Décrivez l'apparition de votre don et la façon dont vous le maitrisez à l'heure actuelle
Une soirée de fin été, échappée de sa chambre trop étroite pour rejoindre sa bande d'amis. Roos s'éloigne au bras d'Aurélien, dans une ruelle devenue sombre avec la nuit tombée. Sourires charmeurs et pulsions adolescentes, les deux jeunes s'embrassent dans la chaleurs de la nuit ; mais Roos se retrouve emportée. Loin, loin dans un monde familier mais qu'elle ne reconnait pas. L’automne est arrivée, l'aube commence à se lever. Où était-elle ? La rousse assistait à la scène, invisible pourtant, omnisciente seulement. Une voiture débouche alors que son petit ami traverse nonchalamment la route. La jeune Bristow veut crier, ses poumons se déchirent alors qu'elle tente de le prévenir ; mais trop tard. Le corps sans vie du garçon roule sur le sol, et Roos est impuissante, incapable de courir à ses côtés. La voitures détale, les passants accourent. Puis la nuit reviens, la chaleur étouffante l'assaillit, à l'instar des regard inquiets au dessus d'elle. Elle a perdu connaissance apprend-t-elle. Elle se convainc que la vision funeste n'est qu'un rêve ; pourtant, trois mois passent et, vêtue de noir, elle assiste à enterrement du jeune Aurélien. Depuis ce jour, Roos est assaillie de prémonitions souvent funestes, d’événements bénins -la mort du poisson rouge de la voisine- ou plus grave -une prise d'otages en Europe. La belle ne contrôle que très peu son pouvoir ; les visions l'assaillent à tout moment, sans qu'elle décide. Depuis peu, néanmoins, la belle arrive à réprimer certaines visions avant qu'elles débutent, mais l'exercice reste fatiguant. Depuis qu'elle utilise le NH24, et que la puissante de ses pouvoirs à doublée, la belle est aussi capable de diriger ses visions sur un événement particulier : le résultat du loto par exemple.

 avez-vous déjà eu affaire à un ou plusieurs hunters ?
Le don de Roos est discret ; si elle ne parle pas de ses visions, personnes autour d'elle n'est susceptible d'être au courant de l'existence de ce pouvoir. La belle aurait pu éviter les hunters, et les pouvoirs qui allaient avec. Malgré tout, le destin en a décidé autrement : il y a trois ans, elle rencontra un jeune homme dont elle tomba folle amoureuse. Au bout d'un an de relation, et d'une demande en mariage, il avoua à la belle qui n'avait jamais exprimé une opinion très positive sur les mutants, qu'il faisait parti de ce nouveau groupe, des Hunters. La rousse se berça avec l'idée que malgré son occupation officieuse, elle pourrait continuer sa relation avec Louie sans encombre, tant qu'elle cache sa mutation. Mais ses plans ont étés dérangés lorsqu'elle aperçu le jeune homme dans une de ses visions, une lettre entre les mains, le regard vide. Les résultats de son dépistage. Roos fit ses bagages et quitta le foyer sans mot, trop apeurée à l'idée de découvrir la réaction du chasseur. Elle ne lui a jamais reparlé depuis, et n'a eu aucune mauvaise rencontre dans les rues de Radcliff ; elle se fait malgré tout plus discrète que jamais.

 utilisez-vous beaucoup votre don ?
La belle aimerait l'utiliser le moins possible -jamais, si elle en avait l'occasion. Malgré tous, les visions s'imposent à elle sans qu'elle puisse les contrôler. Plusieurs fois par jour, une fois par semaine, les fréquences de ces prémonitions varient sans que Roos ne puisse l'expliquer. Elles s'imposent malgré tout à elle chaque fois qu'elle touche un être vivant : des visions du futur de cette personne, qu'elle arrive difficilement à réfréner à présent. Depuis la mise en commerce du NH24, la belle s'en procure régulièrement pour supprimer ce pouvoir qui l'a détruite. Malgré tout, après quelques jours, l'effet se dissipent et ses pouvoirs reviennent plus puissant que jamais. Les visions sont plus nombreuses, plus précises et plus saisissantes ; elle est en plus devenue accro au produit, autant pour ses effets canaliser de son pouvoir que pour la douce sensation de le sentir couler dans ses veines.

