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 GABRIELA ✸ love makes monsters of us all

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MessageSujet: GABRIELA ✸ love makes monsters of us all   GABRIELA ✸ love makes monsters of us all Icon_minitimeJeu 22 Oct 2015 - 0:08

Gabriela Rosario Rivera
revenge is a dish best served bloody


time for telling tales on me
NOM : Rivera. Un patronyme qu'elle abhorre et qu'elle ne porte plus que part dépit. Elle a déjà songé à falsifier son identité, mais ce ne serait qu'un tourment de plus, et elle en a bien suffisamment à gérer. PRÉNOMS : Gabriela, Rosario. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Le 14 février (ne mentionnez pas la Saint-Valentin, ça lui donne la nausée) 1985 à Roswell, USA. ÂGE : Tout juste 30 ans, mais il lui arrive d'avoir l'impression d'avoir vécu deux décennies de plus. ORIGINES : Son père est né au Honduras et sa mère est une Américaine pure souche. NATIONALITÉ : Américaine. STATUT CIVIL : Célibataire, et c'est sans doute pour le mieux. MÉTIER : Psychiatre. Faute d'être elle-même heureuse, elle fait de son mieux pour apaiser la souffrance des autres – humains ou transmutants. Du moins, c'est qu'elle fait quand elle ne parcourt pas le globe à la recherche de son enfant volé. ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle, mais elle a déjà joué de ses charmes pour obtenir ce qu'elle voulait avec des femmes, et cela ne l'a pas perturbée plus que cela. TRAITS DE CARACTÈRE : Déterminée, manipulatrice, provocante, réfléchie, secrète, impatiente, passionnée, indépendante, imaginative, revancharde, impulsive, arrogante, froide, calculatrice, combative. AVATAR : Gal Gadot. GROUPE : Hope in Humanity. CRÉDITS : gadot-g.
nothing left to say
001. Gabriela était autrefois très croyante. Élevée dans la foi Catholique, elle avait pour habitude de prier très régulièrement et d'aller à l'église chaque semaine... Aujourd'hui, si vous lui posez la question, elle vous répondra que si Dieu existe, il n'en a strictement rien à faire des malheurs de ses créations. 002. Elle a une sainte horreur du café. Sa drogue, c'est le thé. 003. Femme Fatale, Gabriela a peut-être perdu son don de métamorphose, pour autant elle n'en reste pas moins une femme extrêmement intelligente, qui use et abuse de ses charmes pour arriver à ses fins. Toujours parfaitement apprêtée, pas un cheveu ne dépasse de ses coiffures élaborées et sérieuses, elle laisse toujours une trace de rouge à lèvres d'un rouge soutenu sur les verres et cols de chemises... 004. En plus de l'Anglais, elle parle un Espagnol parfait. Elle a d'ailleurs tendance à jurer dans cette langue. 005. Elle sursaute encore en croisant son reflet dans le miroir, quoiqu'elle se fasse lentement à son nouveau visage, il n'est pas rare qu'elle ait l'impression de porter un masque de chair, une peau dont elle est à présent incapable de se défaire. 006. Elle souffre d'insomnie depuis qu'elle a été vaccinée contre son gré au NH25 et ses rares heures de sommeil sont troublées par d'atroces cauchemars. Gabriela est donc extrêmement irritable, les limites de sa patience dépendant de son quota de sommeil. Autrement dit, elle est comme une grenade dégoupillée, prête à sauter à la moindre contrariété et après trop de temps passé sans repos. 007. Privée de son enfant, Gabriela ne peut s'empêcher de sursauter dès qu'elle entend un bébé ou un tout petit pleurer, voir d'autres mères heureuses avec leur progéniture la rend malade, et elle a bien malgré elle développé un instinct maternel et protecteur à l'égard de tout enfant. 008. Rancunière, Gabriela n'oublie aucune offense, et est du genre « œil pour œil, dent pour dent ». En dépit de son apparence inoffensive, c'est une adversaire redoutable, une furie sur escarpins. 009. Après que ses parents lui aient volé son enfant, on lui a conseillé de porter plainte, ce qu'elle a refusé, sachant parfaitement que la police ne serait pas en mesure de faire quoi que ce soit pour elle. Elle en a donc fait une affaire personnelle, et les liens qui l'unissent à ses géniteurs ne seront pas assez forts pour les préserver de son courroux. 010. Gabriela est végétarienne depuis ses vingt ans et déteste avoir à s'expliquer sur ce choix. Non, la viande ne lui manque guère et non, elle n'a pas de carences. Elle se porte à merveille !


Quel était votre ancien pouvoir ? Possédiez-vous un bon contrôle sur ce don ?
Gabriela était métamorphe. Un don découvert à l'adolescence, qui lui donnait la possibilité de prendre l'apparence de qui elle désirait, ou tout simplement d'altérer la sienne à sa guise, qu'il ne s'agisse que de modifications légères (couleur des yeux, des cheveux...) ou d'un changement complet. Ses changements d'apparence n'avaient aucune limite de temps et ne dépendaient que du bon vouloir de la jeune femme, quoiqu'elle ait besoin d'une légère concentration – la plupart du temps inconsciente – pour ne pas retrouver son apparence originelle. Comme beaucoup de transmutants, son don était sujet à ses changements d'humeur, raison pour laquelle Gabriela a pris des cours de relaxation et de méditation, afin de garder un parfait contrôle d'elle-même. De cette façon, elle devint une métamorphe accomplie, les limites de son don n'ayant que celles de son imagination.

