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 Sexe is like war: easy to begin but very hard to stop. ♢ Brandon [hot]

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Faith Cunningham
Faith Cunningham

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MessageSujet: Sexe is like war: easy to begin but very hard to stop. ♢ Brandon [hot]   Sexe is like war: easy to begin but very hard to stop.  ♢ Brandon [hot] Icon_minitimeLun 12 Mai 2014 - 23:14





Sexe is like war: easy to begin but very hard to stop.

You poor sweet innocent thing dry your eyes and testify you know you live to break me - don't deny. sweet sacrifice




« J'arrive.  » Le ton n'était pas romantique - ou sensuel - et il n'y avait pas une once d'excitation dans sa voix. Elle restait le plus neutre possible et ne laissait rien transparaître à travers ses cordes vocales. Elle cessa alors l'appel, il fut bref et il n'était pas question de partir dans de longs discours larmoyant comme les jeunes filles de l'âge de la blonde raffolaient tant. La mutante éloigna alors le téléphone de son portable et le déposa devant sur son lit. Elle était en tailleur et elle ne s'attendait pas à un appel, pas à un appel provenant de lui. Lui ? Celui qui occupait une place beaucoup trop importante dans l'esprit de la blondinette, elle aurait dû refuser et lui dire d'aller délicatement se faire foutre. Elle en était incapable, lorsque vous fuyez votre vie durant des années, la solitude arrivait et elle brisait l'âme. Faith était une jeune femme loin d'être idéaliste, elle se refusait d'avoir des amies trop proches et s'engager dans une relation n'occupait pas ses pensées. Elle se laissa alors tomber sur le lit à la renverse, elle détourna son regard vers la droite ou un miroir se tenait. Ce miroir n'avait rien de majestueux, tout comme le reflet qui le traversait de haut en bas. Faith n'avait en aucun cas des problèmes d'éthiques et elle s'en fichait royalement d'ailleurs, mais elle avait peur de se laisser par une chose qu'elle canalisait depuis des années : ses émotions et ses peurs. Elle resta un instant sur son lit sans avoir réellement l'envie d'en bouger.  Néanmoins plus Faith s'enfonçait dans sa solitude, plus elle semblait se jeter corps et âme dans ses bras alors qu'il n'était rien. Rester ici n'était pas la solution et rester ici à déprimer n'était pas la passion de la mutante. Elle se redressa violemment et s'extirpa de son lit. Elle se promenait sans complexe avec un vulgaire T-shirt et un short de nuit. Elle n'allait bien évidemment se promener de cette manière dans la rue, elle se dirigea alors vers sa penderie. Elle attrapa une paire de chaussures, un slim et un dos nu. Faith n'avait pas un seul complexe avec son physique et de toute manière, les vêtements l'importait peu. Elle détacha alors ses cheveux pour ne pas ressembler à la première campagnarde de passage dans la ville. La blonde se remaquilla, elle n'allait pas à un concours de beauté, mais c'était plus par narcissisme qu'autre chose. Sa tête sans une trace de maquillage était bonne à faire peur et il était inutile que quelqu'un comme LUI en fasse la remarque.

Elle était prête à sortir, elle avait un sourire sur les lèvres et son corps semblait se porter mieux à l'instant même où elle savait qu'elle allait franchir cette porte. La demoiselle se regarda une dernière fois dans la glace pour finalement se détourner et « admirer » son dos. Elle vérifiait les blessures, les bleues et autres conneries qui étaient toujours dû à sa fuite lorsqu'elle fuyait les hunters. La demoiselle n'avait rien de visible et c'était tant mieux sinon elle aurait dû cacher ses blessures avec du fond de teint. Il s'en foutrait probablement, c'était une fois de plus une question d'égo. Elle enfila alors une veste, sera la ceinture à cette dernière attrapa un sac avec son téléphone à l'intérieur qu'elle glissa à l'intérieur. Elle pourrait le couper, mais la demoiselle adorait faire poiroter l'homme et c'était plaisant. La blonde ne serait jamais heureuse si elle continuait dans cette direction, pourtant elle fonçait dans le malheurs comme si ce dernier était inéluctable, elle se condamnait toute seule à être malheureuse. C'était triste, mais pathétique par-dessus tout. La porte claqua, elle sortait et elle ne reviendrait pas ce soir.

La blonde marcha un long moment la tête haute, elle n'accourait pas pour le voir. Faut pas déconner, elle n'avait pas besoin de lui, il était simplement une distraction qui devenait dangereuse et probablement légèrement malsaine, qu'importe. Faith avait besoin de quelqu'un et si ce n'était qu'une nuit de temps à autres, elle ferait avec. La demoiselle sentait l'air frais doucement caresser son visage, c'est fou comme elle se sentait vulnérable à cet instant. Une sensation de plaisir, de peur et d'excitation dévorait toujours la demoiselle lorsqu'elle se rendait dans cet appartement. Elle y prenait toujours un malin plaisir et savoir qu'elle était désirée était agréable, ça n'arrivait pas souvent d'ailleurs. C'était peut-être ça que Faith aimait dans cette relation, elle était regardée et même si ce n'était que pour son corps, elle était regardée. Elle arriva avec un sourire en coin devant l'immeuble, elle soupira alors un instant. C'était un autre standing que l'appartement de Faith qu'elle avait dû mal à payer un mois sur deux. Elle pénétra alors dans le hall de l'immeuble, se glissa dans l'ascenseur pour finalement se laisser monter. La demoiselle avait le sang chaud et elle détestait recevoir un vulgaire coup de fil comme si elle était un objet. Elle lui en ferait comme toujours la remarque, s'il lui en laissant le temps. Elle fit claquer ses talons dans le couloir, arriva finalement devant l'appartement, sonna puis glissa ses mains dans la poche de sa veste et s'adossa au mur avec un sourire.





