encaissant les coups en s’disant c’est la vie ; mais après trois mois, trop longs, trop éprouvants, entre les épreuves et les déceptions, il avait juste été vidé. Il avait beau être un transmutant qui n’pouvait pas mourir, il s’était découvert tout un tas de limites, quant à jusqu’où mettre son cœur en péril. Et à la fin, le bilan de son amour pour Calista, c’n’était que ça ; le point d’un deuil insidieux et indescriptible qu’ils portaient tous les deux, un brin de regret pour ils ne savaient quelle raison, et l’arôme amer de ce qu’ils auraient mille fois parié meilleur que ce qu’ils avaient eu à la fin.

Il y avait cru, Alec, à ces époques où ils s’étaient dits que rien n’les stopperait ; qu’ils avaient six ans devant eux pour faire sens de leur histoire, et que d’ici-là, ils auraient forcément trouvé un moyen pour contrer sa mutation à lui, et tous les obstacles qui pouvaient s’foutre sur leur route. Que ce soit parce que la vie s’était acharnée sur eux, ou parce qu’ils avaient été bien moins endurants qu’ils ne l’auraient cru, il avait juste suffi de trois mois pour qu’on leur fauche l’herbe sous le pied. Et ça n’avait pas été que lui ; Calista, elle avait plongé droit dans sa dépression, s’coupant du monde alors même qu’il avait été encore en train d’essayer. Et c’n’était pas que sa faute à elle ; peut-être bien qu’il aurait dû être encore assez ouvert de cœur et d’esprit, pour croire en une deuxième chance, une fois que Calista était sortie de sa torpeur – après tout, être dans un fauteuil roulant, ça n’avait évidemment pas été facile pour elle. Peut-être alors qu’ils auraient pu essayer plus longtemps, peut-être qu’ils auraient pu faire plein d’choses différemment. Ça n’avait pas été parce qu’il n’avait plus été amoureux d’elle, qu’il avait eu besoin de temps ; et il le savait bien, maintenant. Parce qu’il l’avait pris son temps, et qu’il avait cogité, qu’il le veuille ou non, plus souvent qu’il n’pourrait l’admettre. Trois mois, tout aussi longtemps que ce que leur couple avait duré. Et maintenant quoi ? C’avait été plus facile pour Alec de revenir auprès de Calista en parlant boulot, trafics, et Rhaena Dryden. Au moins, comme ça, à un moment, ils auraient peut-être le temps pour le reste. Ou peut-être pas. Il n’pouvait pas deviner ce qui pouvait être la meilleure option, à ce point-là de l’histoire. Pour l’heure, il essayait surtout de s’concentrer sur les événements qui s’enchainaient sous sa main : sur le terrain, là maintenant, il avait le contrôle ; celui de flèches assénant la mort, celui de prendre Rhaena par surprise pour – il l’espérait – frapper un bout coup dans cette assurance qu’il lui avait toujours vue. Et sur le terrain, y’avait qu’une assurance qui comptait : s’il s’déconcentrait un tant soit peu, ce serait mettre sa vie (quoique) et la vie de Calista en danger. Il valait mieux, alors, qu’il n’se concentre que sur le pragmatisme glacé d’ici et maintenant. « Parfait. » il marmonna presque sans un regard sur la tablette, avant de la rendre à Calista ; « Quand on sera à l’intérieur, essaye de surveiller pour que personne n’nous tombe dessus par surprise. » une précision qu’il n’se sentait pas le besoin de faire – il n’avait pas besoin de vérifier lui-même ce qu’elle pouvait lui donner comme indications ; depuis des années maintenant, il lui faisait confiance sur ça. Sans bruit alors, il ouvrit la porte qui se trouvait juste devant eux, brisant la nuque du type qui se trouvait là, avant qu’il n’ait le temps de réagir, ou de comprendre quoique ce soit à l’intrusion qui s’était jouée juste sous son nez. A la ceinture de celui-ci, il trouva une carte magnétique, peut-être importante, peut-être optionnelle ; on n’était jamais trop prudent. Silencieux, Alec fit un signe vers la direction à suivre pour Calista, s’engageant tout juste deux pas devant elle, les sens en éveil.
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Calista Wolstenholme
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MessageSujet: Re: (calista/-18), the shipwreck that stranded me here   (calista/-18), the shipwreck that stranded me here Icon_minitimeMar 25 Oct 2016 - 12:14

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Bien qu’elle soit née chasseuse, Calista, elle avait bien rapidement laissé tomber ce truc, parce qu’elle n’était pas assez douée, parce qu’elle avait trop peur pour sa vie pour tenter quoi que ce soit ou, plus récemment parce que ça n’avait plus aucune logique à ses yeux. Elle n’était pas la personne la plus à même de réussir une mission sur le terrain sans le moindre accrochage. Elle avait toujours su aider, depuis son ordinateur, parce qu’elle était assez loin du feu de l’action pour ne pas laisser sa nervosité prendre le pas sur sa concentration. Sur le terrain, ça avait toujours été différent, encore plus depuis qu’elle avait perdu son petit ami lors d’une mission. Le temps avait passé, l’eau avait coulé sous les ponts depuis et même son cœur, il avait fini par s’en remettre, mais elle se souvenait trop bien de ce qu’elle avait ressenti ce jour-là alors qu’il agonisait dans ses bras et qu’elle n’avait rien pu faire pour lui sauver la vie. Il lui semblait que c’était justifié après ça, de fuir tout ce qui aurait pu la conduire à revivre une situation pareille. Pour son père, c’était probablement insensé, lui, il aurait sans doute cru qu’elle aurait eu envie de se venger pour arrêter le transmutant qui avait tué son petit-ami et qui avait manqué de la tuer elle par la même occasion, mais en vérité, elle s’en fichait complètement. Peut-être qu’elle aurait pu le retrouver ce transmutant, elle était très douée pour ça Calista, remonter les pistes avec un rien d’informations pour trouver à peu près tout ce qu’elle cherchait. Mais elle n’avait même pas essayé, elle n’en voyait pas l’intérêt, ça n’allait pas ramener son petit-ami à la vie et à elle, elle ne voyait pas ce que ça pouvait lui apporter. Elle ne croyait pas beaucoup en la vengeance Calista, alors rester devant son ordinateur à aider les autres plutôt que de retourner sur le terrain la peur aux tripes, ça avait semblé être la meilleure solution pour Calista.

