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Seth Koraha
Seth Koraha

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SUR TH DEPUIS : 01/11/2014
MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 3 Icon_minitimeMer 27 Avr 2016 - 1:33

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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 3 Icon_minitimeMer 27 Avr 2016 - 1:33

507
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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 3 Icon_minitimeMer 27 Avr 2016 - 6:04

Citation :
11376
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Faith Cunningham
Faith Cunningham

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MESSAGES : 17676
SUR TH DEPUIS : 26/04/2014
MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 3 Icon_minitimeMer 27 Avr 2016 - 21:18

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Alec Lynch
Alec Lynch

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SUR TH DEPUIS : 26/04/2015
MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 3 Icon_minitimeMer 27 Avr 2016 - 22:03

Citation :
Radcliff n’avait jamais été la ville de son cœur, l’endroit où il aurait choisi de vivre s’il en avait eu le moindre mot à dire sur ce que devait devenir son existence. C’avait été dès le moment où sa famille avait quitté Roswell, pour s’installer ici-bas, que son destin avait complètement basculé ; de gamin à peu près normal, à un guerrier en formation, un tueur en devenir. Pourtant, il n’pouvait pas prétendre ne pas avoir rencontré de bonnes personnes à Radcliff – comme Skylar, comme Rayen, aussi ambigües étaient ses relations avec elles désormais, autrefois, elles avaient été des évidences qui avaient guidé son chemin au beau milieu d’une errance qui avait menacé de le détruire. Son amie, sa cousine, sa sœur, quelques autres noms ici et là pour donner sens à tout ce qu’il faisait ; Cesare n’avait jamais été un expert en relations, mais il pouvait bien dire que nulle n’égalait l’évidence qu’il connaissait avec Isolde. Et peut-être que si les DeMaggio n’s’étaient jamais installés à Radcliff, quelque chose comme vingt ans plus tôt, il n’l’aurait jamais connue. Et où est-c’qu’il en serait là ? Souvent, Cesare préférait s’imaginer bien des scénarios différents de celui qui lui murmurait ‘et si j’n’avais jamais connu Isolde’ parce que ça tournait toujours à la catastrophe, et que ça lui en brisait le cœur. Aucune des situations de vie qui lui étaient offertes aujourd’hui n’était idéale- mais ici et maintenant, dans les draps, dans les bras de la Saddler, à l’embrasser, à sentir ses chairs rouler avec et contre le siennes à lui, il n’pouvait certainement pas vouloir être ailleurs. Ou même pouvoir imaginer être ailleurs, avec potentiellement un autre type – ou une femme – pour prendre sa place à lui, dans les étreintes et dans le cœur de la mutante. Ils s’l’étaient dits, ce serait plus facile ; qu’Isolde tombe amoureuse de quelqu’un qui adhérait totalement à sa façon de voir le monde, de quelqu’un qui ne remettrait jamais rien en question, et militait aussi ardemment qu’elle pour la cause des mutants. Que Cesare n’soit pas le fils dénigré, qui s’était épris d’une dégénérée. Plus facile, ça n’voulait pas nécessairement dire mieux ; parce que dans les prunelles d’Isolde, il aurait pu jurer que c’était impossible de faire mieux. Y’avait un paradoxe, qui s’jouait entre eux : peu importaient leurs différences, ils se complétaient comme une évidence que personne n’pourrait changer – Cesare l’aimait, il l’aimait elle et n’aimerait jamais personne d’autre comme il l’aimait ; et aucune loi physique, folle ou réelle n’changerait quoique ce soit à ça. Il aurait même été prêt à jurer qu’aucun transmutant n’pourrait même changer ça ; les pouvoirs surnaturels, dangereux des uns et des autres, ou les colères implacables de ses parents, tout ça, ça n’pourrait jamais avoir raison d’eux. Il devait bien y croire maintenant, après avoir si froidement délivré tant de ses doutes- s’il avait décidé de continuer jusque-là, d’aimer encore Isolde avec chaque fibre de son être, c’n’était pas pour s’laisser effrayer par cet océan de ressentis qui le submergeait dès qu’elle était là.

