Décrivez l'apparition de votre don et la façon dont vous le maitrisez à l'heure actuelle
   evangeline est née dans une famille fortement porteuse du génome mutant, une grande partie de la branche de sa mère est mutante, dont sa propre mère et evangeline et son frère clarke ont écopé de ce don. elle a donc appris très vite à déceler ses compétences extraordinaires et a apprendre à le maîtriser. mais elle n'a jamais mieux maîtriser son don que depuis qu'elle travaille avec elijah aisling. alors qu'avant elle n'utilisait pratiquement par son don, mise à part pour rigoler, de nos jours elle est constamment en train de revêtir diverses apparences. depuis qu'elle a été prise en chasse par des des hunters, elle n'aborde plus jamais son apparence naturelle, de peur d'être traquée de nouveau. à ce propos, sa sur-utilisation de son don fait développer chez elle un certain nombre de problèmes de peau.

   avez-vous déjà eu affaire à un ou plusieurs hunters ?
   elle a appris très tôt qu'ils existaient et qu'il fallait s'en méfier. sa famille comporte de nombreux mutants et ils se sont par conséquent très vite fait ficher dans la communauté des hunters, mais la première fois qu'elle a été directement confronté à eux, fut ce soir où elle et son mari ont été pris en chasse. ils ne savaient pas qu'il était mutant lui aussi et étaient venu pour elle, mais finalement ils ont tiré sur les deux et depuis, ne l'ayant jamais retrouvé, evangeline croit que son mari est mort. depuis elle a cédé à la haine la plus horripile contre les hunters et est passée de la défense à l'attaque. elle a par ailleurs déjà arraché la vie à plusieurs d'entre eux.

   utilisez-vous beaucoup votre don ?
   autant dire les choses, evangeline n'a jamais autant utilisé son don que depuis qu'elle a rencontré elijah et qu'elle est rentrée à son service. pour lui elle réalise des missions d'espionnage depuis à peu près six ou sept ans maintenant, et pour cela prend très souvent l'habitude d'autres personnes afin de rester incognito. malgré tout, l'utilisation de son don n'est jamais sans dommage, à force de forcer son ADN à se décomposer et à se recomposer, sa peau s'en retrouve asséchée et développe parfois des boutons et autres excroissances cutanées. et lorsqu'elle utilise son don de manière trop fréquente il lui arrive de fatiguer littéralement ses cellules et de fait le processus de métamorphose prend tout à coup un temps infiniment plus long, il lui est déjà arrivé de prendre plusieurs heures pour récupérer son apparence initiale.

   que pensez-vous de l’émergence du groupe de rebelles anti-hunters nommé Uprising ?
   c'est pour cela qu'evangeline a mis un pied à radcliff, elle a suivi elijan, comme toujours, et il avait choisi  de rejoindre les états-unis, intéressé par la formation de ce groupe anti-hunters. evangeline connait bien elijah et elle sait que leurs idéaux sont complètement différents des leurs. elijah a crée un réseau de transmutants radicalement remontés contre les hunters mais aussi contre les humains qui ne se sont pas dans leur camp. à côté les uprising ne jouent pas du tout dans la même cours d'école, mais evangeline ne se fait pas d'illusion, s'ils sont venus ici c'est pour aider radcliff à se débarasser de ses hunters et convaincre plus de mutants de rejoindre leur propre cause.

PAYS : france. DISPONIBILITÉ : pratiquement quotidienne, au moins trois ou quatre fois par semaine.VOTRE AVIS SUR TH : c'est un forum qui marche, c'est un forum qui dure, c'est un forum qui donne envie   . COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM : par la publicité sur bazzart. PERSONNAGE : scénario de malachi porter. VOYEZ VOUS DES CHOSES A AMÉLIORER ? : pour l'instant je ne vois rien non.    UN DERNIER MOT ? : j'ai hâte de faire évoluer evangeline et l'intrigue avec vous les gars.     .

