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 Out of hiding I'm right here beside you (cali&lorcan)

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Lorcan Wolstenholme
Lorcan Wolstenholme

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SUR TH DEPUIS : 25/04/2014
MessageSujet: Out of hiding I'm right here beside you (cali&lorcan)   Out of hiding I'm right here beside you (cali&lorcan) Icon_minitimeMer 16 Déc 2015 - 22:10

Out of hiding I'm right here beside you
Calista & Lorcan



Calista était blessée. Bordel de bordel de bordel. Calista était blessée. Ca tournait en boucle dans sa tête depuis des heures, ça le rongeait de l’intérieur. Calista était blessée. Elle avait encore atterri à l’hôpital à cause d’un putain de dégénéré. Calista était blessée et il ne le savait que maintenant ! Son père lui avait téléphoné au boulot et il ne l’avait vu que des heures plus tard – comme si le paternel Wolstenholme ignorait qu’il bossait à ce moment là et qu’il n’avait pas son portable avec lui ! Et bien entendu, quand Lorcan avait rappelé son père, complètement paniqué pour avoir plus d’infos, la nuit était tombée et les heures de visites à l’hôpital étaient passées depuis un bail. Il y était quand même allé, parce qu’il n’était pas trop en état de penser à quelque chose d’aussi futile que des horaires de visites, et il s’était fait refouler à l’entrée par une infirmière pas commode qui lui avait barré le passage avec plus d’efficacité qu’un videur dans une boîte de nuit. Et pas moyen de la soudoyer ! Il avait bien essayé, pourtant, mais il n’avait rien gagné d’autre que la menace d’être escorté jusqu’à la sortie avec la sécurité, alors il avait capitulé, et il était parti. Mort d’inquiétude. Calista était blessée. Qu’est-ce qu’elle avait encore fait ? Il croyait qu’elle ne participait plus aux missions des hunters ! Elle semblait bien contente de rester dans son bureau, la dernière fois qu’ils en avaient parlé. Et ça lui allait parfaitement, à Lorcan. Il préférait la savoir loin du danger, ça faisait au moins une sœur sur deux qui ne risquait pas de se faire tuer … Il s’inquiétait déjà comme un fou pour Aspen, sans aucun moyen de la protéger, mais il avait à peu près confiance en ses capacités et il pouvait encore se dire qu’elle était assez douée pour échapper aux mutants, ou pour les tuer avant qu’ils ne la tuent. Mais Calista ? Calista n’était pas faite pour la chasse ! Elle était faite pour ses écrans d’ordinateurs, pour la traque interne ou pour l’épluchage des dossiers, mais pas pour la chasse sur le terrain, bon sang ! Elle le savait aussi bien que lui, qu’est-ce qui lui avait pris de changer d’avis et de reprendre du service ? Lorcan était tellement inquiet pour elle qu’il en était presque à lui en vouloir personnellement de s’être mise dans cette situation. Ce qui était ridicule. Mais il avait passé toute la nuit à angoisser, à s’imaginer les pires choses, et le manque de sommeil ne l’aidait pas à réfléchir correctement. Il ne savait pas ce qu’elle avait, il savait juste qu’elle avait passé beaucoup de temps en salle d’opération, et c’était déjà trop. Elle n’avait pas juste une commotion, elle n’avait pas juste quelques os de cassés. Elle avait quelque chose de sérieux et il ne savait même pas quoi. Est-ce qu’elle était réveillée ? Est-ce qu’elle allait s’en sortir ? Son père avait été tellement évasif que Lorcan en était à se demander si Calista allait vraiment s’en sortir. S’il s’était rappelé précisément ses paroles, il aurait noté qu’Alistair n’avait pas été si défaitiste et qu’il avait simplement dit qu’elle avait été blessée sérieusement mais qu’il n’y avait plus lieu de s’inquiéter, mais Lorcan s’était bloqué à "sérieusement" et n’avait pas retenu la fin de la phrase. Aux premières heures le lendemain, il était donc debout et faisait le pied de grue devant l’hôpital, attendant de pouvoir enfin voir sa grande sœur.

Quand l’heure arriva enfin, il fila sans demander son reste devant l’infirmière de la veille et monta les escaliers quatre à quatre. Il eut un temps d’hésitation devant la porte de Calista pourtant, un battement de cœur qui dérapa, une bouffée d’angoisse qui refit surface. Il avait peur de ce qu’il allait découvrir de l’autre côté de cette porte, il ne savait pas s’il pourrait supporter de voir sa grande sœur blessée, diminuée … ou aux portes de la mort. Non, pas comme ça. Impossible. Il repoussa cette idée très loin, refusa d’y penser. Il s’était imaginé le pire toute la nuit, il avait cauchemardé les yeux grands ouverts en se figurant un nouveau nom sur la stèle Wolstenholme, au cimetière de Radcliff … Mais ça ne se réaliserait pas, hein ? Il allait ouvrir la porte et découvrir une Calista aussi fraîche qu’une rose, qui allait rire et se moquer de sa terreur. Elle n’aurait rien de très grave. Comme la dernière fois, elle serait choquée mais elle s’en sortirait, et cette fois elle lui jurerait sur tous ses DVD de Star Wars que plus jamais elle n’irait sur le terrain, plus ja-mais ! Oui, c’était très bien comme scénario … Très bien. Il posa la main sur la poignée et l’actionna doucement, retenant son souffle tandis qu’il poussait la porte. Il entra dans la chambre les yeux fixés au sol, et ne les releva que quand il eut fermé derrière lui. Le cœur battant la chamade, il découvrit alors Calista couchée sur son lit, la peau si pâle qu’elle se fondait presque avec ses draps blancs. Il n’y avait que ses cheveux dorés pour amener un peu de lumière à cette scène si dure à supporter. Elle avait le visage creusé, marqué par des ecchymoses, elle avait un bras complètement bloqué par un plâtre gigantesque, et puis … Elle était branchée de partout. Des fils, des tuyaux, elle était reliée à un nombre impressionnant de machines et ce fut sans doute ce qui fut le pus d’effet à Lorcan. Il resta sans voix pendant un instant, le cœur brisé en mille petites misérables miettes, mais il croisa son regard et il s‘anima enfin. « Cali ! » C’était quoi ce croassement pitoyable ? Il n’était pas venu là pour se mettre à chialer quand même ! « Oh putain, Cali, tu vas bien ? J’ai eu la peur de ma vie … Mais qu’est-ce qui t’est arrivé ?? » Il s’approcha vivement d’elle, voulut se pencher pour la prendre dans ses bras et la tenir contre lui, juste pour s’assurer qu’elle était bien vivante, mais il s’arrêta en plein milieu de son geste. « Je sais même pas si je peux te toucher, j’ai peur de débrancher un truc … Et de te tuer sans faire exprès, ce serait trop con. » Il s’avança quand même, posa doucement sa main sur son bras valide et se pencha pour lui embrasser la joue … Mais il avait à peine eut le temps de le faire qu’un bip sonore retentit, et il recula brusquement, paniqué. « Quoi, c’est quoi ? J’ai rien touché, j’te jure !! Merde merde merde, désolé ... Faut que j’appelle une infirmière ??? »

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Calista Wolstenholme
Calista Wolstenholme

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MessageSujet: Re: Out of hiding I'm right here beside you (cali&lorcan)   Out of hiding I'm right here beside you (cali&lorcan) Icon_minitimeVen 18 Déc 2015 - 20:46

would you hold onto my hand
— lorcan wolstenholme & calista wolstenholme —
If you loved me would you hold onto my hand. If you loved me would you finally understand That we're all blood, we're all blood, blood brothers. We're all blood, we're all blood, blood brothers. What you need, what you need I need too, What you are, what you are I am too 'cause we're all the same under a different name. We're all blood, we're all blood, blood brothers We're all blood, we're all blood, blood brothers. — blood brothers.

Qu’est-ce qui s’était passé ? L’esprit encore bien brumeux, Calista était incapable de répondre à cette question. Elle n’avait pas la moindre idée de ce qui avait pu la conduire directement dans ce lit d’hôpital où elle venait d’ouvrir les yeux. Elle avait rapidement compris à l’hôpital, à cause du bruit des machines autour d’elle, l’odeur significative de la pièce et les murs trop blancs qui l’avaient presque éblouie alors qu’elle avait ouvert difficilement les paupières. Elle avait entendu vaguement une infirmière lui dire qu’elle avait eu beaucoup de chance et que le médecin passerait d’ici quelques heures pour quelques examens supplémentaires. Puis elle était partie, laissant de nouveau la pièce vide et silencieuse. Y avait juste le bip régulier de la machine à côté d’elle. Pour ce qu’elle en savait, c’était rassurant, ces machins, c’était quand le bruit devenait continu qu’il fallait s’en inquiéter. Elle redressa le matelas en appuyant sur le bouton que l’infirmière lui avait mis sous le doigt, fallait bien qu’elle se donne la peine de constater l’étendue des dégâts. Elle ne pouvait pas bouger le bras droit et vu le plâtre qu’elle pouvait apercevoir à présent ça n’avait rien de surprenant. Merde, il avait fallu que ça tombe sur le bras droit. Elle regrettait d’un coup de ne pas être gauchère. Elle ramena sa main gauche vers elle, glissant ses doigts dans ses cheveux comme pour les repousser, quand bien même ils retombèrent presque immédiatement sur don visage. Elle soupira avant de laisser tomber sa main sur son ventre. Ravivant au passage une partie des souvenirs de ce qui avait pu se passer. La douleur brûlante qu’elle avait ressentit après le coup de feu. Elle n’avait pas perdu connaissance tout de suite. Elle avait été par terre un moment, avec des voix qui semblaient s’affoler autour d’elle et cette foutue douleur qu’elle avait ressenti avant que tout devienne noir. Fallait croire qu’elle avait lancé une malédiction sur elle le jour où elle avait eu le malheur de demander à Alec ce qu’il ferait si jamais quelqu’un lui tirait dessus. Question idiote à laquelle elle n’avait pas eu besoin de réponse. De toute façon, Alec n’avait pas été là quand tout ça était arrivé. Alec n’était plus là depuis un moment. Elle soupira avant de grimacer alors qu’elle se tournait vers la table de nuit où, d’après l’infirmière, étaient posées les affaires qu’on lui avait ramenées. Elle attrapa difficilement son portable pour vérifier ce qui avait pu se passer dans sa vie depuis qu’elle était dans les vapes. Y avait des messages non lus, plus qu’elle n’en avait jamais eu en si peu de temps, puisque, habituellement elle répondait à la vitesse de l’éclair, y avait des appels en absences dans lesquelles elle cherchait un nom précis qui ne s’y présentait pas, et puis un tas de mails divers et variés qu’elle ne pris pas le temps de regarder en détails, y avait pas de nouvelles d’Alec et puisque c’était ce qu’elle avait voulu savoir elle balança le téléphone un peu plus loin sur le lit. Elle passait beaucoup de temps accrochée à son téléphone portable, mais pour le moment, elle n’avait même pas assez de force pour jouer à candy crush, c’était dire à quel point elle était à plat.

Lentement elle se tourna de nouveau vers la table de nuit, de toute évidence, y avait personne qu’elle connaissait vraiment qui était venu jusqu’à cette chambre. Peut-être que ce n’était pas encore l’heure des visites. Tout ce qu’il y avait là-dessus, c’était plus ou moins ce qu’elle avait sur elle tout le temps, donc, probablement ce qu’elle avait eu sur elle quand tout ça était arrivé. Tout ça quoi ? Ça restait flou. D’un geste lent, elle attrapa sa montre ainsi que le bracelet de détection qui étaient posés sur le meuble pour les rattacher, tant bien que mal à son poignet gauche. S’aidant de son deuxième bras, bien que ses mouvements étaient limités et particulièrement douloureux, cette tâche pourtant d’ordinaire facile venait représenter un véritable effort tant elle était mal en point. Elle referma les paupières pour ce qu’elle pensait un court instant et pourtant les minutes s’étaient rapidement égrainées. Les heures peut-être même. Ce fut le bruit de la porte de la chambre qui la tira d’un léger sommeil dans lequel elle s’était laissé replonger. Au moins endormie, elle n’était plus hantée par toutes les questions qu’elle se posait et cette lutte incessante pour essayer de comprendre ce qui avait bien pu se passer. C’était qu’il y avait toute une partie de la soirée dont elle ne se souvenait pas pour le moment. Elle avait été en train de bosser, puis blackout total, jusqu’à la douleur lui perforant les tripes et second moment de noir total jusqu’à ce que l’infirmière lui dise qu’elle avait eu beaucoup de chance. Elle voulait bien la croire pour le coup. Vu cette monstrueuse douleur qui lui barrait encore le ventre, le bras complètement paralysée et cette impression qu’elle pourrait bien dormir une semaine entière tellement elle se sentait fatiguée, elle avait bien l’impression que ça avait été grave. Et puis le bruit des nombreuses machines auxquelles elle était branchée n’arrangeait pas la chose. Pas plus que le gloussement affolé de son frère qui l’avait faite sursautée alors qu’il se précipitait vers elle. Elle avait du plisser les yeux pour le reconnaitre, parce qu’elle voyait mal sans ses lunettes sur le nez et que même avec elle n’était pas sûre qu’elle aurait vu beaucoup mieux.  « Lorcan ? » Elle avait presque besoin d’une confirmation, mais maintenant qu’il s’était rapproché, ça allait mieux et puis, même si elle était dans le brouillard elle était encore capable de reconnaitre la voix de son frère cadet. Elle tenta de se redresser tant bien que mal, mais c’était plus compliqué que ça en avait l’air, alors, après une grimace, elle abandonna, restant le dos cloué au matelas, c’était mieux comme ça. « Ouais, ça va bien. Non, pas bien plutôt. Jsais pas. » Y avait aucune cohérence dans ce qu’elle racontait mais ça n’avait pas d’importance. C’était compliqué de répondre à la question après tout. On pouvait dire que ça allait parce qu’elle était encore en vie, clairement, c’était un bon point, mais en même temps, elle avait mal partout et concrètement, elle avait l’impression d’être passée sous un rouleau compresseur, alors ça n’allait pas super bien.

