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Isolde Saddler
Isolde Saddler

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SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 34 Icon_minitimeSam 13 Mai 2017 - 14:08

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Pouvoir rentrer plus tôt que prévu à la maison, c’était franchement plus agréable depuis qu’elle savait qu’une fois qu’elle aurait franchi le seuil de la porte, Isolde pourrait retrouver Cesare. Avant, elle avait eu la certitude de retrouver sa fille et ça lui faisait toujours vraiment plaisir, mais malgré tout ce que Clara pouvait représenter à ses yeux, ça n’avait jamais été suffisant. Savoir que Cesare lui, il était loin d’elle, dans cette grande baraque en compagnie de son père, pendant qu’elle elle se retrouvait dans cette baraque, bien trop silencieuse dès que Clara dormait, ça n’avait pas rendu les soirées franchement agréables. Elle en avait passé du temps à penser à Cesare, à se demander comment il allait, ce qu’il faisait, si c’était pas trop dur pour lui de supporter son père. C’était ce genre de pensées qui avait rendu le fait de travailler jusqu’à pas d’heure, vraiment libérateur, se concentrer sur autre chose, ça lui avait au moins permis de ne pas se poser mille et une question auxquelles elle ne pouvait avoir des réponses qu’à travers un téléphone, en attendant la prochaine fois où elle pourrait enfin se retrouver en face de l’homme qu’elle aimait. C’était différent maintenant. Il était là, tous les soirs quand elle rentrait, alors évidemment, ça rendait plus motivant l’idée de rentrer du boulot. Elle aurait aimé que ça se fasse sans qu’il ait besoin de passer de trop nombreuses heures entre la vie et la mort et sans qu’il n’ait besoin de rester hospitalisé pendant une dizaine de jours parce qu’il s’était fait poignardé par son propre père peu de temps après être rentré de France. Maintenant que ça allait mieux, qu’il était tiré d’affaire, que les plaies cicatrisaient peu à peu, au moins ça devenait facile de se dire que tout était mieux maintenant.

Alors, s’éclipser du boulot en avance, c’était plutôt une bonne idée, au moins, ça lui permettait de rentrer plus tôt, de retrouver Cesare et Clara et désormais, les soirées étaient bien plus agréables quand elle était à la maison et non en train de se forcer à bosser pour ne pas penser à tout ce qui pouvait compliquer sa vie. Y avait des jours comme ça où en plus, le boulot était plus ennuyeux qu’autre chose et quoi qu’elle fasse pour y mettre de la bonne volonté, elle n’y arrivait pas. Alors dans ces cas-là, c’était forcément mieux de rentrer chez elle pour souffler un bon coup et pouvoir s’y mettre de façon plus productive le lendemain. C’était avec ce genre d’idées en tête qu’elle était rentrée à la maison, encore trop habituée à se chercher de bonnes excuses pour justifier qu’elle quittait le boulot plus tôt. Elle qui avait eu l’habitude de sécher certains cours au lycée tout simplement parce qu’elle n’aimait pas ou qu’elle n’avait pas la motivation nécessaire pour y aller, la voilà qui se retrouvait à avoir besoin de bonnes excuses pour une heure ou deux tout au plus, de moins dans sa journée. Quelques heures qu’elle aurait l’occasion de rattraper bien vite, dès lors qu’elle aurait de nouveau trop de trucs à régler et qu’elle serait obligée de rentrer tard. Alors dans le fond, c’était probablement mieux de profiter des moments où les choses étaient assez calmes à Radcliff, pour passer plus de temps avec sa famille, puisque, trop rapidement, la merde reviendrait s’installer à Radcliff et que là, faudrait mettre les bouchées doubles. Elle avait du mal à croire que le calme pouvait rester bien longtemps dans cette fichue ville. Ça avait beau être une ville perdue au plein milieu du Kentucky, ça restait un coin beaucoup trop sujet aux problèmes divers et variés et maintenant qu’elle avait signé pour en être la maire, c’était à elle d’essayer d’en régler un maximum.

