Sujet: mission : charlie, seth et jeane. Sam 4 Juil 2015 - 12:06
les rps missions
Charlie Monroe, Seth Koraha & Jeane Merlyn
La mission de Charlie était de retrouver des mutants repérés dans un vieil immeuble de la ville, planqués comme des rats depuis quelques temps. D'après les informations qu'elle a reçu, il s'agissait de la famille Johnson. Une mère Hannah, un père Hugh et un gamin de 8 ans, Ethan, tous mutants. L'ordre de mission était de vacciner ces trois personnes et si c'était impossible, les tuer bien évidemment. Seth avait été contacté par Hugh quelques jours plus tôt. Membre d'Uprising, il avait appris que Seth pouvait leur fournir de qui résister aux vaccins des hunters, cependant, il n'est jamais venu au rendez vous, ainsi le trafiquant a décidé de se rendre directement sur place ; vendre trois anti-vaccin d'un coup, ça pouvait faire pas mal de fric après tout. Jeane quant à elle s'est retrouvée dans ce vieux bâtiment par le plus grand des hasards, fuyant un énième gars à qui elle avait volé un portefeuille. Mauvais endroit, mauvais moment.
— Seth est arrivé à temps pour vendre l'anti-vaccin à la famille Johnson. — Charlie a réussi à tuer Hugh, mais Hannah et son fils se sont enfuis. — Jeane a assister à la scène, tout comme Seth, or, Charlie a pour ordre de ne pas laisser de témoins.
ordre de passage : Charlie, Seth & Jeane. (si l'ordre ne convient pas, vous pouvez en discuter entre vous par mp, sans soucis (a))
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Sujet: Re: mission : charlie, seth et jeane. Dim 5 Juil 2015 - 21:22
RP MISSION
Charlie & Seth & Jeane
Ma mission est de tuer le temps et la sienne de me tuer à son tour. On est tout à fait l'aise entre assassins. ✻✻✻ Charlie essuya tranquillement ses mains sur le tshirt de sa victime, avant de se redresser en sifflotant. Ce n’était pas Roman qui lui avait indiqué l’endroit de sa mission actuelle, ni même les individus à éradiquer, mais un des agents de Thaddéus Lancaster, bon ami de son cher maître et accessoirement maire de la bonne bille de Radcliff. Charlie avait accepté de faire un petit détour pour atterrir au pied d’un immeuble miteux, en apparence désaffecté, au sud du centre ville. L’endroit était bien moins pittoresque que les petits immeubles de briques du centre historique. Ici, on sentait bien que les gens vivaient à la dure, dans des appartements exigues et mal isolés. D’ailleurs, elle ne serait jamais venue spontanément ici : le bâtiment avait l’air complétement insalubre et déserté par tout ce qui n’était pas un rat ou un pigeon. C’était surement là la malice des mutants, de se cacher là où aucun être humain sensé n’aurait pensé trouver refuge. C’était plutôt bien vu. Mais Thaddéus était encore plus malin. Son réseau était plutôt bien foutu, Charlie le concédait, et devoir travailler de concert avec d’autres agents spécialisés dans la traque ne lui déplaisait pas. Bien sur, ils étaient comme la plupart des êtres humains terriblement Bavards, mais bon, parfois, c’était pas désagréable de ne pas bosser seule. D’ailleurs, elle était censée avoir un binôme ce soir là, qui s’était désisté au dernier moment. La fête de noel à l’école de son môme apparemment, pfff. Tant pis, ça en ferait plus pour elle. Elle avait eu aucun mal à trouver les Johnson, qui « vivaient » dans une espèce de Taudis au deuxième étage. Ce n’était pas dur à trouver, c’était la seule porte qui était fermée à clé de tout l’étage. Elle avait vérifié sur son téléphone l’identité de ses futures victimes, ainsi que leurs capacités respectives : Hugh, le patriarche, était électrokinésiste. Elle avait souri : évidemment, Roman avait du parler aux chasseurs de ses …. Prédispositions particulières pour neutraliser ce type de mutants. Le pauvre ne verrait rien venir. Hannah, la mère, avait apparemment la possibilité de se rendre invisible. Emmerdant, ça, parce que les traques pouvaient durer des heures avec des énergumènes pareils. Mais avec le temps, elle connaissait toutes les parades pour les débusquer rapidement. Enfin, le gamin avait le gène, mais son don était de nature inconnu. Tant pis, elle s’adapterait une fois sur place. Elle avait toqué poliment à la porte des Johnson, qui lui ouvrirent. Surprenant ? Pas tant que ça. Les gens, même en cavale, avaient des reflexes parfois particulièrement illogiques. Comme ouvrir à une inconnue pour savoir si elle est l’amie de Seth qui venait reprendre « ce qu’il reste ». Seth … Sérieusement ? Décidement ce dernier était de toutes les fêtes. Elle avait acquiescé avec un sourire, puis une fois dans le salon, avait envoyé une rafale d’énergie vers la mère et le gamin sur le canapé. Ils avaient esquivé de justesse, mais les coussins s’étaient embrasés. Hugh, comme prévu, c’était jeté sur elle, tous volts dehors. Elle l’avait laissé s’approcher, le laissant même la saisir à la gorge pour l’électrocuter. Les pupilles de la mutante se dilatèrent pour dévorer ses iris, puis le blanc de ses yeux à mesure qu’elle vidait sa proie de son jus, et qu’il tombait à ses genoux. Elle le fixa de son regard sans reflet, puis joignit son index et son majeur droit pour les poser sur le front tremblant de sa victime.
- Pan.
La décharge d’énergie fit éclater le crane du mutant comme une citrouille trop mure. Heureusement qu’elle portait du noir hein.
Charlie essuya tranquillement ses mains sur le tshirt de sa victime, avant de se redresser en sifflotant. La blondinette savait que victime n° 2 et victime n°3 n’étaient surement pas loin, à se cacher dans un recoin sombre. Le souci, c’était que les recoins sombres ne le restaient jamais bien longtemps là où passait la chasseuse aux mains lumineuses
Depuis qu’il avait vendu ses services à Sheldon Smith, Seth faisait des affaires telles qu’elles compensaient de très loin les pertes générées par le blocus de Radcliff. Vendre l’anti-vaccin était une activité plus que lucrative, et il était bien content d’avoir sauté sur l’occasion lorsqu’elle s’était présentée. Et puis, s’il pouvait aider les mutants à contrer les actions des hunters, il était bien content. Le Calédonien n’avait jamais songé à rejoindre Uprising, ni même Insurgency lorsque ce dernier groupuscule s’était dévoilé. Ceci dit, plus les jours passaient, plus il comprenait leurs actions et les encourageait de loin ; la situation pour les gens comme lui s’était nettement dégradée depuis quelques temps, et les petites manigances de Lancaster n’aidaient en rien à ce qu’ils aient une vie rangée. Ils étaient traqués comme la pire des vermines et exécutés sans sommation. Parfois, le trafiquant avait l’impression d’être perdu au fin fond du Texas rural, au beau milieu d’une communauté profondément raciste. Sauf qu’à Radcliff, ce n’était pas la couleur de peau qu’on discriminait, mais un petit gène supplémentaire que personne n’avait choisi de porter. Comme la famille Johnson, par exemple. Monsieur Johnson avait contacté Seth deux jours auparavant pour passer commande de gélules UP. L’affaire avait été rapidement conclue, et l’homme de sable avait donné un lieu et une heure de rendez-vous. Sauf que son client lui avait posé un lapin. Etonné et assez vexé, il était allé les trouver directement chez eux, dans cet appartement plus que miteux qui leur servait d’abri en attendant que la situation se tasse. Il avait retrouvé toute la petite famille en train de faire ses affaires à la hâte : visiblement, les chiens de Lancaster les avaient repérés et ils devaient bouger rapidement. La transaction se fit donc en vitesse, et Seth avait récupéré son argent cash. Tout le monde était content. Passant par la sortie de secours, il se retrouva dans une autre partie du bâtiment désaffecté, lorsqu’il tomba nez à nez avec une jeune femme qu’il ne connaissait absolument pas. Et elle était beaucoup trop propre sur elle, beaucoup trop bien habillée pour être une habituée des zones comme celle-ci.