Evidemment que du coup, y avait une partie d’elle qui n’était pas très rassurée à l’idée d’être là avec Alec. Y avait bien un moment où elle avait hésité à lui demander si elle ne pouvait pas rester quelque part à juste le guider comme ils avaient l’habitude de le faire. Mais y avait cet histoire d’ordinateur qui faisait qu’elle ferait mieux de venir avec lui et elle était presque certaine que pour gérer ça, mieux valait qu’elle soit avec lui, plutôt qu’à le guider dans une oreillette. Elle était patiente en principe Calista, mais elle n’était pas sûre de pouvoir expliquer calmement, à quelqu’un qui n’y connaissait rien en informatique, des manipulations qu’elle jugerait faciles et aisées, parce qu’elle, elle s’y connaissait très bien dans le domaine. Ce serait forcément plus rapide si elle était là et puis elle avait confiance en Alec, alors même si elle n’était pas très douée pour se défendre elle-même, elle savait qu’il ne laisserait personne s’en prendre à elle. Tout ce passerait bien. C’était au moins avec cette idée en tête qu’elle avait accepté de venir avec lui, sans même lui demander si ce serait pas mieux pour tout le monde qu’elle se contente de le guider de loin. Elle était stressée, depuis qu’elle était descendue de la voiture, mais y avait Alec et mine de rien, sa présence, elle rendait quand même les choses beaucoup plus simples. C’était une histoire de confiance sans doute. Alors, elle l’avait suivi à l’intérieur du bâtiment après avoir acquiescé à sa réplique. Elle allait surveiller, bien entendu, après tout ce serait bête d’avoir les caméras juste sous son nez pour finalement ne pas les regarder. Elle suivait Alec, le nez rivé sur sa tablette, relevant les yeux régulièrement quand même pour regarder où elle mettait les pieds. Elle avait réactivé les caméras de l’extérieur, histoire que leur entrée soit plus ou moins ni vue ni connue. « Faudrait rejoindre les escaliers. A droite au fond du couloir, y a un type devant. » Elle avait chuchoté, évidemment, même si elle n’était pas la fille la plus douée du monde sur le terrain, elle savait encore qu’il valait mieux être discret pour ne pas se faire repérer, sans quoi, elle n’aurait pas besoin de prendre le contrôle des caméras pour les éteindre quelques minutes le temps qu’ils se frayent un passage dans tel ou tel couloir. A en juger le mec qui était censé surveillé les caméras et qui s’affichait aussi sur l’un des écrans, ils avaient une bonne marche avant qu’il commence à s’interroger sur les caméras qui s’éteignaient les unes après les autres, le type semblait trop occupé avec son téléphone pour vraiment faire gaffe à quelques caméras, tant mieux pour eux, mais elle ne mettrait pas sa main à couper que les choses seraient comme ça jusqu’à ce qu’ils ressortent du bâtiment ; loin d’elle l’envie d’être pessimiste, mais elle savait trop bien qu’fallait pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. 
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Alec Lynch
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MessageSujet: Re: (calista/-18), the shipwreck that stranded me here   (calista/-18), the shipwreck that stranded me here Icon_minitimeMer 26 Oct 2016 - 17:49


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La dernière fois que Calista et lui avaient été sur le terrain ensemble, ç’avait probablement été cette fois-là, où ils avaient atterri dans un espèce d’univers parallèle, à cause d’un transmutant. La situation avait d’ailleurs semblé être bien désespérée, cette fois-là. Mais ils s’en étaient sortis – majoritairement grâce aux connaissances bizarres de Calista, qui les avaient parfois guidés vers des choix qu’il n’avait pas compris, et n’aurait jamais faits par lui-même. Il pouvait le dire, alors, Alec, cette fois, il n’s’en serait probablement pas sorti sans Calista à ses côtés. Et ce soir, la situation était à peu près similaire. Clairement, le Lynch aurait appréhendé les alentours et la mission de façon bien différente, s’il avait dû être par lui-même. Avec Calista, il avait la possibilité – le devoir, même – de faire les choses d’une manière plus subtile et discrète. Stratégique. De lui-même, il aurait foncé tête baissée : qu’est-ce qu’il aurait risqué, de toute façon, puisqu’il était techniquement invincible ? C’aurait été un moyen bien efficace d’faire remonter un message jusqu’à Rhaena, si véritablement elle était à la tête de tout ce trafic. Mais au fond, s’il devait être honnête, il n’aurait pas vraiment su quoi prendre, que faire pour obtenir le plus de réponses possibles. Et inévitablement, il serait revenu vers Calista, avec – sans doute – la moitié des éléments à même de l’aider à avoir de vraies indications. Il n’voulait pourtant pas risquer la vie de la jeune femme. Plus que jamais, alors, il restait tous les sens en éveil, prêt à réagir au moindre signe suspect. Et pour le moment, comme il n’était pas vraiment un habitué de la subtilité, il se méfiait comme de la peste du silence ambiant qui chargeait l’atmosphère d’une lourdeur de plomb. Sûrement que l’action ne se ferait pas attendre ; d’ici peu. Il valait mieux qu’il se complaise dans la maîtrise qu’ils arrivaient encore à avoir sur la situation, alors. Plus ils approcheraient de la zone qu’ils visaient, plus ils croiseraient de gens, inévitablement. Le plus important, pour l’heure, était de n’pas se faire repérer prématurément, pour n’pas que les choses s’agitent dans tous les sens : s’ils voulaient pouvoir atteindre la zone qu’ils visaient, mieux valait que ce soit dans le calme, sans avoir à abattre chaque personne qu’ils croisaient, pris entre deux salves de tirs ennemis. De ce qu’il avait vu sur l’écran de la tablette de Calista, Alec s’doutait bien qu’il faudrait un certain temps – et donc qu’ils auraient une assez grande opportunité d’couvrir le maximum de terrain s’ils ne trainaient pas – avant qu’on ne remarque leur présence grâce aux caméras de surveillance. Mieux valait prévenir que guérir, sans doute, surtout quand il était question d’infiltrer un organisme dont on ne connaissait pas encore toute l’ampleur : après tout, Rhaena Dryden elle non plus, elle n’payait pas de mine au premier abord – qui aurait bien pu la prendre pour la reine d’un empire basé sur des trafics en tous genres, qui utilisait des poisons pour tuer ses ennemis ?

