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| Marius Alexandre Caesar ♦ « Si on ne peut plus tricher avec ses amis, ce n'est plus la peine de jouer aux cartes. » | |
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Marius Caesar MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 2699
SUR TH DEPUIS : 24/01/2015
| Sujet: Marius Alexandre Caesar ♦ « Si on ne peut plus tricher avec ses amis, ce n'est plus la peine de jouer aux cartes. » Sam 24 Jan 2015 - 11:12 | |
| Marius Alexandre Caesar « Pour connaître la joie, il faut la partager. Le bonheur est né jumeau. » NOM : Caesar, l’égal des dieux, ce cher César… Si seulement mes parents n’avaient pas pris la grosse tête à cause de lui, le monde ne s’en serait que mieux porté, mais bon, dur de ne pas faire le lien lorsqu’on est à la tête d’une des plus grosses entreprises pharmaceutiques d’Europe et qu’on s’appelle Caesar. Et bien vous savez quoi ? Avec moi, Caesar va rimer avec C#nnard, ça rend bien, non ? PRÉNOMS : Marius Alexandre, encore des noms grandioses, encore des prénoms qui sonnent et résonnent comme ceux de conquérants. A croire que mes parents ont foiré leur coup avec moi, puisque que le seul pays que j’ai conquis, c’est celui de la bêtise. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 29 février 1988 à Paris. ÂGE : 26 ans. ORIGINES : Franco-française. NATIONALITÉ : Française. STATUT CIVIL : Célibataire – Dom Juan, ça existe comme statut civil ? MÉTIER : Ancien sportif (handballeur), il s’est reconverti dans les cascades à haut risque. ORIENTATION SEXUELLE : Définitivement hétéro. TRAITS DE CARACTÈRE : Hyperactif – Irresponsable – Immature – Cleptomane – Flemmard – Tête brûlée – Arrogant – Protecteur – Casse-cou – Menteur – Bavard – Blagueur – Bon vivant – Têtu – Peu facilement déstabilisé – Insolent – Direct – Susceptible – Impulsif – Protecteur. MUTATION : contrôle de sa densité : il peut augmenter son poids et le réduire à volonté, ce qui lui permet notamment de bien supporter des chutes. AVATAR : Luke Mitchell. CRÉDITS : Bria. | THE FUTURE IS HERE nothing left to say≈ 001. Cleptomane, il vole tous les petits objets qui attirent son regard, de la montre en diamant à la paire de chaussettes ; et généralement il offre les fruits de ses larcins à son jumeau. ≈ 002. A une malformation cardiaque détectée tardivement (21 ans), lorsqu’il allait passer sportif professionnel. Il la cache à sa famille et s’est reconverti en cascadeur, mettant sa vie encore plus en danger qu’avant. ≈ 003. Hormis sa malformation, il n’a jamais rien caché à son frère jumeau et ne lui cachera jamais rien d’autre ; il lui voue une confiance aveugle. ≈ 004. Il espère vraiment un jour que ses parents cesseront d’être déçu par son comportement, même s’il ne l’avouera pas facilement. ≈ 005. Le handball lui manque énormément et il ne peut s’empêcher de jouer avec tous les objets sphériques qui lui traînent dans les pattes. ≈ 006. Il est absolument fan de sa mutation mais essaye de la garder secrète sur la demande de son frère. ≈ 007. Irresponsable et immature, il est du genre à accepter tous les défis et paris, surtout s’ils sont dangereux ou stupides.≈ 008. Grand tricheur, on ne peut jamais lui faire confiance lorsqu'on joue avec lui. ≈ 009. Marius est allergique aux fruits rouges, à son grand regret. ≈ 010. Il a déjà fini une fois à l’hôpital à cause de son cœur (décembre 2013) et a peur que ça se reproduise ou que son jumeau se doute de quelque chose. |
Décrivez l'apparition de votre don et la façon dont vous le maitrisez à l'heure actuelle J’ai découvert mon don vers mes vingt et un ans, il s’est débloqué sans explication lorsque mon père m’a mis à la porte et que je me suis retrouvé à la rue du jour au lendemain, séparé de mon frère, renié par mon paternel pour la simple raison que je venais de lui cracher – littéralement – à la figure ce que je pensais de lui. Sous la colère, la déception, la souffrance, j’ai voulu piquer un sprint pour me défouler et j’ai décollé – encore une fois littéralement – comme si mes muscles étaient soudainement devenus surpuissants ou alors mon corps mille fois plus léger. Lorsqu’il a repris sa densité normale, inutile de dire que je me suis vautré comme une grosse bouse. Depuis, j’essaye de le maîtriser, surtout depuis que j’ai compris que ça pouvait être extrêmement utile – comme pour ralentir une chute non voulue pendant les tournages. Je commence à gérer le concept du « je deviens plus léger » mais absolument pas celui du « je deviens plus lourd », qui me surprend pourtant parfois.