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Dernière édition par Faith Cunningham le Dim 18 Mai 2014 - 11:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Sexe is like war: easy to begin but very hard to stop. ♢ Brandon [hot]   Sexe is like war: easy to begin but very hard to stop.  ♢ Brandon [hot] Icon_minitimeMar 13 Mai 2014 - 5:23

Un appel et elle se rameutait, telle une chienne qu’on appâterait d’un délicieux os. Fallait bien avouer qu’elles étaient faciles à dresser, ces célibataires. Quelques œillades salaces portées à leur croupe et leurs courbes, rien que ça pour garantir des nuits loin de la solitude. Rien de très compliqué à dire vrai pour ce séducteur chevronné. De toute évidence, la moindre complexité en vue suffisait pour balayer des numéros hors de son agenda. Brandon aimait baiser, pas se prendre la tête avec de possibles amours, surtout pas avec ce cœur enchainé à son passé.
Simplement Faith. Il avait oublié de lui demander son patronyme lors de leur première rencontre au cinéma, trois mois auparavant. Il se souvenait de son palpitant émietté qui cherchait du réconfort entre les cuisses d’une femme. Celle-ci s’était avérée être d’un caractère plaisant, et Ô combien elle excellait à lui faire oublier ses affres récurrents. Ils étaient devenus des connaissances qui s’ouvraient mutuellement à l’autre sans trop de questions. Brandon devait avouer qu’il était davantage au courant du corps de cette femme dans ses moindres détails que de la vie de cette dernière, mais ce n’était à ses yeux pas plus un mal que de se contenter uniquement de Faith.
Faith, d’ailleurs, qui manifesta sa présence au seuil de sa porte en faisant retentir la sonnerie de piètre qualité. L’appartement était miteux. Brandon n’avait pas pris soin de remettre un peu d’ordre dans son bordel, lui qui ne brillait certainement pas de ses talents d’hôte. Il tourna la poignée et laissa la porte s’entrouvrir d’elle-même, grinçant légèrement en guise de bienvenu. À peine avait-il daigné lorgner son invitée avec indifférence comme pour jauger de ses habits, quoique les frusques choisis n’aient que très peu d’importance puisqu’ils ne tarderaient pas à joncher le sol.  Comme il se retournait pour se rendre à la cuisine, il lui adressa quelques mots dans une froideur bien coutume à son acabit : « T’as fait vite. » Évidemment, qu’elle faisait vite; quand il s’agissait de baiser, on ne se faisait jamais attendre.

La routine, sans surprise. Celle constituée de quelques mots maugréés sans enthousiasme, d’un verre d’eau rempli qu’il lui tendait nonchalamment, alors qu’il ne tarderait guère à lui faire part des films qu’il avait décidé de louer cette nuit. « Horreur ou action ? » Laconique, comme d’habitude. Ces maigres préparatifs n’existaient en réalité que par respect, histoire qu’elle ne passe pas simplement pour une putain qu’on appelle quand le besoin lui prend de la prendre. « T’auras qu’à mettre celui qui te plait. Ils sont sur la télévision. » Parce que honnêtement, Brandon s’en moquait éperdument du film.  
Il s’installa confortablement sur le canapé tout en regardant Faith s’affairer, coinçant en même temps une cibiche entre ses lippes qu’il alluma de son briquet. Les calots vissés sur la silhouette gracile de sa femelle, le loup patientait derrière ses volutes de fumée, attendant le moment opportun pour graisser sa patte, comme il avait été permis de le faire durant ces derniers mois.
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MessageSujet: Re: Sexe is like war: easy to begin but very hard to stop. ♢ Brandon [hot]   Sexe is like war: easy to begin but very hard to stop.  ♢ Brandon [hot] Icon_minitimeMer 14 Mai 2014 - 16:49





Sexe is like war: easy to begin but very hard to stop.

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Il n'était pas particulièrement un modèle de beauté, il n'était certainement pas le parfait gentleman et il ne fallait pas se mentir : il était beaucoup trop vieux pour fréquenter une demoiselle comme Faith. Pourtant, ce bel enfoiré - car c'était un bel enfoiré - avait un charme, il était attirant physiquement parlant, c'était inéluctable et Faith l'expliquait pas. Ce mec dégageait de la sexualité, et non, pas de la sensualité, de la sexualité à l'état primaire du terme. Faith ne l'expliquait pas et ne voulait pas le faire d'ailleurs, elle voulait simplement profiter. C'était une relation simple, qui pouvait sembler hors norme et très mal venue, la blonde se fichait des autres, de leurs esprits et de leurs pensées. Le sexe était un art comme un autre, certains étaient tout simplement plus doués que d'autres. Brandon avait ça pour lui, il était probablement le mec le moins sensible qui existait dans cette ville, mais lui au moins était bon au lit. La porte s'entrouvrit dans un grincement qui était - finalement - devenu commun, il était et resterait agaçant. Il était là, toujours avec ce regard si froid et désagréable, cela donnerait presque envie de partir.

Particulier. Voilà le terme qui désignerait parfaitement l'homme qui se donnait des airs de glaçons. La demoiselle entra dans l'appartement, observant cet endroit de haut en bas. Elle accordait presque toujours plus d'importance à l'endroit qu'à l'homme en lui-même, simplement pour ne pas lui laisser envisager qu'il était important, car il ne l'était pas. Tous les hommes sont remplaçables et Brandon n'était pas particulier, il était monsieur tout le monde et ceux malgré son niveau de sexualité plutôt élevé. Un homme restait un homme, une femme était unique et c'était ça toute la différence. Faith ne se considérait pas comme désirable et il ne fallait pas se voiler la face : Brandon devait de nombreuses jeunes filles, toutes plus désespérées et faibles les unes que les autres. Que pouvait-il espérer de plus ? C'était futile de penser à ça. La demoiselle ferma la porte derrière elle. L'appartement avait fière à l'allure, presque autant que l'homme qui y vivait... Faith n'allait pas lui faire la morale, elle se fichait de l'état de l'appartement, du moment que lui était parfaitement en forme. Les formalités étaient bannies avec lui et le « bonjour » était devenu risible. Il semblait encore et toujours froid, c'était devenu habituel et Faith s'en accommodait parfaitement, elle n'était pas du genre à faire la conversation. « Je marche vite. » Elle glissa un soupçon de moquerie dans sa réplique, pour ne pas mentir : elle n'avait rien de mieux à faire. Néanmoins, ça, il n'avait pas besoin de le savoir.


Il lui tendit un verre d'eau, elle n'en avait strictement rien à foutre son verre d'eau. Il s'en foutait probablement aussi, c'était simplement pour la forme, pour se donner bonne conscience et pour ne pas passer pour une catin et un obsédé. Il lui proposa ensuite deux films, enfin plutôt deux styles de films. Faith adorait les films, mais c'était un prétexte et rien de plus, il le savait, elle le savait et ne tentait pas de se voiler la face. « Trop généreux et tellement original. » Elle ne toucha même pas au verre d'eau, aucune gorgée n'effleura ses lèvres. Elle se contenta d'avancer délicatement vers la télévision. Elle déposa son verre à côté de cette dernière et regarda rapidement les dvds, elle jeta un coup d'oeil éclair. Ne se détournant même pas, elle savait que l'un ou l'autre des films ne changerait pas la donne et qu'horreur ou action ne voulait rien dire. « Action. » Elle déposa l'autre dvd sur le poste de télévision, ouvrit l'autre, le glissa dans le lecteur et se détourna finalement. Il était assis sur le canapé comme une vulgaire loque avec sa clope dans la bouche. Faith ne fumait pas et s'y refusait, probablement une des seules choses dont elle pouvait être fière. Elle retira finalement s'éloigna finalement un instant, vira sa veste et déposa cette dernière sur une chaise qui traînait dans le coin. Se dirigeant de nouveau vers Brandon en restant debout devant lui, elle s'installerait, de toute manière. « Quel homme ! » C'était purement et simplement ironique, c'était une moquerie, il donnait l'image d'un pauvre homme perdu dans son isolement, pourtant cette image plaisait à Faith. C'était à mille lieux des hommes qu'elle connaissait d'ordinaire, et c'était loin de l'image qu'elle se faisait de l'homme parfait, c'est pour ça que cette relation purement physique, il avait ce qu'il faut là où il faut, le reste, la blonde s'en foutait.




