AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  tumblr  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-35%
Le deal à ne pas rater :
Pack Smartphone Samsung Galaxy A25 6,5″ 5G + Casque Bluetooth JBL
241 € 371 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 ☆ le ctrl+v.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1 ... 8 ... 12, 13, 14 ... 25 ... 38  Suivant
AuteurMessage
Invité

Invité
MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 13 Icon_minitimeMer 27 Juil 2016 - 0:24

Code:
[rand]0,2000[/rand]
Revenir en haut Aller en bas
Cesare DeMaggio
Cesare DeMaggio

ADMIN - master of evolution
MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 13 Icon_minitimeMer 27 Juil 2016 - 1:05

Code:
    [rand]0,2000[/rand]
Revenir en haut Aller en bas
Isolde Saddler
Isolde Saddler

ADMIN - master of evolution
MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 13 Icon_minitimeMer 27 Juil 2016 - 1:20

Revenir en haut Aller en bas
Cesare DeMaggio
Cesare DeMaggio

ADMIN - master of evolution
MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 13 Icon_minitimeMer 27 Juil 2016 - 3:53

Citation :
Protéger Aria. Sauvegarder Aria de l’existence miséreuse qui s’offrait à elle à cause du nom qu’elle portait. Sauver Aria. Sauver Isolde. Les préserver de quelque danger que ce soit en réglant leurs problèmes, volant à leur secours, inspectant leurs faits et gestes, ou en sortant complètement de leurs vies. Repousser ces instincts incontrôlables, quand il avait vu Isolde, enceinte et seule. Fuir Clara pendant des mois, en pensant que c’était mieux comme ça. C’n’était pas des instincts égoïstes, des impulsions de conscience qui nuisaient plus aux autres que ça n’lui nuisait à lui : au contraire. Combien de fois avait-il affronté un choix qu’il aurait cru irréalisable, justement parce qu’il avait cru que c’était à lui d’endosser ces responsabilités, pour n’pousser personne d’autre à prendre une décision trop compliquée, trop imprévisible, trop dangereuse. Ç’avait commencé avec le poids de l’héritage de sa famille, chaque valeur qu’on lui avait inculquée : une froideur et une indépendance qui l’avaient transformé en un type qui avait toujours été solitaire, et qui n’avait jamais livré ses ressentis à qui que ce soit. Personne d’autre que Skylar. Ni sa sœur, ni sa mère, ni Isolde ; et encore, avec le temps et les efforts qu’ils faisaient, la Saddler pouvait aujourd’hui se targuer d’en connaître plus sur ce qui se passait à l’intérieur de la tête de Cesare DeMaggio que n’importe quelle personne qui avait pu le connaître pendant des années. C’était pour ça que son amitié avec Skylar avait toujours été aussi importante ; ils n’avaient jamais rendu la vie de l’autre plus belle, pleine de rêves et de croyances qu’ils auraient droit à mieux- mais ils s’étaient soutenus, et le brun avait toujours su que la moindre de ses hantises, le moindre de ses ressentiments, la moindre goutte de sang sur ses mains qui pesait sur sa conscience, elle les éprouverait aussi. Elle n’l’avait jamais jugé, elle avait souvent eu son sale caractère avec ses petites rixes ironiques comme pour détendre l’atmosphère ; mais ça n’avait jamais été blessant, ou orgueilleux. Vingt, dix ans plus tard, Cesare s’souvenait d’au combien cette relation avait été importante à sa vie, importante à son équilibre : et quand Skylar était morte, quand il s’était tenu debout, seul, devant sa tombe, ç’avait été la goutte d’eau qui avait fait déborder le vase. Et ni Aria, ni Ellie, ni ses amis, ni Slade, ni personne n’avait pu lire en lui comme Skylar l’avait fait – et personne n’l’avait jamais convaincu de pleinement le faire. Pas avant Isolde. Alors même si c’était encore compliqué, encore un travail en pleine progression, qui avait ses indéniables défauts bien souvent, il faisait des efforts – et parfois, c’était plus épuisant qu’aisé. Combien de fois est-c’que les choses qu’ils s’étaient dites, avaient risqué de dégénérer dans le mauvais sens ? Ils n’en étaient encore qu’à leurs débuts, de discussions à cœur ouvert qui retraçaient ces mois d’incompréhension, ou ces années de vie qu’ils avaient traversées l’un sans l’autre, mais continuaient d’influencer les personnes qu’ils étaient aujourd’hui. Et tout autant qu’Isolde portait encore le poids de la mort de son père, de la trahison de Bonnie, de plein d’choses sur son âme, lui, il endurait tout autant ce qui avait dicté ses instincts pendant des années. Ce qui lui avait permis de survivre. Ce qui lui avait permis de subsister sur cette planète – un privilège qui n’était pas offert à tout le monde ; pour les DeMaggio, plus une responsabilité qu’un droit quelconque. Il avait grandi dans une famille hantée par le deuil de certains de ses membres, les derniers relents d’humanité de son père annihilés par les cadavres qu’il avait vus- celui de son père, celui de son frère, manifestation évidente de tout c’que Cesare ne connaissait que trop bien, aujourd’hui. Le fait de n’pouvoir être que spectateur d’un carnage, le fait d’être impuissant, paralysé par l’horreur, ou d’autres ressentiments infiniment difficiles à décrypter : encore aujourd’hui, Cesare pouvait dire autant d’mots qu’il voulait, il avait bien du mal à croire qu’il parviendrait à totalement décrire le torrent d’émotions qui l’avait traversé quand il avait découvert le cadavre d’Aria.

