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 (fst, -18. faithzekiel) do you want to go to the seaside ?

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Ezekiel Blackwell
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MessageSujet: (fst, -18. faithzekiel) do you want to go to the seaside ?    (fst, -18. faithzekiel) do you want to go to the seaside ?  Icon_minitimeMer 20 Juil 2016 - 17:56

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île de corfou, grèce - 18 août 2015. ✻✻✻ Quinze heures de vol, sept heures de décalage horaire, c'était dans ce genre de moment que le médecin songeait à ces milliers d'heures de garde qu'il avait pu assurer à l'hôpital, les aiguilles de son horloge interne ayant fini par s'adapter rapidement à toute situation, habituées aux carences de sommeil à rattraper. S'il avait songé profiter du trajet pour dormir, l'homme avait été incapable de fermer l'oeil plus de deux minutes. Installé à côté d'un hublot, au bout d'une rangée familiale, il avait d'abord passé les premières heures à faire mine de s'émerveiller devant les jeux vidéos du môme assis à côté de lui avant de tout bonnement laisser l'impatience le gagner. Tant et si bien que son état de nervosité avait atteint des sommets lorsqu'il posa enfin le pied en dehors de l'aéroport. Les trois journées précédentes avaient filé comme dans un rêve, entre cette valise à remplir qu'il n'avait plus ouverte depuis des années, les négociations avec Viktor pour que celui-ci s'occupe de ses chiens en son absence, les messages envoyés ci et là pour prévenir tout le monde de son départ pour ce séjour de conférences à Athènes... Avec ce besoin frénétique de s'occuper, légèrement submergé par les réflexions accompagnant ces temps morts à l'idée de plus en plus réelle de ce départ imprévu. Il y avait une pointe d'angoisse mêlée à l'excitation du voyage, à s'imaginer de la retrouver elle au milieu de tout autres paysages, sans contrainte, sans se cacher, sans cette peur qui se glissait dans leurs ombres enlacées. Les bagages déposées dans cette chambre d'hôtel dont on venait de lui remettre la clé aussitôt l'identité de la belle déclinée, la valise restée entrouverte sans qu'il ne s'étale, presque pudique, timide d'ainsi découvrir les lieux sans oser en prendre possession. Il avait tourné en rond dans la pièce avant de s'écrouler sur le lit, n'ouvrant de nouveau les yeux qu'après quelques heures, alors que la soirée s'installait déjà. Nulle trace de la mutante dans les parages, et le temps semblait s'allonger, la fatigue l'abandonnant alors qu'une douche venait rafraîchir ses idées qui s'échauffaient, ne tenant plus en place de se retrouver projeté seul dans l'inconnu, sur cette île qu'il avait tant admiré de loin, au gré de ces photos qui avaient pu défiler sur son ordinateur depuis le jour de son anniversaire.

Les pieds nus enfoncés dans le sable de la plage bordant l'hôtel, légèrement éloigné pour savourer l'instant loin des éclats de voix des autres touristes, Zeke contemplait la ligne d'horizon en laissant l'ébullition de ses pensées se calmer doucement. Cela faisait longtemps, trop longtemps qu'un tel calme ne l'avait pas entouré, prenant le pas sur le stress permanent dans lequel il pouvait évoluer. Peut-être était-ce la vue renversante, la certitude de ne pas recevoir d'appels déplaisants, qui guidaient ce sentiment de liberté qui gonflait au fond de sa poitrine. Ou peut-être que par dessus tout, c'était de l'attendre, de la savoir sur le chemin des retrouvailles, là où personne ne pourrait leur causer de tort. De se laisser apaiser par la certitude de la revoir, à la lumière, sans devoir inventer de nouvelles ruelles, de nouveaux endroits perdus dans la pénombre des secrets, de pouvoir se laisser vivre avec elle, pour la première fois.
✻✻✻
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Dernière édition par Ezekiel Blackwell le Ven 16 Sep 2016 - 1:02, édité 2 fois
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Faith Cunningham
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MessageSujet: Re: (fst, -18. faithzekiel) do you want to go to the seaside ?    (fst, -18. faithzekiel) do you want to go to the seaside ?  Icon_minitimeMer 20 Juil 2016 - 22:26



do you want to go to the seaside  






Alors qu'elle se redressait en silence pour quitter le siège, laissant tous les passagers en silence, préservant son ouïe et son envie de meurtre sur le petit couple de vieux qui avait tenté de faire un débat conservateur en espagnol sur les traditions. L'américaine, probablement que les gens dans ce vol étaient tous des criminels de façon indirecte, des dealers, des menteurs, des manipulateurs, des prostituées, et sans doute que Faith, parfaitement petite américaine de souche pure, semblait forcément faire tache dans le décor typiquement hispanique du vol. Cela ne sembla pas la perturber, préférant jouer d'un simple geste du doigt pour faire vivoter ses lunettes de soleil. Les regards semblèrent confus, puis bien vite, ils se détournèrent pour laisser à la mutante quelques heures de repos, des longues pauses venant ponctuer le voyage, la mutante, laissa planer un sourire sur son visage en réponse à ceux qui mataient la petite américaine d'un œil mauvais, et d'autant plus, quand elle répondait dans un espagnol quasi parfait aux hôtesses. Faith n'était pas une débutante, le départ d'une ville aussi dangereuse n'était pas anodin, comme toujours. Ce fut l'annonce brutale, qui finalement, vint à retirer la mutante de son sommeil léger comme une plume. Brutalement, l’Amérique merdique sudiste n'existait plus, mais alors que la mutante quittait l'aéroport avec sa valise digne des meilleurs touristes, son sac à dos de marque, sa combinaison qui signifiait été et ses lunettes de soleil sur le bout du nez : bonjour la Grèce. Sans doute que le fait qu'elle avait la sensation de puer la sueur et que ses cheveux semblaient devenir gras n'était pas réellement important sur le moment, et l'air semblait plus pur, sans doute parce que celui de son glorieux pays d'origine était imbibé par la haine.

Une fois à l'hôtel, la mutante fut informée de la présence du médecin, alors qu'elle prenait tranquillement direction de sa chambre, en prenant bien soin de déplacer sa valise par sa propre personne : Faith était en vacances, Faith n'était pas une attardée mentale bourgeoise. Arrivant face à sa chambre, lentement, venant découvrir l'environnement qui reflétait une semaine douce, calme et clairement plus tendre que ne représentait une nuit tous les mois lorsqu'ils avaient de la chance. Déposant sa valise dans un coin, alors qu'elle venait à s'asseoir sur le rebord du lit en observant le soleil venir s'éloigner délicatement. La mutante vint naturellement se saisir de son sac à dos pour en sortir une trousse de maquillage, pour ensuite en extirper un boîtier métallique et de là, sortant un couteau rétractable qu'elle vint glisser sous le matelas comme par instinct de survie. La mutante avait besoin de cela pour dormir de manière convenable, même si elle était apte à faire valser un homme simplement par un claquement de nuque. La mutante respira, attrapant le maillot de bain bleu qui traînait dans son sac, son maquillage et une serviette pour prendre direction de la salle de bain. Le bain aurait été chose tentante, mais le temps manquait. La demoiselle vint à déclencher l'eau chaude venir fracasser sa peau qui se sentait respirer à nouveau. La suite du schéma fut classique : se coiffer de manière à faire croire que ses cheveux étaient beaux même après un voyage en avion, cacher la cicatrice du dos avec trois tonnes de maquillage waterproof, pour ensuite recouvrir le tout d'une poudre pour assurer l'adhésion. Cela ne cachait pas tout, mais cela aidait Faith à se montrer sans éprouver un brin de honte dans le regard.  Cela dura pas moins de 45 minutes. La mutante attrapant finalement une serviette, ses lunettes sur son nez, elle vint alors à abandonner totalement sa chambre, pour prendre la direction de la plage avec sa simple serviette autours de sa taille - elle n'occulta pas de passer à l'accueil déposer sa carte magnétique pour la chambre. Faith n'était pas complexée, elle aimait ses formes, et elle l'assumait – cicatrice mise à part. Le sable vint bien vite épouser les pieds le sable fin, embrassant la saison à pleine haleine. Cela ne fut pas difficile de le distinguer, même de dos. La mutante s'avança alors jusqu'à son niveau, détachant sa serviette et laissant tomber cette dernière ainsi que ses lunettes sur le sable sans grande précaution. « La passivité n'est pas mon fort - tout comme me mettre d'accord sur ma couleur capillaire.  » Affichant un grand sourire, sans lui laisser le temps de répondre, venant prendre position assise sur ses jambes, plaquant ses mains dans son cou en venant épouser langoureusement ses lèvres contre celles du médecin.







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Dernière édition par Faith Cunningham le Mer 14 Sep 2016 - 14:06, édité 1 fois
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Ezekiel Blackwell
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MessageSujet: Re: (fst, -18. faithzekiel) do you want to go to the seaside ?    (fst, -18. faithzekiel) do you want to go to the seaside ?  Icon_minitimeSam 23 Juil 2016 - 18:51

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île de corfou, grèce - 18 août 2015. ✻✻✻ Retirant machinalement son t-shirt, le médecin le plia approximativement pour la ranger dans le sac qu'il avait amené avec lui, comme s'il fallait encore se soucier de vêtements froissés. Inévitablement, cela faisait un long moment que l'homme n'était pas parti en vacances - et n'avait pas pris de vraies vacances tout court. Vêtu d'un simple short de bain, bien loin de ses ensembles chemise-pantalon qu'il ne quittait que pour revêtir l'inévitable tenue des urgences, l'homme eut un sourire en se disant qu'il n'aurait jamais songé se retrouver dans cette tenue, une semaine plus tôt. Et encore moins sur le sable fin d'une telle plage, si loin de Radcliff. Se rappeler la ville ne confortait qu'un peu plus encore ce sentiment d'évasion si longtemps recherché, d'aussi loin qu'il s'en souvienne, à cette époque où il ne savait pas encore que la liberté se trouvait au fond d'un regard céruléen. Croisant ses bras sur ses genoux en observant l'ondulation marine, savourant la brise animant l'air chaud contre sa peau, la notion du temps se distilla au fil des minutes, ne cherchant pas à attraper son portable, à prolonger une attente bien plus sereine que d'ordinaire.

