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 (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone

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Cesare DeMaggio
Cesare DeMaggio

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MessageSujet: Re: (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone   (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone - Page 5 Icon_minitimeLun 19 Sep 2016 - 16:54


SOMETIMES COMES INTO YOUR LIFE
someone that changes everything,
raises the standards and make you laugh
something about her
that you can't put into words
and you don't want to let her go
☆☆☆

Contrairement à ce qu’on pouvait croire de lui, ou attendre de lui dans sa façon d’interagir avec autrui, Cesare, il avait quelque chose d’un romantique. Il n’était pas à l’aise avec le romantisme sous sa forme la plus pure, capable d’écrire de longs poèmes et de déclarer sa flamme en mille mots et mille actions excentriques à sa dulcinée. Mais dans la catégorie des mecs, il faisait définitivement partie de ceux qui n’avaient pas de mal à faire avec une part presque sensible de lui-même : dans le concept, aucune de ses ex ne l’avait largué parce qu’il avait été un connard qui flirtait à tour de bras, ou parce qu’il les avait trompées, ou parce qu’il balançait des remarques misogynes à tour de bras. Ç’avait toujours été cette attitude, distante et secrète, imposée par la chasse plus qu’autre chose : Isolde, elle avait eu un avant-goût de ça, au début de leur histoire. Mais même à cette époque, ç’avait été différent de tout ce qui avait détruit ses couples : quand il avait été avec elle, il n’avait pas eu besoin de disparaître pendant des jours d’affilée, des semaines entières à l’autre bout du pays, sans fournir la moindre explication. Mais il avait eu les autres sentiments, bien souvent ; l’fait de se sentir sale, d’avoir l’impression d’avoir tant de sang sur les mains qu’il n’pouvait pas se permettre d’être doux et tendre avec qui que ce soit. Qu’il n’pouvait pas aimer, tant ça semblait contraire à tout ce qu’on lui avait toujours inculqué, ou chaque instinct qui écrivait sa vie de tous les jours. Mais Cesare, lui, il pouvait toujours se targuer d’avoir été un connard par obligation la plupart du temps, plutôt que par choix : c’était peut-être facile à dire comme ça, une grosse arnaque pour s’alléger la conscience ; mais combien de ses histoires, finies trop tôt, aurait-il eu envie de faire durer plus longtemps dans un coin de sa tête ? Combien d’fois s’était-il dit, que peut-être ils méritaient mieux ? Tant de fois, il s’était dit que ç’aurait été plus simple de s’en foutre – d’avoir la capacité d’aligner les conquêtes comme il alignerait les repas dans une journée ; mais il n’en avait jamais eu l’envie, le désir, l’instinct. Il aimait l’intimité qui existait quand il était avec Isolde, quand il la draguait elle, quand il lui faisait l’amour à elle ; clairement, il savait déjà même sans y avoir goûté, que c’étaient des impressions qu’il était impossible de retrouver avec n’importe quelle autre : une femme qu’il aurait rencontrée dans un bar, l’air de rien, avec qui il aurait bu quelques verres avant de s’mettre complètement à nu face à elle. La vulnérabilité de tout ça, avec Isolde, il s’en fichait éperdument Cesare, parce qu’ils avaient construit une histoire, qui s’était colmatée face aux épreuves, raffermie avec la tendresse et la douceur des moments heureux ; alors y’avait clairement aucun lit où il se voyait être autre que celui-ci. Aucune femme avec qui il se voyait être, si intimement lié, qu’elle.

Et ça, c’était bien évidemment grâce aux sentiments avant tout le reste : c’n’était pas parce qu’il la trouvait plus sexy qu’une autre, et que donc au jeu de pile ou face, il choisissait celle avec la poitrine la plus opulente. C’n’était pas parce qu’elle avait eu un joli minois par-dessus leur verre d’alcool, qu’elle avait été amusante et pas trop encombrante, qu’il pouvait facilement s’en passer quand il le déciderait. C’était parce que c’était Isolde – et probablement que cette expression n’voulait dire quelque chose que pour lui. Tant mieux, parce qu’il n’était certainement pas prêt à laisser n’importe quel mec éprouver les mêmes sentiments que ceux qu’il ressentait pour elle ; qu’ils aillent voir ailleurs, tous ceux-là. Alors clairement, même s’il n’avait jamais exploré ces possibilités extravagantes dans ses rapports amoureux très conventionnels, Cesare savait déjà que l’échangisme ne l’inspirerait jamais. Que ça n’lui faisait pas envie : que ce soit avec Isolde, ou avec n’importe laquelle de ses précédentes partenaires, ça n’aurait jamais été un centre d’intérêt qu’ils auraient eu en commun. Irrémédiablement, c’était le genre de sujet qui précipitait probablement la fin de bien des couples : le brun, lui, il était bien content que la réponse semble si évidente et indéniable pour eux deux, l’un comme l’autre. C’était non, du début à la fin, sans possibilité de négocier en faisant la moue ou en se disant que ça pourrait être fun. Que ceux qui aimaient ça, aillent prendre leur pied entre eux ; Isolde et lui, ils aimaient ce qu’ils avaient tous les deux, là, et ils exploreraient forcément des trucs qui les inspireraient tous les deux. Alors cette idée d’échangisme avec les voisins était clairement un délire destiné à se limiter à cette conversation : parce qu’en gros, pour des rapports de bons voisinage – au cas où – mieux valait qu’ils oublient tout ça, dès le lendemain. Et c’n’était pas que pour flatter son égo de mâle qu’il pensait comme ça, Cesare : l’ironie claire dans les paroles de la blonde le fit rire doucement, alors qu’il haussait les sourcils – qu’elle ose quand même le contredire. « Zut. » il marmonna, d’un air faussement triste bien à lui, alors qu’elle lui faisait comprendre qu’il n’avait pas le choix. Une fausse moue qui devint bien vite un ricanement. Il espérait quand même qu’elle ne doutait pas, du fait qu’il n’avait jamais pensé à aller voir ailleurs : certainement pas maintenant que tout allait bien entre eux. Pendant les dix mois durant lesquels ils avaient été séparés, on aurait pu se lancer dans le débat d’idée ; pourquoi ne pas se changer les idées avec une autre femme, essayer de tourner la page ? Cesare, lui, il avait bien vite passé outre la frustration sexuelle ; son monde, trop souvent, il avait révolu autour d’Isolde et des fois où ils se voyaient. Même quand ils n’faisaient que se disputer comme deux cons. « Est-c’que tu veux dire que y’aurait des fois où tu serais pas consentante ? » c’était bien un débat de société – y’avait des viols dans les couples, après tout – c’était du viol, que de coucher avec quelqu’un contre son gré, en couple ou non. Mais elle lui avait bien dit, souvent, Isolde, qu’elle ne lui résisterait jamais : alors quoi ? De toute manière, malgré le sourire qui s’affichait au coin de ses lèvres, il s’octroya deux minutes de sérieux, observant Isolde alors que sa main remontait le long du flanc blanc de la jeune femme pour caresser son épaule, du bout des doigts, en quelques gestes tendres. « Tu sais que j’ferais jamais ça, hein ? » et il était sérieux dans sa question, évidemment ; plein de fois il avait promis à Isolde qu’il ne la blesserait plus, qu’il n’lui ferait jamais de mal – beaucoup de promesses, qu’il essayait de tenir au jour le jour, peu importait ce qui se passait. Mais ça, ce serait un fait indéniable, qui n’changerait jamais, quoiqu’il se passe entre eux, quoiqu’ils fassent, quoiqu’ils pensent, quoiqu’il se passe dans le monde autour d’eux. Rapidement, pour ne pas laisser un thème bien trop lourd s’immiscer dans la journée, Cesare se redressa sur un de ses coudes, l’observant d’un air amusé : « Et j’ai certainement pas envie de t’échanger avec qui que ce soit – si c’est ton délire dis-le moi tout de suite, hein, parce que c’est pas prêt d’arriver avec moi. » m’enfin, si c’était son délire, elle avait bien caché sa nature d’échangiste ces dernières minutes, et même depuis qu’ils se connaissaient. « Mais si par exemple, tu rentres d’une soirée – ou on rentre d’une soirée – et t’es vraiment ivre, et tu commences à me toucher partout parce que t’as envie de moi… forcément- » il ricana à nouveau – il n’savait franchement pas pourquoi il posait cette question, c’était débile, juste pour le fun évidemment ; y’avait de fortes chances qu’Isolde s’endorme au milieu s’ils devaient faire les choses comme ça. « Est-c’que t’irais me faire un procès parce que j’t’ai violée ? » encore faudrait-il qu’il ait envie d’une Isolde qui sentait l’alcool et titubait et parlait en disant n’importe quoi. Hm. C’était bien loin des jeux de rôle dont elle parlait, clairement. « Est-c’que j’dois comprendre que dans les fameux rêves érotiques que t’as eu de moi, on fait des jeux de rôle ? » il sourit de plus belle, mielleux, bien loin d’être récalcitrant à l’idée ; clairement, ça n’avait jamais été des trucs qu’il avait exploré dans ses précédentes histoires – mais c’était Isolde et leur histoire à eux, elle durait déjà depuis plus longtemps que tout ce qu’il avait connu. « J’parie que pendant que je regarde mes emplois potentiels tu t’fais tout un tas d’idées, toi. » parce que bon, s’il devait être honnête, il avait pensé à flic, pompier, tous les travaux manuels possibles et imaginables ; les trucs qui ne demandaient pas une formation surdimensionnée et surestimée, quoi. Et évidemment, la plupart des fantasmes habituels des gens, quand il était question de trucs coquins au lit. Comme quoi… même parler de trucs comme ça, au lit avec Isolde, pourrait peut-être l’aider à trouver sa voie.
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Isolde Saddler
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MessageSujet: Re: (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone   (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone - Page 5 Icon_minitimeLun 19 Sep 2016 - 18:03

— cesare demaggio & isolde saddler —
where you are is where I wanna be.
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Just hold tight to my hand, there's no need for any big plans we'll just go til the road ends. I know that we'll see it through, yeah I believe that me and you we're doing what we're meant to. tell me that you'll love me forever. you know I'll never leave you, tell me that we'll always be together. oh no one's gonna love you like I do. let's chase all our big dreams through open fields and over seas. — i do.

Des véritables histoires d’amour, Isolde elle n’en avait pas connu beaucoup, elle pouvait trouver mille et une raisons pour lesquels à un moment dans sa vie, elle avait préféré les histoires courtes plutôt qu’un truc qui lui demanderait dans une histoire sérieuse avec quelqu’un. Elle avait plus facilement opté pour les sex-friends que pour un petit ami, ou une petite-amie. Elle avait été ce genre de fille qui valait pas forcément mieux que la plupart des mecs face auxquels elle levait les yeux au ciel parce qu’ils traitaient mal les nanas. Elle pouvait facilement prétendre que ce n’était pas pareil pourtant. Après tout, elle n’avait jamais été du genre à promettre la lune à quelqu’un avant de le lâcher en abandonnant toutes les promesses qu’elle avait pu faire, elle n’avait jamais menti pour séduire quelqu’un. Elle avait au moins eu assez de respect pour la personne en face d’elle pour être toujours très claire dans ses intentions, elle ne recherchait pas l’amour, ni même un truc un tant soit peu sérieux. Ça faisait peut-être d’elle une fille qu’on aurait facilement pu qualifier de salope, quand bien même si quelqu’un avait voulu s’y risquer il s’était forcément pris un coup de poing dans la tronche. Elle avait longtemps vécu avec la volonté de pas s’attacher à qui que ce soit, avec le souvenir indélébile de cette histoire d’amour qui s’était soldée par la mort de son père. Ça avait été une trahison qu’elle avait eu beaucoup de mal à laisser derrière elle. Puis y avait eu Cesare. Il avait remis tout ça en question et maintenant qu’elle n’avait plus l’impression qu’il était pourri, comme tous les autres et qu’il l’avait trahie lui aussi, elle n’imaginait plus retourner à ses vieilles habitudes. Maintenant qu’ils étaient ensemble, dans une relation stable et qui se construisait de jour en jour, elle ne voulait pas retourner en arrière, elle ne voulait plus que lui à ses côtés.

