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 (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone

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Isolde Saddler
Isolde Saddler

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SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
MessageSujet: Re: (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone   (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone - Page 4 Icon_minitimeMer 14 Sep 2016 - 19:24

— cesare demaggio & isolde saddler —
where you are is where I wanna be.
•••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
Just hold tight to my hand, there's no need for any big plans we'll just go til the road ends. I know that we'll see it through, yeah I believe that me and you we're doing what we're meant to. tell me that you'll love me forever. you know I'll never leave you, tell me that we'll always be together. oh no one's gonna love you like I do. let's chase all our big dreams through open fields and over seas. — i do.

Jamais dans sa vie avant de rencontrer Cesare, Isolde n'avait cru qu'elle pourrait se réveiller un beau matin avec l’envie de se construire une vie simple, semblable à celle d'une grande partie du reste de la population. Elle n'avait pas cru qu'un jour elle aurait envie de s'installer avec quelqu'un et qu'elle voudrait construire son quotidien avec cette personne. Elle n'avait pas pensé qu'elle serait un jour maman et que ça représenterait un véritable bonheur. Tout ça ce n'était pas des trucs après lesquels elle avait couru. Sa vie, elle lui avait toujours semblé correct comme elle était, après tout. Mais c’était différent maintenant. Elle avait rencontré Cesare et bien des choses avaient changées dans sa vie. Elle avait une fille qu’elle aimait plus que tout au monde et elle voulait construire sa vie avec Cesare, elle voulait qu’ils aient un futur ensemble et ils étaient plutôt bien parti, maintenant que les cris s’étaient arrêtés, que les ‘c’est compliqué’ commençaient à s’éloigner. Ils avaient leur chance à présent, Cesare et Isolde, d’avoir cette vie dont ils parlaient depuis quelques temps, même si, avant de se rencontrer, ni l’un ni l’autre n’avaient été capables d’imaginer qu’ils pourraient un jour en avoir envie. Y avait peut-être d’autres trucs, qu’ils auraient envie un jour et auxquels ils ne pensaient pas aujourd’hui. Pourtant, pour l’instant, Isolde, elle avait l’impression d’avoir tout ce dont elle pouvait avoir besoin. Elle avait Cesare, avec qui elle était incroyablement bien, elle avait Clara, qui représentait déjà la chose la plus importante de toute sa vie. Au-delà de ça, qu’est-ce qu’elle pourrait vouloir d’autre ? Aider Radcliff, sauver ceux à qui elle tenait, faire la différence dans cette petite ville. Ça faisait aussi partie des choses qu’elle pouvait vouloir, mais c’était aussi des choses auxquelles elle savait qu’elle était prête à renoncer, pour le reste, pour Cesare et pour Clara.

Elle lui avait dit à l’hôpital, quelques jours semaines plus tôt, quand bien même au départ, il avait pensé qu’elle essayait de rompre avec lui. Non, ce qu’elle avait voulu dire à ce moment-là, ça avait été que tout le reste autour d’elle, elle pouvait y renoncer, si c’était nécessaire. Ce qu’elle avait voulu dire et ce qu’elle espérait qu’il ait bien compris maintenant, c’est que face au reste du monde, c’était lui qu’elle choisissait. Eux, leur histoire, leur famille, parce que c’était ça qui la rendait heureuse, c’était ça qui lui faisait apprécier la vie comme elle ne l’avait jamais fait auparavant. Elle avait peut-être du mal parfois, à arrêter de bosser pour se concentrer sur sa vie, parce qu’y avait des habitudes dont on se défaisait difficilement, mais elle savait que si du jour au lendemain, fallait tout plaquer pour partir loin d’ici avec Cesare et Clara, elle le ferait. Elle ne pouvait plus imaginer une vie sans eux deux. Là dans ce lit, elle aurait tout le mal du monde à s’imaginer une vie dans Cesare alors même qu’elle avait l’impression d’être en train de grimper jusqu’à un paradis qui n’appartenait qu’à eux deux. Elle sentit son corps frissonner de plus belle alors que la main de Cesare était descendue rejoindre une zone particulièrement sensible de son corps, augmentant encore le plaisir qui débordait déjà dans ses veines. Elle en resserra le poing, là contre le dos de Cesare, ses ongles éraflant sa peau. Il lui fallut plusieurs longues secondes pour que son poing serré revienne contre son épaule, s’ouvrant là pour pouvoir s’y agripper fermement, elle en avait bien besoin, alors qu’elle était complètement perdue au milieu de toutes les sensations qu’il savait si bien faire naitre en elle, tout ce plaisir dont elle se régalait sans retenue. Elle l’aimait à en crever Cesare, elle l’aimait plus que tout au monde et il devait bien le savoir maintenant, alors que chacun de ses frissons, chacun de ses émois raisonnaient comme de véritables déclarations d’amour.
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Cesare DeMaggio
Cesare DeMaggio

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MessageSujet: Re: (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone   (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone - Page 4 Icon_minitimeJeu 15 Sep 2016 - 2:05


SOMETIMES COMES INTO YOUR LIFE
someone that changes everything,
raises the standards and make you laugh
something about her
that you can't put into words
and you don't want to let her go
☆☆☆

Aller à Paris, fêter des anniversaires comme s’ils étaient un événement unique à célébrer, éprouver de l’amour à en crever, comme si c’était le sentiment le plus important du monde ; c’était tant d’choses que Cesare n’avait jamais expérimenté avant de connaître Isolde. Des petits éléments, parmi l’océan d’aise, indescriptible et familier désormais, que la jeune femme avait éveillé en lui, et sur lequel il était probablement impossible de mettre des mots clairs et précis. Est-ce que les mots étaient faits pour découvrir des impressions, d’toute manière ? Cesare, quand il lui murmurait qu’il aimait, il avait parfois l’impression que c’était assez – que ‘je t’aime’ suffisait à décrire la vague d’envies, de bienveillance et de douceur qui lui avait fait dire ça. D’autres fois, il s’disait que c’n’était clairement pas assez : quelques fois, quand ils se l’disaient après une fraction de seconde où l’un comme l’autre, ils avaient cru qu’ils n’auraient plus jamais l’occasion de se l’avouer : à l’hôpital par exemple, quand il s’était réveillé, ou quand elle s’y était retrouvée elle. Pendant des heures et des heures à son chevet, lui, il avait eu envie qu’elle se réveille, pour pouvoir se blottir au creux de son cou, la sentir bien vivante contre lui, et lui répéter ces paroles desquelles ils avaient été privés pendant tant d’temps. Déjà au cours des dix mois qu’ils avaient passé, plus à s’disputer et à se haïr qu’à se livrer des confessions d’amour, il avait cru que ces trois mots, adressés à la Saddler, il n’les dirait plus jamais. Ni à elle, ni à personne d’autre : parce que malgré les tortueux passages, les face à face douloureux, il s’était toujours dit que si c’n’était pas Isolde, ce n’serait jamais personne d’autre. Et aucune explosion, aucune tentative d’assassinat, aucune attaque, aucune magouille de la part de ses parents n’auraient pu changer ça : ils auraient pu essayer d’le marier à une fille de bonne famille de hunters, comme ils l’avaient été eux, trente ans plus tôt ; jamais ça n’aurait amené quoique ce soit de bon. Et à la fin, sûrement qu’ils n’l’avaient pas fait parce qu’ils avaient été pendant trop longtemps déchiré entre l’hésitation de perpétrer leur lignage, et celui de faire survivre le gène répugnant des dégénérés qui étaient apparus sous le patronyme de DeMaggio. Quel paradoxe. Et le Cesare qui en avait eu honte, pitié à une époque, il n’était définitivement plus là pour s’prendre d’émois pour ses géniteurs : Clara pouvait être sa fille pour sûr, elle n’serait jamais la DeMaggio que Rafael et Isabela avaient attendu pour faire survivre leur héritage. Il crèverait dix fois, mille fois même dans d’atroces souffrances, avant de leur laisser la moindre opportunité de faire de Clara c’qu’ils avaient fait de lui. Irrémédiablement, alors, Cesare avait déjà fait sa paix avec l’idée du ‘et s’ils venaient pour elle’ en rétribution de ce qu’il avait fait avec Gabriela ; si ça devait être le cas, il mourrait en essayant de sauver sa fille, c’était un fait indéniable. Après tant d’hésitations, de complications, il n’voyait pas de cause plus noble à laquelle sacrifier sa vie que la famille qu’il avait choisie – la famille qui restait avec lui, qui l’aimait et le valorisait, humain avant tout, malgré les épreuves.

Alors pour tout ça, tout ce qu’elle voyait en lui, tout c’qu’elle lui faisait voir en lui-même, ‘je t’aime’ c’était trois mots qui n’faisaient certainement pas justice à ce qu’il aurait pu avoir envie de dire. Mais il n’aurait jamais su quoi dire d’autre ; probablement que tous les amoureux croyaient que leur romance avait quelque chose de plus que les autres. Mais Cesare, il se complaisait parfaitement avec cette illusion ; et s’il avait été un brin poétique, il aurait bien inventé un mot pour pouvoir résumer à Isolde tout ce qui remuait dans ses tripes quand il la regardait, l’embrassait, ou lui faisait l’amour. Y’avait pas d’acte plus trivial que d’enlever ses vêtements et s’envoyer en l’air avec n’importe qui ; mais quand il était dans les bras d’Isolde, lové contre elle, qu’il sentait leurs cœurs et leurs respirations vibrer à l’unisson, il savait qu’il s’mettait à nu avec elle comme il n’s’était jamais mis à nu avec qui que ce soit. Il savait que les impressions brûlant en eux, le plaisir tout autant que le reste, n’étaient pas d’ceux qu’ils avaient goûté avec qui que ce soit d’autre ; même l’acte charnel en lui-même, revêtait des allures d’une valse des sens que personne d’autre n’connaîtrait jamais, à part eux deux, ensemble. Ça donnait un putain d’caractère sacré à chaque émoi qui glissait sur son corps, chaque saveur qu’il décrochait du bout de sa langue – sur la peau de la blonde, ou au creux de ses lippes. Ça magnifiait chaque étreinte de ses reins, l’électricité qui courait dans son échine : tournant, tournant dans ses veines, dans ses chairs, et plus profond encore en un flot continu qui le poussait au martyr. Un martyr enivrant et plein de plaisirs auxquels il n’pourrait jamais renoncer – pas avec elle ; il brûlait de désir tant elle était belle, tant la sentir contre lui, lui avait toujours procuré des impressions que rien d’autre n’pourrait lui offrir. Pour tout ça, alors, il aimait prendre son temps avec Isolde, une lascivité qu’ils dégustaient d’autant plus désormais que le demain n’était pas fait de séparation, de soucis, de préoccupations ; Cesare en oubliait même volontiers que ça puisse être une possibilité, un jour ou l’autre, au-delà des frontières de ce lit. Le souffle de plus en plus court, les baisers de plus en plus erratiques et passionnés, le chasseur sentit son poing s’enserrer contre les draps, la paume moite, la chaleur incendiant le bout de ses doigts – c’en rendait ses caresses plus ivres, en rien négligentes ou pressées, mais hantées par la jouissance qui avait grimpé dans ses veines pendant tout ce temps, et débordait de celles-ci désormais. Alors qu’Isolde tout contre lui s’accrochait à l’épiphanie de leurs sens juste avec lui, il stoppa ses caresses au creux de ses cuisses, stationnant sa main juste là, dans les zones chaudes et humides de cette intimité, intime rien qu’à eux deux. Il aurait voulu que ça dure éternellement, l’ardeur, la sueur, l’étreinte ; mais il adorait aussi la saveur d’un plaisir bien consommé sur la bouche de la mutante. Il aimait aussi se sentir redescendre doucement avec Isolde toujours contre lui ; il se souvenait d’une époque où ils avaient parlé du jour où après l’amour, ils s’endormiraient d’un bout à l’autre du lit. Ça n’arriverait jamais, il était prêt à le jurer, là maintenant, alors qu’il dégustait chacun de leurs souffles, chacun de leurs baisers, chacun de leurs regards éclairs comme si le temps s’était suspendu aux délices de leurs corps enlacés.
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Isolde Saddler
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MessageSujet: Re: (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone   (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone - Page 4 Icon_minitimeJeu 15 Sep 2016 - 12:33

— cesare demaggio & isolde saddler —
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Just hold tight to my hand, there's no need for any big plans we'll just go til the road ends. I know that we'll see it through, yeah I believe that me and you we're doing what we're meant to. tell me that you'll love me forever. you know I'll never leave you, tell me that we'll always be together. oh no one's gonna love you like I do. let's chase all our big dreams through open fields and over seas. — i do.

