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 Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out »

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MessageSujet: Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out »   Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » Icon_minitimeLun 1 Déc 2014 - 23:26

alyah rivka levanon
Thousand armies couldn't keep me out
NOM : Quelle version voulez-vous connaître ? La vraie ? Ou une des centaines versions qu'elle a été ? On peut être qui l'on veut si l'on a les bonnes relations et la volonté nécessaire. Aujourd'hui, la demoiselle se fait connaître sous le patronyme Levanon en hommage à Nehemiah Levanon, un des leaders du programme "Nativ". Mais son vrai nom ne vous mènera qu'à des images d'horreur et de violence. Le monde se rappelle encore vaguement du nom de Shahit, déshonoré depuis qu'elle a été accusée de complicité dans un attentat terroriste au Liban. PRÉNOMS : Alyah. C'est tout ce à quoi elle aspire, l'aliyah. L'ascension spirituelle qu'on lui a promise et dont elle a perdu la trace quatre ans auparavant. Elle n'a plus d'espoir de pouvoir effectuer son aliyah, son retour au pays qui l'a vu naître et grandir, mais au moins elle lui fait toujours honneur en portant son nom. Mais à la naissance, ce n'est pas le prénom qu'elle a reçu. A la naissance, son père avait choisi de la nommer Rivka.  DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 5 mai 1984 dans une base militaire au nord de Tel-Aviv ÂGE : 30 ans, ni plus ni moins. Une barre de plus a été franchie. ORIGINES : Israéliennes, sa famille vit dans le pays depuis la déclaration d'indépendance et après avoir fui la Cisjordanie. NATIONALITÉ : Officiellement, Alyah est toujours Israélienne, jamais d'autre nationalité ne lui a été accordée, et encore moins la nationalité française comme le prétend pourtant son passeport. L'avantage, c'est que les Américains y croient sans problème, sans noter que son petit accent n'est pas si proche que ça de celui ds Français.STATUT CIVIL : Célibataire exacerbée par la question MÉTIER : agente du Mossad déchue et fugitive à temps plein, elle répare des bécanes de temps à autre pour se faire de l'argent et quand elle n'a pas trop le choix, il lui arrive de visiter quelques maisons de nuit et d'y emprunter quelques bricoles qu'elle revend par la suite. Elle se considère comme son propre Robin des Bois, volant aux riches pour s'éviter la misère. ORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuelle jusqu'à preuve du contraire. TRAITS DE CARACTÈRE : cynique ▲ méfiante, voire paranoïaque ▲ débrouillarde ▲ implacable ▲ sournoise ▲ imprévisible ▲ fougueuse ▲ comédienne hors pair ▲ impavide ▲ cruelle ▲ en pleine crise de rébellion ▲ minutieuse ▲ loyale à la patrie qui l'a abandonnée ▲ désabusée ▲ mystérieuse ▲ difficile à cerner ▲ très peu démonstrative ▲ farouche MUTATION : Féline. Ce n'est pas une description à la légère. Née avec ce que des médecins pensaient être une maladie jusque là inconnue car son squelette était différent en plusieurs points, il s'est avéré que son métabolisme avait changé suite à une anomalie génétique. La mutation. Dans son cas, la mutation lui a conféré l'agilité d'un chat et une souplesse anormale. Comme les félins, elle peut faire des bonds de plusieurs mètres, est maîtresse en matière d'escalade et d'équilibre et peut se faufiler n'importe où. Son corps connait très peu de limites et n'a pas besoin d'un entretien excessif pour conserver ses compétences. La preuve, après deux ans d'enfermement, elle n'avait rien perdu de sa grâce. AVATAR : Eliza Dushku CRÉDITS :tumblr & Shiya.


future is here

nothing left to say
001. On the (fucking) run. C'est le titre qu'elle choisirait si un jour on pourrait écrire l'histoire de sa vie. Elle pourrait en faire une trilogie, mais sans histoire d'amour, aucune chance que ça ne soit adapté au cinéma. Mais en tout cas, Alyah, ou quelque soit son vrai nom, conserve quelques écrits de périodes de sa vie, en particuliers de son temps à l'asile. Elle brûle cependant tous ses écrits à chaque fois qu'elle déménage. Pour vous donner un indice, son arrivée à Radcliffe est sa cinquième exode depuis qu'elle s'est échappée de l'hôpital, sa cinquième tentative d'écrire une nouvelle histoire sur des pages déjà noircies d'aventures. 002. Elle a passé en tout 20 mois dans un hôpital psychiatrique à Marrakech, mais était loin d'être aliénée. Diagnostiquée bipolaire hypomaniaque sur la base de faux dossiers médicaux livrés par le Mossad, elle a simulé la folie pour échapper à une exécution certaine. Cependant sa comédie ne l'a pas laissé sans séquelles, et depuis son évasion, elle a clairement développé une forme de paranoïa, qu'elle occulte. Mais repartir en fuite pourrait bien ne pas lui être bénéfique du tout. 003. Depuis son évasion, elle a aussi développé une relation particulière avec la nourriture. Elle mange très mal et à n'importe quelle heure et succombe beaucoup plus facilement à la gourmandise. Maintenant qu'elle est persuadée qu'elle ne retournera jamais au Mossad, elle ne voit pas l'intérêt de conserver un régime spécial et elle profite donc de tout ce dont elle a toujours été privée. 004. Elle a bénéficié d'un rigoureux entraînement militaire et d'une formation intense au Mossad. Elle est bien meilleure en combat rapprochée qu'en tir, mais son lancer de couteau est assez redoutable. Elle n'a pas forcément besoin d'arme pour se défendre, sa mutation lui conférant un avantage assez certain en combat.   005. Sa formation consistait aussi à l'apprentissage des langues, et Alyah en parle cinq : l'hébreu, l'arabe, l'anglais, le français et l'allemand. Elle a quelques notions de russe et de chinois, mais elle n'est pas sûre que "Menez-moi à votre leader ou je vous tranche la gorge" ne lui soit d'utilité certaine dans ces contrées. 006. Pas forcément habituée à une vie d'occidentale et encore moins de femme libre, elle découvre tous les jours des us et coutumes dont elle n'aurait jamais soupçonné l'existence. Elle se rend involontairement les choses compliquées et se met souvent dans des situations risibles parce qu'elle ne partage pas forcément la même vision de banalité que les autres. Elle se rend également parfois coupable de plaisirs simples et insouciants comme danser dans son appartement et prendre des bains. 007. Elle recherche vainement un moyen de retrouver les agents de son unité lors de l'explosion du Liban. Des quatre, elle est la seule à avoir été interpellée et elle espère les retrouver un jour, car ils étaient ce qu'elle avait de plus ressemblant à une famille. Le choix de tous ses pseudonymes est d'ailleurs très réfléchi, ce sont des messages qu'ils peuvent comprendre et qui ne laissent pas beaucoup de doutes sur son identité. Elle prend cependant le risque de se faire également repérer par le Mossad et par les cellules terroristes à sa poursuite.   008. Elle est extrêmement méfiante et dort avec un revolver sous son oreiller et des armes toujours à proximité. Elle sait qu'en plus des organismes à sa poursuite, elle s'expose aussi aux Hunters de la ville. Elle ne s'inquiète cependant pas outre mesure d'eux, car elle se sent plutôt loin des événements qui se produisent en ville. Pour elle, ce n'est qu'un point sur sa trajectoire. 009. Elle marche sans problèmes sur la pointe des pieds, presque aussi naturellement qu'à plat. Sa mutation lui a en effet conféré un équilibre et une légèreté naturelle, et à l'image des chats, elle s'imagine marcher sur des coussinets. 010. tic, manie, truc à savoir sur ton personnage.