Ce fut la voix de Faith qui le tira de ses pensées, le surprenant sans qu'il ne l'ait entendue arriver. Se tournant légèrement en plaçant sa main en visière en ne la distinguant qu'à contre-jour, son coeur manqua un battement alors que ses yeux tombaient sur la serviette, et que la belle s'installait déjà sur lui. Glissant ses doigts dans sa chevelure redevenue brune, le médecin n'eut pas le temps de commenter ce changement de couleur que déjà ses lèvres se retrouvaient à danser avec les siennes. Raffermissant sa prise sur sa nuque pour approfondir le baiser, le savourant comme après une trop longue absence, comme à chaque fois qu'ils parvenaient à se retrouver. Cela ne faisait pourtant que trois jours qu'ils s'étaient quittés, bien loin de ces longes semaines de séparation accumulées depuis décembre. C'était toujours les mêmes flammes incontrôlables ravivées à même la caresse de leurs lèvres, embrasant sa chair avec violence alors que sa seconde main se nichait dans le creux de ses reins, se rappelant sa peau nue, cette tenue dans laquelle il ne l'avait jamais vue. Durant un instant, rien d'autre n'existait plus que le poids de Faith tout contre lui, l'ardente ivresse qui semblait s'accentuer à chaque nouvelles retrouvailles balayant tout, effaçant tout. L'effet que la mutante pouvait lui faire n'était plus à prouver, animant son être entier à son contact, bouleversant les battements de son coeur de manière affolante. Mais il y avait cette plage, les quelques personnes susceptibles de franchir la dune pour les appercevoir. L'homme rompit le baiser quelques secondes après cette pensée, retrouvant son souffle en dégageant machinalement les quelques mèches retombant de part et d'autre de son visage. « Si tu commences à autant me manquer après à peine trois jours, on est mal barrés. » Un sourire sur ses lèvres qui vinrent se déposer à l'angle de sa mâchoire, s'imprégnant de la peau de son cou alors qu'il y dispersait quelques baisers avides. Mais la plage, les gens, et le médecin s'éloigna de nouveau en se raisonnant, replongeant son regard dans le sien avec quelques difficultés de concentration. « J'commençais à m'ennuyer de ton arrivée, j'aurais presque pu croire que tu m'avais laissé tomber. »  C'était faux, en témoignaient ses prunelles moqueuses tandis qu'il s'inclinait en arrière pour prendre appui sur ses coudes, la détaillant un peu plus. « Joli maillot de bain. Le bleu te va bien. » C'était sincère, même si bleu ou non, le maillot lui serait sans doute tout aussi bien allé. Admirant sa silhouette finement découpée à la lumière déclinante du soleil, un sourire idiot avait envahi sa bouche alors qu'il reportait les yeux sur elle.
✻✻✻
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MessageSujet: Re: (fst, -18. faithzekiel) do you want to go to the seaside ?    (fst, -18. faithzekiel) do you want to go to the seaside ?  Icon_minitimeSam 23 Juil 2016 - 21:45



do you want to go to the seaside  





Se couper du monde, peut-être se faire avoir, mais prendre un risque plus que de savoir le pourquoi du meilleur dans cet univers ou le pire se dessinait comme un seul avenir. Une opportunité, cela ne se représentait pas toujours, et la mutante le savait. La demoiselle embrassait ses vacances, les premières depuis des années, neuf années sans vacances. Il était possible de considérer que les années à arpenter les États-Unis étaient des vacances, même si cela était synonyme de cavale. Cette fois-ci, il n'était pas question de fuite, mais simplement de repos. La demoiselle dévorait le soleil, le vrai, celui qui venait chauffer le visage et qui offrait la joie de l'ailleurs, enfin. La mutante ne vint même pas à réellement s'annoncer, préférant se faire remarquer, à sa façon. La chaleur ardente ne semblait jamais réellement s'éteindre, à chaque retrouvailles, elle revenait plus forte, comme si le manque grandissait avec le temps. Les lèvres venant se rejoindre, sans délicatesse, sans prétendre que cette passion était purement platonique. La mutante ouvrait le bal, venant prendre place tandis qu'il répondait avec ferveur. L’indécence du baiser, des retrouvailles, seulement quelques jours écoulés et non des journées longuement comptés sur le fil du rasoir de peur de ne jamais se revoir. La nudité tellement proche, les caresses, l'ivresse de la promesse de s'appartenir, de se dévouer et de toujours s'amouracher encore et en laissant s'emballer un cœur. La chamade en pagaille, les entrailles qui déraillent et qui brûlent les paumes au contact de la peau de l'autre.  Une proximité incendiaire, venant enfoncer ses pieds dans le sable, la demoiselle venait saisir sa peau, caresser ses formes en se perdant à fermer ses pupilles, faire paraître un silence royal, que pour une fois elle allait apprécier. Le bonheur de ne pas craindre l'heure, tout cela était éphémère, mais cela ne faisait que rendre le moment plus grand, plus beau et d'autant plus ardent. Sans doute, que Faith, dans son habitude tragique de s'afficher, ne se serait pas arrêtée dans ses caresses qui restaient pourtant concentrées sur la nuque de son amant, mais Ezekiel vint à taire l'ardeur – parce que parler est bon paraît-il. Faith délaissa donc les lèvres, sans abandonner un sourire timide alors qu'Ezekiel semblait s'égarer entre délicatesse et langueur charnel. Déposant quelques baisers sur le cou de Faith, laissant échapper un soupir d'aise, qui se transforma en soupir de déception lorsqu'il cessa alors qu'elle venait déposer une main sur sa nuque. Soupir semi-sérieux, qui ferait office de réponse, plus en rapport à l'acte qu'aux paroles du médecin.

La mutante plongea à nouveau ses yeux azurs dans ceux de l'humain, laissant échapper un rire sur sa dernière remarque. Cela aurait été dramatique, parce que cela signifiait que la douane aurait été trop sécuritaire et qu'elle serait actuellement dans un vol pour une prison de la capitale américaine – heureusement ce n'était pas le cas. Le laissant prendre ses aises en venant s'appuyer dans le sable, tandis qu'elle courbait d'avantage son dos pour être droite alors qu'il venait complimenter son maillot de bain.  « Le sans T-shirt te va bien. Monsieur fait du sport.  » La mutante esquissa un sourire en venant déposer ses mains sur le bas ventre de son amant avec un sourire en coin, glissant ses doigts comme une plume.  « Le topless était ma première option, mais étrangement, j'avais peur que tu n'apprécies pas mon apparition.  » Non, en effet débarquer topless sur une plage n'était pas nécessairement le meilleur effet du monde pour retrouver son petit-ami – drôle de mot, vraiment. La mutante vint alors à épouser les formes de son amant dans sa totalité, sa poitrine contre son torse en venant à son tour se glisser dans le cou du médecin avec une voix sans doute plus ambivalente que les précédentes.   « Ta pudeur va s'envoler avant le dernier jour, crois-moi. » Venant dévorer son cou de quelques baisers, déposant ardemment ses lèvres alors que ses mains venaient se saisir de celles de son amant pour venir mélanger les phalanges, serrer sa poigne. Instant de folie bien éphémère, alors qu'elle se redressait d'un geste brusque pour obtenir à nouveau son dos droit avec un sourire légèrement moqueur et un air enjôleur.  « Ton vol était comment ?  » Manière totalement forcée, de ne pas se faire prendre à son tour dans son propre petit jeu.







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MessageSujet: Re: (fst, -18. faithzekiel) do you want to go to the seaside ?    (fst, -18. faithzekiel) do you want to go to the seaside ?  Icon_minitimeMar 26 Juil 2016 - 23:27

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île de corfou, grèce - 18 août 2015. ✻✻✻ L'attitude de Faith attisa un peu plus encore le sourire en coin du médecin, l'observant se redresser dans une posture plus qu'avantageuse qui ne risquait pas de le laisser indifférent. « Venant de mademoiselle corps de rêve, c'est un sacré compliment. » Prenant un air impressionné pour camoufler le fait qu'il n'en avait jamais mené large face aux flatteries, l'homme ne se priva pas de l'observer également, jusqu'à ce que son attention ne soit entièrement captée par la soudaine position de ses mains sur son ventre. C'était que le voyage avait effectivement été long, et qu'à force de s'imaginer la retrouver, il y avait possisblement eu quelques idées salaces qui s'étaient greffées au tableau. Son corps semblait s'en rappeler suffisamment rapidement alors que le médecin tentait de focaliser ses pensées sur autre chose que ces caresses que Faith dispersait le long de son abdomen. L'entendre parler de topless ne risquait pas vraiment de faire taire l'appel de ses nerfs, et le médecin hocha la tête un peu trop vigoureusement. « T'auras tout le temps d'être topless et plus si affinités d'ici quelques heures, de toute évidence. » Le souffle court, son cerveau manquait visiblement d'oxygène pour qu'il se retrouve à sortir ce genre de choses, bien éloignées de son habituelle retenue. Mais c'était sans doute une prévision qui prenait tout son sens, alors que les doigts de Faith effleuraient son épiderme et qu'elle achevait de se rapprocher. Ce fut tout du moins la pensée inévitable qui accompagna le bouillonnement d'adrénaline qui roulait dans ses veines, Zeke fronçant légèrement les sourcils en tâchant de songer à cette plage sur laquelle ils se trouvaient, à la mer qui se dessinait à quelques mètres. Sans parvenir à s'éloigner des sensations qui l'envahissaient à mesure que son corps répondait à la proximité.

« Laisse donc ma pudeur tranquille. » Un air criant d'innocence sur le visage alors que le grognement se faisait répobateur, Zeke ne se voilait pourtant pas la face. Il se savait faible, lorsque la belle devenait fine tentatrice, dispersant sa fougue à même sa chair en y laissant l'empreinte incandescente de ses lèvres. Il aurait tout aussi bien pu rester là, finalement, sans broncher. A se laisser dévorer en s'efforçant de dominer l'envie qu'elle dispersait sous sa peau, un peu plus encore alors que leurs doigts s'entremêlaient et que son souffle se dispersait dans le désordre. Avant qu'il n'ait pu esquisser le moindre mouvement, mettre à mal cette raison qui le hélait de se contenir, Faith se redressait déjà, le laissant redécouvrir ses courbes sublimes à mesure qu'il sortait de son apnée. Son regard sembla un instant déterminé à retenir la moindre parcelle de cette anatomie qu'il redécouvrait une fois encore, avant qu'une question ne le tire de force de ses rêveries. « Mon vol. » Sérieusement. Il allait déjà falloir qu'elle arrête de gigoter pour qu'il parvienne à assembler deux pensées décentes. « Mon vol était bien. » Replongeant son regard dans le sien pour s'éviter toute frustration inutile, le médecin réalisa dans la seconde que sa réponse n'était pas des plus explicites, et qu'il semblait davantage avoir complimenté son maillot de bain que son trajet de quinze heures en avion. « J'avais une famille à côté de moi, leur môme plus précisément. Il m'a fait passer le temps avec ses jeux vidéos pendant un bon moment et après... Après j'ai commencé à me languir de te voir. » Glissant ses mains sur les cuisses de la mutante, dans une caresse qui se voulait douce, presque innocente, alors qu'elle remontait lentement sans qu'il ne se détourne de ses prunelles. « J'ai cru que j'arriverais jamais. C'est fou ce que ça devient interminable quand j'attends de te retrouver. » Les paroles étaient sincères, ne lésinant pas sur les confessions qui reflétaient à merveille l'état de frénésie dans lequel cette attente pouvait le plonger. Les mains s'étaient aventurées sur ses hanches, l'attirant d'un geste ferme contre lui alors qu'un mouvement sur le côté inversait les positions, la renversant sous son poids sur la serviette de plage, dans une attitude aussi provocatrice que celle qu'elle avait pu avoir. A un souffle de ses lèvres, le médecin s'en détourna pourtant pour reprendre ses baisers là où il les avait laissés, juste au dessus de sa clavicule. L'une de ses mains remonta doucement le long d'une jambe pour caresser sa peau avec envie, avant de subitement l'abandonner, se redressant sur ses avant-bras pour la libérer de son poids, un air narquois aux lèvres. « Et ton vol, alors ? Pas trop désagréable ? »
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MessageSujet: Re: (fst, -18. faithzekiel) do you want to go to the seaside ?    (fst, -18. faithzekiel) do you want to go to the seaside ?  Icon_minitimeMer 27 Juil 2016 - 0:40



do you want to go to the seaside  





« Un compliment doit se mériter avec moi.  » La mutante était sérieuse, puisqu'il était difficile d'obtenir un mot sincèrement gentil de la demoiselle. Faith possédait une capacité surnaturelle à toujours balancer sur les individus, mais à rarement venir vanter les qualités de ces derniers. Faith n'était pas une adepte du dialogue, par nature parler n'était pas sa passion, et sans doute que frapper ou envoyer valser était plus une définition propre de sa personne. Il était difficile de parler dans le vide, mais les conversations de la mutante ne possédaient pas réellement de sens profond et se perdaient dans des connotations désordonnées. Faith vantait sa capacité à toujours se comprendre, à toujours suivre la même idée, mais pourtant elle était incapable d'en parler avec les autres. L'expérience avec Marvin en fut un triste exemple, du regard des autres sur elle, ce regard qu'elle vint chercher, cette idée toute construite qui venait désormais enfin s'achever : la mutante garce. Assumer ce rôle, assumer sa nature profonde et ce qu'elle serait toujours, qui pourtant tombait dans les bras d'un hunter. Les nuances de Faith se perdaient, et plus rien ne se dessinait, et le jeu en devenait encore plus intéressant de cette façon. La simple remarque sur la possibilité de se promener nue semblait réfléter la capacité de Faith à occulter ses défauts, mais pourtant l'idée même de se présenter sans maquillage dans un avion merdique lui sembla impossible. Le regard des autres, était toujours un problème, mais pour son physique devenu son gagne pain, son quotidien et ce qui attirait. Ezekiel pouvait se vanter de pas mal de qualités, mais malheureusement, il n'était pas aveugle. Faith serait hypocrite de dire qu'elle n'appréciait pas physiquement le médecin, mais lui ne s'en vantait pas. Il n'était pas question de jouer, mais d'exister dans le regard de l'autre, et cette nuance était déroutante.  « De toute évidence, toi et moi, nous n'en étions pas une. » Faith afficha un air narquois, clairement fière de sa répartie, même s'il était possible de contester la demoiselle préférait se dire qu'elle disait une vérité presque absolue.