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MessageSujet: Re: Sexe is like war: easy to begin but very hard to stop. ♢ Brandon [hot]   Sexe is like war: easy to begin but very hard to stop.  ♢ Brandon [hot] Icon_minitimeJeu 15 Mai 2014 - 3:20

Deux prédateurs dans la même cage. Dangereux, dédaigneux, hautains, laquelle des deux bêtes était la plus belle, laquelle, plus forte, soumettrait l’autre ? Les créatures se montraient les crocs, expectoraient leur haine dans une retenue arrogante, entre deux regards de braise et une froide inanité. Fut un temps jadis où elles s’étaient courtisées, cela pour mieux monter l’autre, et maintenant que les jambes étaient ouvertes, les corps soumis, plus besoin de charmantes parades ni de fastidieux batifolages. Brandon avait abandonné sa facette de séducteur pour se montrer au vrai jour : un roc effilé où il était dangereux de se frotter. Un être d’autant plus ennuyé, fermé hermétiquement pour que ne soit filtrée aucune émotion. Elle s’adonnait de plus au même jeu que lui, forte tête qu’elle était, bien sûr qu’elle devait se convaincre que cette situation lui était plaisante. Bien sûr qu’elle refoulait ses désirs et se contentait de ça. Mais il la connaissait, tout du moins connaissait bien les femmes. Leur fragile cœur pensait beaucoup trop pour un homme tel que lui.

Au fil des soirs, elle se rebellait. Cette belle bête lasse d’être utilisée aux fins d’un simple besoin, alors qu’elle avait le potentiel d’accueillir bien plus que le vit du mâle.  Que voulait-elle réellement, être reine aux yeux d’un infidèle ? Pendant longtemps Brandon réfléchissait sur son cas, conscient que ces premiers signes d’indiscipline allaient lui causer un trouble qu’il avait voulu éviter dès le début. Mais à chaque fois, il se rétractait, bien trop attaché à ses courbes, bien trop connaisseur de son corps, pour oser remplacer la marchandise – niant que sa loyauté puisse être due à une probable amitié. Il s’était créé un certain confort entre eux deux dans lequel se plaisait le chasseur, cela même si les tensions volaient haut maintenant que Faith devenait gourmande.
Ce soir, il n’était pas d’humeur pour recevoir ses caprices. De l’entendre geindre sur cette relation particulière en dépit de sa discrétion l’irrita, lui dont l'humeur était quinteuse. Ce pour quoi la remarque ironique de son amante lui fit plisser le nez, quand bien même elle était bien inoffensive. « Va te faire foutre. » Sa réplique était sèche, sans aucune forme de gentillesse. Il tira sur sa clope avant de poursuivre, toujours sur le même timbre : « Sérieusement, c’est quoi ton putain de problème ? » Parce que oui, la belle avait certainement un problème pour rouscailler de la sorte. « J’t’appelle pour baiser, qu’est-ce que tu comprends pas là-dedans ? »  Abruptement, la courtoisie s'étiolait comme l'esprit s'enflammait.

Pourtant, le ténébreux savait exactement ce qui clochait. Il savait que cette relation était malsaine. Qu’il était tout à fait normal pour la jolie de vouloir un peu plus qu’elle ne recevait présentement. Il savait que chaque nuit où ils se voyaient, des sentiments naissaient chez elle; des envies plus fortes, issues d’un cœur généreux qui avait tant à offrir et qui recevait si peu. Et Brandon lui privait de tout cela pour la simple raison qu’il se sentait incapable d’aimer.
Victime de houles fielleuses qui prenaient naissance dans ses entrailles, il détourna la tête ailleurs en soupirant d’insatisfaction, alors qu’il écrasait nonchalamment sa cigarette sur la table non loin.
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MessageSujet: Re: Sexe is like war: easy to begin but very hard to stop. ♢ Brandon [hot]   Sexe is like war: easy to begin but very hard to stop.  ♢ Brandon [hot] Icon_minitimeJeu 15 Mai 2014 - 9:42





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Trop prétentieux et trop sûr de lui. Brandon était comme tous les hommes que Faith avait connue par le passé et elle ne semblait pourtant pas vouloir changer ses fréquentations. Les défauts de Brandon étaient nombreux – ceux que Faith également – mais l'un des pires étaient probablement son caractère de merde. Tout simplement, à la première apparence il semblait galant, délicat et beau, puis au fil du temps il était devenu le bel enfoiré que la demoiselle connaissait aujourd'hui et elle restait là, elle revenait toujours et elle ne s'en lassait même pas. La demoiselle n'était pas une soumise, il avait ou il finirait pas le comprendre d'une manière ou d'une autre. Il pouvait hausser le ton, prendre ses airs fiers ou même lui demander de se barrer dans son appartement, il l'avait téléphoné pour une raison et il était fort peu probable qu'elle quitte l'appartement avant un moment. La mutante pouvait aussi prendre ses cliques et ses claques et quitter l'appartement, mais il ne fallait pas se mentir, elle ne le voulait pas ou pire, ne le pouvait pas. Désespérément en manque d'affection, elle s'accrochait à tout et n'importe quoi. Malheureusement ce n'importe quoi était un bel enfoiré qui ne voulait que ce qu'elle cachait sous ses vêtements. C'était triste, valeur aussi, mais ça restait surtout pathétique.  Faith avait cherché et elle savait que Brandon partirait au quart de tour, sauf s'il était vraiment en manque, là il fermerait probablement sa putain de belle gueule.

Sa délicatesse était exquise, Faith était capable de rester froide comme un glaçon juste pour voir où se situait ses limites. C'était drôle, il pensait parfaitement pouvoir contrôler la demoiselle – ce qui était en partie vraie – mais cela marchait aussi dans l'autre sens, elle avait un talent particulier pour le pousser à bout. C'était vraiment tordu comme relation... Faith ferait mieux de lâcher l'affaire, de e trouver un mec sympa et d'oublier Brandon puisque celui-ci risquerait de lui faire du mal et de la briser encore plus que ce n'était pas. Faith ne pensait pas à l'amour, elle pensait à l'affection qu'il lui procurait, elle était infime et au départ c'était amplement suffisant, désormais elle en voulait plus et elle risquerait de perdre ce lien... Elle avait besoin de lui actuellement, elle espérait juste se détacher, c'était pour ça qu'elle résistait, elle essayait de briser le lien sans jamais aller au bout, car si c'était le cas elle claquerait la porte et partirait, impossible.

