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 (xmas, isolde|-18) if only in my dreams

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Cesare DeMaggio
Cesare DeMaggio

ADMIN - master of evolution
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MessageSujet: Re: (xmas, isolde|-18) if only in my dreams   (xmas, isolde|-18) if only in my dreams - Page 3 Icon_minitimeDim 22 Jan 2017 - 2:58



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Cesare n’avait jamais été le genre de personne à croire au destin, dans le sens cosmique du terme. Il n’avait jamais cru au coup de foudre, aux âmes sœurs, au fait qu’il puisse y avoir quelqu’un pour lui sur cette planète ; quelqu’un à même d’accepter tout ce qu’il était, tout ce qu’il avait fait, tout ce qu’il portait en lui comme remords. Pourtant, il y avait Isolde, maintenant ; et d’une certaine façon, d’un point de vue cosmique, ils n’auraient jamais dû être faits l’un pour l’autre : dramatiquement opposés sur le champ de bataille qu’avaient été leurs vies respectives, différents de caractère aussi, d’aspiration pour leur avenir, de rêves dans leur tête. Et pourtant, dès le moment où il avait posé un premier regard distant sur la blonde de laquelle il n’avait pas connu l’identité à l’époque, Cesare avait été incapable d’éprouver de la haine à son égard. Ni à l’égard de personne dans le groupe qu’il avait rejoint, dans cet entrepôt dont l’existence et la destruction avaient tant marqué leur romance, à tous les deux. Non, Cesare n’avait pas détesté tous ces gens qu’il avait vus à cette époque-là, ces âmes desquelles il avait eu désespérément besoin, sans se l’avouer, pour savoir quoi faire de ce que semblait être sa nature, désormais. Il les avait tués, pourtant ; tous, parce que d’une façon pragmatique, ils n’avaient été que le sang d’innocents en plus sur ses mains, là où perdre Aria, perdre Isolde, auraient été des épreuves qu’il n’aurait jamais pu surmonter. Fondamentalement, le DeMaggio n’avait jamais prétendu être un héros, il n’avait jamais cru qu’il serait l’altruiste qui prendrait la décision la plus dure, entre deux vies d’êtres qu’il aimait, et des dizaines d’existences innocentes certes, mais qui lui paraissaient infiniment distantes. Noël, définitivement, n’était pas la période pour ressasser le passé sanglant, les reproches qu’ils s’étaient lancés pendant tant de mois, ou ce qui avait si ardemment menacé de les séparer une bonne fois pour toute. Cesare n’voulait pas faire la fête avec ça en tête, ça n’était certainement pas dans la tradition, même si en pensant au petit Jésus, on cherchait généralement la salvation et le pardon. Isolde et lui avaient survécu, ils avaient continué, ils s’étaient soignés l’un l’autre – et malgré ce qui avait pu se passer, malgré ce que le destin aurait montré comme des épreuves insurmontables, ils étaient là. Et Isolde l’aimait malgré ce qu’il avait fait, sans qu’il n’puisse expliquer comment, sans qu’il n’puisse comprendre comment cet ordre des choses soit écrit dans les étoiles, pour faire d’eux aujourd’hui des fiancés heureux.

C’était pourtant bien compliqué, d’être heureux aux dépends d’autres ; d’être heureux malgré ce qui était arrivé à d’autres. Dans un monde idéal, Cesare aurait voulu n’jamais avoir eu à imposer une telle chose à Isolde – et peut-être bien que ce réveillon n’en serait que plus beau. Ou peut-être bien qu’il aurait fini par prendre la fuite, comme d’habitude dans ses histoires d’amour. Peut-être qu’ils n’auraient jamais enduré comme ils l’avaient fait, et ce mois de décembre aurait été totalement différent. Ici, maintenant, c’était c’qu’ils avaient ; avec Clara, dans cette maison, après des mois et des mois infiniment paisibles, à profiter de choses simples comme la neige, les décorations dans la maison, ou la pêche aux cadeaux pour ce soir. Fallait faire avec la vie qu’on avait ; quelque-chose qui avait été infiniment dur pour le brun d’aussi loin qu’il s’en souvenait. Jusqu’à maintenant, jusqu’à ce moment où il avait rencontré Isolde, et où quelque-chose avait été évident dans l’air. Leur mariage n’était pas une histoire de désir sexuel, de continuité logique de leur romance – au contraire, pendant combien d’années au juste avaient-ils vécu, persuadés l’un comme l’autre, qu’ils ne jureraient jamais leurs vœux devant témoins, parce que ça n’leur ressemblait pas ? Y’avait tout un tas de raisons évidentes qui faisaient que Cesare avait envie d’épouser Isolde ; pas pour qu’elle porte son nom, fasse partie de cette famille cruelle qui lui avait tant pris – mais pour eux deux, pour quelque-chose entre eux deux. Des mots qu’il allait devoir mettre en forme pour les mois à venir, afin d’avoir des vœux décents à offrir à la jeune femme, une fois la date de leur mariage arrivée : ça semblait être un véritable challenge pour lui, d’être un poète, surtout alors qu’ils parlaient de striptease là maintenant. « Est-c’que j’dois te faire signer un truc officiel pour ça ? » il lança malicieusement à la promesse d’Isolde. Il n’avait certainement pas besoin d’être motivé ou réconforté ou consolé ou rassuré dans son choix ; il voulait toujours l’épouser, coûte que coûte, sans penser aux autres femmes ou à c’que d’autres appelleraient des opportunités manquées. La bague qu’elle avait au doigt ce soir, celle qu’il avait voulu lui donner, sans passer par la case sapin et minuit, en était le parfait témoin. Il voulait passer tout son futur à répondre à tous les désirs d’Isolde, qu’ils soient sexuels, vitaux, capricieux ou juste comme ça – il voulait qu’elle soit comblée, qu’elle se sache aimée, qu’elle vive dans cette tendresse qui avait déjà tant pansé leurs cœurs meurtris par les épreuves. Pour les quarante et quelques années de merde qu’ils condensaient à eux deux, ils méritaient quarante et quelques autres de pur bonheur. Dans la vie, et au lit. « Bien sûr que c’qu’y’a dans le pantalon ça compte. » rit-il, levant les yeux au ciel comme si c’était une évidence – « J’suis rassuré d’être assez bien membré pour toi. » et avec cette ironie, il aurait pu continuer de rire, sans les attentions d’Isolde, qui rendaient son souffle de plus en plus erratique, son attention de plus en plus sporadique. Cette conversation devenait presque totalement désuète, tant elle le forçait à se concentrer, alors que ressentir, ressentir commençait à noyer chacun de ses sens. « Mon tour. » il marmonna, d’un sourire carnassier en promesse – peut-être n’avaient-ils pas besoin d’attendre, pourtant, c’était vrai. Comme la flamme d’une bougie, son esprit venait de s’allumer, vif et brûlant, alors que cette pensée faisait papillonner ses entrailles. Il n’avait pas besoin d’attendre, après tout ; « Ouais. Viens-là… » puisqu’elle le cherchait, hein, il n’allait certainement pas se laisser faire, comme un ange aisément passif. A portée de main, il tapota le matelas, agrippant doucement au creux d’un de ses genoux, pour qu’elle se retrouve dans l’autre sens, perpendiculaire à lui, juste pour qu’il puisse laisser ses mains vagabonder, la caresse suave de sa paume flatter les contours de ses cuisses, le creux de son dos, le laiteux de sa peau, la chaleur qui grimpait, grimpait le long de son épiderme. Jusqu’à ce qu’il suive le tracé de feu, les frissons grandissant d’Isolde, sa main se glissant, à peine timide, là où la chaleur se faisait mordante, humide, tentatrice – entre ses cuisses, aussi incisif et tentateur à la fois que les lippes occupées d’Isolde. S’ils ne s’étaient pas rendus fous de rage, fous de chagrin, ils se rendraient fous de désir, pour sûr.
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Isolde Saddler
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MessageSujet: Re: (xmas, isolde|-18) if only in my dreams   (xmas, isolde|-18) if only in my dreams - Page 3 Icon_minitimeDim 22 Jan 2017 - 13:05


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Le mariage, ça voulait dire tout un tas de choses, c’était des promesses, un engagement, qu’on était censé respecter à vie, une question d’amour qu’on voulait voir durer pour toujours. Isolde, elle n’avait pas l’impression que ce serait des engagements impossible à respecter, ni pour elle, ni pour Cesare, alors que déjà à cette époque où ils avaient été censés passer à autre chose, l’un comme l’autre après avoir rompu, ils étaient resté accroché l’un à l’autre plus qu’ils n’auraient plus le jurer à ce moment précis de leur histoire. Aujourd’hui, tout ce qu’elle était capable d’imaginer pour son avenir, ça se faisait avec Cesare dedans. Y avait pas d’autres options possibles. Elle l’avait ressenti plus que jamais, cette fois à l’hôpital, quand chaque seconde sans connaitre l’état de Cesare avait été pire que toute la torture qu’elle avait pu connaitre quelques mois plus tôt. Elle ne pouvait pas vivre sans lui. Elle aurait défié le monde entier, pour retrouver Cesare à ce moment et combien de fois, elle avait réfléchi aux solutions qu’elle pourrait avoir de le sauver sans avoir besoin des médecins. Elle l’avait encore en tête, l’histoire de Lynch, qui avait sauvé la fameuse Moira Kovalainen, alors, elle y avait pensé, évidemment, à un moment, à quitter ce maudit hôpital pour retrouver ce type pour le supplié de l’aider, oubliant au passage son égo et tout le mal qu’elle avait pu se donner pour essayer que lui et les autres collègues du poste de police la respecte. Au final, elle savait très bien que si ça avait pu sauver Cesare, elle serait même aller cirer les bottes de Lancaster ou offrir sa propre vie sur un plateau d’argent à Rafael. Elle avait envisagé tout un tas de truc comme ça, offrir tout et n’importe quoi à des types qu’elle détestait, juste pour sauver la vie de Cesare, parce que sa vie sans lui, elle perdrait tout son sens. Sa vie sans lui, elle n’en voulait tout simplement pas.