Dans quelles circonstances avez-vous été vacciné avec le NH25 ?  
Gabriela a été vaccinée au NH25 contre son gré. Quand bien même elle n'a jamais considéré son gêne mutant comme une bénédiction, elle aurait aimé que la décision de s'en débarrasser lui revienne. Pour elle qui exerce un contrôle total et quasi obsessionnelle sur sa vie, cette vaccination aussi sauvage qu'inattendue l'a traumatisée – et c'est un euphémisme de présenter les choses ainsi. La jeune femme a été vaccinée par un homme en qui elle avait placé ses espoirs, sa confiance et ses sentiments, le dénommé Joren Holgersen. Plutôt que de lui offrir la possibilité d'être vaccinée ou non, il a pris la décision a sa place. Gabriela a eu l'impression d'être poignardée dans le dos ; elle lui en veut, sans doute bien plus qu'il ne se l'imagine.

Quels sont les effets secondaires dont vous avez été victime ?
Malheureusement pour Gabriela, les effets secondaires du vaccin furent nombreux, et l'un d'entre eux s'avéra être irréversible. La jeune femme fut tout d'abord victime de palpitations cardiaques qui se transformèrent rapidement en tachycardie, associée à une forte fièvre qui entraînait pertes de conscience, migraines et nausées. À cela s'ajouta l'insomnie et les cauchemars, ainsi que quelques crises d'angoisse extrêmes, qui manquèrent bien de lui faire perdre l'esprit. Le pire fut toutefois la dégénérescence progressive de son don. Incapable de garder la même apparence plus de vingt-quatre heures consécutives, Gabriela fut sujette à des changements physique incontrôlables, des transformations partielles ou totales de sa personne. Lorsque son apparence se stabilisa enfin, et que les effets secondaires disparurent enfin après des jours d'agonie, Gabriela réalisa avec effroi qu'elle était coincée dans un corps qui n'était pas le sien, et qu'elle ne pouvait plus modifier à sa guise.

Comment gérez vous ce retour à la normale ?
Mal. Non contente d'avoir perdu une capacité qui lui aurait été plus qu'utile pour retrouver le bébé qu'on lui a arraché, Gabriela doit réapprendre à vivre avec un nouveau visage, un visage qui n'est pas le sien et qu'elle a parfois encore du mal à accepter, quoi qu'elle s'estime heureuse – après tout, cela aurait pu être pire. De plus, si les effets secondaires du vaccin ont disparu, le traumatisme psychologique est lui encore bien présent, et promet de traînasser dans son esprit encore longtemps. L'insomnie persiste elle aussi, ainsi que la certitude que dans ce monde, on ne peut avoir confiance qu'en soi-même.


romanova - julia - 23 ans

PAYS : En Nouvelle-Zélande jusqu'en février prochain, donc ne vous étonnez pas de mes heures de connexion un peu louches, je dors la nuit, ne vous inquiétez pas  GABRIELA ✸ love makes monsters of us all 3991503307 . DISPONIBILITÉ : Je passe tous les jours et je RP au moins une fois par semaine à mes RPs.VOTRE AVIS SUR TH : Il déchire  GABRIELA ✸ love makes monsters of us all 3143938459 . COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM : Bazzart - what else  GABRIELA ✸ love makes monsters of us all 3991503307 . PERSONNAGE : Scénario de Joren. VOYEZ VOUS DES CHOSES A AMÉLIORER ? : Nope ! UN DERNIER MOT ? : (ex) MUTANT AND PROUD  GABRIELA ✸ love makes monsters of us all 2976688543 (merci qui ?  GABRIELA ✸ love makes monsters of us all 3144990225 ).




Dernière édition par Gabriela Rivera le Sam 24 Oct 2015 - 3:27, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: GABRIELA ✸ love makes monsters of us all   GABRIELA ✸ love makes monsters of us all Icon_minitimeJeu 22 Oct 2015 - 0:16

we're all stories in the end
just make it a good one

   
   


    I. GABRIELA ; 8 ANS. ROSWELL – USA.


« … Amen. » Un peu gauchement, mais avec bonne volonté, la petite fille fit le signe de croix sur sa poitrine, avant de saisir la main que son père lui tendait. Sans prononcer un mot, elle jeta un regard par dessus son épaule, adressa un sourire radieux et encore plein d'ignorance et d'innocence, et suivit Eleazar Rivera à l'extérieur de l'église. Du haut de ses huit ans, Gabriela ne connaissait rien d'autre de la vie que ce que ses parents voulaient bien lui expliquer, mais déjà, deux choses étaient bien ancrées dans son esprit. L'importance de la religion et la haine viscérale des transmutants. Oh, n'allez pas croire que Gabriela – Ela, comme la surnommait avec affection son paternel – comprenait quoi que ce soit à un sentiment aussi toxique que la haine. Mais lorsque Eleazar et Katherine affirmaient que les transmutants étaient des erreurs de la nature, des "créatures issues de l'Enfer", elle acquiesçait bien sagement. Gabriela, c'était l'enfant que tous les parents rêvaient d'avoir. De belles boucles noires, de grands yeux verts, une peau dorée reflétant ses origines hispaniques et surtout, une éducation parfaite. Il fallait bien avouer qu'il aurait été difficile d'en être autrement, Eleazar Rivera n'était pas homme à tolérer la moindre incartade de comportement. Quant  à Katherine... Eh bien, la jeune mère de famille était hélas le genre de femme parfaitement soumise à son époux, comme ses parents – Catholiques de génération en génération – lui avaient appris à l'être. Ces derniers n'avaient d'ailleurs guère apprécié qu'elle épouse un immigrant, cependant les points de vue politique, religieux et concernant les transmutants du Rivera avaient grandement facilité son intégration dans la famille de son épouse. Pour les Rivera comme pour les Jones, les transmutants étaient une plaie qu'il fallait éliminer avant qu'il ne soit trop tard, des nuisibles qu'il fallait exterminer. Baignée dans l'intolérance et la haine de ceux qui étaient différents depuis le berceau, Gabriela ne remit pas en question ce qu'on lui apprenait, et faisait la grimace dès qu'elle apprenait que l'un de ses camarades de classe était un transmutant. Bercée dans l'intolérance et le mépris, la petite fille était à l'époque bien loin de se douter qu'elle deviendrait un jour la personnification parfaite et complète de tout ce que les siens avaient en horreur. Les scientifiques parleront d'évolution, les religieux d'une malédiction, les superstitieux d'un malheureux coup du destin... Quoi qu'il en soit, qui sème le vent récolte la tempête.