avez-vous déjà eu affaire à un ou plusieurs hunters ? Pas à ma connaissance, mais sérieux, si j’en avais l’opportunité, je leur cracherais à la tronche – j’ai du être un lama dans une autre vie – ce que je pense de leur c#nnerie avant de leur mettre un pain en augmentant la densité de mon poing, histoire de bien leur disloquer la mâchoire. Mais mon frère m’a demandé d’être discret, de ne pas rendre publique ma mutation alors bon, on va dire que j’essaye de me la boucler. Bon d’accord, si je savais que mes parents en sont tous les deux, on va dire que je me méfierais un peu plus. Mais pour le moment, je l’ignore totalement, et si on m’offrait du hunter au petit déjeuner, et bien… je ne cracherais pas dessus – pour une fois.
utilisez-vous beaucoup votre don ? Dès que je peux, surtout chez moi, je m’éclate à sautiller, à réduire d’un quart ma densité pour avoir un pas plus léger, tenter des triples saltos arrière, alterner entre normal et léger pour bien faire du bruit et emm#rder nos voisins, essayer de grimper sur les murs en laissant des traces de pas qui agaceront mon frère. Après, vu qu’il m’a demandé d’être discret, en temps normal lorsqu’il ne me surprend pas au pire moment, mon pouvoir reste bien sagement rangé au placard sauf lorsque, comme il y a deux mois, je fais une chute inopinée de quelques dizaines de mètres et que je diminue ma densité pour éviter de concurrencer les crêpes dans la catégorie raplapla.
que pensez-vous de l’émergence du groupe de rebelles anti-hunters nommé Uprising ? Sounds like bullshit. Je suis peut être désespérément irresponsable et c#n, je sais très bien que la violence engendre la violence. Non, le meilleur moyen pour lutter contre les hunter, c’est juste de les envoyer sur Mars ou de leur mettre un poing dans la tronche. Comment ça, c’est de la violence aussi ? Oui, monsieur, mais c’est de la violence raisonnée. Bon, d’accord, en somme, Uprising me fait pas mal de l’œil. Mais… comme toujours, il y a mon jumeau. Et s’il m’a dit qu’il valait mieux que je me tienne loin des Hunter, loin des Anti-Hunter, loin de ma mutation, c’est qu’il doit avoir une bonne raison. Ma confiance en lui est infinie, il a toujours été le plus mature de nous deux. Alors Uprising, on va dire que je soutiens sans soutenir, que je critique en le trouvant quand même sacrément sexy, que je ronge mon frein en attendant que mon frère accepte que je les rejoigne.
Linou - Linou - 22, v’là les flics ! PAYS : France. DISPONIBILITÉ : 7/7 en présence, 4/7 en RP. VOTRE AVIS SUR TH : extrêmement attirant *-* Je suis pas trop fan des design clairs mais c’est une question d’habitude j’imagine donc bon ^^. COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM : PRD. PERSONNAGE : inventé. VOYEZ VOUS DES CHOSES A AMÉLIORER ? : pas de prime abord :). UN DERNIER MOT ? : Ca claque :D.
