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 The monsters in my head are scared of love (Isolde)

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MessageSujet: The monsters in my head are scared of love (Isolde)   The monsters in my head are scared of love (Isolde) Icon_minitimeSam 10 Oct 2015 - 23:52

The monsters in my head
are scared of love


Je déteste regarder les marques sur mon corps. J'ai cette tendance à vite marquer. J'ai des bleues qui ont commencé à virer marrons, des égratignures. On pourrait penser qu'il m'est arrivé quelque chose comme un accident de voiture ou une mauvaise chute Personne ne pense qu'une femme enceinte est allée chez le combat et la vengeance auprès d'un type dangereux, sûrement le plus taré de la ville au passage. Je suis déçue, j'aimais Kingsley, je l'aimais comme un frère, lorsque j'ai appris pour mon frère, c'est lui qui m'a soutenu, il était proche, Kingsley aussi avait été déçu de sa condition de mutant mais de-là à vouloir le tuer... Je n'y pensais pas. Peut-être que mon frère était nerveux et qu'il n'a rien contrôlé par peur, la pression qu'un individu peut exercer sur un autre est une torture horrible, on ne peut s'en rendre compte seulement lorsqu'on la subit. Peut-être que mon frère a subi ce genre de chose de la part de l'un de ses amis. Il était si perdu qu'une personne telle que Kingsley aurait parfaitement pu tenter de faire en sorte qu'il se suicide. Au lieu de ça, c'est la drogue dans laquelle il est tombé, comme un alcoolique se noie dans l'alcool, lui il voulait oublier par la drogue, la résultat fut qu'il a manqué de me ter moi et ma soeur il y a quelques années. Je n'arrête pas de penser, de me dire combien Kinsgley est pervers et sadique, combien moi j'ai pu être naïve. Naïve au point de vouloir lui livrer l'homme que j'aimais. Il m'a trahi alors je dois assurer moi aussi mes arrières. Je dois être sûre qu'il ne tentera plus rien contre mes proches, notamment Marius et mon bébé, je ne veux pas devoir revivre la scène que j'ai eu avec lui. J'ai bien cru y passer et je ne comptais pas sur Marius pour débouler comme un super héros. Il ne m'avait jamais habitué à ce genre de situation, en tout cas à agir de la sorte, mais cela m'a conforté dans le faite qu'il m'aime, même s'il oublie des choses ou qu'il n'est pas toujours là, je crois qu'il ne s'en rend pas compte, je lui laisse encore un peu de temps pour s'adapter, j'ai du mal à le voir partir tous les jour sou presque aller voir cette femmes et cet enfant, je suppose que c'est le sacrilège que je dois faire pour le garder à mes côtés.

Hier mon obstétricien m'a appelé un peu inquiet. Il trouvait les rythmes cardiaques de mon bébé un peu rapides, il peut arriver que cela n'annonce rien de grave mais j'ai précisé que Marius avec un soucis au coeur, il est atteint de la maladie d'Estein qui cause des crises de tachycardie forte et plutôt douloureuses vu ce que j'ai vu des crises de Marius. Du coup le médecin a décidé de faire des examens complémentaires et donc une prise de sang, j'ai prié pour que l'on ne puisse pas voir que j'avais bu, bu à peine deux jours avant comme un trou au point que cette soirée est dans le brouillard totale dans ma mémoire. Je sais que l'alcool peut causer des dommages aux foetus et j'espère que je n'ai rien causé, je ne bois pas d'ordinaire, je reste plutôt sobre, une bière parfois mais c'était avant que je tombe enceinte, je ne sais pas ce qui m'a pris, Marius ne répondait plus au téléphone et les hormones m'ont fait faire n'importe quoi. Elles ont bon dos les hormones je sais, mais je ne me reconnais plus, je suis sensible au possible, je pleure pour rien, je pique des colères et je me sens seule alors que je ne le suis pas vraiment. Avec ce coup de fil, je n'ai pas voulu inquiété Marius, je ne lui ai pas parlé de l'inquiétude que le médecin avait. J'étais en colère et je me sens incapable de lui dire sans lui en vouloir. Il avait oublié mon rendez-vous pour le bébé, il n'est pas venu et je m'en rends toujours malade. Il n'est pas capable de gérer et je ne veux pas lui imposer cette inquiétude, je crois qu'il a trop à faire avec sa jambe et son enfant né trop tôt. Sachant que l'une des causes de ses tracas est de ma faute. Je ne veux pas être la cause d'un nouveau, je ne supporte pas l'idée d'avoir déjà des soucis, je ne veux pas que l'on pense que je tente d'avoir l'attention sur moi. Ce n'est pas ce que je veux.

Aujourd'hui je trépigne presque dans le salle d'attente. Mon pieds tremble tout seul. Je grelotte de stresse et je me dévore presque la lèvre inférieure, un tique typique de mon angoisse. Quelqu'un observateur pourrait totalement voir que je suis à bout de nerfs et que je n'ai pas bien dormi. Mes cernes et mon teint pâle en témoigne également. Et dire que logiquement les femmes doivent être d'autant plus jolie lorsqu'elles sont enceintes, je crois que ce n'est pas vraiment mon cas. Je vois un couple qui semble heureux ils se tiennent la main et discutent en attendant, je rêve de pouvoir faire ça, mais j'ai menti à Marius en lui disant que j'allais voir ma mère, il ne sait même pas que je suis ici, je voulais lui faire croire que j'avais besoin de voir juste ma mère tranquillement, sauf que je ne parle plus beaucoup à ma famille, ils ne comprennent pas que je ne sois pas plus compréhensive avec mon frère, je pourrais le devenir maintenant que je comprends la situation, que je peux comprendre la difficulté d'un don. Je ne m'en veux pas, mon frère aurait dû nous en parler, il aurait dû avoir confiance, ce qu'il n'a pas fait et je crois que c'est ce qui m'énerve le plus qu'il ne me l'ait pas dit, mais il est vrai que je ne me vois pas avoir un enfant sans le présenter un jour à son oncle. Ils seront plus proches que jamais, même si Dylan est en asile, j'espère qu'un jour il arrivera à ne pas être fou à cause de son don. Non loin de moi je vois une jeune femme blonde avec un ventre beaucoup plus rond que le mien. Elle est elle aussi toute seule, son regard croise le mien l'espace d'un instant et je lui fais un léger sourire avant de regarder poliment ailleurs. Je tire sur les manches de mon gros pull sous ma veste, une main sur mon ventre à peine visible et l'autre en train de tortiller mes cheveux, il y a juste mes doigts qui dépassent, ils sont glacés, je n'arrive pas à me réchauffer. J'ai peur, peur qu'on m'annonce que mon corps refuse cet enfant, je me pose d'ailleurs de questions que tout serait possible. Bon sang, quand est-ce que je vais passer ? Pourquoi y'a-t-il toujours autant de retard dans les hôpitaux ? Je prends mon mal en patience, discrètement je regarde le ventre de la jeune femme blonde, je tente de m'imaginer comme elle, je l'envie presque avant de paniquer à l'idée d'être comme elle, seule à cette place. Enfin elle n'est peut-être pas seule, mais moi je pourrais l'être. Marius est tellement imprévisible comment suis-je censée arriver à construire quoique se soit ? Je ne sais plus j'avoue. J'ai beau me poser la question tous les jours mon cerveau n'a pas trouvé de solution à cette question, alors j'avance comme je peux avec lui toujours un peu plus.