Ils en avaient déjà parlé, Isolde et lui, au lendemain de la mort d’Anthea ; ils avaient déjà parlé de bien des choses, même si ça n’semblait pas être le cas – même si c’n’était pas assez, encore aujourd’hui. Parfois, c’était aisé d’croire que la Saddler et lui, ils étaient déjà allés jusqu’à la fin du monde, et qu’ils en étaient revenus intacts, persuadés d’être plus forts que jamais, plus liés que jamais. Et peut-être que c’était ça. Ou peut-être que c’était plus compliqué qu’il n’y paraissait. C’n’était pas qu’une histoire de deux personnes qui avaient été célibataires pour trop longtemps, deux âmes indépendantes qui se devaient de s’adapter l’une à l’autre. Dans leur passé, y’avait des morts à tous les recoins – certaines qu’ils avaient eux-mêmes provoquées, certaines auxquelles ils avaient assisté, impuissants. Certaines desquels ils se sentaient responsables, sans que ce n’soit pour autant vraiment le cas. Et encore aujourd’hui, même quand elle disait qu’elle pouvait tout écouter de lui, y’avait des côtés de son jadis, que Cesare n’voulait pas avoir à raconter à Isolde. Y’avait des cicatrices sur son corps, qui avaient une signification tout aussi douloureuse à Cesare que celles qui marbraient encore trop récemment les chairs de la jeune femme. Y’avait d’anciennes plaies qui lui rappelaient certains événements. Des jours particuliers, qui avaient une résonnance particulière à sa mémoire. Des cauchemars qui venaient, venaient et revenaient le persécuter où qu’il soit : à Radcliff ou à l’autre bout du monde, Cesare avait découvert pour ces deux dernières semaines que ça n’ferait jamais la moindre différence. C’n’était pas parce qu’il avait peur que ses crimes d’autrefois la fassent fuir, c’n’était pas parce qu’il n’avait pas confiance ; y’avait des pans d’sa vie qui étaient bien mieux endormis dans un coin, laissés derrière pour prendre la poussière, jusqu’à c’que le temps ait assez couru pour qu’ils ne soient plus que de vieilles images desquelles il n’parviendrait plus à faire sens. Ouais, Cesare avait encore cet espoir, parfois, pour se sortir la tête de l’eau ; d’toute manière, s’il devait se lancer dans un genre de thérapie pour régler tous ses problèmes, il en aurait pour des décennies entières. Et il doutait encore d’avoir un jour la possibilité d’pouvoir vivre aussi longtemps. C’était plus simple, le déni : et qui était-elle, Isolde, pour le contredire, quand ils s’étaient si souvent retrouvés dans les bras l’un de l’autre, à volontiers oublier le monde, parce qu’il était toujours compliqué, contre eux, impétueux et dangereux ? Parce qu’il n’changeait pas assez vite ? Peut-être que c’n’était qu’une question d’perception, de réflexe, de déformation professionnelle et traumatique, alors qu’il n’voyait en autrui que l’ennemi avant tout le reste. Les autres, ils étaient l’étranger, l’imprévisible, le danger. Et probablement qu’aussi longtemps qu’il verrait les choses comme ça, Cesare s’raccrocherait toujours aux instincts qui lui avaient permis de survivre depuis aussi longtemps qu’il s’en souvenait. Ces instincts qu’il partageait avec son père, avec tous les gens d’sa famille – ces instincts qui avaient fait de Rafael, d’Isabela, des êtres humains froids, distants, sanglants. Déconnectés de la moindre idée d’humanité, au point que l’empathie leur était impossible – même vis-à-vis de leur propre chair. Alors non, Isolde n’était pas celle vers laquelle il s’tournait ; parce qu’il avait toujours envie de la protéger, d’l’éloigner de ces histoires de malades où ses parents kidnappaient des enfants ou étaient complices d’actes comme ça. Encore plus, maintenant qu’ils avaient Clara. Et si ça venait à l’idée de Rafael de faire la même chose avec leur fille à eux ? Gabriela, ça faisait plus d’un an – plus d’un an – qu’elle cherchait désespérément son fils. Lui, si une telle chose devait arriver à Clara, si une telle chose devait arriver entre Isolde et lui, il exploserait, pour sûr. Ils exploseraient, peut-être bien. Parce que ce serait définitivement l’ultime attaque douloureuse que les DeMaggio pourraient balancer dans la vie de la Saddler : combien de drames dans sa vie étaient rattachés à l’existence de cette famille de hunter précisément ? Ouais, elle lui avait dit, Isolde, qu’elle l’aimait comme il était, pour ce qu’il était, même avec le nom qu’il portait. Mais jusqu’à quand ? Quand est-c’que les horreurs, rattachées au patronyme qu’il portait, contrebalanceraient ce à quoi elle se raccrochait encore aujourd’hui ? Peut-être qu’ils n’en étaient pas très loin ; et c’n’était pas un défaut de confiance, mais une évidence, infiniment humaine – il n’aurait rien à dire, si la mutante devait juste être fatiguée d’avoir des DeMaggio autour d’elle, brisant son cœur et froissant son âme, encore et encore.