 que pensez-vous de l’émergence du groupe de rebelles anti-hunters nommé Uprising ?
C'est sa soeur aînée, Anika, qui l'a introduit à ce groupe d'extrémiste mutants. Cette dernière est très impliquée dans la défense des dégénérés face aux hunters, comme l'étaient leur parents avant elles. Pourtant, Roos n'a jamais partagé ses idéaux avec le reste de sa famille, considérant les mutants comme des êtres dangereux, et incontrôlable. Si elle n'adhérait pas aux idées des chasseurs avant l'arrivée des vaccins -la mise à mort était tout de même trop radicale à son goût-, elle ne peux s'empêcher de pencher dans leur camps maintenant qu'il est possible de seulement les priver de leurs pouvoirs. Pour Roos, les dégénérés ne pourront jamais s'intégrer pleinement dans la société en gardant leur don, contrôlé ou non. Aussi, elle a assisté à plusieurs réunion en compagnie d'Anika, mais ne croit pas à la lutte qu'ils mènent, plus maintenant que les intentions des chasseurs sont plus louables. Elle garde malgré son avis pour elle, peu désireuse de se mettre la moitié de la ville à dos.

PAYS : parmi les grounders de tondc   DISPONIBILITÉ : 24/7, je suis omniprésente   VOTRE AVIS SUR TH : qu'il est moche, ça fait mal aux yeux tant mocheté    COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM : th ? connait pas    PERSONNAGE : inventé par mes soins    VOYEZ VOUS DES CHOSES A AMÉLIORER ? : rien, tout est parfait    UN DERNIER MOT ? :  roos remplacera la belle rayna, que je préfère quitter plutôt que garder en compte fantôme   je m'excuse auprès de ceux avec qui j'avais des liens, je vous en promet d'autres avec la belle mutante    

I. Une scène distante sous les yeux distraits de la belle. La famille Bristow s'était décidé à organiser une soirée familiale, un dîner, comme au bon vieux temps, qui réunissait les quatre mutants. Ses parents, Anika, et elle. Sa sœur aînée avait quitté le foyer familial depuis quelques années déjà, mais elle revenait régulièrement rendre visite à ses si chers parents. Le regard de Roos virevoltait entres les lignes noircies du livre entre ses mains. Le repas s'était achevé, mais les Bristow s'adonnait maintenant à leur activité favorite : le contrôle de leur pouvoir. Ses deux parents étaient mutants, c'était grâce à cela qu'ils s'étaient rencontrés pour la première fois, comme ça que cette gamine néerlandaise perdue avait trouvé le grand amour et la force d'assumer sa différence par la même occasion. Ils avaient élevé ensemble la parfaite petite progéniture : Anika. Roos, privé d'un pouvoir physique et handicapé par son don, ne partageant pas le même avis qu'eux sur les mutations, était la seule ombre sur le tableau de cette famille si parfaite. Anika, qui maîtrisait les vibrations, s'amusait à déformer le filet d'eau qui s'écoulait du robinet alors que sa mère la moquait, ayant emprunté traits pour traits le visage de sa fille aînée. Dans un coin, la patriarche Bristow lui fit signe de les rejoindre, mais Roos refusa timidement. Recroquevillée sur le canapé, livre entre les mains -elle avait d'ailleurs vu qu'il tomberait dans son bain quelques jours plus tard, elle se dépêchait de le finir- la belle n'avait jamais aimé ces démonstrations. Elle qui avait toujours mis un point d'honneur à réfréner son don, elle ne supportait pas de voir ses proches démontrer publiquement leur habilités. Qu'aurait-elle pu faire, de toute manière ? Effleurer la main de sa mère et prédire les circonstances de sa mort ? Très peu pour elle. Face à ces mutants parfaitement assumés, Roos ne pouvait s'empêcher de ne pas se sentir à sa place. Ils étaient sa famille, elle les aimaient profondément ; pourtant, elle ne se sentait pas intégrée dans cette vie familiale, laissée pour compte. La belle avait d'ailleurs pris sa décision : elle partait. Ses années lycées venaient de s'achever -enfin !- et elle avait été accepté dans une petite université américaine, dans la ville de Chicago. Roos quittait Montréal à contrecoeur, pourtant, l'idée de construire sa propre vie, loin de ses problèmes familiaux, une nouvelle vie où personne ne serait au courant de son pouvoir : l'idée laissait rêveuse. Mature pour son âge, la belle ne craignait pas de partir ainsi, de tout laisser derrière elle ; au contraire, c'était une libération. « Je monte me coucher, bonne nuit. » finit-elle par souffler, coupant net les éclats de rire du reste des Bristow. Le silence s'impose sur la pièce alors que Roos tire sur les manches de son pull, couvrant ses mains. Une habitude qu'elle avait adopté lorsqu'elle laissait les gants au placard. « Tu es sure ? On comptait rester encore un petit peu ! » s'aventura son père, le regard emplit de pitié. A l'instar de sa mère, il aurait voulu que la cadette s'intègre à la famille, qu'elle prenne part à leur lutte, qu'elle partage leurs idées. Mais Roos n'y arrivait pas. « Je m'endors sur mon livre, je préfère aller dormir. » Le regard désolé de sa mère rencontre celui de son paternel. « Bonne nuit alors ma puce. » finit-il parler lâcher. Un sourire timide et Roos quitta la pièce, la mine boudeuse. A peine eut-elle posé le pied sur la première marche de l'escalier, les éclats de rire avaient repris, la laissant le cœur serré et les yeux humides.