    II. GABRIELA ; 12 ANS. ROSWELL – USA.


« Eleazar, je t'en prie. Elle est encore trop jeune. » « On n'est jamais assez jeune pour commencer l'entraînement. » « Mais... Mais les armes à feu, si tôt... Tu ne crains pas qu'elle... ? » « Assez. Gabriela vient d'avoir douze ans, il est plus que temps qu'elle apprenne à chasser et à se charger des dégénérés qui déambulent dans nos rues. » Gabriela, figée, ne bougeait pas, elle retenait sa respiration tandis que ses parents se tenaient tête, un revolver chargé entre les mains. « Si un transmutant devait s'en prendre à elle, tu veux qu'elle sache se défendre, non ? Non ? » « Si, si, bien sûr que si... » La discussion prit fin lorsque Katherine acquiesça, tête baissée et regard rivé vers le sol, honteuse. Ayant remis son épouse à sa place, Eleazar reporta son attention sur sa progéniture, laquelle était restée silencieuse tout au long de l'échange. « Recommence. Et cette fois-ci, concentre-toi. Ne rate pas la cible. » La cible en question était tout simplement un mannequin sur lequel avait été tracée une cible, à une dizaine de mètres de leur position, dans la cour arrière de la maison familiale. Si les Rivera ne roulaient pas sur l'or, les Jones étaient en revanches extrêmement bien lotis, et les parents de Katherine avaient tenu à investir personnellement leur argent dans une résidence qui permettrait à Eleazar de transformer leur petite-fille en parfaite machine à tuer les transmutants. La balle fila dans l'air et alla se ficher dans une palette de bois placée derrière la cible. Manqué. La jeune fille se raidit aussitôt que son père posa une main sur son épaule ; épaule qu'il serra jusqu'à lui faire mal, jusqu'à ce qu'un gémissement douloureux n'échappe à Gabriela. « Il va falloir faire mieux que ça. » Le recul du premier coup faisait encore trembler son bras, mais la jeune fille releva l'arme. « Recommence. »



    III.  GABRIELA ; 15 ANS. ROSWELL – USA.


« Non, non, non, NON, NON !! » Le cœur au bord des lèvres et l'estomac dans les talons, Gabriela s'accrocha au rebord du lavabo. Elle avait envie de vomir, envie de se mettre à hurler, envie de s'arracher les cheveux. Ses cheveux, c'était justement son problème. Elle était née avec une épaisse chevelure ébène, mais tandis qu'elle était occupée à appliquer son mascara, elle s'était demandé à quoi elle pourrait bien ressembler si elle avait été blonde. C'était arrivé si brusquement qu'elle n'avait pu retenir un petit cri horrifié lorsque ses cheveux avaient viré du noir profond à un blond doré – le genre trop parfait, que l'on voit uniquement sur les mannequins dans les magazines. « Ela ? Tout va bien, trésor ? » « … Oui ! Oui, je me suis juste mis du mascara dans l’œil ! » Elle avait menti à sa mère, la gorge serrée, tandis qu'elle ravalait ses sanglots. Ce n'était pas possible. Pas elle. Elle ne pouvait pas... Elle ne pouvait pas être ça. Et pourtant, l'évidence était là et il ne servait à rien de chercher une quelconque autre explication. Son père allait la tuer, elle en était certaine. Et il ne s'agissait pas d'une figure de style ni même d'exagération, Eleazar allait la tuer. Parce qu'elle était ce qu'il chassait, ce qu'il abhorrait et il ne supporterait pas que sa propre enfant soit une transmutante. Ses discours, ses justifications et ses méthodes, elle les connaissait par cœur, puisqu'il s'était fait un devoir de les lui transmettre depuis toujours, il l'avait façonnée de façon à ce qu'elle devienne comme lui. Pour ses parents, cela ne faisait aucun doute, Gabriela intégrerait les Hunters dès qu'elle serait en âge d'appartenir à leur groupe, et elle chasserait l'engeance démoniaque de la surface du globe... L'ironie de la situation ne manquait pas de lui échapper. Enfermée dans la salle de bain, elle songea très sérieusement à en finir immédiatement – elle avait été formatée pour avoir en horreur chaque cellule de son corps à cet instant précis – en utilisant le rasoir de son père pour s'ouvrir les veines, cependant elle y renonça lorsque la couleur de ses cheveux s'assombrit progressivement, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus que les pointes dont la teinte dénotait avec le reste. De ses mains tremblantes, Gabriela avait récupéré la paire de ciseaux du kit de premiers secours et taillé sans merci les mèches qui auraient pu la trahir, avant de les fourrer dans sa trousse de maquillage pour s'en débarrasser ensuite. Elle aurait pu tout avouer à sa mère, faire amende honorable auprès de son père, confesser son appartenance à une race de monstres, mais elle ne le fit pas. Parce que Gabriela n'avait que quinze ans, et à quinze ans, on ne veut pas mourir.