 
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Isolde Saddler
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MessageSujet: Re: The monsters in my head are scared of love (Isolde)   The monsters in my head are scared of love (Isolde) Icon_minitimeDim 18 Oct 2015 - 20:18

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— astrid blake & isolde saddler —
Everybody's looking at the pretty boy. The one who's making all the noise. He don't read much as it shows. Ladies don't love him for what he knows. He never shows you if he loves you. He only tries so hard to be above you. It's getting late so I turn in. Nothing happened yet again. I'm just waiting on love to show Where it is nobody knows. I'm just waiting for love to show. Where it is, nobody knows. — nobody knows.

Dernière échographie. C’était ce que le médecin avait dit. La prochaine fois qu’elle verrait sa fille, ce serait quand elle serait dans ses bras. Isolde ne savait pas si elle avait hâte ou bien si savoir que d’ici quelques semaines elle mettrait un bébé au monde avait pour effet de l’angoisser bien plus que d’ordinaire. Elle serait toute seule à devoir gérer cet enfant. Ce n’était pas que cette petite n’avait pas de père, c’était juste qu’il ne s’impliquerait pas dans sa vie. Elle n’en avait pas envie de toute façon. Il y avait eu un moment pendant la fête foraine où elle avait cru que les choses avec Cesare avaient peut-être une chance de s’arranger un jour. Puis il y avait eu les explosions et la mort de sa sœur et il était revenu pour l’accuser de tout ce désastre. Ce n’était pas elle pourtant, elle n’avait rien fait pendant cette soirée, elle avait même manqué de peu de mourir dans un labyrinthe en compagnie de sa meilleure amie. Elle était enceinte jusqu’au cou à présent, alors il y avait toute une liste de choses sur lesquelles il fallait qu’elle se concentre et Cesare n’était pas en premier dans cette liste. Bien-sûr, savoir ce qui avait bien pu se passer lors de cette soirée, ça faisait partie de ses priorité, mais elle avait su déléguer. Elle attendait qu’on lui apporte les réponses plutôt que d’aller crapahuter sur le terrain. Au commissariat, le shérif Castellanos avait diminué considérablement ses heures et quand elle bossait, elle était assise à son bureau à traiter de la paperasse. Sa vie devenait calme, trop calme peut-être pour elle. Au boulot en tout cas. Le reste du temps, elle courait partout, entre les différentes boutiques de bébés. Il y avait encore un tas de choses qu’il fallait qu’elle règle avant que sa fille ne vienne au monde et elle arrivait déjà au bout du chrono. Elle avait commencé à décorer la chambre d’amis, elle s’occupait elle-même de tout repeindre, bientôt, il allait falloir qu’elle monte les meubles qu’elle avait monté, puis qu’elle range dedans toutes les choses qu’elle avait acheté pour le bébé. C’était de la folie de préparer la venue au monde d’un enfant, sans doute encore plus quand on était seule. Elle était indépendante pourtant, la première à considérer qu’elle n’avait besoin de personne pour s’en sortir, encore moins d’un mec qui se la péterait avec ses muscles. Elle pouvait largement porter des charges plus lourdes qu’un mec, alors ils pouvaient bien remballer leur testostérone et lui foutre la paix. Mais, là, ça devait compliquer. Elle pouvait encore peindre, monter des meubles, ranger tout un tas de trucs toute seule en se fichant de la fatigue et des douleurs musculaires qui n’en finissaient pas. Mais c’était de soutien dont elle avait besoin. Il y avait Anthea bien-sûr, mais il y avait une partie d’elle qui aurait voulu que ce soit Cesare qui soit à ses côtés pour la rassurer quand ça n’allait pas, pour l’aider à choisir des vêtements, des peluches ou la peinture de la chambre. Elle aurait voulu qu’il soit là pour elle et pour leur fille, mais ce ne serait jamais le cas.

Assise dans la salle d’attente, elle était jalouse de ses filles qui étaient là avec leur compagnon. Ils étaient là pour leur tenir là main, pour leur dire que tout irait bien. Puis parfois, ils se penchaient sur leur ventre rebondit, pour dire au bébé que papa était là. Sa fille à elle, elle n’aurait jamais cette chance. C’était frustrant, agaçant même. Elle ne pouvait s’empêcher de se demander comment ça se passerait s’il devait lui arriver quelque chose. Parce que sa mère à elle, elle n’avait pas survécu à l’accouchement. Mais elle avait eu son père pour s’occuper d’elle. Son père qui ne l’avait jamais abandonnée. Il était mort pour elle. Si elle devait mourir pendant l’accouchement, ce n’était pas Cesare qui viendrait s’occuper de sa fille. Ce serait Anthea. Elle avait déjà signé ses papiers pour ça, elle avait prit des précautions, craignant de finir comme ça mère. Mais ce ne serait jamais pareil avec Anthea. Aux yeux d’Isolde, il n’y avait rien au monde qui puisse remplacer une mère ou un père, c’était peut-être parce que ses parents à elle, il lui manquait. Elle était orpheline et c’était dur, même à vingt-cinq ans. Elle n’avait pas Cesare à ses côtés pour l’aider dans cette grossesse et puis elle n’avait pas non plus ses parents. Elle se sentait incroyablement seule. Elle soupira. Se penchant sur un petit carnet qu’elle avait sorti de son sac. Il fallait qu’elle pense à autre chose. Il fallait qu’elle pense à un prénom, il était grand temps. Un stylo entre les mains, elle commença à griffonner quelques trucs. Clara Saddler. Elle griffonna ce qu’elle venait d’écrire pour recommencer. Clara Demaggio-Saddler, Clara Saddler-Demaggio. Elle soupira à nouveau avant de se laisser tomber dans le fond de son dossier. Elle aimait bien Clara. Mais elle n’était pas sûre. Elle n’était sûre de rien. Elle avait toute une liste de prénoms en tête et ça changeait tous les quatre matins. La semaine dernière, ça avait été Emma, puis quelques jours après Lucy. Aujourd’hui, c’était Clara mais peut-être que ce serait autre chose demain. Elle n’avait pas de second avis, elle était toute seule pour choisir le prénom de cet enfant. Son nom également. Saddler, c’était une évidence. Mais est-ce qu’il fallait aussi qu’elle lui donne le nom de son père ? Quand bien même Cesare n’en avait pas grand-chose à faire, elle avait l’impression que priver sa fille du nom de son père, ce serait comme la priver d’une partie de ses origines. Et puis peut-être qu’au fond d’elle, elle avait encore l’espoir que Demaggio puisse vouloir dire quelque chose un jour pour cette petite. Elle soupira à nouveau avant de ranger son cahier et son crayon au fond de son sac à mains.