Elle n’avait pas expérimenté grand-chose en amour du coup et cette façon qu’elle avait d’appartenir à quelqu’un et de vouloir que quelqu’un lui appartienne, c’était nouveau. Elle avait l’impression que ça pourrait facilement la rendre jalouse, l’idée que quelqu’un s’approche de trop prêt de Cesare ça ne lui plaisait pas beaucoup et ça réveillait aussi l’envie qu’il puisse penser la même chose, la volonté de le voir ‘défendre son territoire’ si jamais y avait un mec qui lui tournait trop autour à elle. Elle pouvait se défendre toute seule, éloigner les gros lourd sans avoir besoin de qui que ce soit, mais avoir son mec pour la défendre, elle se disait que ça devait être bien sympa, au moins une preuve qu’il tenait assez à elle pour pas vouloir que les autres l’approchent trop. C’était bizarre peut-être, elle n’en savait rien, mais c’était ce qu’elle ressentait et ça suffisait sans doute à lui prouver qu’elle ne pourrait jamais s’adonner à quelque chose comme l’échangisme. Non, y avait pas moyen qu’elle troque Cesare contre un autre type et y avait pas moyen qu’elle le laisse partir avec une autre fille et c’était même pas forcément une histoire de satisfaction sexuelle. Il avait raison, avec un autre, elle ne serait pas satisfaite, elle en était certaine, mais même sans ça, c’était juste hors de question, elle l’aimait lui et les autres elle s’en fichait complètement. Elle haussa les épaules dans un soupire, faussement désolée pour lui, parce qu’il était condamné à rester avec elle. « J’en sais rien. » Pour l’instant, elle ne l’avait jamais repoussé en lui disant qu’elle n’avait pas envie et elle avait l’impression que c’était absolument impossible d’en arriver là, mais elle savait que ça pouvait arriver à tout le monde, de juste pas avoir envie, pour tout un tas de raisons. Ça ne s’était jamais présenté à eux, parce qu’y a encore peu de temps, ils ne se voyaient pas assez souvent pour pas avoir envie de se sauter dessus en se retrouvant. Elle se sentait bien incapable de lui résister, mais bon quand le quotidien, y avait quand même des jours où, sans doute, l’envie n’était pas au rendez-vous. Elle n’en savait rien du coup, parce que pour l’instant, ce n’était jamais arrivé. « Bien sûr que je le sais. » Elle se pencha vers lui pour venir déposer un baiser contre sa joue. Ouais, elle savait qu’il ne la forcerait jamais à faire quelque chose dont elle n’avait pas envie, elle lui faisait confiance. « Tu m’en voudrais, si un jour j’te dis que j’ai pas envie ? » La question était sérieuse aussi, bien qu’elle soit déjà certaine de connaitre la réponse, elle savait elle, que si un jour, il lui disait non, elle comprendrait, après tout, ils n’étaient pas des machines et ils n’étaient pas ensemble juste pour le sexe, heureusement. Elle laissa échapper un léger ricanement à sa réplique. « Non t’inquiète pas, c’est vraiment pas mon délire. Je t’échange pas non plus, jamais. » Contre qui de toute façon hein ? Y avait personne d’autre dans ce monde avec qui elle avait envie d’être et si elle devait se retrouver dans le lit d’un autre mec avec en tête l’idée que sa nana était avec Cesare, ce serait probablement le truc le plus gênant au monde et imaginer Cesare avec une autre fille, ça lui donnerait plus envie de pleurer qu’autre chose. » Tu profiterais de moi si j’étais bourrée ? Fais gaffe hein, y a un moment où l’alcool où me rend vraiment dévergondée, que j’attendrais pas qu’on soit rentrés pour te sauter dessus. » Faudrait quand même qu’elle boive beaucoup pour en arriver là, mais pas assez pour être juste occupée à vomir ses tripes. Un entre deux qu’elle atteignait quand même rarement, quand elle sortait, soit elle était raisonnable avec l’alcool, soit elle ne l’était pas du tout. « Au pire, j’m’en souviendrais peut-être pas le lendemain, alors ça risque pas d’aller dans un tribunal. » L’alcool après tout, ça avait aussi l’effet d’effacer quelque peu la mémoire. « J’en fais beaucoup tu sais, alors peut-être bien que dans certains on fait ça ouais. » Les rêves hein, c’était toujours imprévisible et parfois particulièrement bizarre après tout. « Non, non, non, je suis totalement, toujours à cent pour cent concentrée à essayer de t’aider à trouver ta voie. » C’était vrai en principe, quand ils en parlaient sérieusement, elle était de tout cœur avec lui. « Mais bon, docteur DeMaggio, lui c’est carrément coquin et j’peux bien ajouter Inspecteur DeMaggio à la liste, lui il irait bien avec la discussion qu’on a eue sur le fait de s’attacher. » Elle laissa échapper un rire suite à la réplique, c’était pas difficile de se faire des idées coquines de toute façon. Mais s’il fallait être sérieux elle pouvait vraiment l’aider à rentrer dans la police. En attendant, c’était pas le sujet, là maintenant.[/i][/i]
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Cesare DeMaggio
Cesare DeMaggio

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MessageSujet: Re: (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone   (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone - Page 5 Icon_minitimeLun 19 Sep 2016 - 19:35


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Dans les films, les séries, même dans le peu de culture (récente) qu’il s’était faite, Cesare savait déjà que dans la culture populaire des consommateurs d’écran, y’avait un certain genre de cliché des mecs. Y’avait les connards, qui se tapaient toutes les nanas possibles et imaginables, presque ceux qui comptaient leurs conquêtes et faisaient une liste en notant les femmes qu’ils avaient eues au lit : clairement, il avait plus passé son temps à leur casser la tronche à ceux-là, qu’à vouloir leur ressembler. Le revers d’être un grand-frère, et d’avoir eu une cadette à tendances rebelles et un peu emmerdeuses. Peut-être avait-ce été pour essayer d’attirer l’attention de leur père, éveiller quelque préoccupation chez Rafael, que parfois, Aria avait côtoyé des enflures de première, se prétendant très amoureuse et totalement conquise. Evidemment, qu’elle avait toujours eu de quoi se défendre contre ces cons : elle aurait facilement pu leur péter le nez et les rotules s’ils la faisaient trop chier. Mais quand leur père avait été absent, n’existant dans la vie de sa fille qu’avec indifférence, ç’avait été Cesare qui avait pris la relève. Et il avait toujours mis un point d’honneur à faire les choses bien ; sans conteste, il était prêt à le jurer, Cesare, c’était Aria, sa petite-sœur et l’amour qu’il avait eue pour elle, qui lui avaient permis de n’pas devenir une enflure de ce genre. Parce qu’évidemment que ç’aurait été facile, et que ç’aurait parfaitement coïncider avec son mode de vie : chasseur, amant qui écumait les lits sans se retourner, sans rendre de compte à qui que ce soit, sans s’attacher à une personne extérieure qui pourrait mettre en péril sa cause. Le meilleur exemple, c’était sans conteste la mère de Rayen, qui avait été mêlée au monde de la chasse en tombant amoureux du frère de Rafael ; sa vie s’en était retrouvée ruinée, et du jour au lendemain, la jeune femme avait embarqué sa fille sous le bras pour aller vivre à l’autre bout du pays, sans laisser quelque trace pour les DeMaggio. En son for intérieur, plus il était tombé amoureux d’une femme, Cesare, plus il avait eu envie de la tenir à l’écart de cette vie-là : forcément, à la fin, ç’avait réduit en cendres toutes ses histoires, et ça l’avait souvent laissé le cœur plus brisé encore qu’il ne l’avait admis. Quel cercle-vicieux, d’aimer quelqu’un au point de vouloir le repousser de sa vie ; que ça marche, et qu’on s’en retrouve plus malheureux que jamais. Une même mécanique qu’il s’était efforcée à mettre en place avec Isolde, aussi, fut un temps : après qu’elle ait découvert qu’il était un chasseur, et qu’il lui avait menti – jamais explicitement, il n’avait clairement essayé de réparer les choses avec elle, de recoller les morceaux pour que les choses aillent mieux. Il avait fini par s’dire que c’était mieux qu’elle le haïsse, qu’elle tourne la page, motivée par cette rage qui lui faisait si souvent déplacer des montagnes.

Dans les autres clichés de la culture populaire en matière de mec, y’avait bien un genre de type qui pouvait lui ressembler, à ce niveau-là : c’était celui qui était un peu bête, honnête ouais, mais facilement effrayé. L’engagement, irrémédiablement, il l’avait toujours fui – parce que ç’aurait impliqué d’mêler telle ou telle femme à sa vie ; ç’aurait impliqué de laisser la chasse déborder sur une autre existence. Ç’aurait impliqué de connaître forcément un mariage que la chasse, le sang, la mort, les responsabilités auraient tourné amer comme ce que ses parents avaient connu ; ce dont il avait été témoin, d’aussi loin qu’il s’en souvenait. C’était facile, au quotidien, d’être avec Isolde, de ne voir qu’Isolde, de ne vouloir qu’Isolde ; pendant dix mois, après tout, il l’avait impeccablement illustré, presque sans même s’en rendre compte, trop occupé à osciller dans cette histoire houleuse, à prendre soin de sa sœur, et à essayer d’éviter le plus d’emmerdes possibles. La vie, elle pouvait filer à toute allure, et bien facilement ; alors ouais, Cesare, lui, l’adultère, il dirait facilement que c’était une question de choix, clair et net. Fallait le vouloir, pour remarquer une autre femme, prendre le temps d’alimenter la flamme du désir, pour pouvoir coucher avec celle-ci. Un choix qu’il ne ferait jamais, pouvait-il jurer, en le croyant de toutes ses tripes. Mais après, des fois, y’avait des angles de vue qui étaient différents, plus déstabilisants : quand il regardait Isolde, quand ils étaient dans le même lit, comme ça, et que soudainement ça le frappait. Que peut-être, probablement même, et dans ce qu’il voulait, il n’aimerait plus jamais d’autre femme qu’elle. Il ne désirerait jamais plus une autre femme qu’elle. Et il ne coucherait plus avec une autre femme qu’elle : souvent, le prétexte à l’adultère, c’était l’attrait du différent, non ? Alors quand il pensait à ça pour une poignée de secondes, que ça le laissait songeur, que ça abattait la lourdeur d’un drame bien réel dans ses tripes, il s’demandait tout ce qui se précipitait dans ses veines. Et probablement que comme dans les entrailles de tous les types clichés dans les films à l’eau de rose, c’était un genre d’excitation qui papillonnait. Pas une mauvaise excitation, bien au contraire ; mais une indéniable pression, ça donnait l’sentiment de se jeter le vide, en connaissant très bien la destination. Quelle drôle d’impression, douce-amère, virevoltante et infiniment réelle à la fois. Et une fois le premier choc passé, Cesare, lui, il en arrivait à s’dire que ce n’serait jamais une mauvaise chose ; qu’il voulait ne connaître qu’elle. Qu’il voulait n’aimer qu’elle. Que tout le futur qu’il avait à explorer, il voulait l’explorer avec elle, au lit, dans la vie, dans l’fait d’être parents, jeunes et vieux, dans les disputes, l’ardeur, les luttes, le bonheur. C’n’était pas compliqué, au fond ; c’était juste… vertigineux, comme sensation, d’avoir atteint un point final de décision au niveau de tout un pan d’sa vie. Alors que peut-être que pour une longue poignée de secondes, là, il resta un peu hagard, à l’observer niaisement, alors qu’ils parlaient de trucs comme le consentement, où il commençait et où il s’arrêtait ; à mi-chemin entre le sérieux et le rire, parce qu’il y avait quand même, probablement, des frontières qu’ils devaient se tracer, en tant que couple, pour savoir d’quoi leur entente serait faite. Il avait besoin de savoir, il avait besoin qu’elle sache ; ils se faisaient confiance, indéniablement, mais y’avait toujours des fois où les frontières pouvaient être un peu brouillées, non ? « Pourquoi j’t’en voudrais ? » il demanda, songeur, suite à sa question ; c’n’était pas une réponse claire, mais quand même. Il aurait volontiers cassé la gueule du premier mec qui aurait fait chier sa sœur, ou l’aurait faite culpabiliser, parce qu’elle ne voulait pas coucher avec lui. C’était la base, quand même. Mais il sourit bien assez vite, reprenant son air malicieux. « J’pense que j’t’en voudrais plus si tu me disais d’aller dormir sur le canapé parce que tu supportes plus ma tronche. » parce que là, ce serait qu’y’aurait un vrai problème dans leur couple, quand même. Ils ne se sautaient pas dessus dès qu’ils se voyaient, heureusement ; les échantillons comme les rares fois où ils s’étaient vus à l’époque où il avait été chez son père, ou le soir de son anniversaire à lui, ou ce matin, ou quand ils se retrouvaient enfin après des semaines sans se voir – ça, c’était une autre histoire. Alors Cesare vint contre elle, pour pouvoir lever une main, et glisser le dos de ses doigts sur sa joue, dégageant doucement les cheveux qu’elle avait là ; « Tu crois qu’y’a une façon de dire, que je suis pas avec toi pour le sexe, sans que ça paraisse offensant ? Parce que bon-… ça veut certainement pas dire que le sexe n’est pas-… extrêmement bien » il ricana, conscient qu’il s’enfonçait dans des propos qui pouvaient être à double-tranchant : « Y’a rien de-… c’qu’y peut se passer physiquement entre nous, qui changera c’que j’ressens pour toi. » et peut-être que ça ne répondait pas à sa question : « J’t’en voudrais jamais pour ça. Par contre-… j’te demanderai c’qu’il y a ; forcément, j’me demanderais si c’est quelque-chose que j’ai fait. » il sourit, quand même : probablement que la plupart des discordances de couple autour de ce sujet devaient partir de là. L’un qui demandait à l’autre ce qui n’allait pas, et l’autre qui n’avait pas grand-chose à dire ; forcément, on se montait la tête à partir de là. « Et si c’est parce qu’y’a un truc qui te préoccupe, ou une mauvaise journée… t’auras qu’à le dire. » c’était pour ça qu’il était en couple avec elle ; faire partie de sa vie, et pas forcément qu’en partageant des draps, pour pioncer ou coucher ensemble. « Et pas dans l’sens-… rendre des comptes. » levant vaguement les yeux au ciel, il savait maintenant pourquoi il était si mal à l’aise avec ce romantisme-là : il n’était clairement pas doué dans le domaine. « Je t’aime, Isolde. Et si y’a quelque-chose qui va pas dans ta vie, même si ça te pousse à-… j’en sais rien, t’énerver contre moi, ou pas vouloir me parler. Que-… que tu saches que j’serai là, quoiqu’il arrive. » même dans le pire des pires cas. C’n’était pas pour rien qu’il y avait des gens qui se séparaient, divorçaient, mais continuaient de faire partie de la vie de l’autre ; lui, il voulait qu’ils partagent plus que c’qu’ils avaient là, c’qui faisait un couple – ils s’étaient parlés, toujours, bien avant d’être ensemble. Isolde, elle était bien la seule personne avec qui il avait parlé d’tout un tas de choses, le concernant ; et c’était ce qui faisait que leur relation, leur histoire, elle, il n’pouvait pas s’imaginer sans dans un futur plus ou moins proche. C’était aussi ce qui faisait que, hein, il n’l’échangerait jamais avec personne, et n’ferait jamais rien pour trahir sa confiance – rien d’plus que tous les coups de canif qu’il avait déjà mis à cet accord, sans le vouloir, sans le choisir. Et de toute manière, sur le ton de la plaisanterie, Isolde avait asséné l’ultime argument contre les trucs potentiellement ambigus, en matière de semi-consentement. « Ah ouais, nan, moi j’fais rien si tu peux même pas t’en souvenir après. » doucement, il ricana, observant la blonde ; certes, si elle devait lui sauter dessus avec toute son énergie de femme ivre, ce serait compliqué d’être sage et responsable. Mais quand même, il en avait l’étoffe ; il n’avait certainement pas envie de ternir l’image qu’elle se faisait de lui, à l’écouter, dans les si beaux rêves érotiques qu’elle faisait d’eux. « Moi je sais qu’Inspecteur Saddler elle est pas du genre à se laisser faire par les hommes. » il leva les yeux au ciel, toujours avec un sourire goguenard, le délire se mêlant de près au réel : Isolde, hein, en tant que flic, elle avait toujours mis un point d’honneur à ne pas se laisser marcher sur les pieds. « Et je sais que l’infirmière Saddler est censée prendre bien soin de ses patients. » encore une promesse qu’elle avait plus ou moins faite. « J’croyais que les inspecteurs n’faisaient qu’arrêter des criminels… » releva-t-il, comme si sa curiosité pointait ; il se souvenait bien de cette conversation qu’ils avaient eues, sur ce qu’ils feraient s’ils devaient s’attacher l’un l’autre – clairement, ç’avait eu beaucoup plus de l’ordre du culinaire que de quoique ce soit regardant de près ou de loin la loi.
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Isolde Saddler
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MessageSujet: Re: (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone   (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone - Page 5 Icon_minitimeLun 19 Sep 2016 - 21:35

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Just hold tight to my hand, there's no need for any big plans we'll just go til the road ends. I know that we'll see it through, yeah I believe that me and you we're doing what we're meant to. tell me that you'll love me forever. you know I'll never leave you, tell me that we'll always be together. oh no one's gonna love you like I do. let's chase all our big dreams through open fields and over seas. — i do.