Décrivez l'apparition de votre don et la façon dont vous le maitrisez à l'heure actuelle
Son don a toujours été là. Alyah est née avec ce qui ressemblait à une malformation du squelette. Sa colonne vertébrale était plus flexible que la normale ne le permettait, et quelques os et muscles en plus se baladaient ci et là. Il fallut un moment aux médecins pour comprendre que sa morphologie s'apparentait étrangement à celle des félins. Plus libre de ses mouvements, elle a très jeune fait preuve d'une souplesse étonnante. De même, les muscles des jambes étaient incroyablement puissants et développés, à l'image des chats et de leurs pattes arrière. Cette particularité lui permet de sauter plus haut, d'escalader avec assurance et de courir plus rapidement. Sa mutation ne l'a jamais empêché de vivre et l'a toujours maintenu dans une excellente forme physique. Pas besoin d'échauffement pour tenir un écart ou se lancer dans des contorsions improbables. De même, elle a un très bon équilibre naturel et une certaine légèreté dans chacun de ses mouvements. Elle a toujours plaisanté sur le fait qu'elle était prédestinée à être espionne.

avez-vous déjà eu affaire à un ou plusieurs hunters ?
Peut-être bien, peut-être pas. Sa voisine aurait pu être une chasseuse qu'elle ne l'aurait pas su. A vrai dire, elle n'a pas eu affaire à grand monde ces derniers mois, limitant ses contacts au strict minimum. Elle n'a appris que très récemment leur existence à peu près en même temps que l'émergence de la psychose autour d'eux. Il faut dire qu'avant, elle était agent secret, et disons que dans secret, il y a également la notion de "personne ne sait qui je suis, d'où je viens et ce que je fais." Et sa condition de fugitive la rend également assez discrète, elle n'a jamais été au coeur d'histoire, elle était plutôt l'image parfaite d'une ombre. Elle a même pris l'habitude de quitter la ville quand on commençait à trop remarquer sa présence.
De tout façon, elle n'a pas vraiment peur d'eux, elle en a vu bien des autres.

utilisez-vous beaucoup votre don ?
Tous les jours, elle n'a pas vraiment le choix. Son don est partie intégrante d'elle-même. Elle l'utilisait sans cesse en mission, et elle l'utilise encore tous les jours pour se glisser en douce chez les gens et leur dérober des petites choses au passage. Bien sûr, elle ne fait plus autant d'exploits physiques qu'avant, lorsqu'elle s'entraînait sans cesse et qu'on la forçait à développer au maximum ses capacités.
Le plus dur a plutôt été pendant les mois où elle était enfermée. Dépouillée d'elle-même, de tout ce qui la caractérisait, elle s'était retrouvée seule avec son esprit, une entité qu'elle domptait plus ou moins.

que pensez-vous de l’émergence du groupe de rebelles anti-hunters nommé Uprising ?
Il fallait bien que cela arrive. A chaque cause existe son contraire. Chaque oppresseur fait face à des résistants, c'est dans la nature. Si elle trouve la cause plutôt louable, elle se tient plutôt éloignée de cette petite guerre. Elle sait que la logique voudrait qu'elle s'insurge qu'on tue ses "semblables" mais elle ne se sent même pas proche des autres mutants. Un gêne en plus ou en moins n'est pas vraiment un critère suffisant pour qu'elle s'identifie à eux, même si en ce moment elle est en manque de collectif sans vraiment s'en rendre compte.

atomique / rolling sto' - Marion - 20 ans

PAYS : Allemagne, wesh. DISPONIBILITÉ : 3 - 4/7VOTRE AVIS SUR TH : c'est swaggy swaggy, ce forum est approuvé par les princesses  Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 2558279357  COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM : PRD et sa petite mine d'or PERSONNAGE : inventé VOYEZ VOUS DES CHOSES A AMÉLIORER ? : non capitaine UN DERNIER MOT ? : j'aime cet émoticone ->  Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 244575618  mais quand même j'aurais plus dit "relou" ou "chien" que "lover"  Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 3991503307



Dernière édition par Alyah Levanon le Ven 5 Déc 2014 - 2:47, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out »   Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » Icon_minitimeLun 1 Déc 2014 - 23:26

we're all stories in the end
it's a story written with blood

Beyrouth, Liban. 25 novembre 2010.

