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  I want to touch you but I'm too late [Calista & Calvin]

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Calvin Bennett
Calvin Bennett

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MessageSujet: I want to touch you but I'm too late [Calista & Calvin]    I want to touch you but I'm too late [Calista & Calvin] Icon_minitimeDim 10 Juil 2016 - 0:36


I want to touch you but I'm too late
Calista & Calvin.
On lui avait dit qu'il s'était comporté en vrai con à la mort de ses parents, qu'il n'avait vraiment pas su comment géré la chose. Une chose était sûre, c'était qu'il était célibataire lorsqu'il est tombé dans le coma… en tout cas, c'était ce qu'on lui avait rapporté et si ça n'avait pas été le cas, son ex aurait tenté de le revoir, non ? À moins qu'il ait été vraiment un pire trou du cul et qu'il ou elle ait été content(e) de se débarrasser de lui. Il avait demandé à sa sœur s'il y avait eu quelque chose entre Calista et lui, mais apparent, ce n'était pas le cas, ou alors, il n'en avait rien dit… Pourtant, il avait un crush sur elle… de là à dire qu'il était amoureux, non. Mais ouais il était intéressé. Dans ses souvenirs, elle était blonde, super mignonne, rigolote et loin d'être relou, le genre de nana qu'on ne rencontre très rarement… il s'entendait penser ce genre de choses et se trouvait carrément macho. Ce qu'il voulait dire, c'était que selon ses standards à lui, il n'avait que rarement rencontré de nana qui lui plaisait à ce point. Des filles drôles et pas relou, il y en avait des tonnes, bien-sûr. Ça dépendait des goûts de chacun et de chacune. Bref, il avait longuement hésité avant de la recontacter, peur de la décevoir, peur d'être déçu, peur qu'elle l'ait totalement oublié, peur qu'elle soit mariée et mère de dix enfants (auquel cas elle n'aurait vraiment pas chômé). Il lui avait donc donné un rendez-vous dans un bar où ils avaient l'habitude d'aller.

Difficile de s'habiller correctement avec quatre ans de retards, la mode tout ça, ça évoluait… Bon, le jean était toujours indémodable, il l'accorda avec un t-shirt uni et des converses, c'était suffisant, non ? Bon pas de temps à perdre, il fallait qu'il prenne le bus puisqu'il ne pouvait pas conduire, soit disant il était trop dangereux… ça le faisait chier et en même temps, il avait mis un mec dans un fauteuil roulant avec sa caisse… donc… ouais il avait été dangereux. Il était arrivé à bon port, c'était cool de voir que le bar était toujours là après quatre ans… il se sentait presque chez lui… même si une bonne partie de ses souvenirs étaient partis, un certain nombre refaisait surface lorsqu'il entra. C'était flou, mais ça renforçait le côté familier de l'endroit. Il chercha du regard et remarqua que la blonde était déjà là, il espérait ne pas l'avoir trop fait poireauté, ce n'était pas un bon point pour lui ça… car oui, dans le fond, il avait encore son crush sur la jeune femme qu'il venait de rejoindre. « Calista… woah, t'as vraiment pas changée depuis huit… enfin quatre ans. Je suis pas trop à la bourre ? J'ai dû venir en bus, j'ai pas le droit de conduire. » Il s'installa et fit signe à une serveuse pour qu'elle vienne s'occuper de la table où ils étaient. La blonde était exactement comme dans ses souvenirs… bon, ce n'était pas comme si elle avait pris vingt ans en même temps. « Tu vas bien ? » fini-t-il par demander… il était un peu pataud là… mais bon au moins, il n'avait pas confondu deux mots de façon random, c'était déjà ça… il devrait peut-être la prévenir avant que ça n'arrive.
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Calista Wolstenholme
Calista Wolstenholme

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MessageSujet: Re: I want to touch you but I'm too late [Calista & Calvin]    I want to touch you but I'm too late [Calista & Calvin] Icon_minitimeMar 26 Juil 2016 - 17:42

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— calvin bennett & calista wolstenholme —

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Calista n’avait jamais été une fille particulièrement sportive, ça avait toujours été plutôt le contraire. Elle avait été cette fille qui passait plus de temps vautrée dans son canapé, devant la télévision ou devant un bon jeu vidéo plutôt qu’à aller courir pour se maintenir en forme. Elle avait quand même eu l’habitude de sortir, elle aimait trainait dans les bars, aller faire du shopping, mais elle avait quand même été cette fille qui prenait sa voiture pour aller travailler alors même qu’elle en aurait eu pour un quart d’heure à pieds. Elle avait été comme ça Calista, un peu feignante sur les bords et la situation lui allait très bien comme ça, jusqu’au jour où elle s’était retrouvée paralysée et coincée dans un fauteuil roulant. Ça n’avait été que trois mois dans sa vie, mais sans doute les trois mois les plus difficiles qu’elle avait pu connaitre. Elle n’avait jamais été une fille qui aimait même marcher, et pourtant elle avait découvert pendant ces quelques mois à quel point ça pouvait lui manquer. Y avait tout un tas de chose qui lui avait manqué pendant ces quelques mois et qu’elle retrouvait petit à petit. Son moral, il n’avait clairement pas été au top, complétement détruit par ce qui lui était arrivé. C’était son père qui l’avait trahie, qui avait manqué de la tuer. Elle avait été enceinte, elle avait perdu le bébé et elle s’était retrouvée handicapée et dans l’incapacité d’avoir un jour un autre enfant, ça avait vraiment eu un impact considérable sur son moral et pourtant dès qu’elle avait retrouvé l’usage de ses jambes, les choses s’étaient mises à aller beaucoup mieux. Elle avait beaucoup moins de mal à s’en servir qu’avant, si bien qu’elle avait tendance à vouloir bouger beaucoup plus qu’avant, quand bien même ça ne voulait pas dire qu’elle était devenue une grande sportive qui allait faire le tour de la ville en courant tous les matins. Fallait quand même pas lui en demander trop non plus. Mais elle se sentait beaucoup plus facilement le courage d’aller se balader en ville et petit à petit elle reprenait sa vie avec un enthousiasme qui l’avait pourtant quitté depuis des mois.

Ça allait mieux maintenant. Tout allait mieux. Même professionnellement, elle commençait à remonter la pente grâce à son entreprise qu’elle avait elle-même fondé et ce n’était que les débuts, ce n’était pas facile, mais si y avait bien un truc qu’elle pouvait retenir de tout ce qui venait de lui arriver, c’était bien que baisser les bras, ce n’était pas une solution, bien au contraire. Il lui avait fallu l’aide d’Alec pour y croire, à un moment où elle avait été vraiment au bout du trou, mais il l’avait sauvée de bien des façons et maintenant qu’il lui avait bien prouvé qu’il fallait s’accrocher même quand ça semblait insurmontable – ce qu’elle-même elle avait voulu lui faire comprendre des mois plus tôt – elle n’avait plus l’intention de lâcher l’affaire. Elle allait s’en sortir avec son entreprise, elle n’avait jamais pensé à cette alternative, si bien qu’elle n’y connaissait pas grand-chose là-dessus, heureusement, elle apprenait vite Calista. Elle allait aussi la trouver la solution pour aider Alec, de la même façon qu’il en avait trouvé une pour la sauver elle, elle ne pouvait pas le laisser tomber, elle n’en avait vraiment pas l’intention. C’était compliqué, elle avait souvent l’impression de tourner en rond, mais elle ne baissait pas les bras. Elle allait aussi s’en sortir, quand bien même d’après Aspen, y avait une cinglée qui voulait la tuer. La même folle qui avait plongé la rouquine dans le coma. Calista, elle ne savait pas forcément très bien se défendre, elle avait des restes encore pourtant de ses années d’entrainement, mais rien qui l’avait sauvée d’une balle dans le ventre, probablement rien qui la sauverait d’une cinglée entrainée à tuer. Mais si elle retombait dans la façon de penser qu’elle avait eue l’habitude d’avoir ces derniers temps, elle resterait enfermer chez elle jusqu’à ce qu’Alec la débarrasse du problème. Mais elle n’avait pas envie de fonctionner comme ça, elle n’avait pas non plus envie de vivre dans la peur, alors tant pis, elle s’en fichait de cette fille qui la voulait morte pour une raison qui lui échappait complètement, ce serait déjà la laisser gagner que de rester enfermée chez elle comme une pauvre fille complètement apeurée. C’était fini, elle ne voulait plus être comme ça.