La répartie sur la pudeur fit doucement rire la mutante. Ce défaut était tout aussi une qualité, puisque de cette façon, il ne découvrait pas la possessivité maladive de la demoiselle. La mutante connaissait le prix de ce désir vicieux d'appartenance à autrui. Faith ne pouvait s'en définir, après tout, elle était les cendres de ce désir honteux. Tant pis, le sujet n'allait pas se poursuivre, il ne méritait même pas une réponse, puisque cette pudeur tomberait avant la fin de la semaine et il le savait. La mutante avait une force de persuasion, qui pouvait briser bien des règles. La mutante adopta donc l'attitude qui lui correspondait, jouant avec le corps de son amant sans pour autant franchir le seuil de l'indécence. Une question venant animer la conversation, une question basique, une question sur le vol. Ce n'était qu'une pure distraction alors que la mutante récupérait sa place d'origine sur son torse avec un sourire innocent, comme si tout était naturel, attendant la réponse comme une forme de tentation et presque de test. Il parvint néanmoins à trouver une réponse, claire et plutôt logique. La mutante se contenta de laisser échapper quelques soupirs approbateurs, observant du coin de l’œil les mains de l'humain plus que ses yeux même si Ezekiel ne cessait de quitter les pupilles de la demoiselle. Difficile de concilier les deux, la mutante renonça donc à épier les mains de son amant alors qu'elle gardait ses mains pour elle – actuellement. La mutante allait sincèrement se moquer de lui lorsqu'il évoqua la famille, un rire aurait même plus s'échapper, mais son sourire moqueur vint à s'effacer totalement. Venant redescendre comme il était monté, venant écouter sa révélation qui ressemblait presque à une diversion minable, mais tant pis, au pire des cas elle admettait qu'elle était sentimentalement faible.  « J'aurais aimé, te revoir plus tôt  » Faith le citait d'une voix basse, ces mots n'étaient pas les siens et semblaient être la seule réponse dont la mutante pouvait souffler les mots. La brune avait une capacité à retenir les paroles du médecin de manière glorieuse, tellement cela pouvait parfois la hanter, en bien comme en mal. La mutante le laissa terminer, après cette courte intervention qui ne demandait pas une réponse. De toute évidence, le médecin ne laissa pas la chance à Faith de venir répondre, alors que les positions venaient à s'inverser d'un geste brusque – comme d'habitude. La tentation changea de nom, venant épouser les mains de son amant, pour orner les courbes de la mutante qui pouvait se vanter de faire tomber la vertu. Les regards tendancieux venaient se perdre, se fracasser dans l'idée de faire céder l'ordre, mais Ezekiel abandonna le regard de de la brune pour venir son corps de baisers, comme une vengeance plutôt agréable. La jambe frissonnante de la demoiselle sembla s'accentuer alors que l'humain, venait passer sa paume sur cette dernière, le seule refuge de Faith sembla se trouver être la nuque de son amant d'une main, tandis que l'autre venait se nourrir de son omoplate.

Cette position fut abandonnée bien rapidement alors que la demoiselle ne se retint pas de gémir, laissant échapper une fausse exaspération. L'humain vint alors à lui retourner sa question avec de l’ambiguïté, évidemment. La demoiselle se détacha entièrement, restant à terre pour venir étirer son corps sur le sable, venant courber son corps avec délicatesse.  « Agréablement reposant, la blanche colombe américaine que je suis attirait les regards.  » La mutante redressa sa jambe, approchant son genoux à mesure qu'elle avançait vers l'entre jambe de son amant.  « Ma patience de fer fut ma plus grande amie durant ce vol, mais tu vas aussi faire la rencontre de ma meilleure-amie nommée libido. » La mutante afficha un léger rire en faisant retomber sa jambe à terre pour venir caresser les jambes de son amant. Déposant ses deux mains sur le visage de son amant.  « Tu es beau Zeke, tu n'es pas parfait, mais je peux t'assurer, que même si tout chez moi semble refléter la perfection… je dois posséder un défaut, on finira par le trouver.  » La mutante ricana légèrement, abandonnant totalement le sérieux, même si elle pensait sincèrement lorsqu'il était question de la beauté de son amant. Les mains de la mutante coulissèrent vers les pectoraux de son amant, venant sentir son cœur battre.  « Il existe plusieurs options, mais majoritairement, si tu restes dans cette position, ce n'est pas pour me donner des cours théoriques sur l'anatomie. Donc, je te propose plutôt de détacher ce corps, attirant, de moi et nous pourrons envisager de parler ou même de découvrir les lieux.  » La mutante marqua une légère pause.  « 15 secondes de réflexion, sinon après, je te déshabille. »










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MessageSujet: Re: (fst, -18. faithzekiel) do you want to go to the seaside ?    (fst, -18. faithzekiel) do you want to go to the seaside ?  Icon_minitimeVen 29 Juil 2016 - 14:06

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île de corfou, grèce - 18 août 2015. ✻✻✻ Les mots de Faith trouvèrent leur écho dans le fouillis de ses souvenirs, de ces mots échangés à chaque rencontre, gravant le fil de leur histoire de manière indélébile dans l'esprit d'Ezekiel. C'était devenu récurrent, de se remémorer ces courtes entrevues, pour être certain de ne rien oublier de ces moments toujours trop courts, d'oublier l'attente trop longue. Il se souvenait de ses propres paroles, de cette nuit complexe où les sentiments étaient sortis en se mêlant aux vérités bien trop lourdes. D'un je t'aime qu'il n'avait jamais cru redire un jour, surtout pas avec autant de force, dans une sincérité presque douloureuse. C'était toujours étourdissant, de se rappeler de ces instants, de recevoir de plein fouet la tempête émotionnelle qui accompagnait chacun de ces moments. Il suffisait d'un mot, d'une phrase pour retourner sur ses pas, contempler comme un étranger ces scènes dont ils avaient été les protagonistes, à s'apprivoiser, à s'échapper pour mieux se retrouver. Elle n'avait qu'à prononcer ces quelques mots pour le troubler, suffisamment pour mêler à ses gestes provocateurs une affection sans pareille.

Ce fut pourtant lui qui se détacha, sachant qu'ils se retrouveraient dans les instants qui suivraient, qu'il n'avait pas à s'accrocher à elle de toutes ses forces et de toute son âme dans la crainte de la voir disparaître, de ne pas avoir suffisamment profité de ces minutes à se retrouver. Bouche bée, incapable de se dégager du cheminement dangereusement orienté de sa jambe entre les siennes, le médecin se contenta de fixer son attention sur son visage en déglutissant non sans difficulté. Sa première pensée allait à l'indécence de ces rapprochements dans un lieu si public, désert et menaçant pourtant de se retrouver troublé par le passage d'autrui. Et puis, il se souvenait de cette nuit d'hiver, de son bureau renversé par leurs corps entremêlés et ses traits se figèrent un peu plus encore. S'il avait appris à délaisser sa timidité au profit de ce que Faith lui offrait, la pudeur ne quittait pas son esprit, aussi avenants soient les gestes, aussi ardentes les pensées. Cela changeait lentement, à se livrer à la passion, à s'accoutumer à ces rapprochements qui dépassaient de loin son habituelle tenue. La brune ne manquait pourtant pas de le surprendre un peu plus à chaque nouvelle rencontre, le poussant hors des limites de sa zone de confort si appréciable, si tranquille. Animant son être d'un brin de danger, le laissant l'apprécier, s'y abandonner. Un rire se greffa au sien en l'entendant évoquer le vol, et plus encore cette nouvelle amie qu'elle s'amusait à vouloir lui présenter. « Mince alors. Je croyais l'avoir déjà rencontrée, pourtant. » Appréciant la caresse qui se glissait le long de ses cuisses, le médecin l'observa s'approcher tandis qu'il demeurait immobile, se laissant aller à un air charmeur. « Et à plusieurs reprises. Mais ça ne devait pas être elle, alors, dans mon bureau. Chez moi. Chez toi. J'ai dû confondre, mais j'ai très envie de la connaître. » Un air songeur dans le regard alors que son esprit s'égarait avec bien trop d'aisance, il fut ramené sur terre par les mains de Faith qui se glissaient sur son visage, éveillant une tendresse autour de ses pupilles à ses paroles. Ses mains se posèrent à nouveau sur les cuisses de la mutante, l'attirant davantage à lui en mourant d'envie de l'embrasser à nouveau, interrompu par l'avertissement qu'elle lui lança alors qu'il laissait le mécontentement s'exprimer dans un marmonnement. Venant appuyer son front dans son cou, le médecin tint la position cinq secondes tout au plus, avant de relever la tête, de laisser un dernier baiser effleurer sa gorge avec douceur. Pour mieux se saisir de ses cuisses, se relever dans le temps imparti par la belle en l'entraînant avec lui, finissant par la laisser reposer ses pieds au sol en prenant le soin de se dégager, d'éloigner tout contact entre leurs corps. Les mains levées d'un geste innocent, le médecin adopta un ton railleur. « Fin du décompte, on peut aller se promener sans que tu sois obligée de me sauter dessus. » Sacrément ironique, puisqu'il était sans doute aussi difficile à tenir à cet instant précis, à prendre quelques distances sécuritaires, sachant pertinemment qu'il ne lui résisterait pas longtemps. Son regard se perdit un instant dans le sien, à y voir danser les ondes rougeoyantes du soleil couchant, à la trouver belle, à apprécier cet instant en lui souriant sans se cacher de cette adoration qui vibrait au fond de ses prunelles. Finissant par s'approcher, par glisser un bras autour de ses épaules en l'entraînant à sa suite, comme une couple normal qui n'aurait pas à se cacher, autorisé à déambuler en laissant les pieds s'enfoncer dans le sable et les yeux s'évader sur la ligne d'horizon. « J'crois que ça m'avait vraiment manqué, de voir la mer. J'avais oublié à quel point c'était reposant. » A vrai dire, cela faisait des années qu'il ne s'était plus approché d'une plage, ne partant plus, ne prenant majoritairement plus de vacances pour ne pas entrer au service à temps complet du groupe de hunters de sa belle-famille. Ses sourcils se froncèrent légèrement à cette pensée, celle qui ramenait inévitablement cette amertume au bord de ses lèvres, cette angoisse au fond de son ventre. Il n'était pas là pour y penser, pour le rappeler à Faith non plus, et il se fit violence pour balayer une bonne fois pour toute cette pensée de son esprit. S'arrêtant au bord des ondulations de l'écume qui ricochaient contre ses orteils, le médecin glissa sa main dans le dos de la mutante, se détachant pour avancer d'un pas, s'immerger jusqu'aux chevilles en appréciant la tiédeur de l'eau contre sa peau. Ce fut pourtant celle de Faith qui ne tarda guère à lui manquer, comme un besoin vital de garder un contact entre leurs corps, une envie insurmontable de l'enlacer lorsqu'elle se tenait à ses côtés. Pivotant sur ses pas pour lui faire face, ses mains vinrent se loger dans le creux de ses reins, l'approchant doucement de lui en arborant un sourire enjôleur. « T'as vraiment bien choisi ton décor. » Il savait pourquoi cette île, pourquoi la Grèce, parce qu'elle avait prêté attention à ses paroles au détour d'un dîner, qu'elle avait retenu ce détail jeté entre deux conversations, comme il avait retenu chaque détail qu'elle avait pu lui donner au fil des rencontres. « La plage, le soleil couchant, romantique. » Insistant sur ce mot en lui souriant de plus belle, parce qu'elle n'avait plus intérêt à le qualifier de niais après ça, qu'elle avait un petit côté similaire au sien même si elle s'évertuait à le cacher. Tout comme il ne pouvait cacher qu'à moitié cette envie irrépressible de se brûler contre sa chair, de ne jamais la lâcher. Ses lèvres vinrent épouser les siennes amoureusement, portées par cette fougue qu'elle n'avait eu de cesse d'exacerber en lui depuis son arrivée.
✻✻✻
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Faith Cunningham
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MessageSujet: Re: (fst, -18. faithzekiel) do you want to go to the seaside ?    (fst, -18. faithzekiel) do you want to go to the seaside ?  Icon_minitimeVen 29 Juil 2016 - 17:12



