Sujet: Re: Out of hiding I'm right here beside you (cali&lorcan) Sam 15 Oct 2016 - 14:58
would you hold onto my hand
— lorcan wolstenholme & calista wolstenholme —
If you loved me would you hold onto my hand. If you loved me would you finally understand That we're all blood, we're all blood, blood brothers. We're all blood, we're all blood, blood brothers. What you need, what you need I need too, What you are, what you are I am too 'cause we're all the same under a different name. We're all blood, we're all blood, blood brothers We're all blood, we're all blood, blood brothers. — blood brothers.
Garder un secret, c’était clairement pas un point fort chez Calista. C’était pas qu’elle était ce genre de fille à qui il était impossible de confier quoi que ce soit sans quoi elle allait se dépêcher de le crier sur tous les toits, c’était qu’elle était franche et spontanée. Bien souvent, elle ne se rendait même pas compte de ce qu’elle disait avant qu’il ne soit trop tard. Elle avait bien l’impression qu’elle l’avait dit à Felix aussi, ce qu’Alec était, peut-être pas directement, mais en tout cas, elle avait bien dû le mettre que la piste et maintenant, Felix pouvait facilement se mettre à faire ses propres conclusions. Peut-être que ça pourrait aider dans le fond, que son cousin sache ce qu’Alec était, après tout, Felix avait dit qu’il allait faire de son mieux pour l’aider à le retrouver, alors, avec cette information en plus, ça ne pouvait que l’aider. C’était difficile de savoir si c’était les transmutants ou les hunters qui s’en étaient pris à Alec, alors même qu’il se retrouvait le cul en entre deux chaises. Il était un hunter qui s’avérait être aussi un transmutant, une situation bien difficile, qu’elle aurait préféré qu’il n’ait jamais à connaitre. Malheureusement, la vie était mal foutue et il se retrouvait à devoir supporter ça. Comme si ça ne suffisait pas, il se retrouvait aussi quelque part, probablement entre les mains d’ennemis et elle, elle n’avait aucune idée de comment faire pour le sauver. Tout ce qu’elle avait été capable de faire, ça avait été de se prendre une balle dans le bide et aujourd’hui, elle ne savait même pas si c’était parce qu’elle avait été sur une bonne piste ou si ça avait été plus compliqué que ça. Ce serait plus simple d’essayer de mettre tout ça au clair plus tard. Dans le fond, c’était peut-être la morphine dans ses veines, la fatigue ou elle ne savait trop quoi qui jouait sur sa mémoire et l’empêchait d’avoir une idée claire de ce qui s’était passé au commissariat avant qu’elle ne finisse avec cette balle dans les boyaux. Pour l’heure elle avait juste l’impression d’être trop épuisée pour réfléchir à tout ça ou à quoi que ce soit d’autre.
Tellement épuisée sans doute, qu’elle n’arrivait vraiment pas à faire attention à ce qu’elle racontait et voilà qu’elle venait vraiment de balancer la condition d’Alec. Au moins, elle savait que Lorcan aurait moins de mal à garder ça pour lui qu’elle ne l’avait fait. Elle lui faisait confiance à Lorcan, plus qu’elle ne se faisait confiance à elle-même. Pourtant, elle faisait des efforts, depuis qu’elle savait pour Alec, parce que son secret était important. Tout autant que celui de Lorcan l’était. Moins de monde savait ce qu’ils étaient tous les deux, mieux ce serait. Ils étaient bien placé pour savoir ce qu’il arrivait aux transmutants, surtout dans une ville comme cette de Radcliff, dans laquelle les hunters avaient tous les pouvoirs. « Désolée, c’est juste qu’il me fait confiance et moi je suis la personne la plus nulle du monde pour garder un secret, le pire, c’est que je révèle jamais rien volontairement. » On aurait pu facilement le lui reprocher sinon, d’être une pauvre fille qui n’avait rien de mieux à faire de sa vie que de balancer haut et fort les secrets des autres. Mais non, elle n’était pas comme ça du tout. « J’te fais confiance et