Alors, elle n’avait pas hésité longtemps avant de se décider à accepter l’invitation de Calvin. Il avait eu de la chance de la recontacter maintenant qu’elle allait mieux, ou peut-être qu’il n’en avait pas eue, parce que techniquement il sortait tout juste du coma ce qui était loin d’être une chance. Enfin si, sortir du coma c’était une chance, ce qui ne l’était pas, c’était le fait d’y tomber. Ça faisait bien quelque chose comme quatre ans que ça lui était arrivé et elle ne l’avait quasiment plus vu depuis au moins huit ans, après la mort de ses parents quand il avait totalement déraillé. On pouvait le comprendre dans le fond, que ce soit difficile à vivre, mais il avait été trop loin et n’avait pas su accepter l’aide qu’on pouvait lui offrir, alors Calista, elle n’était juste contenté de lui tourner le dos. Ça n’avait sans doute pas été la meilleure idée du monde, mais elle avait eu vingt ans à l’époque, elle avait été étudiante, elle avait eu sa propre famille à gérer et son avenir à construire alors elle avait fait de son mieux, jusqu’au jour où ça avait été trop et des années plus tard, elle apprenait qu’il s’était foutu en l’air en voiture. Ça l’avait surprise du coup, qu’il la contacte elle, alors même qu’ils ne s’étaient quasiment pas reparlé pendant des années avant qu’il ne tombe dans le coma, mais bon, le pauvre, après ce qu’il venait de traverser, elle s’était dit qu’elle pouvait bien accepter son invitation. Elle s’était rendue dans le bar où ils avaient rendez-vous, un peu en avance, fallait croire qu’elle évaluait encore mal le temps qu’il fallait pour aller de son appartement jusqu’à un autre point de la ville à pieds. En même temps, fallait bien prendre en compte les talons hauts, les ampoules au moins, ça ne lui avait pas manqué ces derniers temps. Elle lui adressa un sourire quand elle le vit arriver. « Nan, ça va t’inquiète pas. » Qu’elle répondit à sa question. « C’est tout moi ça, presque trente ans et j’ai l’air d’en avoir encore vingt. » Elle plaisantait, elle, elle les voyait les années qui passaient et elle avait l’impression qu’elle les verrait encore plus alors que, contrairement à Alec, elle vieillissait de jour en jour. « Oui, je vais bien. Et toi, ça va ? Tu t’en sors ? » Après quatre ans dans le coma, elle pouvait bien imaginer que ça devait être compliqué de reprendre sa vie. Il s’était passé tellement de choses en quatre ans, surtout à Radcliff, qu’avoir loupé tout ça, ça devait être complètement déstabilisant.
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Calvin Bennett
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MessageSujet: Re: I want to touch you but I'm too late [Calista & Calvin]    I want to touch you but I'm too late [Calista & Calvin] Icon_minitimeDim 7 Aoû 2016 - 2:05


I want to touch you but I'm too late
Calista & Calvin.
Il rit légèrement lorsque la blonde affirma à presque trente ans, elle en faisait encore vingt. C'était plutôt une bonne chose non ? De nos jours, on courait après la jeunesse et la vie éternelle… et c'était comme ça même avant son accident et avant sa perte de mémoire… au moins, en presque dix ans les mœurs n'avaient pas changé. Lui aussi, il faisait plus jeune que son âge… il se demandait si ce n'était pas à cause de son coma ironiquement… Est-ce que c'était possible que son métabolisme ait tourné au ralenti pendant quatre ans ? Il n'en savait rien et franchement, pour l'instant c'était bien le cadet de ses soucis. Il se fichait bien de sa mémoire là, ce qui comptait c'était Calista… tout ce temps perdu… il ne se souvenait pas du comment leur relation avait évolué, mais se connaissant, il n'avait surement pas laissé tomber si facilement, enfin, sauf en cas de refus clair de la blonde, il n'était pas ce genre de mec relou à s'entêter d'essayer de séduire une fille si celle-ci n'était pas intéressé… mais du coup, il y avait un vide qu'il n'était pas sûr de vouloir combler. S'il s'en sortait hein ? Hum… tant bien que mal franchement. Mais il n'allait pas dire ça. Il préférait garder ses faiblesses pour lui… et puis, malgré tout, il avait un petit côté coq de basse cour en présence de la jolie blonde, pas question d'être le chiot blessé qui attirait la compassion mais rien de plus… et en même temps c'était surement con d'attendre plus… après tout ce temps.

« Ça va ! Et oui, je m'en sors. Enfin, j'ai encore du chemin à faire, d'ailleurs si je sors un mot aléatoire qui n'a rien à voir, c'est normal, mon cerveau déconne encore. » Il rit un peu. Ouais, c'était plus facile de faire de l'humour que de dire que parfois, il avait encore de péter des câbles tellement il se sentait con de ne pas réussir à faire des choses aussi basiques que de parler ou faire ses lacets… il fatiguait beaucoup plus vite que les gens qui avaient la totalité de leurs capacités et peut-être qu'il ne guérirait jamais à cent pourcent, alors parfois, il devenait même irritable… sauf que c'était sa sœur qui devait subir… et ça augmentait encore plus sa peine et son mal être d'être pas cool avec elle alors qu'elle faisait de son mieux. « Alors, t'as fait quoi depuis… huit ans ? Mes souvenirs les plus récents s'arrêtent à vingt-et-un / vingt-deux ans, donc j'ai pas mal de manque. Tu es mariée ? Des enfants ? Des petits enfants ? » Il déconnait évidemment, ce serait impossible, c'était pour exagérer le fait qu'il avait presque une décennie de manque à sa mémoire. Inconsciemment, il espérait qu'elle répondrait par la négative… mais c'était assez égoïste… comme on lui avait dit qu'il avait été con à la mort de ses parents il se demandait s'il l'avait été avec elle aussi... Peut-être qu'il devrait lui demander ? S'excuser… mais ça l'agaçait de s'excuser pour les conneries d'un autre… de ce type dépressif qu'il avait jadis été… apparemment, il était tombé bien bas…
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Calista Wolstenholme
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MessageSujet: Re: I want to touch you but I'm too late [Calista & Calvin]    I want to touch you but I'm too late [Calista & Calvin] Icon_minitimeSam 3 Sep 2016 - 15:35