Alors, c’était clair que ce qui était le plus effrayant dans cette histoire de mariage, c’était toute la préparation, les décorations à choisir, le menu à déterminer, les fleurs, les invités, la robe, la coiffure, les bijoux et même le maquillage auquel pourtant, elle n’accordait pas tant d’importance que ça, d’habitude. Clairement, elle n’avait pas l’habitude de passer trois heures dans la salle de bain à se recouvrir de fond de teint et de paillettes et elle avait plus souvent un verni tout écaillé et pas forcément beau à voir sur les ongles qu’un truc impeccable et pourtant elle passait aussi un certain temps à s’intéresser à tout ça, pour le jour du mariage. Ça faisait peur des fois, ça. Mais le reste, l’idée de passer sa vie entière avec Cesare, de n’avoir que lui à ses côtés pour le restant de ses jours, ça, ce n’était pas une perspective effrayante au contraire, il lui semblait que c’était tout ce qu’elle voulait et elle ne doutait pas que c’était une idée partagée par Cesare, malgré ce traumatisme, que ça pouvait, soit disant, représenter que de ne pouvoir n’avoir plus qu’elle pour le restant de sa vie. « Non, tu peux te contenter de m’faire confiance. » Se faire confiance, c’était après tout une bonne base pour leur mariage et ça leur éviterait d’avoir un contrat de mariage aussi épais qu’un dictionnaire. Quoi que, apparemment, les contrats de mariage, c’était surtout pour des questions de biens et d’argent, en cas de divorce et s’il fallait qu’elle se prononce sur le sujet, elle dirait bien volontiers qu’elle n’en avait absolument rien à faire. C’était peut-être plus important pour les histoires d’héritage, encore plus pour eux parce que leur situation familiale était compliquée, administrativement parlant, mais au-delà de ça, elle n’avait certainement pas besoin d’un contrait stipulant qu’elle ne voulait pas partager ses biens avec Cesare, que son fric restait son fric à elle ou un tas de conneries du genre. C’était pas du tout le genre de trucs sur lesquels elle avait envie d’être pointilleuse Isolde. Pas de contrat débile, ça lui irait très bien. Une chose était sûre, c’était certainement pas un truc dont elle avait envie de parler pour le réveillon de noël. Ce soir, elle oubliait déjà tout de toute façon, même le sapin, les guirlandes, la cheminée, la dinde dans le four, la table qu’elle avait pourtant dressée ou même le père-noël et elle préférait nettement se concentrer sur ce qu’il y avait dans le pantalon de Cesare. « Parfaitement bien membré. » Qu’elle précisa quand même, parce qu’y avait quand même une nuance importante entre le ‘assez bien’ qu’il avait employé et le ‘parfaitement’ qu’elle, elle avait utilisé. Son corps était parfait, elle l’aimait et elle avait bien l’intention d’utiliser son tour, pour le lui faire comprendre à Cesare. Et finalement, Cesare, il n’avait pas l’intention de l’attendre son tour à lui, elle se lassa faire pourtant, sans pour autant se priver de commentaire. « J’vais vraiment finir par t’attacher, un jour. » Ils en avaient déjà parlé, mais un jour, elle allait vraiment le faire, histoire de ne pas le laisser la déconcentrer dans ce qu’elle faisait. Parce qu’évidemment, elle avait beau avoir repris ses embrassades, les caresses de Cesare, juste au creux de ses cuisses ne l’aidaient pas à rester concentrée. Elle sentait son corps qui tremblait et son cœur battre de plus en plus vite contre sa poitrine, alors que le plaisir grimpait en elle, brouillant peu à peu son esprit, c’était vraiment impossible de résister aux touchers de Cesare, ce n’était pas pour rien qu’elle s’était si souvent retrouvée à dire qu’elle lui appartenait, là au fond de ce lit, alors, elle faisait des efforts pour rassembler ses forces et continuer ce qu’elle avait commencé, parce qu’après tout, son tour, n’était pas encore fini.
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Cesare DeMaggio
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MessageSujet: Re: (xmas, isolde|-18) if only in my dreams   (xmas, isolde|-18) if only in my dreams - Page 3 Icon_minitimeDim 22 Jan 2017 - 18:07



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Cette année, comme d’habitude, d’aussi loin qu’il pouvait s’en souvenir, Cesare n’avait pas fait de liste de cadeaux ou de vœux pour ce soir. Il savait de toute manière, qu’il n’y avait pas de père Noël pour faire des miracles, ni même construire tout ce qu’il souhaitait dans un entrepôt au fin fond du pôle Nord, grâce à de la magie. Peut-être qu’il pouvait toujours y avoir un transmutant qui pouvait faire les choses comme ça ; mais tout comme la mutation, la magie n’serait probablement pas quelque-chose que le monde serait prêt à accepter. Et il n’pouvait pas vraiment juger, lui qui avait passé vingt-cinq années de sa vie à haïr l’existence d’êtres mutés, ou le fait d’en être un lui-même, par la force des choses, à cause d’un destin qu’il avait jugé impitoyable et cruel. La réalité telle qu’elle était, était déjà bien difficile à encaisser, et le brun préférait de toute manière s’contenter de l’idée qu’Isolde avait réfléchi à des idées pour lui, emballant dans du papier coloré, avec des rubans tout ce qu’elle avait pu vouloir lui offrir. Il en avait fait de même, lui, tant bien que mal, à réfléchir et réfléchir sur ce qui pourrait être de bonnes idées – et pour ce réveillon, c’était tout ce qu’il voulait. Pas besoin de voir les choses en plus grand, d’attendre cinquante cadeaux de cinquante personnes différentes : ils s’étaient découverts un certain amour pour faire les choses à petite échelle, juste en famille, celle-ci presque coupée du monde et n’se limitant qu’à eux trois. Peut-être alors, pourtant, que s’ils écoutaient les désirs de leurs entrailles, s’ils ressassaient les épreuves qu’ils avaient traversées et les gens qui avaient été à leurs côtés, famille irait plus loin que ça – mais comme ça, juste eux trois, Cesare n’pouvait s’empêcher de s’dire que c’était parfait de A à Z. Gabriela avait aussi sa famille, aux dernières nouvelles, elle était dans une relation assez stable pour vouloir garder le bébé duquel elle était enceinte désormais, elle avait retrouvé son fils, et il y avait fort à parier qu’elle, elle passerait les fêtes comme ça, sans sentir non plus particulièrement le besoin de faire quoique ce soit avec lui. Pour eux, la famille de sang n’avait que trop souvent été synonyme de déception, de trahison ; ce qu’ils essayaient de devenir l’un pour l’autre, progressivement, couche après couche, était un processus long, des efforts rattrapés par la méfiance, par la réalité qu’était Radcliff. Et Isolde, peut-être que ce soit, il valait mieux qu’elle n’pense pas trop à la famille – à son père qu’elle avait perdu, à Anthea qu’elle avait perdu, à Léda qui était partie, à Aldrich dont le souvenir de la mort était encore trop frais dans leurs esprits. Le mois de décembre avait été fait de décorations, de guirlandes lumineuses et de feu de cheminée réconfortant pour combattre le froid amené par la neige dehors – mais le deuil était un processus long, patient, parfois en dents de scie et difficile à prédire.