Ses oreilles sifflaient encore. Un bourdonnement incessant, empêchant toute réflexion de transiter. L’espace de quelques secondes, elle fut complètement désorientée. Où était-elle ? Que s’était-il passé ? Pourquoi ce bruit horrible ne s’arrêtait-il pas ? Puis tout lui revint d’un coup. Eli qui était entré dans une crise incontrôlable, les émetteurs qui avaient cessé de transmettre, puis le bruit de l’explosion. En une fraction de seconde, elle revint à la réalité, contre le béton brûlant de la rue. Elle effectua une roulade sur le côté et se releva aussitôt. Elle ne put ouvrir complètement les yeux, car une épaisse couche de poussières s’était établie dans l’air. Elle toussa avec difficulté et cracha finalement du sang et de la poussière. Autour d’elle, de la désolation. Des débris jonchaient le sol et une plainte terrible se faisait entendre, une plainte unique regroupant les cris, les pleurs, les sirènes des ambulances et le bruit du feu qui se délectait de ce paysage de destruction.
« Est-ce que quelqu’un m’entend ? Est-ce que vous êtes là ? » Mais le silence fut la seule réponse. Son oreillette avait vraiment cessé de fonctionner et son micro devait aussi être mort. Elle fit un tour complet sur elle-même pour se repérer et posa la main sur sa hanche afin de s’assurer que son flingue était toujours là. Le cuir de son holster la rassura aussitôt. Elle ne semblait pas être blessée, juste quelques égratignures sur le visage et les mains. Une fois qu’elle eut reconnu sa position, elle se mit en marche, déambulant à travers les débris jusqu’à la position supposée d’Eli. L’entrée de l’hôtel était complètement ravagée, et c’était bien un miracle que la structure soit encore debout. Elle repéra des corps dans les décombres, mais pour la plupart, il n’y avait rien à faire. La mort s’était imprégnée des lieux. « ELI ! » hurla-t-elle de toutes ses forces. Il avait réussi à sortir, sinon l’explosion n’aurait pas autant impactée la rue. Il devait être quelque part devant le hall, mais il n’y avait plus rien de reconnaissable. « ELI ! »  Elle commença à soulever les décombres avec frénésie, à retourner tout ce qui était retournable, complètement paniquée à l’idée de ne pas le retrouver. Ils avaient déjà eu nombre d’emmerdes et de situations de crise ensemble, mais celle-ci dépassait tout. Celle-ci était publique et visiblement destructrice. Sans répit elle hurlait son nom, se joignant à la litanie générale.
Finalement, après cinq minutes de recherche où la folie supplanta la raison, un cri étouffé lui parvint. « Rik…ki. »

Elle s’élança finalement vers son coéquipier et tenta de le dégager des décombres où il était pris. « Tu es blessé ? » Elle avait finalement récupéré un certain calme, maintenant qu’elle se savait près de lui, l’agent impitoyable était de retour.  « Je sais pas… je crois. J’ai mal Rikki. » Elle lui attrapa la main tout en inspectant son corps. Il s’était retrouvé avec le bas du corps coincé et Rivka n’avait pas besoin d’un expert médical pour savoir qu’il s’était brisé quelques os au passage. « J’ai perdu le contrôle… » Ses doigts se serrèrent autour de ceux de son équipier, le forçant au silence.  « Garde tes forces Eli. On doit quitter le champ d’opération au plus vite. »  « Non… » Elle lui lança un regard qui n’admettait aucune protestation. « Rikki, je suis à terre. »  La jeune femme se releva, refusant d’en entendre plus. Les premiers secours étaient déjà sur place, et les forces de l’ordre n’allaient pas tarder à suivre. Ils devaient partir au plus vite. Elle sortit un téléphone de sa poche, c’était maintenant son unique moyen de communication. L’appareil prépayé n’avait que trois numéros enregistrés et elle appela le premier. Une voix paniqué lui répondit au bout de deux sonneries. « Rivka ! Tu as retrouvé Eli ? »  « Affirmatif, il est touché. Je vais avoir besoin d’aide et son transport risque d’être délicat. » Un silence. « Et merde.  Donne-moi votre position, on arrive. » « On est à environ une cinquantaine de mètres à l’est de l’entrée de l’hôtel. Les déflagrations l’ont suivi, la zone est assez encombrée. » « Tant mieux, ça ralentira la progression des secours. On arrive. Shalom. » Elle ne prit pas la peine de répondre et raccrocha aussitôt.  « On va s’en sortir Eli. C’est pas la première fois. » Elle repensa aux nombreuses opérations où chacun de leurs dons avaient failli leur porter préjudice. Elias avait le plus destructeur. Il pouvait faire exploser ce qu’il voulait par la force de ses pensées, ce qui le rendait plus que redoutable et avait nécessité des années et des années d’entraînement, mis à l’écart de tout. Il était arrivé en dernier dans leur unité plus que spéciale, une fois que les services de renseignements s’étaient assurés qu’il était plus ou moins sous contrôle. Il lui arrivait cependant de plonger dans des crises, et les déflagrations étaient de plus en plus impressionnantes au fil du temps. Il lui était déjà arrivé une fois de s’exposer en public, mais l’explosion avait été suffisamment faible pour être rapidement contenue. Là, elle dépassait leur champ de compétences…
Kaleb lui avait un don assez discret, comme elle. Il pouvait enregistrer tout ce qu’il voyait, entendait et lisait. Sa mémoire était plus qu’absolue, elle était infinie. C’était un ordinateur vivant, brassant des données et des statistiques à tout va, une mine d’informations. Son cerveau opérait avec des capacités supérieures que la normale. Il était toujours plus ou moins à la tête des opérations, même si entre eux ils se refusaient d’élire un leader. Et le dernier de leur petite unité, Ihlan, avait l’incroyable don d’altérer la perception de quelqu’un. Il s’amusait souvent à plonger ses coéquipiers dans des paysages de rêve ou au contraire de cauchemar. Quand il n’était pas sur le terrain, il se mettait au service de la formation, confrontant les agents en formation à toute sorte de situations tests. Rivka ne pouvait pas s’imaginer les perdre. Elle était liée à eux plus qu’elle ne l’était à sa propre famille. Ils avaient été entraînés ensemble, fonctionnaient comme une seule et même entité. « Tiens bon Elias, on va te sortir de là et on va rentrer. T’en fais pas pour la mission, on aura d’autres chances. »  
Ils restèrent en silence en attendant, ce silence choqué et triste. Lui s’était déjà jeté dans le défaitisme, dans la certitude d’avoir échoué. Elle préférait ne pas s’encombrer de paroles, de mettre ce silence à profit pour scruter l’approche des secours ou des autorités. Au fond, elle doutait sincèrement de ses paroles. D’autres chances ? Alors qu’ils venaient de compromettre entièrement l’agence ? Mais elle était persuadée qu’ils ne la laisseraient pas dans ce pétrin profond. C’était leur politique, de toujours ramener les agents à la maison. Ils n’étaient pas des pièces dont on pouvait sans problèmes se séparer, ils étaient indispensables. Tous les agents l’étaient. Mais au final, qu’en savait-elle vraiment ?


Dans une maison de banlieue Beyrouth, Liban. 2 décembre 2010.