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Elle en connaissait un rayon maintenant Calista en guérison et compagnie. Elle n’avait pas été plongée dans le coma pendant quatre ans, alors peut-être que son expérience n’avait pas grand-chose de comparable à celle de Calvin, mais elle avait passé les trois derniers mois clouée dans une chaise roulante à ne plus pouvoir marcher ni sentir la moindre sensation depuis ses cuisses jusqu’au bout de ses orteils. Elle l’avait détestée cette situation et ça l’avait rendue folle des fois, sans doute in supportable et au bout des longues semaines à constater qu’elle n’arrivait pas à s’habituer à ce qui lui arrivait, elle avait même fini par complètement désespérer. Elle avait mis bien des choses en péril à cause de cette dépression qu’elle n’avait pas réussi à combattre. Elle n’avait aucune notion en psychologie, mais elle avait tendance à penser que ce n’était pas nécessairement de sa faute, que sa pouvait tomber sur n’importe qui, que l’esprit était ce genre de truc encore trop inconnu pour être complètement compris et qu’on ne pouvait pas vraiment blâmer quelqu’un qui se laissait couler à cause d’une dépression. Ce n’était pas non plus à cause des gens autour d’elle, certainement pas celle d’Alec, parce qu’il était resté malgré tout à ses côtés et qui l’avait aidé bien plus qu’il ne pouvait l’imaginer sans doute. Quand elle avait été au fond du trou, elle savait qu’il avait eu l’impression d’être complètement impuissant, mais il se trompait, y avait pas que son sang qui l’avait aidée ce jour-là, y avait eu des mots, peut-être parfois des paroles un peu brutales même, qu’il avait prononcé au cours de cette conversation avant qu’elle ne guérisse, qui au final, l’avait aidée à tenir bon, quand Aspen avait été dans le coma et qui l’aidait encore aujourd’hui à reconstruire sa vie du mieux qu’elle le pouvait, sans l’influence néfaste de son père, celle-là même qui trop souvent dans sa vie, l’avait poussée à complètement baisser les bras. Alec, il l’avait aidé à voir les choses plus clairement et à retrouver la volonté de ne plus se laisser abattre par son patronyme. Elle n’avait pas besoin d’être une grande chasseuse pour faire quelque chose de bien dans sa vie. Elle n’avait pas besoin de la fierté de son père, la sienne à elle ça suffisait.

Elle en avait connu de nombreuses des guérisons ces derniers temps Calista et elles n’étaient pas toutes uniquement physique. Elle savait que ça prenait du temps, que ça demandait d’être patient et ce serait probablement hypocrite de sa part de dire que ça passait aussi par le simple fait de ne pas perdre espoir. Elle l’avait fait elle et ça avait été la pire chose au monde, ça avait tout rendu plus compliqué. Alors peut-être que si elle avait un conseil à donner, ce serait celui-là, ne pas perdre espoir. Ça ressemblait presque à l’hôpital se fichant de la charité, ou juste une personne qui avait l’expérience de la chose et qui savait que si elle avait su garder espoir, tout aurait été plus simple. Même aujourd’hui, alors que tout allait mieux, il lui restait des problèmes à cause de cette période pendant laquelle elle avait baissé les bras. Y avait Alec et le fossé qui se creusait peu à peu entre eux deux et qu’elle ne savait pas comment franchir, tant que c’était encore possible. Elle l’aimait Alec et elle savait que c’était réciproque, sans quoi, il serait parti depuis longtemps. Il ne restait pas avec elle juste parce qu’il avait besoin d’un toit sur la tête. Mais tout était devenu compliqué à souhait et elle n’avait aucune idée de comment gérer tout ça. Au moins, elle pouvait encore s’occuper de remettre de l’ordre dans sa vie, y aller par étape, pas à pas et un jour, quand elle en serait là, faudrait bien qu’elle affronte Alec et tout ce qui n’allait pas dans leur vie ensemble. Ça viendrait tôt ou tard, d’elle ou de lui ; ça allait s’arranger, pour le coup, elle ne voulait pas le perdre encore une fois, l’espoir. « C’est noté, je t’en tiendrai pas rigueur. » Elle lui adressa un sourire compatissant. Ça devait pas être facile d’avoir des problèmes de communication comme ça, même elle qui s’exprimait souvent n’importe comment, elle avait probablement moins de mal qu’un type qui sortait de quatre longues années de coma. « Je suis certaine que ça va s’arranger. Crois-moi, j’ai vu des choses plus graves que ça s’arranger. » Y en avait beaucoup qui récupéraient d’un coma, plus ou moins complètement, ça dépendait de tout le monde, mais elle savait qu’Alec survivrait si on lui tirait une balle dans la tête, elle, elle avait guéri de lésions irréversibles à la colonne vertébrale, alors, rien ne semblait vraiment impossible dans un monde comme celui-ci. Suffisait d’y croire, même si ça semblait trop dur.

Elle haussa les épaules à sa question, agitant la tête de droite à gauche pour répondre à sa question. « Nan, pas d’enfants. » Elle aurait pu, elle avait été enceinte, avant que son père de lui injecte ce fichu vaccin qui l’avait rongé de l’intérieur, jusqu’à détruire cet enfant ainsi que sa colonne vertébrale. Les enfants, ce n’était pas pour maintenant, d’autant plus que son petit ami était un type immortel qui n’avait certainement pas envie de faire des enfants pour les voir mourir de vieillesse alors que lui, il aurait toujours l’apparence d’un type d’une trentaine d’années. C’était une mutation qui avait plus d’inconvénients qu’on pouvait l’imaginer dans un premier temps. Mais ils trouveraient une solution à ça aussi, elle en était certaine, maintenant que son optimisme habituel était de retour. « J’y pense, mais mon petit ami est pas trop tenté, pour le moment. » Pas du tout même et on pouvait difficilement lui en vouloir pour ça. « Sinon, j’ai terminé mes études. J’ai travaillé un moment comme informaticienne à la police et secrétaire à la mairie. » Le tout sous le couvert des hunters, mais c’était pas une obligation d’en parler. Elle n’était plus avec les hunters à présent et ce qu’importait le nom qu’elle pouvait porter. « Maintenant j’envisage de monter ma propre entreprise, toujours dans l’informatique. » Un projet qu’elle était en train de construire peu à peu et qu’elle avait bien l’intention de mener à bien. « T’as pas encore repris le travail toi ? » Il ne devait même pas se souvenir de ce qu’il avait fait de sa vie, avec huit ans en moins dans sa mémoire. « T’en a loupé des trucs en huit ans. C’était quoi 2007 à l’époque. La playstation 3 venait de sortir quoi. On en a une nouvelle maintenant. Et Peter Jackson a ressorti une trilogie, tirée du hobbit cette fois. » En huit ans, il s’en était passé des trucs quand même et ce qu’elle avait retenu le plus elle, ça concernait les nouvelles technologies, les films et les séries. S’il voulait des nouvelles du monde politique, il était tombé sur la mauvaise personne. « Y a Game of Thrones aussi maintenant et puis The walking dead. Ils ont fini les films Harry Potter et tu savais qu’ils allaient faire un nouveau Star Wars ? » Une idée qui la rendait vraiment très enthousiaste. Il s’était passé beaucoup de choses en huit ans et elle pouvait continuer là-dedans, à la façon d’une encyclopédie spécialisée dans le domaine, au moins, y avait des choses qui ne changeaient pas ; Calista, elle avait toujours été comme ça.
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Calvin Bennett
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MessageSujet: Re: I want to touch you but I'm too late [Calista & Calvin]    I want to touch you but I'm too late [Calista & Calvin] Icon_minitimeMer 5 Oct 2016 - 17:18


I want to touch you but I'm too late
Calista & Calvin.
L'amnésique hocha la tête lorsqu'elle affirma qu'il y avait des choses plus graves qui se soignaient. C'est vrai qu'il s'en sortait bien, même si les médecins n'étaient pas toujours rassurants en lui rappelant sans cesse que parfois, certaines lésions cérébrales étaient irréversibles… franchement ceux là… ils avaient tendance à dire tout et son contraire… d'un côté on essayait de le rassurer pour ne pas qu'il perde espoir et de l'autre on lui disait aussi de ne pas trop se faire d'espoir non plus, qu'il y avait quand même des risques de n'être jamais à nouveau complet. La suite, eu l'effet d'une claque mentale pour Calvin. Ce n'était pas étonnant qu'elle ait un petit copain, une nana comme elle… mais en même temps, il avait la sensation d'avoir loupé sa chance à cause de ses conneries… C'était de sa faute ouais… mais même en étant entièrement responsable de son sort, ça ne lui faisait pas moins mal… parce que pour lui, c'était encore hier qu'il avait été proche de la blonde. En gros, c'était comme si du jour au lendemain, il passait d'une certaine complicité à rien du tout. Il se contenta de sourire même si au fond, il n'en avait pas vraiment envie. Bon, il se concentra sur la suite de ses paroles, c'était le meilleur moyen de ne pas rester bloqué sur le fait qu'elle avait un petit ami… Bordel, en même temps, il ne pouvait s'empêcher d'être un peu jaloux… chose ridicule hein. Mais bon, si les sentiments avaient été faciles à gérer, ça se saurait.