Elle se posait tellement de questions, qu’elle avait parfois l’impression que sa tête aller exploser. Elle fixa le plafond quelques secondes avant de poser de nouveau les yeux sur les personnes dans la salle d’attente. Il y avait cette fille qui marqua particulièrement son attention. Elle était toute seule elle aussi. Et puis, elle avait l’air dans un sale état. Elle n’avait pas le ventre énorme elle, elle avait l’air particulièrement nerveuse. Un début de grossesse, des marques qui semblaient témoigner de violence. Elle n’aimait pas ça. Mêle-toi de tes affaires Isolde, lui répétait la petite voix au fond de son crâne. Elle détourna le regard quelques secondes, avant de le reposer sur la jeune femme. Leurs regards se croisèrent, elle lui adressa un léger sourire avant de regarder ailleurs, mais du coin de l’œil, elle n’avait de cesse de revenir l’observer. Il y avait toujours cette petite voix au fond de son crâne, celle qui lui disait d’être raisonnable. Mais Isolde, elle n’était pas connue pour être raisonnable. Elle soupira avant de se lever de sa chaise et d’aller s’asseoir à côté de cette fille. Être intrusive, ce n’était pas un souci pour elle. Elle était flic après tout. « Bonjour. Excusez-moi. » Elle lui adressa un large sourire. « J’ai pas pu m’empêcher de remarquer que vous étiez seule. Pas de type à l’horizon. Je viens ici régulièrement et je vois rarement de femme seule. » C’était plus courant de voir des couples dans ce genre d’endroits et puis Isolde, elle en passait du temps à regarder autour d’elle. « Donc, y a personne pour vous accompagner ? Future mère célibataire ? » Ce n’était pas discret comme question, mais tant pis. « Je demande, parce que c’est mon cas. Alors je dois avouer que voir des couples se tenir la main dans cette fichue salle d’attente ça me tape sur les nerfs. » Elle haussa légèrement les épaules en balayant une nouvelle fois la salle du regard. Elle était vraiment jalouse de ses filles qui étaient là accompagnées. « Y a vraiment des fois où j’aurais eu envie que quelqu’un vienne me parler quand j’étais là, nerveuse à attendre qu’on appelle mon nom. Et vous m’avez l’air bien nerveuse, donc, je me disais, qu’un peu de soutien, ça pourrez vous faire plaisir. » Elle lui adressa un nouveau sourire. Dans le fond, elle était surtout venue vers elle pour satisfaire sa curiosité maladive, mais soutenir quelqu’un, c’était bien aussi. Puis, elle était sincère, il y avait vraiment des fois où être toute seule dans cette pièce, ça avait été difficile. « J’veux pas passer pour la fille reloud qui s’incruste. Mais je sais ce que c’est … » Elle désigna son ventre imposant qui en disait long sur ce qu’elle savait. « Alors, si vous avez besoin de parler, faut pas hésiter. Jsuis pas psy, contrairement à ce que mon discours peut laisser sous entendre. Juste une femme qui compati. » Encore une fois, c’était vrai. De toute façon, grande féministe, elle compatissait avec toutes les femmes pratiquement. Un nouveau sourire, puis elle arrêta de parler, pour laisser enfin l’opportunité à cette pauvre femme de répondre quelque chose.
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MessageSujet: Re: The monsters in my head are scared of love (Isolde)   The monsters in my head are scared of love (Isolde) Icon_minitimeMar 3 Nov 2015 - 12:37

The monsters in my head
are scared of love
Je suis toute seule et je sais que c'est de ma faute. Ce rendez-vous a été pris au dernier moment parce que j'ai inquiété le médecin. Le coeur du bébé qui bat de manière irrégulière et apparemment trop rapide. Ma grossesse commence bien, j'espère que je n'aurais pas à annoncer à Marius que le petit a la même chose que lui. Hier j'étais dans tous mes états... aujourd'hui je tente d'intérioriser un maximum pour éviter de passer pour la future mère tarée. Heureusement que je ne recroise pas l'un des couples présents durant ma crise d'angoisse. Elle a été épouvantable, moi qui avait peur de voir à croire pouvait ressemblait mon enfant... je n'ai pourtant pas été déçu, à part son coeur qui risque de dérailler, il ou elle est en parfaîte santé, pas de  troisième jambe pas de problème bizarre, il est bien formé et je n'aurais sûrement pas dû m'en faire pour cela. Je crois que les mamans sont contentes lorsqu'elles voient pour la première fois le petit être qui pousse dans leur ventre. Je crois que c'est exactement ce que j'ai ressenti, lorsque j'ai entendu son coeur battre, lorsque j'ai vu les images si belles, j'ai pleuré. Je me suis sentie mère, j'ai pris un coup mais j'ai aussi pris conscience de sa présence, il est là et je ne vais pas pouvoir le quitter. Il va être accroché à ma vie pour toujours car même lorsqu'il sera grand il restera mon enfant, mon bébé que je chérirais. L'histoire que nous allons vivre ensemble ne fait que commencer alors j'ai le temps pour me prendre la tête, je crois que c'est pour ça qu'aujourd'hui, même si je suis affreusement nerveuse, je reste un peu plus sereine qu'hier. Je sais à quoi m'attendre sûrement même si je ne sais pas quelle va être la réponse. J'espère que mon bébé va bien et qu'hier n'était qu'une fausse alerte, au fond de moi je crois que je connais la réponse, je crois que j'ai compris que si je reviens c'est tout de même parce que c'est assez grave, je n'aurais jamais eu d'examen complémentaire aussi vite je crois sinon. Allez il faut que je prenne sur moi, je sens que l'attente va être le plus long, c'est toujours horrible de devoir patienter et d'attendre une chose, une réponse qu'on a besoin. J'ai besoin de savoir pour avancer et puis je ne vais pas pouvoir cacher cela plus longtemps à Marius, déjà que je ne suis pas sûre qu'il me pardonne de ne pas lui avoir dit hier soir. Mais j'étais en colère et je le suis toujours. Il a oublié ma première échographie et ce n'est pas comme si j'avais pas pensé à lui dire. Je pensais qu'il serait là à me tenir la main et à me sourire parce qu'il est heureux enfaîte hier il m'a fait comprendre qu'il s'en fichait de ma grossesse, qu'elle soit de lui ou pas j'ai l'impression que cela ne change pas grand chose.