    IV. GABRIELA ; 22 ANS. NEW-YORK CITY – USA.


« Je pourrais être n'importe qui. Ressembler à n'importe qui. Qui est-ce que tu voudrais que je sois, James ? » Un sourire taquin étira les lèvres de la jeune femme tandis que son petit-ami se penchait pour déposer un baiser sur son front. « Juste toi. Je ne veux personne d'autre, Gaby. » Un petit rire échappa à Gabriela et le rouge lui monta aux joues. James. Seigneur, ce qu'elle pouvait l'aimer. Il était parfait, sous tous les angles. Elle l'avait rencontré quelques semaines après son installation au campus, et était tombé sous son charme presque immédiatement. La jeune femme avait quitté Roswell pour New-York afin d'entamer ses études de médecine dans une prestigieuse école dans laquelle elle avait été acceptée après avoir soumis un dossier brillant. Et surtout, pour s'éloigner de sa famille, vivre sans craindre que son secret ne soit finalement découvert. Cela faisait quatre ans. Quatre ans que James et elle filaient le parfait amour. Lui était originaire d’Anchorage, en Alaska, avait quatre ans de plus qu'elle et comptait devenir chirurgien. Seule ombre au tableau, lui aussi était un transmutant... Mais contrairement à ses parents, il ne pensait pas qu'ils étaient une erreur de la nature, mais le prochain stade de l'évolution humaine. Pas croyant pour un sou, il ne comprenait pas comment Gabriela pouvait encore croire aux horreurs que ses parents et leur entourage lui avait fait avaler. Mais l'un comme l'autre évitaient soigneusement d'évoquer le sujet. Comme la sienne, la mutation de James passait inaperçue, ses sens étaient hyper-développés et il possédait une mémoire quasi similaire à celle d'un ordinateur, rien ne lui échappait. Et pourtant il ne se vantait de rien, travaillait dur, et choyait Gabriela comme personne ne l'avait fait avant lui. « Quelque chose te tracasse. » « Non, ce n'est rien... » « Gaby. Je te connais. Quand quelque chose t'angoisse, tes yeux virent au brun. » « Trahie par l'évolution... ! » Ils eurent tous deux un petit rire, avant que James ne passe une main dans ses cheveux. « Encore tes parents ? » « Mon père... Il est de pire en pire... J'ai peur de ce qu'il ferait s'il apprenait pour nous deux. » James inclina légèrement la tête sur le côté avant de sourire. « Pour notre mutation, ou nos fiançailles ? » Gabriela leva les yeux au ciel en secouant la tête. « Les deux. »


    V. GABRIELA ; 23 ANS. NEW-YORK CITY – USA.


Elle ne parvenait pas à arrêter de pleurer. Les agents de police lui tendait mouchoir après mouchoir, mais les larmes continuait de couler, leur sel brûlait ses joues et ses sanglots l'empêchaient de respirer correctement. « Mademoiselle... Mademoiselle Rivera, je voue en prie, calmez-vous... » Qu'elle se calme... ? « Il est mort ! Vous entendez ? MORT ! » Sa voix stridente résonna dans le commissariat, elle baissa les yeux sur ses mains encore collantes de sang, et ses pleurs redoublèrent de plus belle. Les agents échangèrent un regard, avant de juger préférable de la laisser s'épancher jusqu'à ce qu'elle se calme d'elle-même. James était mort. James était mort, et c'était elle qui avait trouvé son corps en rentrant chez eux ce soir là. Elle avait passé la journée à la bibliothèque, et quand James n'avait pas répondu lorsqu'elle l'avait appelé pour le prévenir qu'elle rentrerait tard, elle ne s'en était pas formalisée, persuadée qu'il devait encore avoir la tête dans ses ouvrages d'anatomie. Et puis elle était rentrée, avait trébuché sur un flaque de sang et trouvé son corps inerte et sans vie dans le salon. Poignardé en plein cœur, selon le rapport des autorités. Il s'était vidé de son sang sans pouvoir atteindre son téléphone. On l'avait assassiné, et le premier rapport des autorités mettait sa mort sur le compte d'un groupe de Hunters connus pour pénétrer illégalement au domicile de transmutants pour les assassiner. James avait dû être sur leur liste, c'était simple. Et cela lui donnait envie de vomir – ce qu'elle fit d'ailleurs, dans la poubelle qu'une policière eut le réflexe de pousser vers elle lorsqu'elle vit son teint changer de couleur. « Mademoiselle Rivera... ? Nous avons appelé vos parents, ils ont pris le premier avion et devraient être là dans une poignée d'heures. » Cette annonce manqua de faire défaillir Gabriela, qui eut une nouvelle fois besoin de la poubelle, sous le regard mi-compatissant, mi-dégoûté des agents qui l'entouraient.

