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 i was never half of what i was meant to be. but with you, i am simply more (faithzekiel)

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Ezekiel Blackwell
Ezekiel Blackwell

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SUR TH DEPUIS : 23/05/2014
MessageSujet: i was never half of what i was meant to be. but with you, i am simply more (faithzekiel)   i was never half of what i was meant to be. but with you, i am simply more (faithzekiel) Icon_minitimeDim 17 Sep 2017 - 16:58

but with you, i am simply more.
But what I do believe in is: somewhere, there is someone I can grow with. to grow and to learn and let our edges soften against each other. And the gaps may never be filled, but instead- something new can form. And eventually - eventually where you end and I begin, can merge together but still grow forevermore, and we will never stop becoming more than what we used to be. Maybe we weren’t made for each other from the beginning. But I wouldn’t give up the journey for anything. You and I, we make each other our best selves. Still me. Still you. But together, infinitely stronger.
Un dernier regard balayant les pièces les unes après les autres, à vérifier méticuleusement que rien n'avait été oublié. L'écho de ses pas résonnait d'un bout à l'autre des salles vides, privées de tout ce qui les avait rendues si familières depuis des années. Les meubles avaient tous été vendus, les uns après les autres, au fil des mois. Et débarrassés ses vêtements, ses livres de droit, ses affaires. De celles qu'il n'avait jamais plus touchées, reliques silencieuses ramenant sans cesse l'ombre de la défunte entre les murs de cette maison. De cette vie, il ne restait rien, plus rien d'autre que la cicatrice invisible qui avait cisaillé sa poitrine près de trois années plus tôt. La lettre de démission avait été déposée plus tôt dans la matinée, alors que la précipitation du départ se faisant sentir, ne lui laissant pas le temps de développer ses motivations, si ce n'était cette fatigue psychologique qu'ils avaient toujours tant tenu à lui attribuer. Sur le soir, à la discrétion de voisins s'interrogeant sans doute des allées et venues du Blackwell, il avait remis les clés à l'agent immobilier qui se chargerait bientôt de les laisser à la famille s'apprêtant à y emménager. Il se pressait, trépignait en faisant le plein d'essence alors que les regards naviguaient de sa montre aux dollars s'alignant précipitemment sur l'écran. Rapidement, ce furent deux mots qu'il pianota sur le clavier de son téléphone, à l'intention de sa soeur. Je pars. Qu'elle sache, qu'enfin ça y était. Que lui aussi était parvenu à ôter ces chaînes, après avoir tenté de couvrir son départ des mois plus tôt.

Un deuxième arrêt aux portes de l'appartement de celui qui fut son meilleur ami. Une caisse pleine de ce whisky qu'il avait si souvent débouché lorsqu'il lui rendait visite, accompagné d'une enveloppe. La seule photographie d'eux deux qui devait être disponible à ce jour, l'un et l'autre n'ayant pas une grande appétence pour les objectifs. Ce qui ne se voyait pas sur celle-ci, prise à leur insu, où c'était un sourire entendu et un regard complice sur leurs yeux fatigués. Une note, pudiquement rédigée, alors qu'il ne savait pas si les mots étaient de nouveau permis, réellement permis, après qu'il se soit tant laissé ronger par la culpabilité à son égard. Bois pas tout d'un coup, sauf si ça peut t'aider à me pardonner. Je file, pour de bon, et je te remercierai jamais assez de m'avoir couvert, toujours. A un de ces jours, Matthias, merde, qu'est-ce-que ça va me manquer.

Un dernier et ultime arrêt. La clé tournée dans la serrure, alors que la nuit était déjà bien entamée. Il la connaissait assez pour se douter qu'elle ne serait pas loin, en entendant quelqu'un s'introduire chez elle, quand bien même devait-il s'agir de lui. Y'avait l'appréhension qui lui nouait l'estomac depuis qu'il avait fini de mettre de l'ordre dans ses affaires, à ne plus pouvoir s'occuper l'esprit avec autre chose que la certitude d'un départ prochain. Savoir qu'il l'entraînait dans sa fuite, dans cet éloignement imposé par la crainte de ceux qui l'avaient trop longuement tenu sous leur joug, c'était un peu délicat, et c'était sûrement l'une des raisons pour laquelle aucun sourire ne parvenait réellement à dérider ses traits lorsqu'elle apparut dans son champ de vision. Rompant la distance qui les séparait de quelques pas dans sa direction, glissant ses mains sur ses joues en l'attirant à ses lèvres, le baiser avait un goût d'urgence, d'une pointe de doute, aussi, légère, amère. Les mots se précipitèrent dès qu'il la libéra de son étreinte, le coeur s'écrasant avec violence derrière ses côtes. « Il faut que je parte, cette nuit, que je revienne jamais plus à Radcliff. » C'était pas dans le bon ordre, pas assez de tact dans sa manière de lui expliquer les choses, après avoir pourtant tant répété son petit monologue dans sa tête. « J'ai démissionné, vidé, vendu la maison, laissé l'essentiel près du lac. Je quitte les hunters, Faith, et j'veux que tu viennes avec moi. Qu'on se casse d'ici, et qu'on revienne pas. »
code by bat'phanie
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Faith Cunningham
Faith Cunningham

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SUR TH DEPUIS : 26/04/2014
MessageSujet: Re: i was never half of what i was meant to be. but with you, i am simply more (faithzekiel)   i was never half of what i was meant to be. but with you, i am simply more (faithzekiel) Icon_minitimeDim 17 Sep 2017 - 17:58



Après la nuit, avant le jour.