Le problème il l'ignorait, ou il s'en doutait, mais Faith préférait se dire qu'elle était suffisamment antipathique pour ne pas se laisser percer à jour aussi facilement. C'était terrible de vouloir sentir le corps de quelqu'un fracasser le votre et à la fois vouloir voir disparaître ce dernier de votre vie. Elle allait devoir lui sortir un discours à la con et ne surtout pas lui dire qu'elle était une gamine en manque d'affection malheureuse. Pourquoi avoir commencé cette relation ? Pourquoi...« Mon putain de problème ? Aucun. »Elle marqua un léger soufflement alors qu'il détournait le regard. Évidemment, si Faith était nue, il la regarderait. Tant pis, elle posa une main sur un accoudoir du canapé de manière à se pencher plus près de lui. C'était frustant, peut-être pas pour lui, mais pour elle ça l'était terriblement. « Ce que je comprends pas ? Peut-être la manière dont tu m'appelles pour baiser. Je ne suis pas ta catin privé, va juste falloir que tu te rentres ça dans ton putain de crane.  » Faith avait – elle aussi – une confiance en elle bien trop importante, mais elle le savait et en jouait. Brandon voulait son corps, il fallait prendre le caractère de merde avec. « Si tu voulais une poupée, cherche encore ou achète toi en une. » C'était tout. Brandon piquerait peut-être une crise, les hommes en colères étaient toujours sexy.





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MessageSujet: Re: Sexe is like war: easy to begin but very hard to stop. ♢ Brandon [hot]   Sexe is like war: easy to begin but very hard to stop.  ♢ Brandon [hot] Icon_minitimeJeu 15 Mai 2014 - 17:39

Ça entrait dangereusement en ébullition. Les veines gonflaient sous la lave qui les parcourait. Le sang battait les tempes au point de les meurtrir. Brandon n’était plus qu’à ça d’exploser, lui qui rageait en silence sur son canapé, le regard loin de cette diablesse, laquelle piaillait ouvertement, maintenant qu’il lui avait offert la possibilité de geindre. Un bourdonnement fatiguant où il n’y saisit que quelques bribes, n’ayant point besoin d’une écoute attentive pour deviner ce qu’elle lui râlait. Toute sa gestuelle vomissait son mécontentement; la petite n’était pas heureuse de son traitement, et ne manquait désormais plus de lui faire savoir. Vain échange, puisque Brandon était au courant de tout cela, s’entêtait juste à faire la sourde oreille. Et ce conflit n’allait certes pas le faire changer d’avis, peut-être enfin puisera-t-il assez de dégoût pour la jeter et s’en trouver une autre. Espoir utopique, il était bien trop attaché à elle et à leur relation.
L’échine courbée, la main sur l’accoudoir, Faith osa un geste pour dévorer la distance, empiéter dans sa bulle, se donner un air plus sérieux – comme si se pencher vers l’avant allait la rendre plus importante. Fatale erreur; il valait mieux s’éloigner d’un cerbère qui voyait rouge. La paluche de Brandon s’élança alors pour saisir la nuque de sa désirable proie dans un élan vif, sans que son séant ne quitte le confort de son coussin. Des griffes qui s’agrippèrent aux cheveux tout en appliquant une force inutile, mais porteuse de toute sa colère. Les visages maintenant à une proximité licencieuse, le souffle de l’un butant contre les traits de l’autre, sa voix n’était plus qu’une lame de rasoir qui écorcherait sans pitié l’oreille de sa bienaimée. « Et je suis pas un putain de prince non plus. À toi de t’en rappeler. »  

La serre qui gardait jalousement la chevelure flavescente dans sa poigne se desserra légèrement sans pour autant quitter son perchoir, enfin consciente qu’elle se teintait bien trop de violence. Par une pression modérée, il la somma de coller ses lèvres aux siennes dans un baiser féroce qu’il dévora bien plus qu’il dégusta, avant de continuer dans la même froideur que coutume : « Contente-toi de ma queue. » Puis de l’embrasser à nouveau tout en la forçant à prendre assise sur ses genoux, trouvant entre deux respirations le moyen de dialoguer : « J’ai rien d’autre à t’offrir. » Les mains se refermèrent sur les galbes accessibles pour les malaxer sauvagement, mouvements dénués de toute délicatesse qui nourrirait de faux espoirs. Il allait la prendre malgré ses protestations, parce qu'il était persuadé qu'au plus profond d'elle-même, elle en ressentait un plaisir inavoué, se plaisait à être indispensable et désirable aux yeux du mâle. Son nez niché au creux de son cou, les crocs plantés dans la chair, il poursuivit : « Et rien qui vaille la peine d’être pris. »

Le message était clair. Qu’elle ne s’attende pas à plus. Qu’elle ne cherche pas  à déterrer chez lui une bienséance inexistante, un amour inconditionnel ou quelque sentiment d’une grossière inanité. Il n’était qu’une bête qu’elle avait accepté de servir. D’en changer la donne était maintenant chose presque impossible, maintenant que le loup se repaissait à la même heure, de la même façon et sur le même gibier…
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Faith Cunningham
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MessageSujet: Re: Sexe is like war: easy to begin but very hard to stop. ♢ Brandon [hot]   Sexe is like war: easy to begin but very hard to stop.  ♢ Brandon [hot] Icon_minitimeJeu 15 Mai 2014 - 20:28





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Il fallait partir, fermer sa gueule et partir en claquant la porte et mettre fin à cette liaison malsaine qui s'avérait néanmoins être d'une jouissance exquise. Il ne fallait pas se rapprocher de lui, il fallait s'éloigner et cela sans état d'âme et même si cela devait être douloureux, ça serait fait et cette histoire tordue serait oubliée. C'était un euphémisme lorsque Faith disait être attirée uniquement par les hommes qui étaient des dangers publics. C'était triste de se dire qu'un homme dangereux était nécessairement excitant, c'était tendre le bâton pour se faire battre, encore et encore et cela jusqu'à ce que la fatigue l'emporte sur le corps. Faith ne voulait pas de ça, ou du moins, elle était persuadée de mériter mieux et qu'il ne fallait pas nécessairement être un psychopathe dangereux pour être agréable et doué au pieu. La blonde allait vite se raviser et se dire qu'elle aurait mieux fait de garder ses distances et de surtout pas le pousser à bout, mais c'était trop tentant.