« J’suis désolé. » c’est tout ce qu’il put dire alors, dans un premier temps, haussant les sourcils dans l’expression incontrôlée d’une incapacité à savoir quoi faire – qu’aurait-il dû faire ? Ils n’avaient certainement pas été en bons termes, à l’époque où il avait appris l’existence de Gabriela, et toute cette histoire. « Quand on a-… recommencé à s’parler. Clara était née et-… » et ouais, peut-être que ç’avait été une histoire de confiance, là, mais toujours aussi légitime que le reste : y aurait-il pu y avoir une mère quelconque, qui aurait eu l’instinct de rester auprès d’un type comme lui, en apprenant qu’il avait des gens dans sa famille qui kidnappaient les enfants parjures pour en faire des hunters dès le plus jeune âge ? « J’pensais juste que-… toute cette histoire, ce serait le meilleur moyen d’te persuader de surtout jamais refaire partie de ma vie. » avait-il été égoïste, alors, à choisir un genre de déni dans c’t’histoire ? A n’pas laisser à Isolde la possibilité de faire ces choix de s’retrouver l’un l’autre, sans avoir tous les éléments en mains ? « Je sais pas quoi te dire… j’essaye. De parler, de-… raconter des trucs. Peut-être que c’est pas… idéal, pour l’instant. Mais c’est à toi que j’me confie. Y’a-… y’a personne d’autre. » y’avait eu Skylar, à l’époque où Isolde n’avait pas été dans sa vie ; mais il remarquait aussi, depuis le coup de téléphone de Gabriela, que ça faisait des mois qu’il n’avait pas eu de nouvelles de la mutante. Parce qu’il avait eu Isolde, justement, et que ça lui avait suffi, et qu’il avait été égoïste, centré sur lui-même. Et voilà où il en était, maintenant. « Et-… et les fois où j’me disais que j’devrais en parler. Ca semblait juste… venir de nulle part, et s’poser entre nous, et n’pas être… j’en sais rien- logique. » ç’avait été une histoire à lui, plus qu’une histoire à eux deux- toute la lignée d’un blabla qu’on aurait presque pu croire inventé tellement c’était extravagant. L’histoire d’une cousine sortie de nulle part, qui parlait de son gamin kidnappé, et lui demandait de l’aide, à lui parmi n’importe qui d’autre. « Tu sais que-… c’était pas une question d’avoir peur de c’que tu ferais, ou comment tu réagirais. C’était pas une histoire de pas t’faire confiance. Y’a des choses dont j’t’ai parlé, qui étaient plus compliquées, plus intimes que ça… » il l’observa, manquant cruellement d’oxygène dans ses poumons ; « C’est pas toi… okay ? » et enfin, il put prendre une inspiration, repassant ses mains sur son visage – parce que c’qu’il lui disait, là, à Isolde, elle n’pouvait pas prétendre qu’il le raconterait à n’importe qui, ou que c’était facile d’en parler. Y’avait rien d’plus égoïste que d’admettre qu’après tout le sang qu’il avait versé, il n’avait même pas l’intention de réparer ses crimes ou au moins faire le moindre amendement ; tout ce à quoi il aspirait, c’était partir d’ici, tout laisser derrière, et enterrer cette vie-là sous une pile de terre composée de moments les plus inutiles et insignifiants qui soient. « J’avais rien prévu, j’avais pas commencé à monter des plans sur le chemin du retour pour savoir quand j’partirai, comme si j’étais impatient d’partir. » parfois, il avait l’impression que c’était ce qu’elle pensait, qu’elle le voyait volontiers avec des dédoublements de personnalité, si prompt à la repousser de sa vie parce qu’il pensait avoir mieux à faire. « Si j’voulais pas qu’on fasse ça ensemble, j’serai jamais revenu vers toi. » à l’hôpital, après la naissance de Clara, ça n’avait pas été qu’un caprice, que pour lui dire qu’il allait se lancer dans une mission totalement stupide et suicidaire, et que pour une raison ou une autre, elle devait le savoir. Il n’avait pas fait ces promesses en l’air. « Alors peut-être que j’en suis pas à te raconter ma journée comme si c’était la chose la plus normale à faire-… mais t’as aucune idée de c’que je sacrifie, à chaque fois que j’pars d’ici. A chaque fois que j’sais