Ce soir alors, Cesare pour sûr, il voulait faire en sorte qu’aucun chagrin, qu’aucune culpabilité, qu’aucune réalité ne rattrape Isolde – au moins, les couches de neige dehors les coupaient presque totalement du monde. Une bénédiction pour une fois, dirait-il – et peut-être que ça aiderait le traineau du père Noël à arriver jusqu’ici, pour faire durer la magie toute la soirée, toute la nuit, et même pour le restant du week end qu’ils avaient devant eux. Franchement, c’était déjà un miracle en soit, que Clara se soit endormie, alors même qu’elle n’avait eu de cesse d’être humeur très variable tout le long de la journée, mâchouillant chaque objet qui se présentait devant elle, dans l’espoir d’apaiser ses douleurs. Après trois semaines compliquées à se monter la tête pour rien, Cesare, il voulait la faire, la fête maintenant ; il voulait goûter aux traditions de Noël, celles qui avaient fait la vie d’Isolde jusque-là. Le temps lui prouvait encore une fois – il en était bien content, ç’avait été rare à une époque – qu’il avait eu tort de s’inquiéter, et que finalement, à eux deux, ils avaient réussi à se faire un Noël parfaitement pour eux. Avec une dinde dans le four, une bûche en dessert, et un sapin couvert de boules, en-dessous duquel se trouvaient déjà des cadeaux. « J’te fais confiance. Aveuglément. » il confia donc, sans l’ombre d’un doute, un sourire mielleux accroché à sa bouche en observant Isolde ; il lui avait toujours fait confiance, parfois même alors qu’il n’savait pas pourquoi ni comment, au tout début de leur relation. Il savait qu’il avait commis des erreurs, aux moments importants, il savait qu’il aurait pu se tourner vers Isolde pour sauver sa sœur – s’il en avait eu le temps, la possibilité, il l’aurait fait, probablement. Mais pour toute l’histoire écrite de leurs échecs, leurs apprentissages, leurs déceptions, et eux deux survivant à tout ça, il lui faisait confiance, sans l’ombre d’un doute. Avec sa vie, son bonheur, son cœur, son âme, ses désirs, son avenir – il n’avait pas peur des autres, des portoricains ou de n’importe quelle personne sortie de nulle part. Et puis, si à son goût il était parfaitement membré, ça devait vouloir dire qu’elle n’trouverait jamais mieux ailleurs ; la précision de la blonde lui arracha un ricanement, et il ne se donna pas la peine de répondre plus, d’argumenter plus avant, alors que le plaisir devenait effervescent, incandescent dans ses veines. S’il était parfaitement membré, alors les lippes d’Isolde étaient parfaitement faites pour le faire frissonner, lui faire perdre pieds en des secondes à peine. Et même si sa main trouva le sillage brûlant des désirs humides de la jeune femme, se concentrer vers ce qu’il faisait était on ne peut plus difficile – pourtant, chaque frisson qu’il arrachait à sa fiancée semblait glisser jusqu’à lui, se trahissant sur sa langue, ses baisers, ses attentions. « Ah ouais ? Tu vas vraiment le faire, juste pour que j’puisse rien te faire ? » il ne put avoir qu’un vague sourire, un rire étouffé, se concentrer sur ses mots était presque trop compliqué, son cerveau s’était probablement liquéfié, quelque part entre les battements frénétiques de son cœur, de toutes ses fibres. Heureusement, sa main elle, n’s’était pas dérobée à sa tâche, Cesare dégustant chaque émoi délicieux qui passaient entre eux deux, de peau à peau, de souffle à souffle, de caresse en baisers. Si elle devait lui faire perdre la tête, réduire sa main libre à rien d’autre qu’un poing se refermant nerveusement sur les draps, au rythme effréné du sang qui contractait ses muscles, lui, il pouvait au moins lui rendre une part du plaisir grondant à ses entrailles.
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Isolde Saddler
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MessageSujet: Re: (xmas, isolde|-18) if only in my dreams   (xmas, isolde|-18) if only in my dreams - Page 3 Icon_minitimeDim 22 Jan 2017 - 20:03


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cesare demaggio & isolde saddler

Si fallait faire le bilan des événements qu’ils avaient pu fêter récemment, ils pouvaient quand même admettre Isolde et Cesare que ça avait bien souvent commencé dans un lit. Depuis leur soirée de retrouvailles, au château d’Insurgency, en passant par l’anniversaire de Cesare ou encore le sien à elle, ils n’avaient pas résisté à l’envie de se sauter dessus. Depuis son anniversaire, à Isolde, ils ne pouvaient même plus se dire que c’était parce qu’ils ne se voyaient pas souvent, alors qu’ils étaient incapable de se résister dès qu’ils se voyaient enfin, après de longues séparations. Cette excuse-là, elle n’était plus au gout du jour, maintenant qu’ils étaient ensemble, qu’ils vivaient ensemble et qu’ils étaient bien décidés à rester ensemble jusqu’à ce que la mort les sépare. Dans le fond, est-ce qu’ils avaient besoin d’une excuse pour le comportement qu’ils avaient quand ils étaient tous les deux, au calme, chez eux ? Certainement pas. Ce n’était pas parce que ce soir, c’était le réveillon de noël, la fête des enfants et qu’ainsi, il semblait plus sage d’attendre gentiment que le père-noël débarque du pôle-nord pour distribué les cadeaux, qu’ils avaient besoin de rester bien tranquillement toute la soirée. Clara dormait, la dinde pouvait attendre, la bûche était tranquillement au réfrigérateur, alors rien ni personne n’avait quoi que ce soit à leur dire. Ils étaient amoureux, heureux ensemble et ils avaient des désirs parfaitement justifiés, pour deux personnes qui avaient l’intention de se marier d’ici quelques mois. Si un jour quelqu’un, quelque part n’avait rien de mieux à faire que de la juger pour sa vie sexuelle, ce serait pas franchement son problème à Isolde. Elle faisait bien ce qu’elle voulait et que ce soit noël n’y changeait pas grand-chose. Ouais, ils ne se résistaient pas longtemps, si bien qu’une petite remarque sur elle, complètement nue avec juste sa toute nouvelle bague de fiançailles et ils avaient déjà oublié les festivités et le sapin pourtant bien décoré et tant mieux, ça ne rendait la soirée que plus agréable.

C’était impossible, dans des conditions pareilles de se dire qu’un jour, ce désir qu’ils avaient l’un pour l’autre puisse complètement disparaitre. Il était tellement fort, tellement intense, étroitement lié aux sentiments qu’ils avaient l’un pour l’autre, qu’il semblait bien que ce serait indestructible à jamais. Forcément alors, qu’aucun d’eux n’avaient besoin de stripteaseur ou de stripteaseuse pour s’assurer de n’avoir rien manqué dans leur vie, avant de se marier. Et, évidemment que Cesare pouvait lui faire aveuglément confiance, quand elle lui disait qu’elle s’occuperait de l’aider à s’en remettre, de son traumatisme de devoir se faire à l’idée de n’avoir qu’elle pour le restant de ces jours. Elle s’occuperait toujours de lui, même sans ces histoires sur lesquelles ils déliraient depuis tout à l’heure, même sans parler de sexe, elle serait toujours là pour l’aider et le soutenir, quoi qu’il puisse lui arriver, quoi qui puisse le tracasser, il pourrait toujours compter sur elle. Encore un truc qu’elle aurait à lui dire, le jour de leur mariage, quand ils échangeront leurs vœux. Pour l’heure en tout cas, il pouvait au moins compter sur elle pour gonfler son égo. Elle l’aimait, alors tous les compliments qu’elle lui faisait, ils étaient complètement sincères. Il était parfaitement bien membré ouais, un corps de rêve, qu’elle aimait admirer, caresser, embrasser, mais aussi, contre lequel elle aimait se blottir quand ça n’allait pas, vers lequel elle n’hésitait pas à se ruée pour se sentir plus en sécurité, le seul endroit sur terre où elle se sentait vraiment à sa juste place. Là, tout contre lui, à l’embrasser dans ces endroits qui faisaient si facilement grimper la chaleur, à frissonner sous ses caresses, elle se sentait n’appartenir qu’à Cesare et c’était probablement l’un des sentiments les plus agréable du monde. Alors clairement pour le moment, elle n’avait pas l’intention de le pousser à s’arrêter pour qu’elle puisse l’attacher au lit, de toute façon, une fois qu’il commençait à la toucher comme ça, elle serait folle, de vouloir qu’il s’arrête. « Ouais … » Qu’elle répondit vaguement, la voix, emportant par le souffle d’un émoi qu’elle ne pouvait décemment pas retenir. « Pas maintenant. » Qu’elle ajouta rapidement, comme pour préciser qu’elle ne voulait pas qu’il ne puisse rien lui faire, pour le moment. Parce qu’elle mentirait, si elle prétendait qu’elle ne serait pas déçue s’il devait s’arrêter. Non, qu’il continue, quand bien même ça la déconcentrait, que ses embrassades se faisaient de plus en plus lentes, alors qu’elle avait du mal à respirer, les gémissements qui passaient ses lèvres, bloquant bien souvent son souffle, mais elle n’abandonnait pas, tant qu’elle avait encore assez de force pour résister à l’impatience qui grimpait dans ses veines et faisait bouillir son sang.
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Cesare DeMaggio
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MessageSujet: Re: (xmas, isolde|-18) if only in my dreams   (xmas, isolde|-18) if only in my dreams - Page 3 Icon_minitimeLun 23 Jan 2017 - 5:56