Elle n’avait pas franchement eu le temps de répondre à sa question qu’il s’était penché vers elle. Elle avait levé son bras valide pour venir l’enlacer et rapidement un bip s’était fait entendre. Elle fronça les sourcils, pourquoi est-ce qu’il se mettait à sonner ce truc ? « Non, c’est ça qui a sonné … » Elle montra son poignet à Lorcan pour designer le bracelet qui y était attaché. Elle regarda l’objet les sourcils froncés, elle ne comprenait vraiment pas ce qui venait de se passer. Elle n’était pas franchement réveillée mais quand même, y avait aucune raison pour qu’il sonne pour le moment. « C’est bizarre. Peut-être qu’il a bugué. » Comme pour tester, elle posa la main sur l’épaule de son frère, automatiquement, l’engin se remit à sonner. Elle retira sa main et puis plus rien. Elle la posa une nouvelle fois et il recommença à sonner. Elle leva les yeux vers son frère. Dans le fond y avait qu’une explication possible à ce qui était en train de se passer et bien qu’elle ait envie de l’ignorer, elle s’imposait à elle avec une telle force que la machine mesurant les battements de son cœur avait commencée à s’accélérer tout autant que son palpitant au fond de sa poitrine. « Pourquoi est-ce que ça sonne sur toi ? » Elle avait l’impression que plus rien n’allait d’un coup. « T’es pas un transmutant Lorcan hein, pas toi aussi … » Parce qu’il semblait qu’il y en avait partout dans sa vie en ce moment des transmutants. Il y avait déjà Alec et il semblait que c’était déjà bien suffisant, parce que ce n’était pas évident à gérer et puis il y avait autre chose. Les souvenirs qui lui revenaient petit à petit et les bips de la machine derrière elle qui continuait à s’accélérer en même temps que son rythme cardiaque. Pas lui aussi. « J’crois que je me suis moi-même tiré dessus parce que je suis une mutante. » Ça n’avait pas de sens, si ça avait été le cas, le machin il sonnerait en continu, accroché à son poignet comme ça. Pourtant ce n’était pas le cas. Y avait que quand elle approchait la main de Lorcan qu’il se mettait à sonner. Alors pourquoi est-ce qu’elle avait essayé de se tuer ? Elle s’en souvenait maintenant, d’avoir elle-même appuyé sur la détente, persuadée que c’était ce qu’il y avait de mieux à faire. Pourtant elle avait passé le dépistage et les résultats étaient formels, elle n’avait pas ce gène en elle alors d’où est-ce qu’elle pouvait bien lui venir cette idée ? Peut-être qu’elle était encore trop shootée pour comprendre, mais que ça finirait tôt ou tard par avoir du sens. Il le fallait, parce que là, elle avait l’impression d’être en plein cauchemar.
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Lorcan Wolstenholme
Lorcan Wolstenholme

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MessageSujet: Re: Out of hiding I'm right here beside you (cali&lorcan)   Out of hiding I'm right here beside you (cali&lorcan) Icon_minitimeSam 2 Jan 2016 - 22:31

Out of hiding I'm right here beside you
Calista & Lorcan



C’était une scène de cauchemar. Voir Calista couchée sur ce lit d’hôpital, le visage si pâle et entourée de machines infernales qui semblaient être les seules choses à la retenir à la vie, c’était vraiment un cauchemar. Lorcan avait bien du mal à supporter cette vision, qui n’aurait jamais du exister. La place de Calista était dans son appartement, en train de jacasser joyeusement sur la dernière série qu’elle suivait, en préparant un bol de pop-corn pour qu’ils s’installent devant la télé, avec ses chaussons fourrés Dingo et son pyjama couvert de petits éclairs Harry Potter. Lorcan avait déjà un mal fou à l’imaginer en chasseuse – et pourtant il avait passé des années à s’entraîner avec elle à l’art de tuer les dégénérés. Mais elle ne ressemblait en rien à Aspen, de ce côté-là. Elle n’avait pas cette étincelle de rage qui l’aurait rendue dangereuse, elle n’avait jamais souhaité s’impliquer, alors pour Lorcan, ça n’avait toujours été qu’une sorte de jeu, où elle participait parce qu’elle était obligée, mais qui ne deviendrait jamais réalité. Et pourtant, c’était devenu réalité pour elle, alors qu’il était resté sur la touche. Il ne l’avait jamais vue pendant une vraie chasse, et il préférait ne jamais la voir ainsi, mais il fallait qu’il admette qu’elle n’était pas seulement l’adorable geek qui lui faisait du chocolat chaud quand il était plus petit. Comme leur mère, elle avait un côté affectueux, doux, aimant … Et un côté hunter. Et apparemment, elle n’avait pas continué à étouffer ce côté-là comme il avait pensé qu’elle le ferait encore longtemps. Elle était forcément sortie chasser, sinon elle n’aurait pas été blessée. Lorcan ne songeait même pas que cela ait pu se passer autrement. Il ne se souvenait pas de ce qu’Alistair lui avait dit, de toute façon, alors s’il avait précisé dans quelles circonstances elle avait été blessée, c’était entré par une oreille pour ressortir par l’autre. C’était donc forcément un mutant qui avait fait ça à sa sœur. Lorcan ne cessait de se demander pourquoi elle avait fait ça. Vraiment, il se le demandait, et il l’aurait bien demandé à Calista si elle avait été un tout petit peu plus en meilleure forme. Mais elle faisait grise mine, et elle semblait vraiment perdue, alors il laissa les questions pour plus tard. L’important, c’était qu’elle soit vivante, le reste passerait bien après …

Et puis Lorcan s’était penché pour embrasser sa sœur, et quelque chose s’était mis à émettre une sonnerie stridente.  Avec le nombre d’appareils qui entouraient Calista, Lorcan cru avoir débranché quelque chose, et il se recula brutalement, paniqué. Mais la sonnerie s’arrêta aussi vite qu’elle avait commencé, et Lorcan eut l’air un peu perplexe. « Non, c’est ça qui a sonné … » Calista leva son poignet pour lui montrer le bracelet qui l’entourait, comme si cela pouvait tout expliquer, mais Lorcan avait du mal à y croire. « C’est bizarre. Peut-être qu’il a bugué. » Elle refit un essai, posant sa main sur son épaule, et le bracelet se remit à sonner de plus belle. Un peu mal à l’aise devant ce phénomène bizarre, Lorcan resta silencieux. Qu’est-ce que c’était que ce truc ? Une montre ? Calista avait l’air tout aussi surprise que lui que cela sonne sans prévenir, et il se demanda bien pourquoi elle portait un truc pareil. « Pourquoi est-ce que ça sonne sur toi ? » Il haussa les épaules, bien en peine de répondre quoi que ce soit. Mais elle, elle avait l’air soudain plus inquiète, et Lorcan ne manqua pas que le bip régulier marquant son rythme cardiaque avait soudain accéléré. Il n’y connaissait rien, dans toutes ces machines infernales, mais il avait vu assez de films pour connaître au moins celle-là. Cali semblait un peu paniquée, ce qui n’était pas pour le rassurer. « T’es pas un transmutant Lorcan hein, pas toi aussi … » La question sortait tellement de nulle part que Lorcan sursauta et fixa Calista pendant une bonne seconde sans réagir, les yeux écarquillés. « Quoi ?? » Bafouilla-t-il. Mais c’était quoi cette question ? Pourquoi est-ce qu’elle lui demandait ça maintenant ? « C’est à cause de ta montre que tu me demandes ça ? » Bon, en fait il ne voyait aucun rapport entre les deux et il aurait plutôt voulu lui demander si ce n’était pas la morphine qui la faisait délirer, mais il avait été trop bien formé, Lorcan. Il connaissait son père, il connaissait ses sœurs, et surtout il connaissait les hunters. Et dans cette ville pourrie, comme dans tout le pays, les hunters ne cessaient jamais de chercher de nouveaux moyens de détecter les mutants sans avoir besoin de réaliser des analyses sanguines qui prenaient des jours. Il ne voyait pas comment une montre pouvait accomplir ce prodige, mais il était prêt à croire n’importe quoi. Et ça le plongeait dans une panique atroce. Depuis quand est-ce que les hunters possédaient ce type d’appareil ? Il avait envie de l’arracher du poignet de sa sœur et de le jeter très loin – comme si ça pouvait arranger quoi que ce soit. Mais les réactions puériles pouvaient apporter un peu de soulagement, quelquefois … « J’crois que je me suis moi-même tiré dessus parce que je suis une mutante. » Encore une fois, Lorcan tomba des nues en entendant sa sœur suivre son cheminement de pensées où elle l’avait largué depuis le début. « Tu t’es tiré dessus ? Toi-même ? Je croyais que c’était un dégénéré qui t’avait fait ça, pendant une chasse. » Il secoua la tête. Ca n’avait vraiment aucun sens ! « Tu t’es pas tiré dessus, t’as du être attaquée et t’as du mal à t’en souvenir pour l’instant à cause du choc et de ton état, mais tu ne t’es pas tiré dessus. » Pourquoi donc aurait-elle fait un truc pareil, hein ? « T’es pas une dégénérée, c’est n’importe quoi. Si t’en étais une, ton machin n’arrêterait pas de sonner … » Fit-il en touchant du bout du doigt le bracelet, qui se mit à biper de plus belle. Il retira vivement sa main comme s’il venait de brûler. « Comme ça. » Marmonna-t-il. « C’est ça, non ? Ca sonne pour signaler les mutants ? » Il était complètement défait, mais il ne voyait pas trop comment mentir davantage. S’il avait deviné juste, il était foutu – encore une fois. Après Aspen, c’était au tour de Calista … Il regrettait juste que ça doive se faire ici, alors qu’elle était si mal.

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Calista Wolstenholme
Calista Wolstenholme

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MessageSujet: Re: Out of hiding I'm right here beside you (cali&lorcan)   Out of hiding I'm right here beside you (cali&lorcan) Icon_minitimeMer 20 Jan 2016 - 19:07

would you hold onto my hand
— lorcan wolstenholme & calista wolstenholme —
If you loved me would you hold onto my hand. If you loved me would you finally understand That we're all blood, we're all blood, blood brothers. We're all blood, we're all blood, blood brothers. What you need, what you need I need too, What you are, what you are I am too 'cause we're all the same under a different name. We're all blood, we're all blood, blood brothers We're all blood, we're all blood, blood brothers. — blood brothers.

Calista ne comprenait plus grand-chose à la situation. Peut-être qu’elle avait perdu quelques neurones dans cette affaire, mais elle avait l’impression d’être complètement perdue. Elle ne se souvenait plus vraiment de ce qui s’était passé pour qu’elle se retrouve au fond de ce lit d’hôpital, mais étrangement, elle était persuadée qu’elle s’était elle-même tirée dessus parce qu’elle était une transmutante et que ça semblait logique de faire ça. C’était ce que sa mère avait fait quand elle avait compris ce qu’elle était. Elle s’était suicidée parce qu’elle ne pouvait pas vivre en étant ce qu’elle détestait le plus au monde. C’était ce qu’Alec avait voulu faire quand lui-même avait découvert ce qu’il était. Alors est-ce que ce n’était pas logique qu’elle ait essayé de se tuer pour cette même raison ? Ce qu’elle ne comprenait pas, c’était que techniquement, il n’y avait aucune chance pour qu’elle soit une transmutante. Les tests qu’elle avait passés pendant la vague de dépistage étaient formels, elle ne possédait pas le gène. Elle n’était pas généticienne, mais elle savait que le gène n’avait pas pu simplement apparaitre du jour au lendemain, c’était impossible. Elle ne comprenait pas. Peut-être que les tests s’étaient trompés. Ça arrivait ça parfois. Peut-être qu’elle avait bien ce gène et que lorsqu’elle avait passé les tests, y avait eu un problème avec ses résultats. Peut-être qu’elle était vraiment une transmutante et que c’était pour cette raison qu’elle avait décidé de mettre un terme à sa vie. C’était ce don elle se souvenait. Le reste était flou, noir, incertain. Mais ça, c’était gravé dans sa mémoire avec tellement de clarté que ça en devenait perturbant. Il fallait qu’elle retrace le reste de sa soirée sans doute pour que ça reprenne du sens. Mais c’était compliqué, elle avait l’impression d’être incapable de réfléchir convenablement, comme si son cerveau marchait à deux à l’heure. Elle avait perdu beaucoup de sang, elle avait eu beaucoup de chance de s’en sortir et elle était probablement sous morphine, sans quoi elle aurait beaucoup plus mal. Alors c’était probablement normal d’avoir l’impression d’être complètement paumée. Mais elle voulait savoir. Elle avait besoin de savoir et de comprendre ce qui avait pu se passer ce soir-là. Y avait tellement de choses qu’elle ne comprenait plus dans sa vie, à commencer par Alec et sa disparition soudaine, qu’elle estimait, qu’elle avait au moins le droit de savoir pourquoi elle s’était tiré une balle dans le ventre. Parce que ça aussi, elle en était certaine, c’était elle qui avait tenu l’arme qui avait servi à lui perforer l’estomac.

Maintenant que Lorcan l’avait rejoint et que le bracelet de détection qu’elle portait à son poignet s’était mis à sonner, de nouvelles questions venaient s’ajouter à la liste. Est-ce qu’il était un transmutant ? Est-ce qu’ils en étaient tous les deux ? Et Aspen dans l’histoire ? Est-ce qu’elle l’était aussi ? C’était peut-être une malédiction de famille. Elle craignait d’apprendre une nouvelle fois une vérité qui serait décevante. Pourquoi faillait-il que tout le monde autour d’elle – elle y comprit apparemment – soit des transmutants alors qu’on lui avait toujours appris que c’était la chose la plus horrible qui puisse exister en ce monde. Elle avait fini par admettre que cette pensée était erronée. Parce qu’il y avait Alec et qu’il ne pouvait pas faire partie des pires créatures qui puissent exister sur cette planète. Puis il y avait eu cette blonde qui lui avait sauvé sa vie. Si Lorcan devait en être également, ça prouvait une nouvelle fois que cette théorie était complètement idiote. Elle ne pouvait pas détester son petit frère pour un gène muté, tout comme elle était incapable de maudire Alec pour les mêmes raisons. Elle les aimait tous les deux, qu’importait ce fichu gène. Mais elle n’aimait pas l’idée qu’elle, elle puisse entre être également porteuse. Il fallait quand même admettre que c’était beaucoup plus simple, quand c’était les autres qui galéraient avec cette histoire. Elle, elle n’était pas assez forte pour affronter cette histoire. Elle, elle était du genre à se tirer une balle dans le bide pour en finir, quand bien même elle s’était persuadée, en compagnie d’Alec, que c’était loin d’être la solution au problème. Elle arqua un sourcil suite à la réflexion de son frère. Ce n’était pas une montre qu’elle avait autour du poignet. Ça lui semblait tellement logique à elle, mais c’était probablement parce qu’elle avait été chargée d’en commander un certain nombre pour Thaddeus Lancaster, si bien qu’elle savait très bien ce que c’était, assez pour prévenir Alec de leur existence avant qu’il ne soit trop tard pour lui. Elle avait déjà une véritable montre juste à côté, ce serait bizarre d’en porter deux quand même. Elle savait bien qu’elle était bizarre, mais quand même. Elle restait assez saine d’esprit pour savoir qu’une seule montre ça suffisait, d’autant plus qu’elle prenait rarement le temps de plonger le nez sur les aiguilles de sa montre, regarder l’écran de son téléphone, ça allait beaucoup plus vite.