pas si j’vais revenir, ou si quand j’aurai le dos tourné, mon père va t’envoyer un autre doigt de quelqu’un que tu connais, ou s’il va carrément venir s’attaquer à toi. Ou si quelqu’un d’autre va le faire, et que j’vais mettre des heures à m’en rendre compte juste parce que c’est comme ça qu’on vit. » il soupira, parce qu’il ne savait pas pourquoi la hargne remontait si vivement en lui ; « Tu sais pas c’que ça fait-… d’compter les heures en sachant que tu vas devoir partir bien trop tôt, parce que t’as trop souvent l’impression que les deux personnes auxquelles tu tiens le plus au monde, sont plus sauves sans toi. Et que t’es juste égoïste à chaque fois que tu reviens, parce que ça peut basculer du jour au lendemain, comme ça l’a déjà fait, de trop nombreuses fois. » et ça sonnait comme une litanie, un cercle-vicieux qu’il répétait en des paroles qu’il avait déjà eues. D’manière plus ou moins similaires, en tout cas. « J’avais pas de plan pour quand on reviendrait dans cette ville pourrie, parce que j’essayais encore d’savoir c’que ça ferait, d’vous laisser toi, et Clara, après deux semaines passées ensemble non-stop. » et peut-être bien que sans le coup de téléphone de Gabriela, il aurait simplement vivoté dans un genre de déni, où il n’aurait pas quitté les murs de cette maison pendant des jours et des jours, pour s’occuper de Clara ou en s’donnant de nombreux prétextes qu’il aurait cru infiniment crédibles. « Si ça fait déjà un mal de chien, quand j’reste qu’une nuit-… qu’est-c’que ça va être, si j’m’en vais, là ? J’ai pas envie de n’pas passer la nuit ici, ou toutes les autres nuits d’ma vie sans toi. » il se surprenait, maintenant, de l’ardeur avec laquelle il l’avait dévisagée, presque sévère pour répondre à la sévérité de ses arguments à elle. « On est ensemble, Isolde, okay ? Peut-être pas encore d’la meilleure manière qui soit, parce que j’fais pas les choses assez bien-… Mais j’ai déjà assez choisi d’être avec toi pour endurer ça, encore et encore, peu importe c’qui se passe. » et au fond, c’était bien plus douloureux et compliqué, et intime et précieux, que d’se mettre à parler d’un plan qu’il n’avait même pas confectionné dans sa tête, une histoire de cousine qu’il n’avait même pas pris le temps de soupeser, de vraiment considérer, trop obnubilé par sa propre vengeance, sa propre fuite, ses propres illusions, ses propres envies. « Tout c’que j’sais… c’est que j’ai quitté la ville pendant deux semaines. Elle a essayé d’me joindre, encore et encore-… et elle a fini par essayer de sauver son fils seule. Et maintenant, tout c’que j’peux faire, c’est essayer d’réparer mes erreurs. Elle pense que son père pourrait décider de quitter la ville avec son fils-… c’est pas-… c’est pas un choix, Isolde. » il aurait voulu pouvoir avoir la force d’avancer sa main jusqu’à trouver celle d’Isolde, mais elle s’arrêta à mi-chemin, s’écrasant contre le canapé juste entre eux. « J’ai pas envie d’passer une autre nuit loin d’toi. » il soupira, encore, serrant les mâchoires. « Je sais pas c’que tu veux que j’fasse… c’que t’aurais voulu que j’fasse. Tout c’que j’sais, c’est que maintenant, j’ai envie de-… régler c’t’histoire, et de revenir vers toi. Vers Clara. A la maison. » même si, matériellement parlant, il avait bien du mal à appeler cet endroit maison ; dans un couple, ça voulait surtout dire une habitation de laquelle on s’occupait à deux, qu’on payait à deux, qu’on assurait à deux – clairement une tâche qu’il n’pourrait pas remplir : il n’avait pas d’argent, pas de travail, pas de formation particulière autre que le meurtre. Peut-être que ça, c’était plus l’impulsion machiste qu’on lui avait inculquée ; mais derrière cet instinct-là, il savait que ce n’serait toujours qu’avec Isolde, qu’avec Clara, qu’il se sentirait appartenir.
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité
MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 13 Icon_minitimeMer 27 Juil 2016 - 5:44