t’inquiète pas, je dirais rien à papa. » De toute façon, leur père, elle ne le voyait pas assez souvent, elle n’avait pas d’assez longue discussion avec lui pour que cette révélation finisse par venir, même involontairement. Tout au plus, elle l’appellerait d’ici quelques mois pour lui souhaiter un joyeux anniversaire et ce serait les seuls mots qu’elle aurait prononcé à son égard depuis des mois, alors au moins de ce côté-là, elle ne risquait pas de gaffer, c’était déjà ça. Elle haussa les épaules suite à la réplique de son frère. « J’crois qu’il a paniqué, ou qu’il pensait que je le détestais à l’époque, ou peut-être qu’il me faisait assez confiance pour penser que je l’aiderai avec ça. » Elle préférait la dernière option, même si de toute évidence, elle avait dû la trahir, ce soir-là sa confiance, parce qu’elle n’avait – bien évidemment – pas osé lui faire du mal. « Il peut pas mourir, alors ça règle la question je suppose. Puis, on va trouver une solution. » Parce que ne pas pouvoir mourir, ça voulait dire aussi ne pas vieillir, alors que le temps lui, il passerait forcément. Mais, elle lui avait promis qu’ils trouveraient une solution, elle n’avait pas l’intention d’abandonner. Il aurait une vie normale, comme tout le monde. Elle savait qu’il avait au moins essayé de se suicider. Cette solution qui n’en était pas une, au moins Lorcan, il ne semblait pas penser à ça, tant mieux. « Ouais, je suis toujours au mauvais endroit au mauvais moment. » Dans la mairie qui avait explosé, au commissariat quand il s’était passé Dieu seul savait quoi, fallait croire qu’elle avait vraiment la poisse Calista. « Une amie, hein ? » Qu’elle répliqua pour le taquiner, comme si elle pouvait s’attendre que ce soit autre chose qu’une amie. « Je suis contente que tu aies quelqu’un pour t’aider avec ça et que tu l’acceptes. » Parce qu’ils savaient tous les deux, qu’accepter ça, ce n’était pas un truc de famille, leur mère, elle ne l’avait pas fait. « Tu peux aussi compter sur moi. Promis. » elle était là elle aussi, alors s’il avait besoin de soutien, il savait où la trouver.
Elle avait cru pourtant, que malgré le soutien qu’elle pouvait accorder, à Lorcan ou à Alec, elle ne comprendrait jamais ce qu’ils ressentaient, parce qu’elle n’était pas comme eux. Elle n’était pas une transmutante, c’était bien ce que son dossier de dépistage disait. Pourtant, la veille, elle avait cru qu’elle s’était tiré une balle dans le ventre parce qu’elle était différente. Et là, ce qui venait de se passer quand Lorcan l’avait touchée, ça semblait bien aller dans ce sens-là aussi. Ce n’était pas lui, elle en était certaine, surtout s’il le lui affirmait. Elle lui faisait confiance, elle lui avait bien dit. Le bracelet de détection, c’était peut-être un bon moyen de savoir ce qu’elle était, alors elle l’attrapa quand son frère le lui lança et aussitôt, il commença à sonner. Elle fixait l’objet, prise d’incompréhension avant de le laisser tomber sur ses genoux, contre les couvertures, histoire qu’il arrête de sonner, le fixant avec cette envie de trouver quelque chose pour le démonter pièce par pièce et voir ce qui clochait avec ce truc, parce qu’évidemment, ce serait mieux que ce soit le bracelet qui cloche plutôt qu’elle. « Peut-être qu’il est cassé oui. Je sais pas. » Elle ne savait pas non, mais elle savait au moins qu’il s’était passé un truc bizarre quand Lorcan l’avait touchée. Quelque chose qui venait d’elle et ce bracelet, il sonnait quand elle le touchait. « Je démonterais tout ça quand je serais chez moi pour essayer de comprendre. » Elle n’avait jamais démonté un bracelet de détection, elle ne savait pas comment ça marchait, mais y avait rien l’électronique qu’elle n’était pas capable de comprendre. Mais elle verrait ça plus tard, peut-être que là, elle avait juste besoin de se reposer et que ça irait mieux plus tard, que tout irait mieux plus tard.