Elle avait partagé son histoire avec Lorcan, elle s’était tiré dessus et même si ça semblait ne pas avoir plus de sens pour elle que pour son frère cadet, c’était bien ce qui s’était passé. Elle regardait son frère d’un air interrogateur alors qu’il continuait sa démonstration de pourquoi elle n’avait pas pu se tirer dessus en se croyant une dégénérée. Son raisonnement avait du sens. Si elle avait été une transmutante, le bracelet aurait sonné à tout va. De la même manière dont il sonnait dès que Lorcan posa le doigt dessus. Le regard de la blonde navigua entre le bracelet et son frère. Il sonnait vraiment à chaque fois qu’il s’en approchait. Elle savait bien ce que ça voulait dire. « Est-ce que ça veut dire que … » Elle hésita un instant, c’était plus difficile à dire qu’à penser dans le fond. L’accepter pour Alec, ce n’était pas toujours évident, elle avait passé un certain temps à juste nier l’évidence, avant de vraiment se pencher sur la question et d’essayer de comprendre comment diable la mutation d’Alec pouvait marcher. « T’es un transmutant. » Ce n’était pas une question qu’elle posait, mais bien une affirmation. Elle avait beau ne pas être au top de sa forme elle ne pouvait pas se plonger dans le déni pour Lorcan aussi. C’était absurde, maintenant qu’elle avait accepté la chose pour Alec, elle se devait d’en faire autant pour son frère. Elle soupira, fuyant le regard de son frère pendant un instant. Les choses ne pouvaient jamais être aussi simples qu’elle l’aurait voulu. Son éducation n’avait plus aucun sens aujourd’hui. Elle décrocha nerveusement et avec difficulté – son bras cassé, ça n’aidait vraiment pas – le bracelet de son poignet pour le balancer plus loin dans la pièce. « Pourquoi est-ce que tous ceux que j’aime sont ce que je suis censé détester le plus au monde ? » C’était pas sur sa famille qu’il y avait une malédiction, mais sur elle apparemment. Elle aurait dû détester Alec, elle devrait se mettre à maudire son frère, mais pour elle, ça n’avait plus aucun sens à présent. « J’peux pas te détester pour ça alors que clairement t’es pas plus différent maintenant que je sais ça que la dernière fois que je t’ai vu. » C’était ce qu’elle avait pensé avec Alec, ce qu’elle continuait de penser pour sa mère, depuis que la mutation d’Alec avait soulevé cette question dans sa tête. « C’est débile ce qu’on nous a appris depuis qu’on est gamins. » Elle soupira encore avant de reprendre. « C’est vrai quoi ! Est-ce que tu tues des innocents ? Ou peut-être que t’es en train d’élaborer un plan pour détruire le monde ; parce que c’est bien ce que vous êtes censés faire. » Elle commençait sans doute à s’agacer toute seule, mais elle avait de quoi être énervée, ce qu’on lui racontait depuis qu’elle était petite, c’était n’importe quoi et elle en avait marre de ces récits débiles. « Et en attendant, qui est-ce qui crame des familles d’innocents sans raison ? Bha c’est les hunters ! » Jusqu’à présent, cette histoire et les preuves qu’elle avait su en tirer, il n’y avait qu’Alec qui était au courant, mais c’était parti sans qu’elle n’y réfléchisse. Elle en avait vraiment marre de ces histoires, tout comme elle en avait marre d’être tiraillée entre tout ce qui faisait le fondement de son éducation, de ses croyances et ce qu’elle n’avait de cesse d’apprendre ces derniers temps. Le monde n’était plus ce qu’elle avait toujours pensé qu’il était et c’était particulièrement déstabilisant.
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Lorcan Wolstenholme
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MessageSujet: Re: Out of hiding I'm right here beside you (cali&lorcan)   Out of hiding I'm right here beside you (cali&lorcan) Icon_minitimeDim 14 Fév 2016 - 14:40

Out of hiding I'm right here beside you
Calista & Lorcan



Lorcan aurait voulu pouvoir prendre Calista dans ses bras, lui assurer que tout irait bien – et faire en sorte qu’effectivement, tout aille bien. Elle ne méritait pas ça. Elle ne méritait pas d’être couchée dans ce lit d’hôpital, cernée par des machines infernales, parce qu’elle avait persisté dans un rôle qui ne lui convenait pas, juste pour faire plaisir à leur père. Elle méritait beaucoup de choses, mais pas d’être forcée à devenir hunter, et de se retrouver blessée, sans défenses. Et puis, elle ne méritait pas qu’il lui apprenne, juste aujourd’hui, qu’il était mutant. S’il avait pu choisir, Lorcan aurait préféré que ça se fasse autrement. Qu’il l’invite chez lui, qu’il lui fasse une bonne bouffe et qu’il lui avoue tout en croisant les doigts pour qu’elle soit plus compréhensive qu’Aspen, par exemple … N’importe quoi d’autre, en fait, plutôt qu’ici, dans cette chambre d’hôpital sordide et froide, où elle souffrait déjà bien assez sans avoir besoin de s’inquiéter sur autre chose que sa propre guérison. Lorcan détestait la voir souffrir. Si Aspen était une guerrière qui laissait très rarement apercevoir ses faiblesses, il n’en était pas de même avec  Calista. Et pourtant, c’était elle qui s’était occupée d’eux pendant des années, c’était elle qui les avait bourrés de câlins, de films Disney et de chansons débiles pour les détourner de leurs sombres pensées alors que leur mère était morte. C’était Cali qui était devenue un genre de mère de substitution, avec une force de caractère inébranlable, même dans les moments les plus durs. Lorcan s’était toujours dit qu’un jour il trouverait le moyen de la remercier pour ça, mais il n’avait jamais eu d’illumination, et maintenant, il était trop tard. Il la remerciait de la pire façon qui soit, en dévoilant sa mutation alors qu’elle était déjà au plus bas.

Calista avait beau être blessée, et sans doute shootée de morphine, elle ne risquait pas de passer à côté de l’évidence. Et même si Lorcan n’avait jamais vu son bracelet avant, il avait très vite compris ce que c’était. Ca se mettait à sonner dès qu’il la touchait … Il n’aurait jamais imaginé que les hunters puissent trouver une arme aussi pointue contre les gens comme lui. C’était vraiment la merde. « Est-ce que ça veut dire que … » Et voilà. Même si le mot n’était pas encore prononcé, Lorcan pouvait le lire sur le visage de sa sœur, sur son air désespéré, sur sa façon d’hésiter. Et il voulait se mettre à rigoler, lui assurer que non, c’était rien, rien qui nécessite qu’elle s’inquiète, et qu’un putain de bip venant d’un bracelet, ça n’allait pas leur changer la face du monde. Mais il garda les lèvres closes, le visage fermé. Jusqu’à ce qu’elle les dise, ces fichus mots. « T’es un transmutant. » Il hocha la tête. « Ouais. » Rien qu’un mot pour confirmer ce qu’elle savait déjà, de toute façon. Il n’avait plus l’intention de nier quoi que ce soit, à qui que ce soit, mais son cœur se serrait douloureusement en voyant le visage défait de sa sœur. Ce n’était pas le dégoût auquel il s’attendait logiquement, de la part de n’importe qui et surtout de la part des Wolstenholme, mais c’était quelque chose d’aussi douloureux. De la déception, peut-être ? Bon sang, il détestait ça, il détestait sa mutation, et il détestait encore plus le fait que Cali soit une hunter. Il la regarda batailler avec son bracelet et le jeter finalement à l’autre bout de la pièce, et ses lèvres se tordirent en un sourire amer. Qu’est-ce que ça allait bien pouvoir changer, hein ? Avec ou sans bracelet, il restait une saloperie de mutant. « Pourquoi est-ce que tous ceux que j’aime sont ce que je suis censé détester le plus au monde ? » La surprise laissa Lorcan sans voix, surtout parce qu’il ne s’attendait pas à ce qu’elle ait déjà eu d’autres personnes dans ce cas. Tous ceux qu’elle aimait ?? Il pensa immédiatement à Aspen et à leur père, mais ça, ça n’avait aucun sens. Il savait qu’Aspen n’était pas mutante, et leur père encore moins. Il y avait bien leur mère, mais ça faisait un bout de temps, et dans un sens, elle ne comptait pas vraiment. Qui d’autre, alors ? « J’peux pas te détester pour ça alors que clairement t’es pas plus différent maintenant que je sais ça que la dernière fois que je t’ai vu. » Le visage de Lorcan s’éclaira légèrement à ces paroles. C’était la chose la plus incroyable, la plus censée et la plus débile en même temps, qu’il ait jamais entendu de la part d’une hunter. Et ça lui fit un bien fou, même si Calista gardait cette expression butée et déçue. « C’est débile ce qu’on nous a appris depuis qu’on est gamins. C’est vrai quoi ! Est-ce que tu tues des innocents ? Ou peut-être que t’es en train d’élaborer un plan pour détruire le monde ; parce que c’est bien ce que vous êtes censés faire. » Là, il ne savait pas s’il devait se moquer ou pas, et il laissa échapper un demi rire, un peu perplexe quand même. La situation devenait vraiment très bizarre ! Il ne s’était attendu à rien de tout ça, et il avait bien du mal à savoir comment réagir. « Et en attendant, qui est-ce qui crame des familles d’innocents sans raison ? Bha c’est les hunters ! » C’est qu’elle était bien énervée, Calista ! En un quart de seconde, elle était devenue enragée envers le monde entier, visiblement, et Lorcan n’avait aucune idée d’où cela lui venait. Enfin, il se doutait un peu. Mais il n’avait pas l’habitude de la voir comme ça, c’était étrange. « Et y’a des mutants qui foutent le feu à des fêtes foraines pour foutre la merde aussi. Y’a des tarés dans tous les camps, mais je crois pas qu’on ait attendu les dégénérés pour être cons, hein. » Il avait failli laisser sa peau dans un éboulement, à la fête de l’hiver, et il n’était pas prêt d’oublier que c’était à cause d’un mutant ! Et puis il y avait ces révélations qui avaient été faites sur Desmond à la fête des fondateurs … Donc oui, Lorcan savait que certains hunters (même dans sa propre famille !) n’étaient pas des anges. Mais il pouvait difficilement faire leur jugement. « J’ai pas l’intention de tuer qui que ce soit. Et à mon avis, la plupart des dégénérés n’en ont pas envie non plus même si … Y’a des moments où c’est pas évident de se contrôler. Mais moi je me soigne, alors pas de risque. » Ajouta-t-il en prenant conscience qu’il ne prenait pas du tout le bon chemin pour rassurer Calista. Il reposa sa main sur la sienne, pas mécontent qu’elle ait jeté son bracelet finalement, parce qu’aucun bip démoniaque ne vint le forcer à rompre ce tout petit contact. « J’ai pas envie que tu me détestes. Je te ferais jamais de mal. Et à personne d’autre non plus, ma seule ambition dans ma vie c’est d’ouvrir un resto, pas de conquérir le monde, Cortex. » Il avait lâché ces derniers mots avec un air mélodramatique, et ça lui avait rappelé un dessin animé qu’il regardait quand ils étaient petits, sur deux souris qui rêvaient de conquérir le monde, justement … Mais il allait faire un sacré bide si elle ne s’en souvenait pas. Tant pis, il mettrait ça sur sa morphine. « Et j’suis désolé que tu l’apprennes comme ça. Si j’avais pu choisir, j’aurais préféré être normal hein, mais c’est à moi que maman a refilé les gènes merdiques. Et pas à toi, on est d’accords ? T’es pas une mutante. T’es juste une geek qui aurait mieux fait de rester derrière son ordi hier soir. » Il tira une chaise pour s’asseoir à côté d’elle, et reprit sa main. Non, vraiment, il n’avait plus envie de la lâcher, maintenant qu’il était sûr qu’elle était en vie, et qu’en plus elle ne le détestait pas. « Qu’est-ce que tu faisais, d’ailleurs ? T’étais en mission ? » Il n’en démordait pas, il ne voulait pas croire qu’elle s’était tiré dessus comme ça. Il y avait forcément un dégénéré d’impliqué dans cette histoire.

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Calista Wolstenholme
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MessageSujet: Re: Out of hiding I'm right here beside you (cali&lorcan)   Out of hiding I'm right here beside you (cali&lorcan) Icon_minitimeJeu 18 Fév 2016 - 17:56

would you hold onto my hand
— lorcan wolstenholme & calista wolstenholme —
If you loved me would you hold onto my hand. If you loved me would you finally understand That we're all blood, we're all blood, blood brothers. We're all blood, we're all blood, blood brothers. What you need, what you need I need too, What you are, what you are I am too 'cause we're all the same under a different name. We're all blood, we're all blood, blood brothers We're all blood, we're all blood, blood brothers. — blood brothers.

Les transmutants, Calista avait appris à les détester dès son plus jeune âge. Ça avait été dans les bases de l’éducation des Wolstenhome et quand bien même Calista s’était assez rapidement écartée de la voie familiale, c’était une conviction qu’elle avait eue ancrée en elle pendant de nombreuses années. Tellement longtemps sans doute, que c’était devenu logique de sentir le dégout s’emparer de ses veines à chaque fois qu’on prononçait le mot de transmutant. Elle en avait eu peu aussi parce qu’ils avaient tués son ex-petit-ami, juste devant ses yeux, cette nuit où au milieu des émeutes, elle avait failli y passer elle aussi. Elle les avait craint, sans doute jusqu’au jour où Alec était venu chez elle avec la volonté de la voir le tuer à cause de sa mutation. Le simple fait de s’imaginer tirer une balle dans la tête d’Alec – qui de toute façon, aurait survécu – suffisait à remettre tout ce qu’elle savait en doute. Elle ne pouvait pas imaginer qu’il soit devenu un autre homme, juste parce qu’un beau jour, ses cellules avaient eu l’idée complètement folle de commencer à se régénérer d’elles-mêmes. Il n’avait pas changé, pas plus que la mère Wolstenholme n’avait changée à la découverte de sa mutation. Alors, c’était juste débile de penser qu’une personne pouvait être mauvaise à cause de cette mutation. Complètement absurde même. Il lui était impossible de ne voir que le mal dans cette mutation, pas après Alec, certainement pas après cette fille qui l’avait soignée lors d’une mission et encore moins, maintenant qu’elle savait que les hunters pouvaient être encore plus monstrueux que certains transmutants. Y avait rien de mauvais en Alec, mutation ou non, y avait rien en lui qui faisait qu’elle pouvait le mettre du côté des personnes dangereuses ; alors fallait croire qu’il avait été la nuance de gris dont elle avait besoin pour ne pas voir le monde juste en noir et blanc. Y avait pas d’un côté les gentils hunters et de l’autre les méchants transmutants. Le monde n’était pas fait comme ça, alors elle avait fini de le voir aussi naïvement que ça. Qu’importait ce qu’on avait pu lui dire depuis son plus jeune âge et ce que son père aurait voulu qu’elle continue à croire. De toute façon, ça faisait un moment que son père, elle avait arrêté de l’écouter, au pire, qu’elle ne croit plus en ses idioties, ce ne serait qu’une déception de plus qu’elle aurait causée à son père, elle n’était plus à ça près à présent.

Maintenant, il fallait aussi que Lorcan en soit un. Ça faisait beaucoup d’un coup sans doute. Avec Alec, elle avait essayé de nier l’évidence pendant un moment. Jusqu’à admettre, que ça ne servait à rien, ce n’était pas ça qui allait faire disparaitre cette mutation de son système. Ça ne servait probablement à rien d’en faire autant avec Lorcan. Cette mutation, elle pouvait l’accepter après tout. Elle l’avait fait pour Alec, y avait pas de raison de ne pas le faire pour Lorcan. Il était son petit frère et y avait probablement rien qu’il puisse lui dire qui la pousserait à le détester. Elle l’aimait trop pour ça. Lorcan et Aspen, ils représentaient tellement aux yeux de Calista. Elle était peut-être une grande sœur un peu trop protectrice sur les bords, elle avait cette impression qu’il n’y avait rien qu’elle ne serait pas capable de faire ou de surmonter pour ses cadets. Cette mutation, qu’est-ce que ça pouvait faire hein ? Tant que Lorcan restait Lorcan, de la même façon qu’Alec était resté Alec, y avait aucune raison de changer son point de vu su son frère cadet. Elle l’aimerait toujours autant, malgré ce gène, auquel elle n’avait plus la force de vouer une haine sans nom, quand bien même elle était certaine d’avoir essayé de se tuer à cause de ce dernier. Mais Lorcan disait que ce n’était pas possible. Ses souvenirs à elle, lui disaient que c’était ce qui s’était passé. Elle ne savait plus vraiment quoi croire tellement ce n’était pas logique cette affaire. Elle pouvait encore mettre tout ça su le dos de la morphine, peut-être que ça finirait par passer et que les choses deviendraient parfaitement limpides. Peut-être qu’elle finirait par comprendre si oui ou non elle s’était elle-même tirée dessus ou pas. Elle ne put s’empêcher de retenir un léger ricanement suite à la réplique de son frère. Il devait avoir raison, le problème ce n’était pas les transmutants ou les hunters, le problème, c’était les humains et la façon dont ils avaient de se comporter. Ce n’était pas cette guerre qui rendait les gens complètement timbrés, c’était parce qu’ils l’étaient qu’ils avaient décidé de se lancer dans cette guerre, parce qu’y avait toujours une bonne raison de s’entretuer. Si ça n’avait pas était ce gène mutant, ça aurait été autre chose sans doute. Il ne fallait pas grand-chose après tout, pour faire couler le sang et ramener la violence sur le monde.