✸  ✸  ✸


« Un transmutant... Voilà qui explique bien des choses. Il était trop irréprochable pour être honnête. » Ce fut plus fort qu'elle, Gabriela laissa échapper la tasse de thé qu'elle tenait entre ses mains tremblantes et foudroya son père du regard ; ce dernier ne lui accorda qu'un haussement de sourcils réprobateur en guise de réaction. « C'est sans doute pour le mieux. Qui sait ce à quoi tu as échappé ! Et dire que vous comptiez vous marier, avoir des enfants... Si ces gênes dégénérés s'étaient transmis... » Katherine, une main dans le dos de sa fille, s'éclaircit la voix et secoua la tête de façon presque imperceptible pour inciter son époux à se taire ; ce qu'il ne fit pas. Il continua à déblatérer ses horreurs alors que le sang de James était encore frais sur le parquet du salon, et alors que Gabriela sanglotait silencieusement dans les bras de sa mère, qui ne ne sut quels mots employer pour la calmer. Eleazar franchit les limites du raisonnable en interdisant à sa fille de se rendre aux funérailles de son fiancé, et c'est ce même jour que Gabriela décida qu'il était plus que temps pour elle de se défaire des liens toxiques qui l'unissaient à ses parents, à sa famille. N'en déplaise à son paternel, elle se rendit à l'enterrement de James, puis s'inscrivit aux cours particuliers de la faculté avant de disparaître. Tout ce qu'elle voulait, c'était mettre autant de distance que possible entre elle et eux. Son premier voyage la conduisit en Angleterre, elle posa ses valises dans une petite ville voisine de Manchester et se contenta de quelques coups de fil à sa mère, lui assurant avoir simplement besoin de temps pour faire son deuil, et reprendre ses esprits.


    VI.  GABRIELA ; 26 ANS. PUERTO RICO – SAN JUAN.


Ils savaient. Ils savaient ce qu'elle était, ils savaient ce qu'elle leur avait caché pendant tant d'années. Comment ils l'avaient appris, elle ne pouvait que le supposer. Sans doute Eleazar avait-il engagé quelqu'un pour la traquer dans ses voyages, elle n'avait pas fait attention comme elle aurait dû le faire... Cela n'avait guère d'importance, ils savaient. Le premier coup de téléphone qu'elle reçut – alors qu'elle n'avait donné son numéro à aucun membre de sa famille – fut naturellement de son père, qui l'accusa d'être la honte de la famille, l'accusa de les avoir dupés pendant des années et de ne mériter que le même sort que James. Gabriela pouvait entendre sa mère sangloter en fond, cependant pour la première fois de son existence, plutôt que de courber l'échine et se confondre en excuses, elle tint tête à Eleazar. « J'en ai assez. Assez, tu entends ?! Toute ma vie... toute ma vie, tu m'as bourré le crâne avec tes croyances, tes principes et ta haine ! J'y ai vraiment cru, j'ai avalé toutes les couleuvres que tu me présentais, mais c'est terminé. C'est terminé, tu entends ?! Tu veux savoir la vérité ? La vérité c'est que je suis soulagée de ne plus avoir à prétendre être ce que je ne suis pas dans le simple but d'échapper à ton jugement ! Tu n'es qu'un piètre exemple de père, et un mari pitoyable... Tu crois que je ne sais pas que tu lèves la main sur maman quand tu as abusé du whisky ou quand tes petites croisades contre les mutants ne sont pas assez satisfaisantes à ton goût, hm ? » « Gabriela ! » « Tu veux la vérité ? La vérité c'est que le vrai monstre de l'histoire, c'est toi ! Toi, et seulement TOI ! » « GABRIELA ! » « Va au Diable. » La jeune femme raccrocha, et sa décision fut prise. Elle en avait fini avec lui, avec les Rivera, les Jones et n'importe quel autre côté de la famille.


    VII. GABRIELA ; 27 – 28 ANS. SAN FRANCISCO – USA.


Gabriela tenait entre ses mains deux documents qui allaient changer sa vie. Dans la gauche, le diplôme qui faisait officiellement d'elle une psychiatre, après dix années d'études pour le moins mouvementées. Dans la droite, les résultats d'une prise de sang qui confirmait le résultat du test de grossesse de la semaine passée. Elle était enceinte. Après la mort de James, la jeune femme avait été dans l'incapacité de vivre une nouvelle histoire d'amour, elle s'était plongée à corps et à cœur perdus dans ses études et s'était contentée d'histoires sans lendemain. Avoir un enfant, fonder une famille, elle n'y songeait plus depuis que ses fiançailles s'étaient terminées au cimetière. Et pourtant, elle avait enfin l'impression que la roue venait de tourner, que la vie lui donnait enfin une seconde chance. Peu lui importait d'être mère célibataire, elle voulait ce bébé. Elle le voulait et elle allait lui offrir tout ce dont elle avait elle-même manqué. Un véritable foyer, de l'affection à en revendre et surtout, la sécurité, qu'il soit mutant ou non. Cela n'avait pas d'importance à ses yeux, pas plus que l'identité de son père, qu'elle ne reverrait de toute façon jamais. Gabriela prit rapidement ses dispositions pour ouvrir un petit cabinet où elle pourrait exercer à San Francisco, mit de l'ordre dans sa vie personnelle et eut la chance de mener une grossesse presque idyllique à son terme. Sous un faux nom et dans une clinique privée, elle donna naissance à un petit garçon en pleine santé. Un charmant bambin aux yeux émeraude qu'elle baptisa James et qu'elle ramena chez elle après trois jours passés à la clinique. La belle était alors bien loin de se douter que le Diable en personne viendrait frapper à sa porte en portant les traits de sa chère mère.