« Qu’est ce qui me dit que tu n’es pas continuellement en train d’user de ton pouvoir sur moi, pour que j’ai l’impression d’être amoureuse ? »
« Tu crois vraiment ce que tu dis là ? »
« Pourquoi pas. »
« Bien alors que je t’explique, premièrement je ne crois pas qu’il existe encore un mutant qui soit capable d’utiliser son don de manière permanente sans tomber de fatigue, et deuxièmement je ne peux contrôler que les émotions, et les émotions et les sentiments ça n’a rien à voir ma chère. »
« Très bien, c’est tout ce dont j’avais besoin d’entendre. »
Sa simple présence avait toujours suffit à l’apaiser. Comme si son pouvoir dégageait une aura de stabilité et de douceur autour de lui, qui arrivait à capter la furieuse énergie de la métamorphe. Elle se sentait extrêmement bien avec lui. Elle avait l’impression que le temps s’était arrêté depuis leur rencontre car elle ressentait toujours les mêmes palpitations lorsqu’elle posait ses yeux sur lui, comme au premier jour. Et pourtant ils étaient ensembles depuis plusieurs années déjà. Ils s’étaient mis en couple à l’université, alors que la plupart de leurs amis et autres camarades du campus prônaient le célibat et la liberté de flirter avec quiconque lors des soirées. Personne ne misait sur leur relation, pour leurs parents ils passaient pour une amourette passagère. Ils s’étaient interrogés pour leurs examens ensemble et une fois leurs diplômes en poche ils avaient quittés leur chambre universitaire pour s’installer ensemble dans un petit appartement. Malachi commençait à travailler comme professeur d’histoire dans un collège et Evangeline faisait des remplacements en pédiatrie. Elle décrocha ses mains de sa taille et se retourna contre lui, levant ses yeux sur son regard azuréen. Depuis quelques temps, elle ne pouvait s’empêcher de penser aux enfants à chaque fois qu’il posait nouait ses mains autour de sa taille, sur son ventre. Elle avait toujours eu la passion des enfants, et en croiser tous les jours dans son cabinet ne lui suffisait toujours pas. Mais elle avait besoin d’en avoir un à elle. Un petit enfant qu’elle ne verrait pas uniquement pour l’ausculter et le soigner, un avec qui elle pourrait jouer, cajoler, élever… Un qui grandirait sous les yeux de Malachi et les siens, un pour qui ils se casseraient la tête ensemble pour trouver la meilleure manière de faire son éducation. Elle avait toujours adoré faire rires les enfants, dans sa salle de consultation elle ne se contentait jamais d’ausculter froidement les petits bambins mais s’amusait à les faire rire en prenant subitement une teinte de cheveux violine ou en dessinant des animaux avec ses grains de beauté. Descendant sa main jusqu’à choper la sienne, la miss Gwilym l’attira avec elle sur le sofa, face à une télévision qui tournait déjà en fond sonore depuis que chacun était rentré de son travail. Une soirée quoi des plus banales pour l’un des couples les plus atypiques du pays mais qui vivaient de la manière la plus commune du monde. Ils pouvaient bien être mutants, ils n'utilisaient pratiquement jamais leur don. Ils regardaient la télévision, allaient faire leurs courses au supermarché, allaient au cinéma, prenaient les transports en commun, fréquentaient des humains, déjeunaient avec des humains, sortaient avec des humains. Parce qu'on peut être mutant et vivre comme des gens "normaux", parce qu'à cette époque ils ne pensaient pas que leurs deux mondes étaient séparés, mais bien qu'il n'y en avait qu'un seul.

« On va se marier. »
« A 23 ans ! Ma fille, tu ne crois pas que vous êtes encore jeune pour ça ? »
« Pff… Tu vois c’est toujours pareil avec toi, tu critiques tout, tout le temps. »
« Non, ce n’est pas vrai. »
« Si ! Bien sûr que si enfin ! Tu trouves toujours quelque-chose à redire. On a 23 ans, et alors, c’est pas comment si on sortait ensemble depuis un mois, ça va faire cinq ans, cinq ans qu’on est en couple, cela veut bien dire que c’est sérieux non. »
« Fais comme tu veux, de toutes manières ce n’est pas moi qui vais t’en empêcher. »
« Non, mais j’aurais au moins aimé avoir ta bénédiction. Laisse tomber. »
Sur la table de la salle-à-manger, les fleurs avaient été rafraîchies. Un coup de chiffon avait été soigneusement passé sur les meubles et les étagères. Sur le canapé du salon, les coussins avaient été tapotés, et les magazines qui traînaient sur la table basse, méticuleusement rangés. Toute la journée, Evangeline n’avait pas cessé de faire des vas-et-viens dans l’appartement qu’elle partageait avec Malachi. À force de s’activer et de tourner en rond, comme un lion en cage, elle avait fini par donner mal à la tête à son compagnon, qui tentait vainement de la détendre. À mesure que l’aiguille de l’horloge de la cuisine avançait, la jeune femme sentait son ventre se serrer et sa pression sanguine s’intensifier. Elle avait l’impression qu’elle jouait sa vie ce soir-là. Malachi et elle avaient décidés de s’unir devant la loi. Elle s'était donné du mal pour que tout ai l'air parfait, ses relations avec son père n'étant pas des meilleures. Mais l'angoisse de la situation l'avait rendue aigrie et irritable, alors même qu'elle s'apprêtait à annoncer ses voeux de fidélité pour l'éternité avec Malachi, elle s'était montré affreusement froide avec lui. Le couple Gwilym était arrivé avec une ponctualité qui leur était aussi typique qu'effrayante. Ses parents représentaient le couple parfait. Après des années de mariages, ils étaient toujours aussi tendres l'un avec l'autre et elle l'impression qu'ils étaient amoureux comme au premier jour. Elle installa ses parents dans la salon, et ne pu s'empêcher de retoucher à la pile de magazines pour les aligner bien correctement, bien qu'ils le soient déjà.  Lorsqu'elle était stressée elle se montrait extraordinaire perfectionniste. Evangeline s'excuse pour aller chercher les amuses-bouches et les verres en cuisine. Si le séjour tenait lieu de scène de la représentation, la cuisine restait une coulisse où le couple Porter pouvait se réfugier et relâcher la pression. Evangeline était beaucoup trop nerveuse pour attendre le dîner pour annoncer la grande nouvelle. C’était la toute première fois qu’ils comptaient annoncer leur engagement devant ses parents. Son père connaissait déjà un peu Malachi pour l’avoir eu en cours d’Histoire antique, mais la passion qu’ils partageaient pour la discipline mais cela ne jouait pas vraiment pour ce qui était de l’avenir de sa fille. Comme souvent, Evangeline et son père étaient en désaccord. C’était un rapport qu’ils entretenaient depuis de nombreuses années déjà, la jeune femme était bien incapable de se rappeler du jour où leur mésentente était apparue. Pour son père, leur relation conflictuelle était systématiquement due à leur différence génétique. Il avait épousé une mutante, et leurs deux enfants avaient écopé d’une transmutation génétique, le laissant seul humain de la famille. L'apéritif fut écourté et ils passèrent très rapidement au repas, dans une ambiance des plus joyeuses.