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Il n’avait aucun remord, Cesare, à profiter du temps qu’il avait avec Isolde, maintenant. Quelle que soit la façon dont ils le passaient ; les souvenirs des fois où ils avaient passé quelques heures ensemble, appréhendant l’aube sans se le dire étaient encore bien trop frais dans son esprit pour qu’il regrette le fait de n’plus compter. Ni les minutes, ni les affections, ni les regards, ni les sentiments qu’on pourrait juger trop douloureux, au moment de passer la porte pour on ne savait combien de temps. Un genre de cadeau de la vie, que le DeMaggio comptait épuiser jusqu’au bout, quitte à se l’offrir à lui-même, plutôt qu’à laisser le reste de l’univers avoir le moindre mot à dire sur son avenir. Il n’voulait pas croire que leur couple, à Isolde et lui, avait été écrit dans les étoiles, qu’ils avaient surmonté chacune des épreuves posées sur leur route parce que c’était comme ça – ils l’avaient fait parce que le monde avait été cruel comme ça, mais ils avaient tenu bon par la force de leurs volontés, l’ardeur des émotions écrites dans leurs cœurs, leurs tripes, leurs corps, et qui résonnaient si intensément quand ils étaient tous les deux. Ça pouvait bien être Noël, un de leurs anniversaires, le jour de l’an, ou juste une soirée comme les autres, ils avaient goûté à la pression du temps qui se finissait, qui s’évaporait – assez pour connaître la valeur de chaque minute passée ensemble, chaque souffle partagé, chaque regard, chaque frisson. Chaque discussion, même. Chaque moment passé dans les bras l’un de l’autre, à doucement se taquiner sur des sujets qui n’avaient aucun rapport. Il n’était pas un expert en couple, Cesare, ni même en bonheur, ni en moments aisés, défaits de toute préoccupation ou réalité trop pesante ; ces semaines, ces mois, ce temps qu’il n’voyait même plus passer maintenant, tout était synonyme de nouveauté pour lui. Mais l’évidence qu’il éprouvait avec Isolde, elle semblait inébranlable – si elle n’devait appartenir qu’à eux, il s’en fichait bien. Si leur mariage n’devait être évident qu’à eux deux, tant pis ; ils avaient déjà combattu les hunters, les transmutants, les distances qu’on aurait dit infranchissables, imposées par leurs autrefois respectifs, le sang coulant dans leurs veines, leurs combats de trop longtemps. Il n’savait pas, alors, Cesare, si l’amour rendait aveugle ou si l’amour rendait fort, pour que deux personnes comme eux, soient capables de faire fondre chacune de leurs assurances de toujours, juste pour être tous les deux – quelque-part, dans le no man’s land de la bataille, là où les opinions n’avaient plus d’importance, où la guerre n’existait plus. Tant mieux ; même si ça devait le pousser à jouer les papas modèles comme si ç’avait toujours été fait pour lui, même s’il devait s’mettre à parler de trucs fantaisistes comme du père Noël, des traditions du réveillon et les croyances liées à tout ça.

Elles étaient loin, toutes les pensées un tant soit peu raisonnables pour la fête de ce soir – c’était la fête, de toute manière, n’est-ce pas ? Qui pourrait bien avoir quoique ce soit à dire, quoique ce soit à penser, du temps qu’ils pouvaient enfin passer ensemble ? Les moindres songes du DeMaggio s’étaient évaporés – ou peut-être, lentement délités comme des pans de neige fondant sous un soleil aride. La chaleur de leurs corps, étouffante, suffocante, délicieusement vertigineuse ; dans ces sensations qu’Isolde seule pouvait faire exister en lui. Dans les moments simples, où ils avaient leurs vêtements, elle était comme un ange tombé sur sa vie, diffusant de son aura une aise qui chassait ses démons, ses remords, ses doutes, ses potentielles craintes. D’aussi loin qu’il s’en souvenait, c’était comme ça ; et c’était pour ça qu’il voulait l’épouser, pour ça qu’il savait que c’était aussi évident – Isolde elle n’l’avait pas changé, pas réécrit, elle n’avait pas nié son histoire. Il ne niait pas la sienne, il n’voulait pas réécrire c’qu’il y avait dans le cœur d’Isolde, ce qui la faisait marcher, ce qui la motivait jour après jour. Il la voulait elle, toute entière, tout c’qu’elle était – la femme qu’il avait rencontrée, chaque part de son âme ayant un écho avec la sienne, sans forcément que ça n’ait de sens logique, ou écrit dans l’univers au premier coup d’œil. Le monde devenait insignifiant, avec Isolde, le temps aussi léger qu’une plume – et chaque sensation, chaque sensation comme un torrent courant à travers lui. Définitivement, si elle devait s’mettre à l’attacher pour qu’il n’la touche pas, ce serait la pire torture qu’elle pourrait lui imposer ; ils ne se l’étaient probablement pas encore dit, toutes les fois où ils avaient plaisanté sur les menottes qui pouvaient se trouver dans les affaires de la jeune femme, parce qu’elle avait été flic, et que dans un monde comme celui dans lequel ils vivaient, ça pouvait toujours être utile. Il perdrait la tête, littéralement, mains liées, incapable de faire quoique ce soit d’autre qu’écouter son cœur, son esprit fondre tout contre Isolde. Au moins, là, il pouvait lui rendre la pareille – au moins un millième, il l’espérait, entre la conscience et l’inconscience, ses envies provocatrices et la frénésie qui s’emparait de son cerveau. Il n’pouvait de toute manière pas continuer bien longtemps, à perdre le contrôle de ses sens, de ses songes, de ses sensations les plus infimes – pas maintenant, encore heureux. « Non. Pas maintenant. » il marmonna, vaguement, ses mots perdus dans la tempête tonitruante du sang contre ses tempes ; Cesare ne résista pas, une main ordonnatrice trouvant la nuque d’Isolde, pour, dans la folie de leurs corps, la logique de leurs âmes, qu’il vienne trouver ses lèvres, lui dérobant un baiser désespéré, admirateur de la saveur de leurs désirs entremêlés sur sa langue. Il ne sut vraiment comment, il se retrouva par-dessus Isolde, trop occupé à déguster l’arôme de ses lippes pour penser à quoique ce soit d’autre ; la main de Cesare, au contraire, chercha la douceur des cheveux blonds d’Isolde, le contact de sa joue, la courbe du creux de son cou, chaque émoi qu’ils pouvaient se partager, sans compter, juste en perdant la tête.
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MessageSujet: Re: (xmas, isolde|-18) if only in my dreams   (xmas, isolde|-18) if only in my dreams - Page 3 Icon_minitimeLun 23 Jan 2017 - 13:42


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Y a pas si longtemps que ça, Isolde se serait plus facilement imaginer passer le réveillon de noël toute seule qu’en compagnie de Cesare, parce qu’ils avaient décidé qu’ils devaient se voir le moins possible, ou parce que ça aurait fini par être suspect auprès de son père que Cesare disparaisse à des dates clés, comme son anniversaire, Thanksgiving, Noël ou même le jour de l’an. Peut-être que le patriarche DeMaggio ne faisait pas attention à ça, peut-être qu’il s’en fichait de l’anniversaire de son fils ou de la naissance du petit-jésus, mais il n’était certainement pas un imbécile fini, incapable de remarquer les disparitions de son fils. Alors, dans un coin de son esprit, Isolde, elle s’était toujours dit qu’ils devraient faire preuve d’un peu plus de prudence et d’ainsi peut-être éviter de se faire à ces dates si spéciales. Heureusement, maintenant c’était une pensées qui avait définitivement quitté son esprit, un truc qu’elle n’avait plus besoin d’envisager, parce que Cesare était là et qu’il n’avait pas besoin de retourner auprès de son père, certainement pas pour les fêtes. Son père l’avait après tout poignardé, alors évidemment qu’il n’était pas question pour lui de repartir dans le manoir familial pour manger une bûche et de la dinde auprès d’un sapin joliment décoré, en compagnie de son père. Ils n’avaient sans doute jamais fait ça, chez les DeMaggio, alors y avait peu de chance pour que ça commence maintenant, après un coup de poignard dans le bide, qui avait bien manqué de lui couter la vie, à Cesare. Au lieu de ça, Cesare était avec elle, avec Clara, maintenant ils étaient fiancés et ils avaient enfin l’opportunité de faire leur vie sans se poser de question, sans craindre les conséquences des moments passés ensemble et ça c’était le genre de cadeau qui valait clairement plus que chacun des trucs qu’elle avait prévu d’offrir à Cesare, plus même que la bague qu’elle portait maintenant au doigt.