Au moins, ce n’était pas ce soir qu’on lui prendrait la tête. Elle était chez elle maintenant et elle devait bien avouer qu’elle ne s’attendait pas à ce que Cesare ait de la compagnie. Pas qu’elle soit ce genre de petite-amie qui ne supportait pas que son conjoint parle avec d’autres filles ou la laisse en plan parce qu’il sortait avec ses potes. C’était surtout parce que Cesare, il lui avait bien fait comprendre que sa liste d’amis, elle était plutôt courte et il se méfiait des autres comme de la peste. Alors forcément, c’était bizarre, d’arriver là pour voir Cesare avec quelqu’un et ce même quelqu’un avec Clara dans ses bras. Heureusement, elle était capable de tirer ses propres conclusions, logiques et pas influencée par la jalousie comme certaines filles auraient pu le faire. Dans toute cette scène qui l’avait complètement surprise, apparemment, c’était elle qui disait des trucs bizarres. « J’rigole, t’en fais pas. » Quoi que, quand même, elle en était arrivée à se poser la question maintenant qu’elle avait évoqué l’idée. Peut-être que finalement Cesare, il pourrait plus facilement faire peur à Cesare que les deux chiens qui viendraient lui aboyer dessus. Elle fronça légèrement les sourcils, alors qu’il semblait bien que la présence de la blonde faisait, qu’elle n’aurait pas le droit à son bisou d’après le boulot. Tant pis, elle reposa bien vite son regard sur la blonde. « Enchantée. » Qu’elle répondit alors à l’adresse de Skylar, maintenant que les présentations étaient faites. Elle ne put s’empêcher de froncer les sourcils d’un air sceptique alors qu’ils parlaient des nounous blondes. « Est-ce que ça marche vraiment ? J’veux dire, si ça paie une fortune, j’peux toujours essayer. » Elle n’était pas sérieuse, évidemment, mais elle était blonde, alors ça aurait pu marcher, si seulement elle avait eu assez de patience pour s’occuper des enfants des autres. Elle était de toute façon elle avait déjà bien assez à faire avec sa propre fille et son boulot de maire. « Sky’ alors. » Elle lui adressa un sourire. « Et je suppose que tu devrais pas l’écouter, c’est très bien comme prénom, Skylar. » C’était un prénom quoi. Pas le genre de trucs qu’elle irait critiquer, à part si elle devait être énervée par la personne le portant sans doute, dans ces moments-là, elle pouvait tomber très bas après tout. Dans le fond, Cesare lui-même, sans le savoir, elle avait dû le critiquer aussi pour ça à une époque, quand elle avait été à court d’insulte à son égard. « Je serais vraiment une mauvaise mère, si je disais non. » Qu’elle répondit à Skylar avant de s’approcher pour récupérer sa fille. Même sans craindre de passer pour une mauvaise mère qui disait aux autres de garder son bébé, elle venait de passer la journée au boulot, elle n’avait pas eu son bisou de la part de Cesare, alors elle avait bien le droit de pouvoir au moins serrer sa fille dans ses bras et déposer un baiser, au moins sur sa joue à elle. Malgré la présence de se tourner vers Cesare, parce que mine de rien, y avait ce genre d’inquiétude face à ses blessures, qui faisait qu’elle s’en fichait de qui y avait dans la pièce, il fallait qu’elle s’assure que tout aille bien pour lui. « Ça va toi ? » Et il savait bien de quoi elle parlait, elle devait être chiante avec ça, ces derniers temps, mais c’était plus fort qu’elle. Elle était sûre qu’il serait pareil si c’était elle qui s’était faire poignardée après tout. Il avait l’air bien, il tenait debout, il n’avait pas l’air de souffrir le martyr, mais qu’importait, c’était encore beaucoup trop récent pour qu’elle arrête de s’inquiéter, alors, il allait devoir faire avec encore quelques temps.
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Alec Lynch
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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 34 Icon_minitimeSam 13 Mai 2017 - 16:18

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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 34 Icon_minitimeSam 13 Mai 2017 - 16:25

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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 34 Icon_minitimeSam 13 Mai 2017 - 16:29

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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 34 Icon_minitimeSam 13 Mai 2017 - 16:31

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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 34 Icon_minitimeSam 13 Mai 2017 - 16:43

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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 34 Icon_minitimeSam 13 Mai 2017 - 16:45

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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 34 Icon_minitimeSam 13 Mai 2017 - 16:52

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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 34 Icon_minitimeSam 13 Mai 2017 - 16:54

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Alec Lynch
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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 34 Icon_minitimeSam 13 Mai 2017 - 18:54

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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 34 Icon_minitimeSam 13 Mai 2017 - 19:10

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Cesare DeMaggio
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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 34 Icon_minitimeDim 14 Mai 2017 - 18:59

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41972
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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 34 Icon_minitimeDim 14 Mai 2017 - 19:04