Les journaux titraient toujours l’attentat comme grande nouvelle mondiale. Le Hezbollah s’en était mêlé, avait révélé qu’ils étaient la cible et qu’ils étaient profondément choqués. L’enquête avait statué, fait étrange, qu’aucun composant de la bombe n’avait été retrouvé à ce jour, alors que les zones de déflagration avaient plus ou moins été identifiées. Mais le plus inquiétant, c’est que les enquêteurs avaient commencé à trouver des traces d’eux, ou du moins d’elle. Plusieurs membres du personnel avaient fourni une description qui lui ressemblait à peu près, et au moment de l’explosion, une photo d’elle aurait été prise, la plaçant directement sur le lieu. On commençait à parler de cette étrange jeune femme qui comme par hasard avait commencé à travailler plusieurs jours avant l’accident, à peu près au même moment où des leaders du Hezbollah s’étaient installés à l’hôtel en vue de recevoir de mystérieux fournisseurs. Il ne leur faudrait pas longtemps pour obtenir une image claire et nette, et de l’identifier.
« Arrête de te torturer devant ce poste. » Kaleb éteignit la télévision et plaça ses bras autour de la jeune femme pour la réconforter. Elle le repoussa aussitôt, agacée qu’il se permette de faire intrusion dans son intimité. Ils savaient tous pourtant que l’approcher sans invitation était dangereux. « Rikki, ça va aller. Quand Eli sera vraiment en état, on pourra demander un rapatriement. »  « Encore faudrait-il qu’on nous réponde. Je suppose que nous n’avons toujours pas de nouvelles. » Kaleb répondit par un silence grave. Une semaine après l’explosion, aucune nouvelle n’avait été donnée à leur unité. Les communications avaient toutes été coupées et les agents étaient complètement livrés à eux même. « Peut-être que je devrais me rendre. Leur expliquer que c’était un accident… » Elle regretta aussitôt ses mots. « Et finir exécutée sur la voie publique ? Tu crois que tu trouveras la rédemption ? N’oublie que ce sont des terroristes… ils ne t’accorderont aucun crédit. »  Elle le savait. Tout ça, elle ne le savait que trop bien. Ils devaient fuir, trouver des Sayan qui les aideraient à rentrer chez eux. Ils ne savaient pas non plus ce qui les attendait là-bas, mais au moins auraient-ils le réconfort d’un terrain connu.
L’indécis est cruel, se dit-elle. Ils n’avaient rien fait de mal, l’opération se déroulait parfaitement… mais il fallait évidemment s’attendre à quelques débordements quand on mettait quatre mutants ensemble. « Kaleb, tu crois qu’ils pourraient nous abandonner ? » Il secoua la tête avec vigueur. « Non… On est beaucoup trop important Rikki. Ils l’ont toujours dit. Et on détient des informations qu’ils ne préféreraient pas partager. » « Et pourtant on est toujours là ! Ils ne répondent pas, ne nous contactent pas, le premier ministre a même remplacé le directeur. Kaleb… et si Ihlan avait raison ? Et s’ils prévoyaient de nous faire disparaître ? » « Ce sont des conneries !  Ne dis plus jamais ça ! » La jeune femme grimaça. D’habitude son équipier ne se montrait jamais trop virulent dans ses propos, ne haussait jamais le ton. Dans leur unité, c’était plutôt elle qui parlait plus fort que tout le monde. Signe que finalement, leur avenir n’était pas très certain.


Marrakech, Maroc.  8 août 2011.

L’odeur des épices était entêtante, un parfum prégnant de culture et de traditions. Les forains criaient les mérites de leurs produits, vantaient le goût unique de l’exotisme et la qualité de leurs paniers. Plus loin, on pouvait apprécier le toucher soyeux d’étoffes et la diversité des babouches. Rivka et Elias déambulaient au milieu des souks, complètement fondus dans la masse. La jeune femme était cachée par un voile, un moyen pratique de sortir sans être reconnue, et marchait tête baissée aux côtés de son équipier. Voilà neuf mois qu’ils étaient en fuite. Neuf mois durant lesquels ils avaient fini par abandonner tout espoir de pouvoir rentrer. Rikki avait été identifiée comme agent du Mossad, et Ihlan et Kaleb avaient également été exposés. L’ironie avait voulu que seul Elias échappe à la folie médiatique. Le Mossad avait nié toute implication dans l’attentat, décrétant que les agents concernés avaient été démis de leurs fonctions et se vengeaient ainsi en orchestrant des horreurs. A l’appui avait été publiés des dossiers médicaux supposés les correspondre, dans lesquels on décrivait les agents comme dérangés et hautement dangereux.  
Ils avaient décidé de rester ensemble jusqu’à ce que les circonstances ne les obligent à faire autrement. Ils avaient encore quelques solutions devant eux… demander l’immunité à un gouvernement en échange d’informations ou encore poursuivre la mission initiale, se charger des leaders du Hezbollah et manipuler les faits de sorte que tout le monde pense qu’ils avaient tout orchestré ou bien tout simplement continuer à fuir.   Une certaine loyauté envers leur pays ne démordait pas, et les empêchait de considérer sérieusement la première option. Par contre, Kaleb travaillait sérieusement à la seconde. Il était persuadé que son plan pourrait fonctionner, et étrangement, les autres s’étaient laissé convaincre.

« Si on a une chance de s’en sortir, je brûlerai ce voile dans un feu de camps. »  Un léger sourire vint éclairer le visage de son partenaire. « Ce n’est pas si terrible que ça quand même. Et puis ça nous permet de ne pas voir ta mine grognon tout le temps. On a au moins l’espoir de croire que tu souris peut-être. » Pour toute réponse, elle lui enfonça ses ongles dans son avant-bras et le jeune homme grimaça aussitôt. « La prochaine fois, je le fais au poignard. » « Et Ihlan qui se demande vraiment pourquoi tu n’as personne dans ta vie. Comme si un homme voudrait d’une telle violence. » Son regard noir fut davantage accentué du fait qu’on ne voyait que ses yeux.  « Tout ça uniquement parce que je peux te botter les fesses sans problèmes. »  Elias accueillit la pique par un sourire évasif. Leurs vies sentimentales étaient toujours un sujet délicat, ils préféraient toujours tout prendre avec humour. Mais leur condition, leur vie et leur absence de normalité les casaient tous dans une catégorie à part, une catégorie d’inaptes à la vie sociale. Après tout, savoir assembler et démonter un pistolet en très peu de temps n’était pas toujours un argument attirant pendant les rancards. Partir en mission avec le risque de ne jamais revenir ne permettait pas non plus de véritable intrusion sentimentale. Ils vivaient d’eux-mêmes.