do you want to go to the seaside  





Jouer du corps, jouer avec son corps, jouir de celui de l'autre. Celle qui était joueuse fut longtemps le jouet, et oui, parfois, elle se remémorait avec horreur ces moments. Se faire entièrement manipuler, n'être qu'une occupation et endosser ce rôle avec le sourire, pour ne jamais déplaire et réaliser avec terreur qu'il n'existe pas de meilleur rôle que celui-là : tout le monde avait sa place, et Faith connaissait la sienne. Bien des reconversions s'étaient écoulés dans le sang de la mutante, mais rarement, elle fut apte à réaliser la nature profonde dont elle fut l'objet. La terroriste, ce n'était qu'un problème, qu'elle était incapable de régler d'ailleurs. Mais ce rôle, celui de la jolie fille, il définissait Faith par dessus. Cette minable petite manipulation, ces quelques traits, cette poudre déposée sur ses joues et des formes qui savaient se faire remarquer dans le regard des autres. Demander à une prostituée de changer sa nature, voilà ce qu'il était question lorsqu'on venait à s'interroger sur un aspect de la différence entre Skylar et Faith. S'il était impossible de saisir les nombreuses nuances, celle-ci, était la plus inaccessible, et pourtant la plus évidente. Elle était un paradoxe, mais il l'était tout autant, la différence entre les deux, était qu'il était dans la mauvaise direction. Faith était persuadée qu'il devait se faire sauver, obtenir de l'aide, mais qu'elle était saine et sauve. La mutante ne pouvait, prétendre être le bon côté de la balance tant ses problèmes intérieurs étaient délicats, mais elle persistait à croire que tout cela valait la peine.  Alors que l'humour devait border ces moments, ce fut ces interrogations qui traversèrent l'esprit de la mutante. Qui était-elle, face à celui qui pouvait venir lui arracher sa vie d'une minute à l'autre. Tout le monde possédait des ombres, des blessures, mais ces dernières ne pouvaient jamais se combler sur une simple conviction fade. La demoiselle était fade, devenue mortuaire avec le temps, chaque plaisir éphémère lui rendait ses couleurs, mais c'était la poupée de cire qui devait attirer et non la beauté d'une gamine qui dévorait sa jeunesse. « 5 jours, tu finiras même par te lasser de cette dernière. » De sa libido, ou de sa propre personne ? Faith évoquait la libido, mais son cœur vint à s'interroger sur la capacité du médecin à supporter une fille comme elle durant aussi longtemps. Si le médecin était envoûté par une terreur nocturne, elle pourrait agir du mieux qu'elle pourrait, mais si cela marchait dans l'autre sens : il risquait de violemment traverser la baie vitrée et aurait du mal à trouver la passion de Faith sexy. Il était difficile d'occulter les possibles travers de ce séjour, et cela serait un révélateur sur la capacité du médecin et de la mutante à vivre en communauté. La demoiselle était une maniaque du contrôle, mais le médecin avait certainement des travers lorsqu'il était question de son quotidien. Le plaisir de découvrir l'autre, au plus proche de la réalité quand cette dernière semblait loin, pouvant tout aussi bien se transformer en une sadique remise en question de la question. Ne pas y penser ? La peur ne s'en allait pas en claquant des doigts, et il était hors de question de faire croire que Faith ne connaissait pas les risques. Ezekiel ne sembla pas se montrer réceptif à sa remarque sur le fait qu'elle allait lui sauter dessus – chose dramatique – et vint délicatement effleurer le cou de la mutante, quelques secondes, alors que le décompte s'effectuait en silence. Il céda finalement, sans doute plus pour tester la patience de Faith que le reste, mais finalement : c'était la porte ouverte à la discussion.  « Cela aurait été tellement insupportable pour monsieur le pudique. » Fin des conflits intérieurs, et bonjour la déconnexion totale avec le reste du monde.

Hors du temps, ce couple couvert d'une banalité dont Faith n'avait même pas conscience. Cela était presque ridicule, pour celle qui disait mépriser le fantasme du rêve américain, pour celle qui fut baignée dans cette idée qu'un prince charmant viendrait la sauver : idée désormais abandonnée par le poids des années. La main de la brune venant rejoindre celle de son conjoint, entremêlement ses doigts à ceux du médecin avec une douceur, prenant soin d'admirer le reste. Ce fut le médecin qui coupa ce silence pour venir s'exprimer sur la mer. La mutante plongea naturellement son regard vers lui autant que vers la mer, alternant, pour mieux saisir les souvenirs du médecin. Les prunelles du médecin semblaient se perdre entre colère et joie, cela donnait une drôle de sensation alors que la demoiselle venait serrer avec plus de ferveur la main de l'humain, par compassion plus que par réelle compréhension. « J'étais trop petite, pour réellement éprouver un manque d'un paysage autre que celui de la ville. » La mutante observa la mer toujours avec fermeté, n'osant pas réellement pointer son regard vers monsieur décodeur en personne. Diversion, voilà, ce qui sauvait perpétuellement le cul de la jolie mutante. « Quand est-ce que tu as totalement renoncé à ton bien être ? » Faith ne se voulait pas accusatrice mais la phrase fut tentée de s'achever par un « pour eux », chose dont elle préféra s'abstenir. Observant à nouveau le médecin, pour la réponse, s'il le désirait et s'il était franc.


Il vint à cesser la marche – qui fut de courte durée. Faith retrouvant ses pieds intégralement dans l'eau alors que la main du médecin vint se glisser dans le dos de la brune, qui se crispa de par cette haine profonde envers l'idée qu'on pouvait librement la toucher. Cela ne changeait rien que cela soit Ezekiel, la réaction naturelle de peur était ancrée, et elle ne partirait pas même si la demoiselle se détendit naturellement la seconde d'après. Le médecin vint faire face à la mutante, à nouveau, la surplombant – tricherie honteuse parce qu'elle était à plat. Elle esquissa un sourire à sa première remarque alors qu'elle venait épouser ses épaules de ses mains. Il vint faire une remarque sur le paysage, et bien évidemment elle avait envie de lui répondre que ce n'était rien et qu'il aurait certainement fait la même chose s'il n'était pas attaché à des connards. L'accentuation sur le dernier mot porta la demoiselle à venir s'exprimer contre lui, mais non, pas le temps, les lèvres se retrouvaient à nouveau au plus grand plaisir de la mutante. Néanmoins, l'honneur de Faith invita la demoiselle à briser le baiser sans réelle conviction. « Les serpents du Pérou n'offraient pas le maillot de bain... » Mais non, elle vint à nouveau glisser ses lèvres contre les siennes. La mutante en vint finalement à se reculer, sentant les vagues grimper sur ses mollets à mesure qu'elle s'enfonçait vers l'eau. « Alors on va dire que je crois au prince charmant, juste pour aujourd'hui. Prince charmant que je peux noyer sans le toucher.   »





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ps: j'adore ta signature, et comme j'ai envie, je vais pas le dire en mp (fst, -18. faithzekiel) do you want to go to the seaside ?  3440612238 (fauve (fst, -18. faithzekiel) do you want to go to the seaside ?  475114356 )
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Ezekiel Blackwell
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MessageSujet: Re: (fst, -18. faithzekiel) do you want to go to the seaside ?    (fst, -18. faithzekiel) do you want to go to the seaside ?  Icon_minitimeVen 12 Aoû 2016 - 23:57

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île de corfou, grèce - 18 août 2015. ✻✻✻ L'homme ne broncha pas aux paroles de Faith évoquant son enfance, prenant cette remarque qu'elle lui offrait sans chercher à creuser davantage, là où elle ne semblait pas vouloir aller - pour l'instant.  Il ne tenait pas à lui arracher des vérités, des souvenirs qu'elle ne lui livrait pas d'elle-même, la laissant y venir à son rythme, appréciant déjà ces bribes de vie qu'elle lui confiait. La réciproque semblait vraie, en général. S'il ne faisait pas de doutes que l'enfance du médecin avait été difficile, il ne s'était jamais livré en ce qui concernait sa mère, ou plutôt, cette génitrice qui lui avait servi de mère durant un temps, sur le papier. Qui n'avait jamais eu que le statut, sans en occuper le rôle. C'était ce sur quoi l'homme était resté. S'il commençait à en parler, en revanche, sûrement trahirait-il bien assez vite les échos rancuniers d'un fils qui avait mal vécu l'abandon, plus encore que ce qu'il avait pu subir entre les murs, ce qui était à l'époque sa normalité. C'était des réminiscences qu'il ne tenait pas à partager, et il ne s'engagerait pas sur ce sujet. Sur le fait que de se trouver là, assorti des réflexions de Faith, ça lui ramenait bien plus en tête ses premiers pas dans l'eau salée, lorsqu'il était gamin, qu'il avait encore l'insouciance gravée dans le coeur et le bonheur sous les paupières. Il lui suffit d'un coup d'oeil sur sa droite pour effacer cet instant de faiblesse, détaillant les traits de la mutante, ses mèches brunes que la brise agitait par intermittence, se concentrant sur le présent pour ne pas laisser le passé s'introduire de nouveau entre eux. C'était une chose qu'il avait appris à force de patience, de rendez-vous qui se révélaient parfois d'une simplicité déconcertante lorsqu'ils se retrouvaient réunis - ce que ces retrouvailles impiquaient comme manigances était encore autre chose. Le calme se trouvait dans cet écrin de difficultés, ne les laissant y accéder qu'après avoir déjoué les pièges se trouvant sur leur chemin. C'était devenu reposant, de la retrouver. De sentir son coeur battre de travers, mais vigoureusement, à simplement la regarder un peu trop longtemps. Cela ne dura pourtant qu'un instant. Car déjà la question envoyait son coeur s'échouer sur les récifs de sa cage thoracique, le poussant à détourner le regard, à se replonger dans la contemplation de la ligne d'horizon. Difficile de savoir s'il s'agissait d'une question rhétorique, ou d'une sincère interrogation. L'homme laissa passer un temps, plissant les yeux pour contrer les rayons de plus en plus bas du soleil. « C'est compliqué. » Un marmonnement avant de s'arrêter, de laisser ses orteils se détendre dans l'eau tiède, se faisant violence pour détourner le sujet, pour noyer contre ses lèvres les potentielles réponses qu'il aurait pu lui donner. Avant qu'elle ne se détache, trop tôt, toujours trop tôt, lui ayant à peine laissé le temps de chasser l'amertume, de l'oublier dans un baiser. Le coeur encore lourd malgré l'humour qui se promenait à nouveau derrière ses mots, le médecin ne tarda guère à glisser une main dans sa nuque pour approfondir l'étreinte, mêlant sa langue à la sienne en espérant y effacer toutes ces paroles qui s'y bousculaient encore.