« Recommence. Encore. Allez, encore. Rappelle-toi, pourquoi est-ce que tu fais ça ? Qui ont-ils tués ? A qui ont-ils ôté la vie ? »
« A des personnes que j’aimais, que j’aime. »
« Qui ? »
« Mon frère. »
« Et ? »
« Mon mari. »
« Ne t'arrêtes pas. Si tu t'arrêtes ils gagnent. »
Et elle frappa d’autant plus fort. Elijah cultivait sa haine. Elle était éprouvée, physiquement, et mentalement. Mais Elijah avait raison. Elle savait qu’il avait raison. Tout comme elle savait qu’il faisait tout cela pour elle. Que c’était la seule manière d’affronter son chagrin, de survivre de sa peine, de vivre avec son deuil. Ils avaient déjà pris tellement de membres de sa famille, comment avait-elle pu rester aveugle tout ce temps. Une parfaite petite égoïste qui n’avaient ni l’altruisme de ses pairs, ni l’attachement à sa filiation suffisant pour la pousser à avoir envie de venger leur mort. Il lui avait montré à quel point elle avait cruellement manqué de solidarité avec ses pairs et de loyauté envers les membres de sa famille durant toutes ces années. Il lui avait montré à quel point elle avait sombré dans les valeurs de la société humaine, l’individualisme exacerbé et cette façon d’oublier très vite ce qu’il se passe chez les autres pour se concentrer sur son bonheur personnel, cette manière de ne se mêler de rien, tant que cela ne nous affecte pas personnellement. Il avait déconstruit toute sa culture, toute son éducation, mais c’était pour mieux la relever ensuite. Pour lui apprendre à se battre, non plus seulement apprendre à se défendre en cas d’une nouvelle agression, mais à combattre elle-même. Il fallait qu’elle venge la mort de ses cousins, la mort de son frère, la mort de son mari. Il fallait qu’elle rende la justice, puisque les pouvoirs n’étaient pas de leur côté, personne ne viendrait la rendre à sa place. Malachi n’avait jamais rien fait de mal, elle se devait d’honorer sa mémoire. Tout comme elle se devait d’honorer celle de son frère, Clarke. Ils avaient eu de nombreux désaccords car Clarke était profondément engagé dans la lutte contre les hunters et pas elle, la meilleure chose qu’elle pouvait faire pour lui c’était de reprendre son flambeau. Depuis qu'elle avait été recueillie dans le manoir d'Elijah Aisling en Irlande, Evangeline avait élu domicile là-bas. Elle avait mis beaucoup de temps avant de se remettre de son agression, et encore plus, avant de pouvoir retrouver la pleine maîtrise de son pouvoir. Pendant très longtemps il était resté beaucoup trop dangereux pour elle de se retrouver dans les rues de Cardiff sans avoir la pleine maîtrise de son don et être obligée de conserver son apparence naturelle. Elle risquerait de se faire de nouveau repérer par les hunters de la ville. Et puis elle devait aussi rester morte, aux yeux de tous, même de ses parents, pour qu'ils ne courent aucun danger. D'une certaine manière, ils lui avaient aussi enlevé son père et sa mère. D'autres mutants avaient été envoyés sur place, à la recherche de son mari, mais ils étaient toujours revenus bredouilles. Le jour où elle avait pu y retourner, elle avait retrouvé leur appartement en l'état, parfaitement identique, comme si le temps s'était arrêté, comme si personne n'y était jamais rentré depuis. Il y avait encore du café dans la cafetière, croupie à présent, et dans le four le cake, complètement carbonisé qu'elle avait mis en route avant qu'ils ne sortent se promener. Elijah était devenu son mentor. Il comprenait ce qu’elle vivait, il était veuf lui aussi. Elle était devenue son élève, et puis rapidement s’était montré si efficace, comme si elle avait bridé son potentiel tout son temps, elle avait progressé extrêmement rapidement, au point d’être devenu son bras-droit à présent.