Là, lovée dans ses bras musculeux, là, protégée du monde par ses embrassades, sa chaleur, son corps ; le chasseur aurait été prêt à la couver contre toutes les menaces de ce monde ici et maintenant, si ç’avait pu lui permettre de la garder avec lui pour aussi longtemps que c’était possible. Il en avait même ralenti l’ardeur de la course de leurs êtres, ses mains accrochées aux joues de la Saddler, son regard perdu dans ses iris si claires ; de son bassin, Cesare avait dégusté chaque seconde de jouissance comme si c’était la dernière, l’ultime, la plus infime part d’affection qu’ils pouvaient se livrer. Il s’en était montré cavalier, impétueux, mordant dans ses étreintes, mais patient, patient pour arracher à l’amoureuse chaque petite part de plaisir encore lovée dans son cœur battant à tout rompre. Le corps perclus de douleurs annoncées, son épiderme recouvert d’une fine couche de sueur similaire à celle qu’il sentait sur la peau blanche de la blonde, lui-même réceptif à chaque souffle d’air, chaque caresse offerte par l’atmosphère qui gravitait encore un tant soit peu autour d’eux. Il savait que s’il la quittait d’un centimètre à peine, il en crèverait, il en souffrirait – alors combien de temps resta-t-il là, à l’admirer, l’adorer, caressant ses joues, humant le parfum de ses cheveux mêlé à l’arôme de ses émois, aux frontières entre sa tempe et ses premières mèches blondes. Sa chaleur, sa moiteur, la caresse de n’être qu’à elle, tout ça, il dégusta la plus petite sensation qui soit, le cœur battant à tout rompre, muet, le souffle encore impétueux ; il n’voulait pas parler, il n’voulait pas qu’elle dise quoique ce soit. Ici et maintenant, le silence était synonyme d’une vénération qu’il ne voulait voir brisée par rien du tout. Et enfin, comme sur le tapis, dans ce qui lui semblait être une autre vie désormais, il se laissa tomber à côté d’elle, juste à côté d’elle, lové dans ses bras, l’enlaçant elle aussi dans les siens, alors que les premières déclarations qu’il délivra de ses lèvres, ce fut en quelques baisers, égarés, tendres, sur son épaule, sa main lâchant des sensations suaves le long de son ventre, sur sa taille ou ses hanches. Elle pouvait au moins dire qu’elle l’avait vidé, vidé de son énergie, de ses inquiétudes, de ses appréhensions pour l’avenir, ou de toutes ses pensées pour le réel. Y’avait plus qu’elle qui comptait, et à lui, ça lui allait très bien comme ça.
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Calista Wolstenholme
Calista Wolstenholme

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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 3 Icon_minitimeJeu 28 Avr 2016 - 11:37

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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 3 Icon_minitimeVen 29 Avr 2016 - 10:53

214379
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Diana Peterson
Diana Peterson

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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 3 Icon_minitimeVen 29 Avr 2016 - 12:17

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Fiona Munroe
Fiona Munroe

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SUR TH DEPUIS : 26/03/2016
MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 3 Icon_minitimeVen 29 Avr 2016 - 14:40

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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 3 Icon_minitimeVen 29 Avr 2016 - 17:04

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Cesare DeMaggio
Cesare DeMaggio

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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 3 Icon_minitimeVen 29 Avr 2016 - 23:22