- Yo … Tu t’es perdu ? demanda le trafiquant
Il était méfiant et se demandait s’il ne se retrouvait pas face à une chasseuse habillée en civil, lorsque des bruits de lutte derrière lui attirèrent son attention. Fronçant les sourcils, il tourna les talons et revint vers l’appartement des Johnson. Il se figea dans l’encadrement de la porte d’entrée en voyant la fenêtre menant sur la rue grande ouverte, le cadavre de monsieur Johnson étalé par terre, la tête pulvérisée sur le sol et le mur, et … Charlie, debout devant le corps, l’air particulièrement satisfaite. Une ride de haine se dessina au coin du nez du mutant tandis que sa main partait trouver la crosse de son pistolet.
- Connasse, lâcha-t-il, la mettant immédiatement en joue.
S’il pouvait tuer Charlie Monroe ce soir, il le ferait bien volontiers. Il espérait simplement qu’il y arriverait avant que ça ne soit elle qui l’abatte.
Au mauvais endroit, au mauvais moment. La poisse semblait continuer de lui coller aux basques, peu importe où elle allait – le nombre de kilomètres qu’elle ferait dans sa vie n’auraient pas d’importance, Jeane était née maudite, et portait sur ses épaules un poids supplémentaire qui lui pourrissait la vie. C’était l’immuable conclusion qui s’imposait de plus en plus à elle depuis des années déjà – d’inexorables et longues années qui s’étendaient dans son esprit. La soirée avait pourtant bien commencé, la blonde oubliant volontiers l’heure du couvre-feu qui approchait à grands pas : personne n’était venu l’emmerder jusque-là, et elle n’avait pas l’intention de suivre les volontés despotiques du maire de la ville simplement parce qu’il l’avait enfermée dans sa putain de quarantaine. Elle ne demandait que ça, elle, voler une bagnole et laisser ce bled à la con loin derrière elle : les éléments étaient contre elle. Et par simple esprit rebelle, elle se déchainait contre les éléments, désormais – quitte à faire les poches des gens qui ne semblaient rien demander à personne, ceux qui, tête baissée, se pressaient de rentrer chez eux sans se faire remarquer par qui que ce soit. Tous si préoccupés à être invisibles, qu’ils en oubliaient de surveiller leurs biens les plus précieux. Le portefeuille en cuir dans les mains, Jeane poussa du pied la porte miteuse d’un immeuble miteux, rien que par précautions : ici, les gens ne semblaient pas faire dans la demi-mesure pour récupérer leurs affaires. Et elle pouvait prétendre autant qu’elle le voulait, elle n’était pas une dure. A la lumière artificielle et tremblotante des loupiotes accrochées dans le couloir, elle sortit entre ses doigts la carte d’identité du propriétaire du portefeuille : le type n’était pas dégueulasse, en soit – il avait simplement sa propre version de la poisse. Elle abandonna la carte d’identité sur son chemin, tout autant que tout ce qu’elle jugea inutile, papillonnant à peine devant la photo de famille soigneusement rangée dans un coin.
Arrivée au croisement de deux couloirs, elle s’appuya contre le mur qui passait par là, cigarette coincée entre les lèvres, ignorant volontiers les paroles qui s’échangeaient à quelques pas de là : elle était trop occupée à compter et empocher les billets verts qu’elle venait de gagner, maigre compensation dans le quotidien barbant qui la faisait presque suffoquer à Radcliff. Elle était habituée aux grandes villes et à leur agitation, à l’effervescence d’une vie pleine d’imprévus – malgré la guerre qui semblait se jouer de partout par ici, Jeane n’avait jamais eu le privilège de prendre part aux batailles : elle n’était ni une dégénérée, ni une chasseuse, et encore moins dans les petits papiers du maire de la ville. Et pourtant. Après une dizaine de minutes, elle décolla son dos du pan de mur qui lui avait servi de refuge, jetant dans un coin le portefeuille vide pour effacer toute preuve ; juste avant de se retrouver nez à nez avec un parfait inconnu. Gueule de trafiquant, look de trafiquant, voix de trafiquant – Jeane était une grande amoureuse des clichés – son premier instinct fut de vriller du regard tous les détails qui s’offraient à ses yeux. Silencieuse, méfiante, elle aussi. Du moins, jusqu’à ce que tout ne se précipite, un cri d’effroi brisant le malaise, l’agitation noyant le calme. La blonde aurait pu fuir dans l’autre sens ou se planquer : les quelques pas qu’elle fit pour suivre l’inconnu furent l’erreur de trop. Tout ce qui attira son regard ne fut que chaos et sang, cauchemar et réminiscences de son passé : elle aurait pu crier elle aussi, si seulement sa gorge ne s’était pas serrée si étroitement, coupant littéralement sa respiration. Le type sortit une arme de nulle part : tout son cerveau lui envoyait des messages confus, dont le seul mot fuir semblait être le centre de gravité. Mais ses jambes n’obéissaient pas, paralysées, retenues par les mains invisibles de ses hantises. Elle revoyait sa mère, agonisant à petit feu, les hunters – toujours des hunters, toujours des transmutants. Toujours le chaos ; et les deux autres semblaient bien s’y connaître, en matière de chaos. Elle ne pouvait faire confiance à personne, surtout pas dans cette ville de merde. Etait-ce l’instinct de survie, qui pulsait avec tant de force dans ses veines ? Les secondes s’étaient égrenées plus vite que jamais, avant que la blonde n’agisse enfin, imprévisibles au possible au moment de se jeter de tout son poids sur le gars à côté d’elle, profitant de la diversion pour échapper à la connasse – enfin prête à courir, direction la sortie.