Le premier réflexe de la jeune mère fut naturellement de claquer la porte au nez de sa génitrice, qui hélas ne l'entendait pas de cette oreille. Katherine prétendit – et c'est là toute l'horreur de la chose – s'en faire sincèrement pour le bien-être de sa fille et de son petit-fils, mais surtout, la quinquagénaire affirma qu'elle seule savait où se trouvait Gabriela, elle n'en aurait rien dit à son époux. Épuisée par son accouchement, la jeune femme baissa la garde et laissa Katherine entrer chez elle, geste qu'elle aurait l'occasion de regretter un million de fois par la suite. Il faut bien l'avouer, Mme Rivera était une maîtresse de la comédie. Elle avait toujours été dans l'ombre de son époux, toujours effacée et outrageusement silencieuse, à tel point qu'il était facile – un peu trop – d'oublier qu'elle venait d'une famille aussi intolérante à l'égard des transmutants que celle de son époux. Peut-être un peu trop heureuse de voir sa mère se faire un souci apparent pour elle, Gabriela ne vit pas la tragédie qui se profilait pourtant. Elle accepta de laisser Katherine rester quelques jours, loin de se douter des réelles intentions de cette dernière.

Gabriela s'est endormie... Elle s'est endormie, à bout de forces, mais rassurée par les paroles de sa mère, qui avait promis de prendre soin de James pendant quelques heures, le temps qu'elle se repose. Pas de quoi éveiller son attention... Mais à peine Gabriela eut-elle ouvert les yeux qu'immédiatement, elle sentit que quelque chose clochait. Tout était trop silencieux, l'atmosphère de l'appartement lourde. Et pour cause : Katherine avait disparu, et avec elle, le nouveau-né. La première émotion qui s'empara de la jeune femme fut le désespoir, elle hurla, pleura, retourna toutes les pièces, au point d'en attirer le voisinage. Ces derniers la poussèrent à se rendre au commissariat le plus proche, ce qu'elle ne fit toutefois pas. Elle savait que si ses parents avaient orchestré cet enlèvement, ils auraient tout préparé. Non, c'était une affaire personnelle... Une fois que ses larmes eurent séché, Gabriela se retrouva avec un sentiment de colère et de haine inqualifiables. Elle avait fait en sorte de garder ses distances, de vivre sa vie loin des Rivera et de leur prétendue morale, même après qu'ils aient craché sur James, même après qu'ils l'aient reniée, mais ça... Ça, c'était la goutte de trop, qui transforma la passivité en agressivité, et fit naître en la jeune femme des envies de vengeance meurtrière.



    VIII. GABRIELA ; 29 ANS. SKAGEN – DANEMARK.


Le Danemark ne faisait pas partie des destinations de prédilection de Gabriela, mais puisque ses parents semblaient s'y cacher, cela n'avait pas la moindre importance. Cela faisait des mois qu'elle les cherchait, des mois qu'elle était sur leurs traces, et surtout sur celles de son fils. Le cœur de la jeune femme se tordait dans sa poitrine à chaque pensée accordé à son bébé, bébé que ses parents n'avaient pas hésité à lui prendre. Pour quoi faire, elle n'en avait pas la moindre idée. La punir, sans doute... Mais s'ils croyaient qu'elle allait les laisser faire, ils se trompaient lourdement. Afin de retrouver leur trace, Gabriela n'avait pas hésité à payer des détectives privés aux méthodes douteuses, plusieurs à la fois, au cas où quelque chose échapperait à l'un ou à l'autre. Elle était prête à n'importe quoi, quitte à en découdre physiquement avec son paternel pour récupérer son enfant. Quant à sa mère... Elle ne perdait rien pour attendre. Gabriela n'hésita pas à user et abuser de son don de métamorphose pour arriver à ses fins, pour elle aussi extirper des informations, pénétrer dans des lieux qui lui auraient été d'ordinaire interdit. La mutation qu'elle avait tant abhorré devint une précieuse alliée dans sa traque, et aurait pu le rester indéfiniment si elle n'avait pas fait une rencontre qui allait bouleverser le cours de son existence.

Un parent désespéré en appelant un autre, elle fit la connaissance d'un certain Joren, un homme qui allait s'avérer être un précieux allié dans sa quête désespérée. Ce qu'elle ignorait, c'était son dégoût pour les transmutants – pour elle. Quand elle s'en est aperçue, il était déjà trop tard, elle s'était déjà attachée à lui, d'une façon qui n'était pas sans lui rappeler ce qu'elle avait ressenti au début de sa relation avec James, les premiers émois amoureux... Trop seule, trop blessée, Gabriela prit donc la bien vilaine décision de lui cacher la vérité, sa nature, espérant que le sort lui serait cette fois-ci favorable. Quand elle aurait retrouvé son bébé, elle irait se faire vacciner au NH25, la prétendue solution miracle contre le problème mutant, et tout irait bien. Joren n'en saurait jamais rien... Sauf qu'une fois n'était pas coutume, et que le sort semblait décidé à s'acharner contre sa pauvre personne. Une imprudence et tout vola en éclats une fois de plus ; la vérité n'était de toute évidence pas faite pour rester secrète. Tout aurait pu s'arrêter là, ils auraient pu en rester là, mais non... Non ! Là où ses parents l'avaient traitée comme un nuisible qu'il fallait exterminer, Joren crut qu'il lui revenait de la secourir, comme si elle n'était rien de plus qu'une demoiselle en détresse. Une seringue de NH25, un coup de traître, et voilà Gabriela vaccinée contre son gré.

