" Are you really threatening me, beautiful? " [Charlita]
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Sujet: " Are you really threatening me, beautiful? " [Charlita] Lun 14 Sep 2015 - 22:06
Why so serious, Love ?
Charlie & Anita
Charlie avait rabattu sa capuche sur son visage pour éviter à ses mèches blanches un peu rebelles de s’emmêler sur ses cils ou de lui chatouiller le nez. Elle se connaissait, elle était capable d’éternuer au moment critique si elle ne faisait pas attention. Or, si elle était là, c’était parce que la situation requérait toute sa discrétion et son professionnalisme : Elle avait été appelée en renfort d’autres chasseurs qui avaient du battre en retraite suite à une montée en puissance de la cible pourchassée. En effet, le mutant en question était en réalité un vacciné en pleine rechute : Des effets secondaires l’avaient rendu passablement paranoïaques, ce qui augmentait la dangerosité de cet ectokinesiste, qui manipulait les ombres autour de lui pour tantôt se rendre complètement invisible dans l’obscurité, tantôt pour agresser le malheureux qui se risquait à l’approcher. L’homme d’une quarantaine d’années avait déjà mis au tapis plusieurs chasseurs à ses trousses, et s’était reclus dans la ferme abandonnée à la lisière de la forêt. En un sens, ça avait amusé la chasseuse quand on lui avait annoncé la localisation de la cible au téléphone : une maison hantée pour un manipulateur d’ectoplasme, c’est quand même assez épique, non ? Après avoir demandé la permission à Roman, elle était partie donnée un coup de main aux « collègues », bien que ne fut pas dupe : si on l’appelait elle, c’était pour deux bonnes raisons. La première, c’était qu’en tant que lampe humaine, elle serait probablement la mieux armée pour lutter contre le maitre des ombres. La seconde, c’était simplement que sa vie de mutante était bien moins précieuse que celle des autres chasseurs. On pouvait l’envoyer au front sans s’inquiéter qu’elle y survive ou non, elle le savait bien. Néanmoins, l’idée de se frotter au paranoïaque la motivait, et elle s’était acquittée de sa tâche avec beaucoup de zèle.
Après un rapide topo par ses « collègues » qui avaient rapidement battu en retraite, Charlie s’était retrouvée seule devant la bâtisse délabrée. Pas idiote, elle s’était chargée d’énergie comme une batterie, jusqu’à entendre le bourdonnement de son énergie dans son oreille interne, et le picotement de l’électricité au bout de ses doigts. Elle était prête à en découdre, elle avait même hâte : elle n’avait pas eu l’occasion de faire un petit « face to face » entre mutants depuis quelques semaines, et cela lui avait presque manqué..
La lutte fut courte, mais intense : Il avait besoin d’ombres pour la neutraliser, aussi elle se transforma en Batterie Tesla. Elle éjecta l’énergie par tous les pores de sa peau, à un intervalle très court et régulier, comme un stroboscope. Aveuglé, le mutant se cacha les yeux en braillant, ne manquant pas de signaler sa position à la chasseuse armée jusqu’aux dents. Alors qu’elle ajustait son geste pour lui tirer dessus, il se jeta sur elle, lui donnant quelques baffes pour essayer de la faire cesser son petit manège. Seulement elle en avait vu d’autres la Charlie, et ce n’était pas une salade de phalanges qui allait lui faire peur. Elle attrapa le mutant à la gorge comme un prédateur affamé et serra, serra, serra … Ses ongles s’enfoncèrent dans la chair de l’autre, et n’en ressortirent que lorsqu’elle fut tout à fait sure qu’il ne respirait plus. Elle essuya le sang qui lui coulait de la narine droite avant de se redresser, satisfaite de son travail. Elle sortit son téléphone pour prendre un selfie avec le cadavre pour l’envoyer à Roman, toute sourire, puis tourna les talons. Elle n’eut pas le temps de faire plus de quelques pas avant de devoir s’immobiliser, surprise … qui osait donc la tenir elle, en joue ?