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Sujet: Re: mission : charlie, seth et jeane. Mar 7 Juil 2015 - 22:03
Spoiler:
Fausse manip, déso
Dernière édition par Charlie Monroe le Mar 7 Juil 2015 - 22:16, édité 1 fois
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Sujet: Re: mission : charlie, seth et jeane. Mar 7 Juil 2015 - 22:05
RP MISSION
Charlie & Seth & Jeane
Ma mission est de tuer le temps et la sienne de me tuer à son tour. On est tout à fait l'aise entre assassins. ✻✻✻ Charlie leva ses yeux totalement noirs vers Seth, comme si la mort en personne fixait le trafiquant de ses deux orbites vides. Elle soupira bruyamment, et si il lui était resté des iris, elle les aurait levé au ciel : évidemment, elle n’avait pas pris le temps de faire le tour de l’immeuble entier avant de tenter d’entrer chez les Johnson. Elle avait vu une faille, l’avait exploité, point barre. Maintenant elle se retrouvait avec un flingue en face d’elle, et un mutant pas content. Oh, c’était pas tout à fait la première fois que cela lui arrivait à vrai dire. Elle haussa les épaules avec désinvolture, souriant à moitié à l’insulte de Seth. Il avait du mal à s’exprimer sans vulgarité, c’était pas nouveau non plus :
- Oh ça va hein, j’suis sure que t’avais déjà conclu tes ptites affaires, si t’as l’argent, t’en as quoi à faire qu’il soit mort ou pas ? et baisse ton flingue mon chou, j’ai un pare balle, et si tu tires, je tire aussi. Et t’étais pas sur le listening à la base.
C’était un mensonge, elle n’avait aucune protection. Cependant, son blouson de cuir over size était suffisamment large pour faire illusion, et son ton tellement naturel n’indiquait en rien qu’elle bluffait. En revanche ce qui était sur, c’était que de lui tirer dessus aurait le même effet que de dégoupiller une grenade : elle imploserait probablement avant même de perdre une goutte de sang. D’ailleurs, l’électricité qu’elle contenait encore faisait voler quelques mèches de cheveux d’électricité statique. Si Seth était intelligent, il ne tirerait pas. D’ailleurs, L’attention de Charlie se portait déjà derrière le trafiquant, alors qu’elle se haussait sur la pointe des pieds pour fixer le couloir de ses globes totalement sombres. Elle n’eut pas le temps d’ouvrir la bouche qu’une jeune femme, lui ressemblant étrangement d’ailleurs, bousculait violemment Seth pour lui passer devant, déstabilisant ce dernier pour s’enfuir à toutes jambes. Charlie en profita pour donner un coup de pied dans le pistolet de Seth pour le faire glisser sous une commode, avant de se tourner vers lui en haussant un sourcil :
- Une copine à toi ou je peux la dessouder tranquillement ? non parce sur mon ordre de mission perso, c’était marqué « pas de témoin », alors …
Elle était prête à laisser Seth en vie sans trop de difficulté. Après tout elle ne tuait pas les mutants comme ça, au hasard des rencontres : elle était une chasseuse professionnelle, elle obéissait à des supérieurs et respectait une hiérarchie. Si tout le monde commençait à se faire justice soit même, c’était l’anarchie. Aussi, elle croisa les bras et attendit la réponse du joli garçon, son regard vide scrutant les recoins de la pièce :après tout, il restait deux johnson en liberté, ils étaient peut être encore planqués dans le coin…
Sujet: Re: mission : charlie, seth et jeane. Jeu 9 Juil 2015 - 17:50
RP MISSION
∞ CHARLIE & SETH & JEANE ∞
Les yeux bruns de Seth étaient fixés dans ceux de Charlie, entièrement noir, des iris jusqu’à la cornée. Ces yeux de démon, le trafiquant avait eu l’occasion de les voir, à plusieurs reprises, et il savait pertinemment que ça n’annonçait rien de bon. La jeune femme, véritable éponge à énergie, était chargée à bloc ; Hugh Johnson, dont le cadavre allait très certainement rester à pourrir dans ce vieil immeuble abandonné, était électrokinésiste. Autant dire que la mutante traîtresse à ses gènes était tombée sur une mine d’or. Quelques-unes de ses mèches voletaient autour de son crâne, agitées par l’électricité statique qui parcourait le corps de leur propriétaire. Le Calédonien avait très envie de tuer Charlie. Et il était aussi tout à fait sûr que lui tirer dessus, maintenant, était une très mauvaise idée. La demoiselle exploserait probablement sur place, vaporisant le bâtiment et ses occupants avec elle – et Seth n’avait pas spécialement envie de mourir aujourd’hui. Il en était là, une nouvelle remarque peu aimable prête à sortir, lorsqu’un poids vint s’écraser contre lui. Sous la surprise, il n’eut pas le temps de se rattraper et tomba lourdement sur le sol, n’ayant qu’une poignée de seconde pour voir l’inconnue qu’il avait croisée fuir à toutes jambes dans le couloir vide. En laissant échapper un juron, l’homme de sable tendit la main vers son pistolet qu’il avait lâché dans sa chute. Mais Charlie fut plus rapide, et l’arme finit sous un meuble, hors de sa portée. Laissant échapper un grognement énervé puis un long soupir résigné et planta son regard dans celui de la mutante dressée au-dessus de lui. Il s'attendait à exploser d'une seconde à l'autre comme si une bombe dans son estomac se déclenchait d'un coup. Mais plutôt que de le tuer, la demoiselle lui posa une question à laquelle il ne s'attendait pas vraiment. Haussant un sourcil et réfléchissant très vite, il se dit que la meilleure des options était encore d'envoyer le chien de Roman Griske flairer une autre proie.
- Aucune idée de qui est cette nana. Et elle a pas la gueule de la mutante, alors amuse-toi si tu veux, rien à carrer.
C'était un demi mensonge : certes, Seth en voulait beaucoup à l'inconnue de l'avoir fait tomber et de l'avoir laissé ainsi, à la merci de Charlie, mais il n'avait pas spécialement envie d'avoir la mort d'une innocente sur la conscience. Aussi, dès que la blonde s'éloigna dans le couloir, le Calédonien attendit un moment avant de la suivre à son tour, silencieux comme une ombre. Il avait récupéré son pistolet et se faufila à la suite de celle qu'il considérait comme la plus grosse traîtresse qui soit, prêt à lui sauter dessus au prochain tournant - et, il l'espérait, avant qu'elle ne massacre l'inconnue qui n'avait aucune idée de qui venait la chercher.
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Désolée, c'est pas terrible Q.Q
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Sujet: Re: mission : charlie, seth et jeane. Mar 21 Juil 2015 - 21:02
Pourquoi était-elle venue dans cette ville, déjà ? Elle relativisait le simple fait de retrouver son père désormais : quel avait été l’intérêt de tout cela ? Il était sorti de sa vie depuis plus de dix ans, parti sans se retourner – il n’était même pas revenu après le massacre perpétré sur sa famille par des chasseurs qui avaient passé toute une partie de leur vie à le traquer, lui. La culpabilité, l’attachement, le sentiment d’appartenance : tout ceci l’avait quitté. Alors quelle loyauté, quelle stupidité rattachait encore la jeune femme au souvenir lointain de son géniteur ? N’importe où mais ici, elle rêvait ce soir d’être n’importe où sur cette planète qu’ici, dans ce bled pourri, cette tyrannie à petite échelle qui rendait la vie si chaotique, si déplaisante. Sous sa peau, elle sentait son cœur battre plus vite que jamais, la panique menaçant de la submerger toute entière : devant ses yeux, repassaient les images ensanglantées du corps de sa mère – de la Mort, abattant son omniprésence sur sa vie. Elle n’était pas faite pour ce genre de vie, elle ne pouvait pas être née pour être ainsi : ni dégénérée, ni chasseuse, simplement un pantin trimballé par des gens bien plus forts qu’elle, dans un océan de misère. Elle ne voulait pas de leur vie, de leur présence dans ce monde – pourquoi est-ce que cette planète ne pouvait pas être faite simplement de gens normaux ? D’autre chose que des tueurs de masse qui faisaient exploser les gens, les massacrait sans aucune raison particulière ?