Vingt-six ans, y en avait sûrement qui viendrait rapidement lui dire qu’elle venait de dépasser le quart de siècle, qu’elle approchait de la trentaine et qu’il allait bientôt falloir qu’elle commence à s’inquiéter de voir apparaitre le premier cheveux blanc dans sa tignasse blonde. Ils en avaient parlé, avec Cesare, le jour de son anniversaire à lui, de ces histoires de vieillesse, de ce que ça pouvait faire de prendre un an de plus et de s’approcher dangereusement d’une nouvelle décennie. Y avait pas grand-chose qui avait changé dans sa façon de voir les choses à Isolde, depuis le treize octobre dernier, elle était toujours la même fille qui s’en fichait complètement de prendre un an de plus. Au pire, elle pouvait toujours se dire qu’à vingt-six ans, elle restait la plus jeune maire de Radcliff, son âge, ça avait souvent été un problème lors de sa campagne, alors que Lancaster s’était toujours fait un plaisir de rappeler à la ville entière qu’elle n’était qu’une gamine sans expérience. Apparemment, les habitants de la ville avaient quand même plus confiance en la gamine dépourvue d’expérience que dans le type qui avait fait de leur vie un enfer ces dernières années. Au final, à vingt-six ans, elle était toujours aussi jeune, elle n’avait pas franchement l’impression d’avoir pris un coup de vieux en se réveillant ce matin et elle pouvait constater qu’elle était encore en forme, malgré sa nouvelle année, tout comme Cesare, il n’avait, de toute évidence pas perdu en endurance en entrant dans sa vingt-septième année. Ils avaient encore largement le temps avant de commencer à s’inquiéter des années qui venaient s’ajouter au compteur et ils se l’étaient dit à l’anniversaire de Cesare, ils pourraient s’en inquiéter ensemble, année après année, anniversaire après anniversaire, parce qu’ils avaient bien l’intention de rester ensemble pendant longtemps ; après tout, il lui devait une chanson de Whitney Houston quand il aurait quatre-vingt-dix ans. Malgré tout le ridicule de l’idée, elle voulait qu’ils soient encore ensemble à ce moment-là, quand ils seraient vieux et plus très loin de la mort.

Ils avaient encore de la marge avant d’en arriver là, heureusement, mais son avenir, même ses plus vieilles années, elle était incapable de se les imaginer sans la présence de Cesare à ses côtés. Elle n’imaginait pas beaucoup à quoi le futur pourrait ressemblait, mais elle savait qu’elle voulait le passer avec Cesare. Sa vie entière maintenant, elle voulait la passer avec Cesare et sans l’appréhension de devoir se quitter pour un temps plus ou moins long. Ce qu’ils avaient là, c’était absolument parfait et elle espérait bien que dans un an, jour pour jour, elle pourrait commencer sa vingt-septième année de la même façon. Parce qu’y avait rien de mieux pour bien commencer la journée que d’être là, dans les bras de Cesare, son corps contre le sien, son souffle contre sa peau, à profiter de leur union, de leurs baisers et des caresses qu’ils pouvaient échanger. Elle était si bien là, elle avait atteint un paradis, un plaisir si intense, qu’y avait rien au monde qui pouvait être meilleur que ça. Elle en était essoufflée, la gorge sèche et l’impression d’être trempée à cause de la chaleur qui avait bien du mal à redescendre. Ses muscles se relâchaient doucement, dans quelques frissons qui continuaient de parcourir son épiderme. Elle avait desserré les jambes, ses pieds retombant contre le matelas, mais gardant les cuisses collées au bassin de Cesare. « J’t’aime. » Qu’elle prononça entre deux tentatives de retrouver son souffle, une volonté qu’elle laissa tomber bien vite au moment de venir l’embrasser, lâchant sont épaule à laquelle elle s’était agrippée pour venir plaquée sa main contre sa joue. Elle aurait eu envie de le lui répéter en boucle qu’elle l’aimait, alors qu’elle planait encore en plein bonheur et que son cerveau n’était pas en mesure de penser à quoi que ce soit d’autre au fait qu’elle l’aimait, elle l’aimait à la folie et elle ne le dirait jamais assez, alors elle aurait pu le répéter, encore et encore, comme si c’était devenu la seule phrase qu’elle connaissait, mais pour ça, il aurait fallu qu’elle soit capable de lâcher ses lèvres et là franchement, ça semblait être la chose la plus compliquée au monde.
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Cesare DeMaggio
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MessageSujet: Re: (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone   (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone - Page 4 Icon_minitimeJeu 15 Sep 2016 - 14:25


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Il n’avait certainement pas la recette miracle de l’amour, Cesare ; il n’savait pas comment ils feraient, au bout d’un moment, Isolde et lui pour alimenter la flamme ou rester sur la même longueur d’ondes. Après tout, ça semblait être une phase récurrente de l’histoire de chaque couple : le tournant, au bout de quelques mois ou quelques années, où les deux protagonistes de l’histoire commençaient à s’éloigner l’un de l’autre, portés par le quotidien qui avait toujours la même allure. Sûrement que c’était un avantage à Radcliff, ça ; le quotidien était totalement imprévisible – certes, ils connaissaient une poignée de mois plutôt paisibles ces derniers temps, mais quand même – et eux deux, ils avaient tant passé leur temps à risquer leur vie, qu’ils en étaient encore à déguster l’fait d’être vivants, et d’avoir vécu assez longtemps pour voir le jour où ils auraient vaincu leurs épreuves pour se retrouver là. Comme ça. Ensemble. Encore heureux, en même temps, parce que ça n’faisait que quelques jours qu’il avait enfin été libéré de sa chambre aseptisée à l’hôpital, et qu’il pouvait au moins reprendre un tant soit peu sa vie en main. Même si encore aujourd’hui, il n’savait pas vers où il voulait mener son existence, l’simple fait d’avoir ses dix doigts et toutes les opportunités du monde se profilant devant lui, ça lui filait le vertige. C’était bien plus que c’qu’il avait cru avoir, quand il s’était imaginé l’après vengeance, les jours qui peut-être suivraient le moment où il trahirait ouvertement son père. Maintenant il le savait, y’avait pas de sensation plus juste que celle qu’il ressentait, à se savoir défait de l’emprise du dernier parent qui lui restait – esseulé et plus vulnérable que jamais ; c’qu’il éprouvait à l’idée d’en plus s’en être sorti, il avait permis à Gabriela de récupérer son fils, presque sans encombre : c’était comme si tous les trois, ils s’étaient défaits d’ces liens invisibles – et presque inconscients - qui les avaient toujours connectés à des origines inscrites aussi profondément que le gène mutant qu’on leur reprochait. Et maintenant quoi ? Cesare n’avait que rarement idée de c’qu’il faisait au jour le jour, quand il improvisait la plupart de ses journées, du lever du soleil au coucher de celui-ci, avant qu’Isolde ne rentre à son tour. Tout c’qu’il savait, c’était qu’il aimait chacune des opportunités qu’il pouvait saisir, d’passer du temps avec Clara, sans compter, sans soupeser, et sans s’dire qu’un jour, tôt ou tard, parce qu’il devrait repartir, ça s’arrêterait.

Ce même état d’esprit l’habitait depuis ce matin, depuis qu’il s’était levé et qu’il n’avait pas lésiné sur les moyens pour mettre en place un anniversaire assez mémorable à Isolde, afin d’lui permettre d’oublier les réminiscences de l’année dernière dont elle avait déjà parlé. Il savait, que c’était au moins à quatre-vingt pour cent d’sa faute à lui, tout ce qu’elle avait éprouvé et enduré le vingt-quatre octobre dernier ; il l’avait trahie, et avait jugé bon de la laisser derrière, avec rien d’autre que l’intense sentiment d’avoir été bernée et abandonnée. Et ça, ç’avait en plus été sans compter sur ce qu’elle avait découvert plus tard encore ; l’existence de ce bébé au creux de ses entrailles – Clara dont il avait ignoré l’existence, lui, pendant bien longtemps. S’ils avaient réussi à avancer malgré tout ça, ils allaient bien pouvoir oublier les anniversaires désespérés qu’ils avaient séparément connu l’année dernière : ses vingt-sept ans à lui, lui avaient déjà permis de n’plus y penser. Oh, y’avait plein de choses auxquelles il avait fini par arrêter de penser, dès qu’il s’était retrouvé dans cette maison avec Isolde ce soir-là, à profiter du temps qui leur était imparti, de ses cadeaux, de sa présence. Il en avait même oublié sa sœur, à quelques détours de ses songes. Y’avait bien qu’Isolde, pour l’aider comme ça. Il sourit donc à ses mots, le souffle encore court, bien content d’avoir au moins bien commencé cette journée. « Je t’aime aussi. » il ricana entre leurs baisers ; il comprenait maintenant les couples qui aimaient bien trainer au lit les matins de week end, dès qu’ils en avaient l’opportunité et ainsi de suite. Y’en avait probablement pas mal aussi, qui se réveillaient au beau milieu de la semaine comme ça, et appelaient leur patron juste après pour prétendre être malade, et pouvoir rester comme ça pour le reste de la journée. Heureusement, l’anniversaire d’Isolde en 2015 tombait un samedi – et rien n’allait encombrer leur esprit d’une façon trop réelle. Y’avait pas de réalité assez pressante pour les atteindre, là ; tant mieux.
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Isolde Saddler
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MessageSujet: Re: (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone   (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone - Page 4 Icon_minitimeJeu 15 Sep 2016 - 21:22

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Cette journée commençait parfaitement bien et elle ne doutait pas Isolde, que les choses allaient continuer dans la même lancée, elle ne pouvait pas s’imaginer que quelque chose puisse venir se glisser entre eux aujourd’hui pour venir ternir cette journée. C’était son anniversaire après tout, elle avait bien le droit d’exiger que rien ni personne ne vienne lui pourrir cette journée. Elle avait déjà assez donné l’an dernier, alors qu’elle s’était réveillée avec les nausées matinales dues à sa grossesse, qu’elle avait passé une journée pourrie au commissariat entourée de personnes qu’elle n’appréciait pas plus que ça, alors qu’à l’époque, ça avait été un nid de hunters là-bas et elle avait fini la soirée toute seule chez elle, sans même avoir la possibilité de juste aller se bourrer la tronche au bar parce qu’elle avait beau faire exploser des trucs alors qu’elle était enceinte, elle restait quand même assez raisonnable pour ne pas noyer son bébé dans l’alcool. Son anniversaire l’an dernier, ça avait été complètement nul alors cette année, y avait Cesare, y avait Clara et rien qui viendrait rendre les choses compliquées ou nulles. En plus, il lui semblait bien que Cesare, ça faisait quelque chose comme deux mois qu’il y réfléchissait à quoi faire pour cette journée, alors elle se doutait bien qu’il n’allait rien laisser venir lui foutre en l’air ses deux mois de réflexion. Il pouvait déjà être fier de lui, elle ne savait pas ce qu’il avait pu prévoir pour le reste de la journée mais déjà, elle était bien contente de son anniversaire pour le moment. Il l’avait déjà complètement comblée, sans la moindre difficulté, comme toujours dans le fond, dès qu’ils se retrouvaient à faire l’amour. Y avait évidemment, pas que dans ce domaine-là qu’il la comblait complètement, mais là pour ce début de matinée, il avait su la rendre parfaitement heureuse, d’excellente humeur et franchement ravie de prendre un an de plus.