Sujet: Re: " Are you really threatening me, beautiful? " [Charlita] Dim 20 Sep 2015 - 18:49
Un mutant en pleine rechute, classique, sauf quand il devenait paranoïaque et blessait des gens. Enfin normal, mais cela énervait Anita. Elle avait entendu parler de l'affaire car depuis quelques heures le portable de son père ne cessait de sonner. Il la regardait à chaque fois tandis qu'il répondait d'une voix morne. Rose leur servait café et muffin sans s'arrêter. La chasseuse savait bien que quand sa petite sœur faisait cela, c'était parce qu'elle était inquiète. La rouquine n'avait rien dit, mais Anita devinait qu'elle ne voulait pas que ni elle, ni son père aille à la chasse. Ils étaient en pleine discussion pour savoir lequel d'eux deux irait affronter ce transmutant qui manipulait les ombres. Il fut décidé qu'Anita irait. La femme n'était pas dupe, elle se doutait bien que son père l'envoyait au casse pipe sans aucune pitié, mais c'était son rôle de lui montrer qu'elle s'en sortirait. Que cela lui plaise ou pas. Elle s'en fichait bien du reste de son avis. Elle ne manqua pas de lui jeter un regard lourd de sens qui échappa à Rose. Anita n'habitait plus dans la grande maison familiale, mais elle fut autorisée à emprunter deux armes. C'était la seule manière que son père avait pour lui exprimer encore un peu de sympathie.
Elle avait choisi un beretta 92 et une dague de plusieurs centimètres qui serait forte utile. Autant être bien armée. Elle avait en prime une autre arme à feu cachée dans sa chaussure. La brune avait décidé d'aller en moto jusqu'à la ferme abandonnée. On racontait bien des choses sur cet endroit, mais elle n'y croyait pas. Elle n'écoutait que quand cela pourrait être à son avantage, sinon pas. Anita arrêta sa moto non loin de la ferme et parcourut le reste du chemin à pied. Elle entendait des bruits, des bruits de combat et quand elle regardait attentivement le sol, elle voyait des traces de passage. Il y avait eu beaucoup d'aller-retour de gens qui avaient fui le combat. Bande de lâches. Elle plissa les yeux et la brune se glissa vivement vers la ferme. Elle décida de faire le tour pour ne pas entrer par la porte principale, mais par une porte discrète et dérobée. Quelle ne fut pas son étonnement, dans l'ombre, quand Anita vit deux transmutants se battre à mort. Elle ne comprenait pas ce qu'elle avait sous les yeux tandis qu'elle regardait une femme toute fluette tuer un homme.
Elle sortit son arme à feu de son holster d'épaule et profita du bruit ambiant pour se rapprocher. Encore, encore un peu. Ce soir, elle ne tuerait pas la bonne cible, mais une autre irait très bien. Elle ne serait pas obligée de mentionner que ce n'était pas elle qui avait tué l'homme. Anita y était presque et alors que le corps tombait, elle mit en joue l'inconnue. Son regard était dur comme du marbre et elle ne fléchit pas quand elle entendit sa voix.
« Sérieusement ? Vous êtes tellement tarés que vous vous tuez entre vous, on aura décidément tout vu. »
Dit-elle avec moquerie. Oui vraiment, on voyait de tout, c'était à se taper le cul par terre. Le monde vivait vraiment la tête à l'envers pour le coup.
« A genoux, les mains sur la nuque et ne discute pas. »
Elle n'avait qu'à tirer et la moitié de la joue partirait avec. Anita appuya le canon de son arme avec plus d'insistance pour bien montrer qu'elle ne se laisserait pas du tout faire.
« Sinon ta jolie joue sautera. »
Son père se serait étranglé en entendant ces propos, mais il n'était pas là et tant mieux. Elle pouvait dire tout ce qui lui passait par la tête sans que cela gêne. Elle ne draguait pas cette transmutante, elle ne se le permettrait pas. Elle se contentait de se moquer d'elle avant de l'abattre, c'était tout à fait autre chose. Elle aimait toujours jouer avec ces victimes avant de les tuer.
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Sujet: Re: " Are you really threatening me, beautiful? " [Charlita] Sam 26 Sep 2015 - 20:02
Why so serious, Love ?
