Décrivez l'apparition de votre don et la façon dont vous le maîtrisez à l'heure actuelle
C'est lors d'un petit détour dans son Danemark natal à l'occasion des 50 ans de sa tante maternelle que le don de Lykke s'est manifesté pour la première fois. Au moment où elle quittait sa terre natale pour poursuivre le rêve américain, sa tante était déjà sujette à des colères inexplicables qui la rendait souvent agressive et désagréable. Personne ne s'était douté un seul instant, à cette époque, qu'il s'agissait là des signes avant-coureurs de la maladie d'Alzheimer. Aussi, quand elle est rentrée 3 ans plus tard pour ce fameux anniversaire et qu'elle s'est retrouvée face à une personne qui ne la reconnaissait absolument pas, la Danoise a perdu pied. Meurtrie, c'est quand les larmes se sont taries que sa colère a commencé à faire face, dirigée contre sa famille qui n'a pas jugé bon de la tenir au courant de l'état de santé de celle qui fut l'un des piliers sur lesquels elle avait construit sa vie. D'une migraine entêtante qu'elle attribuait aux litres de larmes qui avaient roulé sur ses joues, son malaise se rependait dans tout son corps, lui donnant envie de vomir sans pourtant y arriver. Elle fut d'abord tenté de se faire vomir, mais son corps trouva la solution pour elle : c'est lorsque sa colère s'est déversée sur son frère qu'elle expérimenta pour la première fois son don, blessant au passage celui dont elle partageait le sang et vomissant sur ses chaussures tout juste cirées peu après.
Elle n'a jamais cherché à contrôler son don, ni à en savoir plus sur celui-ci. Elle a toutefois été contrainte de faire des efforts quant à la gestion de ses émotions, allant jusqu'à suivre une thérapie pour apprendre à gérer sa colère, thérapie qui n'a pas eu les résultats escomptés. Néanmoins, si autrefois la jeune femme était constamment à fleur de peau, elle arrive après huit ans à canaliser le plus gros de ses émotions quotidiennes grâce au yoga, réduisant ainsi les "accidents".

avez-vous déjà eu affaire à un ou plusieurs hunters ?
Assez ironiquement, ils font partie de son quotidien depuis que son père leur octroie un soutien financier non-négligeable à la seule condition qu'ils "soignent" la prunelle de ses yeux. Et alors que beaucoup de ceux qu'on appelle dégénérés les craignent, la jeune danoise, elle, n'y prête pas grande attention. Honteusement protégée par l'influence et surtout la fortune de sa famille, les paroles retenues devant elle finissent par s'écouler en un flot de médisances une fois les langues déliées dans son dos. On la place de facto dans le camp opposé, prêtant allégeance à Thaddeus Lancaster. Alors, elle s'imagine sa tête sur une cible de jeu de fléchettes si ses "semblables" venaient à apprendre que ses faveurs allaient à l'un des membres de la famille Lecter. Si ce fut d'abord un contrat qui liait moralement les deux femmes, c'est maintenant un drap partagé qui lie physiquement leurs corps.

utilisez-vous beaucoup votre don ?
Adolescente, elle aurait pourtant adoré découvrir ses limites et les repousser, se pavaner dans sa propre tenue de super-héros comme elle en avait tant de fois rêvé. Et après tout, elle aurait aisément pu le faire si elle avait su mettre sa fierté de côté pour se rendre à des conventions type Comic-Con et ainsi exposer au grand jour son affection particulière pour l'univers des comics. Mais sa pudeur l'a poussé à rester chez elle, dans le confort de sa chambre pour coucher ses rêves d'enfant éprise de fantastique sur papier. Alors pourquoi aujourd'hui ne supporte-t-elle pas l'idée de pouvoir vivre les histoires qu'elle écrit pour occuper son temps ? Simplement parce qu'elle a perdu beaucoup trop de choses bien plus importantes depuis l'éveil du gène, dont des personnes qu'elle n'aurait jamais cru voir disparaître de sa vie comme son frère et confident, Anders. Mais aussi parce qu'elle ne supporte plus les sautes d'humeur qui la transforment un peu plus en une indésirable chaque jour qui passe, parce qu'elle ne veut plus être considérée comme une malade en phase terminale par ses propres parents qui dépensent sans compter pour tenter de la guérir alors qu'ils sponsorisent ceux-là même qui n'hésiteraient pas à la refroidir si elle venait à s'échauffer plus que de raison.

que pensez-vous de l’émergence du groupe de rebelles anti-hunters nommé Uprising ?
écrire ici, un minimum de cinq lignes. écrire ici, un minimum de cinq lignes. écrire ici, un minimum de cinq lignes. écrire ici, un minimum de cinq lignes. écrire ici, un minimum de cinq lignes. écrire ici, un minimum de cinq lignes.