Les histoires d’amour, c’était un truc compliqué, un truc qu’on ne pouvait pas vraiment comprendre avant de se retrouver plongé en plein dedans. Fallait bien le dire, c’était facile au final de se moquer des couples qui semblait complètement désespéré de devoir se séparer l’un de l’autre, quand on ne savait pas ce que ça faisait d’être obligé, pour une raison ou pour une autre, de se tenir éloigné de la personne qu’on aime. C’était facile de lever les yeux au ciel d’un air exaspéré en voyant deux personnes rendues complètement niaise par l’amour, quand on savait pas à quel point ça pouvait rendre le monde merveilleux d’être amoureux. Isolde, elle était très douée pour juger très rapidement, trop rapidement sans doute et elle avait jugé l’amour pendant de nombreuses années de sa vie en trouvant ça complètement ridicule. Maintenant elle savait qu’elle avait été complètement idiote, parce qu’elle les comprenait, les amoureux dont elle s’était si souvent moquées. Elle savait à quel point ça pouvait être dur d’être séparé de l’être aimé, elle savait que c’était absolument insupportable, alors qu’à ceux qui s’en seraient plaints, quelques années plus tôt elle aurait répondu quelque chose du genre ‘[i]c’est bon, personne n’est mort, vous allez vous revoir[i]’ et quand elle, elle s’était retrouvée loin de Cesare pendant quelques semaines, elle aurait arraché la tête de la première personne qui lui aurait fait une réflexion pareille. Peut-être bien que des fois elle était niaise, avec des étoiles dans les yeux, des papillons dans le ventre et un grand sourire sur les lèvres quand elle était avec lui et si y avait quelqu’un pour se moquer d’elle, elle s’en fichait complètement. Elle était heureuse avec lui et si ça dérangeait quelqu’un sur cette planète, c’était bien le cadet de ses soucis. Maintenant qu’elle avait gouté à ces sentiments aux côtés de Cesare, elle ne voulait pas s’en défaire et elle était certaine, qu’y avait qu’avec lui qu’elle pourrait ressentir tout ça.

Alors, y aurait pas d’échangisme possible, y aurait pas d’adultère non plus, parce qu’elle ne se voyait définitivement pas aux côtés d’un autre homme, ou d’une autre femme, peu importait. C’était Cesare qu’elle voulait et personne d’autre, ça avait toujours été Cesare, même à l’époque où les choses avaient été un peu plus compliquées entre eux deux, quand ils avaient passé leur temps à se disputer, elle n’avait jamais regardé quelqu’un comme elle pouvait regarder Cesare, elle n’avait jamais eu besoin de personne comme elle avait besoin de Cesare, elle n’avait jamais eu envie de quelqu’un comme elle pouvait avoir envie de lui. Le reste du monde, il était devenu vraiment fade quand elle avait perdu Cesare et malgré les hormones qui avaient réveillées des tas d’envies en elle, y avait personne vers qui elle avait jugé bon de se tourner pour calmer tout ça. Pourtant, les histoires d’un soir, avant Cesare, elle en avait connu plein. Mais elle était tombée amoureuse de lui et maintenant, c’était gravée dans son cœur, et qu’importait les efforts qu’elle avait fait pour s’en défaire, son cœur, il l’avait toujours repoussé vers Cesare. Maintenant, après tout ce qu’ils avaient pu connaitre dans le passé, ils étaient bien et elle n’avait pas envie que quelque chose un jour, puisse venir détruire ça. « Je sais pas. J’me dis qu’y a des gens que ça peut vexer. » Encore un jugement sans doute, mais sa question avait été inutile dans le fond, elle avait su que Cesare il n’était pas comme ça.  Elle ricana légèrement à la suite de sa réplique. « J’te dirais jamais ça. » Elle était certaine de ce qu’elle avançait. Elle ne pourrait jamais se réveiller un matin en en ayant marre de la tronche de Cesare. Elle ne pourrait jamais en avoir marre de lui tout court, elle voulait passer le restant de sa vie à ses côtés, parce qu’elle l’aimait, qu’il l’aimait et que c’était la chose la plus agréable du monde. Un sourire sur les lèvres elle écoutait les paroles de Cesare, attendrie par ce qu’il racontait et d’autant plus sûre qu’elle voulait être avec lui pour le restant de sa vie. « Je t’aime aussi Cesare. Et moi aussi, j’serais toujours là pour toi. Même si j’donne parfois l’impression d’écouter qu’à moitié et de réagir au quart de tour. » C’était souvent ce qui ressortait de leurs disputes, elle qui s’énervait en un rien de temps et qui semblait entendre et comprendre que ce qu’elle voulait. « Je suis désolée d’avance pour toutes les fois où je vais t’agacer avec mon caractère de merde et toutes les fois où j’ferai n’importe quoi pour des raisons que je serai probablement la seule à comprendre. » Elle pouvait facilement être agaçante avec son caractère de merde et son habitude de faire n’importe quoi en trente secondes comme monter un groupe de transmutants ou se lancer dans une campagne pour devenir maire de la ville ; ça c’était le pire sans doute, mais y avait probablement plein de petits trucs qu’elle faisait et qui pouvaient sembler insensés aux yeux des autres et qui pourtant était complètement logiques dans sa tête à elle. Offrir un chiot à Cesare, alors qu’il pouvait pas franchement le ramener chez son père, par exemple. « Et ça arrivera forcément pour les …. » Elle laissa échapper un soupire, comme si elle calculait. « Soixante, soixante-dix ? Prochaines années. » Quelque chose dans le genre, parce qu’elle n’avait pas l’intention de le laisser partir, elle l’avait dit, il était coincé avec elle et ils n’allaient pas mourir bêtement, ils allaient vivre vieux et heureux tous les deux. Ils avaient encore tellement d’années devant eux, qu’y avait des chances pour qu’ils soient confronté au moment où un des deux auraient pas forcément la tête à s’envoyer en l’air ou aux cuites qui pouvaient parfois poser problèmes. « Bha si un jour ça m’arrive et que jte colle un peu trop, t’aura qu’à me filer deux ou trois verres de plus, ça me calmera. » Comme ça y aurait aucun risque qu’ils fassent quoi que ce soit dont elle ne se souviendrait pas. « Parce que je préfère aussi m’en souvenir, faut bien les nourrir mes rêves érotiques. » Elle aimait ses souvenirs avec Cesare, qu’ils soient érotiques ou non, alors elle préférait pas coucher avec lui en étant bourrée, en plus, ça gâcherait forcément le plaisir, l’ambiance serait pas la même, bref, elle préférait être sobre, réveillée et consciente de tout ce qui se passait. « Nan c’est sûr, inspecteur Saddler, elle aime qu’on la respecte. » En tant que flic ou ailleurs dans le fond, c’était vrai, c’était pas une allusion sexuelle qui lui donnait un air de dominatrice, quand bien même le ton utilisé pouvait allait dans ce sens-là. « Je prends soin de toi, non ? » L’infirmière Saddler, elle faisait de son mieux pour s’occuper de lui en tout cas, et là encore pas que d’un point de vue sexuel, avec ses blessures, elle faisait vraiment attention à lui. « T’es un criminel, Cesare DeMaggio, tu as volé mon cœur. » Elle ne put s’empêcher de rigoler suite à cette réplique, parce qu’elle était quand même vraiment nulle, la pire au monde peut-être. « Dommage que j’ai pas de menottes sous la main. » Elle ne dormait pas avec ça dans son meuble de chevet quand même. « Mais la journée est encore longue alors qui sait ? Peut-être bien que je peux en trouver quelque part. » Elle devait bien en avoir qui trainait et pas parce qu’elle avait l’habitude d’attacher du monde à son lit, mais parce qu’elle avait travaillé dans la police et qu’fallait croire qu’elle avait gardé des souvenirs. « Tu serais c’qui serait criminel aussi ? De rester dans ce lit et d’oublier tout c’que t’as pu préparer pour moi. » Fallait bien que ça lui revienne à l’esprit ça au bout d’un moment après tout, avec les efforts qu’il avait fait pour elle et sa curiosité, c’était inévitable.  
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Cesare DeMaggio
Cesare DeMaggio

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MessageSujet: Re: (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone   (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone - Page 5 Icon_minitimeLun 19 Sep 2016 - 23:33


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Il l’avait su, sûrement un petit peu, Cesare, quand il avait commencé à éprouver tous ces sentiments pour Isolde, que ce serait pour un voyage plein d’émotions, duquel il ne garderait certainement pas le contrôle. Beaucoup d’choses, qu’il aurait jugées imprévisibles, s’étaient passées depuis ; tous les deux, l’un comme l’autre, ils avaient pris des décisions et fait des choses un peu stupides, à cause des instincts que leur dictaient leurs tripes, leurs cœurs brisés selon les moments, ou même les moments de joie le plus intenses qu’ils avaient pu connaître ensemble. Littéralement, bien souvent, la vie du DeMaggio pendant des jours, avait été influencée par la tournure d’un face à face ou d’un tête-à-tête avec Isolde. L’aisance amoureuse et paisible avec laquelle ils s’étaient quittés, au moment où elle devait se lancer dans sa campagne électorale, lui avait permis de voir les choses un peu plus sereinement : certes, il savait qu’ils n’avaient fait que lourdement retenir leurs émois, leurs larmes et ces vérités brûlant leurs lèvres, hurlant qu’ils n’avaient pas envie d’se quitter. Mais savoir qu’ils ne se retrouveraient que pour le meilleur, d’meilleurs moments et probablement des jours plus paisibles, avait été un bon moteur pour lui permettre de toujours garder la tête hors de l’eau : pour lutter contre l’endoctrinement de ses parents, et batailler avec les sentiments les plus noirs qui avaient menacé de reprendre le pas sur sa vie, alors qu’il avait repris le quotidien du parfait petit hunter, comme ça, en un rien de temps. Sans Isolde vers qui retourner, sans Clara à élever, voir grandir en faisant partie de sa vie, il se serait probablement laissé happer tête la première par les abysses : à quoi bon survivre, s’il n’avait rien d’autre comme avenir que les volontés que lui imposerait son père, dans le cadre de l’accord tacite qu’ils avaient passé ? En écoutant le blabla de son patriarche, à l’époque, Cesare s’était dit que tant pis s’il devait crever face à Kingsley Moren le jour où il chercherait sa vengeance : ça n’avait pas semblé être une perspective si effrayante et glaciale, au temps où il n’avait plus eu de sœur, plus d’Isolde, et une petite fille qui grandirait bien mieux sans le connaître, il en avait la conviction. Et un peu comme d’autres pans de sa vie, qu’il avait remis en question et réécrits grâce au contact de la Saddler sur son âme, il était bien content d’avoir choisi les autres chances, l’inconnu avec elle, l’imprévu avec elle ; la perspective de moments douloureux, ouais, mais toujours contrebalancés par cette connexion qu’ils avaient, et qui ne s’était jamais perdue. Ils avaient juste-… tant lutté, tripes contre raison : dans toutes les fibres de sa conscience, Cesare avait toujours su qu’il aurait mieux valu qu’il s’éloigne définitivement de la mutante, et n’fasse plus jamais le moindre pas pour rentrer dans sa vie à nouveau. Mais y’avait eu Clara ; peut-être avait-elle été un signe d’la part du reste du monde : il voulait bien y croire, au moins pour cette fois, lui. Et puis-… et puis, même sans ça, il s’était permis d’être un peu rebelle, un peu capricieux pour ces occasions-là, choisissant ostensiblement de toujours être là. Aurait-il été supposé n’pas s’préoccuper d’elle, pour la protéger ? Jamais il n’en aurait été capable ; jamais il n’aurait pu la laisser se décrépir dans la haine et la rage, Insurgency et ses bombes, à cause de lui, à cause de ce qu’il avait fait. Jamais il n’aurait pu passer son chemin en la croisant dans une rue. C’était Isolde, après tout.