Une paire de gifles, des insultes, et la belle prit tout simplement la fuite. Peut-être venait-il de la débarrasser du fardeau qui avait fait de sa vie un véritable enfer, mais elle ne supportait pas qu'il ait pris la décision à sa place, ne supportait pas qu'il l'ait privée de son libre arbitre. Et surtout, d'un moyen de retrouver son enfant. En proie à de violents effets secondaires, Gabriela échoua dans un motel miteux où elle passa une semaine pour le moins atroces. Le contre-coup du vaccin était si terrible qu'elle crut y avoir fait une réaction allergique, crut sa dernière heure arrivée. En réalité il n'en fut rien, le vaccin attaquait simplement son gêne mutant et s'en débarrassait de façon aussi efficace que radicale. Du rythme cardiaque irrégulier aux changements intempestifs d'apparence, Gabriela fut à plusieurs reprises tentées d'appeler Joren au secours, de le supplier de venir la chercher, mais la fierté qui l'étranglait était plus forte que l'envie de retrouver le jeune homme. Elle souffrit sans quiconque pour la soutenir, et c'est tout aussi seule qu'elle fit face à son nouveau reflet dans le miroir. Quant à Joren, il fut ajouté à la longue liste des personnes l'ayant brisée.



    IX. GABRIELA ; 30 ANS.  RADCLIFF – USA.


Radcliff. Une ville pour le moins banale, perdue au cœur des États-Unis. Banale, certes... Mais apparemment pleine de promesses. Si Gabriela en croyait ses dernières sources, une partie de sa famille s'y trouverait. Des cousins dont elle ne connaissait rien ou presque, mais dont la présence laissait suggérer – espérer – que ses parents s'y trouveraient aussi. À bout de nerfs, de force et de patience, Gabriela a donc posé ses valises dans cette communauté du Kentucky. Les limites du supportable ont été franchies à de nombreuses reprises, trop souvent pour que la jeune femme s'en sorte sans séquelles. Elle ne demande pourtant pas grand chose. Simplement qu'on lui rende son bébé, et qu'on la laisse vivre en paix. Après tout, à présent qu'elle n'a plus rien d'une mutante, ses parents n'ont plus aucune raison de tenir le petit James loin d'elle... N'est-ce pas ? Si elle leur met la main dessus et qu'ils refusent de lui céder l'enfant, ils feraient mieux de s'attendre au pire. Il n'y a rien qu'une femme désespérée, humiliée et traumatisée comme Gabriela ne ferait pas pour retrouver le petit bout d'homme qui l'empêche de perdre la raison. Elle n'a pas peur de se salir les mains, pas peur de les tacher du sang de ses parents. Ils l'auraient bien cherché. Les problèmes de conscience, après tout ce qu'elle a enduré, ce n'est certainement pas cela qui étouffe Gabriela. Et comme le dit si bien le proverbe, les chiens ne font pas des chats... Radcliff, c'est la ville de tous ses espoirs, la ville qui lui réserve plus de surprises qu'elle ne souhaite en avoir. Mais il n'y a rien qu'elle ne soit prête à affronter. Œil pour œil, dent pour dent, sang pour sang.


Dernière édition par Gabriela Rivera le Dim 25 Oct 2015 - 10:11, édité 6 fois
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Cesare DeMaggio
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MessageSujet: Re: GABRIELA ✸ love makes monsters of us all   GABRIELA ✸ love makes monsters of us all Icon_minitimeJeu 22 Oct 2015 - 0:20

owwwiiiiiiii, une cousiiiiiine GABRIELA ✸ love makes monsters of us all 3753776951 GABRIELA ✸ love makes monsters of us all 2423618996 GABRIELA ✸ love makes monsters of us all 3681656557 GABRIELA ✸ love makes monsters of us all 2947079949 t'es bien sexy dis donc GABRIELA ✸ love makes monsters of us all 320633429 GABRIELA ✸ love makes monsters of us all 2675131757
bienvenuuuuuuuuuuue GABRIELA ✸ love makes monsters of us all 2605979431 GABRIELA ✸ love makes monsters of us all 3143938459 GABRIELA ✸ love makes monsters of us all 2675131757 bonne chance pour ta fiche GABRIELA ✸ love makes monsters of us all 921491218
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MessageSujet: Re: GABRIELA ✸ love makes monsters of us all   GABRIELA ✸ love makes monsters of us all Icon_minitimeJeu 22 Oct 2015 - 1:30

Gal Gadot, comment elle est trop sexy ta madame I love you
Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche !
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MessageSujet: Re: GABRIELA ✸ love makes monsters of us all   GABRIELA ✸ love makes monsters of us all Icon_minitimeJeu 22 Oct 2015 - 7:18

Bienvenuuuue :)
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MessageSujet: Re: GABRIELA ✸ love makes monsters of us all   GABRIELA ✸ love makes monsters of us all Icon_minitimeJeu 22 Oct 2015 - 7:53

Ouh, yen a un qui va avoir des problèmes GABRIELA ✸ love makes monsters of us all 2765873474
Bienvenue jeune kiwi, bonne chance pour ta fiche GABRIELA ✸ love makes monsters of us all 1734221201
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Rafael DeMaggio
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MessageSujet: Re: GABRIELA ✸ love makes monsters of us all   GABRIELA ✸ love makes monsters of us all Icon_minitimeJeu 22 Oct 2015 - 8:23