Marius c'est un sacré numéro et je ne sais pas toujours pourquoi je suis tombée amoureuse de lui. Je ne sais pas trop pourquoi il me rend si folle amoureuse. Il me fait plus de mal que de bien et pourtant je suis toujours là, est-ce que je ne suis pas un peu trop conne? J'aimerais pouvoir ne pas lui pardonner et faire ma vie, j'étais à deux doigts d'y parvenir mais il a resurgi dans ma vie, et il m'a même mise enceinte ce crétin. Enfin cette erreur n'est pas que de sa faute, j'étais là et je n'ai pas pensé à me protéger non plus, première grosse erreur. Enfin bref, je crois qu'au final cet enfant il nous prouve qu'on doit être ensemble sinon je ne serais pas tombée aussi facilement enceinte, je pense... enfin j'ai envie de le voir comme ça, comme un signe qui nous rapproche d'avantage et pourtant au début ce n'était pas gagné non plus si je n'avais pas décidé d'attaquer Kingsley, celui-ci ne lui aurait jamais dit pour l'enfant que je porte. Je crois qu'il a été content, rassuré peut-être que mon mensonge n'en était pas vraiment un, parce qu'il a toujours voulu que l'enfant de lui ou pas soit le sien pour ne pas me perdre. Il a voulu faire un sacrifice énorme. Je me demande parfois si cela avait été vrai est-ce qu'il n'aurait pas fini par regretter ? Je ne sais pas trop je dois avouer. Je pense qu'il aurait pu regretter à un moment donné et moi je sais que je n'aurais pas supporter lui forcer la main de cette façon, je ne suis pas sûre moi-même de pouvoir accepter une telle situation, mais au final elle n'a pas eu lieu et je me sens aussi moins oppressée de savoir que mon Marius sache qu'il va être à nouveau papa. J'aurais préféré que cela arrive plus tard mais je crois que je n'ai pas le choix. Maintenant je dois faire face et même si dans cette salle je suis morte de trouille je dois avancer.

Il y a des couples dans la salle et je les envie, j'aurais dû prévenir Marius.. non, je dois d'abord être sûre, je ne veux pas le stresser pour rien. Il ne gère déjà pas la première grossesse et tout ce qu'il a faire avec sa jambe et je sens que c'est de ma faute s'il est blessé c'est de ma faute alors je sais que je ne peux pas lui en vouloir mais c'est plus fort que moi, je lui demande de l'attention et lui c'est le meilleur moyen je crois de le faire fuir... mais il faut qu'il comprenne que c'est de sa faute tout cela, s'il était pas allé si souvent voir ailleurs peut-être qu'il aurait pu avoir plus de confiance de ma part. Pour le moment je n'y arrive pas. Il fait tout de travers et je ne sais pas si c'est pour m'éviter ou si ce n'est pas attentionnel. Bref... Je vois aussi cette jeune femme blonde, je suis sûre qu'elle ne doit pas être beaucoup plus vieille que moi, je m'attends à voir surgir son fiancé d'un moment à l'autre mais jusqu'à ce qu'elle me sourit personne ne vient la voir. Elle s'approche de moi et commence même à m'adresser la parole. Je ne sais pas quoi dire, je ne suis pas à l'aise sur le sujet de ma grossesse. Mes parents, ma famille n'est pas au courant, j'ai juste prévenu quelques amis parce que je sais que j'aurais besoin d'eux et de leurs forces. Je pense à Malachi et a accouru pour m'aider hier ou à Ellie qui prend régulièrement de mes nouvelles. Bon j'aurais préféré que Kingsley ne soit pas au courant parce que j'avoue cela ne me rend pas zen du tout, il a tenté de tuer le père de mon enfant et moi là dernière fois aussi, bon je l'avais cherché mais je ne lui donne pas d'excuse, il a un soucis avec les mutants et je crains qu'il ne veuille s'en reprendre à nous et surtout au bébé maintenant. La jeune blonde semble un peu curieuse et je ne sais pas ce que je dois faire, lui parler ou l'ignorer ? Non je ne peux pas l'ignorer, ce n'est pas possible elle a déjà le gentillesse de venir me voir pour me rassurer alors je ne peux pas. J'espère juste qu'elle en demandera pas trop. Je lui fais un sourire timide, je ne veux pas non plus passer pour une fille totalement enfermée sur elle-même. Ce n'est pas tellement le but non plus. " Bonjour " bon je ne parle pas trop fort mais je suis sûre qu'elle a entendu. Elle semble être l'une de ses femmes qui décident de faire un bébé seule, je ne sais pas comment elle fait honnêtement. " Je ne suis pas seule... c'est... disons qu'il n'a pas pu être présent aujourd'hui c'est tout " et hier et surement les autres jours de ma grossesse parce qu'il sera occupé avec un tas de choses qui passent avant moi. Enfin c'est ce que je pense pourquoi Marius lui me tient un tout autre discours. Je lui fais un sourire, elle semble gentille et elle tout ce qu'elle veut s'est me soutenir parce qu'elle me comprend... alors pourquoi je devrais la rejeter, parce qu'au fond son geste me plaît. " Enfaîte si je suis nerveuse c'est qu'on a détesté une anomalie sur le rythme cardiaque du bébé et j'avoue que cela m'angoisse un peu... son père a des soucis de ce côté là et je ne voudrais qu'il en hérite... la situation est assez compliquée comme ça " je lui resouris, j'ai l'impression de ne faire que cela mais je ne suis pas spécialement douée pour me faire des copines, je m'entends mieux avec les hommes, sauf quelques exceptions bien sûr. " du coup j'avoue que je suis assez perturbée mais je croise les doigts. Merci pour votre soutient, j'avoue que cela soulage un peu de voir quelqu'un se soucier des autres comme ça " qu'est-ce que je peux lui dire d'autre ? Allez ne la fait pas partir Astrid ! Elle me fait du bien indirectement à être là, elle me déstresse sûrement sans le savoir. " alors fille ou garçon ? " je lui montre du regard son gros ventre et je me dis que moi aussi j'ai hâte qu'il soit aussi rond. " c'est pour bientôt ? Cela ne vous angoisse pas trop d'être seule ? " je me lâche dis donc, mais j'avoue que je suis moi-même curieuse et que j'ai besoin d'avoir des réponses, elle semble parfaite pour que je lui pose des questions, elle a le vécu de la grossesse et qui sait peut-être que je devrais moi aussi accoucher seule alors que j'aimerais qu'on soit là pour me tenir au moins la main.