Citation :
Vingt-sept ans, c’n’était probablement pas un âge particulier ; Cesare n’avait qu’à peine pris le temps de sentir les mois passer, pour le rapprocher de la date fatidique de son anniversaire. Il s’en était passées, des choses pourtant, dans le cours de trois-cents soixante-cinq jours plus ou moins ; bien aisément, on pouvait dire qu’il n’avait fallu que ça pour que sa vie bascule complètement. Il n’était plus désormais le fils adoré des DeMaggio, ayant la confiance aveugle et totale de ses parents, le chasseur en devenir qui reprendrait le flambeau des siens. Il avait perdu sa sœur, et était devenu père. Il avait retrouvé Skylar, quand bien même ce souhait-là aurait appartenu aux délires excentriques plutôt qu’à quoique ce soit de réel : on disait bien qu’il fallait faire un vœu quand on soufflait ses bougies, et y’avait probablement eu un temps où Cesare avait eu une pensée attristée pour son amie d’enfance dans ces moments-là. A de nombreux moments importants de sa vie, il aurait eu besoin d’elle, besoin de sa présence, ou même de son sale caractère pour faire s’envoler ses doutes. Il avait aussi perdu et retrouvé Isolde, dans ce laps de temps qui, à l’échelle de toute sa vie déjà, pouvait s’avérer infime, mais lui avait semblé beaucoup trop long lorsqu’il l’avait vécu. Les mois d’errance, les moins d’incompréhension, de dispute incessante et de larmes amères avec la Saddler, il avait longtemps cru qu’ils n’auraient jamais de fin, et que c’est tout ce qu’ils connaitraient après leur idylle : les conséquences du fossé qu’il avait lui-même creusé, avec ses mensonges et ses actes. Et bien souvent, au-delà de toute pensée dramatique, Cesare avait cru qu’il n’verrait jamais l’année suivante ; combien de fois avait-il frôlé la mort ? Combien de fois l’avait-il cherchée, dardée, persuadé qu’il n’y avait rien d’autre à attendre de la vie miséreuse dans laquelle il était enfermé à Radcliff ? Pendant tout un pan de cette année, ç’avait été le devoir de protéger Aria qui l’avait maintenu vivant, conscient et la tête hors de l’eau. Puis ç’avait été la poursuite de sa vengeance. Et maintenant, c’était Isolde. C’était Clara. Au-delà des promesses qu’ils s’étaient faites, c’étaient les moments comme ça, secrets certes, mais délicats, apaisants, évidents. Certes, il avait envie de pouvoir vivre cet amour au grand-jour, se réveiller tous les matins à côté d’Isolde et pouvoir prendre sa fille dans ses bras sans que ça n’lui remue les tripes tellement c’était rare. Mais ce qu’il avait déjà, c’était plus que ce qu’il avait pu attendre ou espérer pendant les derniers mois qui avaient passé ; c’était tout, tout ce dont il avait osé rêver dans ses attentes les plus folles et les plus inatteignables vis-à-vis de ce que pourrait être sa vie. A huit ans, Cesare DeMaggio s’était vu être un chasseur lorsqu’il aurait vingt-sept ans ; peut-être marié, peut-être avec des enfants, mais à avidement suivre le chemin tracé par l’héritage de son sang. Il pouvait s’en passer, des choses, en dix-neuf ans, ou même en une année à peine.