II. Un regard nostalgique sur l'armoire vidée. Posés sur le lit, les deux valises remplies, pleines à craquer. Les yeux de Roos étaient encore rougit par ses larmes, sa gorge serrée par le chagrin. Un regard las vers l'horloge, et la jeune mutante souffla. Dix-huit heures dix. Son fiancé devait déjà être sur le chemin du retour, elle devrait déjà être sur le chemin. Pourtant, depuis ce matin tragique, la belle n'avait cessé de repousser l'inévitable. Cette funeste vision, ce stupide dépistage. La matinée avait doucement commencée, comme n'importe qu'elle autre : réunis, l'air mal réveillé, autour d'un café, un sourire malicieux et un baiser sur l'épaule -pas la joue, Louie avait apprit à respecter les désirs de sa fiancée. Roos était au courant pour son statut de hunter ; elle avait eu une vision à son propos, entrevoyant la promotion dans les rangs des chasseurs de Chicago. Pourtant la rousse avait appris à vivre avec, persuadée que rien ne pouvait tâcher le bonheur qui les berçait depuis un an et demi. Tant qu'elle gardait ses visions pour elle, il n'y aurait aucun problème, avait-elle pensé naïvement. C'était sans compter bien sûr sur ce président maudit, et ses réformes. Louie venait de partir, en route vers son travail peut-être, ou vers l'une de ses chasses -Roos s'en souciait peu, n'éprouvant qu'une affection réduite pour les gens de sa condition. Elle se préparait aussi, entamant une nouvelle journée dans la petite clinique qui l'employait dans le sud de la ville. Puis la vision l'avait frappé, méchamment, de plein fouet, comme rarement elle était ébranlée par une de ses prémonition. Les yeux vides de sa moitié survolaient les lignes noircies d'un papier officiel ; son regard se stoppa net sur le tampon rouge au milieu de la page. Positif. La belle s'attarda sur son propre nom et son cœur se serra. Il s'agissait de ses résultats, de son positif, brutalement tamponné au rouge sang. Dans son esprit embrumé par la panique, c'était la découverte de son pouvoir par son hunter de fiancé qui se déroulait sans pitié. La belle rouvrit les yeux brutalement, retombant brutalement dans la réalité, dans son présent. Les larmes aux yeux, la jeune Bristow dû se rendre à la réalité : elle n'avait qu'une poignée de jours avant que Louie découvre sa vraie nature, et elle ne voulait pas rester pour en subir les conséquences. Elle ignorait certes le degré d’extrémisme auquel son fiancé adhérait, pourtant, elle avait vu les atrocités au journal du soir. Si Louie était aussi virulent que ces monstres, Roos ne voulait pas être celle qui en subissait les conséquences, refusant de penser naïvement que son amour pour elle l'empêcherait de faire quoi que ce soit. La part d'innocence de Roos était morte il y a bien longtemps, elle ne croyait plus aux contes de fées. Pourtant, malgré tout cela, elle n'arrivait pas à se décider à partir. Valises finie, elle restait bêtement assise sur le bord de son lit, fixant nostalgiquement les photos du couple heureux sur sa table de chevet. La belle s'était déjà faite une raison, voyant les deux jeunes qui s'enlaçaient devant un sapin de noël comme des étrangers, malgré les quelques mois qui la séparait de la capture de ce moment. Elle souffla, lasse ; comme si elle avait déjà assisté à cette scène une centaine de fois, fatiguée par cette routine chaotique. La belle se leva, prête à partir. Elle entama de quitter la pièce, mais revint vite sur ses pas ; Roos attrappa la photo sur la table de nuit, la retira de son cadre et la plia grossièrement en quatre. La rousse la fourra dans sa poche et entreprit à nouveau de partir. Elle était prête à laisser son ancienne vie derrière, mais ps sans une trace de ce bonheur éphémère.