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Pourquoi est-ce qu’il n’arrivait pas à chasser Vivian de ses pensées, Lazaro ? Il l’avait fait tellement de fois avec d’autres filles, que ça lui semblait complètement illogique de ne pas réussir à passer l’éponge avec elle. Ils avaient passé quatre nuits ensemble, ils s’étaient appréciés assez pour avoir eu l’envie de recommencer pour plusieurs fois mais au-delà de ça, qu’est-ce qui la rendait si différente des autres ? Quand il se posait cette question, Laz, il se disait qu’elle n’avait rien de différent des autres et il essayait de se le répéter, encore et encore, comme si ça devait suffire pour que l’idée soit complètement imprimée dans son esprit. Pourtant, dès qu’il arrêtait de se marteler la tête avec cette idée, il se disait que Vivian, elle était marante, elle avait ce genre de joie de vivre communicative, qui faisait qu’après quelques secondes passées avec elle, c’était comme si tous les tracas du quotidien s’étaient envolés. Et si les problèmes, ils persistaient malgré tout, elle pouvait les écouter, les comprendre et se montrer rassurante. Elle était à l’écoute, altruiste, généreuse. Il ne pouvait pas non plus prétendre qu’il n’avait pas remarqué ses atouts physiques, au-delà de ses beaux yeux bleus et de ses cheveux blonds ou ce grain de beauté qu’elle avant juste au-dessus de la lèvre. Il avait été assez galant pour toujours la regarder dans les yeux, mais il n’avait pas non plus été indifférent à ses courbes. Dès qu’il se perdait à penser à ce qui rendait Vivian différente des autres, il se retrouvait à trouver tout un tas de trucs qu’il semblait incapable de retrouver chez les autres. Mieux valait qu’il continue de se répéter qu’elle n’avait rien de plus qu’une autre. C’était mensonge qu’il se répétait à lui-même et qui valait probablement mieux que la vérité. A force de le répéter, faudrait bien que ça devienne une vérité. Et puis comme ça, peut-être qu’il réussirait à rencontrer quelqu’un d’autre et que tout serait parfaitement réglé. Arellys l’avait dit, il était trop beau pour s’accrocher à la fiancé d’un autre. S’il pensait un peu plus comme ça, il aurait probablement moins de mal à gérer sa vie. S’il arrivait à penser comme ça, il ne serait pas là, à parler de Pet Rescue Saga avec Vivian, mais ailleurs, avec n’importe quelle autre fille de ce bar qui voudrait bien de lui. Mais voilà, maintenant, il était là, à lui sourire à Vivian, à cause de cette histoire débile de tournoi. Face aux autres filles, il n’avait même pas l’impression de réussir à sourire comme il le faisait là. A croire qu’il avait encore du chemin à faire, avant que son rien, il commence, un tant soit peu à devenir vrai.