« Comment ça tu te soignes ? » Elle connaissait bien les moyens de se soigner de la transmutation, NH24, NH25, ce genre de conneries là qui la laissait un peu septique, quand bien même trouvé un moyen d’injecter du NH25 dans les veines d’Alec faisait partie des choses qu’elle recherchait ses derniers temps, ça et Alec lui-même. D’après ce qu’on pouvait raconter sur ces vaccins, y avait quand même des conséquences, du genre de celles qu’il était parfois utile de ne pas trop prendre à la légère. Mais si Lorcan en prenait, il avait l’air encore en forme. « Ouvrir un resto, j’adhère toujours à cette idée, Minus. » Elle lui adressa un sourire, c’était encore le genre de dessins-animés devant lequel elle pouvait rester absorber des heures, quand bien même quand elle tombait là-dessus, elle avait l’impression de prendre un sérieux coup de vieux. « J’te détesterai jamais Lorcan. J’te le promets. » Elle en était incapable de toute façon. D’un geste ralenti par son état actuel, elle attrapa la main qu’il avait posée contre la sienne avant de la rapprocher de ses lèvres pour y déposer un bisou, comme pour sceller cette promesse qu’elle venait de faire. Jamais elle ne pourrait le détester. « Okay, je ne vais pas chercher à te contredire. » C’était lui le transmutant, pas elle, d’après le bracelet de détection en tout cas, ça semblait être la chose la plus évidente à conclure et puisqu’elle avait appris à se fier aux preuves avant d’affirmer quelque chose, ça semblait plus évidant de croire Lorcan que tout ce que ses souvenirs complètement flous pouvaient lui indiquer. Elle soupira alors qu’il lui demandait ce qui s’était passé la veille. Très bonne question sans doute. « Est-ce que t’as vu Aspen récemment ? » A première vue il semblait bien que non. Parce qu’Aspen, elle avait déjà eu le droit au récit de Calista sur Alec et du fait qu’il avait disparu et qu’elle était en train de le rechercher. Ce serait presque trop bizarre qu’Aspen n’ait pas partagé avec Lorcan que leur grande sœur avait plus ou moins quelqu’un dans sa vie. « Version courte : quelqu’un que je connais a disparu de la surface de la terre, alors j’étais à sa recherche. Faut croire que j’avais mis la main sur quelque chose … » C’était comme ça souvent, que ça se passait, on ne se prenait pas une balle sans raison, mais bien parce qu’on avait mis la main là où il ne fallait pas. « Est-ce que tu veux la version longue ? » C’était pas comme si elle manquait une occasion de parler d’Alec et de sa perfection après tout et surtout de ses abdos mais bon, fallait bien en parler de ça aussi. Du point de vu de Calista, il était nécessaire d’évoquer, le plus souvent possible à quel point Alec pouvait être sexy.
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Lorcan Wolstenholme
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MessageSujet: Re: Out of hiding I'm right here beside you (cali&lorcan)   Out of hiding I'm right here beside you (cali&lorcan) Icon_minitimeDim 13 Mar 2016 - 21:42

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Calista & Lorcan



Lorcan se souvenait de la dernière fois qu’il avait passé un vrai moment de complicité avec Calista, quand ils s’étaient entraînés dans la forêt et qu’ils avaient parlé à cœur ouvert de leurs envies, qui étaient bien loin de ce que leur père leur réservait. A ce moment là, Calista était encore traumatisée par sa dernière confrontation avec des mutants. Mais qui aurait pu lui en vouloir ? Elle avait vu son fiancé se faire tuer, et elle avait failli y rester. Elle avait affirmé qu’elle ne voulait plus retourner sur le terrain, et qu’elle chasserait les mutants à sa façon, derrière son ordinateur. Elle était toujours motivée pour être une hunter, simplement pas une hunter comme leur père l’entendait … Et forcément, Lorcan n’avait pas pu lui avouer qu’il était un mutant lui aussi. Mais s’il avait pu passer un aussi bon moment avec elle, c’était parce que justement, il n’était plus mutant. Il y avait eu ce … phénomène qui avait supprimé ses pouvoirs pendant un moment. Et quand ils étaient revenus, il n’avait plus cherché à revoir Calista comme ça. Ils s’étaient revus, bien sûr, il ne l’avait jamais évitée avec autant d’ardeur qu’il avait évité Aspen parce qu’il risquait moins de se trahir avec elle qu’avec sa jumelle, mais il avait quand même veillé à ne pas trop s’approcher, à ne jamais passer trop de temps avec sa grande sœur. Dans la peur qu’elle découvre la vérité, toujours. Mais maintenant elle savait, et loin de réagir violemment comme Aspen l’avait fait lors de leur anniversaire, elle semblait presque résignée. Abattue et résignée. Mais prête à l’accepter, et c’était le principal. S’il le pouvait, il ferait en sorte qu’elle ne voie pas ça comme une malédiction. Elle lui faisait trop de peine, couchée dans ce lit blanc, avec son regard voilé de tristesse. Pour elle, il pouvait faire tous les efforts possibles pour paraître satisfait de sa situation.

« Comment ça tu te soignes ? » Bon, ce n’était pas la meilleure des techniques pour avoir l’air content de ce qu’il avait. Lorcan haussa les épaules d’un geste nonchalant. « Je prends du NH24. J’ai eu du mal à accepter ça et puis, je contrôlais vraiment rien, c’était pas facile à gérer. Mais avec le NH24 ça passe hyper bien. » Ce n’était même pas un mensonge, juste une petite omission d’une partie de la vérité, mais Lorcan se sentait réellement mieux (la plupart du temps) depuis qu’il avait pris le NH24. Il n’avait plus peur de blesser qui que ce soit ou de se trahir devant des hunters, c’était parfait. Si on oubliait les effets secondaires qui le torturaient de temps à autre bien sûr. Mais il n’allait pas se plaindre, le but premier de l’injection était atteint. « Ouvrir un resto, j’adhère toujours à cette idée, Minus. » Un large sourire étira les lèvres de Lorcan quand Calista répondit à sa petite référence sur le dessin animé de leur enfance. Si elle se souvenait de ça, tout n’était pas perdu ! Bien sûr, quand ils étaient petits, il aurait détesté qu’elle l’appelle Minus, parce qu’il fallait avouer que le Minus du dessin animé était vraiment trop débile, mais c’était lui qui avait commencé à l’appelant Cortex, et il n’allait pas s’offusquer pour si peu. Il avait grandi, depuis. Un peu. « T’as déjà une place réservée, Cortex, ça te changera de ta bouffe à emporter. » Fit-il d’un ton moqueur. Il avait beau avoir râlé plusieurs fois parce qu’elle comptait l’utiliser comme cantine tous les jours, il en tirait plus de fierté que de réel agacement. Il serait vraiment heureux de faire quelque chose qui puisse servir, et où ses sœurs puissent venir le voir sans qu’il n’y ait aucune histoire de mutants, de hunters ou quoi que ce soit derrière. Juste un job normal, où il se plairait vraiment. Et où elle serait fière de lui. « J’te détesterai jamais Lorcan. J’te le promets. » Cette déclaration lui fit chaud au cœur, tout comme le baiser qu’elle déposa sur sa main. Quand elle reposa la sienne sur le lit, il l’enferma entre ses deux mains, sans rien ajouter. Il n’y avait rien à dire, mais dans ce geste il voulait la remercier de croire en lui quoi qu’il arrive.

Il posa finalement la question qui lui brûlait les lèvres, à savoir ce qu’elle faisait la veille. Il voulait vraiment savoir, il voulait comprendre. Il ne supportait pas l’idée qu’elle se soit fait tirer dessus, même si elle persistait à penser que personne d’autre n’était impliqué là-dedans. C’était absurde. Mais elle avait sans doute une explication un tout petit peu plus logique à ça, et il voulait l’entendre, pour essayer de remettre les pièces du puzzle à leur place … Et s’il le fallait, aller trouver le responsable et lui faire payer son geste. « Est-ce que t’as vu Aspen récemment ? » Il haussa les sourcils. Que venait faire Aspen dans cette histoire ? Il secoua la tête, mal à l’aise. S’il devait être au courant de quoi que ce soit via Aspen, alors c’était de sa faute s’il ne savait rien, parce qu’il avait évité sa jumelle consciencieusement. « Non, ça fait un moment qu’on s’est pas vus. » Marmonna-t-il rapidement. « Version courte : quelqu’un que je connais a disparu de la surface de la terre, alors j’étais à sa recherche. Faut croire que j’avais mis la main sur quelque chose … » Ah, les choses se précisaient. « Est-ce que tu veux la version longue ? » Lorcan écarta les bras avec une mimique incrédule. « A ton avis ? J’ai lu des résumés de films avec plus de spoilers que ça ! Tu serais vraiment pas douée pour appâter les spectateurs, hein. » Il secoua la tête avec un sourire en coin. « Vas-y, donne-moi la version longue, j’ai pas l’intention d’aller où que ce soit. J’irais chercher à bouffer au distributeur si je vois que ça tire trop en longueur. Qui c’est, cette personne qui a disparu ? Tu étais sur une piste, hier soir, c’est ça ? Donc t’as forcément croisé quelqu’un. C’était où ? » Exactement comme quand on lui parlait d’un film, Lorcan avait besoin de détails avant de le voir. Et là, il n’avait pas pu s’empêcher de poser des questions, alors qu’il savait pertinemment que Cali allait y répondre juste après sans qu’il n’ait besoin de dire quoi que ce soit. Mais il ne voulait pas qu’elle omette un détail important ! Et il était du genre impatient, alors forcément, ça n’aidait pas.

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Calista Wolstenholme
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MessageSujet: Re: Out of hiding I'm right here beside you (cali&lorcan)   Out of hiding I'm right here beside you (cali&lorcan) Icon_minitimeSam 19 Mar 2016 - 21:14

would you hold onto my hand
— lorcan wolstenholme & calista wolstenholme —
If you loved me would you hold onto my hand. If you loved me would you finally understand That we're all blood, we're all blood, blood brothers. We're all blood, we're all blood, blood brothers. What you need, what you need I need too, What you are, what you are I am too 'cause we're all the same under a different name. We're all blood, we're all blood, blood brothers We're all blood, we're all blood, blood brothers. — blood brothers.

La mutation, fallait croire que ça avait tendance à la suivre partout en ce moment. Y avait eu Alec tout d’abord. Lui, qui s’était pointé un jour dans son appartement pour la supplier de bien vouloir le tuer pour le débarrasser de ce qu’il était. Elle avait refusé, bien évidemment et quand bien même elle aurait accepté de le tuer de toute façon, ça n’aurait rien changé à sa situation. Il était immortel. Alors elle aurait bien pu lui vider un chargeur dessus qu’il serait encore en vie aujourd’hui, de toute façon, jamais elle n’oserait lui faire du mal. Puis y avait eu Elsa plus récemment. Elle n’avait pas parlé à sa meilleure amie depuis longtemps, depuis qu’elle avait appris qu’elle avait été vaccinée et donc qu’elle était une transmutante, une erreur sans doute, alors qu’elle avait tout accepté venant d’Alec, y avait pas de raison de rejeter sa meilleure amie. Elle avait réagi bizarrement et maintenant que toute sa vie semblait tourner autour d’Alec et du fait qu’il ait complètement disparu, elle n’avait pas franchement trouvé le temps ni le courage d’aller s’excuser auprès d’Elsa. Maintenant c’était Lorcan. A lui aussi, elle était bien incapable de lui faire le moindre reproche. C’était d’autant plus injuste pour Elsa. Un jour, quand elle aurait combattu sa lâcheté, elle irait voir la jeune femme pour s’excuser. Faudrait qu’elle sorte de l’hôpital aussi avant. Elle ne savait même pas quand est-ce qu’on la laisserait partir. Elle n’aimait pas du tout cet endroit. Personne de censé ne pouvait aimer les hôpitaux de toute façon. C’était triste, déprimant, moche, bien loin de la décoration rassurante – quoi qu’un peu enfantine – de son appartement. Elle avait hâte d’en sortir, quand bien même elle ne savait pas franchement si elle réussirait à faire autre chose que de glander dans son lit ou sur son canapé. Y avait encore Alec à retrouver, mais là, ça semblait compliqué. Elle ne pouvait pas faire grand-chose dans cet état. Au final, elle ne pouvait pas faire grand-chose tout court. Parce qu’elle n’était franchement pas douée. Elle était juste bonne à se prendre une balle dans le bide, dès qu’elle laissait de côté son écran d’ordinateur. Comme quoi, les craintes qu’elle avait exprimées à Lorcan la dernière fois qu’elle s’était retrouvée à s’entrainer dans la forêt avec Lorcan. Qu’elle se fasse tuer en moins de deux secondes, dès qu’elle essayait de faire quelque chose, ça n’aurait pas dû être une grande surprise.

Elle arqua un sourcil suite à la réflexion de Lorcan. Le NH24, elle en avait entendu parler. Elle faisait partie des hunters, du gunpowder squad en plus, alors elle connaissait le NH24 autant que le NH25 et leurs effets secondaires aussi. Alors on en pouvait pas la lui faire à elle. Y avait forcément un truc qui n’allait pas. Elle ne connaissait pas l’ampleur que pouvait avoir les effets secondaires, puisqu’elle n’avait jamais franchement essayé de savoir comment les transmutants vaccinés pouvait vivre leur situation, mais elle savait qu’il y en avait. « Lorcan Wolstenholme, est-ce que tu crois que la morphine m’a vraiment détruit les neurones ou juste que je suis complètement gourde ? » Elle lui adressa un regard qui sonnait presque accusateur. « Ça passe hyper bien hein ? Parce que t’es trop bien pour les effets secondaires c’est ça ? » Elle l’aurait souhaité, parce que Lorcan, il ne méritait pas d’avoir des effets secondaires pourris pour venir lui gâcher la vie. Evidemment, elle aurait voulu qu’il soit bien, sans son pouvoir, sans effets secondaires et que tout aille bien dans le meilleur des mondes, mais elle n’était pas complètement idiote. Elle était peut-être un peu idéaliste comme fille et elle n’avait rien contre le vaccin, après tout, ça pouvait aider des gens, des personnes comme Alec – si seulement ça avait pu marcher pour lui – à se débarrasser d’un don handicapant dont ils ne voulaient. « Qu’est-ce que tu peux faire d’ailleurs ? » D’ailleurs rien du tout dans le fond, y avait que dans sa tête que ça avait un rapport logique, alors qu’elle repensait à l’immortalité d’Alec. Au moins, elle avait toujours sa place réservée dans le restaurant de son frère, c’était déjà un truc bien dans ses malheurs. « Cool, j’ai hâte du coup moi. » Elle avait bien envie d’aller y manger dans ce fameux restaurant. Elle connaissait les talents de cuisine de Lorcan, alors elle ne doutait pas de la qualité du menu qu’il proposerait. Elle viendrait, le jour où il réaliserait son rêve, il pouvait en être certain. Parce qu’elle ne lui tournerait jamais le dos. Pas parce qu’il était un transmutant ou pour n’importe quelle autre connerie du genre. Elle ne pourrait jamais le détester. Elle l’avait dit et elle en était absolument certaine. Y avait rien ni personne qui pourrait un jour la pousser à penser autrement. Parce que Lorcan et Aspen, ils étaient sans aucun doute – en plus d’Alec – les personnes qu’elle aimait le plus au monde.