« C’est lui, » lança-t-elle, brisant le silence gênant. Un des marchands étaient tranquillement installés à l’ombre. Il donnait des directives à un jeune homme dont les traits ne laissaient aucun doute sur leur lien de parenté. Les deux ex-agents approchèrent avec nonchalance et Rivka esquissa un sourire avant de réaliser qu’on ne pouvait le voir. Elle s’apprêta à parler quand Elias lui prit la main pour la faire taire. « Mon épouse et moi souhaiterions nous envoler pour de nouvelles destinations. » La peur vint animer le regard du jeune homme. Il se retourna vers son père et lui fit savoir que des clients étaient expressément venus pour lui. Le vieil homme les considéra quelques secondes, puis se leva de son siège et leur fit signe de le suivre. Rivka resserra ses doigts autour de ceux d’Elias avant de se mettre en marche. Une boule s’était formée dans son ventre, une forme de sixième sens qui lui suggérait de faire demi-tour. Ils ne connaissaient quasiment rien de cet homme, et malgré la bonne réputation de ses talents de faussaire, quelque chose lui disait que la situation n’était pas vraiment sous contrôle.

Ils le suivirent jusqu’à une zone reculée, un petit quartier plus résidentiel où les attendait sagement une rangée de maison. La jeune femme était occupée à détailler tout le coin, chaque option d’entrée et de sortie, toutes les zones qui feraient une bonne cachette, tous les endroits où ils pourraient disparaître si quelque chose tournait mal. Elias lui scrutait le vieil homme, analysant chaque geste, tentant d’anticiper le moindre dérapage. Ils étaient conditionnés à être méfiants, et aucune couverture ne pourrait cacher réellement ce qu’ils sont, des fugitifs.
Leur guide s’arrêta devant la porte d’une maison, et en ignorant les regards soupçonneux de ses clients, il ouvrit la porte. Sa maison était petite, simple et conviviale. Une grande salle à manger les accueillit, des dizaines de coussin parsemaient le sol autour d’une grande table familiale. Le tout était tout en couleur et une odeur d’épices embaumait la pièce. Rivka entra la première, sur ses gardes, prête à dégainer s’il le fallait. Elle fit signe à Elias de rester à l’extérieur et de surveiller les alentours. « Tout est dans mon bureau, je vous prierai s’il-vous-plaît de vous déchausser avant de me suivre. Il faut passer par les tapis de prière. » Le voile cacha son sourire cynique. Un criminel religieux et qui visiblement avait une grande famille… quelle ironie de prêcher le bon et d’agir en désaccord. Elle obéit cependant. Ses opinions n’avaient de toute façon pas de valeur, aux yeux du monde, c’était une terroriste.

La main sur la hanche, elle suivit le faussaire à travers la cuisine, puis dans une salle de prière qui débouchait sur un couloir où s’alignaient des chambres. Les nerfs à vifs, l’ex agente observait tout autour d’elle. Au bout du couloir une fenêtre donnait sur une arrière-cour, et elle eut le temps d’apercevoir le reflet du soleil sur une carrosserie noire. Son cœur commença à battre la chamade. Peut-être n’était-ce que de la paranoïa, un chouïa trop comme seules les fugitives cataloguées terroristes savent le sentir… mais le sentiment d’insécurité était finalement là. Instinctivement, elle déclencha le mode survie. Elle plongea la main sous le voile intégrale et en sortit son pistolet. Le faussaire se retourna lentement et prit un air vaguement surpris. « Nous n’avons pas besoin d’en venir à la violence, jeune fille. » D’un signe de tête, elle pointa la fenêtre. « Qui d’autre est ici ? » Le vieil homme suivit son regard, mais aucun signe d’inquiétude ne transparut. « Ce n’est que la voiture de mon fils ainé. Il n’est pas là. Nous sommes seuls. » Elle scruta le moindre signe de mensonge. Quelque chose sonnait faux, comme un discours répété et enregistré. Une déglutition un peu trop bruyante, un léger tic de l’œil droit, des mains qui fuyaient vers l’arrière pour ne pas être vues… clairement il essayait de se maîtriser. Saloperie, pesta-t-elle intérieurement. « J’aurais plutôt dit un fourgon quand même. » Il secoua vivement la tête. « C’est une grosse voiture. Nous sommes beaucoup dans cette famille. » Elle fit mine d’accepter le mensonge et baissa son arme. « Je reste là. Vous entrez dans votre bureau, récupérez ce que vous nous devez et je partirai sans faire d’histoires. » Il hocha la tête, comme si tout était normal et s’engouffra dans la pièce d’en face. Il en revint avec une enveloppe épaisse. « Faites la glisser sur le sol doucement. » Le faussaire s’exécuta, bien que n’étant plus sous la menace directe de l’arme. Rivka récupéra les papiers et en sortit quatre passeports britanniques à l’air plus vrai que nature. Elle ouvrit le premier et vit le visage d’Ihlan, sur une photo où il avait l’air totalement normal, presque heureux de vivre. Elle soupira et sortit elle-même une enveloppe d’une poche. Elle balança l’enveloppe et le vieil homme la réceptionna avec de bons réflexes. « Le compte est bon. » Sa voix était anormalement forte, ce qui fit de nouveau tiquer la jeune femme. C’était le déclencheur. Exactement en même temps, elle entendit Elias hurler son nom.
Elle fit volte-face et s’élança vers la sortie. Sur le passage elle renversa une étagère derrière elle, bloquant temporairement l’accès vers l’unique chemin pour sortir ou entrer. Derrière, plusieurs bruits de portes se firent entendre et elle entendit vaguement des ordres. Un piège. Ils étaient tombés dans un foutu piège. Au moment où elle atteignit la porte d’entrée, un homme armé était également sur le point d’entrer. Elle reconnut les forcée armées royales du Maroc et pesta intérieurement encore. Elle ne le laissa pas le temps de relever son arme et l’attrapa par le poignet qu’elle tordit sans ménagement. Elle lui enfonça vivement son genou dans l’abdomen avant d’abattre la crosse de son pistolet sur le sommet de son crâne. C’était vieux comme le monde, mais sacrément efficace. Plus ou moins dans les vapes, il s’affala à moitié sur elle, mais elle n’en avait pas fini avec lui. Elle lui entoura le cou de son coude et l’employa comme bouclier humain pour quand elle franchit le seuil de la porte.
Elias était hors de vue, mais les forces armées et la police entouraient la maison, bloquant le passage. Peut-être que c’était maintenant la fin. Elle n’avait pas de porte de sortie et le faussaire avait été assez malin pour les faire se garer de l’autre côté du souk. De toute manière, il lui faudrait un miracle pour qu’elle atteigne les marchés. Elle leva les yeux mais calcula qu’elle n’aurait jamais assez de temps pour un bon, s’ils étaient bons tireurs, ils l’auraient avant qu’elle n’atteigne le toit. Le repli était impossible, elle n’allait pas tarder à être encerclée. Elle ferma les yeux et se mordit la lèvre. Mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? Dans une dernière prière, elle lâcha finalement son prisonnier et lança son arme au sol. Quand elle les rouvrit, elle croisa finalement le regard d’Elias, qui avait profité de l’arrivée de quelques badauds pour se fondre parmi eux. Elle vit son air furieux et inquiet et elle sut qu’il allait tenter quelque chose de désespéré. Bien sûr, il pourrait créer une nouvelle explosion, faire sauter toutes les voitures, peut-être la maison aussi, faire en sorte de créer une confusion sans nom pour la laisser partir… mais combien d’innocents encore supporterait-il de tuer ? Du regard, elle fit taire toute tentative de rébellion de sa part. Il la connaissait suffisamment pour savoir qu’il devait s’arrêter là. Et puis il serait plus utile en retournant auprès des autres qu’en essayant de la sauver seul. A eux trois ils trouveraient un moyen.