Lorcan Wolstenholme
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Sujet: Re: Out of hiding I'm right here beside you (cali&lorcan) Jeu 24 Nov 2016 - 21:56
Out of hiding I'm right here beside you
Calista & Lorcan
« Désolée, c’est juste qu’il me fait confiance et moi je suis la personne la plus nulle du monde pour garder un secret, le pire, c’est que je révèle jamais rien volontairement. » Calista avait l’air tellement dépitée que Lorcan se mit à rire. Il pouvait presque oublier qu’elle avait été gravement blessée, et qu’il avait craint pour sa vie quelques heures plus tôt. Ils discutaient tellement librement, de sujets tellement importants, que le reste passait à la trappe. Mais il comprenait que Cali se sente mortifiée d’avoir trahi Alec Lynch. Il était hunter et sa mutation devait rester un secret absolu. « T’en fais pas, t’as rien dit, je l’ai juste deviné avec mon intelligence supérieure. Personne d’autre ne le saura. » Elle ne s’était pas vraiment trahie, et il n’y avait aucune raison qu’elle ait une conversation comme ça avec qui que ce soit d’autre, puisqu’il avait fallu qu’il dévoile qu’il était lui-même mutant pour qu’elle accepte de parler de son ami. Combien de risques y avait-il pour qu’elle parle comme ça, à, disons, Aspen ? Zéro. Aspen, malheureusement, avait trop de Wolstenholme en elle pour que la conversation mutante puisse être abordée. Au grand dam de Lorcan ! Mais au moins le secret de Calista serait sauf. « J’te fais confiance et t’inquiète pas, je dirais rien à papa. » Elle n’avait pas besoin de le préciser pour que Lorcan en soit déjà convaincu. Alistair et Calista, ce n’était pas le grand amour. Beaucoup d’eau passerait sous les ponts avant qu’elle n’aille discuter avec leur paternel de son plein gré. « Ouf, merci, j’suis soulagé. » Fit-il, toujours aussi moqueur. Il perdit un peu de son sourire quand ils évoquèrent la demande d’Alec, cette envie de suicide que Lorcan n’approuvait pas du tout. Et demander ça à Calista, quelle connerie ! C’était la dernière personne au monde à qui il faudrait demander une telle faveur. « J’crois qu’il a paniqué, ou qu’il pensait que je le détestais à l’époque, ou peut-être qu’il me faisait assez confiance pour penser que je l’aiderai avec ça. » La grimace de Lorcan parla pour lui : les deux solutions lui semblaient détestables. « Il peut pas mourir, alors ça règle la question je suppose. Puis, on va trouver une solution. » Bon, cette fois Lorcan ressentit un peu plus de compassion pour Alec. Si à première vue l’immortalité pouvait avoir ses avantages, il savait que cela devait vite devenir un fardeau. « Ah merde. Pas de bol, ça. » Qu’est-ce qu’il pouvait dire de plus ? Alec était mal barré. Et Calista aussi, si elle voulait vivre avec lui. « Mais au moins, c’est un peu rassurant pour son sort là, tu vas le retrouver vivant. » Est-ce que c’était si rassurant que ça ? La torture, ça ne devait pas être plaisant, même aux immortels. Et Lorcan n’avait pas du tout envie d’envisager les choses ainsi, ni même de ficher le bourdon à sa sœur ! Il ne fallait surtout pas qu’elle imagine son boyfriend en train d’être torturé. « Ca ira. De toute façon je suis certain que quelqu’un trouvera très vite un truc efficace contre la mutation, au train où vont les choses. Pas une merde comme le NH24, mais un vrai remède. » Du moins il l’espérait de tout son cœur, pour être lui aussi délivré de sa malédiction. Et pour pouvoir retrouver Aspen. C’était à peu près tout ce qui comptait pour lui, sans sa jumelle il était comme amputé d’une partie de lui-même. Heureusement qu’il y avait Salomé … « Une amie, hein ? » Le sous-entendu dans la question de Calista fit bondir Lorcan. « Ouais une amie, fais pas cette tête, c’est juste une amie ! Je ne me tape pas de mutantes, moi. » Ajouta-t-il avec un air espiègle, signifiant bien le ridicule de cette phrase. Mais il fallait avouer que la pensée de sortir – ou pire, de coucher – avec une mutante, ça ne lui plaisait pas du tout. Il était loin d’accepter sa mutation, et celle des autres, encore moins. Il ne voulait pas s’approcher des mutants, et il ne voulait rien avoir à faire avec eux. Salomé était l’exception qui confirmait la