Citation :
astrid bergès-frisbeygene bates
Revenir en haut Aller en bas
Isolde Saddler
Isolde Saddler

ADMIN - master of evolution
MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 13 Icon_minitimeMer 27 Juil 2016 - 11:30

Code:
[rand]0,2000[/rand]
Revenir en haut Aller en bas
Gene Warner
Gene Warner

MEMBER - join the evolution.
MESSAGES : 541
SUR TH DEPUIS : 20/03/2016
MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 13 Icon_minitimeMer 27 Juil 2016 - 11:31

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Isolde Saddler
Isolde Saddler

ADMIN - master of evolution
MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 13 Icon_minitimeMer 27 Juil 2016 - 11:34

Code:
[rand]0,2000[/rand]
Revenir en haut Aller en bas
Gene Warner
Gene Warner

MEMBER - join the evolution.
MESSAGES : 541
SUR TH DEPUIS : 20/03/2016
MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 13 Icon_minitimeMer 27 Juil 2016 - 12:00

Code:
[rand]0,2000[/rand]
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité
MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 13 Icon_minitimeMer 27 Juil 2016 - 12:45

Code:
    [rand]0,2000[/rand]
Revenir en haut Aller en bas
Isolde Saddler
Isolde Saddler

ADMIN - master of evolution
MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 13 Icon_minitimeMer 27 Juil 2016 - 13:01

Citation :
Radcliff, ce serait toujours cette ville compliquée au possible, celle dans laquelle il se passait un tas de trucs complètement hallucinants. Isolde le savait bien maintenant. Quoi qu’elle fasse pour Radcliff ce serait toujours compliqué, mais ça ne voulait pas dire pour autant qu’elle ne pouvait rien faire. Y avait pas non plus de raison pour que les choses restent à jamais complètement insensées dans cette ville. Malgré l’explosion de jour de l’élection, qui avait causé la mort de nombreuses personnes, Isolde avait l’impression que les choses commençaient déjà un peu à bouger à Radcliff et s’il fallait qu’elle voit les choses de façon positive, elle pouvait aussi arriver à la conclusion que c’était bien la raison pour laquelle on s’en était pris à elle. Parce qu’elle avait réussi à priver les hunters d’un peu des libertés qu’ils s’étaient vus octroyer quand Thaddeus avait été au pouvoir. Si pendent toute la campagne personne n’était venu s’en prendre à elle, c’était parce qu’on l’avait crue incapable de réussir à devenir maire de la ville. Thaddeus, comme bien d’autres hunters s’étaient contentés de la considérer comme une gamine incapable qui ne pourrait jamais remplacer le grand Thaddeus Lancaster au poste de maire. Elle était été tellement incapable, qu’on avait même pas vu l’intérêt de s’en prendre à elle, alors peut-être que c’était ça le truc, à un moment donné, on s’était dit que finalement, la gamine qui n’y connaissait rien à rien, elle arrivait peut-être à mettre des bâtons dans les roues de ces fichus hunters qui se croyaient imbattables. A ce moment-là, y en avait eu un parmi tant d’autres qui s’était dit qu’il fallait peut-être faire quelque chose contre elle avant qu’il ne soit trop tard et ça c’était soldé par de nombreuses heures de tortures et des cicatrices qui marqueraient sa peau et son âme peut-être pour toujours. Mais au moins dans tout ça, elle pouvait encore se dire que c’était parce qu’on commençait à craindre ce dont elle était capable et de son point de vu, ça pouvait être considéré comme une bonne chose.