 
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Isolde Saddler
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MessageSujet: Re: The monsters in my head are scared of love (Isolde)   The monsters in my head are scared of love (Isolde) Icon_minitimeDim 22 Nov 2015 - 18:43

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Cesare n’allait pas revenir du jour au lendemain pour leur fille. Isolde s’était faite à cette idée et dans le fond, elle avait fini par se persuader que c’était mieux comme ça. Tous les deux ils étaient trop différents et les routes qu’ils avaient choisies ne faisaient que les séparer. Ils ne pourraient peut-être plus jamais s’entendre, alors tant pis. Qu’il reste avec sa famille et leurs principes débiles. Leur fille elle serait mieux loin de tout ça. Il pouvait en douter autant qu’il le voulait, mais Isolde avait les moyens de lui apporter la sécurité à cette petite. Les probabilités pour qu’elle soit porteuse du génome x étaient grandes. Cesare était un mutant, elle était une mutante, alors leur fille en serait sûrement une. Tôt ou tard, il y aurait des hunters à ses trousses. Ils s’en foutaient bien qu’elle soit une gamine, ils étaient des monstres sans foi ni loi, alors ils viendraient pour elle, qu’importait son âge. Il était clair pour Isolde qu’Insurgency était plus important que jamais. C’était dans cette organisation qu’étaient les clefs pour la survie de son enfant. Cesare n’en croyait pas un mot, pour lui c’était complètement fou, mais elle savait trop bien ce que ça faisait d’être traquée par des psychopathes sans vraiment savoir pourquoi. Il était hors de question que sa fille connaisse la même chose. Isolde, elle n’avait pas besoin d’un homme à ses côtés pour s’en sortir, certainement pas d’un Cesare tout juste bon à l’accuser de tous les torts du monde sans même essayer de comprendre. Elle n’avait pas besoin de lui. Leur fille, peut-être qu’elle en aurait eu besoin, parce qu’il était son père et qu’elle avait tellement aimé son propre père que l’idée que sa fille grandisse sans le sien était dérangeante, mais puisqu’il avait fallu que son père soit Cesare, alors, elles trouveraient bien un moyen de s’en sortir rien que toutes les deux. C’était gênant d’être toute seule dans cette salle d’attente, voir les couples en face d’elle, ça la rendait jalouse, mais tant pis, elle finirait par s’en remettre. Isolde, c’était une femme indépendante, de celles qui considère ne jamais avoir besoin d’un homme pour quoi que ce soit. Peut-être que ça aurait été agréable là, d’avoir quelqu’un sur qui compter, mais elle n’avait personne et maintenant, alors qu’elle arrivait à bout de sa grossesse et que sa relation avec Cesare était pire que jamais, elle était préparée.

Il y avait cette fille qu’elle avait rapidement repérée dans la salle, elle aussi elle était toute seule. Elle semblait stressée et pas forcément au top de sa forme. C’était la curiosité d’Isolde qui l’avait emportée sur le reste, la poussant à aller parler à cette inconnue. Après tout, qu’est-ce qu’il y avait de mal à se montrer sociale ? Elles étaient des femmes traversant une épreuve plus difficile que ça pouvait en avoir l’air, fichue grossesse qui compliquait la vie au quotidien. Elles pouvaient bien se soutenir. C’était compliqué une grossesse, Isolde avait été loin de l’imaginer avant que ça ne lui tombe dessus. Maintenant, elle regrettait que ce ne soit pas la cigogne qui apporte les bébés, parce que franchement, le faire soi-même, c’était compliqué. Pourvu que l’éducation soit plus simple, mais bizarrement elle en doutait. Isolde adressa un sourire à la jeune femme, au moins, si elle n’était pas complètement seule c’était déjà ça. Elle devait avoir du soutien quelque part. Peut-être quelqu’un qui l’attendait chez elle le soir pour lui faire un bon petit massage, le truc sont Isolde continuait encore de rêver aujourd’hui : un fichu massage. » Tant mieux alors, c’est toujours mieux d’avoir quelqu’un à ses côtés je suppose. » Elle n’avait pas vraiment d’angle de comparaison, mais un peu de soutien ça ne pouvait pas faire de mal, bien au contraire. Elle, elle avait eue Anthea, c’était déjà ça sans doute. Mais maintenant, la brune n’était plus là. Elle avait quitté la ville sous ses ordres et sans doute qu’elle ne reviendrait pas avant un long moment. Il avait fallu qu’elle parte. C’était le seul moyen qu’Isolde avait trouvé pour sauver à la fois la vie d’Anthea et Insurgency. Ça avait été une décision difficile à prendre, mais elle savait que c’était mieux comme ça. Sans sa meilleure amie, Isolde se sentait plus seule que jamais, mais c’était un sacrifice qui s’était imposé à elle pour sauver Anthea. C’était un choix qu’elle ne regrettait pas. Et puis, elles se reverraient un jour, Isolde en avait la certitude. Peut-être que ce serait dans quelques mois ou dans quelques années. Peut-être que ce serait dans un monde encore en guerre ou dans un monde qui aurait enfin retrouvé la paix qu’il méritait. Elle n’en savait rien, tout ce qu’elle savait c’était que tôt ou tard, elles se retrouveraient, il ne pouvait pas en être autrement.

La fille à ses côtés lui expliqua qu’elle était nerveuse à cause d’un problème qu’ils avaient détecté chez son bébé. Ça ne devait pas être facile ça. Pour le coup, Isolde ne savait pas vraiment trop quoi dire. Au moins, elle avait eu de la chance elle. Malgré les risques qu’elle avait pu prendre, le bébé avait toujours été en parfaite santé. Elle n’était pas passée par ce genre d’angoisse et c’était très bien comme ça. « Je suis vraiment désolée. J’espère que ça ira. » Elle lui adressa un nouveau sourire. Elle était sincère et compatissante. « Vous savez, c’est qu’ils sont plus résistants qu’ils en ont l’air ces petits bébés. » Elle avait peut-être eue quelques craintes en fait au cours de sa grossesse, des peurs qui s’étaient vite envolées et dont elle pouvait témoigner à présent. « Je suis dans la police et y a quelques mois maintenant, on m’a tiré dessus. C’était juste dans la jambe, mais j’ai flippé. On imagine vite le pire, mais le plus souvent, on s’angoisse trop pour rien. » Elle haussa légèrement les épaules, elle ne savait pas si son discours était très rassurant, mais c’était tout ce qu’elle avait en réserve là. Quoi qu’elle avait aussi posé des bombes en étant enceinte et puis elle avait été coincée dans un labyrinthe en feu et pourtant, sa fille allait bien. Les maladies génétiques, elle ne connaissait pas. De toute façon, la seule tare que portait le père de sa fille, c’était une connerie sans limite et ça heureusement ce n’était pas génétique. Ce qu’elle savait c’était que parfois, les pires choses ne se terminaient pas forcément mal. Un sourire sur les lèvres, la blonde passa sa main contre son ventre définitivement trop gros d’après elle. « C’est une fille. Dieu merci, je sais pas si je serais capable de gérer un garçon. » Elle rigola légèrement, même si dans le fond, elle le pensait vraiment. Sans doute qu’elle s’en serait sortie, mais elle aurait été beaucoup plus paniquée à l’idée d’avoir un fils qu’une fille, pourtant, elle était un peu garçon manquée elle sur les bords. « Vous connaissez le sexe vous ou pas encore ? » L’annonce venait plus vite qu’on ne pouvait l’imaginer, elle, on lui avait dit que c’était une fille alors qu’elle était toujours incapable de voir ce qu’on essayait de lui montrer sur les échographies. Alors peut-être qu’elle le savait aussi ou peut-être qu’elle avait choisi de ne rien savoir, certains préféraient ne pas savoir après tout. La question de la jeune femme lui glaça le sang. Malheureusement, c’était pour bientôt. Un mois et demi, deux tout au plus et c’était déjà affreusement stressant. « Fin avril ou début mai. » Qu’elle répliqua dans un léger soupire. C’était ce que le médecin lui avait dit et la date arrivait à trop grands pas d’après elle. « Je flippe carrément. Je sais même pas encore comment je vais l’appeler et j’ai pas fini la peinture de la chambre et j’ai l’impression qu’il me reste une montagne de choses à faire et pas assez de temps. » C’était affreux comment ça demandait de la préparation tout ça et elle ne savait pas comment s’y prendre. Elle ne pouvait même pas se tourner vers ses parents pour leur demander de l’aide, ils étaient morts. Elle était vraiment seule. « Mais je me dis qu’au moins, quand elle sera là, je ne serais plus toute seule. » Elle haussa légèrement les épaules. C’était bien la seule chose qui l’aidait à se rassurer. Elle angoissait beaucoup et pourtant, elle avait vraiment hâte de pouvoir la prendre dans ses bras cette petite fille.
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MessageSujet: Re: The monsters in my head are scared of love (Isolde)   The monsters in my head are scared of love (Isolde) Icon_minitimeLun 14 Déc 2015 - 23:55