Elle savait qu’il n’avait pas vu Aspen récemment et pour cause, elle avait eu une longue discussion à ce propos avec la rouquine. Alors, si Aspen ne lui avait pas parlé de tout ce que son aînée avait pu lui dire, c’était qu’ils se faisaient encore la gueule. Et pour ce qu’elle en savait elle, c’était à cause d’un garçon et c’était débile. « Je m’en doutais, elle m’a dit que c’était pas top entre vous. Est-ce qu’y a une chance pour que le chantage affectif vous aide à vous réconcilier ? Regardez comme votre grande-sœur est souffrante, faites-vous un bisou. » Si ça pouvait marcher, elle donnerait le meilleure d’elle-même pour les pousser à se reparler. Ils pouvaient bien faire ça pour elle après tout, elle aurait pu mourir hier soir. On avait dit qu’elle avait eu beaucoup de chance, alors, pour elle, ils pouvaient bien faite un petit effort non ? Elle avait rapidement résumé la situation qui l’avait conduite à se faire hospitaliser et la réponse de son frère lui arracha un léger ricanement. « Bha en même temps, pour les films, mieux vaut ne pas en dire trop pour ne pas gâcher le plaisir. » Mais sa vie n’était pas un film, sans quoi peut-être qu’elle pourrait s’accrocher à l’idée d’une happy end plus facilement. « Okay, alors. Alec Lynch. C’est lui le type. On a pas mal parlé de lui y a pas très longtemps … » Parce qu’il avait tiré une balle dans la tête d’un mec qui était en train de tout faire exploser autour de lui et qu’on l’avait rapidement considéré comme le héros ayant sauvé la ville. Fallait bien dire qu’arrêter ce type avait été une bonne chose. Elle était bien contente d’avoir été coincée chez elle avec une bonne grippe au moment de la fête de l’hiver, sinon, elle y serait allée et elle serait probablement morte, vu la chance qu’elle avait. Merci la grippe pour le coup. « Bref, lui et moi on se connait très bien, dans le genre vraiment très bien. Très bien dans le genre on a couché ensemble et je crois que je lui ait carrément bien dit que je l’aimais. » Elle lui avait dit qu’elle ne le laisserait pas tomber, parce qu’elle l’aimait et quand bien même elle n’avait pas tourné sa phrase comme ça, l’idée avait été là et il l’avait certainement comprise. Elle ne regrettait pas ses mots, elle les avait pensés. « Sauf qu’il a disparu, genre le lendemain, tu vois. Ma poisse est légendaire. » Pour que le mec qu’elle aimait et qui était immortel et assez baraqué pour pas se faire avoir par le premier mec qui voudrait l’attraper, disparaisse comme ça, juste après qu’elle lui ait avoué ses sentiments, ça ressemblait presque à une malédiction. « Et je sais qu’il est pas juste parti à cause de c’qui a pu se passer entre nous. » Pour ce qu’elle en savait, ça aurait pu être le style d’Alec, mais nan, elle ne pouvait pas croire ça et puis y avait plus de mouvement sur son compte, son portable était inactif depuis des semaines et personne ne pouvait quitter la ville. « Je sais qu’il s’est pas juste fait tuer par un transmutant. Tu verrais la carrure du gars, y a personne qui peut tuer un type aussi bien foutu que ça. » Elle laissa échapper un léger soupire. On ne pouvait pas le tuer, qu’il soit bien foutu ou non, ça ne changeait rien à ça. « Alors je cherche depuis des semaines, des mois et hier soir j’étais au commissariat et je réfléchissais et je me suis dit que ça devait forcément être quelqu’un défendant les transmutants qui s’en était pris à lui. Et on sait tous que le shérif il est pas mal branché transmutant et qu’il a l’air d’en savoir plus qu’il veut bien le dire. Alors je suis allée fouillé dans son bureau. J’ai croisé quelqu’un, mais je sais plus qui. Alors, peut-être que le shérif est vraiment lié à tout ça. » Mais il n’avait pas été là, ce n’était pas lui qu’elle avait croisé, elle en était certaine, elle ne savait pas trop pourquoi, mais elle était certaine que ça n’avait pas été lui. « Ou alors je suis juste tombée sur un transmutant agacé … » Elle en avait balancé tellement des transmutants en hackant les dossiers de dépistage, que dans le fond, que l’un d’entre eux veuille se venger, ça ne semblait pas complètement impossible, peut-être qu’elle n’avait pas eu de piste après tout, elle n’en savait rien, c’était trop flou cette histoire.
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Lorcan Wolstenholme
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MessageSujet: Re: Out of hiding I'm right here beside you (cali&lorcan)   Out of hiding I'm right here beside you (cali&lorcan) Icon_minitimeJeu 31 Mar 2016 - 1:17

Out of hiding I'm right here beside you
Calista & Lorcan



« Lorcan Wolstenholme, est-ce que tu crois que la morphine m’a vraiment détruit les neurones ou juste que je suis complètement gourde ? » Oups, il avait peut-être un peu trop poussé le mensonge sur le NH24, ça s’était un peu vu et Calista n’était pas très contente. Lorcan regarda ailleurs d’un air innocent, un peu plus et il se mettait à siffler, comme dans les dessins animés. « Ça passe hyper bien hein ? Parce que t’es trop bien pour les effets secondaires c’est ça ? » Bon sang, c’était vraiment pénible de n’avoir que des hunters dans ses proches, ils étaient tous beaucoup trop au courant de tout ce qui pouvait toucher les mutants. Il ne pouvait même pas mentir un bon coup sur l’absence d’effets négatifs du NH24 ! Pourquoi est-ce qu’elle était au courant de ça ? Normalement, c’était le genre de trucs dont elle se foutait. Qui s’inquiétait de savoir quels étaient les effets que le NH24 avait sur la population mutante, hein ? Personne. Sauf les mutants, mais vraiment pas les hunters. Lorcan écarta les bras en haussant les épaules, un sourire contrit aux lèvres. « Bah ouais, je vais quand même pas me faire chier avec des effets secondaires ! Je m’appelle Wolstenholme, je suis au dessus de tout ça. » Après tout, c’était plus ou moins ce que leur père leur avait inculqué très jeunes : ils étaient mieux que ça. De manière globale, mieux que tout, quoi. Et Lorcan aurait vraiment souhaitait que ce soit vrai de temps à autres ! « Bon, il y a des effets un peu pourris, surtout dans les premiers jours après les injections, mais ça va. Franchement, hein. Je commence à m‘y habituer, et comme ça supprime tous les effets encore plus pourris de ma mutation bah … Voilà, pas besoin d’être un génie en maths pour voir où est mon intérêt. » Ca au moins, c’était la stricte vérité. Il ne s’habituait toujours pas aux crises d’angoisses, aux sueurs froides, aux palpitations cardiaques et à tout ce que le NH24 pouvait lui causer de désagréable, mais il était libéré de sa propre mutation et il était prêt à payer ce prix tous les mois. Il se disait que ça finirait par s’arranger de toute façon, il devrait forcément s’habituer à un moment ou à un autre. Et après, tout irait bien mieux. « Qu’est-ce que tu peux faire d’ailleurs ? » Lorcan enfonça ses mains dans ses poches, se renfrognant légèrement. Question de merde qui ressortait inlassablement. Il ne pouvait pas leur en vouloir de demander, mais il ne s’habituait toujours pas à donner une réponse. D’ailleurs, à Aspen il ne l’avait pas dit, il avait eu trop honte. « Hémokinésie. » Marmonna-t-il. Calista réagissait mieux qu’Aspen de manière générale, mais il n’était pas du tout à l’aise avec cet aveu, malgré tout. C’était dégueulasse comme pouvoir, le genre à être immédiatement mis dans la catégorie de ceux qu’il fallait éradiquer, et très vite. Calista avait eu le même entraînement que lui, et même s’ils n’avaient jamais étudié des mutants comme lui, elle saurait très bien ce que ça voulait dire. Mais bon, c’était sa grande sœur et elle venait de dire qu’elle ne le détesterait jamais, il pouvait espérer que malgré ça, elle ne serait pas trop dégoûtée.

La discussion revint ensuite sur ce qu’elle avait fait la veille, et Calista posa le doigt sur sa relation avec Aspen. Encore quelque chose dont il ne voulait pas parler. Ca lui faisait bien trop mal, de repenser à sa jumelle, et à leur anniversaire, quand il lui avait dit ce qu’il était. La façon dont elle l’avait regardé … Ca avait été terrible. « Je m’en doutais, elle m’a dit que c’était pas top entre vous. Est-ce qu’y a une chance pour que le chantage affectif vous aide à vous réconcilier ? Regardez comme votre grande-sœur est souffrante, faites-vous un bisou. » Lorcan hausa un sourcil et eut un petit rire sans joie. Ce ne serait pas aussi facile que ça, même s’il avait très envie de faire plaisir à sa sœur souffrante. « Si ça pouvait s’arranger avec ton chantage et un bisou, je l’appellerais tout de suite et on réglerait ça dans l’heure, j’ai … » Il soupira. Il avait envie de faire ça, il en crevait d’envie même, mais il ne pouvait pas. Il ne voulait pas voir sa jumelle, faire face une nouvelle fois à son regard déçu, à son air dégoûté. « Ca fait depuis notre anniversaire qu’on s’est pas parlé, et elle me manque tellement, mais … Je lui ai dit que j’étais un mutant. Ca s’est mal passé. On se réconciliera plus tard, mais pour l’instant, ça va pas. » Lâcha-t-il assez sèchement. Il espérait qu’ils réussiraient à se réconcilier, mais il n’osait pas la revoir, et il avait trop peur de sa réaction. Elle lui avait demandé de partir, il était parti, et revenir … C’était trop dur pour l’instant. Il préférait, et de loin, se concentrer sur ce qui était arrivé à Calista plutôt que de disserter sur sa relation avec Aspen. C’était plus important, il avait besoin de savoir ce qui s’était passé pour qu’elle se prenne une balle dans le ventre. Ou qu’elle se tire dessus, ce qui était pire encore, mais ce qu’il ne voulait pas croire. Calista avait intérêt de tout lui raconter dans les moindres détails ! « Bha en même temps, pour les films, mieux vaut ne pas en dire trop pour ne pas gâcher le plaisir. » Il n’était pas d’accord avec ça, il aimait bien en savoir le maximum avant d’aller voir un film, mais il n’allait pas discuter non plus sur ce point. « Okay, alors. Alec Lynch. C’est lui le type. On a pas mal parlé de lui y a pas très longtemps … » Lorcan hocha la tête. Il voyait tout à fait qui était Alec Lynch, oui. Le gars qui avait joué au héros lors de la fête foraine où il avait failli se faire écrabouiller avec Salomé dans un labyrinthe. Il ne savait pas que Calista le connaissait. « Bref, lui et moi on se connait très bien, dans le genre vraiment très bien. Très bien dans le genre on a couché ensemble et je crois que je lui ai carrément bien dit que je l’aimais. » Cette fois il haussa les sourcils, un sourire amusé naissant sur ses lèvres. Alors comme ça Alec Lynch le gros baraqué tueur de mutants était le boyfriend de sa sœur ? « Sauf qu’il a disparu, genre le lendemain, tu vois. Ma poisse est légendaire. Et je sais qu’il est pas juste parti à cause de c’qui a pu se passer entre nous. » Elle faisait bien de préciser parce qu’il pouvait toujours y avoir un doute … Mais ce n’était pas le moment de plaisanter à ce sujet. Son copain avait disparu et visiblement, c’était à cause de ça qu’elle s’était retrouvée dans les ennuis : il n’y avait pas matière à plaisanter. « Je sais qu’il s’est pas juste fait tuer par un transmutant. Tu verrais la carrure du gars, y a personne qui peut tuer un type aussi bien foutu que ça. » Mais franchement, dans un autre contexte, Lorcan aurait adoré se foutre d’elle. La façon dont elle parlait d’Alec était très drôle, elle avait l’air carrément accro. Quel dommage que le sujet ne soit abordé que maintenant, alors qu’elle venait de frôler la mort et que Lynch était toujours porté disparu, sinon Lorcan s’en serait donné à cœur joie. « Alors je cherche depuis des semaines, des mois et hier soir j’étais au commissariat et je réfléchissais et je me suis dit que ça devait forcément être quelqu’un défendant les transmutants qui s’en était pris à lui. Et on sait tous que le shérif il est pas mal branché transmutant et qu’il a l’air d’en savoir plus qu’il veut bien le dire. Alors je suis allée fouiller dans son bureau. J’ai croisé quelqu’un, mais je sais plus qui. Alors, peut-être que le shérif est vraiment lié à tout ça. » Lorcan écoutait sa sœur avec attention à présent, sans plus songer à se ficher d’elle. Elle était allée fouiller dans le bureau du shérif et avait été prise la main dans le sac …« Ou alors je suis juste tombée sur un transmutant agacé … » Il se passa la main dans les cheveux, préoccupé par ce qu’elle venait de lui expliquer. « Tu ne te souviens plus de la personne que tu as croisée et qui t’as tiré dessus ? Ou alors tu t’es tirée dessus toi-même, c’est ça ? Il devait avoir un sacré pouvoir, le mutant sur qui tu es tombé. Tu ne te souviens de rien d’autre ? » Il secoua la tête. Calista s’était mise dans une sacrée situation. « Mais au moins tu as la confirmation que le shérif doit forcément tremper là-dedans, sinon celui que tu as croisé n’aurais pas essayé de te tuer. C’est pas écrit hunter sur ta tête, à moins que tu n’ais sorti le grand jeu de gangster, mais je te vois mal comme ça bizarrement … » Ajouta-t-il avec un faible sourire.

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Calista Wolstenholme
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MessageSujet: Re: Out of hiding I'm right here beside you (cali&lorcan)   Out of hiding I'm right here beside you (cali&lorcan) Icon_minitimeSam 16 Avr 2016 - 21:16

would you hold onto my hand
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If you loved me would you hold onto my hand. If you loved me would you finally understand That we're all blood, we're all blood, blood brothers. We're all blood, we're all blood, blood brothers. What you need, what you need I need too, What you are, what you are I am too 'cause we're all the same under a different name. We're all blood, we're all blood, blood brothers We're all blood, we're all blood, blood brothers. — blood brothers.