Dernière édition par Marius Caesar le Sam 24 Jan 2015 - 11:33, édité 2 fois |
| | | Marius Caesar MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 2699
SUR TH DEPUIS : 24/01/2015
| Sujet: Re: Marius Alexandre Caesar ♦ « Si on ne peut plus tricher avec ses amis, ce n'est plus la peine de jouer aux cartes. » Sam 24 Jan 2015 - 11:12 | |
| we're all stories in the end just make it a good one C'est dans une clinique huppée de Paris que j'ai vu le jour, le 29 février à 2h35, quelques minutes après mon grand frère, mon faux-jumeau, le brouillon avant la perfection comme j'aime à lui faire remarquer. 29 février, et oui, je fais parti de ces heureux élus qui ont le droit de vieillir quatre fois mois vite que la normale, et c'est certainement pour ça que mon frère maintient que même si j'ai officiellement 26 ans, je n'en ai guère plus de 6 dans ma petite tête d'imbécile. Etrangement, je trouve qu'il n'a pas tort. Mais bon, je m'égare, je dois déjà vous avoir paumés. Faisons donc un tour d'horizon de la famille dans laquelle j'ai atterri ce 29 février. Ô très grand, très puissant, très redouté Caesar ! Marius Alexandre Caesar, voilà mon nom. Marius, comme mon grand père, Alexandre, comme le Grand, Caesar, comme l'entreprise pharmaceutique si connue que vous avez déjà du faire le lien. Non ? Vous ne vous souvenez pas du scandale de 2002 sur ces médicaments contre la malaria qui ont totalement déconné et fait une petite centaine de morts ? Et bien vous devez être les seuls, parce que ça a fait un sacré coup de pub pour ma famille. Donc oui, si vous n'avez pas encore compris, je suis le fils cadet des Caesar, un gosse de riche. J'ai grandi entre des nounous, des jeunes filles au pair, quelques gouvernantes, des parents absents, des appartements si grands que je m'y perdais – ne rigolez pas, parce que se paumer chez soi à cinq ans en allant chercher à manger dans la cuisine en pleine nuit, c'est assez traumatisant – et des écoles si guindées et si chères qu'on avait l'impression de respirer du fric. La joie. Mais j'étais supposé parler de ma famille et pas encore de mes écoles, donc revenons à nos moutons, ou plutôt à nos petits comprimés. Hippolyte Caesar, mon père, est donc à la base pharmacien et maintenant un homme d'affaire et un imbécile à temps plein. Entre lui et moi, il n’y a pas franchement ce qu'on appellerait une bonne entente, mais j'y reviendrais plus tard. Ma mère, Jeanne Caesar, est une pharmacienne elle aussi. Maintenant, c'est juste une pimbèche qui adore son fric et ses soirées mondaines, et qui passe tout de même quelques heures dans son bureau pour justifier la paye que lui verse mon père, le PDG officiel de leur boite. Comment ça, je ne semble pas les apprécier tous les deux ? Disons que nos relations sont assez tendues, et ce n'est pas récent, loin de là. Enfin, mon frère, mon jumeau, ma moitié, le plus responsable des deux, le plus futé, le meilleur fils, le génie, l'intello, mon frère en somme. Lui et moi, on ne se ressemble pas vraiment, comme des faux jumeaux, mais ça ne nous a jamais empêchés de faire tourner nos baby-sitter en bourrique, de nous faire remarquer ou encore se sauver la mise l'un l'autre – même si pour être franc, c'est plus souvent moi que mon jumeau a couvert que le contraire. Mon frère, je l'adore, je le respecte, je lui fais confiance plus qu'à quiconque et ce doit être le seul au monde à être capable de me contrôler un temps soit peu. Et c'est tout. Pas de petits frères et sœurs, pas de chien, de chat, de plante verte ou autre. Les Caesar, c'est le père, la mère et les jumeaux. Et c'est déjà bien assez. Si ce n'est toi… c'est donc ton frère! Au début, j'étais adorable. Un bambin dynamique, mignon comme un cœur, qui joue comme un ange avec son frère et qui ne hurle que lorsqu'il a faim. Puis j'ai appris à marcher, j'ai appris à parler, j'ai appris à faire des bêtises et j'ai compris que je n'étais pas fait pour la vie que me proposaient nos parents. Obéir ? Très peu pour moi. Me tenir bien en société ? Je voulais jurer comme un charretier, crache, insulter, faire des doigts d'honneur ou tout simplement manger la bouche ouverte et mettre les pieds sur la table. Alors les bonjour, bonsoir, pardon, excusez moi Madame… non merci. Et