Et si tout le monde, quelque autorité supérieure et omnisciente, le Destin lui-même avaient pu parier sur le futur du DeMaggio, ils n’l’auraient jamais présenté en train de fêter son anniversaire avec la femme qu’il aimait, leur fille dans les bras, et tous les deux occupés à s’envoyer des répliques enjôleuses. Cette dynamique qu’il avait avec Isolde, elle était presque nouvelle, alors qu’il avait été plus en retrait, plus timide, plus tâtonnant du temps des débuts de leur histoire. D’bien des manières, la mutante l’avait défié sur bien des points, elle lui avait fait revoir son jugement sur bien des choses, et avait changé sa vie sous tout rapport. Alors si l’idée du striptease lui arracha un rire franc, Cesare en haussa les sourcils, dardant un long regard provocateur sur Isolde. Avant que la vérité ne sorte : « Si tu veux que ce soit le striptease le plus bizarre, gênant et maladroit de l’histoire des stripteases, tu peux toujours demander. » il ne reculerait pas devant l’offre, probablement, parce qu’il repoussait toujours ses limites pour Isolde, pour eux deux, pour Clara. Il s’était pris à y rêver, à s’y adapter, à cette belle vie qui n’avait été que de l’ordre du fantasme à une époque – alors maintenant, il était en plein dedans, même si ça devait être de la folie pure et dure. Il n’lésinerait probablement pas sur les moyens, tout pour rendre Isolde heureuse, tout pour la faire rire ou sourire, tout pour chasser les problèmes de leurs vies respectives. Parce que ouais, à ses yeux à lui, elle était la personne la plus sexy qui soit, et même plus encore ; même s’ils en avaient plaisanté par sms plus tôt, Isolde aurait pu être une grande brune à la peau mate, qu’il serait tombé amoureux aussi. C’était d’elle, au-delà des apparences, au-delà des belles robes, qu’il s’était épris – Isolde, sa présence à ses côtés, ses mots, ses contacts infiniment humains : aux yeux d’bien des gens, elle pouvait bien être la personne la plus chiante qui soit, trop impatiente et impulsive- pour lui, elle avait été la première touche d’humanité délicate qui avait traversé sa vie, alors même qu’il en avait eu désespérément besoin à cette époque. « Tu m’étonnes que ce serait vexant… ça veut dire au moins que la majorité de Radcliff te préfère à Lancaster, physiquement. » une évidence, même s’il avait semblé faussement réfléchir à la question, c’n’était pas comme s’il avait quelque chose à dire sur le sex appeal d’un vieux d’une cinquantaine d’années. Evidemment, que lui il choisissait Isolde ; et pourtant, il n’avait pas voté pour elle, rien que parce qu’il la choisissait au-delà d’un étendard, et qu’il n’avait pu s’résoudre à la jeter dans la fosse aux lions sous prétexte qu’une cause plus vaste qu’elle en avait eu besoin. « Ouais ça doit être compliqué d’avoir un poney dans une ville comme ça… » qu’il remarqua, ils en étaient arrivés à avoir une conversation de c’genre – d’toute manière, si Isolde devait lui demander ce qu’il voulait, ce qu’il pourrait exiger là maintenant puisque c’était son anniversaire, il serait incapable de répondre. On n’lui avait jamais posé cette question, et peu à peu avec les années, l’habitude, il n’en était plus très demandeur, ni même matérialiste. Or le poney, c’était le parfait exemple de ce qu’avaient ou pouvaient exiger les gamins pourris gâtés par leurs parents. Il espérait bien que Clara n’finirait pas comme ça – certes, il n’serait jamais – au grand jamais – comme ses parents à lui, mais il y avait probablement un juste milieu : elle, Isolde, elle n’avait pas eu de poney dans son enfance, et pourtant, elle avait connu une vie on ne peut plus normale et agréable. Y’avait plein de choses qu’il n’savait pas encore gérer vis-à-vis de Clara de toute manière, alors il n’était pas dit encore pour l’heure, qu’il n’serait pas un père niaiseux qui gâterait sa fille sans concession. Au moins, il pouvait prouver ce soir – rien que par orgueil – qu’il savait quelque chose. Et la réplique de la Saddler le fit sourire, alors qu’il reprenait Clara contre lui. « Ouais, bah cet hiver tu découvriras que docteur DeMaggio il est pas si pédiatre que ça… » admit-il, haussant les sourcils ; il avait eu l’habitude avec la chaleur, depuis le début de sa vie, mais le froid de l’hiver, il avait relativement du mal à le supporter, et ça le mettait d’ailleurs plutôt de mauvaise humeur, même s’il était plutôt résistant vis-à-vis des microbes en général. « T’es juste chanceuse d’avoir comme père pour ta fille, quelqu’un qui a probablement enduré toutes les canicules possibles et imaginables plus jeune. » ce qui était probablement vrai, et il avait remarqué le trouble d’Isolde, s’approchant d’elle pour venir lui prendre la main, dans une caresse apaisante. « T’en fais pas, t’es parfaite. » il n’avait fait que lui enlever son pyjama, après tout ; Isolde, elle, elle gérait tous les jours tout ce que Clara pouvait faire – les hauts, les bas, alors que lui, il ne saisissait que quelques moments comme ça. Isolde, elle avait l’inquiétude, les nuits sans dormir, la tension en plus de tout le reste ; Clara était en parfaite santé, équilibrée, rassurée, et elle avait tout ce dont elle pouvait avoir besoin, et plus encore. Indéniablement, même s’il n’y connaissait pas grand-chose en parentalité, Isolde était la meilleure mère qui soit.
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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 3 Icon_minitimeSam 30 Avr 2016 - 0:51

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Cesare DeMaggio
Cesare DeMaggio

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SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 3 Icon_minitimeSam 30 Avr 2016 - 0:54

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James Archer
James Archer

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SUR TH DEPUIS : 28/04/2016
MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 3 Icon_minitimeSam 30 Avr 2016 - 1:07

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Cesare DeMaggio
Cesare DeMaggio

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MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 3 Icon_minitimeSam 30 Avr 2016 - 1:34