Il lui attrapa la nuque avec vigueur - et violence - sans crier garde. Elle sentait la pression de l'homme, toute sa force dans une seule main, elle n'osait même pas imaginer ce qu'il faisait avec cette dernière, certainement pas du bricolage. La blonde pouvait se défendre, elle était mutante et elle se savait capable de l'envoyer valser contre un mur. La blonde ne le voulait pas, elle tenait trop à lui - à ses attributs masculins - pour le repousser, aussi violent était-il. C'était pathétique de chercher à ce point de l'affection chez un mec qui n'en avait rien à foutre. Après des années à se prendre des coups dans le cœur à cause d'homme comme lui, elle semblait s'y être faite et ne résistait même plus. Elle ne le pouvait plus, ou ne voulait plus, la différence n'existait que dans ses illusions perdues. Elle souffla, soupira enfin qu'importait le terme exact, mais Brandon y allait avec beaucoup plus de force que nécessaire. C'était une pression lourde et froide. Elle n'avait pas d'autres choix que de le regarder, fermant un instant les yeux, se mordant un instant les lèvres. La demoiselle était prise de cours par la douleur. Le son glacial de la voix du ténébreux se fit sentir entre les cheveux et l'oreille de la blonde. Il n'était pas un prince, c'était évident, les princes étaient des gentlemans et ce n'était clairement pas son cas. Son emprise fut soudainement plus légère, sa paume était toujours là, mais il semblait lâcher prise. Ce n'était pas particulièrement délicat d'ailleurs, la pression était juste d'une importance moindre. Ce n'était que pour se renchérir l'instant qui suivait, cette fois pour rapprocher ses lèvres siennes, c'était trop tard, elle ne partirait plus.

Résister ? C'était une possibilité, une idée qui traversa vaguement l'âme égarée de la blonde, cela s'évapora dans un souffle. Elle était presque spectatrice de l'acte, la passivité n'était pourtant pas le fort de la demoiselle d'ordinaire, elle ne supportait pas ça. Sa phrase aurait presque plus la faire rire, sauf que ce n'était pas dit sur le ton de l'humour ou de l'anecdote, il était sérieux." Se contenter " était plutôt sympathique comme expression. Il était bien doté alors à ce niveau-là elle ne devait pas se soucier d'être comblée. Finalement, il la guida pour qu'elle s'installe sur ses genoux. Sa tête disait « non », son corps voulait ardemment qu'il continue ce qu'il avait entreprit. Faith était un être faible, en tout cas avec lui elle était et même lorsqu'elle voulait reprendre le dessus, il faisait de même et au final, il repartait toujours avec ce qu'il voulait. Les soufflements de Faith étaient brefs, elle se retenait, elle voulait se résonner, convaincre sa conscience qu'elle devait partir, mais elle sentait ses mains se balader sur son corps. Elle gardait ses mains loin du sien, elle savait essayait du moins de ne pas le toucher, de faire abstraction et elle s'imaginait le laissant lui, sa queue et son ton glacial dont elle s'était accoutumée. Il plongea dans son coup, elle sentait son souffle sur sa peau, c'était brûlant, elle brûlait.

Elle n'en pouvait plus, sa conscience l'avait abandonnée et ses remords étaient déjà, autant pousser le vice jusqu'au bout. Elle déposa finalement ses mains sur ses cheveux pour les laisser glisser jusqu'à sa nuque. Elle sentait ses baisers sur sa peau, ses mains pressaient ses formes, ce n'était pas des caresses, le terme caresse serait l’équivalent d'un mensonge et ce serait se voiler la face. C'était lui qui profitait du corps de la blonde, c'était comme un gamin qui découvrait le même jouet, encore, et encore. Finalement, retira une main de son dos pour poser cette dernière sur ton torse encore vêtu et repoussa ce dernier contre le dos du canapé dans un souffle rapide. Elle n'allait pas lui dire d'arrêter, elle voulait qu'il continue, elle voulait qu'il continue encore et qu'il la touche partout. Elle le regarda un instant, elle mourrait d'envie de lui virer ses fringues. Elle mourrait d'envie de le traiter de tous les noms, enfoiré était le premier qui lui venait d'ailleurs. Cet homme était un bel enfoiré, un enfoiré diablement hot néanmoins. « Je vais me contenter de ce rien alors. » Une phrase dite à la vite. Un instant hésitant, elle se rapprocha de nouveau de lui, passant ses mains sous ses vêtements, elle passait ses mains sur son torse et collait à son tour ses lèvres dans son cours. L'instant d'hésitation fut bref, elle hésita à retirer d'elle-même son haut, puis se dit que s'il voulait ce qu'il désirait, il devrait aller le chercher. Pour sa part, Faith déplaçait déjà ses mains au plus bas de son torse.  




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MessageSujet: Re: Sexe is like war: easy to begin but very hard to stop. ♢ Brandon [hot]   Sexe is like war: easy to begin but very hard to stop.  ♢ Brandon [hot] Icon_minitimeDim 18 Mai 2014 - 5:36


L’excitation montait inexorablement en flèche à l’instar de la température d’une pièce quand on y foutait le feu. Quand bien même les échanges n’en étaient qu’à ses prémices et que seuls quelques attouchements presque prudes lui avaient été servis, Brandon connaissait bien trop le corps qu’il possédait et les saveurs qu’il exhalait, tant au point d’être apte à fantasmer sur ce dernier sans que ses nippes lui soient retirées. Les paluches ceindraient les hanches, contentes de sentir rouler sous la chair le bassin, alors que les doigts s’enfonçaient dans les délicieux galbes de sa croupe juvénile. Quand Faith parla, ce furent les canines du loup qui lui répondirent, présentées suite au sourire satisfait qu’il lui servît. Sa soumission lui avait été accordée, et rien cette nuit ne freinera les batifoleurs dans leurs ébats. Pourtant, malgré sa confirmation teinte d’une pointe humoristique – dont il ne tint pas rigueur, Brandon savait indubitablement qu’ils n’en avaient point terminés avec cette discussion, aussi se crut-il en devoir de saupoudrer leur licencieuse activité d’un échange verbal, pour qu’enfin ils puissent mettre les pendules à l’heure définitivement.
Coupant terme aux doux larcins qu’elle lui prodiguait au niveau du cou, il la souleva sans mal pour la porter dans un mouvement brusque et sans égard au mobilier jusqu’à ce que son dos rencontre douloureusement le mur. « Tu dis ça, pourtant je te crois pas. » Là, il la coinça dans un désagréable étau, écrasant presque sa carcasse de tout son poids. Sa chemise rapidement fut enlevée, dévoilant un torse aux muscles saillants et bandés suite à l’effort exigé pour la garder docile contre le mur. Puis les mains commencèrent rapidement à lui dérober ses tissus, jusqu’à ce qu’il ne reste plus que deux barrières ténues de linges pour dissimuler le buste et son entrejambe. Vulnérable et offerte à son prédateur, ce dernier ne se gêna point pour frotter son vit encore étouffé par un voile de pudeur contre Faith, de sorte que le frottement puisse l’exciter davantage. Parce que des caresses il ne voulait en recevoir cette nuit; pas plus que des mots d’amour ou des soupirs licencieux. Cette nuit, il bannissait toute forme de tendresse et de soi-disant romantisme pour du sexe à l’état brut, faute à cette discussion qu’il n’avait d’ailleurs pas encore terminée, espérant de surcroît que ce manège bestial allait annihiler tout espoir de sentiments entre eux deux. « La prochaine nuit, tu brailleras. Et l’autre d’après. Et l’autre aussi. » dit-il sans même la regarder, les calots observant avec perversion la dextre se faufiler dans la culotte pour s’emparer du sexe désirable. « Et malgré tout ça, tu continues à répondre à mes appels. » Il lui mordilla la lippe tandis que ses doigts pianotaient maintenant à l’aveuglette sur le bouton de rose, à l’abri des regards.

