On ne peut pas vraiment dire que ne m’y plais à Radcliff. Si j’y suis parce que je n’ai pas eu le choix, j’ai trouvé un travail dans cette ville. Je suis bibliothécaire depuis quelques mois, j’aime beaucoup mon boulot. Il me plait bien, les horaires sont supers, le salaire suit et je suis heureuse en couple. Cependant, malgré cela, je suis constamment sur mes gardes. A cause des hunters, en vérité.
En effet, je suis une transmutée, une mutante si vous préférez. Je dois me protéger des hunters pour pouvoir me capturer, ou pire me tuer. J’ai le pouvoir de contrôler la météo, je fais la pluie et le beau temps comme on dit. Je veux qu’il pleuve, il va pleuvoir. Pareil si je veux du soleil ou de la neige. Bien sur, je fais toujours attention à ce que je fais. Le problème c’est que mes émotions peuvent faire dérayer mon pouvoir. Si je pleure, il va pleuvoir là où je me trouve. Si je suis en colère, le tonnerre va frapper au dessus de ma tête, alors attention à celui qui se trouve en face de moi.
Cela est un vrai problème que j’essaie de remédier, mais ce n’est pas facile. Cependant, je sais que je peux compter sur mes amis proches, qui sont pour la plupart, des transmutés. Nous, nous protégeons mutuellement. Nous formons un groupe très soudés.
Aujourd’hui, j’ai rendez vous avec un très bon ami. Il s’appelle Siméon Marchand et c’est un tout nouvel habitant comme moi. Nous, nous sommes rencontrés, alors que nous cherchons le même endroit. Je pensais qu’il était un habitant lambda de Radcliff et lui pensait pareil à mon égard. S’en est suivie une grande confusion et nous avons finis par en rire. Et nous, nous sommes aidés mutuellement. Et aujourd’hui, nous avons décidés de nous revoir pour faire plus ample connaissance. Nous, nous sommes donnés rendez vous devant un restaurant simple de la ville. Le rendez vous a été fixé à une heure. Heureusement, je suis arrivée avec cinq minutes d’avance. J’attends Siméon, devant l’entrée. C’est alors que je le vois arrivée en face de moi. Je lui souris et vais à sa rencontre :
- Salut Siméon, tu vas bien ? Dis-je en lui faisant la bise.