The monsters in my head
are scared of love
J'y repense trop souvent. C'est ancré dans ma tête, cela me rend totalement dingue, je n'ai été capable de rien, j'ai été faible. Je ne sais pas me battre, je ne sais pas comment je dois faire pour les protéger, je me sens nulle et là aujourd'hui je suis ici parce que mon bébé va mal, il est toujours dans mon ventre mais il ne va pas bien. A croire que le destin veut me prouver que je vais être une mauvaise mère. Cela m'effraie tellement de ne pas être à la hauteur et je me dis que Kingsley pourrait vouloir se venger et ne pas en rester là. Instinctivement lorsque je le revois me donner ce coup au nez je passe ma main sur mon visage. Il est légèrement marqué encore, un oeil au bord noir et un bleu qui est presque passé un peu plus bas. Et puis il y a les autres marques que j'ai du le ventre, sur les côtes, mon bébé aurait pu y passer, j'aurais pu mourir mais la vie en a décidé autrement et honnêtement je n'arrive plus à savoir si c'est pour continuer à m'enfoncer dans des situations toujours plus étranges et compliquées ou si c'est vraiment pour me dire que ma vie vaut la peine d'être vécue. Mais j'ai peur, maintenant j'ai peur, je ne vais pas pouvoir sortir sans crainte de croiser Kingsley et qu'il m'arrête. Je ne sais plus rien. Je voudrais être capable d'être plus forte, d'être vraiment meilleure, pouvoir tirer sur une personne qui me menace, je n'ai été capable de rien et il aurait pu détruire tout ce que j'avais en quelques secondes. Je n'en reviens pas d'être ici... Je ne comprends pas pourquoi on m'a fait ce cadeau parce que ce soir'-là, j'ai été bien trop stupide. Je ferme un moment les yeux, je crois le regard si cruel du chasseur, je ne m'étais pas rendu compte à quel point ce regard peut paraître si féroce avant, je voyais tellement Kingsley comme un allié que je ne me posais pas plus de questions, je partageais un minimum son point de vue mais je n'imaginais pas qu'il puisse être un tel monstre envers des êtres vivants. Si je ne pense pas à ce moment en tête à tête avec lui, j'imagine ce qu'il a pu faire à Marius par ma faute et cela non plus je n'arriverais pas à me le pardonner. J'ai vendu l'homme que j'aimais par peur de ce qu'il pouvait être. Je n'ai pas jugé bon de discuter avec lui, j'ai revu mon frère et ce danger qu'il était parce qu'il ne voulait pas qu'on l'aide à maîtriser son pouvoir et je me suis imaginée Marius faire la même chose. Etre un danger pour moi, j'ai eu peur et j'étais tellement perdue par tous les avoeux que j'ai eu... j'ai pété un câble et j'ai composé la mauvais numéro et ça, je devrais le porter toute ma vie. Marius dit ne pas m'en vouloir, mais je sais qu'au fond de lui il doit se demander si je serais capable de lui refaire autant de mal. C'est ce qui me tue doucement mais sûrement, avoir perdu cette confiance qu'il avait en moi, maintenant je ne vais pas lui inspirer ce que je devrais. C'est bien clair, il passe en ce moment plus de temps avec son autre famille, avec cette fille avec qui il m'a trompé et leur enfant, je me dis que bientôt ils vont emménager ensemble et qu'il m'oubliera parce qu'elle lui inspirera de meilleurs sentiments que moi. J'ai affreusement peur qu'il se rende compte que j'ai des tocs et des obsessions qui pourraient nous mettre en danger. Moi je veux voir Kingsley mort et ce que je ne lui ai pas dit ce que je n'avais pas dit mon dernier mot.

Il y a cette femme avec son gros ventre. Je la regarde lorsqu'elle vient s'adresser à moi. Je me demande forcément ce qu'elle veut, est-ce qu'elle est comme Marius, différente ? Est-ce qu'elle est comme Kingsley ? Un monstre ? Maintenant je tente de voir si je peux comprendre les choses, le lire sur les personnes, je me rends compte que je ne suis pas la plus douée des filles pour cela. Je me sens mal à l'aise, elle semble beaucoup plus solide que moi, je ne me demande comment elle arrive à avoir cet enfant sans le père. Je ne sais pas si j'aurais ce courage, peut-être que si, mais je ne serais sûrement pas restée ici... enfin maintenant on ne peut plus quitter la ville, le maire contrôle tout et j'ai l'impression d'être dans une dictature digne du film Hunger Games, c'est peut-être même dire et pourtant dans cette saga ils ont fait fort niveau politique pourrie et corrompue. Elle est belle, je veux dire, la grossesse lui va vraiment bien et je doute que je sois aussi jolie lorsque j'aurais ce ventre là. Je souris timidement, je ne le suis pas d'habitude mais avec les marques sur mon visage et ma seule présence, je me dis que les gens peuvent imaginer beaucoup de chose. J'hésite à me confier, j'aimerais avoir une personne qui ne me connaît pas et à qui je pourrais tout lancer sans avoir un seul jugement. Je devrais tenter...? Je ne sais pas. Je souris encore. " Mon petit ami n'est malheureusement pas très présent... il... il a eu un autre enfant récemment et je crois que c'est son excuse pour me fuir un peu, il n'est pas le genre à aimer les choses officielles, il va avoir deux enfants en peu de temps et je crois que mon bébé est celui de trop alors il n'est pas vraiment là. Aujourd'hui je dois faire des examens complémentaires mais je n'ai pas jugé bon de lui annoncer... je le ferais ce soir je suppose... s'il ne me pose pas de lapin " bêtement je repense à la scène d'hier, où j'ai poiroté et où j'ai dû appeler Malachi pour le remplacer, je n'avais pas la force de le faire seule... je l'imaginais lui avec l'autre femme, lui sourire et se dire que c'est si mieux avec elle qu'avec moi. Je ferme les yeux quelques secondes, je suis toujours un peu bouleversée par cela, sûrement parce que les hormones font bouillir un peu tout. Je dévoile ma vie à une inconnue mais après tout elle en fait autant ? Ce qui me rassure peut-être un peu. Je lui précise un peu les choses sur le fait de ma présence ici. Elle tente de me donner du courage et je souris, un merci dans un sens, je me doute qu'ils sont forts, il n'a pas décidé de mourir sous les coups et le stresse subit cette nuit chez Kingsley.