Calista était du genre à pas mal s’informer sur tout et n’importe quoi et, dernièrement, le vaccin était devenu un sujet très intéressant à ses yeux. Alec était un transmutant et c’était une condition qui ne lui plaisait pas. Un problème pour lui, pour eux aussi, parce qu’il était immortel, il ne vieillissait pas. Peut-être bien qu’il serait encore vivant dans plusieurs siècles, alors qu’elle, elle serait morte depuis très longtemps. Pour l’heure, elle était encore plus jeune que lui, alors ils avaient bien dit avant qu’ils ne disparaissent qu’ils avaient quelque chose du genre six ans pour trouver un moyen de régler le problème. Fallait bien commencer maintenant et le vaccin, ça s’était imposé comme la solution évidente pour lui retirer cette mutation, sauf qu’évidemment, le pouvoir d’Alec, il résistait à ce vaccin. Alors, elle avait étendu ses recherches sur le sujets mais elle n’avait pas eu besoin de ça pour entendre parler des effets secondaires, les hunters savaient très bien qu’il y en avait, aussi bien pour le NH24 que pour le NH25, mais ça semblait ne pas poser de problème. Parce que forcément, rien n’était pire que d’être un transmutant. Là, Calista pouvait pourtant en voir plein des trucs pires que d’être un transmutant mais bon. Les effets secondaires, c’était un autre sujet d’interrogation pour elle, parce que même si elle trouvait un moyen de vacciner Alec, elle ne voulait pas qu’il ait à subir des effets secondaires pourris. Alors ouais, Lorcan ne pouvait pas nier l’existence de ces effets, pas devant elle. « Ouais, bha malheureusement, Wolstenholme, ça nous met pas tant que ça au-dessus des autres … » Elle, qu’elle s’appelle Wolstenholme ou non, elle s’était quand même pris une balle dans le ventre. Alors, évidemment que Lorcan lui, il avait à combattre les effets secondaires du vaccin. Elle laissa échapper un léger soupire suite à la réflexion de son frère. « Okay. Fais quand même attention à toi, hein ? » Elle préférait largement avoir un frère transmutant que plus de frère du tout. Elle s’en fichait elle de sa mutation dans le fond. Maintenant, elle savait que ce n’était pas forcément un problème, que ça ne changeait pas quelqu’un du tout au tout. Le problème, de la mutation, c’était ce qu’on choisissait d’en faire. Elle lui adressa un léger sourire suite à sa réflexion. « Je connais quelqu’un qui pourrait refaire pousser son bras si on lui coupait, alors bon … » C’était bien la question qu’elle avait posé à Alec concernant son pouvoir, est-ce que ses membres pouvaient repousser et il avait dit que oui, alors niveau bizarre, elle était servie, il faudrait plus que de l’hémokinésie pour la dégouter.

Faire du chantage affectif pour réconcilier son frère et sa sœur, ça ne la gênerait pas du tout, elle aurait même été capable de faire la comédie, elle était douée pour ça. Elle aurait facilement pu se faire passer pour plus malheureuse qu’elle ne l’était, si jamais ça avait pu aider Lorcan et Aspen à se réconcilier. Elle leva les yeux au ciel suite à la réflexion de son frère. Aspen s’était bien foutu de sa gueule au final. Elle l’avait su, elle n’avait juste pas insisté pour ne pas remuer le couteau dans la plaie. Mais, ce que sa sœur avait dit, c’était qu’elle s’était disputé à cause d’une histoire de garçon qui datait du lycée, soit y avait pas mal de temps. Evidemment, elle n’y avait pas cru et elle avait bien fait, parce que la vraie raison de la dispute entre les jumeaux, c’était la transmutation de Lorcan. Ça avait quand même beaucoup plus de sens. Des trois enfants Wolstenholme, Aspen était celle qui s’investissait le plus dans la cause familiale. Elle était fidèle aux principes de la famille et très proche de leur père, alors forcément, les transmutants ce n’était pas son truc. Apprendre que son frère en était un, ça avait dû être un choc pour Aspen, bien plus que pour elle. Sans doute que le pire, ce serait quand leur père l’apprendrait. Elle espérait que ça n’arriverait jamais. Il était complètement taré, elle savait qu’il serait capable du pire celui-là et si Lorcan était encore en vie, c’était probablement justement parce que leur père n’en savait rien. « J’en étais sûre qu’elle m’avait menti. Elle m’a vraiment prise pour une débile mentale. Au moins, tu peux être rassuré, ton secret est bien gardé avec elle. » Avec Calista aussi, quand bien même elle n’était pas douée pour garder les secrets, celui-là elle y ferait très attention. Au moins, il pouvait être sûr qu’Aspen, qu’importait ce qu’elle en pensait, elle n’irait pas le crier sur tous les toits, puisqu’elle ne lui avait même pas dit à elle. « Tu lui manques aussi. Vous devriez vraiment essayé de parler. » Peut-être qu’il avait des raisons de pas vouloir parler à sa sœur, si l’annonce de sa mutation s’était mal passée, mais vu ce qu’Aspen avait pu lui dire l’autre fois, Calista avait bien l’impression qu’elle pourrait passer outre cette mutation, parce qu’elle aimait son frère sans doute plus qu’elle ne détestait les transmutants. Elle était certaine que ça pourrait s’arranger entre eux deux. Elle n’imaginait de toute façon pas un monde dans lequel Aspen et Lorcan seraient brouillés à vie.

Elle n’imaginait pas non plus un monde sans Alec. Pourtant en ce moment, c’était un peu ce à quoi ça ressemblait. Il avait disparu. Mais elle savait qu’il était encore vivant et qu’elle finirait par le retrouver. Il ne pouvait pas en être autrement. Elle avait raconté son histoire à Lorcan, sans oublié de préciser à quel point Alec pouvait être bien foutu, c’était bizarrement le genre de détail qu’elle était obligée de rajouté à chaque fois qu’elle racontait son histoire avec Alec. En même temps, tout le monde devait bien le retenir ça, elle, Calista Wolstenholme, elle était plus ou moins – parce que bon, ils n’avaient pas eu l’occasion de définir ce qu’ils étaient – avec un mec parfait. Parfait physiquement, mais pas seulement. Si elle avait dit qu’elle l’aimait ce n’était pas que pour sa plastique parfaite. C’était pour tout ce qu’il était, tout ce qui lui manquait en ce moment. « Nan, je sais plus qui c’était. Mais je me souviens bien de m’être tirée dessus moi-même. » Elle laissa échapper un léger soupire. Ça n’avait pas de sens et ça l’agaçait. Elle avait envie de comprendre ce qui avait pu se passer hier soir, mais c’était vraiment trop flou dans sa tête. « Nan, je me souviens vraiment plus de grand-chose. » C’était flou dans sa tête et les médecins parlaient de traumatisme, ils avaient peut-être raison, elle n’en savait rien, mais elle n’avait pas envie d’aller voir le psy pour en discuter et faire ressurgir ses souvenirs refoulés. Alors faudrait qu’elle se débrouille toute seule pour parvenir à se souvenir de tout ça. « Je sais pas comment j’en suis arrivée à le tirer dessus, mais j’ai un bras cassé et des ecchymoses que je me suis certainement pas faites toute seule. » Nan, y avait quand même des traces de luttes qui marquait son corps alors elle s’était bien battu avec quelqu’un. « Quoi que j’ai pu apprendre cette nuit, je ne m’en souviens plus, conclusion, je suis toujours aussi avancée dans mes recherches. » Elle laissa échapper un soupire las. C’était déprimant quand même comme conclusion au final, elle pouvait le dire, elle s’était pris une balle dans le ventre pour rien du tout.
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Lorcan Wolstenholme
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MessageSujet: Re: Out of hiding I'm right here beside you (cali&lorcan)   Out of hiding I'm right here beside you (cali&lorcan) Icon_minitimeDim 3 Juil 2016 - 19:33

Out of hiding I'm right here beside you
Calista & Lorcan



C’était certain, le fait de s’appeler Wolstenholme ne les protégeait pas du tout des aléas de la vie, et Lorcan l’avait appris quand leur mère s’était suicidée. Etrangement, il avait plus ou moins cru aux sornettes de son père jusqu’à cette époque, presque convaincu qu’il faisait effectivement partie d’une partie privilégiée de la population. Mais ils étaient comme les autres, au final. Une famille à moitié brisée par le même fléau qui touchait au hasard n’importe qui dans le monde. Faire partie des hunters, c’était juste une illusion, mais en aucun cas une protection. Ca n’avait pas protégé leur mère, ça ne l’avait pas protégé lui, et ça n’avait pas protégé Calista. C’était une belle fumisterie. « Okay. Fais quand même attention à toi, hein ? » Lorcan hocha la tête. Il faisait attention depuis des mois et des mois, mais le NH24 facilitait beaucoup les choses. Les gens semblaient avoir du mal à le comprendre, mais ce vaccin était une libération. Même après tout ce temps, il se considérait toujours comme une erreur de la nature et sa mutation lui semblait monstrueuse, alors il était heureux de pouvoir s’en débarrasser, même temporairement, même au prix de désagréments physiques. Mais Calista ne sourcilla même pas quand il lui lâcha le nom de sa mutation. Fille de hunter et hunter elle-même, elle semblait pourtant parfaitement sereine face à la nouvelle, et Lorcan n’en revenait pas. « Je connais quelqu’un qui pourrait refaire pousser son bras si on lui coupait, alors bon … » Il secoua la tête avec incrédulité, partagé entre le soulagement face à la réaction de sa sœur, et le dégoût de ce qu’elle venait de lui dire. « Ca, c’est dégueu. D’où est-ce que tu connais des mutants, d’ailleurs ? T’es censée les exterminer. » Ca n’avait rien d’une critique, mais Lorcan avait l’impression de découvrir des facettes de sa sœur qu’il avait ignorées jusque là. Et il voulait en savoir plus, maintenant ! Elle avait des réactions tout à fait différentes de celles d’Aspen face à la mutation, pourtant Lorcan aurait pu jurer qu’elle serait plus effrayée par lui que ça. Elle avait vécu une expérience traumatisante avec des mutants, pourtant elle acceptait sa mutation presque facilement … Et ça ne semblait pas être la première fois qu’elle le faisait. Aspen, c’était une autre paire de manches. Bien sûr, elles n’avaient pas du tout le même caractère, mais leurs réactions étaient aussi éloignées que le jour et la nuit. Et Lorcan ne savait pas du tout s’il la verrait un jour parler de sa mutation avec autant de facilité que Calista. Ca lui serrait douloureusement le cœur d’y penser, et il se sentait désespéré à cette idée. Il avait besoin que sa jumelle revienne vers lui d’une façon ou d’une autre, il ne pouvait pas vivre sans elle. « J’en étais sûre qu’elle m’avait menti. Elle m’a vraiment prise pour une débile mentale. Au moins, tu peux être rassuré, ton secret est bien gardé avec elle. » C’était une piètre consolation, de savoir qu’elle garderait son secret. Il n’avait jamais douté qu’elle le ferait, malgré son dégoût. Il haussa les épaules. Il voulait bien plus que ça, mais il faudrait du temps. « Tu lui manques aussi. Vous devriez vraiment essayer de parler. » Il haussa encore une fois les épaules. Il ne savait pas s’il ferait le premier pas, il ne s’en sentait pas capable. Trop effrayé par la réaction de sa jumelle … Il restait loin d’elle sans rien tenter, à la regretter. Et celui qu’Aspen regrettait, c’était l’ancien lui, sa version humaine et non-mutante. « Ouais, je sais pas. Tu aurais vu la tête qu’elle a fait quand je lui ai dit … J’ai pas envie de revoir ça. » Peut-être qu’il se cherchait juste des excuses pour ne pas avoir à lui faire face, peut-être pas. Mais il ne se sentait pas le courage de revoir Aspen, et ça le tuait à petit feu.

Ce ne serait pas pareil avec Calista. Quoi qu’il puisse lui annoncer, elle semblait résolue à ne jamais lui tourner le dos, et il lui en était infiniment reconnaissant. Il ne la perdrait pas de cette façon, mais il avait bien failli la perdre autrement. Cette balle qu’elle avait prise dans le ventre aurait pu la tuer, pour de bon. Et Lorcan n’imaginait pas plus la vie sans Aspen que sans Calista. Bien qu’elle soit une hunter, il avait du mal à imaginer qu’on puisse vouloir lui faire du mal – et encore moins la tuer. Mais elle avait du énerver beaucoup de monde … Et une personne de trop. Mais qui ? « Nan, je sais plus qui c’était. Mais je me souviens bien de m’être tirée dessus moi-même. » Ca semblait complètement fou, et Lorcan ne voulait pas y croire, même si Calista disait s’en souvenir. « Nan, je me souviens vraiment plus de grand-chose. Je sais pas comment j’en suis arrivée à me tirer dessus, mais j’ai un bras cassé et des ecchymoses que je me suis certainement pas faites toute seule. » Le visage de Lorcan s’éclaira. C’était tout de même la preuve qu’elle n’avait pas pu se faire ça elle-même ! « Quoi que j’ai pu apprendre cette nuit, je ne m’en souviens plus, conclusion, je suis toujours aussi avancée dans mes recherches. » Il voyait bien que ça la travaillait, et il comprenait ce qu’elle devait ressentir, surtout si la vie de son copain était en jeu. Il ne savait pas comment la rassurer, mais il ne voulait pas qu’elle se torture avec ça pendant qu’elle était en convalescence. « T’as du sacrément bien te défendre pour que la personne finisse par te tirer dessus, quand même. T’as été une adversaire à sa taille, c’est presque surréaliste. Je suis fier de toi. » Ajouta-t-il avec un sourire un peu moqueur, mais tout de même sincère. « Ou alors tu as essayé de te faire hara-kiri parce que tu as laissé échapper ta cible ? Tu as des origines samouraï ? » Décidemment, de quelque façon qu’il tourne les choses, il ne voyait pas sérieusement pourquoi elle se serait tiré dessus. « C’était peut-être un mutant qui a trafiqué ta mémoire, ou qui t’as montré une illusion pour que tu penses t’être tiré dessus toute seule. » Il soupira, et posa sa main sur son bras. « Mais ne va pas te torturer la tête avec ces histoires, d’accord ? Essaye de te reposer pour guérir le plus vite possible, c’est le principal pour l’instant. Nous, on pourra essayer de notre côté de trouver qui t’a fait ça. » Dans ce nous, il ne savait pas trop qui englober, vu qu’il ne parlait plus à Aspen, mais au moins leur père devrait raisonnablement pouvoir se compter dans le lot. Et lui-même, forcément.  

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MessageSujet: Re: Out of hiding I'm right here beside you (cali&lorcan)   Out of hiding I'm right here beside you (cali&lorcan) Icon_minitimeDim 24 Juil 2016 - 17:10

would you hold onto my hand
— lorcan wolstenholme & calista wolstenholme —
If you loved me would you hold onto my hand. If you loved me would you finally understand That we're all blood, we're all blood, blood brothers. We're all blood, we're all blood, blood brothers. What you need, what you need I need too, What you are, what you are I am too 'cause we're all the same under a different name. We're all blood, we're all blood, blood brothers We're all blood, we're all blood, blood brothers. — blood brothers.