« Wow, j'ai l'impression d'avoir fait un voyage dans le temps. J'ai même pas pu finir mes études à cause des conneries dont je me souviens pas… et nan je peux pas travailler. D'après les médecins, je serais trop dangereux pour moi dans un premier temps et pour les autres éventuellement… du coup, je suis un peu comme un poisson dans un bocal… avec la même mémoire. » Il plaisantait. Abordant toujours l'humour et l'auto dérision comme masque pour ne pas révéler combien en réalité, cette situation lui semblait compliquée. En tout cas, Calista était fidèle à elle-même, c'était bon à savoir. « J'ai plein de choses à rattraper visiblement. Faudra que je télécharge tout ça, vive megaupload ! J'ai pas encore eu trop le temps de me traîner sur le net pour les séries et tout ça, mais il va falloir que je m'y mette. Sauf que vu l'état de mon cerveau, c'est pas hyper conseillé, je pourrais confondre des choses fictives et réelles parait-il. Mais j'irais voir le star wars, je peux pas passer à côté de ça. » Il but un peu de sa boisson avant de reprendre. « Alors t'as bossé pour les flics. Vu ce qu'on m'a raconté sur Radcliff, ça n'a pas dû être de tout repos ! » Termina-t-il en se demanda si la blonde avait des trucs croustillants à raconter… quoi que… peut-être qu'elle était tenue au secret professionnel ou un truc du genre… il n'y connaissait pas grand-chose et ses souvenirs bancales n'aidaient pas vraiment.
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Calista Wolstenholme
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MessageSujet: Re: I want to touch you but I'm too late [Calista & Calvin]    I want to touch you but I'm too late [Calista & Calvin] Icon_minitimeDim 13 Nov 2016 - 19:01

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Huit ans, c’était long quand même. Calista maintenant qu’elle y pensait, elle pouvait le dire, que c’était vraiment long. Il s’en était passé des trucs en huit ans. Dans sa vie pour commencer. Elle n’était plus la fille de vingt ans qu’elle avait été à l’époque. Elle avait grandi, elle avait traversé de nombreuses épreuves. Huit ans plus tôt, elle avait été convaincue que les transmutants représentaient un danger dans la société, elle avait pensé que sa famille avait raison, qu’il fallait les élimer pour sauver les autres gens. Elle avait cru en sa famille et même encore en son père. Elle avait cru en un tas de choses, aujourd’hui, c’était bien différent. Aujourd’hui, elle savait qu’être dangereux ça n’appartenait pas qu’aux transmutants, elle avait perdu son ex-petit ami à cause des transmutants et sa vie s’était considérablement compliquée à cause des hunters, des convictions ancrée chez son père avec une telle force qu’au moment de vacciner sa propre fille, il l’avait fait sans la moindre hésitation. Elle avait compris aussi que certains hunters étaient prêts à tout pour arriver à leurs fins. Ils avaient tué une famille complètement innocente dans le seul but de faire accuser les transmutants. En huit ans, elle avait l’impression d’avoir le pire dans les deux camps, comme le meilleur sans doute et sa vie, elle avait changé d’année en année, de jour en jour et encore plus rapidement ces derniers mois, entre le moment où elle avait été paralysée et celui où elle avait récupéré l’usage de ses jambes. Elle n’y avait jamais pensé Calista, pas avant aujourd’hui à quel point huit ans ça pouvait être énorme, fallait dire qu’elle n’avait pas vraiment eu l’occasion de faire une longue introspection sur sa vie passée, la plupart du temps, elle se contentait d’affronter les jours qui passaient sans trop y réfléchir et peut-être que c’était mieux comme ça, parce que huit ans quand même, ça lui donnait l’impression de se prendre un sacré coup de vieux.

Y avait pas que dans sa vie qu’il s’était passé tout un tas de trucs pendant les huit dernières années. Le monde avait bougé et là où elle avait le plus de connaissances, c’était dans les jeux-vidéos, les films, les séries. Evidemment, elle aurait pu parler de la politique qui avait changée, des guerres, des trucs comme ça, mais franchement, on pouvait dire pour le coup que de ce côté-là, il n’avait pas manqué grand-chose, dans le sens où peut-être que c’était mieux parfois, d’ignorer tous les carnages qui pouvaient se passer dans le monde. C’était quand même plus intéressant de s’occuper de tout ce qui appartenait à un autre monde après tout, c’était forcément moins déprimant. Enfin, y avait des trucs déprimants quand même dans le monde virtuel. En huit ans au moins, elle pouvait affirmer qu’elle en avait passé du temps à pleurer devant sa télévision à cause des séries qu’elle pouvait regarder alors ouais, même en dehors de la vie réelle, y avait des trucs tristes. Moins trucs que dans la vraie vie cela dit. Là où elle avait perdu un bébé à cause de son père et que son couple battait de l’aile un peu plus chaque jour et qu’elle n’avait aucune idée de commencer arranger les choses. Elle allait trouver, qu’elle se répétait bien souvent, mais au bout du compte, elle ne faisait que repousser le moment où faudrait bien affronter les choses une bonne fois pour toutes. C’était toujours plus simple à dire qu’à faire et elle trouvait toujours une bonne raison de ne pas se lancer dans le vide, la principale étant sans doute qu’elle était vraiment la fille la plus stupide du monde. Y avait une partie de sa vie qu’elle était en train de reconstruire petit à petit et à côté de ça, elle en voyait une autre qui était en train de s’effondrer et elle avait l’impression d’être complètement impuissante. Chaque chose en son temps, ça faisait aussi partie des choses qu’elle se répétait en ce moment, après tout, elle ne pouvait pas être sur tous les fronts en même temps. Elle reprenait une activité professionnelle, c’était un bon début et puis pour l’instant, elle était en train de boire un verre avec un ami, alors c’était peut-être l’occasion de penser à autre chose.

La réflexion du jeune homme lui fit pincer les lèvres. « Il n’est jamais trop tard, tu vas finir par pouvoir reprendre ta vie en mains. » Son problème, il allait bien finir par s’arranger et puis il devait bien avoir de l’aide, de la rééducation, tout ça pour bien se remettre en selle et recommencer sa vie, malgré les problèmes qu’il avait pu rencontrer dans le passé et ceux qui s’imposaient à lui. Tout ça, c’était peut-être des trucs qu’elle ferait bien de retenir pour elle aussi. Elle lâcha un léger rire suite la réplique de Calvin alors d’afficher un air navré. « Arf, mon pauvre, c’est trop tard pour megaupload. T’inquiète pas c’est pas pour autant que l’ère du téléchargement illégal est terminé. J’te filerai des astuces, promis. » Elle pouvait aussi lui prêter sin disque dur externe dans lequel il pourrait faire ses courses dans les fichiers qu’elle avait ou même lui prêter des dvds, parce qu’elle en avait une grande collection, malgré tout ce qu’elle savait sur le téléchargement illégal. « Star Wars, c’est inévitable de toute façon. » Star Wars, c’était Star Wars après tout et Calista elle était connue pour adorer cette saga, même le Calvin d’il y a huit ans, il devait le s’en souvenir de ça. C’était impossible de toute façon de pas le savoir quand on la connaissait un peu. Elle laissa échapper un soupire alors qu’il parlait de la police et de Radcliff. « T’as pas idée. C’était le bordel ici. » Elle ne savait pas trop pourquoi elle parlait au passé, c’était toujours le bordel à Radcliff et elle n’était pas sûre que les choses finissent un jour par s’arranger. « Ça l’est toujours. Juste un peu moins avec le changement de maire. Enfin les trucs arrêtent pas d’exploser partout. Ce qui est vraiment flippant quand t’es à l’intérieur, crois-moi. » Elle savait bien de quoi elle parlait là, puisque la première fois que la mairie avait explosée, elle avait été en plein de dedans. Sans Alec, elle serait morte ce jour-là. « J’ai aussi combattu des zombies une fois. » La vie à Radcliff, c’était vraiment pas de tout repos. Mais pour les zombies aussi, sans Alec, elle serait morte. Sans Alec, sa vie, elle craignait. « Bon retour à Radcliff. » Elle adressa un sourire à Calvin. Il n’était pas au bout de ses surprises avec une ville comme Radcliff, sans doute que personne ne l’était vraiment.
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Calvin Bennett
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MessageSujet: Re: I want to touch you but I'm too late [Calista & Calvin]    I want to touch you but I'm too late [Calista & Calvin] Icon_minitimeMar 6 Déc 2016 - 17:17