Elle avait bien envie de rester là, dans ses bras encore des heures et des heures, à juste l’embrasser parce que t’façon, y avait pas d’activité plus intéressante qui s’imposait à elle pour le moment. Qu’est-ce qu’elle faisait d’habitude le samedi matin ? Quand y avait eu ni Clara, ni Cesare dans sa vie, elle se serait levée bien plus tôt que ça pour aller courir un peu et peut-être que malgré le jogging matinal, elle serait allée à la salle de sport, avant de de s’arrêter en ville bouffer quelque chose, sans doute qu’il aurait fallu qu’elle aille faire les courses et elle aurait bien trouver un moyen de bosser pour s’occuper, parce que rester à rien faire, même le weekend, ça n’avait jamais été son truc. Maintenant qu’y avait Clara et Cesare, ses weekends étaient quand même plus intéressants, parce qu’il fallait bien s’occuper de Clara et qu’elle aimait passait du temps avec sa fille et maintenant, fallait aussi qu’elle s’occupe d’un Cesare qui lui était revenu blessé. Les samedis, ils étaient vraiment mieux avec eux deux et là, aujourd’hui, la journée s’annonçait vraiment parfaite. Pour l’instant, elle avait bien envie de rester encore un peu au lit avec lui. « J’crois pas que j’ai déjà eu une journée d’anniversaire commençant aussi bien que celle-là. » C’était pas non plus dans ses habitudes de s’envoyer en l’air avec quelqu’un pour son anniversaire après tout et quand bien même ça avait été le cas de toute façon, ça aurait forcément été mieux aujourd’hui parce que c’était avec Cesare. « Et j’ai même pas eu l’occasion de te demander comment tu allais, si t’avais passé une bonne nuit … » Elle manquait à tous ses devoirs du coup, mais bon, c’était un peu de sa faute à lui après tout, il lui avait trop rapidement fait perdre tout contact avec la réalité. « Et Clara, elle a été gentille avec toi ? » Elle en avait même oublié leur fille, pourtant, depuis bientôt six mois qu’elle était née, Clara avait été, bien entendu, sa première préoccupation à chaque fois qu’elle avait ouvert les yeux ; mais pas ce matin, ce matin, ça avait été Cesare et le plaisir qu’il avait fait glisser dans ses veines en un rien de temps.
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Cesare DeMaggio
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MessageSujet: Re: (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone   (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone - Page 4 Icon_minitimeVen 16 Sep 2016 - 0:39


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Le type pessimiste qu’il était, Cesare – au moins dans un coin de sa tête – le forçait parfois à s’demander quand est-ce que la roue tournerait à nouveau, pour faire tomber sur eux toutes les emmerdes qui s’étaient amassées dans leur dos, et qu’ils n’auraient pas vues venir. La vie était faite comme ça, non ? De moments qui, irrémédiablement, ramenaient au juste milieu, ni trop bien, ni trop mal : et le DeMaggio, là maintenant, après tout ce qu’il avait si difficilement enduré, il se savait haut, très haut dans l’échelle des plaisirs et des délices d’une vie autrefois ardue. Il n’pensait pas à son père, à la chasse, à ses responsabilités, à ses démons, à son passé, quand il était avec Isolde : alors quoi ? Est-ce que tout ça allait tôt ou tard se rappeler à lui, quelqu’un frappant à la porte de cette maison, sous la forme d’une autre cousine lui demandant de l’aide, ou même avec le visage Rafael, fondant dans cette maison pour s’attaquer à son fils ingrat, l’Isolde qu’il avait pourchassée depuis des années, ou la petite-fille dont il ignorait encore l’existence ? Il avait ces ressources presque infinies, Rafael, et maintenant que les choses avaient tourné comme elles avaient tourné, Cesare s’disait souvent que c’n’était qu’une question de temps, à vrai dire, avant que le patriarche des DeMaggio ne découvre le pot-aux-roses : et peu importe qu’il croit en ses capacités, qu’il se sache hunter et entrainé et transmutant même en prime, Cesare n’arrivait certainement pas à s’acclimater à cette idée. Il n’voulait pas penser, à un temps où leur petite bulle à eux trois, serait brisée en mille morceaux, par une menace aussi concrète et impitoyable que Rafael DeMaggio. Il n’manquerait plus que ça. Et plus le temps passait, plus Cesare s’retrouvait à se dire que son père préparait quelque chose de gros : que pour une fois, il prenait son temps en plus, pour bien faire les choses, pendant que le brun, lui, il s’laissait aller à la folie de vivoter avec toute l’impunité et imprudence du monde. Mais comment n’pas vouloir que ce jour soit parfait ? Il ne se souvenait que trop bien, lui, de ce qu’Isolde lui avait raconté – sans arrière-pensée et sans reproche aucun – au sujet de ses vingt-cinq ans, de comment elle les avait fêtés : seule et désespérée, sans sa meilleure amie, sans lui, le cœur brisé et un futur bébé sur les bras. Il savait, qu’tout ça ç’avait été d’sa faute à lui ; qu’il y ait eu Rafael et Isabela pour le pousser à faire c’qu’il avait fait, à la fin, ça n’y changeait pas grand-chose. Il avait été le centre de gravité de son malheur ce jour-là, le visage qui s’était rappelé à elle quand elle avait pensé à tout son chagrin ; le pourquoi il avait perdu Anthea, et tous ses amis. Le pourquoi elle avait le cœur en miettes et un futur rôle de mère aussi effrayant que déstabilisant. Des martyrs qu’il avait connus d’son côté aussi, il pouvait le dire : il n’avait pas été en train d’faire la fête sur sa misère à elle comme elle avait pu l’imaginer à une époque – mais il avait été le coupable, au moins à un certain degré dans cette histoire.

Plus que jamais, probablement aujourd’hui pourrait être un jour poussant le brun à réaliser toute la chance qu’il avait, d’se retrouver là : à avoir à nouveau une place dans la vie de la Saddler, et d’avoir un rôle dans la vie et l’avenir de sa fille. Pour combien d’temps ? Ouais, la question était lascive et lancinante, perchée dans un coin d’sa tête. Mieux valait qu’il n’la perde pas de vue, s’il n’voulait pas se faire surprendre à nouveau par les restes de famille qu’il avait. Mais aujourd’hui, il n’aurait volontiers pensé qu’à Isolde. C’était si facile, quand il embrassait ses lèvres, caressait sa peau ; sa tempe, du bout de son pouce, ses doigts fourrageant tendrement ses cheveux encore humides, là. Il n’allait certainement pas s’mettre à parler de Rafael aujourd’hui – ils vivaient très bien sans penser à lui vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Et aujourd’hui, ils seraient tranquilles, et c’était tout ce qui importait. C’est donc un sourire on ne peut plus honnête et naturelle, qui vint glisser à la surface de sa bouche collée tout près de celle d’Isolde, alors qu’il se complaisait parfaitement des flatteries qu’elle venait de lui susurrer ; il avait au moins encore fait ça de bien. Même malgré ses blessures, il n’avait pas perdu la main : évidemment. « Peut-être en plus, que ce début de journée est moitié moins bien que celui qui se profile l’année prochaine. » il en haussa les sourcils, comme s’il pouvait prétendre avoir déjà des idées dans la tête : franchement, s’il reconnaissait facilement avoir cogité à l’anniversaire de la blonde depuis la date de son anniversaire à lui, il n’en était pas encore à penser à quoi faire pour les vingt-sept ans d’Isolde, alors qu’ils n’avaient même pas fêté ses vingt-six, encore. Mais d’ici-là, partant de la base d’accordance qui disait qu’ils seraient encore ensemble et heureux, ils avaient largement de quoi creuser très profondément dans leur imaginaire, leurs fantasmes ou leurs envies. Dans un dernier baiser, déposé au coin des lippes de la jeune femme, il roula légèrement sur le côté, retrouvant le matelas avec son dos, dans un soupir d’aise. Peut-être qu’il aurait dû prétendre être trop convalescent encore pour être au-dessus ; il aimait bien, après tout, quand c’était Isolde qui prenait les reines. Mais bon. Ses pensées étaient bien loin de ça, maintenant, alors qu’il profitait d’être à côté d’elle pour attraper sa main, caressant doucereusement son bras, ses lèvres écrasant des baisers tout juste caressants sur sa peau. « Ouais j’ai bien dormi. J’ai rêvé d’un truc qui ressemblait un peu à ce matin. » il ricana doucement, frimeur ; évidemment que lové contre Isolde, après une journée idéale passée ensemble et rien qu’ensemble, la veille de son anniversaire, il avait rêvé de choses… intéressantes. « Et ouais, Clara s’est montrée très coopérative. J’pense que c’est tellement un événement qu’elle sait aussi que c’est ton anniversaire. » de ses doigts, il avait caressé l’avant-bras, la paume et le dos de la main qu’il avait prise entre les siennes ; avant de venir entrecroiser leurs doigts, l’observant. « Et toi, t’as bien dormi ? » parce qu’il réalisait qu’il n’lui avait même pas posé la question, lorsqu’il était venu la rejoindre, trop occupé à perdre des baisers au creux de son cou et à jouer à leur petit match de séduction : c’était important aussi, qu’elle dorme bien le jour de son anniversaire. Ça faisait partie du tout, de la perfection qu’il cherchait à atteindre pour aujourd’hui au moins.
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Isolde Saddler
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MessageSujet: Re: (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone   (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone - Page 4 Icon_minitimeVen 16 Sep 2016 - 13:46

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C’était difficile de savoir ce qui allait bien pouvoir se passer dans les prochains jours dans la ville de Radcliff, entre les hunters qui faisaient ce que bon leur semblait en ignorant les lois, les bombes explosaient à tout va et les monstres sortis de nulle part, y avait toujours quelque chose à gérer dans la ville de Radcliff et peut-être que dès lundi, quand elle irait bosser, Isolde serait confrontée à un énième problème bien compliqué à gérer, un truc qui lui prendrait bien la tête et la pousserait à rester au boulot jusqu’à pas d’heure, parce qu’évidemment, au-delà du fait qu’elle n’avait jamais vraiment eue de vie en dehors du boulot, elle était aussi le genre de fille qui n’aimait pas s’arrêter en plein milieu de ce qu’elle était en train de faire pour reprendre seulement le lendemain matin. C’était le genre de trucs qu’elle allait devoir travailler ça aussi, maintenant qu’elle avait Clara et Cesare, mais bon, le fait était que si quelque chose d’important devait survenir lundi, elle se retrouverait déjà avec plein de trucs à gérer et des problèmes plein les bras. C’était Radcliff, cette ville compliquée à souhait dans laquelle il se passait toujours mille et un trucs. Alors, il lui semblait important à Isolde, depuis le jeudi soir, qu’elle était rentrée du boulot, de profiter à fond de ce weekend. Il avait très bien commencé, avec une soirée agréable avec Cesare, un vendredi qu’elle avait pu passer uniquement avec lui et leur fille et là, un matin qui commençait très bien, le matin de son anniversaire qui plus est. Elle savait que le reste de la journée serait tout aussi bien et que le lendemain serait aussi une journée parfaite. D’ici lundi et le potentiel retour en plein cœur des problèmes elle avait encore bien le temps d’en profiter et elle avait vraiment l’intention de le faire.