« Qu’est-ce qui cloche chez toi ? » La question fut portée à son oreille sur un timbre accusateur. Parce que le problème ne venait certainement pas de Brandon, lequel se plaisait dans cette relation éphémère. Si elle n’aimait pas le traitement, elle n’avait qu’à partir. Il ne se démarquait pas du concupiscent voisin, et donc le remplacer ne relevait pas de l’utopie. Mais de quelle sorcellerie était-elle éprise pour se refuser à le congédier ? Pour accepter qu’on la relègue presque au rang de chose, avec pour seules plaintes des couinements sitôt enterrés par les jappements du mâle imposant ? « Si t'es tant malheureuse... t'as qu'à t'en trouver une autre... » termina-t-il dans un vague rire rauque.
L’exaltation grimpante le condamna au silence et endigua la réflexion. Son index et son majeur maintenant pénétrés dans l’antre humide et secret s’affairaient à labourer l’étroit corridor dans des va-et-vient sans douceur, préparant la gaine de chair pour qu’elle y accueille l’objet de tous les désirs.

Enfin, les calots tombèrent dans les magnifiques gemmes de Faith, comme s’il remarquait enfin ce visage et cette vie dans ce corps qu’il souillait de toutes parts. Allumée d’une bestialité démuselée par le stupre grandissant, la pupille ne semblait pourtant pas la voir, perdue à jauger cette chose au lieu de respecter cette femme. Le loup plus qu'affamé était fin prêt à se repaître du délicieux gibier sans égard à ce cœur gourmand d'amour.
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MessageSujet: Re: Sexe is like war: easy to begin but very hard to stop. ♢ Brandon [hot]   Sexe is like war: easy to begin but very hard to stop.  ♢ Brandon [hot] Icon_minitimeDim 18 Mai 2014 - 13:53





Sexe is like war: easy to begin but very hard to stop.

You poor sweet innocent thing dry your eyes and testify you know you live to break me - don't deny. sweet sacrifice






Le désir se faisait impatient et il en était fini des bavarderiez dans lesquelles elle se complaisait. Abandonner si vite n'était que le reflet de la véritable nature de la demoiselle, elle le voulait en elle aussi, autant que lui peut-être même plus. A la différence du mâle, la blonde avait besoin de plus qu'un corps excitant à regarder, il lui fallait quelqu'un de chair et de sang avec une âme et c'était cette âme qui pouvait la soulager. Brandon n'était pas comme ça, il était une bite sur patte et son statut était une fierté pour lui. Il était mauvais, comme un cancer dans le corps de Faith qu'elle refuserait de combattre et même si cela était le cas, il reviendrait pour l'achever plus tard. Brûlant et dévorant, Brandon ne prenait que ce qu'il voulait et il laissait le reste à la demoiselle. Faith était une attraction dont il finirait par se lasser comme un gosse laisserait un jouet derrière lui, c'était inéluctable et elle se savait, c'était trop tard pour retourner en arrière. Trop tard pour changer, l'impossible n'était pas possible et il fallait s'en faire une raison. Faith n'y parviendrait pas, elle devrait abandonner Brandon et non plus s'abandonner à lui.

Elle renonça à ses émotions un soir de plus et probablement avec un plaisir jouissif, Brandon enfonça le couteau comme si ne rien dire ne lui suffisait pas. Faith ne croyait même pas en ses propres mots, bien évidemment que Brandon ne tomberait pas dans le panneau. Ça ne marchait pas avec lui, cette image de femme forte et indépendante, avec lui elle devenait une adolescente qui se laisserait diriger par un homme maître dans l'art de la parole. La douleur des mots n'étaient rien lorsqu'elle sentit son dos subitement rejoindre le mur. A cet instant elle sentait les pulsions sexuelles du brun monter de manière crescendo comme un opéra qui atteindrait son apogée. Elle pouvait ressentir la violence et la tension qui s'exaltait dans le corps de Brandon et dans son propre corps. Elle pouvait admirer ses muscles et son torse une fois la chemise retirée. Les vêtements furent retirés avec quelques gestes rêches et rapides. Il ne restait que les dessous de Faith sur sa peau blanche et elle s'en oubliait presque. Perdue entre son besoin grandissant de ne plus être seule et qu'elle se faisait du mal pour du plaisir charnel. Cette attirance irréfutable qu'elle avait envers cet homme, qui la descendait toujours plus bas que terre, la dévorait. Elle sentait son corps se frotter au sien, ses mains se dispersaient partout jusqu'à en perdre la notion du bas et du haut.

Elle sentait les lèvres juteuses du dominant dévorer son corps et elle entendit sa voix, qui venait briser ce « silence » qui lui suffisait. Il venait pourtant la briser un peu plus, l'enfonçant dans son propre mal-être. Il voulait qu'elle se taise, qu'elle soit son objet et pourtant il cherchait des explications. S'il n'était attaché qu'à son corps, il ne poserait pas de questions et ne ferait pas de remarques de ce genre. C'était terrible de voir qu'il se délectait de voir qu'elle allait mal, il était égoïste au point de vouloir la garder qu'importait le prix que cela impliquait. Néanmoins, il avait raison, à mesure qu'elle sentait son intimité se perdre, elle perdait son sens de réflexion qui faisait d'elle une vulgaire marionnette portée par un homme et dirigée par ce dernier. Son souffle était fébrile et tremblant, elle sentait les mains de Brandon franchir des limites qui étaient depuis longtemps obsolètes pour lui. La réflexion suivante était la pire et c'était terriblement ironique pour lui de venir lui demander ça, il n'en avait pas le droit. Et la réponse était simple : tout. Rien n'allait et la demoiselle avait beau être bonne comédienne, avec lui ça ne marchait pas, car avec lui elle souffrait de désir et de plaisir. Elle n'allait  pas et ne pouvait pas lui répondre, ses maux étaient devenues ses mots. Parlé à cet instant revenait à lui demander de tout arrêter et à refaire naître sa morale et ses valeurs - bafouées depuis longtemps - et Brandon ne voulait pas de ces jérémiades.