III. Les sabots des chevaux martelaient le sol sous ses yeux impressionnés. Roos commençait à être une habituée ici, pourtant, elle restait toujours émerveillée devant ces animaux ; un restant d'innocence chez elle qui n'avait pas encore été éradiqué. Autour d'elle, des spectateurs retenaient leur souffle alors que le résultat approchait ; en vu de la dernière ligne droite, les parieurs se levèrent, encourageant à pleins poumons leur favori. Roos se tenait tranquille, ce masque las qu'elle arborait tout le temps, planté sur le visage. Elle ne se faisait pas de soucis quant aux résultats de la courses, la mutante les connaissaient déjà. Clameur générale alors que les chevaux dépassèrent la ligne d'arrivée -encore une fois, la jeune Bristow ne s'était pas trompée. Alors que certains parieurs se levaient dépités, d'autre fêtaient joyeusement leur victoire. Roos se leva calmement, se dirigeant vers le guichet pour recevoir ce qui lui était dû. « Encore toi ? » Le guichetier, un charmant garçon de son âge, lui sourit chaleureusement. Roos ne répondit qu'un sourire timide ; elle essayait de varier les champs de courses, pourtant, elle était bien obligée de se restreindre au villes voisines. « Oui, mes parents m'ont toujours dit que j'avais de la chance avec ses choses là. » souffla-t-elle, doucement, avant de tendre sa main. Le jeune homme déposa l'argent, effleurant la paume de la rousse accidentellement. La belle ferme les yeux brusquement, victime d'une nouvelle vision : elle aperçut une mort paisible, dans un lit d'hôpital entouré d'une famille aimante. « Tout vas bien ? » Roos rouvrit les yeux ; même si elle était habituée à ses visions funestes et inopportunes, elle n'en restait pas moins bouleversée. Le regard hagard, elle acquiesça vivement et se dépêcha de glisser la coquette somme d'argent dans son sac à main. « Tu es sûre ? » La belle tenta de sourire, une tentative décrédibilisée par ses yeux brillant de larmes. « Oui oui, c'est juste ... juste une migraine. Ca va passer. » souffla-t-elle, se voulant rassurante face au regard inquiet du guichetier. Ce n'était pas ce qu'elle a vu qui l'avait ainsi chamboulé, mais la vision en elle-même. Les effets du NH24 se faisaient de plus en plus courts, au plus grand malheur de la rousse qui avait pris goût à la vie tranquille d'une simple humaine. Mais ce n'était pas assez beau pour durer ; au bout de quelques semaines, effets du sérum s'étaient évaporés et elle était à nouveau frappé par des visions, plus puissante et virulente que jamais. Son excuse n'était pas totalement un mensonge, puisque ces nouvelles capacités lui causaient de terribles migraines. Roos salua le garçon et entama de rentrer chez elle, prévoyant bien sur un arrêt à la pharmacie avant. Cela faisait plusieurs mois qu'elle se rendait régulièrement chercher le sérum, étant devenu totalement accro à cette substance dont elle avait tant rêvé. Enfin débarrassé de ses pouvoir, elle se sentait enfin revivre, reprenait petit à petit des couleurs. Et chaque fois que ses visions réapparaissaient, elle s'empressait de retourner chercher le précieux antidote. Et pour payer ce sésame, la belle se servait à présent de ses nouvelles aptitude décuplée pour gagner de l'argent : elle pariait, sur les courses de chevaux, sur les match sportifs. La mutante arrivait à présent à provoquer ses visions, et les concentrer sur un événement précis ; aussi, elle pouvait facilement prédire les résultats et empocher l'argent. Un cercle vicieux, qui l'oblige à utiliser ce pouvoir détesté pour le faire disparaitre.