Sous les ordres des autorités, elle leva les mains en l’air et se mit à genoux. On vint alors la maîtriser, avec plus de brutalité qu’il n’en aurait fallu. L’un d’eux hésita avant de lui arracher le voile, mais finalement s’exécuta. En deux minutes elle fut menottée et sur le point d’être embarquée. Alors qu’on la forçait à se diriger vers un fourgon de police, elle croisa de nouveau le regard d’Elias. « Je reviendrai pour toi » lut-elle sur ses lèvres. Et elle n’en douta pas, peu importe le nombre d’années qu’il lui faudrait.


Hôpital régional psychiatrique de Marrakech, Maroc. 18 février 2013.

Bipolaire hypomaniaque. Quelle comédie. Visiblement, deux mots suffisaient à priver quelqu’un de sa liberté. Deux mots suffisaient à tout enlever d’une bourrasque. Certes elle échappait à des châtiments bien pires, elle tournait le dos à une exécution certaine, mais elle sentait que peu à peu son esprit se délitait. Il avait déjà été difficile pour elle de se retrouver seule avec lui, mais là n’était pas une raison pour qu’elle se mettre à le perdre.
Les médecins avaient tout tenté avec elle. D’abord elle avait été isolée. Jugée bien trop dangereuse, on l’avait placé dans une cellule en retrait de tout. Ses seuls contacts étaient les infirmières qui lui apportaient le repas ou une dose de médicament. Elle n’avait pas parlé. Pendant plusieurs semaines, elle n’avait rien dit. Loin de tout, seules les quelques babillages d’infirmières vinrent troubler le silence. Son esprit s’était refermé sur des centaines d’images qui se répétaient en boucle. Elle petite, sur la base militaire où son père travaillait, courant plus vite que les petits garçons avec qui elle jouait. Déjà trop souple, trop agile, elle les surpassait largement. Puis d’autres images suivirent, elle plus tard déjà, suivie par des médecins militaires qui l’étudiaient sans qu’elle ne comprenne vraiment le côté malsain de la chose. Et ensuite les services de renseignement qui étaient venus taper chez elle, alors qu’elle n’était même pas sortie de l’adolescence. On promettait une retraite aisée à son père, à elle une carrière, servir la patrie au mieux, qui le refuserait ? Les entraînements avaient commencé. Elle dans cette section spéciale, où des jeunes adultes et des ados aux capacités extraordinaires étaient formés. Rien à  voir avec l’école, ici on apprenait à manier les armes, à se battre, à se fondre dans la foule, à jouer un rôle, à parler plusieurs langues… On les formatait parfois, ils juraient fidélité à un pays qui au final les exploitait. Après revinrent les images des premières missions, des premiers succès, des liens qui fleurissaient avec son unité… et cette dernière mission. L’explosion, la cavale, la peur, la déraison, la résignation… et de nouveau la base militaire. Une litanie visuelle dont la fin n’arrivait pas.
Puis un jour elle sortit de son mutisme. Les médecins pensaient qu’elle déprimait et avaient décidé de la rapprocher des autres résidents. Oh oui, très bonne idée. Des fous, des inconscients, des crises et des doses de médicaments au quotidien. Elle s’était parfois prise au jeu, avait tenu des conversations insensées autour d’un puzzle, et quand elle en avait assez, elle balançait une table contre un mur et on la plaçait de nouveau en isolement. Une comédie sans fin.

Mais ce matin, on lui avait annoncé de la visite. La première visite qu’on lui autorisait, et qui avait dû demander énormément de paperasse. Les détails lui échappaient parfois, car on lui avait administré une petite dose de tranquillisant. Tout s’était passé très vite, comme un dialogue de film. On leur avait prévu un petit coin dans la pièce principale, car le tout devait être bien supervisé. Comme le visiteur avait justifié être de la famille, personne n’avait jugé bon de la sangler, espérant que le facteur familial ne ferait ressortir que du bon. Mais quand il était entré, le même sentiment d’insécurité s’installa au creux de son ventre et ne la quitta pas.