Tout autant qu’il n’était pas un habitué des histoires d’amour idéales et loin du tumulte, ça suffisait à Cesare pour résoudre tous les doutes qui naissaient en lui ; c’était Isolde. Et même si parler des trucs sérieux et bizarres comme l’échangisme, les hobbys sexuels et le consentement, ça semblait presque être une mauvaise idée, dans un lit, juste après avoir fait l’amour, Cesare s’demandait bien comment les autres couples faisaient, eux, quand ils devaient appréhender de telles choses. Le faisaient-ils, déjà ? C’n’était, après tout, pas le genre de trucs qu’on montrait dans les romances, dans les films ou les séries – ceux et celles qu’il avait vus dernièrement, en tout cas. Mais avec la confiance qu’ils s’étaient si difficilement construite, Isolde et lui, Cesare voulait qu’elle sache, aussi, que ça pouvait inclure tous ces petits détails : petits détails, ouais, surtout dans une histoire de couple où les choses pouvaient être plus ambigües. C’était clair et net, quand un connard forçait une inconnue à coucher avec lui – forcément, dans un couple, c’était plus compliqué : où s’arrêtait la drague mutuelle, où commençait l’abus ? Il n’avait bien évidemment jamais poussé l’expérience aussi loin avec une partenaire qui n’semblait pas le vouloir – mais on n’était jamais trop prudent, évidemment. N’était-ce pas mieux, de fixer ces limites, quitte à avoir une conversation un peu bizarre, alors que ça n’semblait pas être le bon jour pour ça ? Au moins, ils n’en perdaient rien de leurs sourires, de leur tendresse, de l’évidence qui coulait dans leurs regards. « Ça te vexerait, si moi j’voulais pas ? » il demanda, pas forcément parce que c’était important, parce qu’il doutait, ou parce qu’il avait besoin de savoir – un peu pour retourner la situation, qu’elle se mette dans ses baskets. Y’avait plein d’facteurs de la vie quotidienne qui pouvaient ruiner la libido de quelqu’un – même d’un mec, ouais ; ça n’voulait pas forcément dire que c’était plus compliqué que ça, évidemment. Ni que c’était une question de crise de couple, de séparation proche et de drame imminent. « Te voir rendrait forcément toute journée merdique, au moins cent fois meilleure. Mais des fois, hein, même cent fois, ça suffit pas… » ils auraient des jours où ils seraient de mauvaise humeur, des jours où ils s’disputeraient, des jours où ils préféreraient aller pioncer tôt pour laisser telle ou telle journée derrière eux. Forcément, ça faisait partie de la vie raplapla d’un couple tel que ce à quoi ils avaient aspiré pendant tant de temps : ils n’étaient plus des amants clandestins, qui profitaient du peu d’temps qu’ils avaient, pour compresser le maximum de sensations, et peu importait le reste. C’était facile, de dire maintenant, qu’ils pourraient tout surmonter, et que les jours où ils seraient de mauvais poil n’étaient pas importants : l’idée, c’était de vivre ça dans la vie quotidienne et de faire les choses bien. Ils avaient, visiblement, entre soixante et soixante-dix ans encore, pour expérimenter tout ça : subitement, s’imaginer à quatre-vingt-dix ans, dans une situation similaire à celle dans laquelle ils étaient, là maintenant, avait quelque-chose d’aussi amusant que déstabilisant. C’était loin, bien heureusement. « Imagine je te file deux, trois verres de plus et tu me fais un coma éthylique. » il ricana, haussant les sourcils d’un air pas convaincu : « T’en fais pas… Si tu dois être trop bourrée, j’m’occuperai de toi. » et pas dans un sens érotique et cochon du terme – le sourire niais accroché à sa bouche devait être un digne témoignage : il serait probablement pressé que l’Isolde titubante, qui sentait l’alcool et disait n’importe quoi, s’endorme jusqu’au lendemain et la décuve, plutôt qu’elle ne se mette à faire pire encore. « J’suis sûr qu’y’a déjà une quantité astronomique d’idées dans ta tête pour alimenter tes rêves érotiques. » d’ailleurs, il releva ; ils n’avaient certainement pas besoin des souvenirs récoltés lors d’une soirée et d’une nuit où ils seraient bourrés, pour ajouter à la liste. Déjà là, au vu de la discussion qu’ils avaient, ils s’retrouvaient facilement sur la même longueur d’ondes, quand il était question des délires qu’ils grattaient tout juste, à la surface. « Evidemment que j’sais que tu prends soin de moi. » souligna-t-il comme une évidence ; elle disait même des trucs affreusement romantiques, à même de le faire rire. « Ça c’est bien trouvé dis donc. » il ironisa, même, clairement moqueur ; il se souvenait bien de la fois où Isolde avait dit que les phrases de c’genre la saoulaient et étaient l’opposé du romantisme, à son goût : « Et tu es une voleuse, tu as pris toutes les étoiles du ciel pour les mettre dans tes yeux. » Cesare répondit, d’ailleurs, dans une excellente (ou presque) imitation des dragueurs italiens qui impressionnaient toujours les femmes dans les grands classiques. « Du coup, ça va devoir être au premier de nous deux qui trouve des menottes. Il peut arrêter l’autre. » ils aimaient les défis, après tout. Et ils étaient tous les deux des criminels, à s’entendre : « Ouais, je sais qu’on devrait se lever. » il grommela, d’ailleurs, Cesare, en revenant envelopper son oreiller de ses deux bras, non sans manifester un manque évident de motivation – tout juste le temps qu’un sourire narquois n’apparaisse sur son visage. « J’attends juste que tu te lèves en premier, pour pouvoir profiter de la vue. » et ce sourire semblait bel et bien plaqué sur sa bouche pour l’éternité, maintenant : malgré l’allure goguenarde de ses mots, il était très sérieux – il n’allait certainement pas se priver de la vue, s’il réussissait son coup.
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Isolde Saddler
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MessageSujet: Re: (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone   (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone - Page 5 Icon_minitimeMar 20 Sep 2016 - 1:06

— cesare demaggio & isolde saddler —
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Etre en couple, ça venait avec plein d’autres trucs, des accords entre deux personnes pour que les choses puissent fonctionner correctement. Ça n’avait pas été forcément la chose la plus évidente entre eux, même depuis qu’ils s’étaient remis ensemble, ils avaient eu l’occasion de se disputer parce qu’ils avaient tous les deux une façon de fonctionner qui ne plaisait pas à l’autre. Ils pouvaient au moins se dire qu’eux, ils ne s’engueulaient pas pour des banalités, des trucs sans importance comme la place à laquelle il fallait mettre le lait dans le frigo ou qui avait vidé la cafetière en oubliant complètement de refaire du café. Leurs différents, ils avaient été plus vastes que ça, basé sur l’inquiétude qu’ils pouvaient avoir en eux, dès que l’autre se lançait dans un truc un peu risqué, la campagne d’Isolde, la vengeance de Cesare, le fils de sa cousine, Insurgency. Ils avaient tous les deux des raisons de s’inquiéter pour l’autre et c’était souvent ça qui causait des étincelles entre eux, parce que toute suite, quand ça n’allait pas, fallait qu’ils s’énervent comme si c’était la seule façon qu’ils avaient pour se faire entendre. Elle ne savait pas Isolde, si c’était vraiment le cas. Ce qu’elle savait, c’était qu’elle, quand Cesare élevait un peu la voix pour la secouer, ça marchait plutôt bien, comme l’autre fois en France où ça lui avait permis de remettre un tant soit peu de l’ordre dans ses pensées. C’était peut-être débile, mais elle avait tendance à se dire qu’au moins maintenant – ça avait été un peu moins le cas quand ils avaient été séparés – quand ils se disputaient, y avait quelque chose de bon qui ressortait de leurs disputes. Au moins, maintenant, ils ne le faisaient pas juste par besoin de gueuler ou parce qu’ils n’arrivaient plus à faire autrement pour communiquer, ils le faisaient parce qu’ils étaient inquiets et que ça les faisait bien trop souvent, exploser.

Ça allait toujours mieux après, c’était l’essentiel. Ça les poussait à parler, à remettre les pendules à l’heure et à avancer. Ils ne partaient pas chacun de leur côté, complètement vexé à plus vouloir adresser la parole à l’autre. Ils essayaient d’arranger les choses et peut-être que ce serait plus simple s’ils arrivaient à ne pas du tout se disputer, mais est-ce que c’était vraiment possible ? Elle détestait ça Isolde, sur le coup quand elle s’engueulait avec Cesare, mais elle finissait toujours par se dire que tous les couples s’engueulaient de temps en temps et qu’au moins eux, ce n’était pas pour rien et eux, ça ne semblait pas à même de les séparer. Y avait rien qui les séparerait, elle avait cette certitude en elle. Alors qu’importait si y avait des jours avec et des jours sans, maintenant qu’ils étaient toujours ensemble, ils connaitraient forcément tout ça, y avait pas de raison de se vexer pour des choses simples du quotidien. Y avait plus graves dans leurs vies après tout. « Non. Je serais curieuse de savoir pourquoi, mais j’t’en voudrais pas. » C’était ce qu’il avait dit pour elle quelques secondes plus tôt. S’il n’avait pas envie de sexe, elle allait pas lui râler dessus, elle voudrait savoir s’il le problème vient d’elle, ou s’il a quelque chose qui ne va pas, s’il veut lui parler ou juste aller dormir. Mais elle serait pas vexée. « Si jamais tu passes une mauvaise journée, j’essaierai de la rendre mille fois meilleure, alors. » Si cent fois ça ne suffisait pas, peut-être que mille, ça ferait la différence et si ça ne marchait pas, alors tant pis, elle aurait essayé. Elle était là pour lui tout autant qu’il était là pour elle. C’était essentiel dans un couple après tout, être là pour s’occuper de l’autre, même après une grosse cuite sans doute. « C’est gentil, faudra pas m’en vouloir si je te vomi dessus. » Elle haussa les épaules dans un léger rire, ouais, d’un coup c’était loin d’être romantique ce qu’elle racontait, mais peut-être bien que ça arriverait un jour, c’était le problème avec l’alcool ça. Elle espérait au moins que si ça devait arriver, ça ne la rendrait pas moins sexy à ses yeux, ce serait dommage de gâcher ses rêves érotiques à lui. « Sans doute oui, mais je ne suis jamais contre quelques nouveaux souvenirs. » Elle arqua un sourcil, d’un air séducteur. Après tout, quelques souvenirs comme ceux de ce matin, c’était toujours bon à garder en tête. En quittant le côté sexuel de la chose, elle espérait bien qu’il savait qu’elle prendrait toujours soin de lui. Elle ne put s’empêcher d’exploser de rire suite à sa réplique soit disant romantique, elle était même pire que la sienne à elle. « Y a vraiment des gens qui disent encore ce genre de choses ? Ça devrait être illégal. » Si y avait un jour un type quelque part qui essayait vraiment de la draguer comme ça, elle pourrait difficilement résister à l’envie de lui coller son poing dans la figure tellement cette phrase, c’était pas possible. « Va falloir bien chercher, y en a pas dans tous les tiroirs de la maison. » Heureusement qu’elle ne planquait pas des menottes partout dans la baraque dans doute. Elle vint se coller à lui, dans son dos à la suite de sa réplique. « C’est mon anniversaire, c’est moi qui devrait rester au lit à apprécier la vue. » Mais comme elle était gentille, elle déposa un baiser contre sa joue, plusieurs contre son dos, avant de finalement sortir du lit. « J’espère que la vue te plait. » Il avait plutôt intérêt de l’aimer la vie après tout. Elle s’avança vers l’armoire fixant ce qu’il y avait dedans quelques secondes avant de se retourner vers Cesare. « Tu crois que ça vaut vraiment le coup de mettre des vêtements ? » Si c’était pour les retirer rapidement après tout, est-ce que c’était la peine ? Elle pouvait très bien se contenter de sous-vêtements et d’une nuisette ou d’une robe de chambre après tout. A lui de voir ce qu’il préférait, elle lui laissait le choix.
 
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Cesare DeMaggio
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MessageSujet: Re: (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone   (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone - Page 5 Icon_minitimeMar 20 Sep 2016 - 2:28


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☆☆☆

Ils s’y adaptaient plutôt bien, quand même, Isolde et Cesare, à la vie de couple plutôt banale et prévisible. C’était très – très – loin de tout ce qu’ils avaient connu jusqu’alors, mais ça ressemblait beaucoup à ce qu’il avait imaginé pouvoir atteindre, un jour, dans un coin d’sa tête. Il était bien content, alors, d’atteindre ce Nirvana tout simple quelques poignées de mois à peine après sa réconciliation avec la jeune femme : bien souvent, dans les moments de désespoir, de pragmatisme, de réalisme, il aurait pu jurer que ça leur prendrait des années entières, d’en arriver là où ils en étaient, maintenant. Et le DeMaggio n’avait pas voulu y penser : il n’avait pas voulu imaginer les jours où Clara grandirait, assez pour comprendre que son papa ne vivait pas à la maison avec sa mère et elle, pour des raisons qui lui étaient gardées étrangères. Des jours où elle serait trop grande, pour que la chasse, la vie sanglante qu’il avait trop longtemps menée, la vengeance, n’empiètent pas sur sa vie trop jeune. Heureusement, aujourd’hui, Clara n’était encore qu’un tout petit bébé, qui découvrait lentement mais sûrement un monde qui s’étendait un peu plus à chaque fois que ses sens se développaient plus loin : elle était encore si jeune, qu’elle avait toutes les chances possibles et imaginables d’grandir sans jamais entendre parler du terme chasseur de transmutants, ou Radcliff, Lancaster, Rafael DeMaggio : d’ces préoccupations qui les obsédaient, Isolde et lui, au quotidien. Probablement qu’un jour, tous les deux, ils se retrouveraient à avoir un débat fiévreux sur ce qu’il était sage ou non de dire à leur fille, pour la préparer au monde extérieur : elle l’avait toujours dit, elle, qu’elle avait été bien contente que son père lui laisse l’opportunité d’être consciente de la menace qui pouvait peser sur sa vie. Cesare, lui, ç’avait été l’inverse parfait : il s’en serait bien passé, des préoccupations trop réelles, trop importantes qui avaient érigé toute sa vie. Elle était née dans une famille où son unique parent l’avait aimée quoiqu’elle fasse, qui qu’elle soit. Il était né et avait grandi dans une famille où ses géniteurs avaient voulu le façonner à leurs volontés, le jetant sur le chemin de l’errance et d’une mort certaine, dès lors qu’il s’était révélé être génétiquement monstrueux à leurs yeux. La vengeance, la violence, la rigueur, la froideur : c’était tant d’choses, des valeurs qui avaient fait partie intégrante des leçons de vies que le jeune homme avait acquises au cours de sa route. Des valeurs qu’Isolde, elle, elle n’avait jamais côtoyées. Ils étaient différents sur bien des points, ouais, ils le savaient : pour le coup, tous les deux, ils confirmeraient surtout l’expression que ‘les opposés s’attirent’ plutôt que ‘qui s’ressemble s’assemble’. Bien au-delà de Radcliff, du simple fait qu’cette ville soit pourrie et sans espoir à ses yeux, y’avait tout un tas de trucs de l’autrefois que Cesare choisirait volontiers de balancer aux oubliettes, s’il en avaient l’opportunité. C’n’était pas qu’une question d’ici, maintenant, de ce coin de pays, d’cette géographie ou du climat. Evidemment que c’était plus compliqué que ça : Radcliff, ça lui faisait penser à ses parents, à comment il avait grandi ici, à ces années lycée dont ils avaient parlé à plusieurs reprises, et qu’il n’avait pas si bien vécues que ça. Ca le faisait penser à cet entrepôt, à Aria, aux explosions, à ces mois à s’échouer au comptoir d’un bar, plutôt qu’à chercher quelque salvation que ce soit. Comme il n’y avait pas Isolde et Clara à prendre en compte là-dedans, il pouvait l’affirmer sans difficulté, lui : il détestait Radcliff, sous tous ses aspects possibles et imaginables.