I want to touch you but I'm too late
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Sa vie, il l’avait bien en main, mais son passé… il l’avait perdu. Il ne lui appartenait plus. Ceci dit, ce n’était pas vraiment un problème. Il s’en fichait, lui, de ne plus se souvenir de tout. Il voulait justement reprendre sa vie comme si ce n’était pas grave qu’une partie de son histoire lui fasse défaut. Mais apparemment, les médecins n’étaient pas vraiment chauds pour le laisser vivre sa vie. Comme il l’avait expliqué à Calista, cette amnésie le rendait dangereux. Il lui manquait des mots, des actes, tout un tas de choses dont il ne se souvenait absolument pas. À croire qu’une partie de son esprit était encore dans le coma. Branché à des fils, immobilisé et inutile. Mais bon, malgré la fatigue et les efforts qu’il devait faire pour la moindre petite chose pourtant banale pour quelqu’un en pleine possession de ses moyens, il ne se plaignait pas trop. Il était en vie et son insouciance lui permettait de prendre quand même les choses du bon côté. Lorsqu’il ne pensait pas aux vies qu’il avait détruites avec son accident ou aux choses qu’il avait gâchées et dont il ne se souvenait pas. Quoi qu’il en soit, il manqua de s’étouffer avec sa boisson lorsqu’elle affirma que megaupload n’existait plus. Mais pourquoi ? Comment ? Ce n’était pas juste. Ce site lui avait sauvé la vie bien souvent… aussi bien pour les séries et films que pour… télécharger des vidéos plus… adultes et ou l’action principale se passait en dessous du niveau de la ceinture. Mais bon, si le téléchargement illégal existait encore, tant mieux.

Il écouta ensuite les explications de la blonde… ça n’avait pas l’air d’être la joie pendant son sommeil… une chance que l’hôpital où il était n’avait pas explosé alors… Ceci dit, il aurait eu l’avantage de ne rien sentir. C’était déjà ça. Apparemment, les choses étaient plus calmes maintenant grâce au nouveau maire… Saddler. Il en avait entendu parler vite fait, mais pour le moment, ce n’était pas trop sa priorité, la politique. Il fronça les sourcils lorsqu’elle affirma avoir combattu des zombies… dans les jeux vidéo, okay… mais dans la vraie vie ? Comment c’était possible. Ceci dit, parfois, lorsqu’il regardait un film, son cerveau n’arrivait plus trop à savoir ce qui était réel et ce qui ne l’était pas et il avait déjà pris un passage de film pour quelque chose qui lui était arrivé… Heureusement, réfléchir un moment sur le sujet lui permettait de faire le tri… mais ça prouvait bien que le cerveau était une machine complexe. « Comment ça se fait, que tu as combattu des zombies ? Je veux dire… aux dernières nouvelles, on voit ça dans biohazard ou dans les films de Romero… Radcliff ne peut quand même pas être à l’abri de la science… enfin je ne mets pas en doute ta parole c’est juste que… merde… j’ai loupé ça quoi… » Il rit un peu. En même temps, c’était plus facile de prendre les choses à la rigolade selon lui… Il n’avait pas changé, il était toujours un garçon insouciant et puéril…
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MessageSujet: Re: I want to touch you but I'm too late [Calista & Calvin]    I want to touch you but I'm too late [Calista & Calvin] Icon_minitimeSam 31 Déc 2016 - 17:23

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Radcliff, ces derniers temps, ce n’était pas une ville tranquille, loin de problèmes du monde. On aurait pu y croire, après tout, c’était cette petite ville de campagne, perdue au fin fond du Kentucky et méconnue de beaucoup de monde. C’était pas une ville qui avait beaucoup fait parler d’elle, au contraire. C’était juste une petite ville, pas forcément très importante à l’échelle du pays, alors non, ce n’était pas dans ce coin là qu’on pourrait imaginer autant de problèmes. Pourtant, la vie à Radcliff, depuis quelques temps maintenant, elle était mouvementée. Elle était devenue le théâtre d’une guerre entre les transmutants et les hunters et dans les deux camps, on se donnait les moyens de venir à bout de ses ennemis, sans vraiment faire attention à la population autour. Y avait tout un tas de monde qui était mort à Radcliff et qui pourtant n’avaient jamais voulu prendre part au combat, dans aucun des deux camps en action. Calista elle, elle avait longtemps était parmi les hunters, parce que c’était comme ça dans sa famille. Elle avait été élevée comme une chasseuse, on lui avait appris à détester les transmutants depuis son plus jeune âge, à les craindre sous prétexte qu’ils étaient dangereux. On lui avait appris que sa famille était parmi les plus nobles, ceux qui faisaient l’effort de prendre les armes pour combattre le fléau et protéger le reste de l’humanité. On lui en avait servi à la pelle des beaux discours pour qu’elle finisse par y croire, que les hunters étaient les gentils de l’histoire, ceux qui étaient prêts à se sacrifier, pour le bien de tous et les mutants eux en revanche, ils étaient des monstres, capable du pire, avec leurs dons divers et variés, incontrôlables et qui pourraient tout détruire en un battement de cils. Alors, Calista, elle avait fini par croire à tout ça, sans se poser de questions et à se donner les moyens de défendre les intérêts de ce camp qu’elle n’avait pas choisi, mais qu’on lui avait imposé dès son plus jeune âge.

Elle avait travaillé pour les hunters, pour Lancaster, pendant des années, aveuglée par toutes les idées qu’on avait pu lui mettre dans le crane depuis sa plus tendre enfance. Sa propre mère s’était suicidée pour ne pas avoir à vivre avec le fardeau d’être une transmutante, alors, évidemment que dans l’esprit de Calista, pendant des années et des années, être un transmutant avait été la pire chose au monde. Mais y avait eu Alec, lui, le transmutant qui indéniablement lui avait fait voir les choses différemment. Parce qu’elle l’avait connu parfaitement humain, hunter même, engagé dans sa cause. Ils avaient travaillé ensemble et elle avait été incapable de croire que du jour au lendemain, l’homme dont elle avait fini par tomber amoureuse, puisse être complètement différent tout ça parce qu’il était un transmutant. Il n’avait pas été plus dangereux qu’un autre, au contraire. Il était entré dans ce bâtiment en feu pour lui sauver la vie et que lui n’en sorte sans aucune blessure, guéri par sa mutation, ça ne faisait pas de lui un monstre. Y avait eu Lorcan aussi, son frère, lui aussi un transmutant, lui aussi, complètement inchangé, par cette mutation et puis y avait eu toutes les histoires à Radcliff, celles qui visaient à montrer à quel point les transmutants étaient des monstres et qui au final ne faisaient que montrer que les hunters ne valaient pas forcément mieux. Au bout du compte, tout ce qu’il y avait à comprendre, de cette guerre qui avait pris place dans la ville de Radcliff, c’était qu’y avait des pourris dans les deux camps. Maintenant Calista, elle avait décidé de laisser tomber. Elle ne voulait plus se battre pour les hunters, elle n’avait pas non plus l’intention de défendre la cause des transmutants, elle préférait encore se contenter de s’occuper de sa propre vie et le reste elle verrait plus tard.