règle, parce qu’elle était comme lui, déchirée entre sa famille et sa mutation. Et bon sang, elle était juste une amie, rien de plus ! C’était un peu ridicule de penser qu’elle puisse être plus que ça après toutes ces années, et Lorcan aurait bien voulu le dire à Calista, juste pour qu’elle en rigole avec lui. Sa sœur savait très bien quel genre de relation il avait avec Salomé, puisqu’ils se connaissaient depuis le bac à sable et que la blondinette avait souvent du jouer les baby-sitters avec eux, les séparer quand ils se battaient ou leur courir après quand ils décidaient de s’enfuir pour explorer le monde. Mais il ne dirait rien. Bien qu’il possédât à présent le plus grand secret de Calista à propos d’Alec, il ne trahirait pas Salomé. « Je suis contente que tu aies quelqu’un pour t’aider avec ça et que tu l’acceptes.» Il haussa les épaules. « Je fais de mon mieux. Et avec elle, c’est plus supportable, c’est tout. C’est déjà pas mal, ouais. » Admit-il quand même. « Tu peux aussi compter sur moi. Promis. » Lorcan posa doucement sa main sur l’épaule de Calista et lui sourit. Ca lui faisait chaud au cœur, mine de rien. « Merci beaucoup. » Au moins il n’était plus seul au milieu des Wolstenholme.
Mais peut-être que Calista était moins différente de lui que prévu. Peut-être qu’elle aussi était mutante … Mais c’était impossible ! Lorcan ne comprenait pas. Il refusait de comprendre, plutôt. Il était le seul dégénéré de la famille, et ça suffisait amplement ! Il ne fallait pas que Calista soit mutante, elle ne méritait pas ça. Elle avait le droit – le devoir même – de pouvoir vivre avec cette sécurité là ! Pourtant le bracelet sonnait, la désignant comme mutante. Tous les deux, ils fixaient le petit appareil électronique, cherchant l’explication à cette sonnerie stridente et désagréable. Et Lorcan ne parvenait pas à trouver grand-chose, si ce n’est qu’il était forcément cassé. On ne devenait pas mutant comme on tombait malade, par contre un dispositif comme celui-ci pouvait tomber en panne, sans doute facilement pour une technologie aussi pointue. Il avait subi des chocs quand Calista avait été agressée, il était cassé. « Peut-être qu’il est cassé oui. Je sais pas. » Lorcan hocha vigoureusement la tête. « Je démonterais tout ça quand je serais chez moi pour essayer de comprendre. » A nouveau un hochement de tête, pourtant ils savaient tout les deux que ça ne faisait pas disparaître le plus gros problème : qu’est-ce qui s’était passé quand ils s’étaient touchés ? « Peut-être que c’est juste moi. Mon pouvoir qui déconne. Ca arrive des fois. Ca n’avait jamais fait ça avant, mais c’est possible. Je vais éviter de toucher du monde en sortant, et ça va passer comme c’est arrivé. » Il tentait de parler sur un ton détaché, mais il avait des sueurs froides. Il ne pensait pas que son pouvoir puisse faire ça, et si c’était le cas, c’était très inquiétant. Mais si ce n’était pas lui, c’était Calista, et c’était pire encore. « Dans tous les cas … Arrête d’y penser. Repose-toi, vide-toi la tête. T’es en sécurité ici, et tu es tout ce qu’il y a de plus humaine. » Il s’apprêta à poser sa main sur la sienne mais se ravisa juste avant que leurs peaux ne se touchent. « Je reviendrais te voir demain, d’accord ? Si t’as besoin d’un truc, appelle-moi. Je devrais même pouvoir craquer des films et te les amener si t’es en manque. » Ajouta-t-il avec un petit sourire qui se voulait détendu. Tout irait bien. Il fallait qu’il ait l’air serein, s’il ne voulait pas que Calista soit contaminée par son anxiété. Elle n’avait vraiment pas besoin de ça …
Sujet: Re: Out of hiding I'm right here beside you (cali&lorcan) Jeu 15 Déc 2016 - 17:33
would you hold onto my hand
— lorcan wolstenholme & calista wolstenholme —
If you loved me would you hold onto my hand. If you loved me would you finally understand That we're all blood, we're all blood, blood brothers. We're all blood, we're all blood, blood brothers. What you need, what you need I need too, What you are, what you are I am too 'cause we're all the same under a different name. We're all blood, we're all blood, blood brothers We're all blood, we're all blood, blood brothers. — blood brothers.