Elle me donne son exemple et au passage j'apprends qu'elle est flic. Je me méfie, j'ai entendu dire que la police était corrompue et je ne veux pas me livrer à une personne digne de Kingsley ou à un de ses semblables. Je l'écoute, elle s'est prise une balle et je grimace instinctivement. Je me pince les lèvres... je pourrais lui dire ce qui m'angoisse, elle vient bien de le faire... Les larmes me montent aux yeux et je tente de tout ravaler. Je ne pense pas qu'elle puisse passer à côté de ma détresse. Pour le moment je préfère l'écouter, elle me parle de son bébé, une fille, je souris, j'aimerais aussi avoir une fille, parce que je me dis que pour un premier bébé, s'il doit avoir l'hyper-activité de son père... un garçon serait terrible, alors je ne sais pas j'imagine ce bébé comme étant également une petite fille, j'aimerais qu'elle soit blonde comme son père... qu'elle est mes yeux verts, je suis sûre qu'elle pourrait être la plus belle, mais je suppose que l'on dit cela dès que l'on parle de nos enfants, ils sont toujours les plus beaux à nos yeux, notre plus belle réussite, notre création parfaite, pour nous. Je lui fais un petit non de la tête. " Pas encore, j'aimerais qu'à la prochaine on puisse savoir, j'aimerais aussi avoir une fille, c'est pour quand du coup ? " Je suis petite indiscrète mais je me dis que si on doit parler bébé c'est une question comme une autre ? Elle m'annonce aussi qu'elle panique à l'arrivée de sa petite fille. Je ris légèrement. Je n'ai rien de prévu encore, je ne sais pas même pas comment on va s'organiser... est-ce que je vais vivre avec Marius ? Je crois que lui préfère aller chez l'autre fille. Je crois que s'il me faisait un coup pareil, je ne le laisserais pas entrer dans la vie de notre enfant et je ne le voudrais plus auprès de moi, je changerais encore d'adresse, Malachi m'hébergerait je le fais et il a un coup de poing à lui mettre qu'il n'a pas eu le temps de rendre il y a quelques mois. " Vous allez y arriver, vous semblez tellement plus... stable et forte que moi, je ne sais pas comment vous faîtes, j'aimerais avoir votre aplomb ! " Sa dernière phrase me fait littéralement sourire. Je sens une larme couler sur ma joue. " J'ai peur dans cette ville, dans ce monde qui change, je n'arrive pas à protéger mon bébé dans mon ventre.. comment je vais faire quand il sera né ? cela me terrorise, cette politique... j'aimerais vivre dans un cadre meilleur, je sais que ce n'est pas raisonnable de garder un enfant lorsqu'on n'est pas une personne forte, je veux dire vous être flic, vous savez vous défendre... moi récemment j'ai été agressée et je n'ai été capable de rien sauf penser que j'allais mourir " je lui dis sans lui dire, je ne veux pas en dire trop, pour éviter de me confronter à une femme qui finalement ne partage pas tant que cela mes opinions. Je ne veux pas d'un ennemi de plus.

 
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Isolde Saddler
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MessageSujet: Re: The monsters in my head are scared of love (Isolde)   The monsters in my head are scared of love (Isolde) Icon_minitimeVen 15 Jan 2016 - 19:45

People come and people go.
— astrid blake & isolde saddler —
Everybody's looking at the pretty boy. The one who's making all the noise. He don't read much as it shows. Ladies don't love him for what he knows. He never shows you if he loves you. He only tries so hard to be above you. It's getting late so I turn in. Nothing happened yet again. I'm just waiting on love to show Where it is nobody knows. I'm just waiting for love to show. Where it is, nobody knows. — nobody knows.

Devenir mère, c’était loin d’être une chose évidente. Surtout quand ce n’était pas prévu au programme. Isolde avait du genre à penser que ça devait être plus simple pour les couples qui avaient choisi d’avoir un enfant, plutôt que pour les femmes comme elles, qui n’avaient rien choisi. Ce bébé, c’était le fruit d’une erreur, une belle histoire qui s’était incroyablement mal terminée. Avec Cesare, tout avait fini par éclater à tel point qu’elle savait à présent qu’ils ne seraient jamais plus rien l’un pour l’autre. Elle savait qu’elle serait toujours seule à présent et elle le regrettait parfois. Elle avait beau être de celles qui pensent qu’elles n’ont pas besoin d’un homme dans sa vie, elle ne pouvait pas ignorer le fait qu’avoir un peu d’aide, c’était déjà ça de pris. Puis sa fille elle, elle aurait besoin d’un père. Mais Cesare ne reviendrait pas et sans doute qu’à présent Isolde serait bien incapable de l’accepter à ses côtés. Ils avaient pris tous les deux des voies bien différentes. Y avait plus rien pour les lier, si ce n’était cet enfant qui viendrait d’ici quelques mois. Mais Cesare ne serait qu’un inconnu dans la vie de la petite fille. Pas question de laisser un chasseur s’approcher de sa fille. Pourquoi est-ce qu’il avait fallu qu’il choisisse cette voie ? Lui qui était un transmutant, il aurait pu faire tellement mieux de sa vie que de la gâcher auprès d’une famille qui ne voulait sans doute même pas de lui. Imbécile qu’il était. Elle le détestait à présent et il la détestait. C’était beau les histoires d’amour dans la vie d’Isolde. Ça se terminait toujours horriblement mal. Fallait croire qu’elle n’était vraiment pas gâtée de ce côté-là. Tant pis, elle s’en remettrait, ou du moins elle essaierait. Elle serait heureuse avec sa fille et c’était bien tout ce qui comptait. C’était ce qu’elle essayait de se dire au quotidien, mais ça n’aidait qu’à moitié. Dans le fond, il y avait et il y’aurait toujours des moments où elle regrettait de ne pas avoir eu quelqu’un à ses côtés pour traverser cette épreuve. Elle les jalousait les filles qui venaient ici main dans la main avec leur mari, le sourire jusqu’aux lèvres et une tonne d’inquiétudes en moins. Cette fille à qui elle était allée parler, au moins, elle avait, à première vue, l’air d’être dans la même situation qu’elle. C’était pas qu’elle souhaitait ça à toutes les femmes enceintes, bien au contraire, mais au moins, ça lui permettait de se sentir un petit peu moins seule.