C’était peut-être égoïste dans un sens, mais elle avait gaspillé suffisamment d’années de sa vie à croire en une cause qui n’en valait pas la peine, alors, maintenant, elle en avait fini avec tout ça. Même si son histoire en était parsemée, de trucs en rapport avec les transmutants, les hunters et tout le bordel qui pouvait avoir lieu à Radcliff. Cette histoire de zombies, elle venait bien de tout ça. C’était en tant que hunter, qu’elle était entrée dans ce bâtiment, pour voler des informations sur un transmutant qui faisait des siennes en ville. Mais sans doute qu’elle ne pouvait pas expliquer ça comme ça à Calvin, fallait avouer quand même, qu’elle n’était pas bien fière, de tout ce qu’elle avait pu faire en tant que hunter ; enfin là pour le coup, le transmutant en question, avait vraiment été dangereux et Alec et elle, ils en avaient fait les frais. De façon générale, beaucoup devaient se douter que Calista était liée au monde des hunters, après tout, elle portait le nom de Wolstenholme, le nom était assez réputé dans le coin pour être celui d’une famille de hunters. « Oh, juste un transmutant un peu geek sur les bords, qui avait – a encore, probablement, le pouvoir d’envoyer les gens dans un genre de monde parallèle, créé de toute pièce par son cerveau débordant d’imagination ; mais vraiment pompé resident evil. » Un jour normal à Radliff quoi, quand bien même dit comme ça, ça pouvait sembler complètement fou. Comme quoi Radcliff, c’était définitivement plus ce que c’était ; loin du coin à peu près calme où elle avait grandi Calista. « T’as rien loupé, t’inquiète pas, franchement, c’est plus fun en jeu, quand tu sais que la mort n’est pas une fin en soi, mais juste un game over avant de pouvoir recommencer. » Elle laissa échapper un léger rire, comme si c’était vraiment drôle. Mais c’était vrai au moins, l’angoisse dans un jeu vidéo elle était plus supportable parce que mourir c’était pas définitif. En vrai, y avait un stress qu’elle avait bien du mal à gérer elle. « Rien ne vaut un bon jeu-vidéo, tranquillement dans le canapé, de toute façon. » Elle assumait elle, d’aimer passer ses journées comme ça, devant un jeu-vidéo, une série, un film ou son ordinateur, elle était comme ça Calista et au moins, Calvin pouvait se dire que si y avait bien un truc qui n’avait pas changé à Radcliff en huit ans, c’était ça ; elle, elle était toujours la même, sans l’ombre d’un doute.
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MessageSujet: Re: I want to touch you but I'm too late [Calista & Calvin]    I want to touch you but I'm too late [Calista & Calvin] Icon_minitimeDim 15 Jan 2017 - 14:06


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Resident Evil hein ? Le brun rit un peu en entendant la comparaison. Être pris dans ce délire ne devait pas être marrant si c’était pour de vrai, mais au moins le mec avait du gout. Calvin avait joué à ce jeu lorsqu’il était jeune… Avec le recule, c’était tellement mal fait que ça de ne ferait plus vraiment peur aujourd’hui, mais franchement, quand il était môme, il flippait quand Némésis le traquait… ce connard était vraiment impossible à tuer… ce n’était pas pour rien que c’était l’un des boss les plus effrayants du jeu… surtout qu’avant le combat final, il fallait juste fuir lorsqu’il apparaissait. Enfin, les jeux basés sur la fuite et les parties de cache-cache mettaient une putain de pression. Haunting Ground par exemple… brr. Bon au moins, Capcom n’était pas radin sur le fan service… en tant que mec, il avait bien aimé la jupe ras la salle de jeu de l’héroïne… pour dire, il ne se souvenait pas du prénom du personnage mais très bien de sa tenue… « Ne te plaint pas, il aurait pu envoyer les gens dans des jeux de drague où il faut pécho des filles avec des boobs de la taille d’une pastèque » Il rit un peu. Ce n’était pas son genre de jeu, mais il lui était arrivé d’en tester pour le fun… malheureusement, ce n’était pas une excuse de dire que c’était pour le fun… il n’arrivait pas à voir les mecs qui jouaient à ça comme des pervers parce que pour réussir à voir un téton c’était la croix et la bannière… ou alors il n’avait pas pris les bons jeux… ah, les joies de l’adolescence. « Enfin ouais, c’est toujours mieux dans le canapé… avec une bière et une pizza. »

Il rit un peu avant de repenser à l’ironie sur le fait que c’était une journée normale à Radcliff… « C’est bizarre… dans mes souvenirs, c’était pas autant le bordel à Radcliff avant… enfin, peut-être que j’étais trop insouciant pour le remarquer… trop humain et pas assez impliqué d’un côté ou l’autre de la cause mutante… paraît que mes parents ont été tué par des mutants… ou un mutant… j’ai du mal à me souvenir ce qu’on me raconte à ce sujet… C’est ironique hein. J’ai foutu ma vie en l’air à cause de ça et aujourd’hui, je suis incapable de m’en rappeler… comme si mon cerveau se disait « il a déjà merdé une fois, je ne vais pas le laisser recommencer »… enfin, en imaginant que le cerveau parle, hein. » Il rit un peu. Comme toujours, il préférait détourner les choses par l’humour. Il n’avait pas envie de s’apitoyer sur son sort, surtout pas devant la fille qu’il avait aimée jadis… donc même s’il racontait tout ça, il préférait le faire avec dérision… au fond, ça ne lui faisait pas vraiment de peine… comment pouvait-il souffrir alors qu’il ne se souvenait de rien ? Ce serait bête… Autant en profiter au contraire . Il oubliait parfois que ses parents étaient morts… les pensant en vie, à la maison et puis il se souvenait de la raison pour laquelle il vivait chez sa sœur…
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MessageSujet: Re: I want to touch you but I'm too late [Calista & Calvin]    I want to touch you but I'm too late [Calista & Calvin] Icon_minitimeLun 6 Fév 2017 - 12:46

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Calista en avait connu des mésaventures dans la ville de Radcliff, fallait avouer que les choses à en ville avaient été particulières ces derniers temps. Elle ne savait pas comment ils avaient pu en arriver là. Peut-être que c’était à cause de Lancaster, de la façon dont il avait choisi de diriger la ville. Des personnes comme elle aussi, qui avaient décidé de suivre aveuglément ce nouveau maire. Calista, elle avait toujours cru bien faire en l’aidant, elle pouvait même se dire qu’elle l’avait admiré Lancaster. Elle l’avait apprécié et parfois elle s’était sentie plus proche de cet homme que de son propre père, parce que lui au moins, il avait été capable de remarquer ses talents et de lui montrer un peu plus d’intérêt que le patriarche Wolstenholme. Ça avait été une erreur cependant, de faire confiance à un type pareil. Dans le fond, Calista, elle pouvait se dire que peut-être que le problème de Radcliff, c’était avant tout les chasseurs, parce qu’après tout ce qui avait pu se passer récemment dans sa vie, elle savait aussi qu’elle ne pouvait pas faire confiance à son père et sans doute qu’un type qui manquait de tuer deux de ses enfants sur les trois qu’il avait, était forcément un type particulièrement dangereux, pour le reste de la population. Elle ne savait plus au final, au cours de l’année qui venait de s’écouler, qui avait eu le plus de tort. Les hunters, ou les transmutants ? Les deux sans doute, c’était devenu ce genre de combat qui faisait qu’un camp attaquait, l’autre ripostait et qu’on se retrouvait au final coincé dans un genre de cercle vicieux qui n’en finissait pas et qui, le plus souvent tuait plus d’innocents qu’autre chose. Y avait plus aucune logique dans les combats entre les hunters et les transmutants, alors au final, Calista, elle était plutôt contente de ne plus se mêler de tout ça. Tant pis, si quitter le monde de la chasse faisait qu’elle collait un peu plus la honte à son nom de famille.