Charlie & Anita
Charlie, si elle n’était pas en train de lever ses mains au ciel, se serait bien frappée le front de s’être montrée aussi … passionnée dans sa chasse, et si peu prudente. Il y avait toujours un chasseur qui débarquait en étant un peu à l’ouest, inconscient qu’elle était justement dans le camp. Ce n’était pas vraiment une surprise pour Charlie, mais elle n’était jamais très à l’aise quand on lui pointait une arme sur le front. Sans marquer pour autant la moindre trace d’inquiétude sur son visage, elle défiait ouvertement la chasseuse du regard, un grand sourire barrant son visage d’un air tout sauf terrorisé, plutôt curieux. Alors qu’elle mettait un premier genou à terre, elle détailla du regard la jeune femme qu’elle n’avait jamais vu sur la moindre traque. Pourtant, un joli minois pareil, elle était à peu près sure de s’en souvenir quand elle en croisait un : des traits fins et gracieux, taillés à la serpe tant ils étaient acérés, un regard déterminé tout à fait charmant et une bouche, doux seigneur une bouche … Comme elle les aimait, vraiment. C’était dommage qu’elle dise des choses aussi ridicules, ça gâchait presque tout.
- Ça va, ça va, pas besoin de faire la dure, cowgirl, je vais pas m’évaporer, j’sais pas faire …
Un gloussement amusé par sa propre blague, elle leva ses yeux aux iris et aux orbites totalement noirs, consciente que cela déstabiliserait probablement la belle inconnue. Il ne lui fallait pas grand-chose, juste une hésitation de sa part à tirer. Ils hésitaient toujours, elle, non. Tout simplement parce qu’ils ne lui faisaient pas peur. Avec la rapidité d’un prédateur, elle attrapa l’arme d’Anita à pleine main par le canon et la carcasse, l’écartant de son visage pour le pointer en direction du sol tout en se relevant. La contrattaque n’avait duré qu’une demi seconde, que la main libre de la mutante giflait avec violence la chasseuse d’un revers écrasant, lui laissant les marques des ongles au creux de la mâchoire. En l’espace d’un instant, l’arme était passée des mains de la brune à celles de la blonde, qui ne semblait pas plus s’en émouvoir que ça. A présent, elle pointait à son tour l’arme sur la chasseuse, mais à une distance plus raisonnable d’elle. Il n’était pas question de se faire avoir à son tour.
- Tout vu oui, même une tarée qui te pique ton jouet pour te menacer avec, non mais dans quel monde on vit bébé chasseuse, j’te jure.
Elle haussa un sourcil, tenant toujours l’autre fille en joue, mais sans la moindre agressivité ni dans la voix, ni dans le regard. Au contraire, elle avait l’air de follement s’amuser. Elle désigna à Anita sa chaussure et sa manche gauche avec un air entendu :
- A ta démarche de pingouin, tu dois avoir un truc dans la botte. Enlève-le. Et tout le reste aussi. Normalement j’ai pas le droit de te tuer, mon chef veut pas, mais si c’est ma vie ou la tienne … J’aurai qu’à dire que c’est l’autre gogole qui t’a occis avant que j’arrive. Ce serait fâcheux mais plausible, parce qu’il était pas commode celui-là. *ne voyant aucune réaction de la part de la jeune femme, elle soupira en agitant son arme* Bon magne toi un peu s’il te plait, j’ai faim et j’aimerai passer à la pizzeria avant de rentrer chez moi …
C’était tout Charlie ça, ce coté totalement … inapproprié de son comportement à la scène à laquelle elle assistait. Elle aurait du être soit effrayée, soit folle de rage face au comportement d’Anita et pourtant, elle ne semblait même pas prendre vraiment ça au sérieux. Tout ça n’avait l’air d’être qu’une vaste blague pour elle, comme si elle ne craignait plus rien, ni personne. Et encore moins les jolies filles.
- Maintenant qu’on est intime, c’est quoi ton nom, love ? Moi c’est Charlie, comme le type à bonnet de « Où est Charlie ?», mais sans le bonnet. Ce serait ridicule sinon.