A un croisement de couloirs miteux, elle s’arrêta, s’écrasant essoufflée, dos vouté, contre un des murs de l’endroit. Putain, et dire qu’elle était simplement venue par précautions – quelle précaution. La gorge sèche, respiration saccadée, Jeane cilla dans l’espoir de remettre ses idées en place : celles-ci filaient pourtant hors de sa portée à toute vitesse, insaisissables, prises dans la tornade de sa panique. Les crises de panique la paralysaient chaque fois un peu plus – surtout depuis qu’elle était ici, Radcliff était vraiment une ville pourrie. Que faire ? Que faire ? Du fond de sa poche, elle tira son téléphone portable. Hésita. Qu’allait-elle dire aux flics ? Qu’une tarée venait de tuer des gens et qu’elle avait elle-même balancé un inconnu en pâture pour lui échapper ? Est-ce que les flics de cette ville en valaient même le coup ? Ne serait-ce pas elle plutôt, qui finirait arrêtée (ou pire) pour elle ne savait quelle raison ? On n’est jamais mieux servi que par soit même. La vie lui avait appris cette expérience. Balayant cette possibilité, elle rangea son téléphone, pour mieux reprendre sa route : sa course la ramena à la cage d’escaliers qu’elle avait empruntés un peu plus tôt. Haut, bas ? Son réflexe la guida vers le haut – il y avait toujours une sortie de secours dans ces immeubles pourris. L’autre blonde était-elle vraiment sur ses talons ? Impossible à dire, et elle n’allait pas attendre d’avoir une réponse. Elle grimpa, grimpa les escaliers quatre à quatre jusqu’à pousser la porte qui menait au toit, l’air frais la frappant de plein fouet : la nuit pouvait être plus plaisante qu’elle ne l’aurait cru. Quelqu’un l’avait-il suivie ? Le sang battait si fort à ses tempes, elle n’avait même pas pris le temps d’écouter ce qui pouvait venir derrière elle. Mais elle entendit distinctement cette fois, un bang contre la porte qu’elle avait bloquée juste derrière elle. Quelqu’un était après elle : la nana ou le gars, ça n’avait pas d’importance. D’un regard circulaire, elle trouva le cadavre d’un vieux tuyau abandonné sur le toit, ramassant le bout de fer comme ultime défense – la défense des humains lambda.
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désolée pour l'attente j'espère que ça conviendra à tout le monde (jesaispasoùjevais)
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Sujet: Re: mission : charlie, seth et jeane. Jeu 23 Juil 2015 - 22:45
RP MISSION
Charlie & Seth & Jeane
La situation était déplaisante pour Charlie : elle devait choisir entre éliminer Seth pour de bon et repartir à la recherche de la mutante invisible et de son gamin, ou partir à la recherche de la fuyarde. Elle n’aimait pas à avoir à trancher, en général, son jugement n’était pas le meilleur. La plupart du temps elle se laissait guider par quelqu’un de mieux placé qu’elle pour faire un choix. Sauf que là, il n’y avait personne d’autre qu’elle, et Seth qui la regardait comme si elle allait exploser d’une seconde à l’autre. Son regard passa du mutant à la porte ouverte, avant de secouer la tête. Ses yeux reprenaient une couleur normale, autant que le terme normal puisse s’appliquer à la jeune femme. Elle finit par hausser les épaules, fourrant ses mains dans ses poches :
- Ok très bien. T’façon je pourrais pas trouver Casper et baby monstrer toute seule. Alors Autant que je dessoude la mini moi, comme ça tu auras au moins Une mort sur ta conscience. Bisous chouchou, à un de ces quatre !
Sur ces mots, elle lui fit un clin d’œil avant de partir à la poursuite de Jeane, dont les chaussures boueuses avaient laissé des traces particulièrement visible sur le sol bétonné. Elle n’avait pas de chance la petite zonarde, de tomber sur un chien de chasse comme Charlie : la traque, c’était son métier depuis près de 10 ans. Et Jeane, et bien, elle avait tout d’une petite perdrix qui perd ses plumes en tentant de s’envoler. Charlie tendait l’oreille pour entendre les échos de la fuite de Jeane : elle haletait, elle se cognait contre des… trucs ? la chasseur n’avait pas de détail, mais l’ouie assez fine pour déterminer une direction. Elle tourna à droite, son sourire s’étirant un peu plus alors qu’elle entrapercevait une ombre dans la cage d’escalier à une cinquantaine de mètres. C’était elle, probablement. Charlie sortit les mains de ses poches, et sa paume droite se mit à rayonner faiblement : elle se chargeait, lentement. Elle s’approcha lentement, glissant sa langue sur ses lèvres sèches alors que ses bottes claquaient d’un bruit sourd sur le métal des marches de l’escalier. Elle avait envie de siffloter, mais elle se retint. Elle le ferait plus tard, après l’avoir tué. Elle continua son ascension d’un pas tranquille : c’était une véritable erreur de débutant de chercher à prendre de la hauteur : à moins que la fuyarde soit du genre à se faire pousser des ailes dans le dos, elle se retrouverait sur le toit, sans aucun moyen de s’échapper. Le scénario idéal pour une traque, en réalité. Une fois en haut de l’escalier, elle se retrouva devant une porte close. Une grosse porte close, métallique, épaisse. Zut. Toute cette belle énergie qu’elle avait emmagaziné, qui servirait à faire fondre une bête serrure. Quel gâchis, vraiment. Pourtant il fallait en arriver là, aussi elle appliqua son index sur la serrure en lachant une décharge d’énergie suffisamment puissante pour faire fondre la sécurité. D’un coup de botte, elle fit tomber la porte, s’avançant dans l’ombre, un sourire inquiétant aux lèvres.