« Agent Shahit.
- Ex-agent.
- Je ne suis pas venu en tant qu’ennemi. Ayez confiance.  
- Vous êtes venu me sortir d’ici ?
- J’aurais préféré agent. Malheureusement, les circonstances font que nous ne pouvons passer par les canaux habituels, et même quelques petits coups de pression ne suffisent pas. Le Hezbollah est aussi en course pour essayer de vous amener devant leur justice.
- L’argument de l’aliénation ne fonctionne plus ?
- Il persiste grâce aux diagnostiques des médecins ici, mais il se fait parfois léger.
- Si vous n’êtes pas venus me sortir d’ici, alors que faites-vous là ?
- La situation devient très compliquée… Les spéciaux se sont révélés au grand jour, et nous craignons que tôt ou tard, la psychose qui touche les États-Unis ne vienne guetter les pays d’ici. Nous craignons qu’ils commencent à douter de votre maladie et découvrent votre spécialité.
- Ils n’ont jamais remis la maladie des os en cause.
- Pour l’instant.
- Comment vont les autres ?
- Nous n’avons malheureusement retrouvé aucune trace de votre unité. Ils sont toujours en fuite et n’ont effectué aucune tentative de retour.
- Pourquoi éviter la question ? Vous n’êtes pas venu par simple courtoisie m’annoncer que je suis en danger. Je deviens un risque trop important pour l’agence, ils vous ont envoyé pour m’éliminer.
- *silence* Nous avons considéré toutes les options.
- Pas toutes.
- Pardon ?
- Pas toutes. Ecoutez-moi bien… J’aime mon pays. Je l’ai servi au mieux, et vous comme moi savez que Beyrouth était un accident. Je suis prête à tout pour Israël. J’ai tué pour ce pays et j’ai combattu les menaces. Mais je suis un animal à l’instinct de survie très développé. Je ne suis pas prête à mourir pour lui. »

Il s’apprêta à répliquer mais Rivka ne lui en laissa pas vraiment le temps. D’un coup de pied, elle fit voltiger la table basse qui les séparait et l’agent se retrouva encombré par le meuble et aussi par la surprise. Il tenta de s’en débarrasser tout en se levant, mais l’ex agente s’était emparé des pieds de la table, la tira vers elle, puis la repoussa de toutes ses forces vers l’avant, déséquilibrant son adversaire qui était coincé entre le bord du fauteuil et la pression qu’exerçait la jeune femme. Elle jeta la table sur le côté et jugula l’envie de se jeter sur lui pour l’étriper, mais elle savait que la petite altercation avait déjà affolé les infirmières et docteurs. « Vous n’avez pas considéré l’option que mon métabolisme soit trop différent pour assimiler correctement les doses de médicaments d’ici. »
Elle recula et laissa les infirmières s’immiscer entre eux. Avec calme, elle expliqua que cet individu n’avait jamais fait partie de sa famille et qu’il avait menacé de la tuer. Pour preuve, elle leur recommanda de fouiller les poches cachées de sa chemise. D’accord méfiants, ils s’exécutèrent et trouvèrent effectivement une petite seringue et deux doses de ce qui semblait être du poison.

Un sourire amer aux lèvres, elle fut reconduite dans sa cellule d’isolement. Elle n’était plus en sécurité ici. La pulsion était trop forte, elle devait fuir.  

Boston, United States. 22 décembre 2013.

« J’ai fait tout ce que j’ai pu et normalement tout est en ordre… » La voix tremblante, l’homme d’environ la quarantaine lui tendait une enveloppe épaisse. Sa main était prise de légers tremblements aussi et l’angoisse se lisait sur son visage. Il n’avait jamais été embarqué dans ce genre d’histoires et n’avait jamais été placé sous la menace d’un flingue auparavant.
Rivka se tenait légèrement dans l’ombre, histoire de jouer allègrement sur le côté dramatique et terrible. Elle déchira sans ménagement le papier et sortit un dossier qu’elle ouvrit aussitôt. Elle parcourut rapidement les informations : son nouveau nom, ses prétendues origines françaises et surtout le résultat. Négatif. Maintenant c’était officiel, aux yeux de la population américaine, ce n’était pas une mutante. « C’est national ? » Le scientifique hocha la tête. « Les résultats sont transmis à tous les centres de dépistage. »  La mine de la brunette se renfrogna. Ils en parlaient comme s’il s’agissait réellement d’une maladie. « Merci Flynn, tu m’as été très utile. Tu peux y aller maintenant. » Elle l’entendit expirer bruyamment, expression d’un soulagement certain, puis se crispa de nouveau. « Mais… pour ma sœur ? » Rivka haussa un sourcil et esquissa un sourire froid. « Je n’ai jamais kidnappé ta sœur Flynn. En vérité, elle a gagné une croisière et est partie pour une semaine sans prévenir personne. C’est moi qui lui ai suggéré l’idée de ne pas laisser de moyen de la contacter, pour qu’elle puisse avoir de vraies vacances. » Elle se délecta de l’expression ahurie du scientifique. Voilà plusieurs jours qu’il se rongeait les ongles à sang en pensant sa sœur en danger, entre les mains d’une mutante psychopathe, alors qu’elle se dorait sûrement la pilule quelque part sur un bateau. Il s’apprêtait à tenter la carte du scepticisme quand la mutante sortit un smartphone et lança une vidéo. On y voyait une jeune blonde sur un transat sous le soleil qui racontait à une certaine Aly à quel point elle prenait son pied. « N’oublie pas de dire à mon rabat joie de frère que je suis désolée mais que j’en avais besoin ! »  La vidéo s’arrête ensuite sur la blonde envoyant des bisous à tout va. Flynn en tomba des nues. Il était vexé d’avoir été à ce point crédule. « J’ai dû oublier de te le dire. Sans rancunes ? » Elle sortit finalement de l’ombre pour lui tapoter l’épaule de la main. « J’ai été ravie de t’avoir rencontré ! »
Elle fit demi-tour et commença à s’éloigner, plantant royalement le scientifique au milieu de l’allée. Elle se retourna une dernière fois et en même temps qu’elle lui faisait signe de la main, elle lança : « Ne crois pas cependant que je serai tendre si tu tentes quoique que ce soit contre moi. Je connais ton adresse, celle de tes parents, celle de ta sœur et je suis une experte pour maquiller les morts en suicide. Ciao ! »
Elle pressa le pas vers la bouche de métro la plus proche. Sa vie aux Etats-Unis commençait vraiment. La voilà officiellement coincer au milieu d’un panel de consommateurs abusifs coincés dans leur sphère de problématique du premier monde. Après s’être donnée tant de mal à s’enfuir, c’était bien sa veine. Ce n’était pas tous les jours qu’on perdait un patient lors d’un transfert alors que celui-ci était sanglé et normalement sous sédatif.  La prochaine fois apprendront-ils peut-être à doser correctement leurs médicaments.
Mais bon… ici au moins était-elle tranquille. Personne ne l’avait reconnu pour l’instant, l’affaire ayant été largement étouffée depuis la révélation des mutants. Même son évasion en avril n’avait pas fait grand bruit tant le pays s’était endigué dans la psychose des mutants. Bien sûr, elle n’avait pas grand choses à faire. Elle était assez inadaptée aux jobs qu’elle trouvait. Elle avait réussi à survivre pour l’instant en dépannant des bécanes et des moteurs ci et là, sa formation au Mossad lui ayant en effet inculqué pas mal de notions en mécanique. De temps en temps, elle profitait de la naïveté de la population américaine pour entrer dans des maisons et emprunter durablement quelques objets de valeur. Elle se faisait de rondelettes petites sommes. Elle ne voulait pas rester ici longtemps, elle avait déjà prévu de quitter la ville en janvier et d’aller s’enterrer ailleurs. Elle avait déjà une liste de destinations possibles parmi lesquelles des villes bien connues comme Detroit côtoyaient des petites agglomérations comme Radcliff.
Elle se laissait plus ou moins porter par le quotidien, n’ayant pas d’objectifs à longs termes autre que sa survie…  Retrouver ses coéquipiers lui tenait évidemment à cœur, mais la tâche était lourde alors qu’elle était seule et n’avait aucun moyen. Ils étaient plus à même eux de la retrouver. Comme le Mossad bien sûr, ou les Libanais…