pourtant… Dès nos sept ans, nos parents nous imposèrent leurs longues soirées mondaines pendant lesquelles nous nous ennuyions à merveille. Mon frère, lui, m’a toujours semblé totalement fait pour cette vie, se conformant naturellement aux exigences de nos parents, satisfaisant leurs désirs, devenant si facilement leur héritier que j'aurai pu en être jaloux. Alors que j'oubliais systématiquement qu'il ne fallait pas mettre les coudes sur la table, lui s'appliquait à offrir une discussion intéressante à sa voisine de table, qu'elle fut notre grand-mère ou la petite nièce de l'invité des Caesar. Moi, la seule chose que j'arrivais à faire, c'étaient des tâches et des interventions insolentes qui me faisaient gagner des repas dans la cuisine ou des Au lit sans manger ! que j'ai bien appris à détester. Ce n'était quand même pas ma faute si j'étais incapable de rester assis et immobile plus de vingt minutes non ? Et ce n'était pas ma faute non plus si j'étais incapable d'être comme mon frère en tout point ? Nos caractères étaient finalement bien plus différents que ce qu'avaient pu espérer nos parents et avant nos huit ans, ils ont commencé à plus porter leur attention sur mon frère que sur moi. Et là, je vous arrête tout de suite : je ne suis pas jaloux. On peut me reprocher beaucoup de choses, mais pas d'être jaloux de mon jumeau. Ou alors juste un peu, mais alors vraiment un tout petit peu. J'avais conscience que mon comportement était décevant, donc que je ne méritais pas l'attention de nos parents et que cette injustice montante tentait à de nombreuses reprises de nous éloigner, lui et moi, sans le moindre succès. Avant mes dix ans, j'ai ainsi appris à reconnaître dans le regard plus que sévère d'Hippolyte Caesar cette lueur de déception qui s'enflammait à chaque fois qu'il daignait me regarder. Puis on est entré au collège, et les choses se sont corsées encore un peu plus, comme un level up. Sur la flèche qui l'atteint, l'oiseau reconnaît ses plumes Forcément, avec des parents comme les nôtres, on ne pouvait pas atterrir au collège du quartier, non, c'eut été trop simple. Et on se retrouva donc amenés par le chauffeur de notre père dans un bahut cinq étoiles, avec nos 10 ans et demi – notre naissance en février nous ayant offert une année d’avance –, notre petite taille et nos silhouettes peut être trop similaires. On ne connaissait personne, tout le monde nous connaissait, moi j'avais envie de faire tomber des dents et mon frère n'avait pas vraiment envie que tout se passe mal. S'il me comprenait déjà mieux que quiconque, il savait aussi qu'attirer une mauvaise réputation sur les Caesar, que bien des concurrents souhaitaient voir chuter, n'était pas forcément l'idée du siècle. 'Fin bon. Moi, pour ma part, ce n'était pas vraiment dans mes priorités. En fin de cinquième, je me suis dit que ce serait une bonne idée que je me fasse virer de l'établissement. Mettre un peu de piment dans ma vie, en somme. Pour faire simple, la seule chose qui m'intéressait c'était le handball – que j'avais commencé à pratiquer deux ans plus tôt – les maths, embêter le plus possible mon père et battre mes records dans tous les jeux installés sur mon ordinateur portable. Les cours, en dehors des maths c'était très peu pour moi. Incapable de me concentrer, incapable de m'intéresser même, aux différents cours, il faut bien se dire que depuis plusieurs mois c'était l’autre Caesar qui bossait pour deux. Donc, en cinquième, j'ai voulu me faire virer dans l'espoir que nous faire atterrir la rentrée d'après dans un établissement un peu plus commun. Nous. Oui, nous. Pas question d'être séparés, c'était inenvisageable dans mon esprit. En quelques semaines, malgré les protestations de mon frère qui voyait le gros b#rdel nous arriver en pleine tronche alors que je me contentais, pour ma part, d'adorer mettre le bazar en cours et me prendre des 0 ; seules quelques semaines ont suffit à faire convoquer nos parents et je me suis retrouvé coincé entre le proviseur et mon père qui devaient faire le concours du visage le plus mécontent. Résultat : j'ai été le seul à être viré, malgré nos protestations. Premier échec. J’ai été envoyé en internat dans un établissement militaire, loin de Paris, encore plus