- Toc toc toc … c’est moi … C’était pas hyper sympa de partir comme ça sans dire au revoir. En plus, tu as des cheveux tellement cools, j’espérais qu’on pourrait être copines… - La voix de Charlie était légère, flutée, et aurait pu facilement passé pour celle d’une adolescente. En revanche, le regard de la jeune femme et la lumière qui émanait du bout de ses doigts n’avaient rien, mais rien de rassurant …
Sujet: Re: mission : charlie, seth et jeane. Mar 4 Aoû 2015 - 13:01
RP MISSION
∞ CHARLIE & SETH & JEANE ∞
Seth grimaça en entendant Charlie parler de lui laisser une mort sur la conscience. Elle avait bien raison : s’il ne faisait rien pour aller aider la jeune femme qui venait pourtant de le jeter sur une de ses pires ennemis, il s’en voudrait pendant très longtemps, et ça, la mutante l’avait trop bien compris. Et puis, il y avait déjà eu suffisamment de dommages collatéraux dans la guerre entre les mutants et les chasseurs, pas besoin d’en rajouter une ; la rubrique nécrologique du journal de Radcliff était déjà bien souvent trop remplie, et il n’avait pas envie d’y voir s’ajouter la photo de l’inconnue. Il se leva pour récupérer son pistolet tombé au sol, puis attendit que Charlie ait pris un peu d’avance, puis il se mit à la suivre en silence, étouffant autant que possible le bruit de ses pas. Ceci dit, la blondinette était tellement occupée à traquer sa proie qu’elle ne lui aurait probablement pas prêté attention même si elle l’avait repéré. Il ne préférait pas prendre de risques malgré tout ; après tout, la jeune femme était particulièrement imprévisible, et pouvait passer de la tueuse impitoyable à la petite fille au sourire d'ange et au comportement qui allait avec. Il l'entendait à peine tellement son pas été léger ; on sentait qu'elle avait l'habitude d'être aussi discrète qu'un chat dans la nuit pour traquer un tout autre genre de souris. Cela dit, il lui manquait encore deux trois petites choses pour réellement passer inaperçue : il entendit le vieil escalier métallique grincer sous le poids plume de la mutante. Si elle arrivait à faire ça, alors un homme comme lui n'arriverait pas à monter discrètement. Rangeant son arme dans son holster, il décomposa son corps en une quantité colossale de minuscules grains de sable. Utilisant son don pour monter l'escalier, il se dirigea doucement vers les étages supérieurs, jusqu'à atteindre le dernier. Il reprit son apparence normale lorsqu'il remarqua que l'unique porte du lieu était défoncée, et que dans l'obscurité de la pièce qu'elle protégeait il pouvait voir une faible lueur se déplacer un peu au-dessus du sol. Il entendit la voix flûtée de Charlie et fronça les sourcils. Hors de question d'utiliser son pistolet si elle était encore aussi chargée en énergie que ça - il ne voulait vraiment pas tenter le coup et la voir imploser sous l'impact. Alors, aussi discret qu'une ombre, il se glissa dans la pièce et attrapa le premier objet qui passa à sa portée - en l'occurrence, une espèce de disque en métal - et se faufila jusqu'à Charlie. Au moment où elle repéra l'inconnue plaquée dans un coin du grand débarras, le Calédonien se faufila derrière elle et lança un simple :
- Bouh.
Il arma son bras et lorsque la hunter se retourna, il lui écrasa son arme de fortune dans la tête. Simple, pas subtil du tout, mais étrangement efficace comme technique : il la regarda s'écrouler, assommée pour il ne savait combien de temps. Durant une seconde, il imagina à quel point il serait facile de la tuer une bonne fois pour toutes. Mais même s'il n'était pas un tendre, Seth n'était pas un tueur - pas gratuitement en tout cas. Et il espérait bien que le temps qu'elle reprenne ses esprits, il serait déjà loin. Laissant tomber ce qui lui avait servi à mettre la mutante KO, il s'approcha de l'inconnue et bloqua son bras quand elle essaya de le frapper avec son tuyau en métal. Il planta son regard dans le sien.
- J'te préviens, la prochaine fois que t'essayes de me frapper, je rends les coups.
Il glissa sa main sous son bras et l'entraîna vers la sortie.
- Allez, on se grouille avant qu'elle se réveille.
Il voulait sortir de là avec la blondinette, et il espérait que les deux survivants de la famille de mutants qu'il devait aider avaient réussi à s'enfuir eux aussi. Mais les choses n'allaient probablement pas se passer comme prévu. Ils n'avaient réussi à descendre que de trois étages lorsque le courant se coupa brutalement. Seth se figea tout net. Ca n'était pas normal du tout. Fouillant dans sa poche, il sortit son briquet et l'alluma, diffusant une discrète lueur jaune autour d'eux. Il regarda l'inconnue et porta un doigt à sa bouche, lui faisant signe de se taire, puis pointa le couloir tout proche. Il allait falloir passer par une autre sortie pour ne pas se faire tuer par une Charlie enragée dans cette cage d'escaliers misérable. S'engageant avec la jeune femme, il longea les murs déserts, regardant régulièrement par dessus son épaule. Charlie avait beau avoir l'air fragile, lorsqu'elle était en colère, elle pouvait faire aussi peur que Roman. Et Seth n'avait pas vraiment envie de laisser sa peau ce soir.
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Sujet: Re: mission : charlie, seth et jeane. Mar 11 Aoû 2015 - 1:16
Qu’allait-elle faire, qu’allait-elle faire ? Alors que les bruits se répétaient de l’autre côté de la porte métallique, Jeane sentait son passé jaillir dans sa mémoire et bloquer toute autre information. Elle n’arrivait pas à réfléchir convenablement, la panique d’un jadis peu glorieux la paralysant de la tête aux pieds. Ce n’étaient pourtant pas des transmutants fous qui étaient venus chez elle, des chasseurs, qui semblaient plus humains que cette blondasse aux yeux entièrement noirs – cette ville avait cependant le don de réveiller tous ces vieux démons qu’elle voulait surtout oublier. Oublier. Mais son cœur ne lui imposait aucune trêve, battant à tout rompre contre ses côtes ; à nouveau, la mort approchait, et Jeane ne pouvait s’empêcher de vouloir vivre. Vivre quoiqu’il en coûte, et quoiqu’il se passe. Ses mains moites resserrées autour de la barre de fer, la Merlyn ne pouvait s’empêcher de penser au combien cela pouvait être ridicule, de raccrocher sa vie à un simple objet que l’autre n’aurait aucun mal à envoyer balader d’un geste de la main. Humains, toujours plus humains, toujours plus incapables d’affronter la réalité de ce monde : allait-elle franchement finir par détester les transmutants tout autant que les hunters ? Bien assez tôt, l’autre timbrée parvint à défoncer la porte, apparaissant face à une Jeane qui se sentait plus vulnérable que jamais : est-ce qu’elle aurait pu se sauver en faisant autre chose qu’attendre, comme par exemple, fuir par l’échelle qu’elle avait tant lutté à atteindre ? Sans doute pas, puisqu’elle avait cru comprendre que le pouvoir de sa vis-à-vis était quelque part électrique, et que ça aurait fini par lui causer du tort à un moment ou un autre. Malgré elle, rattrapée par son caractère impulsif, la blonde lâcha un ricanement aux paroles de l’inconnue qui allait la tuer. « Ouais, mes cheveux sont cools. P’tèt que tu veux ma recette miracle pour pas avoir l’air de porter une perruque. » et malgré sa désinvolture, Jeane cédait déjà du terrain à son adversaire, reculant d’un pas à chaque fois qu’elle s’approchait. Lutte vaine, elle le savait, elle le savait si bien, pour avoir trop souvent côtoyé la mort déjà.