Ça voulait au moins dire qu’elle servait à quelque chose, là-bas à Radcliff, alors ouais cette ville était et serait toujours compliquée, mais le combat n’était pas perdu pour autant et maintenant qu’elle était capable de penser de façon un peu plus claire qu’avant, Isolde elle pouvait le voir, ce fichu espoir qui l’avait motivée depuis des années et des années. Cet espoir qui lui avait permis d’avancer quand son père était mort, celui qui l’avait aidé à se raccroché à ce qu’elle avant encore, à ce qu’elle pouvait avoir, au moment où elle avait perdu la plupart de ses amis. Avoir de l’espoir, ça l’avait souvent aidé, quand bien même c’était aussi ce qui était à l’origine d’Insurgency, au-delà de la rage qui avait pu couler dans ses veines à cette époque-là et même si c’était ce truc qui la ramenait encore et toujours vers Radcliff. Jusqu’au moment où elle aurait l’impression d’avoir envie accomplit ce qu’elle avait choisi d’accomplir. Y aurait bien un moment où elle en arriverait là, un moment où elle pourrait tout laisser derrière elle, sans regret, et refaire sa vie ailleurs. Une vie qui ressemblerait aux quinze jours qu’elle avait ici en France avec Cesare. Maintenant qu’elle avait fait le vide dans sa tête, elle les voulait beau ses jours en compagnie de Cesare et elle pouvait au moins dire qu’ils commençaient bien maintenant qu’ils étaient vraiment ensemble. Maintenant qu’elle l’avait – sans difficultés – convaincu de lui prouver son amour. Une demande qu’elle ne regrettait pas alors que ses caresses et ses baisers l’enivraient déjà d’un plaisir la faisant frissonner. Plus les baisers descendaient plus elle se sentait perdre pied, son cœur battant à la chamade dans sa poitrine, son souffle devenant de plus en plus court alors que la chaleur semblait monter en pic, malgré la clim censé maintenir la pièce à une température raisonnable. Dès lors que ses lèvres trouvèrent le creux de ses cuisses elle serra ses doigts autour de la couverture en dessous d’elle alors que ses muscles se tendaient sous les attentions de Cesare et qu’elle commençait déjà à gémir ; aucun doute il arriverait bien facilement à la faire crier de plaisir.
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité
MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 13 Icon_minitimeMer 27 Juil 2016 - 13:20

Code:
    [rand]0,2000[/rand]
Revenir en haut Aller en bas
Isolde Saddler
Isolde Saddler

ADMIN - master of evolution
MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 13 Icon_minitimeMer 27 Juil 2016 - 18:02

Code:
 [rand]0,2000[/rand]
Revenir en haut Aller en bas
Cesare DeMaggio
Cesare DeMaggio

ADMIN - master of evolution
MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 13 Icon_minitimeMer 27 Juil 2016 - 19:30

Revenir en haut Aller en bas
Isolde Saddler
Isolde Saddler

ADMIN - master of evolution
MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 13 Icon_minitimeMer 27 Juil 2016 - 19:43

Citation :
La simplicité avait du bon, pour des gens comme Cesare et Isolde qui étaient toujours en train de se plaindre que tout était toujours trop compliqué dans leurs vies, ils pouvaient au moins dire qu’ils savaient profiter des choses les plus simples. Ces soirées qu’elle essayait de prévoir depuis quelques temps. L’autre fois déjà, quand ils s’étaient vus au QG d’Insurgency, ça avait été difficile de prévoir quelque chose de plus simple. C’était certain que la fête qui avait été prévue un peu plus loin dans le château avait été plus élaborée que qu’elle avait pu préparer pour Cesare et elle. Mais ils en avaient bien besoin de cette simplicité. Ce qui pour d’autres pourrait facilement ressembler à une soirée d’une banalité mortelle, pour eux deux s’était quelque chose d’exceptionnel. Eux, des soirées normales qu’ils pouvaient passer tranquillement en amoureux sans être emmerdés par le reste du monde, ils en avaient vraiment trop peu. Alors, non, elle ne lui avait pas prévu la fête d’anniversaire du siècle et elle espérait qu’il ne le ferait pas pour elle, parce que les soirées toute simples avec Cesare, y avait rien qui lui semblait mieux que ça à Isolde. Au pire, si elle avait envie d’aller boire un verre avec ses amis pour son anniversaire, elle poserait une autre date que le jour-même puisque de toute façon, le vingt-quatre octobre venait juste d’être réservé par Cesare. Peut-être même le jour d’avant et celui d’après. Peut-être que ce serait le plus beau cadeau qu’il pourrait lui faire, de passer trois jours complets avec elle, alors même que d’habitude, le temps qu’ils passaient ensemble était bien plus limité que ça. Là, par exemple, dès le lendemain, ils devraient partir chacun de leurs côtés, reprendre leurs vies et toutes les choses compliquées qui faisaient leur quotidien. Tout était tellement compliqué que profiter de la simplicité, ça faisait toujours un bien fou.