séparé de mon frère jumeau : deuxième échec. Et j'ai compris que lorsque mon frère disait quelque chose, il fallait que je parte du principe qu'il savait mieux que moi ce qu'il racontait et que j'avais intérêt à l'écouter. Mon exil a ainsi duré deux ans, le temps de terminer le collège et que l'affaire Malaria explose, pour ainsi mieux nous carapater aux USA à notre entrée au lycée. De mes deux années en internat, il n’y a rien à dire. Si ce n’est que pendant ces deux années, je suis entré en conflit ouvert avec notre père et de ce fait avec notre mère aussi. A chaque vacances, chaque Week-End qui me faisait revenir à Paris, je leur faisais payer le prix fort de cette séparation forcée avec mon grand frère. Ces deux années ont été les plus longues de ma vie, les plus tendues, les plus désastreuses pour la famille. Ma mauvaise humeur, ma rancune, je ne compte même pas le nombre de fois que je me suis engueulé avec notre père, que j’ai failli me disputer avec mon frère, que j’ai fait pleurer notre gouvernante, notre mère, que les murs ont tremblé de nos éclats de voix. Deux longues années qui ont vu enfler mon ressentiment pour Hippolyte Caesar, la déception dans ses yeux, ma différence avec mon frère jumeau. Le seul intérêt que ces deux années ont eu, c’est que j’ai réellement bossé pour ne pas redoubler et que j’ai pu continuer à jouer au hand sans être inquiété par mon conflit ouvert avec mon père. Lorsqu’on vole haut, la chute n’en est que plus douloureuse Puis il y a eu l’affaire Malaria. Le scandale de la famille, le scandale des laboratoires Caesar, les morts, les lettres de menace, les procès avortés par la puissance de la famille et notre fuite aux USA, loin des médias, loin des familles en colère, loin de la France et de Paris. Et mes retrouvailles avec mon jumeau pour notre rentrée dans un lycée français et notre apprentissage accéléré de l’anglais. Pendant quelques mois, j’ai béni comme jamais l’affaire Malaria qui m’a permis de retrouver la présence de mon frère, puis j’ai compris qu’il y avait eu des morts. Beaucoup. Et que le nom de notre famille était définitivement entaché. Un médicament avait réussi ce que je tentais de faire depuis des années à mon plus grand plaisir. Le lycée, donc. L’apprentissage de l’anglais, aisé pour l’un, laborieux pour l’autre – pas la peine de vous préciser que le fainéant qui peinait, c’était moi. Tout à mes retrouvailles avec mon frère, je manquais de redoubler ma seconde, j’étais dernier de classe en première, j’oubliais même de me présenter aux oraux du bac, un frère paniqué me réveillant de justesse pour que je m’y traine et récolte quelques points de retard pour les épreuves scientifiques qui allaient se traîner en longueur pendant notre terminale. Et notre choix d’étude, qui, pour la première fois de notre vie, allaient définitivement nous séparer. Sans l’ombre d’un doute, je partis dans le Handball. J’avais attrapé mon premier ballon avant ma neuvième année, il ne m’avait pas quitté depuis et si j’avais du quitter mon club à notre migration aux Etats Unis, il n’avait pas été question que j’abandonne. Parcours espoir, du haut de mes dix sept ans, je me retrouvais pivot d’une petite équipe. Puis d’une plus grande. Puis mes vingt et un ans et des recruteurs qui voulurent me faire passer en pro, moi, l’une des étoiles montantes. Et la chute, vertigineuse. J’étais heureux de voir les laboratoires Caesar manquer de s’écraser, quelques années plus tôt avec l’affaire Malaria, je n’avais pas songé une seule seconde que moi aussi je puisse connaître une telle chute. L’enthousiasme me portait, la joie de m’épanouir dans le handball, les recruteurs, mon premier contrat, l’une de mes premières visites médicales et la sanction qui tombe : je ne m’y attendais pas. Malformation au cœur, jusque là passée inaperçue, mais qui pouvait un jour me coûter la vie. Une malformation que je n’avais pas vue venir, mais qui réduisait à néant toutes mes prétentions pour le Handball professionnel, pour toute carrière dans le sport, tout ce à quoi rimait ma vie jusqu’à présent. Ce que je ressentis devant le médecin qui me l’annonça ? De l’incrédulité, un violent déni, de la colère et de l’agressivité. Je n’ai jamais été quelqu’un de patient, mon