Sa dernière remarque était fausse et peu crédible. Il n'était pas du genre à se dévaloriser et elle le savait qu'il avait une estime à la hauteur de ses attributs. Lui dire d'en trouver une autre ne voulait rien dire, il savait qu'il la comblait et elle ne voulait pas d'un « petit-copain ». Faith voulait tout et rien. Elle lui répondait avec des gémissements, des respirations saccadés et avec ses mains s'accrochant à lui avec force. Il était trop tard pour parler, trop tard pour rebrousser chemin et mettre fin à ce qui allait s'accomplir. La dernière barrière se brisa, elle sentit Brandon se glisser en elle au moment instant elle enfonça - sans le vouloir - ses ongles dans sa peau. Il avait ce qu'il voulait et Faith n'était pas au plus mal. Sueur contre sueur, ses yeux ses perdaient sur le corps du mâle et son corps dansait au rythme de l'homme. La douleur psychologique avait disparue, le plaisir physique était là pour une nuit. Le voile était tombé, la nuit allait les masquer et la lune serait la douce complice. Une nuit à s'unir, pour mieux se briser l'aurore venue.

[…]

Les yeux ouverts, elle fixait le mur qu'elle avait violemment fracassée plus tôt dans la soirée. Allongée, nue couverte par un vulgaire drap elle se taisait un instant. Réfléchissant et repassant cet instant comme un film dans son esprit. Elle allait prendre ses affaires, partir et probablement ils se reverraient. La blonde n'en voulait plus et elle voulait décrocher. C'était comme une drogue et s'il fallait passer par la case « cure » elle le ferait de gré ou de force. Elle semblait couper du monde, les deux mains proches de son visage, tournant le dos à Brandon, non pas par honte, mais elle avait besoin de réfléchir et voir sa tête serait un élément perturbateur. Il avait cherché la discutions lorsqu'il savait pertinemment qu'elle était dans l'incapacité de répondre des mots. Il avait profité de son moment de dominant pour s'exprimer. « Et malgré mes braillements tu continues de m'appeler. Si tu en as marre de m'entendre brailler, oublie moi. » Ça serait tellement plus simple de cette manière... Il trouverait une autre fille plus soumise et le problème serait réglé pour lui. Faith avait trop d'estime pour revenir à ses pieds, il pouvait crever aussi attirant était-il. « Ce qui cloche chez moi. Tu t'en fous, garde tes questions à la con pour toi. » Faith se redressa toujours avec le drap sur elle, en continuant de lui tourner le dos. « Une autre ? Comme si tu croyais remplaçable. » Brandon avait de l'orgueil, Faith aussi malheureusement. Elle devrait prendre ses affaires, partir et vivre sa vie pour ne plus foutre les pieds dans cet appartement merdique. Elle en était incapable.




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MessageSujet: Re: Sexe is like war: easy to begin but very hard to stop. ♢ Brandon [hot]   Sexe is like war: easy to begin but very hard to stop.  ♢ Brandon [hot] Icon_minitimeMar 27 Mai 2014 - 4:51


Il est rassasié et satisfait. Les besoins assouvis, le fiel rendormi, les questions jonglent encore dans les synapses, mais la langue se retient de piper mot, offrant aux oreilles une pause bien méritée.  La mirette est vissée au plafond, peu encline à vouloir observer sa partenaire qui, de toute évidence, a perdu tout intérêt – d’autant plus qu’elle s’obstine à lui tourner dos. Il se repose un peu avant de quitter le nid, espérant du même coup l’enjoindre à en faire pareil, qu’il puisse la mettre à la porte malgré l’heure tardive. Car hors de question qu’elle couche ici après s’être fait tringler, cela ne ferait que nourrir ce malaise qu’il sent rôder comme une bête autour d’eux.

Alors qu’il s’apprête à s’exécuter, il l’entend. Sa voix est portée jusqu’à son oreille sans qu’il ne puisse voir ses lèvres danser. Il n’a pas besoin d’un regard pour sentir toute l’amertume dans ses paroles, laquelle affûte son discours au point de lui pincer la poitrine. Ça lui poigne le cœur de ressentir toute la tristesse se buter à son armure, fendillant maigrement la glace pour se faufiler jusqu’à son palpitant. Cette infiltration est trop maigre pour pouvoir ébranler ce dernier, mais assez pour un pincement. Sans colère derrière laquelle se cacher, il se pare d’indifférence feinte pour lui répondre, cette fois sans trémolo dans sa voix. « Tu seras moins bien servie, c’est sûr, mais tu seras plus heureuse. » La touche humoristique ne lui écorche même pas le masque implacable qui lui colle au visage.

Il réfléchit, s’offrant une éternité pour jongler sur son problème. Elle l’a admis, après tout, cela même si elle justifie sa retenue par l’indifférence de Brandon, tête de cochon qu’elle est. Et pourtant, il l’avait questionnée exactement pour régler le problème. Qu’elle s’accroche au silence ne mettra pas Brandon à genoux. Si elle ne veut se confier, il n’en a cure. Elle n’est qu’une nuée de chaleur sur les chemins tortueux de sa vie, la réconforter de ses malheurs, autrement que par le sexe, n’est pas dans le contrat auquel ils ont tacitement convenu.

Il soupire. Change d’idées à la dernière seconde. Puis en extirpant sa carcasse du lit, il offre, généreux qu’il est, une invitation compatissante : « J’vais dormir sur le sofa, prends la chambre. » Le sybarite traine la patte jusqu’à la porte, se faufile dans l’embrasure, mais au lieu de refermer, il reste immobile. D’interminables secondes tombent au ralenti dans la pièce, jusqu’à ce qu’elles soient chassées par un simple mot, arraché difficilement du cœur pour être expulsé par la trachée. C'est un murmure qui se perd dans la nuit, et, désire-t-il, dans l'oubli : « Désolé. » Puis il referme la porte, abandonnant Faith dans sa solitude.
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MessageSujet: Re: Sexe is like war: easy to begin but very hard to stop. ♢ Brandon [hot]   Sexe is like war: easy to begin but very hard to stop.  ♢ Brandon [hot] Icon_minitimeMar 27 Mai 2014 - 22:11





Sexe is like war: easy to begin but very hard to stop.