« Je croyais que tu devais plus l'utiliser à mes dépens. C'est pas très honnête, ça. » Laissant ses doigts redessiner la ligne de son dos en l'observant d'un oeil moqueur, Zeke arqua un sourcil avant de soupirer dans un sourire. « Il faut vraiment un prince charmant, dans les histoires romantiques ? Un prince charmant qui ne sait pas cuisiner, qui ne sait pas danser, qui préfère les chiens aux chats et oh, qui t'a déjà tiré un millier de fois les cheveux par inadvertance sans le faire exprès. » Insistant exagérément sur ces derniers mots, comme pour s'en excuser encore une fois. Un air perplexe sur le visage, Zeke la détaillait non sans malice, lui prenant  une main délicatement avant de la faire tourner sur place et de la ramener contre lui - le seul pas de danse qu'il maîtrisait, vraiment. La gardant contre lui en serrant sa main contre son torse, l'homme poursuivit d'un ton plus songeur en se perdant dans ses prunelles. « Désolé de te le dire, mais t'es plus princesse que moi prince charmant. T'as fait grimper les scores, là. Le dîner aux chandelles, c'était petit joueur à côté. » Le sourire était sincère, mais se perdait derrière cette question qu'elle lui avait posé précédemment, celle à laquelle il n'avait pas su répondre, celle à laquelle il ne pouvait répondre en toute honnêteté dans l'immédiat. « Le bien-être, ça dépend de ce que t'entends par là. Mon bien-être passe par celui de mes proches, et c'est en restant dans le rang que je m'en suis assuré. » Il n'y était pas entré pour son bien, ni pour celui de Constance ou même de sa belle-famille, mais par la bêtise d'un coeur trop malléable, trop aisément manipulable. Peut-être qu'il avait toujours eu un coeur tendre, Zeke, que c'était pour ça qu'il n'avait jamais pu repenser à sa mère sans que les larmes ne montent à l'orphelinat, malgré tout. Qu'il avait toujours été aisé d'en faire ce que l'on voulait, tant celui-ci n'aspirait qu'aux bonheur de ceux auxquels il tenait. « Mais ça fait longtemps, que je m'étais pas senti aussi bien, Faith. » Appuyant ses dires en la fixant sans ciller, pour qu'elle ne cherche pas plus loin, qu'elle ne s'égare plus sur ces sujets qui ne leur causaient que du tort à chaque fois. « Les laisse pas gâcher ça, j'ai pas envie d'en parler. » Le ton se voulait doux, alors que les doigts se glissaient sur sa joue, d'une tendresse incontrôlable.
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MessageSujet: Re: (fst, -18. faithzekiel) do you want to go to the seaside ?    (fst, -18. faithzekiel) do you want to go to the seaside ?  Icon_minitimeSam 13 Aoû 2016 - 18:34



do you want to go to the seaside  





Change de refrain pauvre fille, qu'elle assume ces défauts qui lui collent à la peau, si seulement elle parvenait à faire entendre raison à la corruption de son esprit. Qui était-elle, pour venir sans cesse, briser le bonheur contre la vitre de verre entre le rêve et l'illusion. Faith Cunningham ne pouvait se résoudre à embrasser le bonheur, sans cesse, elle venait souffler un air de malheur contre la joie qui venait naître et caresser sa carcasse morbide. Elle devait adorer ça, au fond, se faire mal, se priver du bonheur qui venait pourtant enlacer son être. Le passé de Faith ne serait jamais enterré, s'il était pourtant simplement de prétendre que le passé n'était qu'un souvenir, d'autre vivaient dedans et ne pouvaient pas avancer : elle s'interrogeait sur sa relation avec son vécu. Son identité, putain, était-ce compliqué de choisir un prénom, une apparence ou tout simplement une attitude ? Oui. Pour elle, cela semblait insurmontable, de se donner des airs, de mépriser les gens qui profitaient de cette même atmosphère bourgeoise, mais de réfuter l'idée de retourner crever dans la médiocrité de la rue. Pour nombreux, elle était la capricieuse, la pouf qui regardait de haut et qui avançait fièrement. La brune connaissait sa nature, son éducation et que cela ne pourrait jamais disparaître. La mutante était née dans la ville la plus dangereuse du pays, mais dans l'élite bourgeoise de la ville, une forme ethnogenèse, mais le peuple se résumerait à Faith. Ezeckiel semblait, lui, heureux dans son milieu. La mutante était hantée par des dilemmes minables, mais cela ne la quittait pas, même aujourd'hui, sur cette plage. Pourquoi ramener, un sujet, qui ne pourrait que blesser celui qui le racontait ? La mutante était masochiste, cela, était la première hypothèse. Néanmoins, la seconde était plus sombre, celle qui pourrait penser qu'elle avait perdu sa conscience : elle regrettait le temps où elle n'était personne. La brune était profondément dérangée, dans le fond, cela n'était pas un secret, mais cela dépassait sa propre réflexion personnelle en cette période estivale. Néanmoins, la terroriste préféra ne pas rebondir sur la réponse de son amant, et lui accorder le bénéfice du doute.

Elle esquissa un sourire lorsqu'il toucha du bout du doigt le sujet de l’honnêteté, « Depuis quand le suis-je ? » Cette phrase, resta dans l'esprit de la brune, mais elle n'en pensait pas moins. Ezekiel n'avait pas encore conscience de la grande faculté de manipulation de la mutante. Lorsqu'il saurait, alors, il raviserait des paroles. Faith ne regrettait pas, elle n'était pas connue pour sa grande faculté à éprouver des remords, et encore moins lorsqu'il était question de le sauver lui. Tant pis, elle se prendrait des insultes dans la gueule, cela serait toujours plus agréable que les coups. La question rhétorique sur le prince charmant arracha un rire à la demoiselle, en imaginant Ezekiel avec un chien blanc, avec une fourchette en guise d'épée. L'image était belle, il fallait bien le reconnaître. Instinctivement, la mutante passa une main dans ses cheveux - l'obsession principale de Faith après son désir maladif de contrôle. Le médecin semblait presque désolé de ses propres caractéristiques, ce qui fit d'autant plus sourire fourbement Faith.  « C'est vrai. Tu es le seul qui possède la chance et l'honneur de pouvoir toucher mes cheveux, et tu es monstrueux avec eux. » Faith laissa paraître un sourire moqueur, mais ce fut une imagine d'Elijah lui tirait violemment sur sa queue de cheval pour traîner son corps contre le sol, fracasser ses os contre le os et finalement la projeter contre une table. Pourtant, elle continuait de sourire.  « Le jour où j'adopterai un chat, tu seras dans la merde. » Oui, Faith adopterait un jour un chat plus facilement qu'un gamin, mais cela ne serait que lorsque sa vie serait totalement stable… jamais donc, hérésie que de croire en la paix. Ce fut à cet instant qu'il vint à saisir sa main pour la faire tournoyer, la ramenant contre lui, ce qui provoqua un nouveau contact physique prolongé – il explosait largement les 15 secondes. Il vint à continuer sa petite argumentation pour la traiter de princesse, venant se défendre d'une façon honorable. Le regard de Faith se plissant légèrement avec un air narquois, prenant une voix douce et ambitieuse à la fois, arquant ses sourcils en circonstance. « Pourquoi revendiquer le titre de princesse, quand j'ai déjà tout d'une reine.  » Perdant totalement son regard pour laisser s'échapper un rire frénétique, reflétant toute la moquerie de son propos et le répondant si propre à Faith. Pourtant, encore une fois : ce fut Elijah qui lui glissa cette idée qu'elle était une reine chez les hommes, une déesse sur terre. Le passé ancrait, creusait les veines et aliénant son présent.


Et alors, il se plia  à la question de Faith, d'une façon surprenant d'ailleurs puisque le sujet semblait clos. Ezekiel avait le syndrome du héros, il ne pouvait pas se résoudre à penser à lui, et la brune trouvait cela héroïquement triste, mais elle n'était pas sa conscience – heureusement pour lui. La brune afficha un léger sourire interrogateur, déposant sa main sur la joue du médecin avec un regard inquiet, puisque cela semblait plus fort qu'elle. « Tu sais bien ce que j'entends par là, ne m'oblige pas à ré-insulter ces fils de pute. Oups pardon. » Mimant un regard faux regard innocent. « J'entends par là, le simple fait que tu dormes paisiblement sur tes deux oreilles, avec moi, à côté, évidemment. » Bordel de dieu que cette fille était une égoïste, mais cela faisait son charme pour ceux qui osaient lui trouver ce charme bercé d'un humour noir. Puis évidemment, il vint lui demander l'impossible : de taire ce sujet. Impossible, improbable, elle ne pouvait se limiter, venir se taire. Pourtant, dans les yeux du médecin, elle sentait ce besoin de ne rien, de venir totalement s'oublier. Elle était responsable de ce voyage et par extension, de la sensation de liberté : elle devait céder puisqu'elle était responsable de cette demande. Passant une sur son épaule cou et finalement son épaule. « C'est normal, mon capital beauté met de bonne humeur, tu verras c'est génial de se promener avec une jolie fille, on se sent puissant paraît-il. » Faith abordait encore une fois l'humour, mais il était noir sans qu'elle ne daigne le comprendre cette fois-ci. « D'accord, on va donc taire les sujets difficiles pour les cinq prochains jours.  » Après tout que pouvait-elle dire ? Il avait raison : ils gâchaient trop de choses.