Et pourtant, une silhouette sortit de nulle part, se détachant, apparaissant si sombre dans la lumière dorée diffusée par l’intérieur du bâtiment. Tout se passa plus vite qu’elle ne l’aurait cru, et sa seule réponse fut de lever la barre de fer en direction de celui qui l’approchait. Il stoppa son geste cependant, lui coupant la respiration sous l’inquiétude. Faire confiance à qui que ce soit était l’inverse de tout ce que la vie lui avait appris jusque-là. Ses lèvres se crispèrent, ses mâchoires se serrèrent, tandis qu’elle dévisageait le type face à lui – le même type qu’elle avait envoyé en pâture quelques minutes plus tôt. Elle le croyait mort – à cause d’elle. Alors pourquoi est-ce qu’il se pointait comme ça, à sa rescousse, alors qu’il aurait tout autant pu se casser sans se retourner ? Ni cette question, ni le moindre remerciement (pourtant légitime), ne passèrent ses lèvres ; il l’entraina avec lui pour repasser la porte. Jeane n’avait toujours pas lâché sa barre de fer, accrochée à celle-ci comme à ses derniers instants de vie. Une volée d’escaliers, puis une autre. Et une autre. Et encore. Jusqu’à ce que la lumière ne se coupe, les interrompant dans leur marche : pourquoi s’arrêtaient-ils bon dieu ?! Elle préférait se péter la cheville plutôt que de crever ! L’homme l’incita au silence – elle n’avait de toute manière pas l’intention de hurler à l’autre leur position. Il l’entraina avec lui dans un couloir, et Jeane le suivit presque malgré elle, dans ce qu’elle jugeait être le pire plan du monde. Au moment où ils s’arrêtèrent, Jeane en profita pour agir. La première chose qu’elle fit, c’est se jeter sur le briquet de l’autre, pour le refermer, les plongeant dans la pénombre. Pas besoin de se faire repérer inutilement. Elle détestait les ténèbres, et déjà l’anxiété gagnait chaque fibre de son corps, mais l’adrénaline combattait le tout. D’un autre geste, elle sortit la lampe torche minuscule qui l’accompagnait toujours, un souffle de vie pour quelqu’un qui avait peur du noir et était claustrophobe tout en même temps. « On aurait pu partir par le toit, pourquoi on est descendus ? » chuchota-t-elle à l’adresse du mec à ses côtés, discrètement certes, mais d’un ton véhément, à croire qu’elle se plaignait d’avoir été sauvée. Serrant ses lèvres l’une contre l’autre, elle garda le silence, s’appliquant à réduire le bruit de sa respiration précipitée – finalement, elle était contente d’avoir gardé sa barre de fer. D’un geste, elle attrapa le poignet du type, pour attirer son attention, désignant une fenêtre à plusieurs mètres de là, qui pourtant s’ouvrait directement sur la sortie de secours qu’elle avait voulu prendre quelques minutes plus tôt.
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Sujet: Re: mission : charlie, seth et jeane. Mer 12 Aoû 2015 - 16:37
RP MISSION
Charlie & Seth & Jeane
Ma mission est de tuer le temps et la sienne de me tuer à son tour. On est tout à fait l'aise entre assassins. ✻✻✻ Le coup résonna sur le front de Charlie dans un BONG retentissant, digne des bruitages de dessins animés, alors que la mutante tombait à la renverse comme le coyote après que Bipbip soit rentré dans un trou trop petit pour lui. A moins que ce ne soit Tom après que Jerry se soit enfui. Oh, de toute façon, elle ne comprendrait ni l’une ni l’autre de ces références si vous les prononcez devant elle. Allongée sur le sol du toit, grésillante, des étoiles obscurcissant sa vision. Il lui fallut bien cinq bonnes minutes pour reprendre ses esprits, se frottant le front de la main : sérieusement Koraha, 2 fois en même pas quelques jours ? Soit il était jaloux de sa plastique frontale parfaite, soit il en voulait à ses neurones à lui frapper la tête constamment comme ça. Quoi qu’il en soit, il était parti avec la blondie sous le bras, et ça elle ne pouvait pas le tolérer. Laisser s’échapper Koraha lui aurait valut des remontrances de son mentor ; laisser s’échapper Koraha ET un témoin de son meurtre lui vaudrait une sanction en règle. Et Charlie ne tenait pas spécialement à subir une des punitions du Roman, vraiment pas. Elle se redressa en ronchonnant en russe, traitant Seth de quelques appellations qui auraient fait rougir des oreilles chastes, frottant ses mains l’une contre l’autre pour réactiver le déploiement de l’énergie entre ses doigts : il ne lui restait plus grand-chose, mais elle ne doutait pas de trouver une prise ou un générateur quelque part.
- Tu veux jouer au plus con avec moi Koraha, tu ne sais pas contre qui tu te frottes…
La mutante ne mit pas longtemps à trouver le générateur qui alimentait le peu d’appartements et de couloirs reliés à l’électricité, et aussitôt elle plongea les mains au milieu du sac de nœuds que représentaient les câbles, écorchant chacun d’entre eux de ses ongles pour leur faire libérer toute leur énergie. Le générateur crachota, bourdonnant comme un essaim d’abeilles mécontent alors que la mutant rejetait la tête en arrière en gloussant : elle sentait l’énergie courir de ses mains à ses bras, ses épaules et tout le reste de son corps, qui se chargeait d’énergie comme une pile. C’était bon et douloureux à la fois, et rapidement, il n’y eut plus une seule ampoule allumé dans tout l’immeuble, et Charlie avait retrouver son regard d’encre et de vide. Ses mains en revanche brillaient comme deux phares de voiture dans la nuit, alors qu’elle descendait les escaliers quatre à quatre à la recherche des fuyards : s’ils étaient dans l’immeuble encore, ils étaient surement totalement aveugles ou presque. Elle les trouverait et cette fois, elle ne ferait pas de quartier. Elle continua dans les dédales de l’immeuble, tendant l’oreille pour repérer le moindre bruit suspect : si elle croisait quelqu’un, elle le cramerait, mutant ou pas, Koraha de mes deux ou non. De toute façon, qui y avait il ici ? 3 mutants et une humaine à l’air stupide. Pas une grande perte pour l’humanité, vraiment. Elle descendit un étage, puis deux, pour arriver enfin à l’étage où se cachaient Seth et Jeane. Elle ne les avait pas encore vu, mais elle avait cru entendre un bruit, à moins que ce ne soit un chuchotement. Difficile à dire quand tout votre corps semble vibrer et résonner dans vos oreilles comme si vous étiez un appareil en surtension. Elle se mit à hurler à qui pouvait l’entendre, sa voix flutée vaguement déformée dans un écho métallique :
- T’es Vraiment un gros crétin stupide Seth, tu m’aurais laissé la fille, tu aurais eu le temps de te barrer vite fait… Maintenant tu me vois dans l’obligation de vous tuer tous les deux, quite à ce que je rase tout l’immeuble étage par étage … TU SAIS QUE J EN SUIS CAPABLE KORAHA, REND MOI LA FILLE FISSA ET JE TE DONNERAI 10 SECONDES SUPPLEMENTAIRES AVANT DE TE BOTTER LE CUL !
