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 Il y avait de la lumière alors... (Call & Law)

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MessageSujet: Il y avait de la lumière alors... (Call & Law)   Il y avait de la lumière alors... (Call & Law) Icon_minitimeMar 14 Mar 2017 - 0:14

Dimanche 6 mars 2016

“Tu vas faire quoi maintenant Lawrence ?” demanda Eloïse, le regard hagard.
“Je vais aller me mettre au vert quelques temps.”
La jeune femme n’ajouta rien car elle savait qu'il ne lui donnerait pas plus d'informations sur sa destination, mais Lawrence qui était en train de fourrer ses affaires dans un grand sac de sport, connaissait suffisamment sa sœur pour savoir qu’elle s’inquiétait pour lui. “T’en fais pas. Je vais continuer de veiller sur toi.”
“Et qui veillera sur toi ?”
Il esquissa un sourire, ce sempiternel sourire qui voulait tout et ne rien dire, puis il ferma le sac et se leva pour aller déposer un baiser sur son front. “T’en fais pas pour moi. J’ai des amis un peu partout. Je t’appellerais.” Et il quitta le pavillon, le cœur lourd. Il savait pertinemment que tout serait beaucoup plus compliqué sans le soutien de l’agence, mais il n’avait pas vraiment le choix. Même s’ils avaient effacé toutes traces du meurtre de Scott, ce dernier était tout de même porté disparu et les Hunters avaient Lawrence Norton dans le collimateur. Dans l’intérêt de l’agence, il fallait qu’il se fasse oublier quelques temps.

C’était donc avec une nouvelle identité et des papiers plus vrais que nature que l’agent Lawrence Evans, ex-policier de New York, gagnait le Kentucky; lesdits papiers falsifiés par son agence d’espionnage et quasiment indétectables par les autorités classiques. Lawrence avait l’habitude de se balader avec de faux papiers. C’était son lot quotidien dans son travail en tant qu’espion, d’abord à la NSA, puis dans le privé. Il avait d'ailleurs choisi ce nom car c’était l’identité d’emprunt qu’il avait utilisée lorsqu’il avait rencontré Calleb pour la première fois, lorsqu’il lui avait servi le meurtrier de son fils sur un plateau d’argent. C’était ce mec là, son principal contact à Radcliff. Un prêté pour un rendu. C’était ce qu’ils avaient convenu à l’aube du 21 avril 2015, avant que Lawrence ne s’évapore dans la nature au sens littéral du terme.

Lawrence avait repris contact récemment. Il y avait quelques jours tout au plus. Il ne s’était pas épanché sur les détails, mais il avait rapidement et subtilement expliqué sa situation dans le but de ne pas essuyer de refus. Il lui avait simplement dit qu’il débarquait à Radcliff, il avait rappelé à son bon souvenir le service rendu et il avait précisé que c’était urgent et qu’il avait besoin d’un toit et d’un coup de main pour s’installer, ne connaissant pas du tout la région. Il avait ajouté que c’était une histoire compliquée. Pour le reste, il misait sur le fait qu’il aurait tout le loisir de s’entretenir avec Calleb de vive voix. Ce serait d’ailleurs bien moins risqué que par mail ou par téléphone car Lawrence était bien placé pour savoir que toutes les télécommunications étaient tracées par ses anciens collègues. Il savait aussi qu’il n’était à l’abri nulle part car les Hunters se trouvaient partout.

Lawrence était arrivé en milieu d’après-midi par Elizabeth Town, en faisant du stop sur la route soixante-cinq. Il avait tout juste traversé la ville quand il arriva à l’adresse indiquée dans le quartier résidentiel au sud de Radcliff. Il se grilla une clope en bas de l’immeuble en se jurant que c’était la dernière puis il s’engouffra dans la bâtisse jusqu’à l’appartement du dénommé Hallworth. Il frappa trois coup à la porte en croisant les doigts pour que son hôte n’ai pas changé d’avis en cours de route.

“Salut. Tu me remets ?”