Maintenant, ils étaient là, et il n’avait pas l’intention d’faire demi-tour, ou de repartir sans avoir eu la moindre information viable : c’était bien pour ça qu’il comptait sur Calista. Elle était celle qui faisait des merveilles dont il n’pouvait pas comprendre le but quand elle était derrière un écran d’ordinateur ; lui, il ferait le reste. Et à eux deux, ils avaient survécu à bien pire que ça : peut-être bien que c’était là le meilleur moyen d’se prouver l’un l’autre qu’ils pouvaient encore fonctionner efficacement et normalement, malgré ce qui était arrivé dans leurs vies récentes. Il n’était pas question, là, de parler de couple ou d’penser à ça ; Alec ne se fit pas prier pour prendre les devants en entendant Calista. Distraitement, il accéléra l’allure pour se retrouver quelques foulées devant la blonde, au moment de tirer une flèche, droit sur le fameux type qui surveillait la porte. Son ennemi encore lové dans les ténèbres du couloir dans lequel ils se trouvaient, il n’avait rien vu venir ; tant mieux. Arrivé au niveau du cadavre, Alec récupéra sa flèche, l’habitude de la précaution : il serait vraiment mal venu qu’il se retrouve à cours de munitions pour une raison ou une autre, et qu’ils tombent dans un mauvais traquenard. « Combien de gardes, en bas ? » il demanda, trouvant un coin relativement hors de la vue de n’importe quelle personne passant à proximité, pour y trainer le corps inerte de l’autre. Il n’voulait certainement pas s’montrer trop ambitieux, à prendre ses aises parce qu’ils n’avaient pas été remarqués jusque-là – s’ils devaient se faire voir à un moment donné, il faudrait que ce soit au moins quand ils seraient plus proches de la zone qu’ils visaient. Idéalement, il préférait évidemment tous les scénarios qui pouvaient inclure le fait de ne pas mettre la vie de Calista en danger ; c’était déjà exceptionnel à ce point-là, qu’elle soit sur le terrain. Et déjà la dernière fois que c’était arrivé, les choses avaient bien mal tourné : ils s’en étaient sortis, ouais, mais la mission de base, avait été bien plus simple que l’fait de sortir d’un espèce de labyrinthe parallèle créé par un transmutant sadique fan de jeux-vidéos avec des zombies.  
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Calista Wolstenholme
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MessageSujet: Re: (calista/-18), the shipwreck that stranded me here   (calista/-18), the shipwreck that stranded me here Icon_minitimeMer 26 Oct 2016 - 23:31

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Son domaine de prédilection à Calista, c’était les ordinateurs, l’informatique et tout ce qui allait avec. Rien qui puisse avoir un quelconque rapport avec la chasse de toute évidence. Pas dans les yeux de son père en tout cas. Mais comme la plupart des personnes de son âge, Alistair Wolstenholme n’était peut-être pas en mesure de comprendre parce que tout ça ne c’était pas de sa génération. Elle s’était déjà sentie exaspérée en face de son père qui ne comprenait pas tel ou tel truc qui pour elle était parfaitement évident. Le contraire était peut-être vrai du côté de son père aussi, parce que c’était pas bien dur de tenir une arme correctement sans viser la cible à chaque fois à cause du recul, ou d’autres trucs dans le même genre, parce que les entrainements, ils avaient toujours été durs pour Calista. Chacun son truc sans doute. Enfin, aujourd’hui au moins, elle savait se servir d’une arme à feu malgré le recul de cette dernière. Tant qu’on lui mettait pas un truc trop gros dans les mains, bien entendu. Elle, elle était forcément plus à l’aise quand on la plaçait devant un écran d’ordinateur qu’avec une arme entre les mains. Alors ça lui faisait toujours un peu bizarre de quitter sa zone de confort pour se retrouver sur le terrain. Mais elle n’avait pas râlé face à Alec quand il était venu la chercher, sans prévenir, ni vraiment expliqué ce qu’il voulait. Y avait un ordinateur, des informations dessus et c’était tout ce sur quoi elle avait envie de se concentrer pour le moment. La certitude qu’au bout du chemin, y aurait quelque chose qui justifiait sa présence ici et qu’elle serait alors bien plus utile qu’elle pouvait en avoir l’air. Pour l’instant, elle se contentait de se reposer sur Alec, là où toute sa vie, on lui avait répété qu’il fallait qu’elle apprenne à se défendre elle-même. Tant pis, elle s’était toujours sentie plus en sécurité avec Alec que seule et c’était encore plus vrai sur le terrain.

Elle était de toute façon, beaucoup plus efficace avec sa tablette entre les mains qu’avec l’arme qu’elle avait pourtant sur elle. Une mesure de sécurité, rien de plus, elle préférait ne pas avoir à la sortir. Si elle restait au fond du sac qu’elle avait sur elle, ça voudrait dire que tout c’était passé sans problème, alors ce serait forcément une bonne chose. Pour l’instant ça allait, ils avançaient dans le bâtiment et elle avait l’impression que pour le moment, tout allait assez bien pour qu’elle ne se tape pas des gros moments de stress et qu’elle ne cède pas à la panique comme ça pourrait vite être le cas si les choses commençaient à se compliquer. Mais y avait pas de raison pour que ça arrive. C’était le genre de phrase qu’elle s’était répété pendant tout le trajet et qui continuaient de résonner dans un coin de sa tête alors qu’ils avançaient à l’intérieur du bâtiment. Elle attendit quelques secondes avant de rejoindre Alec alors qu’il s’était engagé dans le couloir, juste le temps qu’il se débarrasse de l’autre gars. « Trois dans les escaliers, deux devant la porte et un qui fait des allées et venues dans le couloir. » Ça fait six types à passer avant d’arriver à destination, pas beaucoup vu comme ça, mais c’était sans compter sur le temps qui faudrait aux autres types pour rappliquer s’ils se rendaient compte de quelque chose. Là, ce serait pas six types qu’ils auraient à passer mais plus d’une vingtaine sans doute. Alors fallait espérer qu’ils puisse renter silencieux et discret jusqu’au bout et qu’y ait personne qui relève les arrêts temporaires des caméras, personne pour donner l’alerte, personne pour trouver les cadavres. Ça fait quand même beaucoup de données à prendre en compte mine de rien. Beaucoup de petits détails, de trucs qui ne pouvaient se passer en une fraction de seconde qui serait suffisant pour compliquer les choses, alors mieux valait rester prudent e bien surveiller les alentours, ce qu’elle s’empressa de faire, le nez plongé sur sa tablette pour être sûre que personne ne vienne compliquer les choses. Ils n’avaient pas besoin de ça, c’était certain. 
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Alec Lynch
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MessageSujet: Re: (calista/-18), the shipwreck that stranded me here   (calista/-18), the shipwreck that stranded me here Icon_minitimeJeu 27 Oct 2016 - 4:21