La mutante se détacha de lui pour commencer à avancer à reculons le long de la plage, continuant de sentir l'eau venir heurter ses pieds alors qu'elle ne cessait de l'observer. Instaurant une distance qui ne dépassait pas le simple mètre, mais l'observer sur une plage de face faisait sourire la mutante.« Alors, qu'est-ce que monsieur veut faire pour son premier jour de cadeau d'anniversaire ? Je ne suis que l'organisatrice, pas le guide, tout doit venir de toi, c'est ton cadeau après tout. »







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MessageSujet: Re: (fst, -18. faithzekiel) do you want to go to the seaside ?    (fst, -18. faithzekiel) do you want to go to the seaside ?  Icon_minitimeMer 24 Aoû 2016 - 18:26

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île de corfou, grèce - 18 août 2015. ✻✻✻ Le sourire ne quitta pas ses lèvres alors que Faith renchérissait sur ce sujet capillaire si cher à ses yeux, Zeke acquiesçant d'un air solennel. « Je suis bien conscient de cette chance inestimable, je tâcherai de m'améliorer à ce sujet. » Comme si c'était le problème principal de leur relation, Zeke l'observait en appuyant ses mots d'un geste doux se glissant le long d'une mèche brune. Le jour où leurs soucis se limiteraient au traitement que le médecin pouvait infliger à la chevelure de sa belle n'était pas encore arrivé, et ses mots sonnaient déjà assez étranges pour ne pas avoir besoin d'en préciser l'ironie. « En l'occurence je crois que c'est le chat qui sera dans la merde. » Un petit haussement de sourcils faussement inquisiteur vint ponctuer sa phrase sans qu'il ne cherche à rattraper ses mots provocateurs, attendant la remarque que Faith ferait à ce propos. Impossible pour le médecin de se séparer de ses chiens, pas après les avoir recueillis les uns après les autres, en avoir déjà perdu un au passage et s'étant révélé inconsolable dans le cabinet de Viktor. Aucun compromis possible sur le sujet, c'était ce que son expression sévère semblait impliquer. Pourtant, quelque chose venait le titiller au fond de la poitrine, cette question de savoir quand diable tous deux pourraient se retrouver à ce genre de questionnements. Ce type de réflexion qui devait probablement se mettre en place avant d'emménager ensemble, mais pourraient-ils seulement l'envisager un jour ? Une ombre traversa l'azur de ses iris trop expressifs, ceux-ci balayant les alentours durant quelques secondes pour tâcher de ne pas alerter la mutante. Ce n'était pas facile, de réfléchir à ce propos, de voir la réalité le rattraper en ayant à peine eu le temps d'effleurer ces journées d'insouciance et de liberté. Les paroles aux allures plus légères de la mutante l'extirpèrent de ses pensées alors que ses yeux se reposaient sur elle, ne pouvant s'empêcher de rire à l'entendre ainsi s'esclaffer. « Ta modestie est royale, pas de doute là-dessus. »

L'homme accueillit le contact doux de sa main sur sa joue, un demi-sourire aux coins des lèvres à ses mots toujours mesurés. « Théoriquement, personne ne dort jamais sur ses deux oreilles. Tu vois c'est le genre de truc qu'on apprend en fac de médecine, pendant les cours d'anatomie. C'est littéralement impossible, avec le diamètre du crâne et la disposition latérale des oreilles. » Il ne savait absolument pas d'où lui venait cette pirouette prononcée le plus sérieusement du monde en plantant franchement son regard dans celui de la mutante. L'air marin, sûrement, qui lui montait à la tête. Ou le manque d'entrain à l'idée de discuter de ce qui le mettrait inéluctablement mal à l'aise. Un haussement d'épaule pour déjà balayer cette connerie qui s'était échappée de ses lèvres, et le médecin reprit d'un ton plus sérieux. « Je dors, et je rêve pas, c'est déjà bien. » Quant à savoir s'il était tranquille durant la journée, c'était une autre histoire. Les cauchemars quant à eux s'étaient fait la malle la première nuit passée aux côtés de l'ancienne blonde, dans son salon, au pied de son canapé. Il n'y avait plus eu la moindre terreur s'insinuant le long de ses songes depuis qu'il lui arrivait de dormir avec elle, et c'était le principal. « Mais ça, c'est peut-être parce que tu m'éreintes trop. J'peux pas échapper au sommeil profond après ça. » Son petit sourire en coin s'accentua d'un air enjôleur, exagérant sur son air de gros lourd avant de rire tout seul de sa bêtise. A croire que les vacances le déridaient plus qu'il ne l'aurait pensé, lui d'ordinaire si sérieux et mesuré. Il y eut une seconde de flottement alors que Faith évoquait le plaisir de se promener en sa compagnie, et le médecin regagna lentement ce calme qui lui était si familier. « Se sentir puissant quand ta copine peut t'envoyer contre un mur d'un battement de cil, c'est surfait, tu sais. » Feignant l'indifférence tout en se bloquant un instant suite à ses mots, à ce qualificatif qu'il n'avait jamais utilisé en parlant d'elle, Zeke sentit son coeur manquer un battement alors qu'il poursuivait avec précipitation. « Parfait. Plus de sujets difficiles. » Tentant ainsi de ranger au placard le terme de "copine" qui n'arrêtait pas de rebondir dans son crâne. Faith, sa copine. Est-ce-qu'il n'était pas un peu vieux, pour avoir une copine ? N'y avait-il pas un autre terme à utiliser, passé la trentaine ? Était-ce raisonnable de la désigner de la sorte, ou devait-il l'envisager sous un autre mot ? L'homme perdit son regard dans le rougeoiement qui s'éteignait déjà sur la ligne d'horizon, se détournant de ce sujet qui ne le mettait vraiment pas à l'aise, et qui lui rappelait ce qu'il considérait comme sa vieillesse, qui plus est.

« J'aimerais bien me baigner, avec toi. » S'arrachant à la contemplation de cette nuit qui était lentement tombée, l'homme reporta enfin son attention sur Faith, lui adressant un regard qui se voulait charmeur. Avançant tranquillement dans la direction de la mutante, le médecin préféra anticiper en ajoutant un détail. « Avant que t'ais des idées, pas de mutation. Interdiction de m'envoyer là-dedans, j'irai sur mes deux jambes. » C'était que le vol plané en pleine mer n'était pas franchement pour lui plaire, et il s'arrêta en face d'elle, laissant quelques centimètres les séparer, les mains dans les poches de son short tout en l'observant avec un petit sourire. « Après tout, durant toutes les semaines où j'avais cette mutation, je l'ai jamais utilisée sur toi. » Il fallait dire qu'il en aurait été foutrement incapable, et que c'était déjà un miracle qu'il n'ait pas retourné sa demeure durant cette expérience désastreuse. C'était d'ailleurs grâce à elle qu'il avait su se maîtriser, mais c'était toujours une carte à jouer pour éviter de se retrouver immergé dans les secondes qui suivraient.

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MessageSujet: Re: (fst, -18. faithzekiel) do you want to go to the seaside ?    (fst, -18. faithzekiel) do you want to go to the seaside ?  Icon_minitimeMer 24 Aoû 2016 - 22:04



do you want to go to the seaside  





Blonde, digne de james bond, celle qui couvrait les corps de plomb et qui faisait péter les bombes. La demoiselle savait ce qu'elle fut, cette simple image ce reflétait, derrière ses airs de princesse, de connasse hautaine, de cruche, et d'innocente crédule qui donnait l'image d'une fille douce et fragile. Cela était les premières idées, et Faith pensait étrangement que changer sa nature pour brûler aurore et embrasser blanche neige allait changer sa perception d'elle-même, offrir une nouvelle image. Mensonge ? Demi. Celui qu'elle offrait à elle-même, mais également celui qu'elle offrait au reste du monde. Il fallait bien se l'avouer : une fille brune se remarquait moins facilement qu'une blonde qui portait des talons, et ce n'était que la preuve que statistiquement les américains préféraient les blondes. La couleur de cheveux était devenue une identité, un principe idiot, une idée, un personnage, un mensonge de plus pour se supporter, un changement pour s'admirer à nouveau et faire grimper l'orgueil. Cela semblait idiot, cela l'était, mais cela ne pouvait changer. Faith était profondément banalisée, par ses idées, par son passé, ses manies, et par Skylar. Oui, le changement avait du bon, mais elle, se berçait dans le mauvais. Ce fut le changement de conversation qui extirpa la demoiselle de sa réflexion capillaire et de son dilemme sur ses changements. La mutante plissa le regard, fronçant les sourcils avec un faux regard noir, entrouvrant légèrement les lèvres, claquant sa langue contre son palet.   « Ce chat serait fortement indépendant, c'est tout, j'vais en prendre un juste pour te prouver que j'ai raison. » La mutante fit une moue exagérée pour démontrer le second degré tandis que son ton laissait échapper une exagération, mais après tout : prendre un chat ne serait pas totalement impossible, Faith adorait les petites bêtes de ce genre – non, ezekiel ne rentrait pas dans cette catégorie. La mutante observa l'homme plus âgé – et oui – avec un sourire en coin lorsqu'il évoqua qu'elle possédait une modestie royale, la mutante savait cela, que la confiance qui émanait d'elle, pour le meilleur comme le pire, la compagne de toujours.


La demoiselle observa son amant du coin de l’œil lorsqu'il évoqua une théorie médicale, à laquelle, la brune ne comprenait rien, après tout : elle était sortie de l'école avant l'université. La mutante n'allait pas réellement venir remettre en cause les paroles du brun, sans pour autant assimiler ces dernières à des paroles d'évangiles – il n'avait rien d'un saint le coquinou. « On va dire que je te crois, car j'ai pas de quoi vérifier. » Laissant échapper un rire, parce qu'elle n'avait aucune idée de ce que cela signifiait la vie étudiante, la brune savait que cela était plus facile de corrompre un étudiant que de s'attaquer à un hunter âgé, mais il ne fallait surtout pas venir lui parler du système des options et autres conneries. La demoiselle n'était pas une ancienne grande diplômée et elle ne réclamerait jamais son diplôme de terroriste au près de la maison blanche.  L'évocation de l'absence totale des rêves ne dégagea rien chez elle, ne préférant pas se lancer dans ce sujet, non pas pour lui, mais pour elle. La mutante n'était pas une adepte des sujets délicats lorsqu'ils pouvaient lui retomber sur la gueule – le principe de l’égoïsme assumé après tout. Balancer des répliques grinçantes était un mauvais choix, mieux fallait opter pour le silence, pour préserver la pureté du moment. Néanmoins, la réplique sur le sommeil profond semblait ressembler à une perche, et il serait mal connaître la nature sexuelle, vicieuse et profiteuse de Faith pour croire qu'elle n'allait pas sauter sur l'occasion. « Éreintante le jour, et sage la nuit, quel parfait tableau. Tableau, dessin, tout ça. Une fois le soleil couché, tu pourras t'endormir paisiblement. » Monsieur l'artiste, monsieur le petit vieux. Il fallait bien l'avouer qu'Ezekiel ne pourrait jamais apprécier le monde de vie de Faith, et mieux valait que cette chanson continue sur le chemin de la satire et de la moquerie, plutôt que sur les véritables interrogations sur la différence abyssale entre les deux quotidiens.


« Promis, un jour, tu auras une démonstration d'un truc un plus impressionnant. Enfin pas sur toi, évidemment. » La mutante pencha légèrement la tête sur le côté en haussant les épaules avec un sourire en coin. Faith abusait de sa mutation, depuis la cause, cela marchait de cette façon et elle l'assumait pleinement. Néanmoins, continuer sur ce sujet pourrait rentrer dans la catégorie des sujets délicats et difficiles, il valait mieux donc se taire et faire comme si rien de cela n'avait un jour foulé la terre et cette conversation. Ce fut la proposition du brun qui coupa la demoiselle dans son élan. Venant poser les pieds sur le sable de manière délicate, cessant ses mouvements. La proposition était osée, la brune déplaçant son regard de manière vive sur l'eau cristalline qui venait se perdre dans le lointain, dans l'immensité, une perdition qui aidait à rapprocher cet endroit de la perfection. Mimant une moue triste lorsqu'il vint à lui dire qu'il ne voulait pas qu'elle abuse de sa mutation pour le plonger dans la nature marine paradisiaque. Il ne voulait pas innover ? Quel manque chronique de fantaisie ! La mutante l'écouta néanmoins jusqu'au bout, déposant une main sur ses hanches avec un petit regard taquin, tandis qu'il venait jouer les charmeurs avec celle qui réclamait sans cesse qu'il mette en avant ses charmes. Il avait compris le principe de la séduction ? Merveilleux, il allait comprendre pourquoi Faith était une experte dans ce domaine et pourquoi, avant son unique et grand amour : personne ne l'avait fait céder.  Déposant un bras sur ses épaules, laissant sa main se perdre dans le vide avec un sourire enjôleur. Coulissant lentement sa main puis ses doigts jusqu'à son cou. « Qui n'aimerait pas se baigner avec moi ? » (Tous les hunters). Haussant les sourcils en laissant la main venir claquer délicatement le menton d'ezekiel : voilà, la fille qui avait du répondant avec humour et cela était préférable à la blonde aux remarques assassines. La nuance de se voyait peut-être pas, mais Faith se sentait bien, mieux, étrangement proche de ceux et celles qui furent ses cibles : les gens normaux, elle n'était pas banale, mais normale – chose qu'elle méprisait d'ordinaire.  La brune ne préféra pas attendre que le brun réagisse, s'éloignant en lui tournant le dos avec un  immense sourire, un air défiant et un sourire moqueur à couper au couteau tandis qu'elle sentait déjà l'eau venir frapper ses jambes, la fraîcheur envahissait rapidement le bas de son corps. Un regard enfantin pourtant bercé dans un certain regard aguicheur. « Comment savoir si tu veux vivre ? Laisse-toi couler, et remonte si le poids de ton  coeur ne se noie pas dans tes rancoeurs, sinon, meurs. »  Sentant arriver l'eau au niveau de ses cuisses, la brune se laissa purement et simplement tomber en arrière, inondée, noyée quelques secondes sous l'eau. Nager, se libérer.  Elle vivait, elle respirait, elle était légère.