Dernière édition par Lawrence Evans le Dim 2 Avr 2017 - 0:27, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Il y avait de la lumière alors... (Call & Law)   Il y avait de la lumière alors... (Call & Law) Icon_minitimeMar 21 Mar 2017 - 2:37


Bon…

Il s’était levé tôt, dans les environs de huit heures du matin, pour être sûr et certain d’avoir le temps de nettoyer et ranger son appartement. N’importe quel œil extérieur aurait assuré que l’endroit n’avait aucunement besoin d’un tel traitement, qu’il était déjà…à la limite de l’immaculé. Genre arrête, on a déjà besoin de lunettes de soleil pour pas se taper une migraine tellement c’est propre chez toi pouvait être des proposes que l’on aurait pu lui tenir. Et…ça n’aurait même pas été si exagéré que ça. Donc oui, il avait…disons le franchement…récuré l’entièreté de son appartement. Du genre, à même nettoyer les petites statuettes de bois qu’il pouvait tailler lorsqu’il était…stressé ou avait besoin de s’occuper les mains, avant de les replacer à l’EXACTITUDE à la même place après avoir bien sûr tout aussi astiqué l’endroit où il les redéposait. Ouais, il avait tout…désinfecté. Et tout ranger, pour le peu qui avait été dérange, hm…bref, donc tout…absolument tout…était alignés, parallèle, symétrique et au possible par dégradé de couleur lorsque c’était possible. Il n’y avait pas un pli, par un froissement du tissu du canapé, par la moindre chose qui dépassait. Même les acariens survivants s’étaient probablement arrangés pour s’aligner dans l’ordre cosmique de l’appartement et tremblaient de tout leur petit corps persuadé que ce type là…quoiqu’on en dise, il devait avoir un super pouvoir et pouvait probablement les voir pour mieux les éliminer. Ouais, carrément.

Mais pourquoi tant d’effort ? Surtout un dimanche matin ? C’était simple, très simple. Caleb allait…hébergé…un…mutant. Déjà, ça. Ça devait suffire au fait qu’il ait récuré son appartement pour l’accueillir au mieux. Et pire encore, ou mieux…dépendant du point de vue : Il était également le flic qui lui avait gentiment servi l’assassin de son fils sur un plateau et…avait fait disparaitre les preuves de son crime. Du coup-là, ça méritait AU MOINS ça de considération. Sans parler du fait oui, qu’il allait l’héberger et probablement l’aider à se dénicher un appartement. Parce que bon, ça aussi…même si Cal’ ne laissait aucun chasseur venir dans son appartement…on ne savait jamais ce qu’il pourrait un jour se passer, alors…autant rapidement éloigner Lawrence. Aussi, refusant de le laisser dormir sur le canapé, il avait déniché un bon matelas, qu’il avait préparé de tout l’attirail nécessaire pour en faire un lit agréable et l’avait placé dans un coin de la seconde chambre qui servait principalement de salle de sport. Il avait même placé une sorte de tatami dessous, pour pas que ça traine directement sur le sol. Ouais, il avait le souci du détail. En vrai…il avait un instant songé à dormir lui-même ici et à laisser sa propre chambre à l’invité mais…il avait rapidement écarté l’idée. Toute façon, ce matelas au sol était probablement plus neuf et plus confortable que celui de son lit. Ouais, à peu près. Bref.

Et finalement, en début d’après-midi…alors que Caleb devait replacer pour la trente-six millième fois le moindre objet chez lui et passer le millionième coup de chiffon sur la moindre surface, trois coups furent donné à la porte. Ni une, ni deux, plaçant le tissu d’un geste machinal à l’arrière de sa poche de pantalon, celui-ci dépassant donc…il se dirigea vers celle-ci. Il jeta un coup d’œil par le judas pour être certain qu’il s’agissait de la bonne personne, même s’il y avait peu de chance que ce soit quelqu’un d’autre mais bon…et ouvrit.

Là, la question le dérouta presque… « Bien sûr. Vas-y rentre… » Il commença à s’écarter pour le laisser passer avant de se raviser sur un… « Ah. Si tu pouvais essuyer tes pieds sur le paillasson avant… » Il n’en était pas encore au stade de demander aux gens de se déchausser mais…dans ce cas, fallait quand même faire un minimum d’effort. Enfin, surtout quand il venait de faire le ménage quoi…il avait surtout un problème avec l’agencement des choses mais…pour la saleté, il fallait quand même le minimum syndical. Bref…

Et donc…une fois la porte refermé derrière Lawrence « Tu veux un truc à boire ou tu préfères t’installer d’abord ? Pour les vestes et manteau, c’est la porte là » Tout en désignant celle qui était perpendiculaire sur la gauche de la porte d’entrée (ou droite si on s’apprêtait à sortir).


[J'ai placé ça un dimanche, j'espère que ça pose pas de soucis ? Il y avait de la lumière alors... (Call & Law) 222075304 ]
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MessageSujet: Re: Il y avait de la lumière alors... (Call & Law)   Il y avait de la lumière alors... (Call & Law) Icon_minitimeDim 2 Avr 2017 - 0:24

[HRP : Pas de souci ^^]

Après avoir frappé ses trois coups à la porte, Lawrence n’avait pu s’empêcher de jeter un œil aux autres portes palières ainsi qu’aux judas, comme s’il voulait s’assurer de ne point être épié par un voisin trop curieux. A cette heure-ci, un dimanche, les bonnes familles devaient en être au dessert, il n’y avait pas un chat dans le couloir. Simple coup d’œil de routine. Il ne nota rien qui lui parut suspect. Puis la porte s’ouvrit sur son hôte à qui il adressa un sourire cordial en se présentant… façon Lawrence quoi.