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Après quatorze ans de chasse, Alec pouvait aisément prétendre avoir connu pire comme situation, sur le terrain. Des transmutants qu’on aurait pu croire invincibles, par exemple ; des dégénérés qui crachaient du feu, pouvaient faire fondre la peau d’un toucher, ou exploser des choses partout autour d’eux. Et sans prétention aucune – ou presque aucune – il avait survécu à treize ans de cette bataille acharnée, sans aucune mutation dans les gènes pour lui sauver la peau, in extremis. Evidemment qu’il avait eu des cicatrices, qu’il avait fièrement arborées à une époque, chacune d’entre elles étant la symbolique d’un combat qu’il avait gagné, d’un jour duquel il était ressorti en vie. Ce soir, ce soir, il n’y avait aucune raison pour que les choses tournent mal pour Calista et lui : ils avaient toujours été diablement efficaces sur le terrain, séparément ou ensemble. Et il pouvait, hein, faire tout son possible pour assurer les arrières de la jeune femme, sans problème. S’il devait retenir quelque-chose des derniers mois, entre les conflits à Radcliff et les quelques personnes plus ou moins proches de la blonde, comme Rhaena Dryden ou Alistair Wolstenholme, c’était que Calista était presque plus sauve ici avec lui, au beau milieu d’un bâtiment rempli d’ennemis potentiels, que toute seule, à Radcliff. Pour les trois derniers mois, il avait veillé sur elle, de loin, sur les grandes parts de temps libre qu’il pouvait avoir, selon les jours. Certains appelleraient volontiers ça stalking ; en la situation actuelle, avec les transmutants qui manifestaient dans la rue pour leurs droits, les récents problèmes avec les groupes mutants, les hunters qui se sentaient de plus en plus cernés, le Lynch avait bien du mal à voir où serait le problème, s’il se montrait un peu trop attentif quant à la sécurité de Calista, depuis qu’ils étaient séparés. S’il fallait que l’expérience lui ait appris quelque-chose, après tout, c’était bien de n’pas baisser sa garde : la dernière fois, il avait suffi de quelques heures à peine d’inattention, pour que les choses dégénèrent à une magnitude qui avait fini par ruiner leur couple. Et peut-être leur relation telle qu’elle avait toujours été ; Alec n’avait pas encore la réponse, et il n’était même pas sûr de la vouloir. A des centaines de kilomètres de Radcliff, il n’aurait rien pu faire si Rhaena avait décidé d’attaquer, enfin : et indéniablement, avec ce qu’il avait récemment découvert sur la brune, la culpabilité de quelque dommage atteignant Calista aurait été sur lui, plus que sur n’importe qui d’autre. Il aurait pu s’passer ça alors, ou au meilleur des cas, le père de la jeune femme aurait pu décider d’lui prêter une autre visite exceptionnelle, armé d’un flingue et d’un vaccin, suspicieux parce qu’elle avait retrouvé l’usage de ses jambes, parce qu’elle avait baillé, ou peu importait quoi d’autre.

C’était toujours une bonne pensée, qu’Alec n’pouvait s’autoriser pour alléger sa culpabilité ou ses craintes. Pour Aspen, et toutes les personnes ayant été visées par Rhaena, ou pour toutes les raisons qui faisaient qu’elle s’en prenait à lui aujourd’hui, ils allaient la faire disparaître. Au moins, ils s’entendaient sur ça, à défaut d’avoir réussi à trouver un quelque terrain d’entente, pendant bien longtemps, vis-à-vis de la situation relative à Alistair et tout ce qui s’était passé, à ce moment-là ; les circonstances et les conséquences de l’acte du chasseur. Prison ou mort, pour Rhaena, le Lynch n’savait pas vraiment s’il avait une préférence, ou s’il avait une réponse un tant soit peu évidente. Tout c’qu’il savait, c’était qu’il voulait s’en débarrasser, avant qu’elle n’s’en prenne à qui que ce soit. Calista, plus que n’importe qui d’autre ; sûrement parce qu’Alec avait encore aujourd’hui des motivations bien égoïstes, comme celles de son cœur. « Six, okay. » il marmonna, clairement sardonique, restant malgré tout concentré sur ce que lui disait Calista. Six ; il avait déjà affronté plus de gens d’un coup – mais ç’avait été du vite fait bien fait, loin d’être discret et silencieux. Ou sauf pour qui que ce soit autour : comme quoi, peut-être qu’il avait eu tort d’penser qu’il pourrait garder Calista en sécurité. Définitivement, les circonstances aimaient lui prouver le contraire à chaque fois. « Okay. » répéta-t-il, pinçant brièvement l’arête de son nez ; qu’est-ce qu’il pouvait dire d’autre ? Quand il ouvrit discrètement la porte vers la cage d’escalier, il ne vit personne à proximité. Le regard accroché au moindre signe suspect, Alec fit signe à Calista de le rejoindre. Et sans un bruit, il indiqua à la blonde d’attendre, juste à proximité de la porte, dos au mur pour n’pas avoir de mauvaise surprise : il n’eut à faire que quelques foulées dans l’escalier, avant de tomber sur le premier type. Celui-ci se mangea un poing dans la gueule, avant d’avoir pu s’armer, sa tête écrasant contre le mur pour refaire tomber le silence. Les deux autres, pourtant, avaient probablement déjà entendu les bruits de lutte, à en croire les pas qui montaient dans sa direction. Le premier arrivé se prit une flèche, et le chasseur eut tout juste le temps d’attraper le poignet armé de l’autre pour dévier son tir, avant que le coup de feu ne résonne dans toute la cage d’escalier. Merde ; Alec retint le juron, récupérant la flèche plantée dans le corps du premier, enfonçant la pointe de celle-ci dans la jugulaire de son adversaire. Trois de mois, mais déjà, les trois autres débarquaient tous en même temps, attirés par la détonation. Evidemment. Alec eut tout juste le temps de s’assurer que Calista était encore sauve, un peu plus haut, avant que les autres n’arrivent. Trois d’un coup, le premier qui, d’un mouvement du bras, entailla l’épaule du Lynch – d’une plaie qui disparaitrait d’elle-même bien assez vite. Juste le temps qu’il rétorque : trop occupés avec lui, au moins, aucun des trois garde n’eut la possibilité de monter pour atteindre la Wolstenholme. Et tous les trois finirent bien assez vite entre l’inconscience et la mort, tandis que le hunter remontait les marches vers Calista, essuyant le sang qui avait échappé de sa narine, à cause d’un mauvais coup. Sa mutation, cependant, avait déjà effacé tous les dommages. « Guide-moi. » qu’il chuchota à Calista, dans un soupir, attrapant son bras pour l’entrainer dans l’escalier, enjambant les corps des autres ; il n’savait même plus à quel étage s’arrêter, alors mieux valait – pour le temps qu’ils étaient saufs – qu’elle prenne la direction de leur duo.
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Calista Wolstenholme
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MessageSujet: Re: (calista/-18), the shipwreck that stranded me here   (calista/-18), the shipwreck that stranded me here Icon_minitimeJeu 27 Oct 2016 - 12:25