Calista, elle était spontanée, franche, directe, pas le genre de fille qui avait des millions de secrets que personne n’arrivait à percer. Elle était plutôt du genre livre ouvert auquel tout le monde avait facilement accès. Elle pouvait livrer les trucs les plus intimes de sa vie sans même s’en rendre compte comme ça, au beau milieu d’une conversation et après se sentir complètement idiote, parce qu’encore une fois, elle aurait dit un truc qu’elle aurait mieux fait de garder pour elle. Son appartement aussi, il était la preuve qu’elle était facile à déchiffrer. Un pas là-dedans et on connaissait toutes ses passions. Entre le bordel qui trainait un peu partout aux quatre coins de l’appartement, les jeux-vidéo et les dvds laissés en évidence ou encore les goodies qui servaient de décoration, elle était facile à comprendre Calista. Elle ne savait pas si c’était une bonne ou une mauvaise chose mais elle savait qu’elle ne pouvait rien faire contre ça. Elle faisait de son mieux pourtant pour garder les secrets qu’on venait lui confier et elle s’en sortait quand même pas trop mal, après tout elle doutait que Lorcan et Felix puisse aller balancer ça à n’importe quel hunter de la ville et dans le fond, peut-être que le gunpowder squad était déjà au courant, si ce n’était pas le cas, ce n’était plus qu’une question de temps de toute façon. Elle avait bien essayé de faire ce qu’elle pouvait pour protéger Alec en lui parlant des bracelets de détection, mais bon, elle était quand même prête à parier que bientôt tout le monde saurait que le type qui avait sauvé la mise en tuant un transmutant en pleine fête de l’hiver en était lui-même un de transmutant et ce ne serait même pas de sa faite à elle, encore heureux sans doute.