Des bonnes et des mauvaises journées, ils pourraient en connaître où qu’ils soient : ça, Cesare en avait l’intime conviction. Et tout autant que ça le faisait aspirer à voir de nouveaux horizons, c’était aussi ce genre de pensée qui lui permettait d’tenir bon : l’assurance que même ici, Isolde et lui, ils pouvaient construire c’qu’ils voulaient, et en profiter sans que ça ne devienne une marche périlleuse sur un fil constamment déséquilibré par des éléments extérieurs incontrôlables. Il savait bien, lui, que sa journée aussi merdique était-elle, pourrait devenir mille fois meilleure rien que par la magie diffusée par Isolde Saddler : clairement, le jour où ça ne marcherait pas, ou même le jour où il en douterait, il serait bon pour la casse, parce que ça voudrait dire plein d’trucs négatifs sur lui. C’était Isolde, après tout ; et même si elle avait son caractère bien à elle, elle restait sexy, attentive, empathique, l’oreille tendue, volontaire, totalement apte à le comprendre, amusante, belle, radieuse, rassurante. Quelques échantillons d’adjectifs parmi d’autres qu’il n’pouvait pas trouver, comme ça, en un claquement de doigts – comme il le démontrait si bien, souvent, il n’était pas un poète, ni même un artiste dans l’âme. « Multiplier par dix le potentiel bonus de ma journée, c’est ambitieux. » remarqua-t-il quand même, d’un air sardonique, clairement plus pour la taquiner que parce qu’il le pensait réellement : mais au pire, si cette petite pique juste moqueuse pouvait la pousser à faire tous les efforts possibles et imaginables pour qu’il passe une journée mille fois meilleure que ce qu’il avait pu connaître avant qu’elle ne soit là, il n’allait certainement pas s’en plaindre. Mille fois meilleur, ça pouvait être plein d’promesses. Clairement, ce ne serait pas en rentant bourrée ou en picolant trop à une soirée, qu’elle rendrait sa journée meilleure ; la remarque de la mutante le fit légèrement grimacer, d’ailleurs : et pourtant, hein, il avait déjà vu pire que juste du vomi, et à force de s’occuper de Clara toute la journée, il y était même habitué. Glamour. Mais quand même. « J’espère quand même avoir assez d’temps pour te faire tourner la tête pour que tu vomisses au moins à côté. Faudra me le dire si ça monte. » une idée vraiment très tentante, surtout entre des discussions sur les rêves érotiques, les jeux de rôle au lit, le kamasutra et toutes ces choses. « J’suis jamais contre l’idée de t’créer de nouveaux souvenirs, t’en fais pas. » il rit doucement ; surtout si ces souvenirs n’incluaient pas de vomi, mais des trucs infiniment plus plaisants. Des souvenirs romantiquement niaiseux, ou terriblement sexy : le défi semblait être lancé pour les menottes – d’un air séducteur, il haussa les sourcils ; pourtant, ça pouvait être déséquilibré comme match, puisqu’elle, elle connaissait mieux son bordel que lui. Mais bon, on n’était jamais à l’abri d’un hasard bienheureux. Il avait déjà droit à une belle vue d’Isolde, après avoir souri sous ses baisers ; et évidemment qu’il ne manqua pas une miette du spectacle, bien content d’avoir le lit pour rendre plus raisonnable son intérêt pour le spectacle – quand même. Et si elle devait se balader sous son nez comme ça toute la journée, il n’donnait pas cher de sa peau : il en grogna, d’ailleurs, à la proposition, enfonçant son visage dans l’oreiller. Cette journée ne s’annonçait vraiment pas sérieuse. Mais en rassemblant sa bonne volonté, le chasseur réussit à se hisser sur ses bras, pour se lever lui aussi – et voilà qu’elle à son tour, elle avait droit à une vue bien plaisante, alors qu’il marchait vers elle sans prendre la peine d’avoir le moindre égard pour ses vêtements à lui, qu’ils avaient semé ils ne savaient où. « J’crois qu’y’a pas meilleure vue que c’que j’ai là. » évidemment. La preuve en était son regard, qui ne put s’empêcher de la scruter, avant qu’il ne la regarde dans les yeux, décemment. « Mais la perspective de t’enlever tes vêtements, lentement et en prenant mon temps pour m’arrêter partout sur ta peau, c’est tentant, aussi. » quel dur débat, mieux valait qu’elle ne lui demande pas ça à lui ; il n’pouvait clairement pas l’aider – certainement pas avec le baiser qu’il ne résista pas à venir arracher à ses lèvres ; langoureux et lascif. Comme quoi, fallait croire que tout l’anniversaire d’Isolde allait être fait de souvenirs bien spéciaux pour alimenter la muse de ses rêves érotiques.
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Isolde Saddler
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MessageSujet: Re: (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone   (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone - Page 5 Icon_minitimeMar 20 Sep 2016 - 13:32

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Elle était bien Isolde, depuis que Cesare vivait avec elle. Elle avait l’impression d’être plus sereine, plus heureuse, plus motivée au quotidien. Au moins, elle ne passait plus de longues heures à déprimer en pendant à Cesare et en se disant qu’il lui manquait et qu’elle aurait vraiment voulu qu’il soit avec elle. Maintenant, elle savait que  si à un moment, elle se sentait triste, déprimée pour quelque raison que ce soit, elle n’aurait qu’à rentrer dans cette maison pour retrouver Cesare et venir se lover dans ses bras pour que ça aille mieux. Une mauvaise journée, avant que Cesare ne soit à ses côtés, ça restait une mauvaise journée jusqu’au moment où elle fermait les yeux pour s’endormir. Maintenant qu’y avait Cesare, elle savait que ça irait au moins un peu mieux au moment où elle le retrouverait en rentrant à la maison. Tout était mieux depuis qu’il était avec elle, même si ça c’était fait parce qu’il s’était fait poignarder par son père et que du coup, il ne pouvait plus retourner là-bas. Elle savait pas s’il aurait quand même abandonné la maison familiale, si jamais il avait réussi à aider sa cousine sans que son père sache qu’il était dans le coup. Ça faisait partie des questions qu’elle se posait parfois, quand elle réfléchissait à tout ça, loin de Cesare, quand elle était dans son bureau à la mairie et finalement, la question disparaissait bien vite quand elle rentrait pour le retrouver, parce qu’au bout du compte, elle s’en fichait et qu’elle en avait marre de ses questions en si qu’ils s’étaient tous les deux trop souvent posées sans que ça ne serve à rien. Ce qui était fait était fait, les trucs chiants, les trucs tristes, mais aussi les trucs bien, alors au final, ça ne servait pas à grand-chose de revenir, encore et encore là-dessus. Il était là, avec elle et c’était de loin tout ce qui comptait, le pourquoi du comment, elle pouvait facilement l’ignorer.

Quand elle rentrait à la maison maintenant, elle sentait tous ses problèmes s’envoler, parce qu’il était là. Des fois, elle trouvait quand même le moyen de râler – parce que c’était dans sa nature – contre lui, parce que de toute évidence, souvent, elle avait pu remarquer qu’il n’avait pas très bien compris ce que se reposer ça voulait dire. Elle savait qu’elle était mal placée pour parler, qu’elle ne s’était jamais vraiment reposer quand elle avait été enceinte, mais, elle avait été toute seule, alors normal qu’elle ait été obligée de tout faire toute seule. Lui, il pouvait se reposer sans s’inquiéter que quelque chose d’important n’ait pas été fait. Du coup, elle évitait d’évoquer les potentiels trucs à faire dans la maison même s’il trouvait toujours le moyen de faire quelque chose. Elle serait pas surprise, le jour où elle rentrerait pour retrouver une maison plus propre que jamais, avec les trucs bien organisés, parce qu’il se serait fait chier et qu’il aurait décidé de bien faire tout ce qu’elle, elle avait fait à l’arrache quand elle avait déballé ses cartons. Ça n’empêchait pas qu’elle était forcément de meilleure humeur quand elle le retrouvait, lui et Clara et qu’elle ferait toujours tout son possible pour rendre les journées de Cesare plus agréables. « Je suis certaine que je pourrais y arriver. » Peut-être qu’elle était ambitieuse, mais ça faisait partie des choses qui l’avait toujours définie, elle était ce genre de fille qui se donnait les moyen de réussir les but qu’elle se fixait. Elle pourrait rendre les journées de Cesare mille fois meilleures. Elle savait que pour y arriver, ce serait au moins toujours mieux de ne pas rentrer complètement bourrée et de lui vomir dessus. « Ça prévient pas quand ça arrive. » Elle haussa légèrement les épaules, quand on était bourré après tout, on ne se rendait pas compte de grand-chose. Enfin, elle n’avait de toute façon pas envie de lui vomir dessus, c’était pas dans ses plans, ils étaient mieux que ça, toutes les idées qu’elle pouvait avoir en tête le concernant. « Tant mieux. » Il pouvait lui en créer plein des nouveaux souvenirs pour alimenter ses rêves érotiques, elle n’allait pas s’en plaindre. Au bout d’un moment, ses rêves auraient l’air tellement réel qu’il arriverait à la faire gémir dans son sommeil sans même la toucher. Pour l’instant, elle avait quitté le lit pour aller chercher de quoi s’habiller et quand Cesare en avait fait de même, elle ne s’était pas non plus priver pour le regarder, un sourcil arqué et un sourire sur les lèvres. « La mienne est vraiment pas mal non plus. » Elle pourrait bien passer un certain temps à l’observer complètement nu. Pas trop longtemps sans doute, parce qu’elle serait incapable de résister à l’envie de venir lui sauter dessus. Elle avait posé ses mains contre son torse, alors qu’il était venu l’embrasser. « Vêtements ce sera alors. Mais pas trop, sinon tu vas encore me rendre impatiente. » Il savait bien faire ça Cesare après tout, jouer avec sa patience, mais elle n’était pas du genre à s’en plaindre en général. « Tu devrais peut-être envisager de trouver un ruban pour venir emballer celui-là, c’est mon anniversaire. » Elle avait descendu l’une de ses mains vers son entrejambe pour appuyer ses propos. Elle risquait fortement de rigoler, si jamais elle le voyait avec un ruban ici, alors c’était plus de la provocation qu’autre chose ; quoi que, si ruban il y avait, elle se ferait un plaisir de le retirer et sans les mains, elle savait quand même jouer avec ses nerfs elle aussi. Elle l’embrassa de nouveau avant de s’éloigner un peu pour aller fouiller sans ses tiroirs pour trouver des sous-vêtements à enfiler.  
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Cesare DeMaggio
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MessageSujet: Re: (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone   (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone - Page 5 Icon_minitimeMar 20 Sep 2016 - 21:38


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Dans ce lit avec Isolde, à parler si facilement, d’choses complètement débiles et totalement sérieuses selon l’instant, Cesare en avait presque oublié tout le reste. Ce qu’il avait préparé ce matin, jonglant entre Clara qui demandait de l’attention parfois, et ces masses de pensée qu’il avait bien eu du mal à organiser. Pourtant, ça ne lui ressemblait pas vraiment, d’être décousu : lui, il avait toujours appris la rigueur, le travail, faire les choses efficacement. Mais fallait croire qu’à force d’avoir cogité pendant des lustres sur l’anniversaire d’Isolde, il avait trop débordé d’idées et ç’avait créé toute une cacophonie des sens et des choses autour de lui. Ce serait quand même bien, en effet, qu’ils arrivent à se défaire des draps tout simples de ce lit pour qu’Isolde puisse aller voir tout ce qu’il avait déployé comme efforts pour elle : et pourtant, il semblait être celui qui avait le plus de mauvaise volonté, là maintenant. Peut-être parce que la mutante, elle, elle était piquée par une curiosité qu’il n’avait pas : du moins, pas au sujet de ce qui se trouvait en bas. Lui, il avait surtout l’appréhension de la réaction qu’elle pourrait avoir : il espérait quand même qu’elle n’allait pas tout détester, et choisir d’aller boire un verre pour fêter son anniversaire. C’était étrange, quand même, à quel point les préoccupations pouvaient changer de manière drastique, avec les variations de la vie : il n’y avait pas si longtemps que ça, encore, il s’était préoccupé de comment vivre, comment n’pas se faire trop remarquer par son père ou Alexander Callahan alors qu’il rassemblait des informations, pour donner ce petit coup de coude décisif dans sa chute. Il n’pouvait pas dire que ça lui manquait, pourtant : l’adrénaline, l’appât de l’aventure, l’amusement des choses nouvelles, ça faisait bien des années déjà, que Cesare il était passé outre tout ça pour aspirer à une normalité qu’il avait sans cesse vu lui échapper. Alors, même si se préoccuper de comment faire l’anniversaire d’Isolde, pouvait paraître stupide, le DeMaggio, maintenant, il n’avait certainement pas l’intention de remonter quelques semaines en arrière. Cette époque, où ils avaient été tant poursuivis par plein de préoccupations, qu’ils n’avaient pas pu se voir quand ils le voulaient, ni où ils le voulaient, toujours rappelés à l’ordre par quelque menace, quelque prudence excessive que ce soit. Il n’en était pas encore à pouvoir se balader avec Clara dans ses bras, la main d’Isolde dans l’une des siennes, au beau milieu d’une rue passante et populaire de Radcliff ; mais ils avançaient, et Cesare, tout c’qu’il voulait maintenant, c’était laisser de côté au maximum, les devoirs qui le pousseraient à faire marche-arrière à nouveau.