Sujet: Re: mission : charlie, seth et jeane. Jeu 20 Aoû 2015 - 17:45
RP MISSION
∞ CHARLIE & SETH & JEANE ∞
Les choses se passaient beaucoup plus mal que prévu. Ca n’aurait dû être qu’une livraison de routine, un petit dépôt de gélules UP et Seth aurait terminé sa journée. Il aurait pu rentrer chez lui se détendre sur son canapé, ou bien aller voir si d’aventure il ne trouvait pas quelqu’un avec qui passer la nuit. Mais ce soir, hors de question d’aller jouer les imbéciles dehors. S’il sortait de là en vie, il comptait bien aller se vider quelques bouteilles de bière chez lui et fumer pour se détendre. Parce que de tous les chasseurs de la ville, il avait fallu qu’il tombe sur la seule mutante qui les aide de bon cœur et qui soit une fichue bombe à retardement. Le trafiquant avait déjà eu plusieurs fois l’occasion de voir les pouvoirs de Charlie à l’œuvre, et il avait constaté systématiquement à quel point ils étaient redoutables. Plus elle était « chargée » en énergie, plus elle devenait dangereuse. Alors maintenant qu’elle avait mis ses mains dans le générateur principal de l’immeuble, il ne voulait pas penser à ce qu’elle pourrait faire d’un claquement de doigts. En rusant un peu, il aurait pu essayer de se débarrasser d’elle, ou au moins de lui fausser compagnie, mais s’il était encore là, ce n’était pas pour le plaisir : il avait l’autre jeune femme à tirer de là, car il ne faisait aucun doute que mademoiselle Monroe la ferait exploser sans hésiter si elle devait la recroiser. Il avait entraîné l’inconnue avec lui, sans spécialement lui demander son avis – pas le temps et pas l’envie pour ça de toute façon. Et maintenant, ils étaient piégés tous les deux, à moins de trouver une très bonne solution pour sortir en plantant Charlie toute seule. Ca n’allait pas du tout être facile à trouver. Seth vit une main s’approcher de lui et l’inconnue éteignit son briquet. C’était loin d’être idiot, surtout maintenant qu’il faisait parfaitement noir. Il le rangea dans sa poche et la laissa sortir une lampe de poche si petite qu’elle les éclairait à peine, mais c’était largement suffisant pour se repérer sans risquer de cogner dans un meuble et se faire repérer bêtement.
- Parce que l’échelle est tombée, y a plus d’issue par le toit, répondit Seth à la question de la petite blonde.
Il la laissa lui attraper le poignet et suivit son regard. Une fenêtre leur tendait les bras, non loin de là. Il hocha la tête et s’apprêta à partir dans sa direction lorsque la voix de Charlie résonna près d’eux, amplifiée par le vide des couloirs dans lesquels elle se déplaçait. Le Calédonien grimaça une nouvelle fois. Ils ne pourraient pas atteindre la sortie avant de se faire griller sur place par la mutante furieuse. A moins de faire diversion, et il était le mieux placé pour s’en charger. En soupirant, il tapota l’épaule de l’inconnue. Il espérait qu’elle courrait vite, parce qu’il n’allait pas pouvoir jouer à l’imbécile très longtemps. Son pouvoir était pratique mais ne le mettait pas à l’abri du danger pour autant. Chaque grain de sable qui disparaîtrait, ce serait une partie de sa peau et de ses chairs qui disparaitrait avec lui. Alors, si Charlie le carbonisait un peu trop, il s’en tirerait à moins bon compte que ce qu’il espérait. Mais quitte à se faufiler partout, autant en profiter. Son corps se désagrégea en un nuage jaunâtre qui se faufila sur le sol. Il se recomposa plus loin dans la pièce et donna un grand coup dans un meuble qui s’écrasa avec fracas sur le sol. Il se transforma à nouveau et s’infiltra sous un tapis miteux sur lequel Charlie serait forcée de marcher si elle voulait trouver l’origine de ce bruit. Il n’y avait plus qu’à espérer qu’elle tombe dans le panneau.
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Sujet: Re: mission : charlie, seth et jeane. Dim 6 Sep 2015 - 18:10
Être traquée, se sentir prise au piège, comme une petite souris vulnérable ; elle n’aimait clairement pas ça. Ces putains de transmutants jouaient dans le camp adverse maintenant, prêts à tuer n’importe quelle personne qui osait croiser leur chemin pendant qu’ils accomplissaient leur sale besogne : quelle connerie. Et dire que si on le lui proposait gentiment, Jeane n’éprouverait aucun problème à quitter cette ville de malheur sans se retourner, ni même parler de ce qu’elle avait vu ou vécu ici. Le Kentucky… région pourrie. Ville pourrie. Gens pourris. Le dos plaqué contre un mur, seul refuge pour le gibier, la blonde se maudissait de toutes les manières possibles et imaginables, chaque insulte auto-infligée résonnant encore et encore dans son esprit. Et qui était ce type, d’abord ? Il n’était pas dans les habitudes de la Merlyn de faire confiance au premier venu ; encore moins un type qui avait l’air sorti d’une des rues remplies de dealers de drogue qu’elle avait pu observer de loin lors de sa jeunesse lointaine à Los Angeles. Sans doute qu’elle n’était pas mieux, elle-même, avec le portefeuille d’un inconnu dans sa poche, n’éprouvant pas le moindre remord à détrousser quelqu’un dont elle ne connaissait rien. Putain, qui sait, c’était peut-être un connard de chasseur lui aussi, alors pourquoi s’en préoccuper ?! Elle allait crever après tout ! Au moins, avait-elle encore assez d’orgueil pour ne pas lever de regard suspicieux ou suppliant vers l’inconnu à ses côtés, aux mots de la traqueuse – est-ce qu’il allait franchement commettre la connerie de sortir pour la livrer à cette fille ? Si ce n’était pas une offre complètement stupide, elle l’aurait sans doute fait, elle ; la vie faisant son chemin, Jeane avait appris qu’elle ne pouvait guère compter sur les inconnus – on n’est jamais mieux servis que par soi-même, n’est-ce pas ?