C’était bien partit pour ce matin. Elle avait déjà beaucoup apprécié le réveil, ils avaient déjà eu une discussion là-dessus, mais franchement, c’était beaucoup plus énergisant que n’importe quel café bien serré ça. Elle avait tendance à penser que maintenant, elle était vraiment en forme pour le reste de la journée. Motivée en plus, parce que c’était son anniversaire, qu’elle était avec Cesare, qu’y avait Clara dans la chambre d’à côté et qu’ils avaient encore deux jours devant eux, pour célébrer ses vingt-six ans et tout le temps du monde pour être ensemble, maintenant qu’y avait plus rien ni personne pour les séparer. « J’en doute pas. En un an, on a largement le temps de s’entrainer pour que ce soit encore mieux. » Elle rigola face à cette idée, quoi que dans le fond, c’était vrai, y avait bien qu’en s’entrainant qu’on devenait meilleur dans quelque chose et à vivre ensemble sous le même toit, ils allaient pouvoir s’entrainer dès qu’ils en auraient l’envie ; souvent, puisqu’ils ne savaient pas se résister l’un l’autre. Elle ricana de nouveau suite à sa réplique. « Oh, tu fais des rêves érotiques, avec moi dedans ? » Elle espérait bien qu’elle était dans ses rêves érotiques après tout. Il était dans les siens à elle après tout. C’était le genre de rêves qu’elle avait souvent fait quand elle avait été enceinte, seule et pleine d’hormones, le genre de rêves qu’elle avait souvent eu aussi, quand elle avait été loin de lui, enfermée dans le QG d’Insurgency. Maintenant au moins, les rêves de ce genre, ils pouvaient facilement devenir réalité, comme ce matin apparemment. « Elle est vraiment parfaite notre fille. » Ouais, elle l’était, sans l’ombre d’un doute, encore plus les jours où elle était décidée à être mignonne. Les autres jours, elle l’était aussi, sans conteste, même si Isolde avait facilement tendance à râler après elle. Tous les parents le faisaient sans doute. « Ouais, j’ai bien dormi. Plus longtemps que d’habitude apparemment. » A en juger la lumière qui passait par la fenêtre, l’heure indiquée sur le réveil et le fait qu’elle n’ait pas été réveillée par Clara ou par Cesare quittant le lit. « Ça fait du bien. J’vais peut-être finir par me mettre aux grasses matinées le weekend. » c’était pas non plus une grasse matinée, il n’était pas onze heure du matin quand même, mais elle avait bien dormi et plus longtemps que d’habitude et en plus elle avait eu un réveil particulièrement agréable, alors elle se sentait vraiment bien là.
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Cesare DeMaggio
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MessageSujet: Re: (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone   (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone - Page 4 Icon_minitimeVen 16 Sep 2016 - 15:34


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Dans la toute nouvelle vie quotidienne qu’il se découvrait avec Isolde, Cesare avait tout le temps du monde pour réaliser qu’y’avait tout un tas d’choses totalement banales qu’il n’avait jamais expérimentées lui-même. Il s’en était rendu compte, certaines fois par à-coups, quand il discutait avec certaines personnes : il savait qu’il n’avait pas une culture cinématographique très vaste et variée, il savait qu’il n’avait jamais lambiné devant la télévision au point d’avoir tout un tas de référence en tête, et des souvenirs d’enfance qui consistaient en lui, apprenant la vie à travers des dessins animés. Il savait que ses connaissances sur certaines choses, ne se résumaient qu’à ce qui pouvait lui sauver la vie ou non : il n’avait pas appris à conduire avec son père afin de gagner en autonomie pour commencer sa vie adulte ; non, en réalité, il avait appris à conduire bien avant sa vie adulte, et ç’avait surtout été parce que parfois, les chasses pouvaient demander de couvrir de nombreux kilomètres à travers tout le pays. Il n’avait pas appris à parler des langues étrangères, parfois vieilles et poussiéreuses rien que par amusement, mais parce que ça pouvait être important, aussi. Il n’avait certainement pas appris à tirer à l’arme à feu ou à se battre au corps à corps depuis aussi loin qu’il s’en souvenait, parce que c’étaient des hobbys amusants et relaxants. Alors y’avait certainement des choses pour lesquelles il était peut-être trop vieux aujourd’hui : apprendre à aimer l’art, par exemple – ou se découvrir une toute nouvelle capacité à se poser devant la télévision toute une journée durant, et laisser les heures défiler sans ressentir le moindre ennui. Ouais, à vingt-sept ans, il savait déjà, Cesare, qu’y’avait tout un tas de trucs totalement banales à côté desquels il était passé : quant à savoir si c’était une bonne ou une mauvaise chose, seul le quotidien pouvait le dire. Tout c’qu’il savait, aujourd’hui, c’était qu’en théorie, il avait de quoi avoir un curriculum vitae plutôt impressionnant : il n’avait jamais été l’genre de gamin à avoir assez de distractions pour se détourner de l’école – l’école, à vrai dire, ç’avait été sa distraction ; alors il s’y était toujours donné à fond. Enfin. A fond dans les domaines qui l’intéressaient. A la fin de l’histoire, Cesare aujourd’hui, avait de véritables talents pour tuer des gens, retrouver des gens, falsifier des papiers d’identité, mentir et résister à toutes les formes de torture, faire disparaitre toute preuve de sa présence sur un lieu en particulier. Mais rien de vraiment normal ; rien d’autre que ses bien trop récents talents de baby-sitter, après des jours, des semaines à rudement tâtonné, avec une Clara qui s’époumonait dans ses bras le temps qu’il comprenne comment les choses marchaient.

Un peu comme avec Isolde, Clara et lui avaient eu besoin d’un certain temps avant de s’retrouver sur la même longueur d’ondes et peut-être que malgré son jeune âge, la petite avait quand même déjà décidé de s’montrer un peu plus généreuse en bonne-volonté avec lui qu’avec n’importe qui d’autre. Même pour un bébé de cinq mois et quelques, ça devait être plutôt évident que Cesare, il galérait bien souvent, quand il était question de ces trucs si normaux aux autres qu’ils en étaient l’extension d’eux-mêmes. Eh bah que les autres ils aillent eux, tuer quelqu’un sans laisser de preuve derrière eux : si cette vie-là n’lui manquait certainement pas, la tâche était quand même ardue, de voir cet immense trou béant dans sa vie, qu’il devait garder secret au commun des mortels, parce qu’irrémédiablement, on le foutrait en taule pour tout c’qu’il avait fait à cette époque, qu’il ait été enrôlé dans la chasse depuis son enfance, ou non. Parfois, le brun aurait bien envie d’crier au monde, que s’il n’avait pas d’assurance maladie, c’n’était pas parce qu’il était négligeant et incapable de prendre sa vie en mains, mais parce qu’il avait grandi dans une famille qui l’avait élevé pour s’tenir le plus loin possible de toutes les institutions de c’genre, aiguisant une méfiance de laquelle il n’s’était toujours pas défaite, malgré son récent séjour dans les couloirs de l’hôpital. Il aurait bien envie de gueuler, à n’importe lequel de ses futurs patrons, que s’il n’savait pas de quoi était fait tel cocktail à servir dans un bar, c’était parce qu’il avait toujours été trop occupé à apprendre des trucs comme chaque petit détail d’une arme à feu, comment les monter/démonter en plein jour ou au beau milieu de ténèbres oppressantes, parce qu’il avait été un jeune qui passait son temps, non pas à être asocial, mais enfermé par l’influence de parents qui avaient tôt fait de ruiner sa vie dès qu’il avait un tant soit peu essayé d’échapper à leur emprise. Mais à quoi bon, hein ? Pour l’heure, c’était le week-end. Pour l’heure, c’était l’anniversaire d’Isolde. Et tout comme elle, elle avait laissé la mairie et toutes ses préoccupations à l’extérieur des murs de cette maison, il laisserait ses préoccupations de lui, loin également. A lundi, le jour où la semaine recommencerait : certes, pour la forme, Cesare était encore censé être en convalescence, mais franchement, ça lui semblait vraiment être tirer sur la corde que de s’octroyer des semaines entières à n’rien foutre, alors même que des plaies comme ça, il en avait déjà récoltées des dizaines, et il avait toujours continué à avancer quoiqu’il arrive. Mais s’il s’donnait le temps de cogiter sur ses possibilités, le DeMaggio espérait malgré tout, que sa vie allait trouver un certain ordre logique rapidement : il espérait que l’année prochaine comme ils en parlaient aussi bien, il aurait réussi à relier son passé, et l’avenir qu’il essayerait de construire. Ouais, être père au foyer, profiter de sa soi-disant convalescence pour s’occuper de Clara était génial ; mais quand même, il n’s’voyait pas rester à longueur de journée à pouponner entre ces quatre murs. « Est-c’que j’dois comprendre que t’es en train d’me dire que t’estimes qu’y’a de quoi s’améliorer entre nous deux, au lit ? » alors même qu’ils venaient tout juste de bien s’amuser, et qu’il était prêt à jurer quand même, que s’ils pouvaient varier les plaisirs, y’avait pas grand-chose à améliorer ? Un sourire narquois sur les lèvres, les sourcils haussés comme s’il attendait une réponse claire, Cesare était prêt à s’en sentir vexé, hein : anniversaire ou non. Parce qu’après tout, il faisait, ouais, des rêves érotiques avec Isolde dedans ; fallait bien alimenter la flamme hein, et encore heureux qu’il éprouvait du désir pour elle. Inconscient et totalement conscient. « Nan évidemment, j’fais des rêves érotiques avec la voisine dedans. » c’était forcément une question dont la réponse tombait sous le sens, pour lui ; elle savait très bien qu’elle avait ses effets sur lui quand elle se baladait en petite robe sexy, ou en sous-vêtements, ou qu’elle sortait de la douche, ou qu’elle avait ce petit air négligé qui signifiait qu’elle avait fini sa journée, et qu’elle avait besoin de souffler. Bref, c’était fou à quel point il découvrait au combien elle pouvait lui faire envie, quelles que soient les circonstances, maintenant qu’ils vivaient l’un avec l’autre au quotidien. C’n’était pas qu’une question de saisir l’opportunité de quand ils se voyaient, en réalité ; c’était la base de l’attraction physique pure et dure. Et c’était bien comme ça, à en oublier tout et n’importe quoi quand ils se retrouvaient ensemble, qu’ils avaient aujourd’hui une fille sur les bras. Et maintenant que tous les doutes avaient été balayés, Cesare savait bien qu’aucun d’eux ne s’verrait avoir une vie sans Clara, évidemment ; mais les hésitations, elles avaient été là à une époque. Mais ouais, aujourd'hui, Clara était parfaite, et leur harmonie de couple était parfaite. Heureusement, parce qu’aujourd’hui était une journée idéale pour expérimenter leur parfaite petite famille. « Je pense qu’on a une vision un peu différente de tous les autres, de c’que peut être une grasse matinée. » il ricana, avant de rouler sur le ventre, posant sa tête contre l’oreiller pour observer Isolde. Lui, il serait probablement incapable de faire une grasse matinée sous quelque forme que ce soit ; encore une fois, ça faisait partie des choses qu’il n’avait jamais expérimenté dans sa vie passée. « Peut-être qu’on devrait essayer à deux, le week end, de temps en temps. » évidemment, au vu de comment les choses avaient tourné pour cette fois-là, au vu de comment les choses tournaient à chaque fois, il était bien difficile d’imaginer qu’ils ne feraient que dormir dans un lit, en ayant tout leur temps devant eux. En plus, y’avait toujours Clara, hein, il allait forcément falloir qu’ils trouvent quelque chose.
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Isolde Saddler
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MessageSujet: Re: (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone   (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone - Page 4 Icon_minitimeVen 16 Sep 2016 - 20:13

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La vie qu’elle avait maintenant, avec Cesare et Clara, elle était mieux que tout ce qu’elle aurait pu s’imaginer un jour Isolde. Elle n’avait jamais vraiment su ce qu’elle voulait pour sa vie future. Depuis la mort de son père, ça ne faisait pas partie des choses auxquelles elle avait beaucoup réfléchi. Elle avait été trop concentrée sur son boulot, sa haine des hunters, pour vraiment s’interroger sur ce qu’elle voulait pour elle-même dans sa vie privée. Même avant, quand elle avait encore eu son père et qu’elle avait été une lycéenne plus ou moins normale, le futur, ça avait été un truc super vaste qu’elle avait du mal à imaginer. Si elle avait fait ses études d’art, comme prévu, elle ne savait pas franchement ce qu’elle en aurait fait après et clairement, elle ne s’était jamais imaginée se marier un jour et faire des enfants. Elle avait toujours eu du mal avec les enfants et avec les mecs alors dans sa vision du futur si elle avait dû construire sa vie  avec quelqu’un, ça aurait probablement été avec une femme et du coup, y aurait pas eu de problèmes de bébé non voulu. Mais aujourd’hui, c’était différent, parce que finalement, elle leur avait laissé une chance aux hommes et ça lui avait permis de rencontrer Cesare. Elle l’avait regretté quand elle était tombée enceinte et maintenant, alors qu’elle avait Clara avec elle, elle se disait que ce bébé, c’était la meilleure chose qui lui soit arrivée. Cesare, Clara, c’était ces deux éléments dans sa vie, qu’elle avait jugé impossible à une époque et sans lesquels elle ne pouvait plus imaginer sa vie à présent. Maintenant, elle savait au moins de quoi elle voulait qu’il soit fait, son avenir, Cesare, Clara, les deux chiens. Peut-être bien qu’un jour, ils pourraient ajouter un deuxième bébé, après tout, maintenant qu’elle avait complètement changé d’avis sur la question, c’était pas si impensable que ça.

Avant d’envisager un deuxième bébé de toute façon, peut-être qu’elle se prendrait un chaton, c’était quand même moins de boulot et ça apparaissait plus haut dans sa wish list que le bébé. Mais quand même, elle aimerait qu’un jour, ils puissent avoir une vie tellement stable et idéale qu’ils pourraient envisager de parler de ça, ça changerait, alors que Clara, elle était le fruit d’une erreur et pas d’une volonté commune qu’ils avaient pu avoir. Ils se stabilisaient de jour en jour quand même, depuis qu’ils vivaient ensemble et que les choses semblaient marcher à la perfection pour le moment. Ils avaient peut-être quelques trucs à travailler encore pour être vraiment normaux, mais ils s’en sortaient bien. Rien que les matins comme celui-là, ça lui donnait l’impression à Isolde que tout était vraiment parfait dans sa vie. Pas facile de trouver des trucs à améliorer, surtout au lit. « J’en sais rien, c’est toi qu’a dit que ce serait peut-être encore mieux l’année prochaine. » Si cette année c’était moitié moins bien que l’année prochaine, c’était forcément que ce serait mieux l’année prochaine. « Dans tous les cas, ça vaut quand même le coup de beaucoup s’entrainer » Parce qui disait entrainement disait pratique. « Et puis, tu sais, y a des positions dans le kamasutra que je pourrais pas faire sans entrainement perso. » Y avait surtout des positions là-dedans qui étaient tellement bizarres qu’y avait aucune chance pour que deux personnes normalement constituées se retrouvent à faire l’amour comme ça naturellement et c’était quand même mieux quand ça venait comme ça, après quelques baisers, quelques caresses plutôt qu’en réfléchissant pendant quinze plombes à comment se mettre. « Elle en a de la chance la voisine. » Elle laissa échapper un léger soupire, comme si elle était jalouse de le fameuse voisine. « Un jour, faudra qu’on arrête de parler des voisins qu’on a jamais rencontrés. » C’était souvent, qu’ils se mettaient à délirer sur ça après tout. Enfin, tant que c’était du délire, ça passait sans doute. De toute évidence, ça allait être dur pour Cesare de faire des rêves érotiques avec une voisine qu’il n’avait jamais vu de sa vie. Tant pis pour la fameuse voisine, de toute façon, Cesare il était à elle et elle n’avait pas l’intention de le partager. « J’aime bien notre vision à nous. » Elle était très bien leur vision à eux après tout, mieux valait rester au lit pour une bonne raison que juste pour pioncer hein. Elle pivota sur le côté pour venir passer sa main contre le dos de Cesare, caressant doucement sa peau. « Mais du coup, est-ce que le premier réveillé il devrait rester au lit à attendre que l’autre se réveille ? » Parce que s’ils devaient glander au lit, logiquement, y en aurait bien un qui serait réveillé en premier et puis y avait Clara aussi, elle dormait mieux la nuit, mais elle était matinale, habituée à être réveillée tôt, parce qu’évidemment, quand y avait pas Cesare, Isolde elle avait bien été obligée de la réveiller tous les matins quand elle allait bosser, les grasses matinées avec un bébé de toute façon, c’était pas évident, heureusement que c’était pas trop leur truc au final. « Je pourrais pas faire ça. Si je dois rester au lit pendant que tu dors encore, je finirai forcément par te réveiller pour avoir un câlin. » Elle s’ennuierait après tout, dans lit avec Cesare en train de dormir. Quitte à rester dans le lit, tous les deux, mieux valait qu’ils soient réveillés et qu’ils s’occupent l’un de l’autre.
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Cesare DeMaggio
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MessageSujet: Re: (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone   (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone - Page 4 Icon_minitimeSam 17 Sep 2016 - 3:37


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Vivre en couple, appréhender jour après jour un quotidien paisible et reposant ; définitivement, ça ouvrait des perspectives que Cesare n’avait jamais eues dans sa vie d’avant. Avant, justement, on lui avait tracé un chemin fait de chasse, de meurtres, d’ennemis, d’un futur où l’amour ou la famille n’auraient jamais vraiment leur place. Pas dans le sens traditionnel des choses du moins : à la façon DeMaggio, comme ce qu’il avait lui connu et vu de ses parents, depuis aussi loin qu’il était capable de s’en souvenir. Un homme et une femme qui étaient comme des alliés dans une grande entreprise, qui fonctionnaient parfaitement en une équipe soudée et équilibrée, mais n’étaient pas ces amoureux qui s’étaient tant aimé un jour, qu’ils avaient pris la décision de commencer à se construire une famille. Et d’une certaine façon, parfois, Cesare s’disait que ce serait la même chose pour Clara : qu’est-ce qu’il se passerait, quand leur fille leur demanderait comment elle avait été conçue, ce qui s’était passé ensuite, où étaient les photos de sa naissance avec son père et sa mère, quelles étaient les expériences qu’ils gardaient de cette grossesse, du début de leur famille ? Si, tout c’qu’il voulait aujourd’hui c’était d’pouvoir connaître, et goûter plus encore à cette vie calme et normale pour le restant de ses jours – un souhait qu’il savait totalement excentrique cela dit – le jeune homme n’en restait pas moins infiniment conscient de tout ce qui avait constitué les neuf mois de grossesse d’Isolde. Combien de disputes, combien de face à face houleux et douloureux ? Et au moment d’accoucher, sa mère n’avait pas pleuré de bonheur, à Clara, mais elle s’était effondrée, terrifiée et terrassée par toutes les responsabilités et la réalité qui lui tombaient sur la tronche. Et quelques secondes avant les premières vraies contractions, encore, ses deux parents avaient été trop occupés à se hurler dessus pour se rendre compte de quoique ce soit. Tout ça, c’était sans compter le reste : les moments où Isolde avait voulu avorter – une confession qu’elle lui avait faite bien récemment, mais qu’il n’pouvait certainement pas juger – les moments où il s’était défilé et avait détourné le regard face à l’omniprésence de ce futur bébé, de c’gros ventre de femme enceinte juste entre eux. Les bombes qui avaient explosé à quelques mètres à peine de Clara, encore fœtus, qui aurait pu en naître sourde, ou des trucs de c’genre. Les cadavres qu’il avait amoncelés, au nom d’une vengeance quelconque plutôt qu’à choisir l’option d’être à ses côtés, d’essayer d’s’occuper de sa fille et de se contenter de la chance à une vie meilleure qu’on lui offrait, avec Isolde, et avec Clara. Le truc, c’était que bien souvent, Cesare s’disait que s’il en était là aujourd’hui, ça semblait presque être parce qu’il avait épuisé toutes ses autres possibilités : il avait tué Kingsley Moren, trahi son père, sauvé le fils de sa cousine, perdu sa sœur. Il n’avait plus d’autre quête à accomplir : était-ce alors le repos tant attendu qu’il trouvait là, ou juste une occupation faute de ?

Si Cesare, il n’voulait certainement pas penser comme ça, il fallait quand même qu’il s’avoue qu’y’avait matière à se poser la question : sa sévérité réflexe envers lui-même le forçait bien souvent à s’retrouver face à cette réalité, son cœur s’enserrant, ses tripes se nouant, alors qu’il aurait voulu trouver, trouver tout un tas d’réponse pour démonter ce doute qui avait fleuri de lui-même dans son esprit. Mais il n’avait encore rien trouvé. Rien trouvé d’autre que l’fait qu’il était heureux et que maintenant qu’il s’était laissé prendre au jeu, il voulait bien croire que rien, rien n’pourrait le ramener sur les chemins sinueux et sanglants de sa vie de hunter. Parce qu’il était heureux avec Isolde et Clara : dans les matins exceptionnels un peu comme celui-ci, ou dans les matins totalement routiniers, qui faisaient les jours de la semaine, les bonnes vieilles habitudes qui devenaient des rituels, à même d’prouver qu’Isolde et Cesare, tous les deux, ils fonctionnaient plutôt bien en couple. Mais évidemment, ils n’étaient qu’au début de tout ça : leur histoire, les premiers tâtillonements du genre d’amoureux qu’ils pouvaient être. Ils avaient encore à expérimenter ce que leur couple pouvait devenir quand ils n’avaient pas le même avis sur une question : que ce soit une vaste histoire déterminante du genre chasseur contre mutants, ou quelque chose d’aussi banal que quel plat faire goûter en premier à Clara, ou à quel âge commencer à lui donner de la nourriture solide. D’ici un an, ils auraient forcément bien plus pris leur marque, et oscillé entre de très hauts bons moments, et de très bas mauvais moments difficiles : c’était ça qu’il disait, Cesare, quand il pensait qu’ils avaient encore d’quoi s’améliorer. Forcément, quand un couple se laissait aller à expérimenter des choses, s’laisser porter par les expériences aussi positives que négatives, il en ressortait plus fort. Le chemin qu’ils avaient déjà parcouru en était une bonne preuve, non ? S’ils s’connaissaient si bien, s’accordaient si bien, s’entendaient si bien, c’était aussi à cause des mauvais moments d’autrefois. Le mix typique de la vie, en gros. Mais quand il était question de kamasutra, oui, forcément, c’était l’expérimentation qui prônait sur l’expérience, à tous les coups. Il en rit, d’ailleurs, alors qu’elle parlait de ça un peu sorti de nulle part : ils avaient déjà parlé de varier les plaisirs, mais de là à sortir des bouquins exotiques, c’était autre chose. « Parce que t’as un exemplaire du kamasutra duquel on peut s’inspirer, quelque part ? » dans son regard, son haussement de sourcil, elle devait piger, la blonde, qu’il n’était pas totalement récalcitrant à l’idée : malgré les années qui étaient passées dans une vie bien rangée et bien particulière, il n’était pas contre les découvertes, hein. Lui, il n’avait certainement jamais feuilleté un bouquin sur les positions sexuelles déterminées par on ne savait qui, à on ne savait quelle époque. « Je crois que j’ai déjà vu un truc, genre 36 15 kamasutra, où ils t’envoient une nouvelle position chaque jour à expérimenter. » à nouveau il ricana, clairement ironique ; il n’allait certainement pas s’abaisser un payer un prix les yeux de la tête pour qu’on lui donne de l’imagination. Au pire, ils pouvaient très bien se laisser porter par le moment, l’endroit où ils le faisaient, les circonstances, et le reste. C’était bien mieux que d’essayer de copier une image sur un petit écran de téléphone ou sur les pages d’un bouquin. Peut-être bien, que les rêves érotiques étaient la seule zone d’irréel où le kamasutra venait aussi naturellement que la jouissance, mais voilà ; « Ouais, je crois que le plus tragique dans toute cette histoire, c’est que la voisine n’sait toujours pas à quel point je fantasme sur elle. » le brun en roula des yeux : il ne serait pas étonné de découvrir que les fameux voisins dont ils parlaient tant, étaient des retraités qui avaient décidé de s’éloigner de la ville pour profiter de la campagne. Mais bon, peut-être que le matin, dans leurs grasses-matinées, la voisine serait assez généreuse pour le laisser dormir, contrairement à ce qu’Isolde sous-entendait dans ses paroles. Il en eut un faux-grognement de frustration, se mordillant doucement la lèvre d’un air malicieux. « C’est juste par ennui que tu me réveillerais ? T’aurais pas assez de m’admirer amoureusement dans mon sommeil ? » y paraissait que c’était romantique ; il l’avait quelques fois, lui, avec Isolde, sans pouvoir résister bien longtemps avant d’égarer des caresses suaves – et innocentes, évidemment – sur sa peau. « J’avoue que moi, si ça doit arriver, j’aimerais bien expérimenter jusqu’où je peux aller dans les préliminaires avant que tu te réveilles. » il y avait des gens avec le sommeil lourd : pour aujourd’hui, il avait été patient, et puis il avait eu plein de choses à faire en dehors du lit, mais pour un autre jour, hein, ce serait forcément une idée à laquelle il n’pourrait pas résister.
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Isolde Saddler
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MessageSujet: Re: (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone   (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone - Page 4 Icon_minitimeSam 17 Sep 2016 - 13:37

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Elle était bien là, Isolde avec Cesare. Y avait bien qu’avec lui qu’elle pouvait avoir envie de lambiner dans le lit comme ils étaient en train de le faire là. Elle avait chaud pourtant, la peau encore légèrement humide suite au moment qu’ils venaient de passer ensemble, les cheveux emmêlés et l’impression qu’ils étaient sales. Tant de choses qui auraient dû lui donner envie d’aller prendre une bonne douche plutôt que de rester au lit à s’éterniser alors même qu'elle était bien réveillée et qu’elle n’avait de toute évidence pas l’intention de se rendormir. Mais elle était avec Cesare alors avec lui, rester au lit c’était loin d’être un problème. Elle avait bien l’impression qu’elle pourrait y rester toute la journée dans ce lit, tant qu’il était à ses côtés. Ils avaient tous les deux expérimenté récemment le fait d’être coincé dans un lit pendant plusieurs jours d’affilés alors sans doute que ça aurait pu leur donner à eux deux l’envie de vite sortir de là, mais, forcément c’était différent, ils étaient ensemble, chez elle, chez eux même, alors c’était forcément moins chiant que quand ils avaient été coincés dans une chambre d’hôpital. C’était quand même beaucoup plus facile de se lasser d’un lit d’hôpital dans lequel ils tenaient difficilement à deux, que de ce lit qui était bien assez grand pour les accueillir tous les deux. Trop grand peut-être, comme avait pu le suggérer Cesare à un moment. Il était très bien ce lit d’après elle, tellement mieux que quand elle avait été célibataire et toute seule au fond des draps. Elle ne l’avait jamais autant apprécié son lit que quand elle était avec Cesare dedans et maintenant il était tout le temps avec elle, dans ce lit ou ailleurs dans la baraque et elle était tellement bien à ses côtés qu’elle n’avait, vraiment pas envie de se lever pour l’instant, peut-être bien qu’elle pourrait y passer la matinée entière dans ce lit.

Y avait nulle part où elle devait être de toute façon. Ni aujourd’hui, ni demain, alors autant en profiter. Au pire, y aurait toujours Clara pour venir leur indiquer qu’il était grand temps de sortir de ces draps. Ou peut-être le moment où sa curiosité reviendrait prendre le dessus pour qu’elle ait envie d’aller voir ce qu’il avait bien pu préparer pour elle ou quand son estomac lui rappellerait qu’elle n’avait encore rien mangé et qu’il était bien peu habitué à rester vide aussi longtemps. Au fond, y avait bien des choses qui pourraient la pousser à sortir de ce lit, mais, rien à quoi elle pensait pour le moment. Maintenant qu’ils étaient lancés sur le sujet kamasutra de toute façon, c’était difficile de penser à autre chose. « Evidemment que j’en ai un. » Elle arqua un sourcil, d’un air partagé entre l’amusement et la séduction. Elle avait bien un exemplaire de ce fameux bouquin, c’était le genre de cadeaux qu’on offrait pour déconner à ses potes et elle n’y avait pas échappé. Elle rigola à la réplique de Cesare, c’était pas surprenant, après tout maintenant on pouvait tout envoyer par sms pour quelque chose genre trois dollars par sms et y avait tout un tas de gens assez débiles pour se prêter au jeu. « Ça pourrait être intéressant, mais au pire, autant essayer de les faire dans l’ordre du bouquin, ce sera moins cher. » Fallait quand même être sacrément débile pour payer pour ça, au pire, y avait qu’à taper le mot sur internet pour trouver les fameuses positions sans dépenser un centime, ni dans des sms bidons ni dans un bouquin voué à passer beaucoup de temps au fond d’un tiroir ou d’un carton bien planqué. « Tu veux qu’on l’invite à dîner pour que tu puisses tout lui avouer ? » Mieux valait éviter qu’ils les invitent leurs voisins, parce qu’avec toutes les conneries qu’ils pouvaient raconter sur ces mystérieuses personnes, en face d’eux, elle aurait bien du mal à ne pas se taper des crises de rires en face d’eux. Ils étaient quand même mieux rien que tous les deux, loin des autres à profiter de leur lit et des potentielles grasses matinées à faire dedans. « Je crois pas que je pourrais t’admirer bien longtemps. J’aurais trop envie de t’embrasser, de te toucher … » Même quand il dormait après tout, y avait des chances pour qu’elle ait du mal à lui résister. Lentement, elle continuait ses caresses contre son dos, venant déposer un baiser contre son épaule. « Je préfère encore que tu me réveilles avant de faire quoi que ce soit. » Elle avait pas le sommeil très lourd, elle pourrait sans doute se réveiller assez facilement. « J’ai pas envie d’en perdre une miette moi. » Elle préférait largement être bien réveillée, pour pouvoir profiter pleinement de chacun de ses baisers, chacune de ses caresses et pouvoir les lui rendre aussi, comme quoi mieux valait qu’ils évitent de rester dans lit ensemble tant que l’autre dormait encore, y avait des envies comme ça, contre lesquelles ils ne pouvaient pas lutter.
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Cesare DeMaggio
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MessageSujet: Re: (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone   (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone - Page 4 Icon_minitimeDim 18 Sep 2016 - 2:23


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La journée n’avait qu’à peine commencé, mais déjà Cesare savait qu’il ne regretterait absolument pas toutes les difficultés qui s’étaient annoncé sur leur route, et tous les efforts qu’ils avaient eu à faire pour que cette journée soit la leur. Qu’il n’ait pas besoin de repartir auprès de son père d’ici une poignée d’heures, et qu’Isolde, elle, elle n’ait pas à s’encombrer l’esprit de quoique ce soit concernant de près ou de loin son boulot à la mairie. En ce vingt-quatre octobre, la journée leur était entièrement réservée, sans parasite possible, sans autre préoccupation que celle d’une vie quotidienne, presque idyllique, qui ne s’étendait qu’aux murs de cette maison, et aux trois seules personnes qui y habitaient. Quoique, hein, maintenant qu’ils en avaient plus l’opportunité que jamais, ils pourraient très bien prendre le temps de quitter cette baraque pour aller se promener où ils le voulaient, ensemble, sans craindre d’être vus. Certes, Rafael et ses alliés ignoraient encore le lien qui connectait Cesare au bébé auquel Isolde Saddler avait donné naissance il y a quelques mois de ça. Mais le brun n’avait certainement pas envie de faire sa vie selon les possibilités, les et si et les c’est compliqué. Que serait-il censé faire ? Continuer de cacher l’existence de Clara, sous toute forme que ce soit, parce que ça pouvait être risqué ? Dans l’monde hostile dans lequel elle était née, malheureusement pour l’heure, le simple fait de vivre, d’avoir deux parents transmutants, était un danger. Isolde n’avait pas encore changé le monde – ou même Radcliff – malgré ses mesures drastiques et désespérées : il se souvenait bien, lui, de la fois où elle lui avait dit qu’elle faisait tout ça pour leur fille, qui allait naître dans un monde où des gens voulaient sa mort. Cesare, lui, il avait grandi dans un monde où il avait appris qu’à l’hôpital, on lui donnerait des substances de médicaments plus ou moins spéciales pour le rendre dépendant, le maintenir en vie ou l’achever selon les circonstances. Il avait grandi avec des parents qui lui avaient mis dans le crâne que la justice ne l’aiderait jamais, et que rien n’valait le privilège de rendre justice soi-même : une justice qui avait souvent l’allure de simple meurtre, ou de vengeance pure et dure. C’était probablement, à l’heure actuelle, la seule salvation d’être jour après jour avec Isolde et avec Clara, qui permettait à Cesare de n’même pas envisager foncer dans la maison de ses parents pour s’attaquer à son père, lui faire payer les blessures qu’il lui avait infligées, et lui faire comprendre qu’il était toujours là, vivant, prompt à se battre et à réduire à néant chaque personne qui tenterait de ruiner sa vie. C’était aussi parce qu’y’avait Isolde, ici avec lui ; Clara, sauve et qui n’méritait rien d’autre qu’une existence paisible, que Cesare s’était arrêté à Kingsley Moren dans sa quête de vengeance. Il avait pourtant fait une promesse à Artur Kovalainen, mais tenir son bébé entre ses bras, embrasser la femme qu’on aimait, ça remettait bien des choses en perspective.

C’était un peu comme ce qu’avait dit Isolde, après qu’il lui ait parlé de la mort de Moira Kovalainen, de ce qu’il pensait mériter et n’certainement pas mériter après ça : le bonheur, ça l’rendait meilleur, différent ; infiniment plus ouvert à des possibilités qu’il n’aurait jamais envisagées, un peu plus tôt. Quand son quotidien devait être fait de moments simples durant lesquels il s’occupait de sa fille, il n’avait certainement pas l’intention de penser aux tueurs de sa sœur, à son père, ou à quelque menace qui viendrait reprendre le pas sur sa vie. Peut-être avait-il tort ; il n’savait pas : n’était-ce pas comme ça que le commun des mortels avait fini par être sa victime, à l’époque où il avait été un chasseur ? Lui, la menace qui sortait de nulle part, et réduisait à un tas de ruines, l’existence de plein de gens qui n’avaient rien demandé ? Y’avait Radcliff, au-delà des murs de cette maison, et Cesare n’voulait certainement pas l’oublier : heureusement, c’était plutôt difficile de perdre de vue, comme perspective, quand la femme qu’il aimait était la maire de ce minuscule coin de Kentucky. Ils s’en sortiraient et tout ira bien ; il n’y avait probablement qu’en pensant comme ça, que les gens lambda ne s’noyaient pas dans les menaces de ce monde. Et aujourd’hui, Cesare n’pouvait qu’aimer la vie lambda qui lui offrait l’opportunité d’être là pour Isolde, sans aucun élément parasite en tête. Pas même la voisine, contrairement à ce qu’ils disaient, si souvent, sardoniquement. « J’suis sûr que là-dedans, y’a des positions que personne n’a jamais essayé, par contre. » il râla, sur l’histoire du kamasutra, levant les yeux au ciel d’un air sceptique : c’n’était pas pour rien qu’il n’avait pas ce genre d’ouvrage dans sa bibliothèque. Même à ce niveau-là, le porno vulgaire que tous les gars adolescents cachaient dans leur chambre était plus réaliste. Il en restait ouvert d’esprit, quand même hein, et il n’allait certainement pas s’mettre à râler, à la perspective de varier les positions et les plaisirs avec Isolde, mais probablement que rien ne valait le sursaut naturel de la spontanéité pure et dure. « Je pense que j’préférerais quand même qu’on fasse l’amour selon le décor autour, ou ce dont on a envie, plutôt qu’en lisant les pages d’un bouquin vieux de trois mille ans. » il sourit, se mordillant doucement la lèvre inférieure d’un air amusé ; il aurait pu dire les choses de façon moins subtile : qu’on s’envoie en l’air selon comment on veut se prendre, mais c’était l’anniversaire d’Isolde, autant garder les choses un peu subtiles et classes. « Ouais, j’suis sûr que si on devait inviter les voisins, ce n’serait absolument pas gênant. J’crois qu’ils pourraient croire qu’on essaye de lancer un truc échangiste ou j’sais pas. Et tu sais très bien qu’on perdrait forcément au change. » évidemment. La voisine était forcément moins sexy qu’Isolde, et le voisin était forcément moins bon au lit que lui – un fait scientifique inchangeable dans leur couple. « Oh ouais, tu voudrais juste m’embrasser et me toucher ? Si j’ai le sommeil lourd, c’est pas près de me réveiller ça. » ironisa-t-il dans une œillade malicieuse ; s’étirant doucement dans le lit alors que le baiser de la blonde sur son épaule le faisait sourire. Il avait quand même le sommeil très léger, Cesare, force de l’habitude, et pas parce qu’il voulait veiller aux moments où Clara se réveillerait et se mettrait à pleurer, mais principalement parce que ça lui avait déjà littéralement sauvé la vie, quelques fois. « Je sais pas si j’te réveillerais, moi… » il souligna, songeur ; « J’suis sûr que j’trouverais tes réactions à peine conscientes, vachement intéressantes… La façon dont tu réagirais, entre le sommeil et ce que je fais. » déjà qu’il aimait comment elle réagissait quand elle était bel et bien réveillée ; alors à moitié endormie, encore. « Ou du genre-… à partir de quelle zone de ton corps tu commences à frissonner sous mes baisers. » et pour illustrer ses paroles, de plus en plus tentantes, Cesare lâcha l’oreiller d’une de ses mains, laissant son bras glisser tout le long du matelas pour que le bout de ses doigts vienne flatter sa taille, sa hanche, son ventre, en des gestes infiniment tendres, encore. Il sentait déjà que cette conversation allait dégénérer, ça leur ressemblait si bien, ça.
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MessageSujet: Re: (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone   (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone - Page 4 Icon_minitimeDim 18 Sep 2016 - 14:05

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En dehors des quatre murs de cette maison, la vie continuait, Radcliff était toujours la même, même si Isolde, elle avait réussi à en devenir maire et qu’elle faisait de son mieux pour arranger les choses, elle n’avait pas encore accompli un total miracle pour que Radcliff redevienne une petite ville simple et agréable, comme ce qu’elle, elle avait connu quand elle avait été plus jeune. Elle faisait de son mieux et elle pouvait dire avec certitude qu’au moins, c’était mieux que quand Lancaster avait été le maire de la ville, mais elle n’était pas encore assez idéaliste pour croire que tous les problèmes étaient réglés, après tout, Cesare c’était fait poignarder, quelques jours plus tôt, parce qu’il avait aidé sa cousine à retrouver son fils que son père et son oncle avaient kidnappé. Elle, elle s’était faite torturée par un timbré qui avait cru bon de lui faire comprendre à sa façon qu’il n’aimait pas ce qu’elle essayait de réaliser en ville. Au-delà de ça, y avait eu un scientifique fou qui avait créé un monstre qui avait terrorisé la ville pendant un certain temps, alors forcément, c’était difficile de dire que Radcliff était une ville tranquille et paisible où il faisait bon vivre. D’autant plus qu’elle mettrait sa main à couper Isolde, qu’avec cette volonté du nouveau président d’afficher sur les cartes d’identité des citoyens s’ils étaient ou non des transmutants, ça allait finir par poser des problèmes plus importants que les manifestations qui pouvaient avoir lieu en ce moment en ville. Elle était elle-même absolument contre cette idée et elle était bien placée pour savoir que des fois, quand on voulait s’opposer au gouvernement en place, on pouvait aller jusqu’à faire exploser des bombes. Elle ne ferait rien du genre cette fois, c’était certain, mais, elle craignait que quelqu’un d’autre finisse par agir comme elle, elle l’avait fait quand elle avait monté Insurgency.

Le fait était qu’y aurait toujours des problèmes à Radcliff, elle ne pouvait pas les régler en un claquement doigts et le temps qu’elle s’occupe d’un truc en particulier, y avait au moins deux problèmes qui venaient s’ajouter à la liste, si bien que des fois, elle avait l’impression d’être en train d’essayer de combattre une hydre. Elle n’était pas encore prête à jeter l’éponge pour le moment, sans quoi, elle serait peut-être en train de célébrer son anniversaire quelque part en France. Mais, elle savait qu’à un moment donné, faudrait bien laisser tomber, avant de devenir complètement cinglée. Un jour, dans un futur plus ou moins proche, elle n’en savait rien, elle ne cherchait pas à savoir, certainement pas aujourd’hui alors que, depuis qu’elle était réveillée, elle n’avait pas pensé à Radcliff et à ses problèmes et elle n’avait pas l’intention de s’y mettre. Elle préférait penser au sexe, au kamasutra et à tout ce qui pouvait aller avec, c’était quand même beaucoup plus agréable. « J’espère, y en a des tellement improbables. » Bizarrement c’était celles qu’elle retenait le mieux, celles qu’elle avait déjà examiné pendant plusieurs longues secondes à se demander comment c’était possible d’atterrir dans une position pareille. « Ouais, je préfère aussi. J’crois bien que ça me couperait l’envie si on devait réfléchir pendant quinze plombes à comment se mettre. » Juste se laisser guider par l’envie et la spontanéité, c’était quand même mieux d’après elle. Elle serait bien capable de juste exploser de rire s’ils galéraient à se positionner comme les tarés qui avaient pu avoir l’idée de pondre ce bouquin. Elle exploserait de rire aussi si elle se retrouvait en face des voisins sans doute, à force qu’ils parlent d’eux comme ils le faisaient. « On va abandonner cette idée. J’fais pas dans l’échangisme moi, j’te partage pas et j’ai pas envie d’aller voir ailleurs. » Elle était très bien avec lui et elle avait du mal à comprendre le principe de l’échangisme. Changer de partenaire quand on était pas en couple, ça posait pas de problème, mais quand on était en couple, faire un troc avec un autre couple, ça la dépassait un peu. « J’sais que t’as pas le sommeil lourd de toute façon. » Des fois, quand elle se réveillait la nuit, elle se demandait si elle n’allait pas le réveiller si elle bougeait ne serait-ce qu’un orteil et quand elle quittait le lit au beau milieu de la nuit, ne serait-ce que pour aller boire un verre d’eau, c’était rare qu’il soit encore endormi quand elle revenait. « Alors je commencerai à t’embrasser et à te toucher et après, y aura qu’à voir où ça nous mène. » Ils venaient de le dire après tout que c’était mieux de se laisser guider par le désir plutôt que de réfléchir à quoi faire et comment le faire. « J’espère que ce serait quand même moins bien que quand je suis complètement réveillée. » Pour elle se serait forcément moins bien, après tout, si elle avait à peine conscience de qui lui arrivait, elle en profitait forcément moins. « J’crois que ce serait décevant comme test, dans le sens vraiment très court, parce que si on suppose que tu commences de la tête aux pieds, je dirais que t’aurais même pas besoin d’aller plus loin que le cou pour avoir ta réponse. » Elle était certaine que des fois, rien qu’un long baiser bien langoureux contre ses lèvres, le contact entre leurs langues et leurs souffles se mêlant l’un à l’autre, ça suffirait à la faire frissonner et si les premiers frissons ne la prenait pas à ce moment-là, le cou devrait suffire, il lui faisait beaucoup trop d’effet pour qu’elle résiste bien longtemps.
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Cesare DeMaggio
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MessageSujet: Re: (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone   (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone - Page 4 Icon_minitimeLun 19 Sep 2016 - 5:39


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Les épreuves, les difficultés, les imprévus, les merdes qui tombaient sur le coin de leur tronche ; Cesare savait qu’Isolde et lui, ensemble, ils pouvaient surmonter tout c’qui menaçait de s’abattre sur eux, selon les jours. Radcliff était faite de ça, d’un quotidien comme ça, où les menaces pouvaient sortir de nulle part, mais tomber, lourdes comme du plomb, sur une personne qui n’avait rien demandé. Et Cesare, lui, il voulait encore et encore affirmer que c’était pour ça qu’ils étaient revenus : ouais, c’était parce qu’Isolde en avait envie, besoin, l’ambition, la croyance – parce qu’elle voulait continuer à s’battre pour cette ville. Cesare, lui, il n’allait pas prétendre avoir désormais une affection particulière pour ce coin de monde, ou quelque chose qui lui tenait tant à cœur, qu’il avait envie d’rester à proximité, à lutter dans un bras de fer qu’il n’avait que trop souvent perdu, face au destin. Il savait aussi, qu’la vie sous toutes ses formes, elle s’abattrait sur eux où qu’ils soient. Alors c’qu’il voulait faire comprendre à la Saddler, malgré tout ce qui se passait, la culpabilité, l’aisance qu’ils pourraient avoir à s’rejeter la faute, c’était que lui, il était revenu ici pour être avec elle. Pour endurer avec elle, s’il le fallait ; pour profiter avec elle, aussi, dans les bons moments. Il était là, parce qu’y’avait pas de bonheur qu’il pouvait éventualiser sans elle, et qu’aucun des malheurs qui leur tomberaient sur la tronche, potentiellement, n’pourrait être pire que celui de vivre une vie sans elle. Alors ouais ; c’était indéniable – le DeMaggio n’était pas là pour une quête bien à lui, une croisade qu’il aurait à mener contre le reste de Radcliff, des devoirs qui pourraient l’appeler ici ou là : y’avait qu’Isolde qui comptait, qu’Isolde qui l’avait fait emprunter le chemin retour, vers Radcliff. Certes, il n’voulait certainement pas formuler les choses d’cette façon pour faire peser sur les épaules de la jeune femme une responsabilité quelconque – c’était plus compliqué que ça. Mais c’était, aussi, aussi simple que ça ; il irait où elle allait, en toute connaissance de cause, prêt à endosser sa part de responsabilités, prêt à faire avec, ou à saisir toutes les chances à un bonheur simple qu’ils pourraient avoir.