C’qu’ils avaient si difficilement gagné, au prix de bien des sacrifices et bien des épreuves, il voulait le garder, maintenant : même si ça voulait dire vivre dans une maison qu’Isolde avait payé – y’avait une question d’orgueil, après tout, pour l’heure, ils n’étaient certainement pas dans un rapport de partage des tâches et des dépenses, clairement – à baby-sitter et à se préoccuper de trucs auxquels il n’aurait jamais pensé, un peu plus tôt dans sa vie. Lui aussi, il voulait bien se préoccuper de comment rendre les mauvaises journées d’Isolde mille fois plus agréables : et pour cette fois, quand il pensait et parlait comme ça, il n’pensait pas mauvaise journée en l’imaginant apprendre que quelqu’un était encore mort, ou parce qu’elle s’était faite torturer. Non, une mauvaise journée parce qu’elle aurait marché dans une flaque et s’en serait mis plein les pieds, parce qu’un con l’avait énervée au boulot, parce qu’elle avait mal à la tête ou des préoccupations typiquement… normales. C’était le mot, ouais, tout simple, tout con, et qui pourtant avait fui encore et encore la vie du DeMaggio, d’aussi loin qu’il s’en souvenait : la normalité. Et aussi incroyable que ça pouvait paraître, Isolde et Cesare, à eux deux, ils s’adaptaient plutôt bien à la normalité. Etait-ce que pour quelques jours ? Cesare n’savait pas : il l’avait dit, plein d’fois, qu’il voulait lui, passer à autre chose et qu’il aspirait à un quotidien plus proche de ce que les autres pouvaient connaître – sans menaces, sans morts constantes, sans ennemis, sans lutte mortelle. Mais est-ce qu’il en était capable ? Capable, plus que pour une poignée de jours à peine ? Il voulait y croire, ouais, surtout avec Clara, surtout avec Isolde : mais pouvait-on vraiment lutter contre une nature qui était inscrite en nous depuis aussi longtemps qu’on pouvait s’en souvenir ? Il n’avait pas envie d’y penser, encore moins aujourd’hui, mais parfois quand il fixait l’écran d’un ordinateur à la recherche de sa voie professionnelle, il était rattrapé par ces questions. Combien d’temps ça pouvait durer ? Est-c’que c’n’était pas construire quelque-chose, qui serait irrémédiablement réduit à néant ? Aujourd’hui en tout cas, il ferait son possible pour que rien ni personne n’vienne ruiner tout ce qu’il avait fait, et la bulle de bonheur dans laquelle ils évoluaient. Et même qu’il ne laisserait même pas Isolde picoler au point de lui vomir dessus : qu’ils s’entendent sur ça, il préférait quand même éviter que les choses tournent de cette façon, même si, un soir parmi tant d’autres, elle aurait d’bonnes raisons de se bourrer la gueule. « Si j’veux, j’peux te rendre impatiente même si tu ne portes qu’un seul vêtement. » il la taquina, haussant les sourcils, d’un air parfaitement frimeur : elle venait de faire monter son égo en flèche, après tout, après lui avoir dit qu’elle rêvait souvent de lui, qu’elle aimait la vie qu’elle avait juste sous son nez, et qu’il était capable de la rendre folle d’impatience durant les préliminaires. Une fierté fauchée bien vite, par la main qu’elle plaça au niveau de son entrejambe, lui arrachant un grognement qu’il eut bien du mal à garder entre ses lèvres. Il garda malgré tout un rictus narquois, haussant les sourcils : « Peut-être plus tard pour le ruban, parce que faudra que tu me l’enlèves vite. » et pas d’ici trois heures, après le petit-déjeuner et peu importait quoi d’autre. « Imagine ça bloque la circulation et on doit me la couper. » il n’savait clairement pas qui ça embêterait le plus, entre Isolde et lui. Lui, probablement, quand même. Mais il lui en voudrait beaucoup aussi – c’était sensible, comme partie de son anatomie. Heureusement, Isolde ne l’avait pas assez taquiné pour qu’il en soit totalement déconcentré : il n’eut aucun mal, donc, à se détacher d’elle lui aussi, pour retourner chercher ses vêtements à travers la chambre ; non sans une dernière fois profiter de la vue qu’elle lui offrait, quand même, puisqu’elle allait s’habiller bien trop tôt.
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Isolde Saddler
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MessageSujet: Re: (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone   (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone - Page 5 Icon_minitimeMar 20 Sep 2016 - 23:07

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C’était pas difficile d’apprécier le quotidien, quand il se faisait avec Cesare. Depuis qu’il était là, tous les jours semblaient meilleurs. Aujourd’hui, peut-être encore plus que d’habitude, parce que c’était son anniversaire et si y avait bien un jour dans l’année qui devait être vraiment tranquille, loin des problèmes, des malheurs et des prises de tête, il fallait bien que ce soit celui-là. Clairement, ça n’avait pas été le cas pour elle l’an passé. Mais, déjà quand ils avaient commencé à en parler le jour de l’anniversaire de Cesare, elle avait su que ce serait complétement différent cette année.  Elle l’avait encore pensé la veille et depuis qu’elle s’était réveillée, elle pouvait se dire qu’elle avait eu raison de penser comme ça, parce que cette journée commençait vraiment mieux que le vingt-quatre octobre de l’année précédente.  Sans même savoir ce que Cesare avait pu prévoir pour elle, ce qui l’avait poussé à sortir du lit avant qu’elle ne se réveille, elle savait qu’elle ne serait pas déçue. Il devait savoir quand même, qu’elle n’était pas une fille particulièrement exigeante et qu’elle ne s’attendait  pas à être étouffée sous les cadeaux ou à aller nager dans une piscine de champagne. Comme on disait bien souvent, c’était l’intention qui comptait après tout. Il pouvait bien lui offrir juste un bouquet de fleurs que ce serait largement suffisant pour elle, mais elle se disait bien que Cesare, il avait voulu faire plus qu’un simple bouquet de fleur, elle le connaissait assez bien pour ça et il avait eu l’air d’être vraiment ambitieux quant à cette journée, alors si toute sa réflexion devait se résumé à un bouquet de fleurs, elle avait tendance à penser que le plus déçu des deux, ce serait probablement lui. Elle s’en fichait bien elle des cadeaux. Elle avait Cesare, elle avait Clara et ça semblait être largement suffisant pour qu’elle soit complètement heureuse.

Niveau bonheur, cette matinée elle commençait vraiment bien. Il l’avait déjà comblée de plaisir, quelques minutes plus tôt et bien qu’y avait eu un passage sérieux dans leurs discussions, le reste c’était léger, amusant, beaucoup basé sur le sexe, alors inspirant également sans doute. Elle aimait les discussions qu’ils pouvaient avoir, Cesare et elle, après l’amour. Fort heureusement, même le soir, ils n’étaient pas du genre à s’endormir directement après le sexe, ils trouvaient toujours de quoi discuter et ils l’avaient dit, c’était pas demain la veille qu’ils se contenteront de se mettre chacun d’un côté du lit sans échanger un mot. Là, c’était tout juste le matin, donc il n’était pas question de se rendormir de toute façon. C’était son anniversaire, elle avait mieux à faire de sa journée que pioncer de toute évidence. Elle avait beaucoup de choses de prévues, entre ce que Cesare avait préparé, cette histoire de menottes et maintenant, le voilà qui proposait de la rendre impatiente même avec un seul vêtement sur le dos. Tout un programme. « Je sais que tu en es parfaitement capable. » Elle ne doutait pas de ses talents, loin de là. Comment le pourrait-elle, particulièrement ce matin, après le moment qu’ils venaient de passer ? C’était tout simplement impossible. Elle aurait pu jouer avec sa patience aussi, mais ça les aurait probablement reconduit tout droit dans le lit, à peine trente secondes après qu’ils en soient sortis. « Évidemment que je l’enlèverais vite, sinon, il va me gêner. » Ce serait dommage quand même d’être gêné par un ruban dans leurs activités, mais ce qui serait plus dommage en effet ce serait qu’on soit obligé de l’amputer de cette partie de son anatomie. « Oh non, ce serait trop triste. » Pour elle comme pour lui de toute évidence, après tout, il semblait bien que cette partie-là de l’anatomie des hommes c’était très important pour eux. « J’t’aimerai même si t’étais eunuque, mais je préfère quand même te garder entier. » Tout entier, d’entre les jambes, jusqu’au bout des doigts c’était beaucoup mieux et pas que pour tout ce qui touchait au sexe, après tout, c’était mieux de rester loin de tout malheur entrainant une amputation. Ses sous-vêtements enfilés, elle attrapa dans l’armoire une robe, l’hiver approchait, mais à l’intérieur, il faisait assez bon pour rester en robe et puis il avait bien mérité ça Cesare, la jolie robe, le beau décolleté et l’assurance qu’elle prévoyait de le laisser la débarrasser de cette robe dès que l’occasion se présenterait. « Est-ce que je dois fermer les yeux en descendant, pour l’effet de surprise ou c’est bon ? » Parait que ça se faisait ça pour l’effet de surprise, de pousser l’autre à fermer les yeux, une bien mauvaise idée d’après elle, après tout, les yeux fermés, c’était facile de louper une marche. Au pire, s’il lui disait de fermer les yeux, elle exigerait qu’il la porte jusqu’en bas des marches. Y aurait pas de risque comme ça et en plus, elle serait dans ses bras.  
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Cesare DeMaggio
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MessageSujet: Re: (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone   (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone - Page 5 Icon_minitimeMer 21 Sep 2016 - 4:46


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S’il n’était certainement pas déçu de la tournure des choses jusque-là – encore heureux – Cesare n’avait vraiment pas prévu qu’ils finissent par se déshabiller complètement pour s’envoyer en l’air, dès qu’il l’avait rejoint dans le lit. Non, il n’avait certainement pas planifié les choses de cette façon : sinon, ç’aurait quand même une certaine allure ambigüe, comme projets, alors même qu’ils avaient après parlé de consentement, de vouloir et n’pas vouloir, et ainsi de suite. Non, dans l’idéal qu’il avait bien voulu s’imaginer, Cesare, il serait venu enlacer Isolde, pour déposer quelques baisers tendres partout sur ses joues, son visage, ses bras, ses épaules – où elle pouvait en vouloir, en gros – pour bien commencer la journée. Avec tendresse, et non pas obligatoirement une fièvre bien délicieuse : mais y’avait quand même peu de chances, peu de scénarios possibles, où Isolde voudrait qu’ils fassent l’amour et où il se refuserait à elle. La matinée de son anniversaire à elle, n’était certainement pas un de ceux-ci. Isolde bourrée, qui titubait sur lui et bégayait des paroles séductrices en se jetant sur lui, ça, c’était une autre histoire. Mais s’il avait dû démarrer ce réveil avec l’assurance qu’ils finiraient par totalement se dévêtir, il n’aurait pas pris la peine de plonger dans les draps toujours habillé. Elle avait d’ailleurs râlé sur ça, un peu, elle. Toujours était-il que s’il n’aurait vraiment rien eu contre l’idée de rester allongés à parler de tout et de rien en prenant leur temps, Cesare était malgré tout, bien impatient d’emmener Isolde en bas, pour que la journée puisse commencer : même s’il n’avait pas de programme précis, hein ; les journées pouvaient quand même consister en d’autres choses qu’eux deux, partageant du sexe enfiévré par appétit sexuel. Ils étaient un couple, et forcément, ils l’avaient choisi : ils avaient choisi tous les aspects sérieux et raisonnables d’une vie comme ça – sinon, ils n’auraient toujours été que des sex friends, ou un plan cul : encore et toujours, des trucs qui n’ressemblaient pas au DeMaggio, alors des perspectives qui n’auraient pas été vraiment concluantes. Non, il aimait trop désormais, l’idée d’être en couple avec Isolde Saddler pour vouloir envisager quoique ce soit d’autre : rien qui les renvoyait à une version moindre de leur histoire, en tout cas. Parce que tout autant qu’elle s’était bien souvent moquée du romantisme trop niais et de ces choses-là, Isolde, elle n’avait jamais fui à l’idée qu’ils puissent être plus. Comme… mariés par exemple, ou un truc qui y ressemblait au moins légalement, sans pour autant qu’elle n’ait à prendre son nom : parce que ce serait bizarre, et qu’elle n’en voudrait pas d’toute manière, c’était à peine s’il en voulait lui-même. Au contraire, d’ailleurs, s’il pouvait exister un procédé de mariage où l’homme pouvait prendre le nom de la femme, il ne serait certainement pas contre l’idée. Bref. De toute manière, ils n’en étaient pas encore là. Evidemment.

Non, ça cliquait bien pourtant entre eux, comme on disait si bien. Ça marchait même très bien : certes, ils s’prenaient souvent la tête, mais leurs disputes les ramenaient toujours sur un chemin commun, où ils s’disaient des choses honnêtes, et faisaient des concessions pour améliorer ce qu’ils avaient, et mieux s’comprendre. Ils avaient connu plein d’épreuves, ils se connaissaient depuis près de deux ans et demi, avaient alimenté la flamme de leur amour depuis presque aussi longtemps… mais y’avait ces dix mois, ce trou béant compliqué et douloureux – parfois – de leur histoire qui faisait problématique. Si on devait compter au-delà de ça, ça ne faisait pas si longtemps qu’ils étaient à nouveau ensemble. Et pourtant… quelque chose comme cinq mois, déjà, quand même. Quoique. A peine plus qu’une paire de mois qu’ils pouvaient se voir un peu plus régulièrement. Bref, c’était clairement compliqué, hein. Sans doute avaient-ils besoin de plus de temps : et qu’y avait-il de mal à ça ? Surtout quand ils se prouvaient si résistants à toutes les merdes qui tombaient sur le coin de leurs tronches. Isolde qui manquait de mourir. Et puis lui-même qui manquait de mourir ensuite. Et si lui devait mourir, il savait très bien que Clara serait en sécurité, légalement et moralement parlant, elle aurait un bon avenir. Mais s’il lui arrivait quelque chose à elle ? Ouais, la plupart du temps, le brun ne voulait pas y penser… comme il l’avait dit bien souvent, il péterait un câble si elle mourrait, et il n’pourrait plus répondre de rien, de toute façon. Mais-… mais il s’était interrogé sur ça, au moins un bon millier de fois, depuis son séjour à lui à l’hôpital, toute cette affaire avec Gabriela et son fils. Des questions qu’il interprétait comme une trop grosse paranoïa : alors forcément, tout ça, il le gardait pour lui. C’n’était que des pensées, hein. Ils étaient très bien comme ils étaient Isolde et lui… non ? Pour l’heure, tout ce qui se passait entre eux semblait le prouver : même s’il était eunuque, et incapable de lui faire bien l’amour avec toutes les parts de son corps, elle l’aimerait quand même. Ça voulait déjà en dire beaucoup. La flatterie le fit ricaner, non sans un arôme jaune à l’idée qu’une telle chose puisse arriver : il allait falloir qu’il se mette à porter une coque, il n’y avait jamais trop pensé, à la castration potentielle, mais maintenant qu’il avait eu la mauvaise idée d’émettre l’idée, il était quand même bien content que malgré toutes les cicatrices qu’il pouvait avoir sur son corps, cette zone-là demeurait parfaitement intacte. Oui. Parfaitement intacte. Il n’avait même pas été circoncis : et évidemment ; sa mère avait été une fervente chrétienne, pas les autres religions. « Pour l’avenir, lance l’idée de ce que tu compterais faire à la zone emballée avant que je parle de potentielle amputation. » marmonna-t-il d’ailleurs, un brin préoccupé : combien d’temps allait-il falloir maintenant, pour qu’il arrête de penser à ça, avec un air dégoûté, attristé – pour quoi, au juste ? – et préoccupé à la fois. « Je préfère aussi rester entier. Et ne pas penser à une autre perspective, même si tu m’aimeras quand même. » parce que hein, l’amour ça n’faisait pas tout : ça ne faisait pas repousser les pénis, par exemple. Y’avait bien cet éternel débat, déjà, entre les couples qui étaient ensemble depuis longtemps, quand les hormones changeaient, que les femmes voulaient arrêter la contraception, et que se posait la question de tout couper. Evidemment, trop souvent, rien que dans les films, ça tombait sur les hommes : soi-disant parce que c’était moins embêtant du point de vue des hormones. Ouais, bah, à vingt-sept ans, Cesare n’avait même pas envie de s’imaginer un futur pareil : une Isolde castratrice jusque dans la biologie du truc. Ils s’entendaient si bien, là maintenant, avec leurs atouts parfaitement bien conservés. Après avoir rassemblé ses vêtements, le brun avait fini de se rhabiller, lorsqu’il se tourna vers Isolde à la question qu’elle lui posa : encore un truc qu’il n’avait franchement pas réfléchi. En bas, fallait pas qu’elle s’attende à voir son idole sortir d’un gâteau ou il n’savait quoi ; probablement que ça n’valait pas le coup qu’elle ferme les yeux et ainsi de suite. Il n’avait pas fait les choses bien à ce point-là. « J’en sais rien... » il releva quand même, avec un sourire amusé aux lèvres, haussant un sourcil alors qu’il se rapprochait d’elle : oh, il avait bien remarqué le joli décolleté que cette si belle robe affichait. Isolde, elle savait toujours se parer pour les événements. « C’est comme tu préfères. » peut-être qu’il devrait lui faire fermer les yeux plus tard, le temps de trouver un ruban pour se le foutre autour de ses atouts à lui ; en tout cas, Cesare ne manqua pas, là, l’occasion de franchir les derniers pas les séparant, passant ses bras autour de sa taille pour venir déposer un baiser sur ses lèvres. « Moi en tout cas, je ferme pas les yeux-… t’es trop belle pour que j’en loupe une miette. » probablement une phrase digne de l’annuaire des phrases romantico-bidons-niaiseuses qui faisaient rire la blonde aux éclats. Tant pis, il l’avait dite, maintenant.
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Isolde Saddler
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MessageSujet: Re: (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone   (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone - Page 5 Icon_minitimeMer 21 Sep 2016 - 10:15