Dernière édition par Alyah Levanon le Ven 27 Fév 2015 - 4:28, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out »   Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » Icon_minitimeMar 2 Déc 2014 - 0:10

bienvenue officiellement Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 921491218 Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 921491218 Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 921491218
eliza est un très bon choix Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 243543726
comme je te l'ai dit par mp, ça fait plaisir de te voir parmi nous I love you
si tu as des questions n'hésite pas, et bon courage pour ta fiche Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 2765873474
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Faith Cunningham
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MessageSujet: Re: Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out »   Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » Icon_minitimeMar 2 Déc 2014 - 7:01

MDR le commentaire sur le smiley Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 244575618 m'a tué MDR Bienvenue miss Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 243543726 ELIZA Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 4170729518 Courage pour la suite de ta fichette Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 243543726
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MessageSujet: Re: Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out »   Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » Icon_minitimeMar 2 Déc 2014 - 7:50

j'ai suivi ton arrivé chez les invités en mode sous marin Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 2448454997 et je suis bien content que tu sois arrivée! . Bon courage et bonne chance pour ta fiche, et bienvenuuuuuue Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 3167136188
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MessageSujet: Re: Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out »   Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » Icon_minitimeMar 2 Déc 2014 - 9:52

Je suis fan du début de ta fiche. Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 243543726 Entre les identités cachées, le statut civil et le caractère, nos perso ont quelques points en commun. Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 2765873474  Bienvenue officiellement et bon courage pour la suite de ta fiche. ^^
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MessageSujet: Re: Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out »   Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » Icon_minitimeMar 2 Déc 2014 - 10:35

Bienvenue officiellement parmi nous ! et très bon choix d'avatar Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 2497508888 Dushku, j'adore Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 244575618 Ensuite, le début de ta fiche est parfait. Ton peso est vraiment intéressant. Il nous faudra un lien I love you Et une autre raison pour qu'on est un lien, c'est ça :
Spoiler:
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Elizabeth Barnes
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MessageSujet: Re: Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out »   Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » Icon_minitimeMar 2 Déc 2014 - 11:19

Bienvenue sur le forum Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 3013803170 bon courage pour ta fiche Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 921491218 Si tu as des questions, n'hésite pas Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 2528048821
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MessageSujet: Re: Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out »   Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » Icon_minitimeMar 2 Déc 2014 - 15:53

Bah bah bah, qu'est ce qu'elle envoie du lourd la Dushku ! Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 3342528179
Bienvenue sur le forum en tout cas et bon courage pour ta fichette. Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 244575618 Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 2922054708
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MessageSujet: Re: Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out »   Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » Icon_minitimeMar 2 Déc 2014 - 16:21

C'te poupée Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 475114356 et puis la mutation le gif j'adoreeeeee Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 996374593 et ton vava de même Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 243543726 have fun Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 4178655748
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MessageSujet: Re: Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out »   Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » Icon_minitimeMar 2 Déc 2014 - 17:16

Bienvenue parmi nous miss Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 2947079949 Le perso a l'air badass Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 4170729518
Bon courage pour ta fiche, et n'hésite pas si tu as des questions Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 457556871
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MessageSujet: Re: Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out »   Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » Icon_minitimeMar 2 Déc 2014 - 17:58

Merci à touuuuuus Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 2528048821 Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 2947079949  Vous me vendez du rêve avec autant de bogossitude   Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 1838896285

Maxine Je suis bien contente d'être là aussi, votre accueil est en or !  Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 243543726

Faith  t'es pas d'accord ?  Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 3991503307  y a toute une tribu de pervers même  Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 937015410   Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 244575618   Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 996374593   Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 2922054708  Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 3163460199

Malachi  en mode sous marin Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 3991503307  j'aime beaucoup la métaphore  Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 2765873474  merci bien ! & Colin  Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 2497508888

Ewan effectivement j'ai un peu fait le tour du personnage, il nous faudra un lien du tonneeeeeerre  Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 921491218  

Johan Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 243543726 Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 243543726 Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 243543726  Je suis bien d'accord, il nous faut absolument un lien, ce n'est pas du tout négociable ! Ce qu'on est canon quand même Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 2636227509  

Crescentia J'adoooooore le choix du pseudo Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 1838896285 merci Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 243543726

Garrett  Merciiiiiii Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 243543726 Alors déjà, Garrett Hedlund Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 2636227509 Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 2497508888  J'ai failli avoir un poster géant de lui, genre poster d'arrêt de bus... mais j'ai eu Gaspard Ulliel à la place (bon ça reste Gaspard aussi donc ça va) mais voilà j'ai failli avoir son beau visage dans ma chambre Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 243543726

Calum Merci bien ! J'adore le choix du pseudo Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 243543726  + le vava qui va avec, c'est une combinaison de vainqueur ! Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 2636227509

Lorcan Merciiii ! I love you Il fait peur ton pouvoir Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 2423618996
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MessageSujet: Re: Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out »   Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » Icon_minitimeMar 2 Déc 2014 - 21:18

Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 2636227509 Officiellement bienvenue, you fantastic beast Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 2636227509
Bon courage pour ta fiche !
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MessageSujet: Re: Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out »   Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » Icon_minitimeMer 3 Déc 2014 - 8:02

Oh, toi, je t'adore déjà rien que pour ce choix d'avatar qui tue tout. En plus, d'après ce que j'ai lu dans la partie invités, ton personnage a l'air de tout déchirer. Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » 921491218
Bien la bienvenue ! Arrow Et bon courage pour ta fiche. (a)
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MessageSujet: Re: Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out »   Alyah ▲ « and no rivers and no lakes can put the fire out » Icon_minitimeMer 3 Déc 2014 - 15:34

Bienvenue ♥
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