Qu’il essaye, de toute manière ; elle n’avait pas l’intention d’être la distraction jetée en pâture par un dealer pour une espèce de tarée aux mains électriques – dans un coin de son esprit, elle n’arrêtait pas de se répéter qu’elle avait déjà assez subi les chasseurs pour une vie, qu’ils lui foutent la paix, merde. Tandis qu’elle était piégée dans le bouillonnement silencieux de ses remords et rancœurs, Jeane fut presque surprise de sentir l’autre lui tapoter sur l’épaule, comme s’il cherchait à lui rappeler sa présence. Qu’allait-il faire ? Aucun mot ne sortit des lèvres de la blonde, au moment où elle le dévisagea, sachant pertinemment qu’elle allait devoir se bouger, et surtout ne pas se faire remarquer – la discrétion, heureusement, c’était son genre. Depuis bien longtemps déjà, la jeune Merlyn autrefois si tape à l’œil se plaisait à être invisible parmi une foule au milieu d’une rue, simplement une ombre, passant dans le coin d’un regard. Seule, la respiration silencieuse, attendant fébrilement qu’il se passe quelque chose, Jeane s’efforça à remettre ses pensées en ordre, se concentrant sur l’instant présent. Elle était la petite humaine fragile qu’on protégeait – ou qu’on tuerait en premier ; putain. Il ne lui arrivait que rarement, d’envier les gens comme son père, qui étaient capables de faire des trucs fantastiques pour sauver leur vie. A côté, elle n’était qu’une victime ; cette même gamine de dix-sept ans qui avait vu sa mère se faire torturer et tuer par des hunters sans rien pouvoir faire. Dans sa poitrine, les battements de son cœur s’interrompirent au moment où le raclement d’un meuble sur le sol interrompit le silence pesant, agrémenté de ce putain de grésillement : elle aurait juré, que l’autre fille n’était qu’à quelques pas de sa planque, mais voilà qu’elle faisait demi-tour, pour aller dans une pièce voisine. Elle aurait pu rejoindre la fenêtre en quelques pas, discrètement pour se faufiler à l’extérieur, fuir comme ce même petit animal ayant échappé à la vigilance de son prédateur – au lieu de cela, elle s’attarda, de longues secondes, contre son mur. Paralysée. Puis prise par les délires les plus inconsidérés qui soient. Plutôt que de prendre la fuite, Jeane calqua ses pas sur ceux de la transmutante-chasseuse, arrivant dans son dos quelques secondes après qu’elle soit entrée dans la pièce, une main plongée dans la poche de sa veste. « Hey pétasse. » le temps pour l’autre de faire volte-face, les yeux sombres de Jeane se perdant dans les orbites entièrement noires de la transmutante ; était-ce la surprise, ou fut-elle plus réactive ? La Merlyn eut le temps de lever la main, pressant sur la bombe lacrymogène qu’elle trainait dans chacune de ses aventures dans cette putain de ville – droit dans les yeux du monstre. Putain de chasseurs. Putain de transmutants. « Essaye de canaliser ça. » elle aurait bien voulu en rajouter une couche en l’assommant d’un coup de barre de fer – la logique heureusement l’en empêcha, Jeane ne perdant pas une seconde supplémentaire avant de faire demi-tour, pariant sur le fait que le type la suivra. Au niveau de la fenêtre, son option fut d’abattre la barre de fer au milieu du verre, le faisant exploser en mille morceaux pour dégager un passage, qui ouvrait droit sur les escaliers de secours. La froideur de Radcliff lui sembla libératrice – elle était encore vivante, et l’autre allait devoir se trainer avec les yeux en feu. Comme quoi, y’avait une justice, quelque part.
Spoiler:
et un rp bien pourri si je dois modifier, n'hésitez pas encore désolée pour l'attente
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Sujet: Re: mission : charlie, seth et jeane. Dim 6 Sep 2015 - 22:02
RP MISSION
Charlie & Seth & Jeane
Ma mission est de tuer le temps et la sienne de me tuer à son tour. On est tout à fait l'aise entre assassins. ✻✻✻ Charlie avançait dans l’obscurité, éclairée uniquement par la paume de ses mains. Elle se lécha les babines comme un félin face à une proie, proie qu’elle avait devinée dans l’obscurité, un frémissement chatouillant son oreille pour la guider jusqu’à la pièce suivante. A vrai dire, elle était un peu contrariée que Seth lui oppose une sorte de résistance : elle aurait préféré qu’il se barre, vite fait bien fait, plutôt que de la forcer à le pourchasser comme ça. Si elle lui faisait du mal, ce serait de sa faute à lui, et il l’aurait bien cherché, non mais. Elle avança avec détermination dans ce qui devait être un salon salle à manger, défonçant la porte de l’entrée d’un coup de pied rageur, cherchant le moindre signe de vie en plissant ses yeux vides. Elle était sure, absolument sure d’avoir entendu quelque chose, quelqu’un, peu importait lequel des quatre personnes encore dans le bâtiment, elle le transformerait en un tas de cendres fumant.
- Soyez pas timide, je mords pas … Je fais des tas de trucs, mais je mords pas… Sauf toi Seth, mais dans d’autres circonstances …
Toujours concentrée sur ce qu’elle cherchait devant elle, elle n’entendit pas le pas de Jeane se rapprocher derrière elle, et sursauta presque en entendant la réplique de la jeune femme qui s’était jetée sur elle comme un chat furieux. Elle n’eut pas le temps d’esquiver l’assaut de l’humaine, hurlant en recevant le spray poivré en plein visage. Tout juste eut elle le temps d’attraper le poignet de la jeune femme de sa main lumineuse, brûlant la peau de cette dernière comme un tison. La mutante tomba à genoux, totalement aveugle, se forçant à ne pas toucher à ses yeux qui pleuraient à chaudes larmes, malgré l’expression démoniaque et furieuse qui déformait ses traits : elle ne devait pas toucher au produit, sinon elle risquait d’empirer les choses. Elle entendit des pas s’éloigner, mais elle était incapable de les suivre qu’à l’oreille, totalement déstabilisée par son aveuglement temporaire. De frustration, elle se mit à hurler, balançant des rayons d’énergie dans toute la pièce, à l’aveugle, les rayons traversant les meubles, les murs, les explosions couvrant le bruit des bris de verre de la fenêtre qu’explosait Jeane. Elle s’était faite avoir comme une bleue, par une humaine en plus. Elle allait en entendre parler pendant des mois de ça, quand elle rentrerait au QG. Elle resta un moment assise au milieu de la scène de fin du monde, en larmes, sanglotant doucement de frustration, quand une petite voix timide s’éleva au fond de la pièce.
- Tu pleures madame ? toi aussi les méchants ils t’ont attaqué ?
Charlie releva soudain la tête en direction du murmure, de l’enfant. Ethan Johnson se tenait prostré contre une commode, tremblant. Il ne l’avait pas vu tuer son père. Il ne l’avait pas vu lui tirer dessus sur le canapé, puisqu’il était de dos. Tout ce qu’il avait vu, c’était Jeane se jeter sur elle. Dans le noir, et de la ou il était, il n'avait rien pu voir qui aurait éveillé ses soupçons d'enfant de 8 ans terrorisé. C'était une occasion scandaleuse qu'elle ne devait absolument pas rater. Charlie essuya ses larmes, se concentrant pour faire refluer son pouvoir dans ses mains, retrouvant un regard normal, bien que rougit par la bombe au poivre. Elle se racla la gorge, pour prendre une voix plus douce.
- Oui, c’est dangereux ici. Il faut partir vite. On trouvera ta maman dehors je suis sure.
Le petit garçon lui sauta dans les bras, alors que Charlie sourit dans l’obscurité. Elle aurait tué le père, et la vaccination du petit Ethan se ferait dès qu’ils seraient sortis de l’immeuble. Roman voudrait d’ailleurs probablement se servir du gamin pour appâter la mère. Finalement, elle ne s’en sortirait pas si mal que ça. Tenant le petit mutant sous le bras, elle quitta la pièce d’un pas rapide, les yeux toujours brulant, se jurant de faire payé à la garce blonde son courage stupide, et à Seth son manque de coopération, sans savoir que ce dernier s’en voudrait probablement toute sa vie d’avoir jeté, sans le savoir, le petit Johnson dans les griffes de la chasseuse….
✻✻✻
CODES LITTLE WOLF.
Spoiler:
Fini pour moi, je suppose que la mission est semi réussi pour Charlie: 2 mutants sur 3 d'attraper, mais elle à laisser s'échapper Seth et Jeane sans trop de dommage de leur coté....