Ma nièèèèèèèèèèèèèèèèèèèèce !!! GABRIELA ✸ love makes monsters of us all 520337459 GABRIELA ✸ love makes monsters of us all 921491218 GABRIELA ✸ love makes monsters of us all 3167136188 GABRIELA ✸ love makes monsters of us all 292007208

... J'savais bien que le gêne mutant venait de l'autre côté de la famille ! Z'êtes tous corrompus ! GABRIELA ✸ love makes monsters of us all 222075304 GABRIELA ✸ love makes monsters of us all 3566243987 GABRIELA ✸ love makes monsters of us all 926284742

Bienvenue parmi nous et bon courage pour la rédaction de ta fiche, en tout cas ! :keur:

(je viendrai t'embêter pour un lien, tiens... What a Face)
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MessageSujet: Re: GABRIELA ✸ love makes monsters of us all   GABRIELA ✸ love makes monsters of us all Icon_minitimeJeu 22 Oct 2015 - 8:32

MERCI BEAUCOUP GABRIELA ✸ love makes monsters of us all 1838896285 GABRIELA ✸ love makes monsters of us all 2675131757

Cesare & Rafael > Je sais pas pourquoi, je sens la famille à problèmes GABRIELA ✸ love makes monsters of us all 3865114578
Et mon côté de la famille il est... pourri, ouais GABRIELA ✸ love makes monsters of us all 2586184574
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Seth Koraha
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MessageSujet: Re: GABRIELA ✸ love makes monsters of us all   GABRIELA ✸ love makes monsters of us all Icon_minitimeJeu 22 Oct 2015 - 9:55

Haaaaaaaan Gabriela GABRIELA ✸ love makes monsters of us all 921491218
Quel excellent choix de scénario ! Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche :3
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MessageSujet: Re: GABRIELA ✸ love makes monsters of us all   GABRIELA ✸ love makes monsters of us all Icon_minitimeJeu 22 Oct 2015 - 9:58

Encore une scéna GABRIELA ✸ love makes monsters of us all 921491218

Bienvenue chez nous et bon courage pour ta fiche ma poule GABRIELA ✸ love makes monsters of us all 1838896285
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MessageSujet: Re: GABRIELA ✸ love makes monsters of us all   GABRIELA ✸ love makes monsters of us all Icon_minitimeJeu 22 Oct 2015 - 10:03

Bienvenue parmi nous !
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Joren Holgersen
Joren Holgersen

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MessageSujet: Re: GABRIELA ✸ love makes monsters of us all   GABRIELA ✸ love makes monsters of us all Icon_minitimeJeu 22 Oct 2015 - 11:08

LA PLUS BELLE GABRIELA ✸ love makes monsters of us all 4170729518 Encore merci de tenter mon scénario, je t'aime GABRIELA ✸ love makes monsters of us all 422354165
Bienvenue sur le forum, bonne chance pour ta fiche GABRIELA ✸ love makes monsters of us all 3753776951 si tu as des questions, n'hésite pas GABRIELA ✸ love makes monsters of us all 3563753149 puis arrête de râler, le vaccin c'est le bien, tu es sauvée de mal qui s'emparait de toi GABRIELA ✸ love makes monsters of us all 937015410
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Harvey Sunderland
Harvey Sunderland

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MessageSujet: Re: GABRIELA ✸ love makes monsters of us all   GABRIELA ✸ love makes monsters of us all Icon_minitimeJeu 22 Oct 2015 - 14:42

Bienvenuuuuue GABRIELA ✸ love makes monsters of us all 921491218 Excellent choix de scénario tout ça GABRIELA ✸ love makes monsters of us all 1838896285
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MessageSujet: Re: GABRIELA ✸ love makes monsters of us all   GABRIELA ✸ love makes monsters of us all Icon_minitimeJeu 22 Oct 2015 - 17:04

ce choix de scénario omg. GABRIELA ✸ love makes monsters of us all 2636227509 GABRIELA ✸ love makes monsters of us all 2636227509 j'avais tellement craqué dessus, tu fais TELLEMENT un excellent choix, huhu. GABRIELA ✸ love makes monsters of us all 2765873474 GABRIELA ✸ love makes monsters of us all 921491218
bienvenue dans les parages en tout cas. GABRIELA ✸ love makes monsters of us all 243543726 hâte de lire ta fiche. GABRIELA ✸ love makes monsters of us all 996374593 bon courage pour la rédaction. GABRIELA ✸ love makes monsters of us all 422354165 I love you I love you
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MessageSujet: Re: GABRIELA ✸ love makes monsters of us all   GABRIELA ✸ love makes monsters of us all Icon_minitimeJeu 22 Oct 2015 - 18:33

HAAAAAN GABRIELA ✸ love makes monsters of us all 292007208 Une victime de mon ex-mari GABRIELA ✸ love makes monsters of us all 2765873474 Trop bon choix de scéna GABRIELA ✸ love makes monsters of us all 921491218 Mais fais gaffe s'il te propose de faire des bébés, ça peut s'avérer dangereux GABRIELA ✸ love makes monsters of us all 3460047885
Brefouille, bienvenue miss GABRIELA ✸ love makes monsters of us all 1734149047 Il nous faudra un lien GABRIELA ✸ love makes monsters of us all 4170729518
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