impulsivité frappa le doc en plein visage tout comme mon poing, et mes hurlements de colère résonnèrent dans tout le centre médical. Puis il y eut la honte et le malaise. Je n’étais peut être pas la copie conforme de mon frère mais il était la personne qui comptait le plus à mes yeux, et s’il y avait des chances que lui aussi souffre de la même malformation alors… j’ai choisi, je choisis de lui cacher. De cacher à tout le monde les raisons de mon revirement. J’ai prétexté un violent désintérêt pour le handball, un manque d’adrénaline et faisant fi de toutes les recommandations en rouge, encadrées, en gras et clignotant, entourées de poney et de tulipes, qui frétillaient dans mon dossier médical, je suis parti dans les cascades à haut risque dans le cinéma. Réaction stupide ? Peut être. Je risque ma vie à chaque chute, à chaque cascade, à chaque fois que je saute d’un building, que je conduis une voiture à grande vitesse, que j’enchaîne les efforts en écoutant mon cœur battre dans ma poitrine à toute vitesse, guettant le moment où il me lâchera, ce pauvre c#nnard. Je le hais, ce cœur qui me fait défaut, comme je hais mon père qui m’a mis à la porte lorsque je lui ai appris que j’arrêtais le handball, que je m’en foutais de traîner le nom des Caesar dans la boue en terminant au commissariat pour conduite en état d’ivresse, que j’en avais rien à faire qu’il ne comprenne pas pourquoi je m’amusais à vouloir le détruire. Il m’a foutu à la porte, à vingt et un ans, parce qu’il voyait en moi un échec. Alors oui, je hais mon cœur tout comme je hais mon père. « Sans responsabilités, on se sent le corps léger. » Lorsqu’il m’a mis à la porte, donc, j’avais appris depuis trois semaines que je n’aurai plus jamais le droit de faire du handball. De faire du sport à haut niveau. Mon nom était sur la liste rouge, aucun club n’allait vouloir prendre un joueur qui risquait de lui claquer entre leurs doigts, et une falsification de mon dossier médical comme j’avais compté le faire n’était même pas possible. Lorsque mon père m’a mis à la porte, j’étais tellement en colère que j’étais venu lui dire que je le haïssais, que c’était de sa faute si j’étais mal foutu, si ma vie était détruite, mes ambitions saccagées. Mon père. Il ne m’a même pas laissé le temps de continuer. Je n’ai eu que celui de lui dire que je le détestais plus que tout, il m’a foutu à la porte, m’a coupé les vivres, et moi j’ai couru à ne plus m’arrêter, sans écouter mon cœur qui battait la chamade, sans même voir dans un premier temps que si je me sentais léger, c’était simplement parce que je l’étais vraiment et non plus parce que j’étais libéré des liens qui me reliait à la famille Caesar. Apollon aux pieds légers n’était rien à côté de moi à cet instant. Mon poids me donnait l’impression de m’abstraire à la gravité, je sautais bien plus haut qu’avant, mes muscles ayant gardé les mêmes capacités pour un poids moindre. Puis le revers de la médaille, mon poids revint à la normale, m’écrasant, me faisant suffoquer, manquant de faire lâcher mon cœur déjà malmené, me faisant tituber et embrasser le sol avec l’élégance d’un pudding s’écrasant sur le carrelage de la cantine. Pour un lecteur assidu des divers comics comme je l’étais, ce fut clair comme de l’eau de roche : j’avais un don, plus qu’un don, une capacité surnaturelle. Et mon cher frère devait sûrement avoir la même selon les antiques lois de la génétique dont je n'avais rien à faire, parce que même si nous n’étions pas des vrais jumeaux, c’était mon frère donc voilà. Ce soir là, viré de chez moi, viré de chez mes parents, j’ai escaladé le mur pour atterrir dans la chambre de mon jumeau et tout lui raconter. Presque tout lui expliquer. Ce que je venais de découvrir, ce que je pouvais faire, mon choix d’arrêter le hand et de faire des cascades, de faire le c#n, comme d’habitude. Je lui ai tout raconté, sauf ma malformation. Il m’interdirait de faire le c#n, s’il l’apprenait ; il s'inquiéterait pour moi. Et même cinq ans après, il ne le sait toujours pas. Okay, Il doit se douter de quelque chose, vu mon accident l'année dernière qui m'a conduit en urgence à l'hôpital, et plus proche de l'arrêt cardiaque que jamais auparavant. Mais je refuse toujours de lui dire.