Clairement, ça n’avait pas l’air d’être la joie avec son petit ami. Les hommes vraiment, ils étaient tous les mêmes. Irrécupérables. Il y en avait sûrement des biens, mais fallait croire que ceux-là, elle n’était pas vouée à les rencontrer, ni même à entendre parler d’eux. Elle soupira suite à la réplique de la jeune femme avant de lever légèrement les yeux au ciel d’un air un peu exaspéré. « Pour avoir deux bébés en peu de temps, il ne doit pas être un modèle de fidélité. » Jugement hâtif sans doute, mais elle avait été incapable de retenir ce commentaire, elle ne le connaissait pas ce type, mais elle savait déjà qu’il méritait une bonne baffe en pleine figure. « Faut le mettre au pied du mur. Dites-lui que deux bébés en peu de temps, c’est forcément le fruit de ses erreurs, parce que l’immaculé conception, ça n’existe pas. On trempe pas son biscuit partout si après on est pas fichu d’aller s’occuper des miettes qu’on laisse derrière. » Elle n’était pas bien sûre que la comparaison soit la plus idéale dans ce genre de situation, mais le fait était que c’était bien facile pour les mecs de coucher avec n’importe qui et d’après se barrer en laissant les gonzesses tout assumer. « J’veux dire, c’est forcément de sa faute à lui cette situation, à moins qu’on lui ait jamais appris d’où venait les bébés. Dans ce cas c’est peut-être ses parents qui craignent. » Mais bizarrement, elle doutait qu’un type adulte puisse ignorer ça, ou alors fallait qu’il soit vraiment très con. Il avait enchainé les histoires et maintenant, il fallait bien qu’il assume entièrement les conséquences et non seulement à moitié. « Puis, faut le menacer aussi. Lui dire que s’il n’assume pas dès maintenant, alors vous ferez en sorte qu’il ne puisse jamais voir cet enfant. Parce qu’y en a trop des pères qui laissent les mères dans la merde pendant une dizaine d’années et qui pensent qu’après on peut revenir comme une fleur. » Pas le sien, heureusement. Elle pouvait critiquer les pères, les hommes autant qu’elle le voulait, elle avait eu la chance d’avoir un père parfait, comme quoi, c’était possible ça aussi. Mais il fallait croire qu’elle et cette fille, elles n’étaient pas gâtées avec les hommes. « Vous laissez pas faire et s’il pose un lapin, collait lui une baffe dans la tronche de ma part. » Fallait pas déconner non plus, elle était passée où la galanterie hein ? Manquerait plus qu’il lui pose un lapin à cette pauvre fille. Les hommes vraiment, ils étaient tellement agaçants parfois.

Isolde s’aventura à parler un peu de son expérience à elle. C’était peut-être pas le meilleur exemple, parce qu’elle avait commis de nombreuses erreurs au cours de sa grossesse qui auraient pu lui couter la vie et celle de son bébé. Mais le fait était que ça prouvait au moins que les inquiétudes étaient parfois simplement exagérées. Elle avait quand même fini par se calmer. Au sein de la police, elle était en congé maternité et à Insurgency, on ne la laissait plus aller sur le terrain, y avait toujours quelqu’un pour lui barrer la route. Elle s’était rendue à l’évidence, c’était mieux comme ça, pour elle comme pour sa fille, mais elle n’aimait pas franchement rester à ne rien faire. C’était une femme d’action après tout. Et quand elle ne faisait rien, elle n’arrivait pas à refreiner sa gourmandise et passait sa journée à manger tout ce qui lui tombait sous la main. C’était loin d’être plus sein. L’autre fille ne connaissait pas encore le sexe du bébé d’après ce qu’elle disait. Ça viendrait, si elle le voulait, elle le saurait rapidement. C’était toujours bon à savoir d’après Isolde, ça permettait de mieux s’organiser. Quoi que, fille ou garçon, Isolde était pour l’égalité des sexes alors si sa fille voulait jouer aux petites voitures plus qu’aux poupées, c’était loin d’être un problème pour elle. « Vous saurez rapidement je pense. » Elle lui adressa un sourire. Une fille c’était bien. Isolde avait l’impression qu’elle aurait moins de mal à gérer une fille plutôt qu’un garçon, sans doute parce qu’elle passait vraiment trop de temps à critiquer les garçons. « Fin avril, début mai. Je n’ai pas encore de date précise. Apparemment, je suis tellement active qu’elle pourrait venir plus tôt que prévu. » En même temps, elle n’allait pas passer ses journées avachie dans le canapé à regarder des émissions débiles à la télé. Elle avait forcément mieux à faire de sa vie. Un nouveau sourire se dessina sur les lèvres d’Isolde. « J’espère que ça ira oui. » Puis, elle haussa légèrement les épaules. « Tout le monde peut être fort, il suffit de le vouloir. » C’était peut-être plus facile à dire qu’à faire, mais c’était la philosophie d’Isolde. On pouvait toujours trouver une bonne raison de se battre. Elle déposa sa main sur celle de la jeune femme dans une volonté de la soutenir. » Vous avez porté plainte ? » C’était la policière qui reprenait le dessus, si elle s’était faite agressée, fallait porter plainte pour que la personne responsable finisse en prison, ça paraissait logique. « J’sais que c’est pas facile de faire confiance à la police ces derniers temps. Mais y a encore des personnes bien au commissariat. Allez voir le shérif et dites-lui que c’est Isolde Saddler qui vous envoie. Il vous écoutera. » Elle le savait, Absalon était un type bien et une femme qui s’était faite agressée, ça ne le laisserait pas indifférent. « Et puis, il n’est jamais trop tard pour apprendre à se défendre. Surtout dans cette ville de malade. » Elle laissa échapper un soupire. Radcliff, c’était vraiment n’importe quoi. « Mais j’ai espoir que cette ville redevienne plus sereine. Je suis certaine que si on s’en donne la peine, on peut faire de Radcliff une superbe ville. » Elle était née ici, elle avait vu cette ville être tellement mieux que ce qu’elle était à présent. Elle l’aimait cette ville et elle était dégoutée de ce qu’elle devenait. « Si seulement on pouvait virer le maire ce serait un bon début. » Elle chuchota légèrement pour que seule la fille à ses côtés l’entende. Parler de Thaddeus Lancaster, c’était toujours un peu risqué. Sans doute que c’était risqué aussi d’en parler à une inconnue, mais Isolde avait l’impression que cette fille n’était pas chez les hunters, elle n’en avait pas l’air du tout, alors, elle pouvait bien râler un coup contre le maire et au pire, elle passerait simplement pour une citoyenne mécontente du gouvernement, comme il y en avait tant d’autres, partout dans le monde.
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