Elle n’était plus à ça prêt de toute façon, alors que son père avait passé sa vie à lui faire comprendre qu’elle n’était pas à la hauteur de l’héritage des Wolstenholme. Trop peu attachée aux entrainements, aux meurtres, à la chasse et trop souvent posée devant son ordinateur, comme si on pouvait changer le monde devant un écran. Son père, il n’avait pas la moindre idée de tout ce qu’on pouvait faire devant un écran d’ordinateur, en même temps, il vivait encore au siècle dernier celui-là. Peut-être qu’elle était une geek elle et elle assumait parfaitement. Au moins, ça avait été un avantage, cette fameuse fois où un transmutant l’avait envoyée, avec Alec et cette autre fille, au beau milieu de l’univers de Resident Evil. Elle laissa échapper un léger rire suite aux propos de Calvin. Ouais ça aurait pu être pire que Resident Evil. « Arf ouais, je préfère encore les zombies à ça. Pauvres filles, elles doivent avoir sacrément mal au dos. » De toute façon les filles dans certains jeux-vidéo ou mangas venus tout droit du japon étaient tellement disproportionnées, qu’y avait aucune logique humaine dans leur silhouette. Elle était bien contente d’avoir des formes normales elle. « Ouais c’est sûr. C’est quand même beaucoup moins épuisant comme ça. » Elle ne pouvait pas prétendre ne pas être de ceux qui faisaient de leurs mieux pour faire le moins d’efforts possibles au quotidien. Un truc qui la rendait bien différente d’Alec, même s’il réussissait quand même l’exploit de lui faire faire du sport et que tant que c’était avec lui, c’était pas si terrible que ça en avait l’air, d’autant plus qu’il prenait bien soin d’elle, après quand elle râlait parce qu’elle choppait des courbatures. C’était clair qu’assise sur son canapé, avec sa pizza et sa bière, elle n’en avait pas de courbatures et que dès qu’elle forçait un peu sur ses muscles, ils lui faisaient bien comprendre qu’elle ferait mieux de s’en servir plus souvent, quelque chose qu’elle devrait songer à faire, maintenant qu’elle pouvait enfin marcher.

Elle laissa échapper un léger soupire aux propos de Calvin avant de lui adresser un sourire désolé. C’était pas terrible ce qui lui était arrivé. Elle savait que ses parents étaient morts, elle savait qu’il avait perdu la tête à cause de ça, parce que c’était la raison qui l’avait poussée elle à s’éloigner de lui. « Je suis désolée pour tes parents. » Elle lui avait déjà dit ça à l’époque, mais de toute évidence, il ne pouvait pas s’en souvenir, tout comme il ne se souvenait sans doute pas de la façon dont elle avait fini par lui tourner le dos à cause de tout ça. Ce n’était pas étonnant finalement, qu’avec cette histoire de paralysie, ce soit elle qui ait abandonné avant Alec, comme quoi quand elle y repensait maintenant, elle pouvait réaliser que cette façon de laisser tomber quand les problèmes étaient trop importants, ça ne lui venait pas d’aujourd’hui. « Je suis désolée aussi de pas avoir été le meilleur soutient possible à l’époque. » Peut-être que si elle était restée, qu’elle l’avait épaulée, elle aurait pu faire une différence et l’empêcher de se foutre en l’air, pour passer des années dans le coma et oublier une grande partie de sa vie. Elle ne savait pas trop Calista, dans le fond, elle avait toujours eu cette façon de se sous-estimer, alors il avait été évident, qu’à l’époque, elle s’était dit qu’elle ne serait jamais à la hauteur. Pourtant, elle aurait pu comprendre, peut-être que ses parents à elle, ne s’étaient pas faits assassinés – quoi que si quelqu’un pouvait tuer son père, ce serait pas mal, qu’elle continuait à penser, plus rancunière que jamais – mais sa mère s’était suicidée, alors le deuil, elle connaissait. « J’suis un peu genre la pire amie du monde. » Elle ricana de nouveau, pourtant ça n’avait rien de drôle, elle ne savait même pas si elle avait été son amie à l’époque, il lui avait semblé qu’elle avait été plus que ça, ou qu’elle avait eu envie d’être plus que ça et un beau jour, il avait préféré les soirées trop arrosées et la drogue à sa présence, alors elle s’était juste barrée. « J’espère sincèrement que ça ira mieux pour toi. » C’était tout ce qu’elle pouvait faire maintenant, espérer, parce qu’au final, il lui semblait bien que ce truc avec Calvin, ça faisait partie des mille et une erreurs de sa vie qu’elle ne pouvait plus réparer maintenant. « C’est vraiment le gros bordel à Radcliff depuis quelque chose comme un an et demi maintenant. » Qu’elle reprit, le sourire aux lèvres, comme si c’était important de le préciser. Ça avait été plus simple avant, y avait eu des problèmes, des histoires de transmutants de hunters, mais depuis l’incendie des Hodgins en mai 2014, les choses s’étaient peu à peu dégradées, y avait plus qu’à espérer maintenant que le changement de maire puisse y changer quelque chose. Au moins, Calvin pourrait se reconstruire des souvenirs sans rester bloquer dans les horreurs des derniers mois, c’était peut-être pas plus mal, ou au moins une façon de positiver, alors même que ça devait être vraiment difficile à vivre pour lui tout ça.
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MessageSujet: Re: I want to touch you but I'm too late [Calista & Calvin]    I want to touch you but I'm too late [Calista & Calvin] Icon_minitimeDim 19 Fév 2017 - 23:37

Mal de dos ? Il n’en savait rien. Il n’avait pas trente kilo de poitrine à porter… heureusement vu ce qu’il avait entre les jambes. Là encore, ça pouvait vite partir en délire hentai… bon sang sa culture était vraiment limite parfois. Mais bon, il faisait partie d’une génération de jeunes qui avaient grandi avec internet… et sur internet, on trouvait facilement tout et n’importe quoi. Même ce qu’on ne voulait pas forcément connaître. Puis la conversation devint un peu déprimante. Enfin, ce n’était pas ce qu’il voulait. Pour lui, les choses étaient à la fois bien plus simple et plus compliquées. Disons que ne pas se souvenir de la mort de ses parents… c’était moins douloureux mais plus propice à culpabiliser. Il se secoua négativement la tête lorsqu’elle affirma qu’elle avait été la pire amie… C’était lui qui avait déconné. Les choses auraient pu être tellement différentes s’il n’avait pas été si con. Mais bon, impossible de revenir en arrière…le truc, c’était que cette période, il ne s’en souvenait pas. Sa mémoire était en grève sur certains points. Et les rendez-vous chez le psy n’aidaient pas plus que ça… enfin, oui et non. Mais comme il le pensait souvent, il n’était pas sûr de vouloir se souvenir. La perte de mémoire pouvait avoir un avantage : celui de diminuer sa peine et la honte qu’il pourrait ressentir vis-à-vis de son comportement après la mort de ses parents. Il savait qu’il n’avait rien d’un garçon sage, mais savoir qu’il avait sombré dans la drogue et l’alcool, ce n’était pas très valorisant.

« J’ai cru comprendre que je n’ai pas été un super pote non plus… Si mes parents avaient pu voir ça, ils auraient honte de moi. Comme je m’en souviens pas, je peux pas vraiment dire que c’est un moment de ma vie que j’aimerais oublier. C’est déjà le cas. » Il rit un peu. Au point où il en était, autant en rire ouais. Mais Calista n’avait pas s’en vouloir pour le passé, il était très mal placé pour critiquer… Ce serait l’hôpital qui se fout de la charité quoi. « Je vais bien tu sais. Je suis en vie, l’essentiel de mes capacités motrices est intact, y a juste le cerveau qui déconne, mais apparemment, c’est probablement pas irréversible… tout le monde n’a pas cette chance. » Il se frotta l’arrière de la tête. La première personne à laquelle il pensait, c’était ce mec qui était en fauteuil à cause de lui. Et puis au sujet de Radcliff, il haussa les épaules. « Est-ce que c’est mieux ailleurs ? C’est peut-être pas pire, mais faut se dire l’herbe n’est pas toujours plus verte chez le voisin… sinon, c’est la porte ouverte à la déprime. Je crois. » En tout cas, c’était ce qu’il aimait dire et il aimait s’en convaincre. C’était peut-être une sorte de déni… toute la vie actuelle de Calvin était basée sur le déni dans le fond. Alors autant que ça serve à quelque chose, à être plus optimiste, moins dépressif.