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Bien qu'elle savait que Rhaena était plus ou moins après elle, qu'elle était dangereuse puisqu'elle avait manqué de peu de tuer Aspen, une chasseuse bien entraînée et efficace, Calista n'avait pas profité de ces derniers mois pour faire en sorte d'être préparée si la brune devait toquer à sa porte. Elle n'avait pas ignoré complètement le danger, mais elle avait décidé de ne pas dépendre totalement de cette histoire. Elle avait continué sa vie sans devenir une grosse parano, elle n'avait pas non plus décidé de faire en sorte de pouvoir se défendre si Rhaena venait à elle. Ça aurait pu être exaspérant pour quelqu'un comme son père si seulement elle était venue lui parler de tout ça. Il aurait sans doute dit que c'était le moment pour elle de reprendre un entraînement intensif pour pouvoir se battre et se défendre. Elle y avait pensé à un moment elle, avant de se dire qu'elle n'avait pas envie de  savoir se battre et se défendre comme on l'aurait attendu venant de l'aînée Wolstenholme. Ce n'était même pas qu'elle n'avait pas envie de donner cette satisfaction à son père. C'était juste qu'elle n'avait plus envie d'être comme ça, comme les hunters qui savaient si bien lutter contre tout le monde et n'importe qui. Non Calista, elle avait juste envie d'être elle-même. Une informaticienne pleine de ressources et d'imagination qui avait pour ambition de faire tourner une entreprise portant son nom, alors, dans tout ça, elle n'avait même pas eu le temps de se lancer dans un entraînement intensif. Elle était la même Calista que trois mois plus tôt qui pourrait facilement se faire tuer si on s'en prenait à elle. Cela dit elle courait assez vite pour une fille toujours - ou presque - en escarpins alors en principe si on devait s'en prendre à elle y avait bien quatre-vingt-dix pourcent de chance qu'elle essaie de se barrer en courant et elle savait d'expérience que c'était une tactique qui pouvait facilement porter ses fruits.

Malgré le danger imminent, Calista, elle était restée fidèle à elle-même. Ainsi, elle était loin d’être la fille la plus efficace du monde sur le terrain, avec des gardes toutes les deux portes. Heureusement sans doute que ce n’était pas pour avoir un coup de main pour maitriser les mecs dans ce bâtiment qu’Alec était venu vers elle. Il aurait facilement pu trouver n’importe qui d’autre pour l’aider ; à commencer par Aspen qui avait peut-être elle-même bien envie de se venger de Rhaena. Non, c’était pour une histoire d’ordinateur et ça, elle maitrisait mieux que n’importe qui à Radcliff. Elle était certaine qu’y avait personne à Radcliff qui pourrait la surpasser, une certitude qui montrait sans doute à quel point elle se sentait à l’aise avec les ordinateurs, parce qu’y avait bien que dans ce domaine qu’elle s’autorisait une petite pointe de prétention. Ailleurs, elle était juste Calista, la fille un peu maladroite. Alors six types, c’était pas beaucoup, techniquement, mais pour elle, ça restait un peu flippant quand même. A part prévenir Alec du nombre de type qu’y aurait sur leur passage, elle ne pouvait pas faire grand-chose Calista. En combat, elle serait plus un poids qu’une aide, alors elle avait suivi Alec jusque dans les escaliers avant de s’arrêter et de l’attendre. Elle se sentait nerveuse, angoissée et sursauta un grand coup en entendant un coup de feu dans la cage d’escaliers. Finalement, après quelques minutes à attendre, elle vit Alec revenir. « Tu vas bien ? » Question réflexe, parce qu’immortel ou pas, Calista elle n’arrivait pas à ne pas s’inquiéter pour lui. « Bien-sûr que tu vas bien. Désolée. » Qu’elle se rattrapa bêtement, plus nerveuse qu’autre chose. Elle se reconcentra sur ce qui importait acquiesçant rapidement avant de suivre Alec, enjambant les corps des mecs par terre. « On descend encore un pallier et on sera au bon étage. Pour l’instant y a personne dans le couloir, comme ils sont venu voir c’qui se passait ici … » En plus d’avoir vu ce qui se passait sur les caméras, elle savait qu’elle avait dû enjamber plus que les trois types qui avaient été dans la cage d’escalier. « Mais, je pense pas qu’on ait encore beaucoup de temps tranquilles. » Parce qu’y avait eu un coup de feu et le bruit était assez fort pour qu’on l’entende au-delà de ce couloir. Mais aussi parce qu’ils allaient bien vite remarquer qu’y avait quelque chose qui clochait avec les caméras ou parce qu’un de leur collègue ne répondait plus, c’était une évidence qui faisait penser à Calista qu’ils feraient mieux de se dépêcher. Le pallier descendu, ils arrivaient dans un couloir, désert, comme prévu. « Troisième porte à gauche, au bout du couloir. » Qu’elle précisa, puisqu’il lui avait demandé de guider, elle le faisait, qu’ils en finissent vite, ce serait mieux pour tout le monde.
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Alec Lynch
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MessageSujet: Re: (calista/-18), the shipwreck that stranded me here   (calista/-18), the shipwreck that stranded me here Icon_minitimeJeu 27 Oct 2016 - 20:58


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Il savait bien, Alec, que sur le terrain, pour affronter de plein-fouet leurs adversaires, Calista ne lui serait d’aucune aide. C’n’était pas les quelques séances de sport qu’elle avait prises sous sa supervision – et sans doute arrêtées une fois seule – qui auraient fait la moindre différence, sur les volontés de la jeune femme, ou même sa capacité à se débarrasser d’ennemis armés. Beaucoup de hunters ou de gens s’y connaissant en opérations de c’genre, auraient alors débattu sur l’idée qu’il avait eue, en frappant à la porte de chez la Wolstenholme pour l’emmener jusqu’à Elizabethtown avec lui. Mais évidemment, Alec, lui, ça n’avait pas été avec la volonté qu’elle devienne une hunter professionnelle (ils ne chassaient même pas des mutants, là) ou une grande amoureuse du terrain, qu’il avait fait ça. Il avait déjà essayé, bien des mois plus tôt, pour ne réaliser son erreur que trop tard. Calista, elle faisait bien ce qu’elle voulait de sa vie ; même si techniquement, il aurait toujours dormi plus sur ses deux oreilles en sachant qu’elle pouvait au moins désarmer un type qui s’en prendrait à elle, ou qu’elle savait faire tomber inconscient quelqu’un qui aurait la mauvaise idée de l’attaquer. Elle savait tirer à l’arme à feu, peut-être plus ou moins précisément selon la situation ; c’était déjà pas mal, diraient certains, et d’toute manière, même en quelques mois, Alec n’aurait jamais pu aller plus loin avec elle que ce qu’Aspen avait appris avec son père. Et Aspen, elle, elle s’était retrouvée dans le coma suite à son seul et unique face à face avec Rhaena ; en vérité, avec cette histoire de poison, Alec lui-même le savait désormais, qu’il n’devait, lui, son salut qu’à sa mutation. Calista, ce soir, elle était là pour ce qu’elle était elle-même capable d’apporter à leur mission ; des connaissances qu’elle avait engrangées d’elle-même, et que le Lynch n’pourrait jamais avoir la prétention d’avoir – franchement, ils s’équilibraient très bien, quand ils n’étaient que ça, des partenaires pour une mission bien concrète, une question d’vie ou de mort, ou quelque-chose qui s’en approchait dangereusement. Au moins, l’échec cuisant de leur couple n’semblait pas avoir débordé jusque-là, si ce soir devait être une preuve de quoique ce soit : mais Alec n’voulait certainement pas risquer de vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué – ils n’étaient pas sortis et hors de danger, encore. Que Calista utilise son cerveau, il utiliserait tous ses autres muscles : parfois, il semblait presque que la nature allait en adéquation avec cette idée-là. Sinon il aurait développé la mutation d’pouvoir engranger n’importe quelle connaissance, plutôt que celle de se régénérer de n’importe quelle blessure.

Il savait alors très bien, pourquoi techniquement, il était intelligent et pratique d’avoir Calista pour faire tout le travail informatique sur place une fois son job à lui fini. C’était c’qu’ils avaient toujours fait, même si ouais, habituellement, la jeune femme passait le plus clair du temps de la mission hors de danger, derrière des écrans d’ordinateur, à lui parler de loin. Ils n’avaient pas le temps de faire les choses comme ça ; c’était ce qu’Alec se répétait au moins, comme bonne conscience ou sûrement aussi, afin d’étouffer tout ce qui aurait pu être relatif aux doutes trop personnels ou trop compliqués. Pour l’heure, rien n’était arrivé à Calista – à vrai dire, rien de grave ne lui était jamais arrivé quand il avait été dans les parages, à ses côtés. Quelque-chose dont le patriarche de la blonde n’pouvait lui-même pas se targuer, par exemple. Et au pire, si elle avait vraiment eu peur pour sa vie, la Wolstenholme aurait pu dire non. Il ne l’avait pas kidnappée et embarquée jusqu’au milieu de ce bâtiment de force ; elle l’avait suivi, peut-être parce qu’elle lui faisait confiance. Ou sûrement parce qu’elle voulait des réponses concrètes, comme lui. Il était remonté jusqu’à elle, et il allait bien – bien sûr qu’il allait bien. Elle aussi, elle allait bien. Distraitement, il lui offrit un sourire, qui eut plus l’allure d’un rictus contrit qui s’évanouit dès lors qu’ils durent repartir. Et vite. Parce qu’elle avait raison ; s’ils étaient encore tranquilles, ça n’allait pas durer – les coups de feu avaient forcément attiré plus de gens, et ça, c’était encore en calculant la probabilité qu’ils soient allés voir sans prévenir qui que ce soit d’autre, grâce à n’importe quel moyen de communication qu’ils pouvaient avoir sur eux. Arrivé au pallier au-dessous, alors, Alec ne prit pas mille précautions en essayant de s’faire discret : vif et agile, il apparut dans le couloir avec Calista, ses yeux cherchant le moindre signe suspect. Et déjà, deux gardes arrivaient de l’autre bout du couloir ; ils n’eurent pas le temps de faire grand-chose, avant qu’Alec ne tire deux flèches, droit pour les tuer. C’était donc au niveau de la troisième porte à gauche au bout du couloir que les choses s’accéléraient, tandis que le chasseur arrivait au niveau de celle-ci, tout juste pour voir que la carte de sécurité qu’il avait prélevée au tout début, allait servir. « Essaye ça. » il eut tout juste le temps de marmonner, en la donnant à Calista, avant qu’un autre duo n’arrive ; le temps que l’un des gardes ne lève son arme, Alec se glissa entre la trajectoire de la balle et Calista, celle-ci venant de loger dans son épaule pour lui arracher un grognement. Définitivement, il dépendait beaucoup trop de sa mutation depuis qu’il l’avait, il le savait bien ; la plaie disparaitrait sans qu’il n’en crève, et c’était bien tout ce qui importait à cet instant-là. En deux traits à nouveau, Alec abattit ses adversaires avant qu’ils n’aient eu le temps de rétorquer – dès qu’il entendit le bip indiquant que la porte était ouverte, le jeune homme ne se fit pas prier pour y entrainer Calista, peut-être vivement – c’était toujours moins brutal que les autres types qui débarquaient. Juste avant de passer la porte à sa suite, il tira un coup de feu droit dans le mécanisme de reconnaissance des cartes magnétiques, espérant que peut-être, ça leur ferait gagner quelques minutes, au mieux. Est-c’qu’ils en avaient encore pour longtemps, franchement ? La question brûla ses lèvres pour un instant, avant qu’Alec ne la ravale, serrant les dents alors qu’il avait, comme à l’habitude, senti les vagues de douleur de sa plaie diminuer, et disparaitre à la fin.
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Calista Wolstenholme
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MessageSujet: Re: (calista/-18), the shipwreck that stranded me here   (calista/-18), the shipwreck that stranded me here Icon_minitimeJeu 27 Oct 2016 - 22:52