Caleb l’invita à entrer, ce qu’il était d'ailleurs sur le point de faire avant que son hôte ne lui intime de bien essuyer ses pieds sur le paillasson avant d’entrer. Lawrence resta coi quelques instants, arquant un sourcil sceptique, puis avisa ses propres pompes un peu poussiéreuses et concéda la remarque à son hôte lorsqu’il se rappela qu’il avait pas mal marché sur les routes depuis qu’il était partit.
Il s'exécuta machinalement, frottant ses pieds sur le tapis avant de demander : “Tu veux que j’enlève mes pompes ?” Tant qu’à faire !  Ils gagneraient du temps. Même si c’était dit sur un ton un peu railleur -- il fallait s’y faire. Avec lui il n’était pas toujours aisé de savoir si c’était du lard ou du cochon -- c’était toutefois une vraie question. Aussi étonnant que cela puisse paraître de prime abord, sous ses airs d’ours mal léché, Lawrence avait tout de même du savoir vivre et du respect pour cet hôte qu’il connaissait à peine et qui lui rendait une fière chandelle qui plus est, alors qu’il n’avait pas vraiment d’autre endroit où aller, alors autant ne pas se le mettre de travers d’entrée de jeu. Et il ne crut faire proposition plus à propos lorsqu’il foula le plancher immaculé de chez Caleb en chaussettes. Il n’avait pas spécialement attendu la réponse de son hôte, si celui-ci lui en avait donné une, qu’il s’était quand même déchaussé, par principe.

Un rapide coup d’œil lui permis de se rendre compte que l’endroit était à l’image de l’appartement témoin d’un constructeur immobilier. Tout était nickel, parfaitement ordonné et respirait la propreté. Si Caleb ne lui avait ouvert la porte et qu’il n’avait pas été là pour l’accueillir, Lawrence se serait demandé si l’appartement était vraiment habité et s’il ne s’était pas trompé d’endroit.

Ce fut avec une curiosité non dissimulée que Lawrence emboîta le pas de son hôte. Il s’amusa à noter le chiffon qui pendait à la poche arrière de son pantalon et en déduisit aussitôt l’amour de ce dernier pour la propreté. A moins qu’il ne soit du genre à récurer à fond que lorsqu’il reçoit des invités -- ça arrive -- même si au vu de l’état de l’appart, Lawrence penchait davantage pour l’autre éventualité. Il suivit du regard la porte que Caleb désigna pour sa veste. “Peu importe. Si je peux juste poser ça quelque part ?” dit-il en montrant son sac d’un hochement du chef. “En attendant…” Il pouvait bien le poser n’importe où, peu lui importait. Tant qu’il n’y avait pas de gosses dans les parages, car il avait laissé son arme à feu dedans. “Enfin, où ça craint pas.” jugea-t-il bon de préciser. Caleb interpréterait bien cela comme il voudrait.

“Et oui, je veux bien un verre d’eau si tu as. Je meurs de soif !” Il n’avait rien bu depuis qu’il avait commencé à faire du stop.

Il se débarrassa de sa veste en cuir qu’il rangea dans le placard désigné après avoir noté au passage que toutes les autres affaires de son hôte étaient parfaitement alignées, pliées et rangées par couleur et par tailles. Cela lui tira un nouveau sourire et il se surprit à se demander s’il s’agissait d’une plaisanterie, d’une simple coïncidence ou s’il venait vraiment de tomber sur un maniaque. Il se garda bien de faire un commentaire, se contenta d’enregistrer l’information dans un coin de sa tête et s’adonna à son propre toc, celui de ne rien laisser dans les poches de sa veste. Chacun ses manies. Il transféra portefeuille, clopes, briquet et téléphone dans les poches de son jeans.

Puis il suivit Caleb, laissant vagabonder son œil aiguisé un peu partout, en toute discrétion. Il avait de l’entraînement pour la chose de par son métier, de plus, sa mémoire photographique lui rendait fièrement service pour la mémorisation des lieux dans lesquels il serait susceptible de pouvoir se téléporter un jour. Qui sait, s’il était amené à séjourner ici quelques temps, cela pouvait toujours servir.

“Qu’est ce qui t’as amené à Radcliff ? Toi aussi tu en as eu assez de New York ?” demanda-t-il sur le ton de la conversation ?
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