Vivian, après tout, elle est fiancée et pas à n’importe qui, elle est fiancée à son meilleur ami à lui. Il n’arriva pas à avoir un regard positif sur ce mariage à venir. S’il se cache bien facilement devant son excuse de ‘après six mois, c’est beaucoup trop tôt’ ou sur le fait qu’ils ne soient pas très bien organisés pour préparer tout ça, la vérité, c’était qu’ils n’avaient pas envie qu’ils se marient. Ça faisait lui le pauvre con de l’histoire, celui qui était jaloux et qui ne semblait même pas vouloir que son meilleur ami soit heureux. Quoi que, il voulait qu’Alan soit heureux, évidemment, juste pas avec Vivian. Ce qui faisait quand même de lui un connard, il fallait bien l’avouer. « De rien. » Qu’il répondit alors vite fait à la blonde, en haussant légèrement les épaules. Il ne pouvait vraiment pas parler de ce mariage objectivement. Il aurait presque eu envie de lui dire que si ce mariage l’angoissait au point qu’elle n’en dormait plus la nuit, c’était peut-être parce qu’elle n’était pas prête et donc qu’épouser Alan était une mauvaise idée. Quel genre d’ami pensait ça, franchement ? Il se détestait pour tout ça et pourtant, il arrivait bien facilement à refouler ce genre de pensées pour se concentrer sur les discussions qu’il partageait avec Vivian. Peut-être que ça faisait partie de ces rêves qu’elle poursuivait, après tout, de se marier, alors dans un sens, il venait de lui dire d’aller au bout de cette histoire. Fallait croire que tout était bon pour se donner bonne conscience. « Absolument, pilote de chasse ou cascadeuse, c’est exactement ce que je pensais que tu faisais de ta vie à la seconde où je t’ai vue pour la première fois. » Si ça avait été le cas, il se serait bien planté, puisqu’elle était critique littéraire. Il n’avait même pas eu de premier avis sur le métier qu’elle pouvait bien exercé, il l’avait appris au cours de leur discussion et c’était très bien comme ça. Il laissa échapper un léger rire à la remarque de la blonde, elle n’avait pas idée d’à quel point il pouvait se retrouver dans ses propos. « C’est clair. » Qu’il répondit alors, ce regard qui en disait peut-être trop long sur à quel point il pouvait se trouver con lui. Est-ce que cette discussion idiote sur le sport n’en était pas une énième preuve en plus ? C’était ridicule de parler comme ça, de façon gênée à cause d’une phrase qu’il avait pu dire sans s’en rendre compte. « Attention à pas faire trop en faire avant d’aller au lit par contre, c’est pas bon pour le sommeil. A part si c’est du sport de chambre. » Malgré le rire qu’il venait de lâcher, il avait l’impression d’enchainer la millième boulette de la soirée. Il pouvait mettre ça sur le dos de l’alcool. Franchement, Vivian était la dernière personne au monde avec qui il avait envie de parler de sport de chambre, ce serait même moins embarrassant avec sa sœur, voire même sa mère. « C’est scientifique … Le sport ça libère des hormones qui maintiennent éveiller alors que le sexe c’est plutôt le contraire … surtout chez les hommes apparemment … » C’était à se demander pourquoi il avait continué de parler. Comme si ce qu’il racontait maintenant pouvait justifier ce qu’il avait dit plus tôt. Maintenant il avait juste l’air d’un abrutit qui parlait de cul de façon plus ou moins nerveuse, avec des trucs qu’il n’inventait pas mais qui étaient plutôt mal placés, là entre eux deux.

Pas sûr qu’elle veuille encore souvent l’écouter parler de sa vie et de ses problèmes, à ce train-là, un jour, elle allait passer de la psychologue attentive à la sexologue, ce qui serait quand même pas mal dérangeant. Heureusement il n’avait aucun problème avec ses hormones alors si jamais il s’endormait vite après l’amour, ce serait normal et il n’aurait pas besoin d’aller en parler à qui que ce soit. Et puis il savait aussi que fallait pas faire de sport juste avant d’aller dormir, ça pouvait sauver son sommeil. Maintenant, il ne lui restait plus qu’à boire pour oublier toutes les conneries qu’il pouvait raconter. Ou peut-être que ce serait pire quand il serait complètement ivre, mais au moins, il n’en aurait pas conscience, alors ce serait forcément un avantage. « Tu pourras pas dire que je t’avais pas prévenue. » Il haussa les épaules. C’était gentil de la part de Vivian, mais il était certain qu’elle avait mieux à faire que de le supporter toute la soirée en train de se torcher la tronche. Il rigola à sa remarque. « Tu peux toujours essayer, mais y a peu de chance pour que ça marche, désolé. » En vérité, plus elle essaierait de l’attendrir, plus il aurait envie de boire pour oublier que dans le fond, ça marchait plutôt bien. Parce que c’était elle. « Désolé. » Il ne savait même pas pourquoi il était désolé dans le fond. » J’veux dire, je suppose qu’on s’en pas compte quand on a pas de frère et sœur … Alors c’est peut-être pas grave. Mais même quand je la trouve chiante, j’sais que je pourrais jamais vivre sans ma sœur. » Ce qui l’unissait a Arellys, c’était un lien vraiment fort, renforcé peut-être par l’enfance de merde qu’ils avaient partagé tous les deux, à cause de leur père. « Apparemment, elle a toujours raison de toute façon. » Ou elle en était persuadée en tout cas et lui, il avait arrêté d’essayer de la contredire depuis longtemps. Le jour où Arellys lèverait les yeux vers le soleil pour lui dire qu’il était bleu, il lui dirait oui, peu importait qu’il le trouve aussi jaune que d’habitude. » Je sais, mais tant que c’est qu’une fois de temps en temps, c’est pas trop grave. » Et ça faisait du bien sur le coup. Le lendemain, ce serait autre chose et y avait de fortes chances pour qu’il regrette d’avoir abusé sur les verres. Mais ça ce serait seulement demain, rien qui puisse vraiment le concerner dans l’immédiat du coup.
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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 34 Icon_minitimeDim 14 Mai 2017 - 19:38

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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 34 Icon_minitimeDim 14 Mai 2017 - 19:41