Être avec lui, ça faisait partie des vœux les plus chers qu’elle avait depuis un moment maintenant et c’était enfin au gout du jour, si bien qu’ils allaient se marier, une idée qui l’aurait probablement fait rire, quelque chose comme un an plus tôt. Maintenant, elle en était heureuse, comblée d’un bonheur à nulle pareille. Elle n’allait pas se plaindre alors, de la tournure des choses, de toute façon, elle n’avait plus l’âge de juste trépigner d’impatience en attendant le père noël et si fallait attendre minuit pour défaire les papiers cadeaux autour des paquets au pied du sapin, alors est-ce qu’il n’y avait pas meilleur moyen de faire passer le temps qu’en se retrouvant comme ça, l’un contre l’autre, à déguster les plaisirs si évidement qu’ils savaient faire naître l’un chez l’autre ? Le repas pouvait toujours attendre, et même si c’était décembre et ses fêtes pleines de traditions, ils pourraient difficilement passer des heures et des heures à tables. Alors, Isolde elle pourrait facilement dire qu’ils avaient trouvé le parfait moyen de passer le temps. Ce n’était certainement pas des minutes perdues, un temps à regretter plus tard, bien au contraire. Elle aurait pu passer des heures et des heures à embrasser chaque parcelle du corps de Cesare, sans jamais s’en lasser. Alors, sans doute que l’option de l’attacher pour ne pas qu’il vienne la déconcentrer, elle semblait plutôt intéressante. Elle n’avait jamais prétendu, qu’elle ne lui laisserait pas l’occasion de lui rendre la pareille après tout, même dans ces conditions, elle ne saurait le priver – et se priver – de son fameux tour, mais pour l’instant de toute façon, c’était bien trop tard pour envisager d’arrêter ce qu’ils étaient en train de faire pour partir à la recherche de quelque chose pour l’attacher. Alors non, pas maintenant, mais à force d’en parler, y aurait bien un jour où ça arriverait. Elle n’avait pas la force de lui résister à Cesare, alors elle se laissa faire, laissant ses baisers quitter leur zone de prédilection pour retrouver ses lèvres. Une fois en dessous de lui, elle laissa sa main vagabonder contre son corps, de ses épaules contre son torse, pour remonter contre son bras, jusqu’à sa nuque, ses cheveux, des trajectoires variées, inconscientes, sa paume, juste désireuse de caresser la peau du jeune homme.
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MessageSujet: Re: (xmas, isolde|-18) if only in my dreams   (xmas, isolde|-18) if only in my dreams - Page 3 Icon_minitimeSam 28 Jan 2017 - 19:45



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Il lui était impossible de réfléchir maintenant, à Cesare ; alors qu’il avait eu l’impression d’avoir cette bague lui brûlant l’esprit, la poche ou les mains chaque jour depuis qu’il l’avait achetée, il avait déjà été difficile pour lui de se concentrer sur l’instant présent. C’n’était rien, pourtant, comparé à ce qu’une Isolde nue, totalement réceptive à ses attentions et désireuses de se perdre dans leurs étreintes, pouvait lui faire. Elle lui faisait perdre la tête, littéralement, de la meilleure façon qui soit – alors la dinde à l’étage du dessous, pourtant préparée avec amour et patience par la jeune femme, était bien le cadet de ses soucis. Il savait qu’il la savourerait et n’se priverait pas d’en faire les éloges, une fois que le moment opportun serait arrivé pour eux deux de se retrouver à table ; au moins, peut-être que s’ils se défaisaient un peu de cette tension emplie de désir, là maintenant, ils n’finiraient pas par complètement ignorer les plats dans leurs assiettes pour faire l’amour sur le comptoir de la cuisine. C’était déjà arrivé, après tout ; tant de fois la bouffe quelle qu’elle soit, préparée par une vulgaire usine de supermarché ou un traiteur professionnel, avait été refoulée au second plan : ce soir au moins, il ne l’avait pas encore vue, cette fameuse dinde, et il pouvait bien prétendre que contrairement à une Isolde s’effeuillant devant lui, c’était une idée totalement abstraite. Avait-elle vraiment commencé à enlever sa robe, à doucement faire glisser la fermeture de celle-ci, dévoilant sa peau et ses sous-vêtements si bien choisis, en espérant que ça ne se finisse pas comme ça ? Elle aurait été folle, de le sous-estimer (ou surestimer, il ne savait plus, là) à ce point ; et s’ils se connaissaient assez bien pour faire leur vie ensemble, pour s’marier avec toutes les promesses et l’avenir que cela leur offrait, il n’doutait pas du fait qu’elle avait totalement prévu la tournure des choses. Il n’avait pas parlé de son désir de la voir nue, juste avec cette bague comme seul ornement, juste pour l’esthétique de la chose – clairement, ç’avait été un vrai fantasme délicieux, se tissant dans sa tête, probablement pour contrebalancer le stress et l’inquiétude qui allait avec une tâche aussi difficile que celle de choisir une bague de fiançailles idéale pour sa dulcinée. Maintenant, clairement, il n’pouvait plus penser à rien.

A rien d’autre que les lèvres d’Isolde, qu’il embrassait tendrement. Rien d’autre que sa main à elle, fine, vagabondant le long de son dos, glissant contre les muscles tendus de son épaule – comme ça, dans un coin de sa tête, il se rappela que quelque-part, il y avait toujours cette fameuse bague. Mais l’air semblait tellement chaud, leur peau tellement irradier de fièvre, que le froid propre au métal ne l’atteignait plus. C’n’était rien d’autre que l’incandescence de leurs êtres, qui le faisait frissonner tout contre elle maintenant, éparpillant une chair de poule emplie de désirs tout le long de sa colonne vertébrale, alors que leurs corps se frôlaient, se frottaient, dansaient ensemble la valse des sens. Il n’aurait pas supporté d’être attaché, clairement ; ce serait probablement le meilleur moyen de le rendre fou, fou d’envies surdimensionnées, d’attentions frustrées. Le brun s’était déjà forcé à beaucoup de patience, beaucoup d’attente généreuse ce soir ; s’il avait fini par perdre des doigts aventureux et taquins du côté d’Isolde, ç’avait été une bien maigre manifestation de tout ce qui avait pu lui passer par la tête. C’qu’il avait toujours envie de lui faire, là maintenant, perché sur elle, hissé sur ses bras, et ayant complètement oblitéré de leurs esprits l’hypothèse qu’il s’retrouve attaché, victime consentante de tous les martyrs délicieux qu’Isolde pourrait lui faire subir. Trop tard – de toute manière, chercher quoique ce soit pour mettre ce délire en place, n’ressemblerait qu’à de la folie, une perte de temps presque douloureuse, alors que même les baisers langoureux, l’ardeur de leurs lippes demandeuses n’semblaient plus être assez. « T’as de la chance. » il se retrouva à dire, incapable de lâcher plus de trois mots à la fois avant de revenir goûter à la saveur d’Isolde – contre sa bouche, contre sa peau, dans son regard. « T’auras pas à attendre jusqu’à minuit pour ce cadeau-là. » comme un miel glissant le long de sa langue, il ricana, revenant tout juste l’embrasser, encore et encore, sans laisser de trêve à leurs cerveaux ou à leurs tripes, débordant de désir, d’envie. Il n’pourrait décemment pas attendre jusqu’à minuit. Ou même quelques minutes de plus. Il n’était de toute manière pas un grand amoureux des traditions, qu’à peine habitué à celles de Noël – et il n’était pas le père Noël, et ce cadeau-là n’pouvait pas être emballé dans un beau papier pour être posé sous le sapin. En définitive, tout pouvait les pousser à défier le monde, la logique, ces histoires de réveillon. Partageant une œillade malicieuse et mutine avec Isolde, ses yeux noirs épousant ceux si clairs d’Isolde, ce fut au tour de Cesare, enfin, enfin de partir sud. Il ne s’encombra qu’à peine du trajet faussement doucereux le long de la gorge de la blonde, taquinant le pouls qui battait là comme un furieux. Non, il stationna bien assez vite, Cesare, sur la courbe généreuse de la poitrine d’Isolde – ils faisaient partie de ses vingt pourcent à lui, ceux qu’il n’pourrait jamais ne pas apprécier, ne pas adorer de sa bouche toute entière, de tous les talents qu’il avait acquis et perfectionnés depuis sa première fois, il y a bien, bien longtemps.
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MessageSujet: Re: (xmas, isolde|-18) if only in my dreams   (xmas, isolde|-18) if only in my dreams - Page 3 Icon_minitimeSam 28 Jan 2017 - 21:06


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Noël, c’était une fête ancrée dans la culture, un moment plein de traditions que la plupart des gens s’efforçaient à présent de respecter, parce que c’était comme ça et pas autrement. Isolde, elle avait eu l’habitude de faire les choses bien comme il fallait pendant cette période de décembre. Elle savait alors à quoi ressemblait un réveillon de noël, en principe. Avec les dîners en famille, la dinde, la bûche et puis les cadeaux, qu’on offrait à minuit, ou au petit matin, quand les enfants étaient trop fatigués pour tenir jusque là, ce fameux moment où on disait que le père-noël était venu par la cheminée, déposer tout un tas de cadeaux au pied du sapin. C’était à peu près à ça qu’une soirée de noël devait ressembler, avec les décorations, les bougies et tout ce qui allait avec. Mais, y avait rien ni personne qui pouvait obliger qui que ce soit à faire les choses exactement dans cet ordre. Clara était encore trop petite et elle dormait déjà, épuisée, sans aucun doute, par ses dents qui poussaient. Alors, ils n’étaient pas obligés, Cesare et Isolde, de rester sage pour offrir à leur fille le plus beau noël qui soit. S’il fallait vraiment attendre minuit pour les cadeaux, autant s’occuper en attendant et il semblait bien qu’ils avaient trouvé le meilleur moyen de s’occuper tous les deux. La réplique de Cesare aurait pu la pousser à se faire désirer, à pousser Cesare à attendre, pour la voir porter uniquement cette bague de fiançailles, mais elle pouvait encore douter de sa propre capacité à résister à cette perche qu’il venait de lui tendre. Elle n’était pas patiente Isolde, alors, une fois que les propos de Cesare s’étaient fait un chemin dans son esprit, elle avait eu envie de défaire cette robe qu’elle venait d’enfiler, pour finir tout droit dans ce lit et c’était sans regrets, évidemment, qu’elle y était maintenant, avec Cesare.

