Sous les débris de ta vie, je te croyais à l'abri. Sur la potence, je te voyais condamné sans peine l'innocence. Entre ces murs, j'ai embrassé tes blessures. Lorsque tu relèveras, je ne serais plus là. Quand ton corps s'embrasera pour plus que l'erreur que je suis dans ton coeur, le mien sera dépouillé de ses ardeurs. Quand on me pendra, j'espère que tu ne m'en voudras pas. Quand on t’exécutera, la balle traversera ma foi, glissé dans un coin avec le soin des mensonges, et tu me survivras. Admets-le, et mieux: promets-le.