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MessageSujet: Re: (fst, -18. faithzekiel) do you want to go to the seaside ?    (fst, -18. faithzekiel) do you want to go to the seaside ?  Icon_minitimeDim 11 Sep 2016 - 19:25

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île de corfou, grèce - 18 août 2015. ✻✻✻ Plissant le nez alors qu'elle lui promettait de le laisser dormir sagement, alors que ses réflexions internes sur son âge qu'il jugeait avancé continuaient à le tirailler, l'homme arqua les sourcils, trahissant sa position défensive et sa susceptibilité à ce propos. « J'ai toujours la vigueur de mes vingt-cinq ans, mademoiselle. Si tu veux veiller toute la nuit, j'vais pas aller m'effondrer de fatigue, j'ai de la ressource, non mais. » Il accentuait le trait, et pourtant la ligne vexée de son front révélait clairement que toute allusion de près ou de loin à son âge le titillait assez facilement. Surtout lorsqu'il était question de ce côté pantouflard qu'il pouvait arborer après ses semaines de travail, à se laisser facilement engloutir par son canapé sans en décoller de la soirée.

« Évidemment. » Le ton perplexe, un air réprobateur au coin des lèvres en achevant de s'approcher. Il aurait préféré la croire sur parole, après tout, elle n'avait plus utilisé sa mutation sur lui depuis un bon moment désormais. Les fois où elle avait pu en jouer avaient été clairement moins désagréables que ces secondes de lévitation forcée se terminant inévitablement par un mur dans son dos. L'image de sa chaise de bureau s'immisça dans son esprit sans qu'il ne l'ait cherché, ramenant avec elle le souvenir de cette première nuit, de la lumière s'éteignant par magie, et son coeur manqua un battement alors que les mains de Faith se glissaient dans son cou, hérissant son épiderme d'un frisson. C'était sûrement l'angle sous lequel il préférait les initiatives liées à sa mutation, inévitablement suivies de moments plus qu'agréables, et il réprima le sourire idiot qui lui montait aux lèvres en l'observant, interrompu par cette remarque qui pinça son ventre de manière désagréable. « J'sais pas, mais en attendant c'est moi qui me baigne avec toi. » De la jalousie, une pointe minuscule de jalousie et de possessivité, c'était sûrement ce qui était en train de naître derrière ses mots et dans l'éclat malicieux de son regard alors qu'il la contemplait. Le Blackwell n'avait jamais été de ce genre-là, ne réagissant nullement aux provocations, et c'était une grande première que de le voir répondre de la sorte, à bomber légèrement le torse en manquant de rire de lui-même dans la seconde. Ce n'était pas dans son caractère de s'effaroucher d'une taquinerie, et sans doute qu'il en jouait pas mal en se donnant des airs de coq durant deux secondes. Peut-être aussi parce qu'il aimait bien ça, quand c'était elle qui lui disait qu'il était à elle, et que ça ne faisait pas de mal de lui montrer que la réciproque était vraie aussi. Déjà, elle s'éloignait, fière de sa répartie, fière tout court, et il la dévorait du regard sans se priver, à la trouver belle sous la voûte nocturne alors qu'elle s'enfonçait lentement dans l'eau. Ses mots semblèrent se suspendre dans l'air, venir frapper le médecin alors qu'elle disparaissait quelques instants dans la mer, le laissant un instant seul avec ses paroles lourdes d'un sens qui ne pouvaient que le porter à réfléchir. S'il voulait vivre, ce n'était pas vraiment le genre de question existentielle qui venait parasiter le médecin, entretenant la routine de sa vie sans se torturer avec ces interrogations-là. Il n'avait jamais souhaité mourir, comme certains pouvaient le vouloir, à bout de souffle et incapables de sortir la tête de l'eau. Il y avait bien eu cette nuit de décembre, où les coups étaient tombés si brutalement sur ses os qu'il s'était posé la question de sa survie, et puis le château et cette balle logée entre ses côtes. Ces moments de panique où son esprit n'avait eu de cesse de carburer, écumant les probabilités de s'en sortir, cherchant à dénicher une solution. Il n'avait jamais voulu en finir, Zeke, pas même dans les pires moments, continuant sa route comme s'il s'agissait d'une fatalité, décidé à endurer sans se laisser couler. Il avait souvent voulu vivre en songeant à ses proches, et plus que tout à sa soeur qu'il ne laisserait jamais seule, cette promesse qu'il lui avait fait à tant de reprises lorsqu'ils étaient plus jeunes et qu'il tiendrait malgré les difficultés. Il avait voulu vivre pour Faith, prêt à tout pour s'ancrer dans son sillage et ne pas la lâcher, pas même quand les mots en devenaient douloureux, pas après tout ce qu'ils avaient pu vivre cette année. Vivre pour lui-même, c'était autre chose, et le reste suffisait largement à motiver le sens de son existence, voué à s'occuper des autres parce qu'il ne semblait pas foutu de s'occuper de lui-même correctement. Laissant l'eau glisser sur ses pieds, réchauffer ses mollets et caresser ses genoux, le médecin cheminait tranquillement, la tête pourtant lourde de ces réflexions que la mutante éveillait avec bien trop de facilité. Il avait toujours suffi d'une ou deux paroles pour le perturber, ce qui l'avait sans doute rendu facilement manipulable depuis toujours, à laisser les idées germer sur le passage de son entourage, longtemps contrôlées par son épouse. Faith semblait lui laisser la liberté de choisir, de réfléchir sans venir interférer dans ce qu'il pouvait bien penser, pourtant un mot et son regard s'assombrissait, deux et son coeur le tirait un peu plus vers le fond. Zeke finit par plonger, s'immergeant entièrement dans les eaux résonnant de la lueur lunaire, laissant son corps s'alléger en nageant sur quelques mètres avant de revenir à la surface. L'inspiration silencieuse sembla lui brûler les poumons, son regard se portant sur l'étendue sombre qui dansait sous ses yeux clairs, demeurant immobile quelques secondes alors qu'un grand vide creusait doucement sa poitrine. Un instant seul au monde, bordé par cette mer infinie, le médecin se retrouvait confronté à lui-même, à cette solitude éphémère qui ne lui sciait guère, pas quand les inquiétudes revenaient trop rapidement frapper à ses tempes. Essuyant d'un geste les gouttes salées qui ruisselaient de ses cheveux, l'homme se tourna légèrement pour apercevoir la mutante, avant de s'enfoncer à nouveau dans l'eau pour partir dans sa direction.

Son point d'ancrage, une fois de plus, alors qu'il surgissait juste devant elle, essorant d'une secousse de tête l'eau tiède qui parcourait ses cheveux courts. « Je t'aime. » C'était la deuxième fois qu'il le disait, la première fois qu'il le disait dans le calme, sans l'écho des cris précédant l'aveu. Deux mots prononcés dans la quiétude nocturne, son regard s'imprégnant du sien, le souffle rendu légèrement court par l'apnée. La pudeur effacée durant une fraction de seconde, les lèvres brûlantes de ce qui résonnait toujours comme un secret, ce qui ranimait les flammes derrière ses côtes et qui était pourtant si difficile d'ordinaire à prononcer. Pour quelques instants, c'était facile, naturel, de lui dire qu'il l'aimait, comme si cela ne transparaissait pas déjà en permanence dans l'adoration de ses prunelles. Le besoin de le dire, avant de venir glisser une main dans sa nuque, de l'attirer à lui pour laisser les implosions du coeur se noyer dans la caresse de ses lèvres.

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MessageSujet: Re: (fst, -18. faithzekiel) do you want to go to the seaside ?    (fst, -18. faithzekiel) do you want to go to the seaside ?  Icon_minitimeDim 11 Sep 2016 - 22:13



do you want to go to the seaside  




Par amour de sa profession, ou par désespoir criant de protéger les siens, en effet, il pouvait se vanter d'entretenir la jeunesse de la vingtaine. Devrait-elle l'applaudir pour cela ? Le féliciter de se tuer à la tâche pour sa passion, pour la protection de ses patients et pour son métier. Mieux encore, devrait-elle l'applaudir de son élan de rébellion contre ceux qui portaient la mort, sauvant les assassins. Enfoncer sa liberté, dérober ses valeurs, abdiquer ses pensées pour s'entretenir. La demoiselle ne pouvait pas approuver cela, pas le féliciter, ni même l'auréoler pour cela. Il fallait l'avouer, sans mensonges, sans demi-mots et sans hypocrisie : Faith n'avait pas particulièrement d'attirance pour les gens de son âge. Elijah en étant l'exemple parfait, Ezekiel confirmait simplement la règle. La brune avait connaissance de ses défauts, de ses attirances, et elle n'allait pas nier son caractère volcanique, loin d'être agréable en toutes situations. Le médecin avait un caractère qui pouvait sembler angélique, mais il était auto-destructeur, elle était une bombe à retardement, mais lui vivait avec le poids de ses implication, comme une maladie, incurable dont il serait l'éternelle victime. La beauté n'avait rien de beau dans cette image, mais le beau avait plus de véracité dans le regard de Faith que dans n'importe qui fréquentant le brun.  La demoiselle esquissa un sourire en coin lorsqu'il afficha un ton perplexe face à sa remarque sur la télékinésie. La mutante esquissa un sourire totalement provocateur, haussant les sourcils avec fierté, mais tout cela n'était qu'une divine comédie dans laquelle le rôle principal fut éradiqué : Skylar. Ezekiel ne pouvait pas imaginer, jusqu'où allait le don de la demoiselle, combien Détroit fut un terrain de jeu et que sa mutation fut la punition divine pour de nombreux crédules. La mutante refermait ces moments, occultait sa passion non désirée de massacrer des masses, sa culpabilité n'arrachait pas son coeur, alors elle souriait, encore. Elle ne manquait pas de conviction, et le doute ne pourrait pas effleurer ses mœurs, son cœur était délaissé de remords, de tous ces morts. Nul besoin de fournir un bel effort.