Dernière édition par Marius Caesar le Dim 25 Jan 2015 - 23:35, édité 2 fois |
| | | Lorcan Wolstenholme ADMIN - master of evolution MESSAGES : 7339
SUR TH DEPUIS : 25/04/2014
| Sujet: Re: Marius Alexandre Caesar ♦ « Si on ne peut plus tricher avec ses amis, ce n'est plus la peine de jouer aux cartes. » Sam 24 Jan 2015 - 11:14 | |
| Bienvenuuuuue Han, je ne connais pas ton avatar, mais il a l'air canon Et j'adore le choix de pouvoir ! Par contre je te demanderais d'enlever l'initiale dans ton pseudo, comme précisé dans le règlement on ne les accepte pas sur TH Merci ! Bon courage pour le reste de ta fiche sinon, et n'hésite pas si tu as une questions |
| | | Marius Caesar MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 2699
SUR TH DEPUIS : 24/01/2015
| Sujet: Re: Marius Alexandre Caesar ♦ « Si on ne peut plus tricher avec ses amis, ce n'est plus la peine de jouer aux cartes. » Sam 24 Jan 2015 - 11:17 | |
| Ouuups, désolé ! (dès mon arrivée je me fais remarquer moi '-' ) Merci beaucoup, ça fait un bout de temps que je veux le prendre en avatar ce bonhomme |
| | | Faith Cunningham MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 17676
SUR TH DEPUIS : 26/04/2014
| | | | | Sujet: Re: Marius Alexandre Caesar ♦ « Si on ne peut plus tricher avec ses amis, ce n'est plus la peine de jouer aux cartes. » Sam 24 Jan 2015 - 13:12 | |
| Oh, un copain français. Et, effectivement, un canon. Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche. J'aime beaucoup le choix de don, il est rigolo. |
| | | Marius Caesar MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 2699
SUR TH DEPUIS : 24/01/2015
| Sujet: Re: Marius Alexandre Caesar ♦ « Si on ne peut plus tricher avec ses amis, ce n'est plus la peine de jouer aux cartes. » Sam 24 Jan 2015 - 15:14 | |
| Merci beaucoup <3 et vous allez voir ! Mon jumeau est encore plus canon, le bougre :P (il devrait arriver dans le we) |
| | | | Sujet: Re: Marius Alexandre Caesar ♦ « Si on ne peut plus tricher avec ses amis, ce n'est plus la peine de jouer aux cartes. » Sam 24 Jan 2015 - 16:36 | |
| L'emploi et la mutation sont géniaux Bienvenue par ici et bonne rédaction de fiche |
| | | | Sujet: Re: Marius Alexandre Caesar ♦ « Si on ne peut plus tricher avec ses amis, ce n'est plus la peine de jouer aux cartes. » Sam 24 Jan 2015 - 22:22 | |
| il est mignon bienvenue sur TH, bon courage pour ta fiche si tu as besoin de quoi que ce soit n'hésite pas à contacter le staff |
| | | | | | | Marius Caesar MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 2699
SUR TH DEPUIS : 24/01/2015
| Sujet: Re: Marius Alexandre Caesar ♦ « Si on ne peut plus tricher avec ses amis, ce n'est plus la peine de jouer aux cartes. » Dim 25 Jan 2015 - 23:41 | |
| Merci beaucoup vous deux contente de voir que mon avatar ne plait pas qu'à moi |
| | | | Sujet: Re: Marius Alexandre Caesar ♦ « Si on ne peut plus tricher avec ses amis, ce n'est plus la peine de jouer aux cartes. » Mar 27 Jan 2015 - 19:21 | |
| félicitation jeune mutant te voila validé ! très belle fiche je te valide avec plaisir Te voilà validé, félicitation Avant de commencer à jouer, n'oublie pas d'aller faire un tour dans la partie administrative si ce n'est pas déjà fait pour prendre connaissance du contexte, des différentes intrigues et des annexes. L'intrigue en cours est ouverte et tu peux la rejoindre dès maintenant. Tu peux dès à présent commencer à rp, mais pense également à créer une fiche de liens pour que ton personnage ne se retrouve pas tout seul. Une envie de relation particulière ? N'hésite pas à poster un scénario ou même dans la partie banque de personnage si tu préfères poster des créer des mini-pvs N'oublie pas de faire un tour dans le flood et de passer par les jeux pour se détendre entre deux rp, sans oublier de voter pour le forum toutes les deux heures Encore une fois bienvenue sur TH, et bon jeu parmi nous |
| | | | Sujet: Re: Marius Alexandre Caesar ♦ « Si on ne peut plus tricher avec ses amis, ce n'est plus la peine de jouer aux cartes. » | |
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| | | | Marius Alexandre Caesar ♦ « Si on ne peut plus tricher avec ses amis, ce n'est plus la peine de jouer aux cartes. » | |
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