Citation :
Pourquoi est-ce qu’il n’arrivait pas à chasser Vivian de ses pensées, Lazaro ? Il l’avait fait tellement de fois avec d’autres filles, que ça lui semblait complètement illogique de ne pas réussir à passer l’éponge avec elle. Ils avaient passé quatre nuits ensemble, ils s’étaient appréciés assez pour avoir eu l’envie de recommencer pour plusieurs fois mais au-delà de ça, qu’est-ce qui la rendait si différente des autres ? Quand il se posait cette question, Laz, il se disait qu’elle n’avait rien de différent des autres et il essayait de se le répéter, encore et encore, comme si ça devait suffire pour que l’idée soit complètement imprimée dans son esprit. Pourtant, dès qu’il arrêtait de se marteler la tête avec cette idée, il se disait que Vivian, elle était marante, elle avait ce genre de joie de vivre communicative, qui faisait qu’après quelques secondes passées avec elle, c’était comme si tous les tracas du quotidien s’étaient envolés. Et si les problèmes, ils persistaient malgré tout, elle pouvait les écouter, les comprendre et se montrer rassurante. Elle était à l’écoute, altruiste, généreuse. Il ne pouvait pas non plus prétendre qu’il n’avait pas remarqué ses atouts physiques, au-delà de ses beaux yeux bleus et de ses cheveux blonds ou ce grain de beauté qu’elle avant juste au-dessus de la lèvre. Il avait été assez galant pour toujours la regarder dans les yeux, mais il n’avait pas non plus été indifférent à ses courbes. Dès qu’il se perdait à penser à ce qui rendait Vivian différente des autres, il se retrouvait à trouver tout un tas de trucs qu’il semblait incapable de retrouver chez les autres. Mieux valait qu’il continue de se répéter qu’elle n’avait rien de plus qu’une autre. C’était mensonge qu’il se répétait à lui-même et qui valait probablement mieux que la vérité. A force de le répéter, faudrait bien que ça devienne une vérité. Et puis comme ça, peut-être qu’il réussirait à rencontrer quelqu’un d’autre et que tout serait parfaitement réglé. Arellys l’avait dit, il était trop beau pour s’accrocher à la fiancé d’un autre. S’il pensait un peu plus comme ça, il aurait probablement moins de mal à gérer sa vie. S’il arrivait à penser comme ça, il ne serait pas là, à parler de Pet Rescue Saga avec Vivian, mais ailleurs, avec n’importe quelle autre fille de ce bar qui voudrait bien de lui. Mais voilà, maintenant, il était là, à lui sourire à Vivian, à cause de cette histoire débile de tournoi. Face aux autres filles, il n’avait même pas l’impression de réussir à sourire comme il le faisait là. A croire qu’il avait encore du chemin à faire, avant que son rien, il commence, un tant soit peu à devenir vrai.