Il était clair qu’elle n’allait pas se dire que tout ça, ce n’était pas approprié à événement qu’ils étaient censés fêter. Peut-être bien que c’était censé être la naissance du petit-jésus ou un truc dans le genre, mais ça n’avait pas d’importance. Elle n’était pas croyante de toute façon, alors elle ne s’en souciait pas de Jésus. C’était un peu comme pâques, c’était censé être religieux, mais tout ce qu’elle voyait elle, c’était qu’il s’agissait d’un moment parfait pour s’empiffrer de chocolat. Ce soir, ils avaient le droit de faire les choses comme ils voulaient, comme ils le faisaient d’habitude et la façon dont la soirée commençait était absolument parfaite. Sentir le corps de Cesare contre le sien, l’embrasser, savourer ses baisers, pouvoir caresser sa peau, ou l’embrasser où elle voulait, comme elle avait pu le faire plus tôt, ça faisait partie de ces choses dont elle ne se lassait pas et qui valaient clairement mieux que toutes les fêtes possibles. Elle se demandait parfois, comment ils allaient faire, le jour de leur mariage pour ne pas se sauter dessus avant d’être enfin rien que tous les deux. Ça allait durer ses heures et, mine de rien, ce soir leur prouvait bien, qu’ils ne savaient pas attendre des heures. Elle ricana alors, suite aux propos de Cesare. « Toi non plus, de toute évidence. » Il n’avait pas eu besoin d’attendre minuit, pour la voir nue, avec seulement sa bague de fiançailles au doigt. Il n’avait pas eu besoin d’attendre minuit pour ses baisers ou pour son tour, ils étaient tous les deux gagnants dans cette affaire, tous les deux impatients aussi. Tous les deux trop amoureux pour réussir à se résister, elle avait tendance à plutôt voir les choses comme ça Isolde. C’était bien parce qu’elle l’aimait après tout, qu’elle avait autant de désir pour lui. Le fait qu’il soit sexy – tout le temps, même encore habillé – jouait sans doute beaucoup aussi, mais l’amour, il semblait bien que ça créait une force d’attraction plutôt puissante entre eux deux. Une force à laquelle il était inutile d’essayer de résister de toute façon. A quoi bon ? De toute évidence, les guirlandes ou la table bien décorée en bas étaient complètement insipides en face de Cesare et là si on devait la forcer à descendre pour fêter noël, elle serait bien mécontente. Elle ne voulait plus bouger de là, alors que le baiser de Cesare étaient si agréable, si chaud, loin du climat qui régnait dehors, de la neige et du froid, elle aurait pu jurer qu’ils étaient au beau milieu de l’été, tant la température lui semblait élevée, et ce, malgré les frissons qui parcouraient son corps sous les attentions du jeune homme. C’était ce genre de cadeaux pour lesquels elle n’avait pas besoin d’attendre noël, heureusement, parce qu’elle en était devenue accroc, au fil du temps passé avec Cesare, accroc à lui tout entier, alors y avait pas de place pour les autres, tant pis pour les fameux stripteaseurs de son enterrement de vie de jeune fille.
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Cesare DeMaggio
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MessageSujet: Re: (xmas, isolde|-18) if only in my dreams   (xmas, isolde|-18) if only in my dreams - Page 3 Icon_minitimeDim 29 Jan 2017 - 5:29



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Le sapin à l’étage du dessous, le feu qui mourait lentement dans la cheminée, la délicieuse odeur de la dinde préparée avec soin, les attendant dans la cuisine ; tout ça, n’avait clairement aucune valeur, aucune importance, aucune place dans les songes du brun, en comparaison d’Isolde. Peut-être était-ce parce qu’il n’avait jamais fêté le réveillon, attendant minuit avec impatience avec toute sa famille, observant les beaux papiers plein de couleurs et de rubans en se demandant ce qu’on avait pu lui offrir. Ou peut-être était-ce aussi simple que ça, que tout le reste quand il était avec elle, quand Isolde entrait dans une pièce, captivant son attention comme rien ni personne : que ce soit le vingt-quatre décembre ou un autre jour de l’année, qu’il fasse chaud ou froid dehors à cause de la neige qui était tombée en grosses couches. Que ce soit un soir spécial, ou juste une soirée normale, où ils s’laissaient tomber ensemble dans un coin du canapé ou du lit, pour oublier la journée de boulot qu’ils venaient d’essuyer. Il aimait Isolde comme ça, Cesare ; ça provoquait encore et toujours en lui c’genre d’avalanche des sens, de profusion et d’effervescence de sentiments. Et évidemment, si elle devait jouer avec le feu au point de commencer à se déshabiller devant lui, avec la claire intention de capturer son attention pour qu’ils finissent par faire autre chose que juste papoter, il n’serait jamais celui qui résisterait en quoique ce soit. Fallait croire qu’il n’était pas résistant comme ça ; et pourtant, ils en avaient déjà parlé, de et s’ils ne voulaient pas, un soir, comme ça, par hasard, pour des raisons plus ou moins légitimes, plus ou moins logiques ou même pour des raisons tout court – ça n’lui était jamais arrivé, à Cesare, le désir au bord des lèvres, son cœur tambourinant contre ses côtes, ses prunelles captivées par la silhouette d’Isolde entrant dans la pièce.

Le Père Noël ou le petit Jésus pourraient entrer dans la pièce, là maintenant, confirmant officiellement leur existence et tous les clichés stupides qui allaient avec en guise de tradition que Cesare ne relèverait même pas les yeux. Rien, rien dans c’monde ne valait qu’une fraction de son attention quand il était si près d’Isolde, ses prunelles vrillant celles de la jeune femme, leurs cœurs battant à l’unisson d’une façon si naturelle, leurs souffles devenus l’oxygène dont ils avaient tant besoin. Evidemment, il y avait Clara, probablement la seule ancre qui pourrait les ramener à la réalité – la petite venait de s’endormir, enfin, après une semaine plutôt compliquée ; s’il fallait qu’ils se fassent excessivement discrets et silencieux rien que pour ne pas la réveiller, il était prêt à le faire. Mais le reste, le reste, ce qui pouvait exister en dehors des murs de cette maison, dans le monde des autres ; Cesare en perdrait même la notion du temps, incapable de dire s’ils s’approchaient un tant soit peu de minuit, si des secondes ou des minutes venaient de passer depuis le début de la danse fiévreuse de leurs corps. « J’aurais jamais pu attendre. » il lui confia, alors, dans un ricanement, malgré ce qu’ils pouvaient se dire, pour prétendre qu’ils étaient plus sages que ça, plus paisibles que ça. Moins sexuellement attirés l’un vers l’autre. Cesare, il n’pouvait certainement pas prétendre ça – le désir qu’il avait pour Isolde, il vibrait littéralement sous sa peau, dans ses muscles, dans ses chairs, dans ses veines. Elle était belle de la tête aux pieds, bien plus loin que ses vingt pourcent, il s’devait juste de lui laisser, quand même, une majorité de droits sur son propre corps, évidemment. Ils se comprenaient, dans l’accord faussement difficile qu’ils avaient pu passer, et qu’eux seuls comprenaient – définitivement, d’autres verraient dans leurs vœux des histoires complètement folles, s’ils devaient se mettre à faire une liste de toutes les choses débiles qu’ils s’étaient dites, au lit. C’n’était pas la bague qui faisait tout le travail ce soir, c’n’était pas le fait qu’il ait osé sortir celle-ci de sa poche pour enfin la lui donner, prenant son courage à deux mains, qui les faisait se retrouver là maintenant. Il l’avait complètement oubliée, déjà, ses pensées se construisant et se ruinant les unes les autres en une fraction de seconde à peine, à chaque fois que son palpitant tambourinait, tambourinait comme un furieux contre ses côtes. C’était Isolde toute entière qu’il aimait, chairs, aspects extérieurs et emplis de charme, l’intérieur, son cœur, son âme, son être – tout c’qui faisait qu’il n’pouvait pas attendre de l’épouser, juste pour l’épouser, et de la voir dans sa robe de mariée, juste pour avoir le privilège de la lui enlever. Tant pis si l’univers tout entier n’pouvait pas comprendre, tant pis si on avait, par le passé, foutu des obstacles sur leur chemin – ils étaient là maintenant, et ils profitaient de chaque seconde ; clairement, dans leurs cœurs, dans leurs tripes, dans leurs têtes, dans c’monde rien qu’à eux deux, c’était tout ce qui importait. Ça, et la sensation de sentir Isolde frissonner sous ses attentions, à Cesare – sentir, qu’au bout de ses lippes, à la pointe de sa langue, chaque parcelle de peau était réceptive, tremblante, brûlante, attisant les émois qui remontaient le long de sa gorge, sans retenue. Le temps, l’univers s’étaient suspendus, et le brun n’avait aucunement l’attention de s’impatienter, de se précipiter, chaque baiser, chaque passage de sa langue dégustant les saveurs de la peau blanche de sa fiancée. Il embrassa, idolâtra, adora les monts sinueux de ses seins, les sommets parfaitement sensibles de ceux-ci, la vallée tout contre son cœur, il jurerait – insatiable et généreux à la fois, patient dans ses soins, impatient dans chaque attention qui gravait à sa mémoire un peu plus des détails de ses chairs ; les constellations créées par les grains de beauté sur sa peau, les courbes qu’il grimpait et dégringolait. Définitivement, Cesare, il n’avait plus besoin de croire en quoique ce soit, en quelque cause que ce soit, en une magie quelconque, en des anges dans les étoiles ou des histoires de barbus au pôle Nord pensant à tous les enfants du monde. Il avait Isolde, pour panser ses plaies d’autrefois, galvaniser ses espoirs, capturer sa foi toute entière.
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MessageSujet: Re: (xmas, isolde|-18) if only in my dreams   (xmas, isolde|-18) if only in my dreams - Page 3 Icon_minitimeDim 29 Jan 2017 - 12:50