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Sans doute qu’ils auraient pu rester longtemps au fond de ce lit avec Cesare, à parler de tout et de rien et peut-être qu’au bout d’un moment, ils seraient repartis pour un deuxième round de sexe, après tout, ils avaient souvent fonctionné comme ça. Elle se souvenait bien de la nuit qu’ils avaient passé ensemble juste avant qu’ils ne soient obligés de se séparer, toute la soirée, ils avaient alterné entre le sexe et les discussions diverses et variées pour finalement s’endormir très tard et se réveiller très tôt pour recommencer plus ou moins le même schéma jusqu’à ce que finalement, ils trouvent enfin de le courage de se séparer. Peut-être que cette nuit-là, ça avait été si important de se comporter comme ça, parce qu’y avait eu quelque part en eux une volonté de compenser toutes les semaines pendant lesquelles ils ne se verraient pas. Ce matin, au moins, ils pouvaient se dire qu’ils seraient ensemble pour les semaines à venir et celles d’après, parce qu’y aurait jamais rien ni personne pour les séparer. Peut-être que ça avait été plus facile, s’être nuit-là et le matin qui avait suivi, de s’envoyer en l’air autant de fois, parce que Clara n’avait pas été là et que forcément, ils avaient eu moins de chance d’être coupé par la petite fille qui réclamait de l’attention au beau milieu de la nuit. Aujourd’hui, y avait Clara et Clara, elle n’allait nulle part. L’autre fois dans son appartement, si Clara n’avait pas été là, ça avait été parce qu’Isolde avait été complètement à bout de nerfs, entre la campagne pour la mairie et le NH24 qui lui causait des hallucinations dont elle se serait bien passées et qui avaient tendance à la rendre cinglées. Ça avait été mieux, pour elle comme pour Clara, que la petite soit tranquillement chez Léda ce soir-là. Mais maintenant, y avait plus aucune raison qui puisse justifier qu’elle laisse Clara chez quelqu’un toute une nuit.

Ni la journée d’ailleurs, parce que maintenant, y avait Cesare pour s’en occuper. Elle ne savait pas jusqu’à quand ça durerait. Il fallait que Cesare récupère complètement avant de pouvoir bosser et il fallait surtout qu’il se trouve un boulot. C’était sans doute pas évident quand on avait jamais vraiment travaillé de s’y mettre comme ça, sans avoir aucune vocation en particulier et aucun diplôme allant plus loin que celui obtenu au lycée. Y avait pas mal de creux dans son CV, des moments pendant lesquels il n’avait rien occupé comme poste, parce qu’il avait été trop occupé à chasser les transmutants ce qui était, définitivement, pas un truc à mettre sur un CV. Mais, il allait trouver et puis, ce n’était pas elle qui allait le presser pour qu’il se mette à bosser et l’aide à payer les factures. Il pouvait prendre son temps et elle le soutiendrait quoi qu’il arrive, dans n’importe quel job, dans n’importe quel condition et ce même s’il devait se retrouver complètement castré, ce qui était quand même loin d’être souhaitable. Elle lâcha un léger rire en voyant sa mine face à cette idée. « T’inquiète pas, je laisserai jamais personne ne castrer. C’est ma propriété privée j’te rappelle. Personne n’y touche. » A part elle, bien entendu. Qu’il ne s’inquiète pas, malgré les dangers qu’y avait à Radcliff elle n’avait jamais entendu parler de quelqu’un qui avait pour passion de couper les pénis des hommes, en général quand y avait un truc qui n’allait pas, on se contentait de tuer les gens ici. Rafael avait quand même coupé un doigt à Anthea, mais c’était une autre histoire. Pour l’heure de toute façon, Cesare était bien entier et Isolde était persuadée qu’il le resterait encore longtemps, très longtemps ; pour toujours même. Alors qu’il s’était rapproché d’elle, elle posa ses mains contre sa nuque, un sourire sur les lèvres. « Je préfère les garder ouverts, c’est quand même plus pratique. » Fallait bien l’admettre quand même, naviguer à l’aveugle, ça semblait être le meilleur moyen de se faire du mal. Elle laissa échapper un léger rire suite à sa réplique. « Oh, c’est vraiment mignon ça. » Elle vint, à son tour, déposer un baiser contre ses lèvres, un air amusé sur le visage, parce que sa réplique, elle restait du genre bien niais, bien romantique, mais dans le fond, elle restait bien agréable à entendre. Elle glissa sa main le long de son bras pour venir attraper sa main entre le sienne. « T’es pas mal non plus, tu sais. » Il était carrément mieux que pas mal même. Il était beau, sexy, parfait, comme elle le disait bien souvent et elle espérait bien qu’il ait intégré l’idée depuis le temps maintenant. Sa main entre la sienne, elle quitta la chambre pour aller rejoindre le rez-de-chaussée, vraiment curieuse de voir ce qui pouvait l’attendre en bas.  
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Cesare DeMaggio
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MessageSujet: Re: (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone   (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone - Page 5 Icon_minitimeMer 21 Sep 2016 - 15:29


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La seule et unique personne à qui Cesare avait acheté des cadeaux dans sa vie, ç’avait toujours été Aria. Evidemment, quelques temps avant l’anniversaire d’Isolde l’année dernière, alors que tout avait encore très bien fonctionné entre eux, il avait commencé à réfléchir à comment faire pour trouver des cadeaux qui pouvaient paraître normaux et entrer dans l’habituelle tradition de l’anniversaire. Il avait cogité, sur les cadeaux qui feraient plaisir à la jeune femme, les petits indices qu’elle avait pu semer ici ou là, les petits trucs qu’il avait pu saisir au vol lors d’une de leurs discussions : évidemment, tout ça avait été bien vite réduit à néant, l’herbe fauchée sous le pied du chasseur qui n’avait rien vu venir de la menace directe de ses parents. Et inévitablement, il n’avait pas eu besoin d’offrir le moindre cadeau à la mutante : elle les lui aurait probablement balancés dans la gueule en bonne et due forme, s’il avait dû se pointer dans de telles circonstances. Alors ouais, il n’avait toujours offert des cadeaux qu’à sa sœur cadette, et uniquement aux grandes occasions, comme son anniversaire, ou le semi-Noël qu’ils avaient eu l’habitude de fêter dans leur famille, plus par tradition chrétienne que pour le côté société de consommation qui s’était développé avec le temps. Au moins, le vingt-cinq décembre avait toujours été obligatoirement un jour calme chez les DeMaggio : au fil des années, fallait même croire que ç’avait été la seule exigence qu’Isabela avait eue, pendant toute sa vie. Mais inévitablement, à mesure que leur famille toute entière avait été insidieusement déchirée par la chasse, les épreuves, les cauchemars, les hantises et les conflits, l’heureux repas de famille n’avait jamais été… heureux. Et maintenant, bien évidemment, il n’y avait franchement plus de quoi festoyer, parmi leur famille : sa mère et sa sœur étaient mortes désormais ; et Rayen, qui avait si récemment repris contact avec eux, semblait prête à passer son prochain Noël en prison. Non, clairement, même s’il n’y pensait pas encore, y’avait bien qu’avec une poignée de personnes très soigneusement sélectionnées, que Cesare pouvait envisager de fêter Noël, en un genre de famille restreinte : y’avait Isolde, Clara évidemment. Et par le sang, la seule personne qui partageait quelques gouttes de gènes avec lui et qu’il pourrait bien vouloir voir pour festoyer, c’était Gabriela. Et encore… Parce que pour le moment, alors qu’il était encore bien trop souvent ramené à la réalité par la fraicheur des cicatrices à son abdomen, tout c’qu’il voulait, c’était se tenir le plus loin possible de tout ce qui pouvait lui rappeler un tant soit peu les siens : et ouais, ç’allait de pair avec sa cousine, à l’heure actuelle. De toute manière, celle-ci était bien trop occupée à reconquérir le plus de moments possibles avec son fils, à l’heure actuelle ; et Cesare, lui, il laissait ses plaies se réparer d’elles-mêmes, au côté d’Isolde et de Clara. Et probablement que tôt ou tard, une fois qu’un peu plus d’eau aurait coulé sous les ponts, Gabriela et lui seraient capable de tatillonner, à la recherche de ce qu’ils pourraient être l’un pour l’autre : la famille les avait déjà tant trahis, que c’n’était pas facile de faire confiance à quelqu’un, sous prétexte qu’ils partageaient quelques gouttes de sang et un héritage en commun.

Alors ouais, pour en revenir aux cadeaux, ç’avait toujours été facile pour Cesare, de trouver de quoi faire plaisir à sa sœur : Aria, y’avait eu une époque où il l’avait connue comme le dos de sa main, des temps où il n’aurait jamais pu soupçonner qu’elle lui cache des choses, et qu’elle subisse probablement la pire trahison de sa vie, à cause de lui. Elle lui avait bien rendu la pareille, depuis, alors même qu’elle était enterrée six pieds sous terre, et que lui, il n’pourrait jamais obtenir la moindre réponse, la moindre confrontation, quelque vérité, aussi blessante pouvait-elle être. Souvent, il se disait que ça n’pouvait pas être pire que tout ce qu’il éprouvait, quand il laissait ses songes s’égarer vers cette histoire, à peu près au moins une fois par jour. Généralement, ça arrivait quand il passait un moment avec Clara, et qu’y’avait un truc minuscule chez sa fille qui lui rappelait Aria. D’autres fois, c’était juste un détail, un coin de son champ de vision, un rien. Et c’était si compliqué à mettre en place dans sa tête, à ordonner d’une quelconque façon ou à faire le tri sur ce qu’il ressentait, qu’il n’avait jamais parlé d’ça à qui que ce soit. Pas même à Isolde. Ouais, souvent ils s’étaient dits qu’il valait mieux qu’ils se disent tout, que tout partager, c’était la base du couple ; mais ça-… ça, il s’disait qu’y’avait même rien à dire, parce qu’il n’pouvait même pas dire c’que ça lui faisait, c’que ça lui avait fait, ou c’que ç’avait pu créer en lui. Et jamais ça n’pourrait changer. Alors le seul cadeau qu’Aria pouvait lui faire, maintenant, c’était peu à peu se laisser oublier ; ou du moins, que le deuil fasse son chemin, sans soubresauts, sans autres mauvaises surprises. Et c’était bien qu’avec Isolde, qu’avec leur fille, dans ces moments légers comme ce matin, ou ce que promettait être cette journée, qu’il arrivait à n’pas y penser. Ou à moins y penser. Il en parlerait, un jour, quand il aurait réussi à savoir quoi en penser, ou que ressentir vis-à-vis de toute cette histoire. Ça n’pouvait plus rien changer à sa vie, ça maintenant. Après tout, d’après c’que les médecins de l’hôpital – qu’il écoutait avec tant d’assiduité, évidemment – lui avaient dit, ç’avait été de se concentrer sur le positif de sa vie, pour ne surtout pas se laisser abattre par ce qui lui était arrivé. Et blablabla. « J’suis rassuré que tu protèges ton patrimoine à ce point. » c’était du positif ça ; l’assurance qu’Isolde comptait bien protéger sa fameuse propriété privée. C’était vrai, qu’ils avaient parlé de ça à une époque : « Et j’protégerai mes propriétés privées à moi. » ces fameux vingt pourcent. Ils s’prenaient même à s’envoyer des compliments à la pelle maintenant ; de ceux qui firent sourire d’un air goguenard le brun, avant qu’il ne suive Isolde dans l’escalier. Devant la chambre de Clara, il tendit l’oreille ; mais il semblait bien qu’elle s’était endormie. Elle ne faisait plus de très longue sieste le matin cela dit, force de l’habitude à la crèche, sans doute, mais ils auraient quand même, il l’espérait, le temps de petit-déjeuner tranquillement. Parce qu’il en avait fait, des emplettes : arrivé devant le rayon chez le boulanger, il s’était retrouvé bloqué à se demander ce qui pouvait bien faire un bon petit déjeuner. Bien souvent, leurs petits-déjeuners  d’avant à eux, ç’avait été des œufs vite faits et un café. Alors là, il avait au moins sorti le grand jeu, en prenant un peu un échantillon de tout ce qu’il y avait eu : on avait bien soufflé derrière lui, mais au moins, ils en auraient peut-être pour la semaine, qui sait. Et puis il y avait les fleurs aussi, évidemment ; et puis la boite de donuts, encore soigneusement fermée, avec un joli nœud fait par la vendeuse. Et puis le cadeau débile de la matinée ; un livre, évidemment, mais pas le kamasutra, quelque chose de bien plus innocent. Il avait bien eu du mal à trouver un truc comme ça, et il se l’était fait livrer – les miracles de n’plus avoir une ville en quarantaine – à son appartement, histoire de ne pas vendre la surprise : Isolde n’aurait désormais plus aucun prétexte pour ne pas connaître des comptines pour Clara. Au moins une en chacune des langues les plus utilisées de ce monde. Avec même un super CD audio pour les écouter – parce que franchement, sur le papier comme ça, c’était difficile d’imaginer l’air d’une musique, même quand on faisait de la guitare depuis des lustres, comme elle. Elle pouvait toujours continuer à chanter les Beatles à leur fille hein – même si elle n’avait plus beaucoup le temps ces dernières semaines, à cause de son boulot, quand elle rentrait, Clara dormait déjà, bien souvent ; mais y’avait la chanson que tous les enfants apprenaient pour apprendre l’alphabet. A sérieusement considérer, peut-être bien que leur fille finirait par devenir une surdouée, rien que grâce à des comptines débiles en multilingue.
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Isolde Saddler
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MessageSujet: Re: (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone   (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone - Page 5 Icon_minitimeMer 21 Sep 2016 - 20:32