« Tout va bien alors. Ton intelligence supérieure me sauve. » Elle lui faisait confiance à Lorcan, elle savait très bien qu’il n’allait pas balancer ça à n’importe qui, même pas à Aspen sans doute. Elle ne savait pas trop si c’était une bonne idée ou pas. Elle avait confiance en sa sœur cadette, mais bon, déjà, elle savait qu’elle n’avait pas envie d’en parler à d’autres personnes, si seulement elle pouvait éviter de faire une autre gaffe ce serait pas mal et puis Aspen, elle avait toujours ce lien avec la chasse, alors peut-être que si elle le savait, y aurait une volonté de protéger sa sœur des transmutants qui reviendrait, alors, mieux valait éviter qu’elle sache. Mieux valait qu’elle le dise à personne d’autre de toute façon, même si peut-être que ça pourrait aider à le retrouver. Felix l’avait sous-entendu ça quand elle lui avait parlé, toutes les informations pouvaient être bonnes pour le retrouver mais bon, dans les mains des mauvaises personnes, certaines informations pouvaient devenir un véritable première. Si Alec était retenu quelque part, mieux valait ne pas lui assurer d’être retenu autre part dès qu’il aurait retrouvé la liberté. Vu qu’il était immortel de toute façon, personne ne pouvait l’abattre, alors fallait croire que la seule solution pour ses ennemis c’était de l’enfermer, c’était peut-être mieux dans le fond, au mois quand elle le retrouverait, ce ne serait pas pour l’enterrer, c’était peut-être une bonne nouvelle au milieu de tout ça. « Ouais, c’est déjà ça. » Elle avait déjà perdu son ex, elle pouvait s’estimer heureuse, d’être certaine que ce ne serait pas le cas avec Alec, enfin, ça compliquait aussi pas mal de trucs cette histoire d’immortalité. « J’espère ouais, vivre pour l’éternité au final, ça craint. » Ça voulait dire qu’il verrait tous ces proches mourir et y avait probablement rien de plus horrible qu’une vie comme ça. Fallait que ça s’arrête, c’était tout ce qu’elle souhaitait pour Alec. « Mouais, c’est ce qu’on dit. » Elle leva les yeux au ciel, un sourire sur le visage. Elle aimait bien le taquiner son frère Calista, elle n’allait pas s’en cacher. « C’est déjà ben alors. Tout ira bien, j’en suis certaine. » l allait s’en sortir avec sa mutation et tout irait bien pour lui elle en était certaine Calista, elle avait un côté optimiste après tout qui lui permettait de croire en bien des choses. « Toujours là pour toi. » Elle était la grande sœur après tout, pas question de laisser tomber ses cadets.
Ils étaient unis dans la famille Wolstenholme, peut-être pas avec leur père, mais au moins tous les trois, Calista, Aspen et Lorcan. Là maintenant, elle avait bien l’impression de partager un truc de plus avec Lorcan. Une mutation dont elle ne voulait pas et qui semblait bien sortir de nulle part. Ça n’avait aucun sens et de toute façon elle était probablement trop épuisée pour réfléchir correctement à tout ça. Ça pourrait bien attendre un petit peu sans doute, après tout, elle venait de se prendre une balle dans le ventre, elle avait eu de la chance de s’en tirer aussi bien, de la chance que ce soit arrivé dans le commissariat de police, là où on l’avait trouvée une poignée de secondes après que le coup de feu ait été tiré. « Okay, fais attention à toi. J’te tiens au courant si de mon côté ça continue. » Puisqu’avec tous les souvenirs qu’elle avait en tête de ce moment où elle s’était faite tirée dessus ou qu’elle s’était elle-même tirée dessus, ça coïncidait quand même plutôt bien avec cette histoire de mutation qui lui tombait dessus là, comme ça, sans crier gare. « Ouais, okay. » Elle laissa échapper un léger soupire avant d’esquissait un sourire à l’adresse de son frère. Toute cette histoire n’était qu’un mystère de plus à résoudre, en plus de retrouver Alec, bien entendu. « D’accord merci. Si tu pouvais juste me ramener mon ordinateur tu serais vraiment un amour. » Si elle avait besoin de films, elle avait déjà de quoi faire sur son ordinateur, pas la même de laisser son frère faire ce genre d’action illégales pour elle après tout. Y avait toute sa vie dans son ordinateur de toute façon. « Et nourrir mon chat au passage, pauvre bête. » Comme elle n’était pas revenue après le boulot la veille, ça faisait un moment que la gamelle du matou devait être vide maintenant. Il risquait de lui en vouloir, s’il était forcé de jeûner pendant trop longtemps. « Je t’aime, bébé Lorcan. » Elle lui adressa un sourire, bébé, parce que c’était son petit frère, même s’il était plus grand qu’elle, qu’importait la taille de toute façon, quoi qu’il arrive, Calista, elle serait toujours la grande sœur et elle les aimerait toujours ses cadets, mutation ou pas.
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Sujet: Re: Out of hiding I'm right here beside you (cali&lorcan)
Out of hiding I'm right here beside you (cali&lorcan)