Calista avait toujours eue cette tendance à vouloir protéger son frère et sa sœur de tout et n’importe quoi. Dans le fond, ça faisait un peu partie de son rôle de grande-sœur, elle était l’aînée de la famille, alors il avait bien fallu qu’elle veille sur ses cadets. Elle l’avait fait quand leur mère était morte, gardant la tête haute autant qu’elle le pouvait pour être présente pour eux, elle avait ravalé son propre chagrin pour pouvoir s’occuper d’eux. Aujourd’hui encore, elle avait tendance à penser qu’elle se devait de protéger Aspen et Lorcan, mais sans doute que c’était devenu beaucoup plus compliqué, alors qu’ils étaient majeurs, libre de faire ce qu’ils voulaient et qu’elle avait sa propre vie à gérer. En plus fallait avouer qu’elle n’était déjà pas très douée pour se défendre elle-même – sans quoi elle ne serait sans doute pas dans ce lit d’hôpital à l’heure qu’il est – alors protéger les autres, ce n’était sans doute pas un talent inné chez elle. Elle avait déjà pas mal échoué avec Alec, elle ne savait toujours pas où il était et elle restait persuadée qu’il lui était arrivé quelque chose. Il n’avait pas disparu comme par magie du jour au lendemain et elle ne voulait pas croire qu’il avait pris la fuite parce que leur relation avait pris un tournant difficile à gérer. Sa mutation, elle rendait leur histoire compliquée, elle en avait bien conscience. Il ne mourrait pas, il ne vieillissait pas alors qu’elle, elle n’échappait pas à tout ça. En plus de retrouver Alec, il allait falloir qu’elle continue à chercher un moyen de le sauver de cette mutation. Le vaccin n’étant pas une option, puisque son sang avait décidé de le dégager de son organisme, à l’image de n’importe quelle autre toxine qu’il pourrait avoir l’idée de s’injecter dans les veines. Alors, on pouvait le dire sans doute Calista, elle avait une vie particulièrement chargée ces derniers temps. Tout un tas de problèmes à régler, de préférence autrement qu’en se prenant une balle dans le ventre. Avec tout ça, elle ne pouvait pas être en permanence derrière Aspen et Lorcan à s’assurer que tout allait bien pour eux et de toute façon, ils s’en sortaient, de toute évidence, mieux qu’elle.

Ça ne l’empêchait pas, bien entendu, de s’inquiéter pour son petit frère. Le vaccin c’était bien – sans doute – mais c’était aussi plein d’effets secondaires qu’elle ne souhaitait à personne. Heureusement, tant que c’était le NH24, tout ça était temporaire, mais quand même, ça craignait pas mal. Mais quand même, elle voulait que Lorcan fasse attention avec cette chose qu’il s’injectait dans les veines. On était jamais trop prudent avec ce genre de choses de toute évidence. Elle lui adressa un sourire alors qu’il hochait la tête pour approuver ce qu’elle disait. Il serait prudent alors, il devait l’être depuis des mois de toute façon, il n’avait sans doute pas besoin d’elle pour faire attention, mais ça la rassurait qu’il affirme ce qu’elle disait. Elle lui faisait confiance, tout irait bien pour lui malgré ce vaccin. Elle craignait plus le vaccin que sa mutation, après tout, avec Alec, elle commençait à s’y faire aux mutations. Elle ne pouvait pas repousser Alec pour ce qu’il était, c’était absolument impensable, elle ne pouvait pas non plus rejeter son propre frère, alors elle s’y faisait à ce gène muté et à toutes les bizarreries qu’il pouvait entrainer. Elle en avait eu peur pourtant à une époque pas si lointaine, quand son ex petit ami était mort, mais fallait savoir avancer dans la vie de toute évidence et Alec n’était pas un monstre, pas plus que Lorcan. Leur mère non plus n’en avait pas été un. Pourtant elle s’était ôté la vie pour ça, de la même façon qu’Alec s’était pointé à son appartement un jour pour lui demander de le tuer. « Ouais et ils sont tous censés être dangereux et blablabla. » Elle haussa les épaules avant de lever les yeux au ciel. « T’as jamais essayé de me tuer de toute évidence et l’autre type transmutant que je connais non plus, au contraire d’ailleurs, il m’a carrément sauvée la vie quand la mairie à exploser, alors bon … » Ouais, difficile de penser que les mutants étaient nécessairement dangereux alors qu’Alec était celui qui l’avait sortie des décombres de la mairie, le même jour où elle – et le reste de radcliff – avait compris que les hunters en revanche, ils pouvaient vraiment l’être.

Les hunters l’étaient indéniablement plus que les transmutants dans le fond, parce qu’y avait des transmutants qui ne faisaient de mal à personne alors que les hunters, ils étaient là pour tuer. Elle ne savait plus trop de quel côté de la balance elle penchait Calista à présent. Mais elle pouvait bien imaginer qu’Aspen elle, elle restait une chasseuse déterminée, comme elle l’avait toujours été et que la mutation de son frère jumeau devait être un coup particulièrement dur pour elle. « Donne lui un peu de temps, je suis sûre qu’elle s’y fera. Elle t’aime Lorcan. » Et c’était le plus important. C’était ce genre de sentiment qui permettait de dépasser tout le reste. C’était bien parce qu’elle aimait Alec qu’elle était capable d’accepter sa mutation sans souci et c’était pour les mêmes raisons qu’elle s’en fichait complètement que son cadet soit également un transmutant, alors, ça lui passerait à Aspen, elle en était certaine. Ça faisait au moins partie des choses qu’elle pouvait facilement assurer, quand bien même pour le reste, c’était nettement plus difficile. Elle était beaucoup moins sûre d’elle quand ça concernait ce qui lui était arrivé pour qu’elle se retrouve coincée dans un lit d’hôpital, elle savait au moins qu’elle n’avait pas retrouvé Alec, malheureusement. Elle ne put s’empêcher de rire suite à la réplique de son frère. « Ouais, c’est bien connu tu sais, je suis très douée pour me défendre. » Elle était plus douée pour se barrer en courant d’habitude, fuir les problèmes avant qu’ils ne s’aggravent et pour le coup, elle aurait bien fait de courir. « Je suis blonde aux yeux bleus, on les voit toute suite les origines samouraï hein ? » En général les samouraïs ils venaient du japon et par là-bas, les gens étaient plus bruns aux yeux marrons, bien loin de ce à quoi elle ressemblait de toute évidence. « Ouais, peut-être bien. » Elle haussa les épaules avant de lui adresser un sourire, c’était plus plausible que le fait qu’elle se soit tiré dessus elle-même. Mais si y avait bien un mutant derrière tout ça, ça voulait dire qu’Alec avait eu des problèmes avec les transmutants. Transmutant ou hunters, elle avait l’impression de toute façon, qu’où qu’il soit, ça ne devait pas être bien agréable pour lui. Il ne pouvait pas mourir, mais il pouvait souffrir après tout. Elle tâcha de chasser cette idée déstabilisante, d’un Alec en train de se faire torturer, de ses pensées, pour revenir à son frère. « T’inquiète pas, ça va aller. C’est pas la peine de te mêler de tout ça … » Elle n’avait pas envie qu’il se retrouve aussi à se prendre une balle parce qu’il avait fouillé là où il ne devrait pas. Au pire, elle était dans le gunpowder squad, ça devrait déjà bien l’aider. Elle ne voulait pas non plus qu’Aspen s’en mêle et clairement, elle n’allait pas aller demander de l’aide à leur père, mais elle saurait en trouver ailleurs. Elle eut un léger sursaut en sentant comme un coup de jus dans son bras, là où Lorcan avait sa main, suivi d’une sensation qui lui donnait l’impression d’aller un peu mieux, d’avoir gagné un peu d’énergie. Elle repoussa rapidement la main de son cadet. « Waw, c’était quoi ça ? » Elle n’accusait personne de quoi que ce soit, mais ça venait d’où ce délire ? Maintenant que la main de Lorcan n’était plus contre son bras, c’était passé, c’était bizarre, incompréhensible, comme tout le reste dans le fond.
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MessageSujet: Re: Out of hiding I'm right here beside you (cali&lorcan)   Out of hiding I'm right here beside you (cali&lorcan) Icon_minitimeLun 15 Aoû 2016 - 22:09

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« Ouais et ils sont tous censés être dangereux et blablabla. » Lorcan esquissa un rictus devant l’exaspération de Calista face aux préjugés dont on leur avait bourré le crâne depuis leur enfance. C’était elle qui disait ça, sérieusement ? Le monde à l’envers ! C’était lui le transmutant, mais il ne parvenait pas à prendre les choses aussi facilement qu’elle. Il voyait encore le monde divisé en deux catégories, et il faisait partie de la mauvaise … Alors que Calista, qui se situait évidemment dans la bonne et qui n’avait aucune raison de revoir son jugement, prenait soudain fait et cause pour ceux qu’elle aurait du haïr avec tant de force. « T’as jamais essayé de me tuer de toute évidence et l’autre type transmutant que je connais non plus, au contraire d’ailleurs, il m’a carrément sauvée la vie quand la mairie à exploser, alors bon … » Non, bien sûr qu’il n’avait jamais essayé de la tuer, il n’avait jamais voulu tuer personne, même quand il suivait son entraînement de hunter. Et jamais il ne voudrait blesser ses sœurs … Mais cela n’enlevait en rien la dangerosité de sa mutation. Et elle plus que n’importe qui d’autre aurait du se méfier de lui pour ce qu’il était, c’était simplement du bon sens, pas de l’aveuglement. « Le transmutant dont tu parles, c’est Alec Lynch, non ? Ton copain aux supers abdos est un mutant. » Lâcha-t-il finalement en regardant sa sœur avec un air presque attendri. « C’est pour ça que tu acceptes ma mutation. Parce que tu l’as accepté lui et que tu as compris qu’il ne te ferait pas de mal. » Il ne voyait pas d’autre explication, Calista n’était pas une chasseuse extrême comme Aspen, mais elle avait de sérieuses raisons de craindre les mutants et de les vouloir morts. Mais pour qu’elle ait changé son point de vue de cette façon … Il fallait qu’elle en connaisse un, et qu’elle le connaisse très bien. Peut-être que ce n’était pas Lynch, mais dans tous les cas elle était devenue très proche avec un mutant. Après tout, c’était presque la même chose qu’il faisait avec Salomé, ils essayaient d’accepter leur mutation respective ensemble parce qu’ils se connaissaient bien et qu’ils savaient qu’ils n’utiliseraient jamais leurs dons pour blesser. Tout était une question de confiance … « Ca devrait arriver à plus de hunters, on dormirait plus tranquillement si vous réagissiez tous de la même façon. » Ajouta-t-il avec un sourire en coin. Pourtant, il existait beaucoup de mutants dangereux, Lorcan en était profondément convaincu. Et il savait que lui-même était un danger pour les autres quand il ne prenait pas de NH24. Mais savoir qu’il avait le soutien de sa sœur, c’était un excellent début. Au moins pour s’accepter tel qu’il était, même s’il n’accepterait sans doute jamais de se passer de NH24.

C’était différent pour Aspen. Ils avaient beau être jumeaux, elle aurait beaucoup plus de mal à accepter qu’il soit mutant … Si elle parvenait à l’accepter un jour. « Donne lui un peu de temps, je suis sûre qu’elle s’y fera. Elle t’aime Lorcan. » Il baissa les yeux, hocha la tête mais ne répondit rien. Ce n’était même pas une question d’amour, parce qu’il savait qu’Aspen l’aimait, tout autant que lui pouvait l’aimer, mais c’était cet amour là qui rendait son dégoût encore plus profond. Elle avait eu une réaction à l’opposé total de celle de Calista … Mais il valait mieux qu’il arrête d’y penser pour l’instant, parce que cela ne résoudrait rien. Surtout pas aujourd’hui, où il était là pour sa sœur aînée, pour s’assurer qu’elle allait bien et pas pour lui donner de nouveaux soucis à ruminer. Elle en avait bien assez avec sa blessure et le mystère qui flottait encore autour ! « Ouais, c’est bien connu tu sais, je suis très douée pour me défendre. » Il échangea un regard moqueur avec elle, se souvenant de leur dernier entraînement qui avait tourné à la catastrophe. Elle n’était vraiment pas faite pour se battre, il ne restait plus qu’Alistair Wolstenholme pour ne pas l’avoir encore compris. « Je suis blonde aux yeux bleus, on les voit toute suite les origines samouraï hein ? » Il eut un petit rire avant de lui pousser légèrement l’épaule dans une pâle réplique des bourrades qu’il lui fichait quand elle était encore valide et en bonne santé. « Oh ça va, au moins je cherche des explications moi ! T’aurais pu être la fille du facteur si t’avais fait un peu d’efforts, mais t’es même pas fichue d’avoir l’air asiatique. » Elle ressemblait bien trop à leur mère pour avoir l’air d’autre chose qu’à une Wolstenholme, de toute façon ! Grâce au ciel, elle avait pris beaucoup de chose d’elle, mais pas ses gènes mutants, ils en étaient certains grâce au dépistage qu’ils avaient tous suivis. « T’inquiète pas, ça va aller. C’est pas la peine de te mêler de tout ça … » Lorcan posa sa main sur la sienne d’un air dubitatif. Il n’était pas certain que ça aille, vraiment. Et il était plus que certain qu’il devait se mêler de tout ça. Mais avant qu’il ne puisse répondre, il ressentit une sensation désagréable dans sa main, celle qui était posée sur le bras de Calista. « Waw, c’était quoi ça ? » Elle l’avait repoussé rapidement, et il contempla sa main avec une expression horrifiée. Est-ce que c’était lui qui … ? Il regarda le bras de Calista, mais il n’y avait pas trace de bleu, comme ça avait été le cas pour Aspen quand il l’avait trop serrée et que son pouvoir s’était déclenché. « Je sais pas, je … J’ai rien fait, c’est pas possible, j’ai pris le NH24 … » Son ventre se tordait à l’idée que son pouvoir ait pu se déclencher malgré la prise du vaccin, mais ça n’était jamais arrivé depuis la toute première injection, et il ne voulait pas croire qu’une chose pareille était possible, sans quoi il ne serait plus en sécurité, plus jamais. Il secoua la tête pour en chasser cette idée. « C’est pas moi, ça faisait pas le même effet que quand je … Que quand ma mutation s’activait. » Il en était quasiment certain. S’il y avait une chose qu’il avait appris à reconnaître, c’était la sensation qu’il ressentait quand sa mutation prenait le dessus. Il l’avait guettée pendant des mois, envahi par la terreur qu’il puisse se trahir. Mais c’était différent, cette fois. Avec précaution, il reposa sa main sur le bras de Calista, pas vraiment certain de ce qu’il recherchait en faisant cela. Immédiatement, la sensation désagréable se répandit à travers sa paume, dans ses doigts, et commença à remonter le long de son bras. Ca ne faisait pas mal à proprement parler, mais c’était pénible à supporter, exactement comme s’il … Il retira sa main et la secoua avec force, observant ses doigts devenus blancs, comme exsangues. Il savait à quoi ça lui faisait penser, c’était comme quand il s’ouvrait la peau pour se faire saigner, avant qu’il ne prenne le NH24. Comme quand il sentait peu à peu sa chaleur s’échapper de sa plaie en même temps que son sang … Seulement là, il n’y avait pas eu la moindre effusion de sang. Et pourtant, sa main était froide, et il sentait déjà des picotements apparaître au bout de ses doigts. « C’est quoi ce bordel ?? » S’écria-t-il, paniqué. « Je te jure que c’est pas moi ! » Mais si ce n’était pas lui, alors … « T’es pas mutante Cali, je sais que t’es pas mutante, mais … Mais ça, c’est pas normal ! »

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MessageSujet: Re: Out of hiding I'm right here beside you (cali&lorcan)   Out of hiding I'm right here beside you (cali&lorcan) Icon_minitimeSam 3 Sep 2016 - 16:44

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— lorcan wolstenholme & calista wolstenholme —
If you loved me would you hold onto my hand. If you loved me would you finally understand That we're all blood, we're all blood, blood brothers. We're all blood, we're all blood, blood brothers. What you need, what you need I need too, What you are, what you are I am too 'cause we're all the same under a different name. We're all blood, we're all blood, blood brothers We're all blood, we're all blood, blood brothers. — blood brothers.