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Elle avait brisé son corps pour ses plaisirs et ses vices, ce corps qui était déjà meurtri par la vie. Son corps fut déchiré, ses idéaux bafoués et désormais elle scindait son âme, elle ne comprendrait jamais cette déchirante mélodie qu'était la vie. Elle trompait ses insomnies dans un autre lit, mais ces dernières étaient ardemment revenues. Elle était belle cette vie, elle était belle cette ribambelle, elle était belle sa vie. La blondie ne se regardait plus, en détournant le dos elle se laissait regarder ; observer ; admirer ; épier ou mater comme à ce moment précis. Son reflet n'était qu'un miroir d'une vie étouffée par le désespoir, elle en était désormais persuadée : ce n'était qu'une gamine qui savait se camoufler sous les allures d'une femme. Brandon c'était sans doute laisser persuader qu'elle serait facile à soumettre, ou peut-être jouait-il les fins manipulateurs depuis la genèse de cette relation malsaine. C'était facile de jouer avec les sentiments, puis les règles avaient changé, sans pour autant se dévoiler. La demoiselle était destinée à perdre et il était trop tard pour reculer, son corps ne pouvait pas s'abandonner dans d'autres lits et à mesure que le temps s'écoulait, la prison dans laquelle elle s'était longtemps complainte, perdrait ses allures dorées.

Le bonheur se définissait par l'absence - ou par la fuite - des malheurs et des maux de cette terre. Elle respirait la gamine, elle vivait la sale gosse... Alors, pourquoi ne pouvait elle pas se contenter de ça, pourquoi s'obstiner... Elle ne cherchait pas un bonheur sans fin, elle désirait un bref instant de répit, une vie sans sa putain de mélancolie. Une simple respiration sans avoir la sensation que son cœur va s'emballer, que cela soit à cause de l'amitié ou de la peur. Brandon voulait qu'elle soit heureuse, pourtant il semblait être réticent à la rejeter. Il n'était pas parfait - son simple caractère était le premier défaut majeur de sa personnalité de machiste - mais il savait parfaitement qu'il pouvait garder n'importe quelle femme dans son lit, aussi longtemps qu'il le voulait. Le pire dans tout ça, c'était de savoir qu'il était tout aussi bien apte à rejeter une femme à une vitesse folle. Faith avait toujours considéré Brandon comme un homme à femme et cette relation en était la preuve funeste. Ses lèvres légèrement entrouvertes, ce fut pourtant un simple soupir qui s'échappa de ces dernières. Elle avait les mots pour lui répondre, il n'en valait pas la peine, ce dialogue était celui de deux sourds. Brandon refusait de s'attacher et Faith n'y arrivait plus et refusait d'en parler. Il croyait que trouver quelqu'un était aisé ? Il se méprenait, tout le monde n'avait pas son charisme et son charme qui faisait des ravages autant d'un point de vue physique que métaphorique.

Elle sentit les mouvements du mâle sur le matelas, il se leva. Elle s'imaginait déjà mise à la porte, ça marchait comme cela et ça le serait toujours. Brandon n'était pas délicat et ne le serait jamais, c'était un fait irréfutable. Elle garda les pupilles grandes ouvertes, elle se murmurait des mots, elle murmurait les mots qu'elle pensait entendre retentir dans son oreille de gamine égarée. Il ne l'invita pas à prendre son corps, ses fringues et ses caprices. Il lui laissa sa chambre. Elle resta muette, que pouvait elle répondre à cela ? C'était tellement surprenant, il semblait si hors d'attente d'habitude. Elle entendit le grincement de la porte, qui ne se referma pas immédiatement, elle pensait pourtant que Brandon partirait sans rien dire, en claquant la porte de sa propre chambre. Non, il exprima probablement des mots qu'il n'avait jamais dit. Il s'excusait. Faith, détourna alors légèrement le regard en direction de la porte. Elle le regarda lentement fermer la porte de la chambre. Elle resta silencieuse un instant, sans savoir quoi penser. Éprouvait-il de la pitié ? Faith ne le supportait pas, elle ne supportait plus rien avec lui. « Pardonne-moi. » Dire ces mots d'une voix tremblante ne servirait à rien, il était probablement déjà sur son sofa loin d'elle et de ses délires larmoyant.

Faith déposa tout son être sur le lit, les yeux ouverts, la demoiselle n'aimait pas pleurer et elle s'y refusait. Elle ne verserait pas une larme pour lui et pour ce qu'il lui faisait subir malgré lui. La demoiselle demandait pardon, pardon d'avoir brisé une relation qui fonctionnait parfaitement avec ses sentiments à la con. Elle ferma un instant les yeux, mais cela ne fut qu'éphémère ; serrant les draps dans ses mains délicates, elle frappa le matelas alors que ce dernier n'était que là par obligation et ce n'était qu'un meuble. Elle sentait son souffle s'accélérer. C'était terrible de se reprocher d'apprécier quelqu'un, chercher de l'affection était comme un boomerang. Elle rouvrit instantanément les yeux sentant son corps perdre le contrôle, la télékinésie était une mutation qui pouvait rapidement dépasser les limites de l'esprit et prendre le dessus. Faire voler les meubles n'était pas conseillé, Brandon ne semblait déjà pas agréable avec les demoiselles blondes alors si en plus il savait le fond de cette histoire... Elle retira finalement la couette de son corps, se leva brusquement et commença la séance de rhabillage. Elle enfila ses sous-vêtements, se glissa dans son jeans et attrapa son haut qu'elle commençait à remettre en se dirigeant vers la porte. Le reste de ses affaires étaient dans le salon. Elle se glissa alors dans le salon. Elle ne pouvait pas s'évaporer, ça serait trop facile. « Merci pour la chambre, mais je vais pas m'éterniser. C'est mieux comme ça. » Elle désigna alors la chambre de l'homme en commençant à marcher d'un air légèrement distrait, elle ne voulait pas craquer,  simplement se confiner dans son silence, pour ça elle devait partir. « Donc merci, mais récupère ce qui est à toi. » Faith se dirigea finalement vers ses chaussures qui traînaient près du mur. Elle releva la tête, elle savait qu'elle devait le dire, à son tour. Pourtan,t les mots ne sortaient pas, elle allait se montrer distante quand lui faisait des pas vers elle...« Tu sais comment me joindre. » Elle était à l'origine de ce bordel monstre entre lui et elle, elle n'allait pas lui le reprocher, c'était simplement par respect qu'elle disait ça, car elle voulait encore entendre sa voix au téléphone pour ensuite le voir... Il avait des défauts, néanmoins il n'était pas seul dans cette histoire et elle semblait vouloir tout lui mettre sur le dos et ne pas en révéler plus qu'il n'en savait déjà... Mais s'il savait déjà tout ?

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