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Calista avait une pleine confiance en Alec, même dans les moments où ça avait été difficile, même quand elle avait eu des millions de doutes et elle et l’impression qu’elle n’avait plus la force de continuer à avancer, sa confiance en Alec elle n’avait pas diminuée. Même depuis qu’il était partie, elle avait cette sensation que s’il devait lui arriver quelque chose, il serait là pour l’aider. Peut-être que ça faisait d’elle une fille bien naïve ou quelqu’un qui comptait définitivement sur les autres, mais elle ne pouvait pas s’empêcher de penser comme ça. Elle avait confiance en lui et il n’y avait probablement rien qui puisse venir un jour ébranler ça. Elle lui faisait confiance à Alec et c’était pour ça qu’elle était là aujourd’hui avec lui. Elle n’avait pas beaucoup bronché quand il était venu chez elle pour lui demander de l’accompagner jusqu’ici, elle n’avait pas voulu lui poser mille et une questions, elle s’était contenté des réponses qu’il lui avait de lui-même apportées et elle l’avait suivi jusque dans ce bâtiment, dans lequel il y avait plein de mecs qui, elle le savait très bien, leur tirerait dessus avant de chercher à comprendre ce qu’ils pouvaient bien faire ici. Elle avait conscience des risques qu’elle prenait en étant avec lui ici, mais ça ne l’avait pas faite reculer. Elle ne pouvait pas s’empêcher de flipper un peu, de sentir l’adrénaline faire battre son cœur plus rapidement qu’à l’accoutumée, mais elle savait que ça irait, elle savait qu’Alec, il était là et il ne laisserait personne lui faire le moindre mal. Elle avait toujours su, que s’il avait été dans les parages quand on lui avait tiré dessus ou quand son père l’avait vaccinée, les choses ce seraient passées différemment. Elle se souvenait bien de cette fois, dans la mairie quand tout avait explosé qu’elle avait cru qu’elle ne s’en sortirait jamais en vie. Il était venu, sorti de nulle part et il l’avait sauvée alors, il lui était, bien impossible de douter de lui.

Il avait éliminé un certain nombre de types à lui tout seul depuis qu’ils étaient entrés dans ce bâtiment et évidemment qu’il allait bien, parce qu’aucune balle, aucune flèche, aucune blessure ne pouvait avoir raison de lui. Il était immortel et c’était une mutation qui avait autant d’avantages que d’inconvénients dans le fond. Elle, elle savait au moins qu’en le voyant aller bien, elle se réjouissait de cette mutation, mais quand elle y réfléchissait plus en profondeur, elle pouvait, sans le moindre problème admettre que ce n’était pas le truc le plus merveilleux au monde, bien au contraire. Au moins pour le moment, ça l’aiderait, c’était déjà ça. Cette mutation et ses capacités, ça le rendait totalement invincible, intouchable presque. Il avait tiré bien vite sur les deux mecs qui venaient de débarquer dans le couloir, trop vite pour qu’elle ait même le temps de le prévenir qu’ils arrivaient en observant les caméras sur sa tablette. Ils s’étaient précipités vers cette fameuse porte et elle avait attrapé la clé magnétique qu’il lui tendait. Elle sursauta en lâchant un léger cri à cause du coup de feu qui résonna dans le couloir, une balle qu’Alec s’était pris dans l’épaule parce qu’il s’était mis devant elle, le genre de truc qu’elle, elle n’avait pas venu voir. Il lui fallut quelques secondes pour reprendre ses esprits et ouvrir cette fichue porte. Elle entra dans la pièce, précipitée par Alec, avant e se diriger vers l’ordinateur qui était là. Elle était ça pour là après tout. Elle se dépêcha de l’allumer, tirant une clé usb qu’elle avait sur elle pour la brancher à l’ordi en question et commencer à pianoter sur l’ordinateur pour en transférer les données sans forcément faire gaffe à ce qu’elle prenait, ils auraient largement le temps de faire le tri là-dedans plus tard. Au calme, loin de cette pièce avec des types qui se précipitaient pour les éliminer. Elle ne savait pas combien de temps la porte allait tenir. « J’en ai pour quatre, cinq minutes tout au plus. » Elle l’espérait en tout cas et elle faisait tout son possible pour aller plus vite que ça, parce qu’elle avait conscience que plus vite ils seraient sortis de là, mieux ce serait. Mais qu’est-ce qui se passerait si en sortant de cette salle, y avait quarante-cinq types armés jusqu’aux dents pour les attendre ? Mieux valait qu’elle ne pense pas à ça et qu’elle s’occupe de cet ordinateur, ça elle savait faire, elle savait bien faire alors autant restée là-dessus et faire de son mieux pour raccourcir au maximum les fameuses cinq minutes dont elle avait besoin.
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Alec Lynch
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MessageSujet: Re: (calista/-18), the shipwreck that stranded me here   (calista/-18), the shipwreck that stranded me here Icon_minitimeVen 28 Oct 2016 - 3:43