Bureau tordu, photos des assassinés, des meurtriers qui ne vinrent jamais à expier des pêchés accumulés au fil des années. Elle n'était pas l’héroïne, mais qui était le méchant dans l'histoire ? La tueuse, ou le cadavre qui cumulait le sang des innocents ? Elle ne saurait venir se prononcer, mais Faith Cunningham était réservée persuadée du bien fonder de ses idées. Assise à admirer le tableau de ses mises à mort, comme un tableau de chasse. Ce fut un rictus qui vint à bercer son visage, serein et humain face à ce qu'elle appelait depuis des années la banalité. Les remords ne vinrent jamais la câliner, lui assurer que ses gestes furent malsains et inhumains : elle vivait bien et ce soir encore, elle vint à s'approcher de la photo de son ancien mentor, venant la décrocher et admirer ce visage qui fut celui de son premier amour. Une larme ne daigna couler tandis qu'elle vint à laisser la photo flotter dans les airs et qu'à mesure qu'elle l'admirait, les particules vinrent à se séparer : né poussière, ses souvenirs le redevenaient eux aussi. La pièce, lentement, vint à accompagner cette symphonie, laissant libre place au papier venant s'arracher, libérant le mur de tous ces souvenirs arrachés. Ce fut la porte ouverte de son appartement qui cessa cet orchestre enfantin, alors qu'elle quittait la pièce pour descendre l'escalier et croiser le regard de son amant. Ne prenant même pas le temps de prononcer son nom, se laissant porter jusqu'à lui. Les lèvres scellés, brièvement, sa gestuelle venant vendre sa panique. Baiser trop bref, pour une annonce qui vint à lui faire perdre ses mots. L'écoutant avec attention, lui, qui avait toujours voulu s'accrocher à cette idée absurde de vouloir rester. La mutante déposa une main sur sa joue. « J'vais préparer mes affaires. » La phrase fut simple, et lancée avec un sourire comme une évidence tandis qu'elle prenait la direction de l'étage le pas assuré.

Venant à se diriger vers le bureau, retirant le tapis pour soulever une trappe dans laquelle se trouvait des armes – comme partout dans cet appartement – ainsi qu'un sac. La blonde y glissa son ordinateur portable, des documents en papier. Ouvrant le grand placard pour admirer toutes les armes qui s'y trouvaient, et en profita pour glisser une arme silencieuse dans son sac en cas de nécessité. Entourant l'ordinateur dans un film plastique et de l'aluminium. Venant s'approcher de l'escalier pour laisser la lanière du sac à dos descendre jusqu'en bas sur la rampe. Prenant direction de la salle de la chambre, ouvrant son placard à vêtement pour attraper un second sac à dos et s'habiller de façon convenable. Enfilant un slim, un top et une veste. Venant se saisir du téléphone caché sous sa coiffeuse et composer le numéro de Cesare en venant naturellement, remplir son sac de ses vêtements. La mutante tomba sur la messagerie, et ce fut un moment de tristesse qui la déroba, l'obligeant à cesser son geste et admirer sa chambre. « Il est tard, mais ce soir je dois partir. Cela devait arriver, et sache que je t'aime et que je t'aimerai pour le reste de ma vie. Je ne te quitte pas, crois-moi, je n'serais jamais loin de toi, tu es mon meilleur-ami, et je ne vais pas te perdre cette fois. » Raccrochant pour finalement appeler Diana, alors que la mutante admira la veste qu'elle portait lors de sa fuite de l'asile et qu'elle abandonna, sans se retourner. Prenant direction de la salle de bain pour y glisser ses affaires intimes et tombant, à nouveau, sur le répondeur. « Bonne continuation Diana, c'est un adieu. » Raccrochant alors d'un geste simple. Elle abandonnait la salle de bain avec un sac plein avec ses vêtements. La mutante jeta le sac en bas des escaliers pour prendre à nouveau la direction du bureau, et d'un geste assuré elle attrapa une bouteille d'essence qu'elle déversa dans la pièce. Venant à descendre des escaliers. Pour rejoindre Ezekiel sans prendre le temps de se consacrer à lui, d'un geste assurer le canapé vint à voler pour révéler une boite dans laquelle se trouvait une bombe à retardement et un autre téléphone. La mutante déplaça son regard vers Ezekiel lui signifiant de ne pas s'inquiéter. Déposant la bombe sur la table centrale en venant se saisir du bouquet de rose blanche qui trônait comme toujours sur cette dernière, jetant les roses au travers de la pièce. Venant allumer le gaz tandis que le feu ne prendrait que dans 8 minutes. Venant faire signe à Ezekiel de sortir, elle le laissa prendre ses affaires et de quitter l'appartement. « Incendie au 6e étage d'un immeuble du centre ville. » Sans un autre mot, elle jeta le téléphone dans l'appartement, en claquant la porte pour rejoindre Ezekiel. Elle n'avait rien, rien hormis Ezekiel.




© TITANIA
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