Les enfants Wolstenholme, ils avaient été élevés comme des hunters, on les avait poussé à détester les transmutants, à comprendre la nécessité de débarrasser le nom de telle créatures et ça avait longtemps eu beaucoup de sens pour Calista. C’était ce qu’on lui répétait depuis qu’elle était toute petite, alors, avec le temps, c’était devenu un genre de vérité générale qu’elle avait cru complètement inébranlable. C’était ce qui l’avait poussée à comprendre le geste de sa mère sans trop se poser de questions. Sa mère s’était suicidée parce qu’elle était une transmutante et il était logique de tuer les transmutants, alors, sa mère avait bien agit, en faisant ce qu’elle avait fait, elle avait protégé des innocents du mal qui la rongeait, elle avait protégé sa famille aussi, alors vu comme ça, ça avait toujours été difficile de lui en vouloir. Ça avait continué d’avoir du sens dans son esprit au fil des années et encore plus quand elle avait perdu son petit ami à cause des transmutants. Elle se souvenait trop bien de ce moment, elle avait été à ses côtés, elle-même blessée, à attendre les secours elle avait été là pour lui tenir la main et sentir son dernier souffle passer le seuil de ses lèvres. Les souvenirs de cette nuit-là, les sensations qui lui revenait quand elle y repensait, ça pouvait probablement justifier toute la haine qu’elle avait eue à l’encontre des transmutants, tout ce qui avait poussé Calista à rester parmi les hunters malgré ses craintes et l’impression d’être complètement incompétente. Elle avait continué et elle en avait livré des transmutants aux hunters, il y en avait probablement beaucoup qui étaient morts parce qu’elle avait hacké des dossiers confidentiels pour donner des pistes aux hunters. Et y avait des hunters qui avaient échappé à la prison parce qu’elle les avait protégé, trafiquant des dossiers en ne laissant aucune preuve derrière elle. Maintenant, ça avait déjà beaucoup moins de sens à ses yeux tout ça, parce qu’un jour, Alec était entré dans son appartement pour lui demander de l’abattre, parce qu’il était un transmutant. Depuis ce jour, peu à peu, sa vision des choses avaient commencée à changer et aujourd’hui, les choses qui lui avaient parues évidentes à l’époque l’étaient beaucoup moins.

Alec, il avait changé beaucoup de choses à sa façon de voir les choses. Ce soir-là dans son appartement, elle avait été incapable de lui tirer dessus pour le tuer, pour le délivrer de sa malédiction. Elle n’avait pas su à l’époque que ça aurait été de toute façon complètement inutile, qu’une balle dans la tête n’aurait pas été suffisante pour le tuer. Elle n’avait juste pas eu envie de le savoir mort. De fil en aiguille, le geste de sa mère avait perdu son sens, parce qu’elle avait vu Alec et il n’avait pas changé, elle avait su qu’il n’était pas plus dangereux, ni pour elle ni pour le reste du monde, tout ça parce qu’il avait été un transmutant. Alec, ça avait été le déclic pour lui montrer le monde d’une façon différente et puis y avait eu la mairie aussi et cette fille, qui était cinglée d’avoir tout explosé mais qui avait dénoncé les hunters pour l’incendie ayant tué toute une famille. Elle avait trouvé les preuves que cette fille avait raison. Elle avait vu une transmutante aussi, capable de soigner les blessures aussi. Alors, ça semblait grotesque de dire que tous les transmutants étaient dangereux parce que c’était dans leurs gènes. Calista, elle n’y croyait plus à présent et avec Lorcan ça lui faisait une preuve de plus qu’elle avait eu bien raison de revoir son jugement. Elle écarquilla les yeux suite à la réplique de son frère, le rouge lui montant trop vite aux joues. « Non, non, c’est pas Alec. » Elle lâcha un rire nerveux avant de lever les yeux au ciel de cet air qui la rendait absolument pas crédible, c’était trop tard pour essayer de garder le secret de toute évidence. « Okay, c’est Alec. Si tu pouvais garder l’info pour toi, ce serait cool. » Déjà elle, logiquement, elle n’était pas censée le balancer comme ça, mais elle n’y pouvait rien, elle était vraiment pas douée avec les secrets. Elle laissa échapper un soupire. « Il est venu chez moi pour me demander de le tuer quand il a découvert sa mutation, mais il avait pas changé, c’était toujours le même gars et des mois après, il m’a sauvée, alors ça m’a fait revoir mon jugement sur les transmutants. » Ceux qui étaient dangereux, ils l’étaient par choix sans doute, alors qu’il y en avait des comme Alec et Lorcan qui ne demandaient rien à personne, c’était injuste de tous les mettre dans le même sac. Elle l’avait fait trop souvent, y en avait plein qui le faisait encore. « Malheureusement, c’est pas demain la veille que ça arrivera ça. » Les hunters étaient décidés à éradiquer les transmutants et ça n’allait pas changer du jour au lendemain.

Tout comme on ne ferait pas d’elle une grande combattante du jour au lendemain, fallait se rendre à l’évidence. La réplique de son frère lui arracha un léger rire. « Ouais, j’ai vraiment merdé mon apparence je crois. » Elle laissa échapper un soupire, faussement déçue, comme si c’était de sa faute à elle si elle était née blonde aux yeux bleus. Ça venait de ses parents de cette génétique si à même de poser problème dans la famille. Y avait des gènes qu’il n’était pas bon d’avoir chez les Wolstenholme, des gènes dont Lorcan avait hérité. Est-ce qu’il était le seul ? C’était la réflexion qui lui revenait à l’esprit maintenant, alors qu’y avait eu ce truc en elle au contact de la peau de Lorcan. Qu’est-ce qui venait de se passer. C’était bizarre. Ce n’était pas Lorcan, s’il disait que ce n’était pas lui, elle voulait bien le croire, y avait pas de problèmes là-dessus. Il avait pris le NH24, alors ça ne pouvait simplement pas être lui. En même temps, le bracelet avait sonné ? Est-ce qu’il n’était pas censé ne pas le faire en contact des transmutants vaccinés ? Peut-être que c’était elle qui l’avait fait sonné depuis le début ou peut-être qu’il avait vraiment bugué ou que les effets du NH24 s’étaient estompés peu de temps auparavant, mais ça ne changeait rien au fait que ce n’était pas Lorcan qui avait fait ça, ça ne pouvait pas être lui. Elle avait de nouveau senti cette étrange sensation alors qu’il avait reposé sa main sur elle. Elle regarda les doigts de son frère devenus blancs, alors qu’elle bizarrement, elle avait l’impression d’être un peu plus en forme que quelque secondes auparavant. « Je sais que c’est pas toi Lorcan. Je te crois, t’inquiète pas. » Elle lui faisait confiance, il n’avait pas de souci à se faire de ce côté-là. Mais y avait un truc pas normal quand même et peut-être que finalement tout prenait peu à peu son sens. Peut-être qu’elle s’était vraiment tirée dessus et que les autres blessures venaient d’une altercation qui avaient eu lieu avant, qu’elle s’était rendue compte, qu’elle était une transmutante et qu’elle avait décidé de se tuer. C’était quand même bizarre. Peut-être qu’elle avait tué quelqu’un et que le regret l’avait poussée à agir de la sorte. Elle sentit son estomac se nouer à une telle pensée. « Est-ce que tu peux me ramener le bracelet ? » Tout à l’heure, il n’avait pas sonné pour elle, ce serait bizarre qu’il se mette à sonner maintenant, mais en même temps, il avait sonné pour Lorcan alors qu’il avait pris du NH24, alors peut-être qu’il était juste cassé ce bracelet et qu’y avait rien à en tirer, mais elle voulait voir quand même et comme elle l’avait balancé à travers la pièce, elle avait bien besoin de Lorcan pour aller le lui ramasser, comme elle, elle était clouée dans ce lit d’hôpital.
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Lorcan Wolstenholme
Lorcan Wolstenholme

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MessageSujet: Re: Out of hiding I'm right here beside you (cali&lorcan)   Out of hiding I'm right here beside you (cali&lorcan) Icon_minitimeSam 17 Sep 2016 - 22:21

Out of hiding I'm right here beside you
Calista & Lorcan



Lorcan était vraiment heureux que sa sœur ait changé son point de vue sur les mutants. C’était un changement radical, et il ne s’en serait pas douté avant aujourd’hui, mais ça faisait du bien de savoir qu’il avait encore une alliée dans la famille. Qu’elle, au moins, ne le regarderait pas avec un air dégoûté en se demandant s’il fallait ou non abréger ses souffrances avec une balle logée dans un organe vital … Mais à être tout à fait honnête, Lorcan n’aurait jamais cru qu’elle puisse changer ainsi son point de vue. A la rigueur, il aurait cru qu’Aspen aurait été plus susceptible de revoir son jugement, malgré sa ferveur pour la chasse, parce qu’ils étaient jumeaux … Mais bon, ça ne s’était pas passé comme ça et il ne fallait pas qu’il commence à songer à ce qui aurait pu être si le monde était différent, si Aspen avait réagit mon violemment, si leur mère ne s’était pas suicidée, si si si … Ce n’était pas comme ça qu’il allait avancer ! Au moins, il se réjouissait pour Calista. Et sa réaction quand il parla d’Alec Lynch fut tellement surjouée qu’il se mit à rire. « Non, non, c’est pas Alec. » Il haussa les sourcils et la fixa avec amusement, mais elle ne fut pas capable de garder son secret bien plus longtemps. « Okay, c’est Alec. Si tu pouvais garder l’info pour toi, ce serait cool. » Lorcan leva les yeux au ciel et poussa un soupir dramatique. « Ah merci de ta confiance ! J’avais justement envie d’aller gueuler au mutant dans les couloirs, heureusement que tu viens de m’en empêcher. » Il lui tapota le dos de la main en secouant la tête, comme si le fait qu’elle lui demande de garder son secret était une réelle aberration. Il comprenait très bien le besoin qu’elle avait eu d’ajouter cette petite phrase pour être sûr qu’il saisisse l’importance de cette révélation, mais …  Sérieusement ? Il était dans la même merde qu’Alec, il ne voyait pas l’intérêt de le trahir. Et il ne voyait pas non plus à qui il pourrait raconter ça. « Je t’ai dit que j’étais pas hunter, hein ? Et que j’étais mutant ? Je préfère te le rappeler, juste au cas où. Je dirais rien. Promis juré. Si je le trahis t’auras le droit d’aller voir papa pour lui parler de mon cas. » Si ce genre de promesse de la rassurait pas, il ne voyait pas ce qu’il pouvait dire de plus ! Alistair était l’objet de toutes les peurs de Lorcan depuis son dépistage, et il n’évoquait pas son nom à la légère. Alec pouvait être tranquille, Lorcan se fichait bien qu’il soit mutant ou non. Il trouvait même que c’était une très bonne chose pour Calista, car elle s’était enfin débarrassée de sa peur panique des mutants, grâce à lui. « Il est venu chez moi pour me demander de le tuer quand il a découvert sa mutation, mais il avait pas changé, c’était toujours le même gars et des mois après, il m’a sauvée, alors ça m’a fait revoir mon jugement sur les transmutants. » Lorcan haussa les sourcils. Alec lui avait demandé de le tuer ? « Dis donc, il est super sympa ton copain … Il pouvait pas se démerder tout seul s’il voulait mourir ? » Lança-t-il d’un ton acerbe, imaginant sans peine le choc que cela avait du être pour Calista. Pour qui est-ce qu’il l’avait prise ? Elle n’était pas une tueuse, bon sang ! C’était complètement stupide de la part de Lynch, à son avis. « Et il a revu son propre jugement sur lui-même ou … ? C’est juste de la curiosité, désolé. Mais s’il t’a sauvé la vie, j’imagine qu’il n’a plus tant envie de mourir. » Lorcan était toujours aussi remonté envers les gens qui envisageaient le suicide, ça lui rappelait trop vivement la mort de leur mère. Cette souffrance là, il ne l’avait toujours pas oubliée, et encore moins pardonnée. « J’suis content que tu l’ais trouvé. Et qu’il t’ait sauvé la vie, aussi. T’es trop douée pour te mettre en danger, on dirait. » Ou pas suffisamment pour faire attention à sa sécurité, peut-être … Lorcan regretta d’autant plus que le fameux Alec Lynch ait disparu de la circulation, et il comprenait que Calista tente le tout pour le tout pour le retrouver. « Moi aussi, c’est grâce à une amie que … j’arrive un peu mieux à accepter tout ça. On a un peu découvert nos mutations en même temps, et c’est vraiment pas mal d’avoir quelqu’un qui partage la même chose. Comme Alec, ça doit être mieux de pouvoir en parler avec toi plutôt que de garder ça pour lui. » Sans Salomé, Lorcan ne savait vraiment pas comment il aurait pu s’en sortir jusque là.

Etre mutant, c’était la tare familiale, celle qu’il ne fallait surtout pas transmettre aux descendants. Calista avait hérité du physique de leur mère, mais pas de ses gènes. Et le phénomène dont ils venaient d’être témoin, cette sensation bizarre au bout de ses doigts, comme s’ils perdaient de leur vitalité … Ce n’était pas lui et ça ne pouvait pas non plus être elle ! Puisqu’elle avait été dépistée humaine, il n’y avait aucune raison que cela change dans le temps. De ça, Lorcan en était persuadé, il avait bien assez étudié la génétique pour le savoir ! A moins que … Mais il n’y avait aucune explication qui tienne la route, rien du tout. Seulement les faits étaient là, terrifiants, incompréhensibles. En la touchant, quelque chose s‘était passé, il ne l’avait pas rêvé. Il sentait la chaleur revenir peu à peu au bout de ses doigts en provoquant des picotements désagréables, et ce n’était pas son pouvoir qui pouvait faire ça. « Je sais que c’est pas toi Lorcan. Je te crois, t’inquiète pas. » Lorcan n’était pas vraiment rassuré par les paroles de Calista. Oui, okay, elle le croyait, mais est-ce qu’elle avait une explication pour ce qui venait de se produire ? Il se passa la main dans les cheveux – une main étrangement anesthésiée – en cherchant en vain une interprétation rationnelle. « Est-ce que tu peux me ramener le bracelet ? » Le visage du jeune homme s’éclaira et il alla ramasser le bracelet dans le coin de la chambre, là où Calista l’avait lancé. Il hésita avant de le prendre, et grimaça quand la sonnerie stridente se remit en marche quand il posa ses doigts dessus. Il n’aimait vraiment pas ce truc, c’était officiel ! Il n’avait pas besoin d’une sonnerie qui le désignait mutant, merci bien. Au lieu de le remettre à Calista, il s’arrêta à un mètre de son lit et le lui lança, juste pour voir. Pendant le court laps de temps où il fut en l’air, la sonnerie s’arrêta … Puis reprit quand l’objet toucha la peau de la jeune femme. Lorcan écarquilla les yeux. « Mais c’est pas possible ! Tu le portais tout à l’heure et il ne sonnait pas ! Tu peux pas être devenue mutante pendant qu’on discutait ! » Il se sentait personnellement offensé par cet objet dont la sonnerie lui vrillait les nerfs. De quel droit ce bracelet décidait de qui était mutant ? Et de quel droit est-ce qu’il venait de décider que sa sœur en était une, alors qu’il était clair que ce n’était pas le cas ? « Il doit être cassé. Et il doit y avoir une autre explication pour ce truc qui se passe quand je te touche. »

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