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Elle ne savait pas trop Isolde ce qu’elle mettrait dans sa wish-list de cadeaux si jamais elle devait en faire une. Heureusement sans doute qu’elle avait depuis une bonne vingtaine d’année maintenant, passé l’âge de faire une liste au père-noël. Au moins à cet âge-là, elle avait toujours su quoi demander. Clara, elle connaitrait ça aussi, d’ici quelques années, les magasine de jouet à feuilleter avec émerveillement, en se disant à chaque page qu’elle voulait à peu près tout ce qui était présenté et après, ce serait à Isolde et Cesare, de faire un choix dans les cadeaux à offrir, parce que, quand bien même ils l’aimaient Clara et qu’elle méritait tous les cadeaux du monde, mieux valait éviter de la transformer en gamine pourrie gâtée et capricieuse à souhait. C’était difficile de résister pourtant, il suffisait de voir la chambre de Clara pour voir qu’y avait personne qui réussissait à lui résister à cette gamine. Elle était déjà couverte de cadeaux, y avait tellement déjà plein de peluches et de jouets dans sa chambre, bien souvent, Isolde avait l’impression qu’elle avait déjà plus de vêtements et de chaussures dans son armoire qu’elle n’en avait, elle. Elle avait plein de bouquins pour enfants déjà, alors qu’elle ne savait pas lire et que bien souvent, Isolde se disait qu’elle pourrait lui lire un thriller policier avec un tueur en série bien sombre – comme ce qu’elle, elle aimait lire – mais avec une voix douce, ça suffirait à la bercer pour l’endormir, parce qu’elle ne comprenait pas encore grand-chose à ce qu’on pouvait lui raconter. C’était pas demain la veille qu’elle comprendrait un bouquin de Stephen King, mais bon, dans le doute, mieux valait lui lire des livres pour enfant, ça faisait moins la mère psychopathe de toute évidence. Elle avait déjà plein de choses dont elle n’avait pas encore besoin Clara, m’ais ce n’était pas bien grave, c’était trop difficile de ne pas la couvrir de cadeaux.

De plus, c’était plus simple de lui trouver des cadeaux à elle que des cadeaux pour des adultes. Elle n’avait pas su quoi lui offrir à Cesare pour son anniversaire. L’idée du chien lui était venue de nulle part après une visite au refuge et franchement, elle n’avait pas été certaine qu’il accepterait. Depuis l’anniversaire de Cesare, elle cherchait ce qu’elle pourrait vouloir, en se disant qu’elle pourrait bien semer des indices ou lui dire cash ce qui lui ferait plaisir, comme ça il aurait beaucoup moins de mal à trouver, mais en deux mois, elle n’avait même pas trouvé de trucs qu’elle voulait vraiment. Peut-être bien que les fois où il avait le plus entendu une phrase comme ‘il me faut absolument ce truc’ ça avait été en rapport avec la bouffe. Du coup, elle n’était pas sûre d’avoir beaucoup aidé Cesare dans sa quête de cadeaux, au pire, elle pouvait toujours se dire que comme ça, elle aurait la surprise et les surprises, c’était plutôt cool après tout. Le petit nœud autour du pénis, ça pouvait être bien du coup, si jamais ça ne lui coupait pas la circulation du sang obligeant une amputation. « Quand je dis personne ne touche à cette partie-là à part moi, je le pense vraiment. » Lui, il avait le droit quand même, c’était mieux, pour aller pisser ou pour se laver après tout. Mais voilà à part lui et elle, personne n’avait le droit de s’en prendre à cette partie de son corps, ni aux autres d’ailleurs. Plus personne ne s’en prenait à Cesare, fin de l’histoire, ni à elle. Ils avaient déjà assez donné ces derniers mois. « Si jamais quelqu’un à une main un peu baladeuse et que j’t’appelle pour te le dire, tu rappliqueras pour me défendre ? » Fallait bien admettre que l’idée était assez agréable, voir Cesare rappliquer aussi rapidement que possible parce que quelqu’un se serait permis de poser ses mains là où elles n’avaient rien à faire. Peut-être même qu’elle pourrait l’appeler si quelqu’un l’insultait. Pour l’instant, ils n’étaient que tous les trois dans cette maison alors y avait pas de risque qu’on vienne les faire chier. Ils avaient quitté la chambre et Clara était toujours aussi silencieuse, tant mieux pour le moment. Alors, ils avaient pu rejoindre le rez-de-chaussée « Alors, y a quoi de bon pour le petit-déj ? » Le petit-déjeuner, c’était le repas le plus important de la journée et probablement son préféré à Isolde, bon, en général à la maison, elle se contentait d’un truc rapide, mais ce n’était pas rare qu’elle quitte la mairie dans les alentours de dix heures pour se poser au café avec des pancakes ou une gaufre pleine de chantilly, ou n’importe quel gâteau qui lui faisait envie et elle revenait à la mairie avec une boite de donuts qui ne tenait même pas jusqu’à l’heure du déjeuner. Elle avait peut-être un problème avec la bouffe, surtout celle avec plein de calories, mais bon, elle était sportive alors ça compensait, c’était en tout cas ce qu’elle se disait pour se donner bonne conscience.
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Cesare DeMaggio
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MessageSujet: Re: (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone   (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone - Page 5 Icon_minitimeMer 21 Sep 2016 - 23:40


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Finalement, maintenant qu’ils avaient quitté le lit, Cesare était plutôt impatient de descendre vers le rez-de-chaussée avec Isolde. Et impatient, dans le bon sens du terme ; un genre d’excitation à l’idée que la journée commence enfin – certes, on pouvait facilement dire qu’elle avait commencé déjà entre les draps, et qu’elle avait même très bien commencé ; mais il avait envie qu’Isolde profite de sa journée. Bien au-delà du confort du lit, et même de ses baisers à lui ou de ses bras. Et puis, au vu de la tournure de certaines de leurs conversations, ce ne serait pas une si mauvaise chose, qu’ils s’mettent à être un peu plus sérieux : les discussions sur le sexe, dans le lit, ça pouvait toujours marcher hein, mais à la table du petit-déjeuner, ils pourraient parler d’autres trucs. Le kamasutra, les délires sexuels qui les tentaient bien, ils s’étaient entendus sur ça. Et la castration aussi – surtout la castration il semblait à Cesare, alors même que ça n’avait certainement pas été le sujet dont ils avaient le plus parlé en détail. Mais dans la mémoire sélective typique de n’importe quel homme, évidemment que le blabla menaçant l’intégrité de ses parties génitales était plus mémorable que le reste. Peut-être était-ce alors aussi un peu pour ça, que le brun se découvrait une subite volonté de rejoindre l’étage du dessous et de parler d’autre chose. Parce que là, il allait la sentir pendant un moment, la menace latente, invisible – et inexistante, hein – de quoique ce soit sur ses plus grands atouts ; toute cette histoire, ça devait quand même s’accompagner de bien des emmerdes. Bien pire que quand on ne se prenait que deux coups de couteau à l’abdomen, et était forcé de passer deux semaines à tourner en rond pour se reposer. Clairement, il était bien content de pouvoir jouir – oui – en plus de ses instincts à lui, de la protection toute volontaire d’Isolde ; c’était mieux aussi pour son bien à elle, quand même, qu’il reste entier des pieds à la tête, et à même de totalement la satisfaire. Parce que même s’il se savait agile avec ses doigts, et très agile avec sa langue et ses lèvres, rien ne valait tout le passage qui suivait les préliminaires, et l’harmonie indéniable qui dansait dans leurs corps quand ils se retrouvaient enlacés l’un contre l’autre, l’un avec l’autre. Heureusement, pour l’heure, ses parties génitales, à Cesare, elles étaient très bien conservées et protégées : et en plus, leur entrain était galvanisé par la jolie robe qu’Isolde avait mise, et qui n’avait pas manqué de faire son petit effet. Evidemment. Elle savait ce qu’elle faisait.

« On dirait bien qu’en fait, au lieu que ce soit moi qui ai besoin d’un tee-shirt, ‘propriété d’Isolde Saddler’ ce soit cette partie-là qui ait un ruban à ton effigie. » et alors là, malgré l’ironie provocatrice évidente de ses paroles, le brun savait qu’ils avaient touché le fond : à mi-chemin entre la séduction et la drague bien lourde et frôlant le peu-ragoûtant. Il était vraiment temps d’aller en bas, pour manger : peut-être pourraient-ils blâmer toutes les conneries qu’ils disaient sur le manque de sucre, la faim due aux si récents efforts qu’ils avaient faits. Au moins, on pouvait compter sur Isolde pour redorer un peu la qualité de la conversation ; d’une question qui lui fit lever les yeux au ciel, un rictus charmeur retroussant ses lèvres. « C’est marrant, on dirait que tu pars du principe que j’laisserais même l’occasion au mec d’être assez collé à toi pour balader ses mains sur ton corps. » releva-t-il, sans l’ombre d’un mensonge ou d’une façon de rendre les choses un peu plus excessives : ils se l’étaient dits, hein, à de nombreuses reprises ; ils n’étaient pas jaloux. Pas des obsessifs qui allaient fouiller dans le portable de l’autre à la recherche de réponses, d’indices et du moindre petit truc. Mais ils avaient déjà parlé de ça : tout comme Isolde elle avait bien l’intention de proclamer sa place dans la vie du DeMaggio à toute femme qui l’approcherait d’un peu trop près, il le ferait, lui aussi. Homme ou femme, au fond, hein. Et puis évidemment qu’il interviendrait bien avant que ça n’atteigne le stade vraiment lourd et dégueulasse des mains qui se baladaient : non, clairement, y’avait que lui qui avait droit de laisser ses mains se balader sur le corps de la blonde pour en graver dans sa mémoire chaque détail. SURTOUT s’ils parlaient de cette zone à elle, aussi intime que son entrejambe à lui. Qu’elle ne s’en fasse pas ; arrivés en bas de l’escalier, Cesare prit d’ailleurs le temps de se tourner vers elle à nouveau, comme s’il avait vraiment besoin de la rassurer sur ça – ou juste parce que c’était un bon prétexte pour déposer un autre baiser au coin de ses lèvres. « T’as plus aucune raison de craindre les mains baladeuses, ou les lourdingues. » il avait toujours bien rempli cette mission avec sa sœur, par exemple. Il l’avait toujours très bien remplie, même ; un peu trop, parfois, puisqu’il avait aussi envoyé son poing dans la gueule de ceux qui avaient tripoté une Aria consentante. Ils n’avaient qu’à pas l’faire sous ses yeux, hein. Qu’elle se concentre donc, défaite de cette inquiétude, sur ce qui se passait devant elle : pas de gros lourd, même pas un bar, même pas quelqu’un d’autre qu’eux deux – du moins, jusqu’à ce que Clara se réveille. A la question d’Isolde, Cesare en profita pour faire les quelques pas jusqu’à la table de la cuisine, revenant avec le bouquet de fleurs qu’il lui tendit ; il lui avait offert des fleurs à Paris, aussi, et dans le sud de la France, et un peu à chaque détour parce qu’il compensait vingt-six années de non-romantisme. Mais la toute première fois qu’il lui en avait offert, c’n’était y’a pas si longtemps que ça, à son anniversaire à lui ; dans sa mémoire, c’était l’équivalent des lasagnes du romantisme niaiseux. « Qu’est-c’que tu veux, pour le petit-déjeuner ? Du café pour te mettre en forme, ou alors du thé, parce qu’il faut profiter du week-end pour se dééétendre. » il avait un brin de sarcasme dans la voix, sûrement parce que depuis qu’il était plus ou moins privé de café à cause de ses médicaments, et de son nouveau régime alimentaire qui ne devait pas trop en demander à son système digestif, il avait découvert qu’il détestait le thé. Il était prêt à jurer, que ç’avait probablement le même goût que de la pisse, aromatisée de quelques trucs un peu chics. Genre des fleurs. Mais ce qui intéressait plus Isolde, évidemment, c’était les aliments solides. « Et pour le reste-… bah y’a un peu de tout. Du genre des viennoiseries- » comme ils avaient appris à le dire en France, en plus, il était évidemment allé dans la direction opposée de Radcliff pour les trouver, c’est pas comme si ça courait les rues dans ce bled de merde. « Y’a du pain, évidemment. Et puis des trucs probablement trop épais pour être des crêpes et pas assez épais pour être des pancakes. » sans compter qu’il n’pouvait certainement pas promettre se souvenir de ce qu’il avait foutu dedans ; probablement un peu du lait maternisé de Clara, à force de jongler entre une espèce de recette bidon et son devoir parental élémentaire, quand même. Heureusement, il n’risquait pas d’avoir confondu plus loin, et peut-être qu’avec une quantité astronomique de chocolat, de confiture, d’autres trucs, ça devait passer, hein.
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