PAYS : france. DISPONIBILITÉ : 5/7j.VOTRE AVIS SUR TH : écrire ici. COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM : j'étais sur la toute première version. PERSONNAGE : scénario de beatrix lecter. VOYEZ VOUS DES CHOSES A AMÉLIORER ? : écrire ici. UN DERNIER MOT ? : écrire ici.

La scène prend place dans une chambre de jeune fille des plus communes. Dans un espace restreint trône un grand lit haut à la structure en fer forgé qui, si aujourd'hui ce n'est plus qu'un élément décoratif, permettait autrefois d'apporter une dimension sécuritaire à ce simple lit. Le cadre de lit avait en effet été dessiné de façon à ce qu'il puisse retenir la petite fille que fut Lykke, celle qui avait la fâcheuse tendance à avoir la bougeotte dans son sommeil et à se faire des bosses en tombant. Le meuble fait face à deux immenses portes-fenêtres qui, en journée, laissaient passer les rayons du soleil pour inonder la chambre et en éclairer les moindres recoins. Des rideaux avaient été installés pour atténuer l'éclat du soleil, mais Lykke ne se lassait jamais de la chaleur qu'il lui apportait, aussi le tissu avait-il pris le pli de la sangle qui le retenait au mur. Devant cet immense puits de lumière avait été posé un petit bureau aussi blanc que les murs de la pièce, avec un petit tiroir sur le milieu où elle stockait ses "trésors" accumulés au fil des ans, allant du simple caillou récupéré lors de sa première randonnée, du trèfle à quatre-feuilles ramassé après des heures de recherche avec son frère James dans le verger derrière leur maison à la première lettre d'amour qu'elle n'avait jamais osé donner. Elle avait dû se battre plus d'une fois avec sa mère pour garder ce que cette dernière qualifiait de "collection de cochonneries" qu'elle menaçait parfois même de jeter par la fenêtre. Derrière son dos, sa tante s'amusait des menaces vaines que proféraient sa soeur. Elles n'avaient pas la même façon de concevoir les souvenirs : sa génitrice elle était une fan de ce qu'on appellerait aujourd'hui le scrapbooking, ne jurant que par les photos qu'elle prenait constamment. C'était d'ailleurs ce qu'elle comptait faire à cet instant, poussant doucement la porte de la chambre dans laquelle se trouvait déjà sa fille, perdue dans ses pensées alors qu'elle exposait le contenu du tiroir sur le bureau, un sourire trahissant néanmoins la nostalgie qui s'emparait d'elle. « Lykke chérie, tourne la tête vers moi un instant, je te prie. » Parce qu'elle savait que c'était de cette façon que sa mère surmontait la nouvelle de son départ définitif de la maison familiale, la blonde s'exécuta pour laisser ainsi le flash de l'appareil graver un autre souvenir sur la pellicule déjà bien remplie. « Maman, tu te rends compte que cette photo sera probablement saturée par l'excès de lumière ? Tu aurais pu attendre que je vous rejoigne dans le salon, qu'on puisse faire au moins une bonne photo tous ensemble avant que je parte... » Mais elle n'écoutait déjà plus et avait refermé la porte de la chambre en prétextant avoir à préparer le dîner. Lykke reporta alors son attention sur ses souvenirs dispersés devant elle. Devait-elle les apporter avec elle dans son nouvel appartement aux Etas-Unis ou alors les laisser ici ? Son père lui avait assurer un peu plus tôt qu'ils ne toucheraient à rien dans cette pièce au cas où elle déciderait de revenir - ce à quoi Lykke avait répliquer que si elle partait, c'était pour commencer à vivre sa vie d'adulte par elle-même et que si elle devait revenir un jour, cela signifierait tout simplement qu'elle avait échoué. Elle avait vu de la tristesse mais aussi de la fierté dans les yeux de son père après sa petite tirade, après quoi s'en était suivit de longues embrassades dans lesquelles aucun des deux n'avaient pu retenir leurs émotions qui dévalaient leurs joues en cascade. Fort heureusement, les rires et le click si caractéristique de l'appareil photo de sa mère avaient vite fait d'égayer l'atmosphère tendue. Son père avait levé un visage que l'on avait deviné couvert de larmes vers sa femme dont le rire redoubla à la vue de l'état de son mari. « Allons bon vous deux ! Elle ne part pas à l'autre bout de la galaxie tout de même. » Depuis toujours, ses parents se moquaient gentiment l'un de l'autre et bien souvent, l'hypersensibilité de son géniteur était la cible des rires de sa femme à qui il reprochait alors d'avoir un cœur de pierre. Et comme d'habitude, cela s'était terminé par un baiser amoureux entre ses parents. Assisse sur sa chaise de bureau, le souvenir de cet événement parvenu un peu plus tôt dans la journée fit pouffer de rire la jeune danoise avant que son regard ne tombe sur un bout de papier auquel elle avait épinglé le fameux trèfle : sa lettre d'admission à Harvard.