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Sans doute que, des années plus tôt, quand son père avait été encore en vie, si Isolde avait dû lui dire qu’elle laissait noël de côté – même pour quelques instants – pour rester avec un mec, ça aurait rendu les fêtes de noël très tendues. Parce que, ça avait toujours été comme ça, depuis qu’elle était toute petite, elle et son père et rien ni personne pour venir les empêcher de passer un bon réveillon de noël. Elle ne savait pas ce soir, comment les choses auraient pu se passer si son père avait été encore de ce monde. C’était d’ailleurs peut-être la première année depuis neuf ans maintenant,  qu’elle ne se posait pas la question depuis le début du mois de décembre. Ça avait été une tradition de famille tout ça, le sapin, les guirlandes et les décorations qui allaient avec et même s’ils n’étaient que deux, chez les Saddler, ça avait toujours été très important, alors les années qui avaient suivit la mort de son père, elle avait toujours eu une pensée pour tous ces noëls qui n’appartenaient plus qu’à sa mémoire maintenant. Cette année, ça semblait beaucoup plus simple, comme si la présence de Cesare et de Clara avait su la défaire de la nostalgie qu’elle portait toujours dans cette même période. Elle n’oubliait ni son père, ni Anthea, mais maintenant, elle avait sa famille, son fiancé, leur fille et inéluctablement, ça permettait de rendre plus belles bien des choses dans sa vie. Maintenant que c’était plus qu’eux trois, ils avaient au moins la possibilité de créer leurs propres habitudes pour ces fêtes. Loin du père-noël ou du petit-jésus, Isolde, elle pourrait facilement dire que si chaque réveillon de noël devait commencer comme celui-là, les noëls seraient toujours formidables. Celui là s’annonçait parfait, en tout cas, alors que les premiers cadeaux étaient tombés, bien avant minuit et qu’elle était certaine Isolde, que ça valait des millions de fois mieux que ce qu’elle avait emballé, dans du joli papier cadeau, pour les déposer au pied du sapin.

Maintenant, malgré la dinde et la bûche en bas, elle avait bien du mal à s’imaginer quitter ce lit pour rejoindre le rez-de-chaussée. Heureusement que ce n’était pas une obligation, tant que Clara dormait tranquillement, y avait rien ni personne qui pourrait la sortir de cette chambre, pour le moment. Elle était trop bien avec Cesare, dans ses bras comme ça, pour penser au reste du monde. Elle ne pensait même plus à cette fameuse bague qu’il venait de lui passer au doigt, elle aurait tout le temps de l’admirer plus tard de toute façon. Y avait fort à parier qu’y aurait même des moments quand elle serait en train de bosser où il lui serait particulièrement facile de se mettre à la regarder cette bague et se perdre au passage dans des pensées qui n’auraient, rien à voir avec son boulot. Une distraction de plus sans doute, alors qu’elle passait déjà du temps, à s’occuper des préparatifs du mariage, sur ses heures de boulot. Fallait dire que ce mariage la rendait plus heureuse que la paperasse de la mairie, alors forcément, il lui était facile de dériver là-dessus. Aussi stressant que ça puisse être, elle avait hâte de le voir venir, le jour-j. Elle voulait être sa femme à Cesare, pour le meilleur et pour le pire, jusqu’à ce que la mort les sépare. Elle l’aimait Cesare, un sentiment qui faisait battre son cœur à la chamade si souvent, même dans les moments les plus simples de leur vie ensemble et ce soir, évidemment, sous les baisers du jeune homme, elle avait déjà l’impression qu’il allait exploser contre sa poitrine son cœur, tant il battait vite, elle en avait déjà le souffle court, les gémissements au bord des lèvres. Résister à Cesare, ce serait forcément le plus grand challenge qu’on pourrait lui imposer, un truc qu’elle ne gagnerait jamais. « Parfait. » Qu’elle répondit vaguement à ses propos, trop distraite pour lui fournir une réponse plus longue que ça. De toute façon, il ne pouvait pas attendre d’elle qu’elle fasse mieux que ça, alors qu’il était en train de réveiller le désir en elle. Maintenant, il était clair qu’elle n’en avait plus rien à faire de noël et de tout ce qui allait avec, elle ne pensait qu’à Cesare, à ses baisers, à la douceur de sa peau, qu’elle sentait juste sous ses mains qu’elle glissait le long de ses épaules. Ils n’étaient plus des enfants, censés être sages pour l’arrivée du père noël et c’était tant mieux, parce que maintenant, il était hors de questions qu’ils s’arrêtent là, pour aller attendre un bonhomme venu du pôle-nord, qui ne viendrait pas, de toute façon.
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Cesare DeMaggio
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MessageSujet: Re: (xmas, isolde|-18) if only in my dreams   (xmas, isolde|-18) if only in my dreams - Page 3 Icon_minitimeSam 11 Fév 2017 - 15:24



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Il n’savait pas, Cesare, comment qualifier le bonheur qu’il avait avec Isolde, maintenant : est-c’que c’était un long rêve savamment construit dans sa tête, qui se concrétisait enfin ? Lui, il aurait plus tendance à dire que c’était ce quelque-chose auquel il n’avait jamais pensé, plus par instinct de survie que parce que ça n’lui ressemblait pas. Il était comme un poisson dans l’eau, après tout, quand on n’lui en demandait pas trop : ouais, il galérait encore pas mal avec les traditions propres à chaque fête, chaque événement, chaque date du calendrier – il appréhendait Noël comme une soirée spéciale avec Isolde et Clara, bien plus que comme la fiesta du père Noël ou l’anniversaire du petit Jésus auquel il allait falloir adresser une prière. Aussi surprenant que cela puisse paraitre, oui, le DeMaggio se sentait dans son élément, contrairement à ses attentes à lui, quand il était avec la femme qu’il aimait, et quand il s’occupait de Clara : il se serait plus facilement imaginé gauche, du genre à tout foirer un jour sur deux, à n’pas savoir comment faire les choses les plus simples, ou exprimer les plus évidents des sentiments. Peut-être n’avait-il pas été une cause aussi perdue que c’qu’il avait cru, à la fin ; une idée que Cesare n’avait certainement pas eue, par exemple, quelques mois plus tôt quand Isolde avait été encore enceinte. Dans ses rêves, ses cauchemars même, le brun s’était surtout imaginé toucher ce bébé et le faire partir en lambeaux, embrasser Isolde, aimer Isolde pour quelques temps à peine avant de lui briser le cœur à nouveau, comme si c’était à ça que leur histoire devait ressembler. Il y avait encore des périodes - même en ce mois de décembre censé être festif et durant lequel il n’avait presque qu’exclusivement pensé à une bague de fiançailles – où il guettait la menace, le faux pas, la mauvaise nouvelle, le choix difficile. Perdre Aldrich avait été compliqué, et encore aujourd’hui c’était bien difficile, parfois, l’humeur fluctuante, un songe rappelant cette idée à leur esprit, marquant l’instant d’un silence : mais tout aussi douloureux que ça pouvait être, ce soir-là marquait aussi la dernière fois qu’ils avaient eue à encaisser une nouvelle de ce genre. Depuis… depuis, c’était comme si le monde les avait oubliés, comme si les décorations accrochées partout sur la porte de la maison, sur les murs de celle-ci ou sur le sapin trônant au milieu du salon, les protégeait en quelques sortes, de tout ce qu’il y avait à l’extérieur. Quoique, peut-être que tous les chasseurs de la ville s’étaient découverts une détermination à débusquer le transmutant qui faisait de la neige, plutôt que quoique ce soit d’autre.