Ils étaient vraiment biens, là, rien que tous les deux. Clara endormie dans la pièce d’à côté. Elle pouvait le dire sans hésiter que c’était déjà la meilleure soirée qu’elle passait depuis l’autre fois au QG. Parce que toutes les autres, quand elles se passaient sans Cesare, elles étaient forcément moins bien. Elle avait Clara, ce que lui, il n’avait pas, mais ça n’empêchait pas qu’elle aurait préféré qu’il soit là tout le temps avec elle plutôt que dans cette baraque à laquelle elle avait envie de foutre le feu. Heureusement sans doute, qu’elle s’était calmée depuis les débuts d’insurgency, parce que sinon, y avait fort à parier qu’elle n’aurait pas résisté bien longtemps avant de cramer cette baraque de malheur, en priant pour que Rafael soit coincé là-dedans et n’en réchappe pas. Enfin, maintenant, elle s’efforçait d’agir mieux que ça, après tout elle était maire de la ville, elle avait la possibilité de faire bouger les choses autrement qu’en brulant ou en explosant tout ce qui ne lui plaisait pas. Elle était maire de la ville et ça voulait quand même dire qu’elle faisait un effort pas seulement sur sa façon d’agir mais aussi sur sa façon d’être et l’apparence qu’elle renvoyait aux autres. « N’importe quoi. » Qu’elle répliqua alors, d’un air faussement choqué sur le visage. « Y a rien à imaginer, c’toi qu’est toujours dépravé, t’façon. » Sa mine boudeuse digne d’une gamine de cinq ans était certainement décrédibilisé par le sourire qui étirait ses lèvres. Elle ne le considérait pas comme particulièrement dépravé Cesare, il avait juste un style normal, de celui qui faisait de lui un type qui ne passait pas quinze ans devant son armoire à choisir comment s’habiller tous les matins. Elle avait été comme ça aussi avant, maintenant c’était plus compliqué, quoi qu’elle restait relativement rapide à se préparer le matin. Au moins ils étaient sûrs d’être sur la même longueur d’onde de ce point de vue là tous les deux, s’ils arrivaient à vivre ensemble ce serait pas la guerre dans la salle de bain tous les matins. « Faut dire que c’y a en dessous le t-shirt, reste plus intéressant que le t-shirt en lui-même. » Pour appuyer ses propos elle vint poser sa main contre son torse, contre ces muscles qu’il était dommage de recouvrir d’après elle. Sauf que les fringues, ça restait quand même pas mal utile, notamment pour ne pas attraper froid en hiver et être malade, ça craignait vraiment. « Nan, le premier signe pour savoir que je suis malade, c’est que je mange plus … » Ouais, une Isolde qui disait ‘j’ai pas faim’ ou qui refusait un donut ou n’importe quoi dans le même genre, c’était le signe qu’y avait quelque chose qui n’allait pas. Après tout, elle avait gouté aux fameuses lasagnes dégueulasses de Cesare, alors quand elle n’osait rien avaler, y avait forcément un problème. Elle mangeait beaucoup, heureusement qu’elle faisait beaucoup de sport pour éliminer et pas que dans un lit avec Cesare, même si c’était de loin ce qu’elle préférait. « Ouais, ce serait dommage, heureusement qu’y a moyen de diversifier les exercices. » Au même titre que lui, elle ne parlait définitivement pas de sport au sens commun du terme, mais bien de sexe, qui pouvait se faire ailleurs que dans le lit après tout, histoire de faire travailler d’autres muscles aussi.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 13 Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

☆ le ctrl+v.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

-
» ☆ le ctrl+v.
» ☆ le ctrl+v.
» ☆ le ctrl+v.
» ☆ le ctrl+v.
» ☆ le ctrl+v.
Page 13 sur 38Aller à la page : Précédent  1 ... 8 ... 12, 13, 14 ... 25 ... 38  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
THE HUNTED :: passer le temps :: version deux-
Sauter vers: