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 (fst -18) what it takes to come alive

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Lorcan Wolstenholme
Lorcan Wolstenholme

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SUR TH DEPUIS : 25/04/2014
MessageSujet: Re: (fst -18) what it takes to come alive   (fst -18) what it takes to come alive - Page 3 Icon_minitimeDim 14 Aoû 2016 - 23:19

It's a bad idea, me and you, let's just keep kissing til we come to ...


C’était petit. C’était très bas et Lorcan le savait. Mais à voir l’air satisfait de Salomé, alors qu’elle mourrait si visiblement d’envie de le voir s’enfoncer dans son malaise, il n’avait pas pu résister. Mais le désastre qu’il avait dépeint était loin de la réalité. Dès le premier baiser qu’ils avaient échangé, jusqu’au dernier avant qu’il ne s’endorme, il n’y avait pas eu un instant qui ait été désagréable ou même juste moyen. Et tout ce qui s’était passé entre les deux méritait des qualificatifs plutôt élogieux. Mais plus il regardait Salomé et moins il avait envie de reconnaître que ça lui avait plu. Alors il était rentré dans son jeu, sans y réfléchir à deux fois, et il la regarda ensuite se débattre avec ce qu’elle venait de causer. Encore une fois, elle tenta de masquer sa réaction par son impassibilité, même si Lorcan cru voir nettement le moment où elle allait lui écraser son poing sur la figure … Mais elle savait mieux se tenir que ça, et mis à part ses yeux qui lui lancèrent de sacrées étincelles, elle réussit à se contrôler presque à la perfection. Le silence qu’elle laissa flotter entre eux fut bien plus long que ce qui était humainement nécessaire pour aligner deux phrases, et Lorcan eut très envie de le lui faire remarquer. Avait-elle perdu sa langue entre sympa et passable ? Il se mordit la lèvre pour garder le silence, son regard pétillant et son sourire moqueur déjà bien assez parlants pour qu’il n’ait pas à en rajouter. Il savait que la riposte allait arriver, il le savait … Elle devait juste rassembler ses esprits. Mais il était presque surpris qu’elle soit si choquée : est-ce qu’elle ne l’avait pas provoqué en sachant pertinemment qu’il n’entrerait pas dans son jeu ? Elle le connaissait mieux que ça … Tout comme il savait qu’elle ne se laisserait pas faire. Il venait de l’insulter, et elle préfèrerait s’étouffer avec ses pancakes que de lui laisser avoir le dernier mot. Elle lâcha alors sa première salve et Lorcan sentit son sourire s’étirer de plus belle. Trop tard chérie, j’ai joué cette carte avant toi. Il était sûr de son coup, elle ne disait ça que pour essayer de sauver son honneur bafoué. Puisqu’il avait dit qu’il avait déjà vécu mieux, elle était obligé de surenchérir si elle ne voulait pas perdre la face. Mais à mesure qu’elle parlait, et qu’elle en rajoutait pour bien décrire à quel point elle avait simulé … Il sentait quand même un truc désagréable poindre en lui, et ça ne lui plaisait pas. Mais il savait qu’elle n’avait pas simulé. Elle ne pouvait pas … Pas comme ça. Il y avait des signes qui ne trompaient pas. Il s’adossa à sa chaise, les bras croisés sur sa poitrine, s’efforçant de garder son air toujours sûr de lui. « Je reconnais que tu sais donner de ta personne quand tu veux abréger tes souffrances. » Fit-il en accentuant dramatiquement les derniers mots, indiquant ainsi ce qu’il en pensait vraiment. Mais il bouillait, de l’entendre parler ainsi. Elle était réellement en train de détruire pièce par pièce le souvenir de leur nuit ensemble, et il n’avait jamais souhaité que ça se termine comme ça. Qu’ils arrêtent d’en parler, oui … Mais qu’ils rivalisent pour savoir qui des deux s’était le plus emmerdé, non. Parce que lui ne s’était pas emmerdé. Et elle ? Quand elle lui asséna un nouveau coup en sous-entendant qu’il était mauvais au point d’avoir encore des choses à apprendre … Cette fois, il tiqua, et son masque d’assurance narquoise se fissura pour laisser voir, un instant, à quel point elle l’avait touché. Il se servit une nouvelle tasse de café qu’il avala d’un trait, l’insulte résonnant longtemps dans sa tête. Plus ça allait, et moins il appréciait ce petit jeu, mais il ravala les répliques acerbes qui menaçaient de jaillir en se remémorant ce qui s’était vraiment passé. Elle l’avait suivi dans la douche, elle avait répondu à chaque fois qu’il l’avait touchée, à chaque fois qu’il l’avait embrassée. Elle l’avait encore suivi quand il était sorti de la douche, et c’était elle qui avait provoqué la suite. Elle avait essayé de rester impassible, mais elle n’y était pas parvenue. Et c’est à cette pensée, la certitude qu’elle n’avait pas pu simuler jusque là, qu’il réussit un peu à se calmer. Elle le provoquait, c’est tout.

Elle ne lui fit pas le plaisir de promettre de ne pas y penser devant Noeh, mais c’était une question qui l’inquiétait bien moins. Si elle se trahissait, il était certain que ce serait par accident : elle n’avait pas plus envie que lui que son frère jumeau assiste à ça. De toute façon, la grande question ce n’était pas ça … Elle mordit à l’hameçon, et le sourire de Lorcan revint immédiatement. Si ça, ce n’était pas un débat auquel ils étaient habitués … Quand ils étaient gosses, déjà, c’était à savoir qui des deux avait entamé la dispute, qui des deux avait triché le premier, qui des deux avait eu l’idée de ci ou de ça … Ils avaient vingt ans de plus et ils en étaient toujours là. A chercher qui avait commencé. Le sujet était inédit, mais le fond était le même. Un vrai combat de mauvaise foi … Et Lorcan ne comptait pas s’avouer vaincu. D’autant qu’elle avait parlé de désastre, et d’heures perdues. Encore une fois, elle frappait juste, elle frappait fort, et ça l’énervait de la laisser le toucher à chaque fois avec une telle nonchalance. C’était elle qui avait commencé. C’était elle qui était revenue vers lui. Et c’était ensemble qu’ils avaient fini par aboutir à ce point, que ça lui plaise ou non. Elle n’avait pas couché avec lui sous la contrainte, bon sang ! « Etttt donc … en voyant à quel point j’embrassais mal, tu t’es dit que t’allais me rejoindre sous la douche, complètement nue, pour voir si je te sauterais encore dessus ? Comment tu appellerais ça, si tu devais l’étudier en cours de psycho ? » En prononçant ces dernières paroles, il l’imita et croisa ses mains sur la table comme s’il était devenu le professeur et elle l’élève, et la regarda avec un sourcil haussé en attendant la réponse à cette question. « Putain, Sam ! » Il claqua ses mains à plats sur la table, le ton bien moins joueur tout d’un coup. « Tu vas me dire quoi, après ? Que t’as couché avec moi parce que t’avais pitié et que tu voulais me consoler ? » L’idée lui était venue subitement, sournoise mais tellement claire tout d’un coup, et elle était insoutenable. Lorcan s’en voulait de l’envisager, mais Salomé avait suffisamment entamé ses certitudes et sa fierté pour que cela devienne une possibilité. Et ça, il ne le supporterait pas. S’il s’avérait qu’elle avait vraiment fait ça dans un instant de faiblesse, incapable de le repousser parce qu’elle avait pitié de lui, il ne pourrait jamais le lui pardonner. « Conneries. » Il repoussa sa chaise, qui racla bruyamment sur le sol, et il se releva d’un geste brusque. Il dut s’appuyer à la table une seconde en grimaçant, tandis que la douleur irradiait à nouveau dans son genou, remontant le long de sa cuisse jusqu’à son bassin, mais il s’éloigna ensuite et tourna le dos à Salomé. Il avait les mains qui tremblaient, autant de colère que d’un dégoût plus profond. Elle avait parlé d’une expérience désastreuse et il ne pouvait pas se résoudre à voir les choses de cette façon. Et si une part de lui savait qu’elle avait sans doute dit ça sans le penser, juste pour se défendre, une autre part se demandait s’il n’y avait pas un fond de vérité. Il prit appui contre un meuble et inspira profondément, tentant de calmer cette tempête qui faisait rage dans sa tête. Il finit par se retourner, et se dirigea à nouveau vers Salomé. Exactement comme la veille, quand il avait voulu faire taire les voix dans sa tête. Il posa sa main sur sa joue, fit glisser l’autre sur sa taille puis dans son dos. Et il l’embrassa. Il tâcha de repousser les qualificatifs dégradants qui avaient flotté entre eux pour retrouver la douce sensation qu’il avait ressentie quand ils s’étaient unis, sous la douche puis entre ses draps. Il ferma les yeux et la serra contre lui, son corps répondant immédiatement à ce baiser qu’il n’avait pas cessé de désirer sans même en avoir conscience. C’était bon, c’était naturel, c’était beaucoup de choses mais ce n’était ni sympa, ni passable, et encore moins désastreux. Mais ce n’était plus à lui de juger. Il écarta doucement ses lèvres des siennes et recula légèrement son visage, mais il ne la lâcha pas. « Dis-moi que c’était mauvais, et ça ne se reproduira plus jamais. Promis. » Il recula pour de bon et écarta les bras pour bien lui signaler que la balle était dans son camp, avant de les laisser retomber le long de ses flancs. Qu’elle soit honnête, maintenant. Il pensait l’avoir été suffisamment en l’embrassant.
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Salomé Callahan
Salomé Callahan

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MessageSujet: Re: (fst -18) what it takes to come alive   (fst -18) what it takes to come alive - Page 3 Icon_minitimeMar 16 Aoû 2016 - 18:53


let's embrace the point of no return.

Sa mâchoire allait se décrocher, littéralement, à l'entendre la reprendre de la sorte sur son comportement, allant jusqu'à insinuer qu'elle était peut-être porteuse d'une déviance psychologique... Et nul besoin de préciser laquelle, tant ses mots parlaient pour lui et l'irritaient à merveille. Cette situation n'avait clairement rien d'amusante, et les airs moqueurs s'étaient dissipés sur son visage, comme s'ils approchaient lentement d'un point de non retour, à se pousser dans leurs retranchements sans se ménager. C'était un jeu qu'elle se souvenait avoir apprécié d'aussi loin qu'elle s'en souvienne, de se mesurer à la répartie de Lorcan, de tenter d'avoir le dernier mot en mobilisant parfois quelques zestes de mauvaise foi. Elle avait également appris que ce genre d'échange pouvait faire mal, à devenir trop acides, et c'était le labyrinthe qui s'immisçait dans son esprit, et pas ce passage qui n'avait eu de cesse de la hanter depuis des mois. Parce qu'à trop se focaliser sur le baiser, elle en avait oublié le pire, dans cette affaire. La manière dont ils avaient pu se traiter, en laissant leurs nerfs s'exprimer pour eux, les horreurs que son sang chaud avait déversé à l'attention de Lorcan, des mots pour lesquels elle ne s'était jamais excusée. Elle bouillonnait littéralement, alors qu'il répondait avec toujours un peu plus d'aplomb, bien des paroles défilaient dans son esprit, la glaçant tandis qu'elle tenait sa langue avec difficulté. Il fallut que Lorcan l'interrompe dans ses réflexions silencieuses en lui arrachant un sursaut, la poussant à le regarder à nouveau, à vraiment le regarder.  Se forçant à l'écouter quelques secondes de plus, au lieu de chercher la réplique parfaite, celle qui piquerait sans aller trop loin pour autant. S'ils ne l'avaient pas déjà été. Ce qu'il évoquait, elle aurait pu le dire, encore une fois, bien plus douée pour débiter des mensonges que pour révéler ses véritables pensées. Plus apte à blesser qu'à se laisser atteindre à nouveau, à baisser sa garde en prenant le risque de se retrouver peinée pour de bon. De donner à cette nuit l'importance qu'elle lui refusait délibérément, à la considérer comme une erreur, en se souvenant pourtant l'avoir appréciée. Ses mots l'atteignirent un peu plus brutalement encore, et elle se leva en parfaite synchonisation avec lui, sans bien savoir pourquoi. Elle avait besoin de se tenir bien en face, de le regarder, de pas rester assise en se laissant sermonner. Peut-être que ce serait plus pratique aussi pour le retenir, s'il décidait de tourner les talons, la laissant réaliser qu'elle n'avait pas envie qu'il s'en aille, pas même s'ils devaient continuer à s'engueuler. Elle ne pouvait pas le laisser partir. C'était exactement ce qu'elle s'était dit la veille, alors qu'il la délaissait pour rejoindre la salle de bain. Que croyait-il, au juste ? Que ça avait été facile, de prendre son courage à deux mains pour le rejoindre, après s'être torturée à ce sujet sans parvenir à le laisser seul ? Ses mains tremblèrent le long de son corps, les lèvres scellées sur ces mots qui ne daignaient pas s'exprimer, pas même quand il se détourna. Retenant son souffle en se contentant de l'observer, à ne pas trouver quoi dire, de quelle manière assembler ses pensées qui semblaient prêtes à sortir de travers, l'agacement commença à s'éteindre lentement. Elle n'avait pas envie de s'excuser, elle n'arriverait pas à s'excuser, puis merde, elle n'était pas la seule fautive, si son égo se trouvait aussi meurtri que le sien. Strictement immobile, ses prunelles finirent par lâcher le dos de son meilleur ami, à se demander comment tout avait pu se compliquer de la sorte, à reconsidérer la nuit, à se trouver inconsciente d'avoir agi sans réfléchir. A se rendre compte que mine de rien, elle avait eu le temps de réfléchir, et c'était peut-être ça le pire. Comment est-ce-que ça avait pu sembler si bien, si naturel, et autant se compliquer au petit matin ?

Plongée dans ces questionnements qui ne semblaient avoir aucune réponse, aucune convenable tout du moins, Sam mit une seconde à remarquer qu'il s'était retourné, reportant son regard sur lui. Et la même chose que la veille se reproduisit. Et elle l'avait laissé venir, sans pouvoir feindre la surprise ou même l'indignation. Captant son regard alors qu'elle ne repoussait aucun de ses gestes, pas même alors qu'elle se demandait ce qu'il s'apprêtait à dire, à faire, parce que rien ne semblait clair à cet instant précis, pas après ce qu'ils venaient de se balancer sans merci. Il fallut que ses lèvres capturent les siennes pour qu'y disparaisse le fiel, que le soulagement s'insinue en elle en réalisant que non, ça n'avait pas été désastreux, que non, elle n'avait pas d'autre regret que celui de leurs réactions mutuelles. Le baiser en lui-même rendait les choses bien plus simples que des paroles, donnant le ton sans risquer de s'exprimer de travers, et Salomé l'apprécia le temps qu'il dura, avant que Lorcan ne le rompe. Ses paupières se soulevèrent alors que ses iris troublés se posaient sur lui, le coeur plus agité et l'amertume dissipée. Ses sourcils se haussèrent légèrement alors qu'il reprenait finalement la parole, lui laissant les dernières cartes en main en s'éloignant pour de bon. Bien sûr, que c'était pas mauvais. Ça l'était déjà pas la veille, il n'était pas devenu nul durant la nuit. C'était ce qu'elle aurait voulu dire, spontanément, avant de se rappeler de ce qu'elle avait pu en dire, quelques minutes plus tôt. Ce qu'il avait dit, lui aussi. Pourtant, s'il l'embrassait à nouveau, c'était sûrement qu'elle n'avait pas été si désastreuse, elle non plus. Cette pensée lui arracha l'ombre d'un sourire et une étincelle dans le regard alors qu'elle s'approchait sans réfléchir davantage. « D'accord. C'était pas mauvais. T'étais pas mauvais. » Précision utile, effaçant les contours acérés de ses piques précédentes alors qu'une poussée d'audace plaçait ses mains sur ses hanches, se refermant sur le tissu alors qu'elle achevait de rompre la distance pour arriver contre lui et lui murmurer à l'oreille. « Redis une seule fois que c'était sympa, passable, ou tout autre qualificatif du genre et tu ne sortiras pas d'ici vivant. » Avant de reculer légèrement, reportant un regard des plus innocents dans le sien, un sourire au coin des lèvres en s'efforçant de ne pas trouver ça bizarre ou déplacé. Mais le simple fait de se tenir contre lui n'était pas désagréable. Pas désagréable du tout. Et ses lèvres qu'elle retrouva sans davantage de discussions n'avaient pas du tout le goût d'une erreur.
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