La question de Faith sembla faire naître en lui une émotion nouvelle, qui fit doucement rire la demoiselle : jalousie. Il n'était donc pas jaloux lorsqu'il supportait les robes courtes, les décolletés plongeants et les talons, mais il semblait se révéler à quelques mots. Il était plutôt ironique d'admirer le médecin jaloux, dans l'endroit le plus calme depuis la rencontre de deux protagonistes. Il ne connaissait pas l'envers du décor, et sans doute que s'il admirait totalement la garde de robe de Faith, il serait contre la plupart des vêtements, et qu'il n'aurait d'amour pour ses sous-vêtements que parce que la fidélité de Faith n'avait pas de prix, et qu'il était le seul, à effleurer pleinement Faith dans ces cas là. La demoiselle préféra en rire, de cette situation, de cette idée que même le plus patient des hommes pouvait finalement céder à une pulsion. « Le premier, ça sera toi en tout cas, dernier qui sait. » Non, se baigner avec « un garçon » ne fut jamais dans ses objectifs de vie, ne pensant jamais à cela pour ne pas mentir. Pourquoi rêver plus que les rêves des dessins animés ? La brune rêva longuement du prince charmant, celui des comtes, et elle n'aspira jamais à une véritable histoire. Celle atypique, unique, qui faisait valser les espoirs et brisait les malheurs. Faith était née dans un rêve cliché, qui lentement s'était écorché, arraché et finalement brisé dans la réalité de son monde citadin et meurtrier. Lente fut la chute, rapide fut la remontée. La brune ne remplissait pas le cliché : tombée fut épuisant, remonter sembla inné, comme une nature profonde inavoué dont ses marionnettistes furent toujours heureux. Une aptitude à oublier, à se faire ronger, tout en tenant droite sur ses talons, quel beau spectacle que de ne jamais s'amouracher, quel échec cela était dans le cas d'Ezekiel Blackwell. Qu'importait, elle profita d'une réplique et laissa son corps se nourrir de l'eau, venant caresser sa chair, venant caresser ses amours atrophiés et embaumer son esprit libertin pour quelques précieuses secondes.

L'eau cristalline venait disparaître sous la nuit. La mutante elle, s’immergeait, nageant lentement, profitant de cette sensation. Celle qui ne connaissait que les flammes, que le feu dévorant, celui qui embrasait, rendait fou et faisait d'elle une femme de caractère et non pas une victime, tout cela, pouvait s'éteindre durant quelques secondes. Elle était immergée, libre et pleinement maîtresse de ses gestes. Faith trouvait l'idée ridicule de prendre le temps d'humidifier son corps, il fallait savoir se jeter à l'eau physiquement, oublier le potentiel froid et venir confronter les particules de sa peau à un environnement qui semblait hostile, puis devenait une douce caresse. La demoiselle n'était pas une habituée des lieux paradisiaques, et elle optait très rarement pour les moments de détente – non le spa ce n'était pas son délire et elle n'allait pas prétendre que cela l’éclatait de montrer sa cicatrice pour se faire masser. La brune remonta finalement à la surface, reprenant son souffle quelques secondes alors que ses cheveux humides venaient déjà épouser ses formes de façon tout sauf sensuel – mensonge cinématographique. La gamine plaqua alors ces derniers en arrières en reprenant tranquillement son souffle. Cherchant vaguement Ezekiel du regard quelques secondes en effectuant un mouvement vif avec ses pupilles. Ce n'est qu'après, qu'elle glissa sa main dans le bas de son dos, sentant alors le maquillage s'écailler, incapable de résister au sel sans doute. Cela était léger, et la demoiselle comptait sur la pénombre naissante pour cacher cet immense défaut. Le brun fit une apparition à cette instant, entraînant un léger son de surprise chez la demoiselle qui abandonnait totalement son dos pour se retrouver en face à face avec son amant d'une vie. Pas le temps de rire de son apparition, qu'il exprima une simple phrase qui coupa court à toute la vitalité de Faith, l'observant prononcer ces mots avec une sincérité dont elle ne pourrait jamais remettre la force.  « Je vais finir par y croire à force de l'entendre tu sais. » Triste comme réponse, sans doute. La mutante ne cachait jamais, son absence totale d'expérience dans ce qui se nommait « relation de couple », mais elle ignorait pourquoi ces mots étaient difficiles à prononcer. La mutante aimait rarement d'un amour sincère, mais elle s'attachait rapidement et le savait. Ezekiel semblait fonctionner de la même façon, alors, l'entendre de sa bouche avait une valeur inestimable pour elle. La brune se laissa attirer vers lui avec un rictus, venant épouser ses lèvres tandis que ses mains venaient épouser sa nuque avec tendresse. Les vagues heurter contre le vice, le vent caressant la pudeur, les lèvres embrassant la tendresse, le son offrant un calme longtemps inespéré, et des mots imprégnés dans un esprit. Venant épouser sa nuque tandis que l'autre main s'agrippait fermement aux cheveux humides de son amant, tirant pour parfaitement épouser le corps du médecin et s'arracher à ses lèvres quelques secondes. « Je ne regrette pas mon désespoir, pour la première fois j'ai découvert qu'il m'était agréable. Ce désespoir qui grandit, cet amour pour toi, je le volerai cent fois, juste pour un moment  comme celui-là. » La demoiselle glissa une main sur la joue de son médecin, de son amant, de son Ezekiel, de sa propriété maladive. « Tes 15 secondes de réflexions étaient toujours en jeu, temps écoulé. » La demoiselle vint à glisser à nouveau ses lèvres sur celles du brun avec délicatesse, un simple baiser : une invitation à sortir de l'eau.




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Dernière édition par Faith Cunningham le Mer 21 Sep 2016 - 21:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (fst, -18. faithzekiel) do you want to go to the seaside ?    (fst, -18. faithzekiel) do you want to go to the seaside ?  Icon_minitimeMar 13 Sep 2016 - 23:08

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Faith & Zeke

île de corfou, grèce - 18 août 2015. ✻✻✻ Les mots de Faith résonnaient encore à ses oreilles alors qu'ils se rapprochaient physiquement, sans que le médecin ne lui tienne rigueur de son absence de réponse. Il n'y avait que les aveux spontanés qui semblaient faire foi aux yeux du médecin, et la réciproque semblait vraie. Les mots doux sussurés mécaniquement, ce n'était pas la peine, surtout pas lorsqu'on s'appelait Blackwell et qu'on ne savait absolument pas comment procéder. Il avait toujours été pudique, Zeke, à ne pas s'épancher, à n'ouvrir son coeur qu'en suivant des impulsions, révélations qui échappaient à son contrôle et se prononçaient sans cet enrobage mielleux que certains maîtrisaient à merveille. Le baiser se suffisait à lui-même, et la peau de Faith venant couvrir la sienne, son corps y réagissant sans qu'il ne cherche à s'éloigner. Il n'avait de cesse de chercher ce contact, incapable de la lâcher, resserrant l'étreinte en appréciant sa poigne dans sa nuque, dans ses cheveux. Ce besoin de la toucher qui montait crescendo, insatiable, addictif, brisé par la frustration de sentir ses lèvres se détacher en capturant son souffle avec elles. Les mots n'aidaient pas à reculer, à imposer cette distance convenable qu'il était censé respecter selon les termes de la mutante un peu plus tôt, parce qu'il s'en foutait bien qu'elle mette ses menaces à exécution, à boire ses paroles et à les laisser réchauffer son coeur. C'était une similitude dans le discours qui trouvait son écho dans son esprit, la parfaite conscience de la douleur de cette relation qu'il aurait embrassé cent fois pour ne serait-ce qu'un instant paisible. Les incertitudes ne venaient pas parasiter ce moment, la crainte des mois futurs non plus, et rien ne comptait davantage que la mutante qui se tenait à ses côtés, alors qu'ils reprenaient la direction de la plage. Les derniers mots de Faith semblaient seulement faire leur chemin dans son esprit, celui-ci émergeant des brumes portées par la douceur du dernier baiser, et le médecin lui coula un regard en biais. « Comme si j'avais besoin de quinze secondes de réflexion pour ça. » Parce que c'était déjà tout vu depuis qu'elle l'avait mis au défi, qu'elle finirait bien par lui retirer ses vêtements sur cette plage s'ils tardaient à rentrer. C'était franchement pas pour lui déplaire, même si une autre idée germait dans son esprit alors qu'ils reprenaient la direction de leurs affaires. Sans lui laisser le temps de rétorquer, le voilà qui la prenait déjà dans ses bras, à la soulever contre lui en s'écroulant sur la serviette de plage, la chute amortie par la douceur du sable alors qu'il glissait ses mains le long de ses hanches, venant apprécier le galbe de ses fesses sous ses larges paumes. « T'es vraiment une vile tentatrice, j'espère que tu le sais. Tu me pervertis un peu plus de jour en jour. Dire que j'étais si innocent. » L'air grave contrastant avec cette posture dans laquelle il venait de les placer, le médecin poursuivit sur sa lancée, en inversant les positions pour se retrouver à la surplomber, ses doigts glissant sur sa cuisse pour la plaquer contre lui. « T'auras beau dire, j'crois que t'as enterré ma chasteté depuis un moment. Ci-gît Ezekiel le prude, tiré vers la luxure par la trop belle Cunningham. » Un geste de la main semblant dessiner l'inscription dans les airs, l'homme reporta son regard dans celui de sa belle. Décidément l'air marin déliait son humour, pour le meilleur comme le pire.

Avant qu'il n'ait eu le temps de poursuivre, des sifflements retentissaient déjà dans son dos alors qu'il se redressait, droit comme un piquet. Durant une seconde, le médecin sentit ses joues commencer à le brûler en songeant à ce qui l'attendait en se retournant. Est-ce-que cette position entrait déjà dans le cadre des sanctions pour exhibition sur la voie publique ? Ce sale scénario traversa son esprit alors que des rires éclataient derrière lui, l'homme se retournant en fronçant les sourcils. Loin d'être un représentant de la loi, le gosse - ce qui se trouvait sous la barre des vingt ans entrait dans cette catégorie - se détournait déjà du couple qui n'avait plus rien d'intéressant à ses yeux, semblait-il. Fronçant les sourcils en tentant de rompre la pénombre, Zeke acheva de pivoter sur ses fesses pour se planter bien en face de la mer, à observer le gamin y tremper ses pieds. « Génial. Il y avait pas un autre endroit pour son bain de pied du soir. » Trop occupé à grogner, l'homme ne prêtait absolument pas attention aux voix qui s'élevaient de l'autre côté de la dune et qui s'approchaient toujours un peu plus de leur pan de plage. « Il va rester là toute la nuit, ou bien ? » C'était qu'il entrait presque dans le rôle du vieux con, à marmonner tout en sentant toute l'excitation du moment retomber. Epic fail pour le médecin qui ne cherchait même pas à camoufler sa contrariété. Et ce n'était encore rien, en comparaison au troupeau qui surgit brutalement sous ses yeux écarquillés, avec un faciès se rapprochant dangereusement de la mine décomposée de Simba face à une horde de gnous. Ils étaient au moins dix à détaler vers l'importun, à hurler comme des loups en jetant leurs vêtements au-dessus de leurs épaules. Il fallut quelques longues secondes au médecin pour comprendre que oui, ces étudiants étaient prêt à prendre un véritable bain de minuit, à en juger par l'engouement mis à se déshabiller intégralement. Après avoir fixé la scène, abasourdi, durant encore quelques instants, un rire nerveux ne tarda pas à venir secouer les côtes du médecin qui jetait un regard vers la mutante. « Pour l'intimité, on repassera. » L'observant plus longtemps que de raison, un air mutin aux lèvres et une étincelle dans le regard, Zeke ne put s'empêcher de songer à quel gâchis c'était, d'ainsi s'être vu interrompu. Pour une fois qu'il était l'instigateur des rapprochements, il fallait qu'un groupe d'adolescents en chaleur vienne ruiner cet effort - qui n'en était pas vraiment un, il fallait bien l'avouer. « On rentre ? A moins que t'ais envie d'aller les rejoindre. Tu sais pour qu'ils aient le plaisir de se baigner avec toi. » Sans manquer l'occasion de lui ressortir cette pique, l'homme ne semblait pas du tout y tenir, le regard encore empli des promesses de ce qu'il aurait aimé faire, là, maintenant.

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(fst, -18. faithzekiel) do you want to go to the seaside ?

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