Vivian, après tout, elle est fiancée et pas à n’importe qui, elle est fiancée à son meilleur ami à lui. Il n’arriva pas à avoir un regard positif sur ce mariage à venir. S’il se cache bien facilement devant son excuse de ‘après six mois, c’est beaucoup trop tôt’ ou sur le fait qu’ils ne soient pas très bien organisés pour préparer tout ça, la vérité, c’était qu’ils n’avaient pas envie qu’ils se marient. Ça faisait lui le pauvre con de l’histoire, celui qui était jaloux et qui ne semblait même pas vouloir que son meilleur ami soit heureux. Quoi que, il voulait qu’Alan soit heureux, évidemment, juste pas avec Vivian. Ce qui faisait quand même de lui un connard, il fallait bien l’avouer. « De rien. » Qu’il répondit alors vite fait à la blonde, en haussant légèrement les épaules. Il ne pouvait vraiment pas parler de ce mariage objectivement. Il aurait presque eu envie de lui dire que si ce mariage l’angoissait au point qu’elle n’en dormait plus la nuit, c’était peut-être parce qu’elle n’était pas prête et donc qu’épouser Alan était une mauvaise idée. Quel genre d’ami pensait ça, franchement ? Il se détestait pour tout ça et pourtant, il arrivait bien facilement à refouler ce genre de pensées pour se concentrer sur les discussions qu’il partageait avec Vivian. Peut-être que ça faisait partie de ces rêves qu’elle poursuivait, après tout, de se marier, alors dans un sens, il venait de lui dire d’aller au bout de cette histoire. Fallait croire que tout était bon pour se donner bonne conscience. « Absolument, pilote de chasse ou cascadeuse, c’est exactement ce que je pensais que tu faisais de ta vie à la seconde où je t’ai vue pour la première fois. » Si ça avait été le cas, il se serait bien planté, puisqu’elle était critique littéraire. Il n’avait même pas eu de premier avis sur le métier qu’elle pouvait bien exercé, il l’avait appris au cours de leur discussion et c’était très bien comme ça. Il laissa échapper un léger rire à la remarque de la blonde, elle n’avait pas idée d’à quel point il pouvait se retrouver dans ses propos. « C’est clair. » Qu’il répondit alors, ce regard qui en disait peut-être trop long sur à quel point il pouvait se trouver con lui. Est-ce que cette discussion idiote sur le sport n’en était pas une énième preuve en plus ? C’était ridicule de parler comme ça, de façon gênée à cause d’une phrase qu’il avait pu dire sans s’en rendre compte. « Attention à pas faire trop en faire avant d’aller au lit par contre, c’est pas bon pour le sommeil. A part si c’est du sport de chambre. » Malgré le rire qu’il venait de lâcher, il avait l’impression d’enchainer la millième boulette de la soirée. Il pouvait mettre ça sur le dos de l’alcool. Franchement, Vivian était la dernière personne au monde avec qui il avait envie de parler de sport de chambre, ce serait même moins embarrassant avec sa sœur, voire même sa mère. « C’est scientifique … Le sport ça libère des hormones qui maintiennent éveiller alors que le sexe c’est plutôt le contraire … surtout chez les hommes apparemment … » C’était à se demander pourquoi il avait continué de parler. Comme si ce qu’il racontait maintenant pouvait justifier ce qu’il avait dit plus tôt. Maintenant il avait juste l’air d’un abrutit qui parlait de cul de façon plus ou moins nerveuse, avec des trucs qu’il n’inventait pas mais qui étaient plutôt mal placés, là entre eux deux.

Pas sûr qu’elle veuille encore souvent l’écouter parler de sa vie et de ses problèmes, à ce train-là, un jour, elle allait passer de la psychologue attentive à la sexologue, ce qui serait quand même pas mal dérangeant. Heureusement il n’avait aucun problème avec ses hormones alors si jamais il s’endormait vite après l’amour, ce serait normal et il n’aurait pas besoin d’aller en parler à qui que ce soit. Et puis il savait aussi que fallait pas faire de sport juste avant d’aller dormir, ça pouvait sauver son sommeil. Maintenant, il ne lui restait plus qu’à boire pour oublier toutes les conneries qu’il pouvait raconter. Ou peut-être que ce serait pire quand il serait complètement ivre, mais au moins, il n’en aurait pas conscience, alors ce serait forcément un avantage. « Tu pourras pas dire que je t’avais pas prévenue. » Il haussa les épaules. C’était gentil de la part de Vivian, mais il était certain qu’elle avait mieux à faire que de le supporter toute la soirée en train de se torcher la tronche. Il rigola à sa remarque. « Tu peux toujours essayer, mais y a peu de chance pour que ça marche, désolé. » En vérité, plus elle essaierait de l’attendrir, plus il aurait envie de boire pour oublier que dans le fond, ça marchait plutôt bien. Parce que c’était elle. « Désolé. » Il ne savait même pas pourquoi il était désolé dans le fond. » J’veux dire, je suppose qu’on s’en pas compte quand on a pas de frère et sœur … Alors c’est peut-être pas grave. Mais même quand je la trouve chiante, j’sais que je pourrais jamais vivre sans ma sœur. » Ce qui l’unissait a Arellys, c’était un lien vraiment fort, renforcé peut-être par l’enfance de merde qu’ils avaient partagé tous les deux, à cause de leur père. « Apparemment, elle a toujours raison de toute façon. » Ou elle en était persuadée en tout cas et lui, il avait arrêté d’essayer de la contredire depuis longtemps. Le jour où Arellys lèverait les yeux vers le soleil pour lui dire qu’il était bleu, il lui dirait oui, peu importait qu’il le trouve aussi jaune que d’habitude. » Je sais, mais tant que c’est qu’une fois de temps en temps, c’est pas trop grave. » Et ça faisait du bien sur le coup. Le lendemain, ce serait autre chose et y avait de fortes chances pour qu’il regrette d’avoir abusé sur les verres. Mais ça ce serait seulement demain, rien qui puisse vraiment le concerner dans l’immédiat du coup.
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