HJ : t'es punie de mise en page du coup xD
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MessageSujet: Re: I want to touch you but I'm too late [Calista & Calvin]    I want to touch you but I'm too late [Calista & Calvin] Icon_minitimeSam 25 Fév 2017 - 17:36

Elle ne savait pas si elle aurait pu faire une différence dans la vie de Calvin, Calista. Après ce qui lui était arrivé et l’état dans lequel elle était restée pendant des mois, complètement dépressive et démotivée de tout, elle avait tendance à penser que des fois, il fallait plus que le soutien de quelqu’un pour aller mieux et même si cette personne était celle à laquelle le cœur se sentait le plus accroché. C’était ce qu’elle avait vécu avec Alec, parce qu’il était resté à ses côtés, qu’il avait essayé de l’aider, qu’il avait fait de son mieux pour elle et que jamais elle n’avait réussi à tenir bon pour autant. Elle savait que ce n’était pas la faute d’Alec, parce qu’il n’avait pas été suffisant ou quelque chose du genre. C’était elle qui n’avait pas su saisir l’aide qu’on lui offrait, elle, qui peut-être dans un comportement débile d’auto-flagellation avait fini par se dire qu’elle le méritait peut-être même pas qu’on l’aide, qu’Alec l’aide, alors même qu’à cause d’elle, son enfant ne verrait jamais le jour. Y avait forcément des moments pendant lesquels elle avait pensé comme ça. Maintenant, elle essayait de faire mieux, de se dire qu’elle n’y était pour rien dans ce qui lui était arrivé, que le seul à blâmer, c’était son père, parce qu’il était venu jusqu’à chez elle, il lui avait laissé croire qu’elle pouvait lui faire confiance, et finalement il l’avait complètement trahie, avec son vaccin. Techniquement, elle n’avait rien fait qui puisse justifier ça. De la même façon qu’Alec n’avait pas vraiment pu l’aider comme il l’aurait voulu, peut-être qu’elle n’aurait jamais vraiment pu aider Calvin, même si elle était restée à ses côtés. Ça ne justifiait peut-être pas la façon dont elle lui avait tourné le dos dès que les choses étaient devenues trop compliquées à gérer pour elle.

Elle avait fait pareil avec Elsa, elle avait été sa meilleure amie pourtant, depuis des années et des années et pourtant, le fait d’apprendre qu’elle était une transmutante, alors qu’elle venait d’apprendre pour Alec et pour Lorcan ça avait fait trop d’un coup pour elle. Trop de transmutants dans la vie de hunter qu’elle était censée menée. Elle avait alors, plus ou moins coupé les ponts avec son amie, trop concentrée sur tant d’autres choses à côté, comme essayé de retrouver Alec alors qu’il avait disparu ou se remettre de la balle qu’elle s’était prise dans le ventre. Du coup, elle n’avait appris que bien plus tard ce qui était arrivé à Elsa, la vaccination, le fait de se retrouver dans un fauteuil roulant. Pourtant, Elsa, elle avait clairement mieux gérer qu’elle. Au moins, elle n’avait pas détruit tout ce qu’il lui restait, elle avait su faire avec. Calista elle, elle avait l’impression d’avoir complètement foiré les choses avec Alec et elle se sentait incapable de savoir quoi faire pour arranger un tant soit peu les choses. Tout lui semblait tellement compliquée ces derniers temps qu’elle avait tendance à se concentrer pas mal sur le boulot. Ce n’était pas une mauvaise chose en soi, après tout, elle avait réussi à se lancer dans un truc complètement fou qu’elle n’aurait jamais envisagé, sans Alec. La réplique de Calvin lui fit hausser les épaules, alors qu’elle lui adressait un sourire rassurant. « On fait tous des erreurs. Qu’on s’en souvienne ou pas, je suppose que le plus important, c’est de faire en sorte de pas recommencer. » Elle aurait pu ajouter qu’elle était certaine que ses parents n’auraient pas eu honte de lui. Elle ne les avait pas connu, les parents Bennett, mais pour le peu qu’elle en savait, ils avaient eu l’air d’être des gens biens, pas de ceux qui ont facilement honte de leurs enfants, comme ça pouvait être le cas de son père à elle. Lui, il lui semblait bien à Calista que même si elle n’avait jamais rien fait de vraiment grave, il avait toujours eu honte d’elle.

Au moins, Calvin disait qu’il s’en sortait bien, mieux que quand il avait perdu ses parents de toute évidence. Elle savait bien que c’était différent, que perdre ses parents, c’était vraiment une épreuve douloureuse, peut-être bien alors qu’elle ferait mieux d’arrêter de souhaiter silencieusement la mort de son père, d’autant plus qu’elle ne le pensait pas vraiment. De son côté à elle, les blessures physiques et tout ce qu’elles avaient pu entrainer, avaient été plus difficile à gérer que la mort de sa mère, peut-être parce qu’à l’époque, elle s’était sentie obligée de tenir le coup, pour pouvoir s’occuper de son frère et de sa sœur. Mais coincée dans son fauteuil roulant, à penser sans arrêt à ce bébé qu’elle avait perdu, elle n’avait carrément pas tenu le coup, bien au contraire, elle avait plus souvent abandonné que chercher un véritable moyen de s’en sortir. « J’espère que tout rentrera vite dans l’ordre alors. » Qu’ils puissent vraiment reprendre sa vie, après tout, même s’il avait commis des erreurs, Calvin était un type bien qui méritait d’avoir une vie normale, malgré tout ce qui avait pu lui arriver. « Ouais, j’en sais rien, je crois que le monde est bizarre un peu partout, après tout, le président s’est fait descendre. » Comme quoi, le reste du pays, ou du monde dans doute, ne valait sans doute pas mieux que Radcliff, c’était le bordel partout de toute façon. La jeune femme attrapa son téléphone pour regarder l’heure qu’il était. « Je vais devoir y aller. » Elle n’avait pas prévenu Alec qu’elle sortait et bien qu’elle n’ait de toute évidence rien fait de mal et qu’elle ne le fliquait pas, donc elle espérait qu’elle n’ait pas besoin de préciser toujours où elle était, elle se disait quand même qu’il ne fallait pas trop qu’elle traine, après tout à Radcliff, on pouvait vite s’inquiéter et elle savait que c’était pas le moment d’inquiéter Alec. « Ça m’a fait plaisir de te revoir, je suis contente que tu ailles mieux, vraiment. » Elle était sincère, sans l’ombre d’un doute, ça faisait plaisir au moins de voir que malgré toute la merde, malgré les accidents et compagnie, y en avait qui s’en sortaient pas trop mal. « Appelle-moi si t’as besoin de quoi que ce soit, okay ? » Elle lui adressa un nouveau sourire avant de sortir son portefeuille pour payer les consommations. « J’t’invite. » Elle n’avait pas l’intention de faire sa radine et sans doute qu’elle lui devait au moins ça et c’était pas franchement grand-chose. « A un de ces quatre. » Sur un nouveau sourire, elle s’éloigna, son sac sur l’épaule, prête à rentrer dans son appartement, en se répétant sur la route, que cette fois, elle allait oser parler à Alec ; elle le faisait tous les jours et pourtant, y avait jamais rien qui sortait, rien de vraiment utile en tout cas, rien qui ne puisse les aider à régler leurs problèmes.

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I want to touch you but I'm too late [Calista & Calvin]

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