C’n’était pas pour rien, alors, que le brun y avait tenu comme à la prunelle de ses yeux, à ces trois précieux jours de congé : c’n’était pas parce qu’il avait besoin de l’avoir avec lui, c’n’était pas un caprice. Cette promesse, entre eux deux, elle avait été faite peu importerait quoi – qu’ils soient promis à n’pas se voir, qu’ils soient en train d’endurer des temps difficiles, ou au contraire, des jours plus paisibles que jamais. Ces promesses, elles étaient l’arôme d’un passé qu’ils avaient eu du mal à traverser, quand même ; ces temps où ils en avaient parlé, juste avant qu’ils n’doivent se séparer pour des semaines entières, des lustres- une éternité, avaient-ils respectivement senti dans leurs tripes. Il aurait avancé, il aurait accepté si elle avait dû choisir de garder son vendredi de disponible pour travailler : mais Cesare, il n’aurait jamais pu prétendre aimer l’idée. Pas après tout c’qu’ils avaient connu, et la valeur qu’avaient eu, fut une époque, les rares temps qu’ils avaient réussi à s’obtenir pour eux deux. Qu’elle soit devenue maire ou qu’elle ait décidé de revenir pour des raisons bien précises, Isolde, y’avait eu des rêves, des envies qu’elle avait eues dans sa vie, et qu’elle méritait toujours d’sentir vivre et vibrer dans ses veines : et pour le coup, rien que ces trois jours-là, Cesare, il était prêt à se plier en quatre pour rendre l’événement mémorable, et n’pas du tout lui faire regretter d’avoir posé son jour de congé pour s’éloigner un peu de la mairie. Ils étaient bien, là, non ? A des kilomètres de penser à Rafael DeMaggio, la mairie, leurs alliés et leurs ennemis tout autant. Fort heureusement, ils n’pensaient pas à tout ça par foule dès qu’ils ouvraient les yeux pour démarrer une journée : mais aujourd’hui, ce serait pour toutes les heures du jour et de la nuit, qu’ils oublieraient tout ça. Et même penser au kamasutra, parler sexe, continuer de se chauffer alors même qu’ils venaient juste d’atteindre des sommets ensemble, c’était une façon bien agréable de voir les choses. Il en rit d’ailleurs, Cesare, feignant l’intérêt aux paroles de la jeune femme : parce qu’il était honnête, lui, après tout, quand il disait qu’il n’avait pas d’ouvrage du kamasutra dans ses affaires – c’n’était pas comme s’il avait eu des potes pour le lui offrir en guise de délire et d’amusement. « T’as éveillé ma curiosité, j’vais peut-être passer les prochains jours à le feuilleter pour voir ces fameuses positions improbables. » puisqu’il avait encore un certain temps alité devant lui ; c’était fou le temps de repos qui était alloué aux gens qui se faisaient poignarder. Clairement, dans toute sa vie de chasseur, Cesare n’s’était jamais dégagé une telle plage horaire pour se reposer parce qu’il s’était pris quelques coups de couteau. Légalement, aucun employeur n’pourrait l’embaucher sans risquer de s’faire poursuivre et ruiner par les autorités sanitaires du coin, si elles devaient faire leur job : franchement, ça allait loin, tout ça, sous prétexte de défendre les droits des citoyens américains. Peut-être que du coup, y’avait des lois d’abstinence pour l’échangisme aussi, pour les types qui étaient encore blessés et médicalement suspendus de toute activité professionnelle : c’était parfois un bon prétexte à servir pour se sortir de bien des situations. « Moi non plus j’échange pas. » il souligna, de toute manière, dans un sourire presque niais en direction d’Isolde ; « J’sais que tu serais pas assez satisfaite avec un autre partenaire. » se moqua-t-il, faussement modeste – ou le parfait opposé, frimeur ; il n’doutait pas qu’Isolde pourrait trouver le contentement avec quelqu’un d’autre si les choses devaient tourner ainsi, mais pour l’heure, ils étaient en couple, alors il avait bien le droit de se vanter d’être celui qui la faisait grimper aux rideaux. Et elle, elle pouvait très bien se targuer de la même chose. « Nan j’ai pas le sommeil lourd. » il sourit, haussant les épaules comme si c’était une excuse ; « Enfin, si t’avais dit commencer à me toucher et m’embrasser, par exemple dans mon lit d’hôpital, j’pense que ça m’aurait pas réveillé ; avec les médicaments, tout ça. » ouais, bien souvent, il avait eu l’impression de s’enfoncer dans un sommeil opaque et infiniment réparateur. Comme quoi. Certes, maintenant il avait à nouveau ses habitudes réflexes, d’ouvrir l’œil à la recherche de la moindre menace, mais ça, ça relevait presque de la simple précaution aux yeux du chasseur qu’il avait été. Peut-être que là déjà, il était plus indifférent à partout autour que quand il dormait ; il n’y avait qu’Isolde qui capturait son attention – et d’ailleurs, le brun ne se fit pas prier, pour lentement glisser un peu plus vers elle, sa main toujours stationnée au creux de son dos, tout sourire ; « Alors peut-être que j’m’arrêterais pas à te faire frissonner. Après j’te ferai gémir dans ton sommeil. Et le temps que tu te réveilles, tu te demanderas si c’est réel ou si c’est un rêve que ton esprit a créé… » un rictus carnassier à la commissure de sa bouche, Cesare haussa les sourcils à nouveau, charmeur ; lui, la perspective lui plaisait plutôt bien – et il n’en ferait qu’à sa tête, si un jour il devait se réveiller avant elle, et la regarder dormir dans le lit. Il ne résisterait pas bien longtemps, lui, après, ce serait à voir à quelle allure elle se réveillerait, après tout.
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Isolde Saddler
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MessageSujet: Re: (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone   (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone - Page 4 Icon_minitimeLun 19 Sep 2016 - 13:47

— cesare demaggio & isolde saddler —
where you are is where I wanna be.
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Just hold tight to my hand, there's no need for any big plans we'll just go til the road ends. I know that we'll see it through, yeah I believe that me and you we're doing what we're meant to. tell me that you'll love me forever. you know I'll never leave you, tell me that we'll always be together. oh no one's gonna love you like I do. let's chase all our big dreams through open fields and over seas. — i do.

Ces trois jours qu’ils avaient décidé de s’octroyer, Isolde n’y avait jamais réticente, dès qu’ils avaient commencé à en parler le jour de son anniversaire à lui, à cette époque où quand ils arrivaient à passer ne serait-ce qu’une semaine ensemble, ils étaient bien contents. Forcément à l’époque, ça avait semblé être un truc complètement exceptionnel au côté duquel elle n’avait pas eu envie de passer. Après ça, ils avaient quand même passé deux semaines complètes ensemble, là-bas en France, alors trois jours, c’était devenu déjà un peu moins impressionnant, mais toujours mieux qu’une seule soirée après plusieurs jours de séparation. Maintenant, ils étaient tout le temps ensemble, jour et nuit, dès qu’elle rentrait du travail et pourtant ces trois jours, ils restaient exceptionnels et pas seulement parce que c’était son anniversaire. Y avait un moment à l’hôpital où ils avaient commencé à se disputer à cause de ces trois jours, parce qu’elle avait dit que ça tombait bien que son anniversaire tombe un samedi, parce qu’elle aurait qu’à prendre son vendredi, ça n’avait jamais été dans le but de râler parce que ça la faisait chier de poser des congés, ça avait été plus une volonté de souligner le côté pratique de la chose, mais c’était parti un peu loin ce jour-là et finalement malgré tout ce qu’elle avait pu dire, tout ce qu’ils avaient pu échanger avant qu’elle ne revienne se glisser dans son lit à ses côtés, elle ne le regrettait pas d’avoir pris son vendredi. C’était impossible de regretter le temps qu’elle passait avec lui et malgré cette petite dispute l’autre fois, elle espérait qu’il le savait ça, qu’elle aimait trop être avec lui, avec Clara pour regretter de pas aller travailler. Elle avait bien eu la preuve après ses deux semaines de vacances que de toute façon, même sans elle, tout s’était parfaitement bien passé, la mairie n’avait pas explosé de nouveau et Radcliff était encore debout. Alors sans doute qu’elle pourrait s’en prendre d’autres des jours, pour pouvoir profiter du temps avec Cesare et Clara, sa famille.

Y en aurait d’autres des occasions, y avait Thanksgiving le mois prochain, ça tombait un jeudi ça, alors rien ne l’empêchait de rester à la maison le vendredi aussi, ainsi que tout le reste du weekend. Est-ce qu’il avait déjà fait Thanksgiving Cesare ? C’était une question qu’elle ne lui avait jamais posé, mais vu que c’était une tradition de famille, elle avait tendance à se dire que ça devait pas trop se faire chez les DeMaggio. Ça viendrait à la fin du mois prochain, alors, elle lui poserait la question, à un moment où à un autre. Plus tard, sans doute parce que parler de Thanksgiving en plein milieu d’une conversation sur le kamasutra, ce serait probablement assez étrange comme idée. « Ça me semble être intéressant comme activité pour occuper ton temps libre. » Il en avait du temps libre après tout, parce qu’il était encore convalescent et qu’il n’avait pas de boulot et qu’elle ne le laisserait pas bosser tant que les médecins n’auraient pas donné leur feu vert. Elle pouvait être chiante des fois et peut-être encore plus en ce moment, parce qu’il était blessé et que fallait bien que quelqu’un prenne soin de lui. Malgré ça, s’il ne voulait pas l’échanger, c’était sans doute une bonne nouvelle, d’autant plus qu’apparemment, c’était surtout pour lui éviter à elle d’en pâtir, l’idée la fit rigoler. « C’est vraiment gentil de t’inquiéter comme ça pour moi, ça me touche vraiment. » Elle était clairement ironique. « J’espère que tu serais pas satisfait avec une autre non plus. » Et elle préférait autant qu’ils n’aient pas besoin d’aller tenter l’expérience pour savoir si oui ou non ce serait le cas. « T’façon t’as pas le choix, c’est moi et personne d’autre. » Elle l’avait dit, elle ne partageait pas, du coup, il était condamné à rester avec elle, alors elle espérait qu’il était pleinement satisfait à ses côtés. Le contraire serait vexant quand même. « De toute façon, je suis désolée, mais dans la liste de tous les lieux où je voudrais faire l’amour avec toi, la chambre d’hôpital n’apparait pas. » Heureusement sans doute. L’hôpital, c’était pas forcément très excitant, ça avait plutôt ce côté déprimant, surtout qu’elle avait bien cru qu’elle allait le perdre, à un moment quand elle avait attendu dans cet hôpital, alors non, vraiment, c’était pas le genre de lieu où elle se voyait avoir des relations sexuelles. « Attends, légalement, si je suis endormie, pendant que tu fais tout ça, ça veut dire que tu as pas mon consentement. » Elle feinta un air choqué, qui manquait de crédibilité sans doute, à cause du sourire affiché par ses lèvres. « Est-ce que tu as l’intention de m’violer pendant mon sommeil ? » Y avait peu de chance techniquement, parce qu’elle l’avait bien prouvé ce matin, à peine réveillée, elle était facilement consentante et de toute façon, elle n’avait pas le sommeil beaucoup plus lourd que le sien, alors, elle se réveillerait bien rapidement, sans doute avant qu’il arrive à la faire gémir. « Si on devait s’mettre aux jeux de rôle au lit, ça pourrait peut-être être sympa. » Elle laissa échapper un léger rire. Elle n’avait jamais fait ça, les jeux de rôle au lit, mais le viol, malgré que ce soit un sujet avec lequel elle ne rigolait pas en principe, au lit, ça faisait partie des scénarios les plus courants de jeux de rôle, alors pourquoi pas hein ? Entre ça et l’infirmière sexy dont ils avaient parlé l’autre fois, ils avaient de quoi faire.
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MessageSujet: Re: (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone   (fst, isolde|-18) the two of us, don't have to face the world alone - Page 4 Icon_minitime

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