Les nuits avec Isolde avaient leur propre délicatesse, l’atmosphère de moments apaisants, dans lesquels Cesare oubliait ses problèmes, ses préoccupations, et ses questionnements. Parfois, tout ceci revenait trop brutalement dès le lendemain matin, avec la réalité et le fait qu’ils devraient se séparer d’ici une poignée d’heures ; la dernière fois, ç’avait fini en une énième dispute, des effusions de larmes, des complications, et c’était encore un miracle, somme toute, qu’ils soient aptes à affronter de tels événements encore et encore. Pour demain matin, le DeMaggio osait espérer au moins, qu’il n’y aurait pas le moindre problème, pas le moindre conflit pour assombrir leur dernière matinée ensemble avant des semaines : quand bien même ça leur pesait de se séparer, il se pouvait bien aussi, que ces moments passés dans la cuisine de la Saddler soient agréables, dans une certaine mesure. Il lui avait fait le petit déjeuner, la dernière fois, et avant que tout ne dégénère à cause de lui, ils étaient plutôt partis sur de bonnes bases. Si les semaines à venir allaient être difficiles à gérer, le chasseur n’avait pas envie de gaspiller la moindre minute du temps qu’ils avaient ensemble : et ils s’étaient déjà assez disputés dès qu’il était arrivé ce soir – heureusement pour eux, ils avaient largement eu le temps de se réconcilier. Et les réconciliations sur l’oreiller, ç’avait de quoi être bien plaisant et passionné, il n’pouvait certainement pas dire le contraire. Les voisins de la mutante non plus, probablement ; et alors qu’elle décomptait toutes les fois où ils l’avaient fait, Cesare eut un ricanement. Il n’était vraiment pas le plus volage des types, et ses expériences sexuelles avaient toujours gravité autour de relations stables, construites et soignées, alimentées par des sentiments proches de l’affection ; jamais pourtant, il n’avait passé la plupart de sa nuit à s’envoyer en l’air avec une femme, encore et encore. Fallait croire qu’ils goûtaient aux nouvelles choses, ensemble, et il n’pouvait certainement pas dire que c’était pour lui déplaire. « J’aime quand tu gardes d’aussi bons souvenirs de notre nuit. » remarqua-t-il, un sourire enjôleur à la commissure de ses lèvres, au moment de se hisser quelque peu pour venir lui offrir un baiser en guise de récompense ; il n’allait pas se vanter, mais il fallait bien avouer que deux amants, totalement capables de balayer l’épuisement pour vivre de moments aussi intenses, encore et encore sans compter, ça devait vouloir en dire beaucoup sur leur alchimie. « Bah, si le record c’est genre huit, mais que c’est des fois qui n’ont duré que pas très longtemps, je sais pas si c’est équitable. » c’était un peu le même problème que cette histoire de vieux couples, hein, eux techniquement, ils avaient bien le droit d’être fatigués maintenant.

Avant même que leur soirée ne commence, Isolde elle-même avait fait comprendre au jeune homme qu’elle avait eu une longue journée plutôt éreintante ; et lui aussi, porté par les doutes et la lassitude, il n’était pas venu avec l’humeur optimale pour de tels moments. C’avait été la gaité de leurs instants agréables, leur cohésion, leur amour qui leur avaient permis de s’plonger si intensément dans la passion érotique de leurs corps chauds à l’unisson : pragmatiquement parlant, on aurait pu les excuser pour n’faire le tout qu’une fois avant de s’endormir comme des masses. La Saddler, elle, elle devait avoir beaucoup de travail avec sa fameuse campagne à préparer, et Cesare lui, il passait rarement ses nuits à dormir huit bonnes heures pour se reposer. « On est trop doués, ouais. » répondit-il simplement, un vague sourire attendri passant sur ses lèvres, alors que la façon dont les paupières d’Isolde se fermaient lentement, commençait à avoir un effet de mimétisme sur lui ; la fatigue que la jeune femme ressentait, elle commençait à être sienne aussi, et il ne voyait vraiment aucun inconvénient à s’laisser porter par la houle délicate de cet instant. Vaguement, quand même, dans un dernier effort plein de bonne volonté, il récupéra les couvertures que la mutante avait écartées quelques temps plus tôt, s’enlaçant avec elle dedans – contrairement à ce qu’ils auraient pu croire compte-tenu de la température ambiante de l’été américain, elles étaient fraiches, plus fraiches que leurs peaux encore tendues par l’effort. « Moi j’vais nulle part. » finit-il par marmonner, un sourire sur les lèvres, au moment de revenir bien contre Isolde, sa main retrouvant le chemin qu’elle avait abandonnée sur son ventre, pour reprendre ses caresses onctueuses. Il s’endormirait comme ça, et c’était tout ce dont il avait besoin au monde – une simplicité rassurante, enivrante, il aurait voulu pouvoir vivre toutes ses nuits comme ça.
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