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calista & alec

Alec, il n’était pas devenu flic par conviction, par dévotion, ou par envie de faire une différence de cette façon-là. De bien des manières, on pouvait facilement dire qu’il n’avait jamais pris ce job en particulier, très au sérieux. Il n’avait jamais pris aucun de ses jobs très au sérieux ; peut-être que ça faisait partie des avantages d’avoir tout un héritage, au cas où bien préservé dans un compte en banque. Etre flic, ç’avait plus souvent été un moyen de maintenir son pouvoir et de demeurer intouchable, à Radcliff : sous la supervision de Thaddeus Lancaster plus qu’autre chose, et avec Calista toujours derrière un ordinateur pour arranger n’importe quel cas, il avait sûrement échappé à bien des problèmes, relatif à sa mission de hunter. Juste parce qu’il avait porté un badge. La chasse, ouais, il avait cru pendant longtemps que ça au moins, c’était sa vraie vocation – peu importait que ça lui rapporte de l’argent ou non, il n’avait jamais eu besoin d’argent ; il aurait même presque pu s’en prétendre altruiste, de vivre ainsi, suspendu au bien commun, alors même qu’il aurait pu faire sa vie de façon bien différente et bien plus égoïste. Au fond, ça n’avait jamais été pour rien, par exemple, qu’Alec n’était jamais monté en grade au sein de la police de Radcliff – ou même qu’il n’en ait jamais eu l’envie ou l’ambition, malgré son caractère naturel. Alors pour aujourd’hui, le chasseur était bien incapable de dire si Calista et lui commençaient leur enquête sur Rhaena Dryden du bon côté. Il ne savait pas, s’il avait eu les meilleures idées qui soient, en s’introduisant ici. Ils finiraient bien par avoir les réponses à ces questions, quoiqu’il en soit : si quelqu’un pouvait faire des miracles avec ce que lui, il aurait pu aisément juger être rien, c’était Calista. C’était pour ça, peut-être, qu’il l’avait emmenée avec lui. Elle pouvait faire sens de bien des choses, elle était ce point stable qui faisait toujours surgir à nouveau des évidences qu’il pourrait si facilement oublier, lui. Il n’aurait fait confiance à personne d’autre que Calista, d’toute façon, pour cette histoire. Pas même à sa sœur, Aspen, alors qu’elle-même aurait peut-être plus de motivations encore pour voir Rhaena recevoir la justice qu’elle méritait – et alors qu’elle aurait été plus efficace sur le terrain. S’il devait être honnête, Alec se méfiait désormais de toute la famille de Calista – ils étaient placés au même niveau que Lancaster : parce que malgré ce qui était arrivé à la jeune femme, la rousse semblait demeurer du côté de leur père, et le Lynch n’pouvait pas prétendre connaître grand-chose de Lorcan. A la fin, chez les Wolstenholme, il n’y avait indéniablement qu’à Calista qu’il faisait confiance. Et à Radcliff, maintenant qu’il n’y avait plus Felix, c’était le désert total, au niveau des gens à qui il aurait si aveuglément confié ses secrets, ou sa survie. Et peut-être bien, au fond, que Calista, sur ce point-là, elle pouvait comprendre l’idée – peut-être même qu’elle se sentait aussi seule que lui, quand elle grattait la surface. Cette histoire, indiscutablement, était trop proche de lui, il semblait, trop personnelle pour qu’il n’pense y inclure qui que ce soit. A part Calista. Parce qu’il la connaissait, et qu’il lui faisait confiance – et ces sentiments, ces sentiments qui l’avaient toujours amené à elle, ces sentiments qui avaient alimenté leur couple, ils étaient toujours là. Et ils n’semblaient pouvoir appartenir qu’à Calista, quoiqu’il advienne.

Paradoxalement, peut-être que ces fameux sentiments-là, auraient dû le persuader de ne pas la mettre en danger. Peut-être. Pour le moment, elle s’en sortait sans aucune blessure, rien d’autre que quelques soubresauts dans son rythme cardiaque, imposés par les imprévus du terrain – l’adrénaline qui, toujours, avait donné un sens aux instincts chasseurs du Lynch. Et dès qu’ils entrèrent dans la pièce enfin atteinte, et que Calista se dirigea tout de suite vers l’ordinateur, tous les doutes du Lynch s’envolèrent. Il pouvait, encore et encore, dans le feu de l’action, se répéter toutes les raisons pragmatiques et logiques sur pourquoi elle était là avec lui, et comment sa présence pourrait faire une différence, concrète, réelle, et bien loin de ses motivations égoïstes, rien qu’à lui. S’ils arrivaient à arrêter Rhaena, comme ça-… ce serait comme foutre un coup d’poing droit dans la gueule des événements qui avaient trop tenté de les réduire à néant, ces derniers mois. Quatre à cinq minutes, qu’elle annonça ; il aurait pu râler, s’il n’savait pas déjà qu’à lui tout seul, il aurait multiplié ce temps par trois, au moins. C’était à quel point il était nul avec les ordinateurs ; à la fin, peut-être qu’il se serait juste énervé sur la chose, et ça n’aurait aidé en rien. Alors pour le coup, celui-ci, était l’affaire de Calista, sa responsabilité à elle. Lui, il devait s’occuper des potentielles attaques venues de l’extérieur, ou de réfléchir à une sortie. C’est pour cela, d’ailleurs, qu’il rejoignit une des fenêtres de la pièce, ouvrant celle-ci pour inspecter l’extérieur. Merde, ce serait compliqué, de sortir par là : et à la porte, déjà, il semblait y avoir tout un tas de types prêts à entrer en masse, qui approchaient. « Reste là. » qu’il signifia à Calista, s’assurant qu’elle était hors de portée de n’importe quelle attaque. Il atteignit la porte, avant de s’arrêter une dernière fois. « Garde ton arme sous la main. » au cas où. Prêt à bondir, il ouvrit la porte, refermant rapidement celle-ci derrière lui. S’il arrivait à tenir celle-ci pour quatre ou cinq minutes, ce serait à elle de lui signaler quand elle aurait fini ; en attendant, tout ce qu’il pouvait faire, c’était gagner du temps. Quatre ou cinq minutes. Heureusement, il n’y avait qu’un couloir, qu’un passage sur lequel se concentrer. D’une première volée de flèches, il élagua rapidement les premiers rangs ; il parvint à esquiver la plupart des coups de feu, et sa mutation prit le relai, lorsqu’il balle vint se ficher dans sa jambe. Accroupi, il en profita pour récupérer le flingue d’un des cadavres, tout juste pour tirer droit dans le poitrail d’un de ses assaillants, qui arrivaient à sa hauteur. Un suivant le repoussa dos contre la porte, où il encaissa une volée de coups, avant de pouvoir le bloquer, usant de celui-ci pour éviter la volée de balles qui vint dans sa direction. Et le temps pouvait sembler passer vite, comme ça, et pourtant n’être que quelques secondes à peine ; Alec ne sut pas vraiment combien de types il mit au sol, combien de coups il esquiva, prit et rendit, combien de douilles trouvèrent le sol froid du bâtiment. Il sentit l’onde de choc créée par des coups, l’impact à ses oreilles de coups de feu résonnant dans le couloir, la morsure d’une lame de couteau, léchant et entaillant son flanc, avant de se faire retourner contre son propriétaire, droit vers sa gorge. Et enfin, le silence retomba – pour combien de temps ? – dans les pulsations empressées de son cœur contre son poitrail, Alec tenta de reprendre son souffle, alors que de son dos, il se laissait tomber contre la porte qui le séparait de Calista. « C’est bon maintenant ? » qu’il dut demander, non sans un brin d’ironie dans la voix – fallait bien savoir rire, parfois, même si ses mains collaient du sang poisseux récolté dans la bagarre, maintenant ; peut-être bien qu’il n’était pas si pressé de devoir poursuivre, il voulait bien avoir encore quelques secondes, pour reprendre sa respiration.
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(calista/-18), the shipwreck that stranded me here

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