Il se faisait volontiers oublié, lui, comme si chaque jour qui passait comme ça était une façon d’inverser la tendance de tout ce qu’avait été sa vie, depuis des années. Il n’pouvait pourtant pas espérer avoir vingt-six années paisibles devant lui, pour contrebalancer les vingt-six années qu’il avait essuyées. Non, sûrement que beaucoup d’gens pourraient juger qu’il avait encore beaucoup à perdre – plus qu’avant, même, il dirait, lui. Au fond, Cesare, il n’était pas vraiment doué pour suivre les préceptes qu’on lui avait toujours enfoncés dans le crâne : n’pas s’attacher, c’était ne pas être vulnérable, et voilà que quand son cœur battait à la folie contre son poitrail, c’n’était pas à cause de l’instinct du chasseur, de la volonté du traqueur, mais parce qu’il aimait avec une ardeur sans pareille. Il aimait Isolde, il aimait Clara. Assez pour que l’idée de passer une bague au doigt de sa fiancée le hante pendant des semaines, assez pour qu’aucune des bagues qu’il avait croisées n’semble être à la hauteur de la tâche. Assez pour qu’il se demande mille fois s’il devait attendre le soir du réveillon, ou juste faire ça autrement. Il n’s’était jamais posé autant de questions sur sa vie que maintenant – et pourtant, beaucoup jugeraient que ces fameuses questions n’étaient que de vagues distractions sans importance. A une époque, il n’avait eu de cesse de penser à la vie et à la mort, à sa responsabilité dans le sort des autres, aux démons qui pullulaient dans sa mémoire et son âme. Evidemment, qu’il préférait sa vie maintenant – et peut-être que tout ça expliquer aussi pourquoi, il s’y adaptait si bien ; comme un désespéré, qui s’accrochait au bonheur qu’on n’lui avait jamais offert. Quand il sentait les mains d’Isolde sur lui, Cesare, c’était comme si elle nettoyait chaque centimètre carré de sa peau des crimes qu’il avait pu commettre. Quand elle le regardait, c’était comme si elle atteignait sous sa peau, son âme, son cœur, son intérieur pour y faire régner une quiétude qui n’avait jamais existé avant qu’ils ne se rencontrent. Ouais, encore heureux qu’il avait été avec d’autres femmes avant elle, encore heureux qu’il ait eu au moins ça ; un genre de tendresse qui l’avait soulagé, parfois. Mais rien n’était comparable à Isolde, rien ne semblait faire vibrer son être tout entier, que d’être avec Isolde, d’aimer Isolde, et de sentir ce lien réciproque. Et quand ils étaient comme ça, dans un même lit, à faire l’amour, à se chercher, à taquiner leurs sens, Cesare voulait juste prendre son temps – comme si l’éternité était suspendue à leurs lèvres. Il pouvait facilement prétendre le connaître par cœur, le corps d’Isolde – le grain de sa peau sous ses doigts, la façon dont son épiderme et ses chairs réagissaient à ses caresses ; la saveur, l’odeur d’elle tout contre lui – mais encore et encore, il n’s’en lassait pas. Il descendait toujours avec le même amour le long de la courbe de son ventre, titillant son nombril, traversant le bas de son ventre, droit jusqu’entre ses cuisses, là où il trouva sa place sans concession : ses lèvres, sa langue, toutes ses attentions tendres et brûlantes à la fois. Cesare, quand ils étaient comme ça, il jurerait qu’il était sourd à tout le reste – à tout ce qui allait plus loin que les émois d’Isolde, ses gémissements, ses frissons, et le sang battant dans ses veines comme un torrent. En bas, la dinde pourrait s’mettre à cramer toute seule, le père Noël pourrait poser son traineau juste devant leur porte, qu’il s’en foutrait totalement ; il était avec Isolde, et ça, c’était plus souvent qu’une fois par an, plus réel qu’une quelconque légende racontée aux enfants, mais entre Isolde et le reste du monde, son choix avait toujours été évident.
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Isolde Saddler
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MessageSujet: Re: (xmas, isolde|-18) if only in my dreams   (xmas, isolde|-18) if only in my dreams - Page 3 Icon_minitimeSam 11 Fév 2017 - 17:16


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Elle n’avait pas eu d’attentes particulièrement exigeantes pour les fêtes de noël, Isolde. Elle avait voulu faire les choses bien, ce n’était pas pour autant qu’elle avait vu les choses de façon complètement démesurées. Elle avait décoré le sapin avec des guirlandes, des boules et d’autres trucs de ce genre, comme elle avait l’habitude de le faire depuis des années, depuis toujours même. Elle s’était donné la peine de cuisiner elle-même, ce qui était une grande première en revanche, parce qu’avant qu’elle se mette à prendre des cours de cuisine, elle avait été ce genre de personnes qui fallait gardait loin des fourneaux, maintenant, elle s’en tirait pas trop mal, de quoi la rendre assez fière pour qu’elle se lance elle-même dans la préparation d’un repas de fête, simple mais efficace. Une dinde, une bûche, des trucs de tradition qu’elle pensait avoir pas trop mal réussis. Au fond, tout ce qu’elle avait voulu pour cette soirée, ça n’avait pas été beaucoup plus que ce qu’elle avait tous les jours, avec Cesare et Clara. Des soirées tranquilles en compagnie des deux personnes qu’elle aimait le plus au monde, à savoir son fiancé, qu’elle allait épouser d’ici quelques mois et leur fille, qui elle se rapprochait de jours et jours de son premier anniversaire. Mais c’était le premier réveillon de Clara, mais aussi de Cesare, alors fallait bien faire quelque chose pour marquer le coup, rien d’extravagant pour autant, juste un bon repas et des cadeaux, soigneusement emballés dans des papiers cadeaux, avec des beaux rubans et des jolis nœuds. Au-delà de ça, dans le fond, ça ressemblait à toutes les autres soirées et ce n’était pas bien grave, parce qu’elle en comptait déjà plein, des soirées absolument parfaites, depuis que Cesare était là, tous les jours. Ils étaient bien, de toute façon, quand ils n’étaient que tous les trois à la maison, probablement mieux que s’ils devaient se mêler au reste du monde.

Elle était bien contente qu’ils n’aient été que tous les trois, Clara bien endormie et aucun invité à réclamer leur intention pour ce soir. Au moins, ça leur permettait de passer un bon moment, rien que tous les deux, sans même avoir besoin de quitter la chambre à quitter. Pour plus tard, y aurait bien assez des décorations et du repas, pour rappeler noël, à la limite, y aurait toujours moyen de mettre quelques bougies sur la table pour marquer encore plus le coup. Mais pour l’instant, ce genre de festivités étaient bien loin de l’esprit de la blonde. Y avait pas de père-noël pour venir s’imposer à son esprit, pas de petit-jésus à aller célébrer. Y avait juste elle et Cesare et cette fameuse bague qu’il venait de lui offrir, pour leurs fiançailles, un autre événement à fêter et le meilleur endroit pour faire ça, c’était bien dans le lit. Pour ça non plus, ils n’avaient pas besoin d’une fête avec plein de monde, plein de gens pour les féliciter, ils n’avaient besoin que d’eux deux et elle était prête à jurer Isolde, qu’y avait aucune façon de célébrer ça, qui valait mieux que celles qu’ils avaient choisi, dès le moment où il lui avait dit qu’il avait bien envie de la voir avec sa bague au doigt et seulement ça sur tout le corps. Il était servi au moins, maintenant elle n’avait plus que cette bague au doigt et pourtant elle avait vite été oubliée. Elle ne pouvait déjà plus penser à grand-chose Isolde, alors que tout ce qui occupait son esprit, c’était Cesare et les baisers, qui descendaient, descendaient jusqu’aux creux de ses cuisses, augmentant nettement l’intensité des frissons qui secouaient son corps. L’une de ses mains se plaça dans les cheveux du jeune homme, attrapant quelques-unes de ses mèches brunes pour les serrer légèrement entre ses doigts, alors que l’autre, était déjà étroitement serrée atour du drap en dessous d’elle. Elle sentait la chaleur qui n’avait de cesse de grimpait et le plaisir qui grandissait dans ses veines, lui arrachant des gémissements, entre les souffles affolés de sa respiration. Avec tout ça, ce n’était évidemment pas difficile d’oublier noël, la neige dehors et toutes les histoires qu’on racontait aux enfants. Heureusement qu’aucun traîneau tiré par des rennes n’allait se poser sur le toit pour qu’un bonhomme rentre par la cheminée, parce que t’façon, il se cramerait le cul comme elle était encore allumée au rez-de-chaussée et franchement, y aurait personne pour faire attention à lui, la maintenant, alors que pour Isolde, le monde ne se résumait plus qu’à Cesare en cet instant.
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Cesare DeMaggio
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MessageSujet: Re: (xmas, isolde|-18) if only in my dreams   (xmas, isolde|-18) if only in my dreams - Page 3 Icon_minitimeVen 17 Fév 2017 - 0:16



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Une dinde préparée avec amour, une bûche au chocolat dressée dans le frigo, un sapin qui envahissait le salon et sous lequel étaient apparus tout un tas de cadeaux depuis le début du réveillon : même ces petites choses, probablement infimes pour les autres, moindres pour les habitués des traditions, étaient des changements majeurs dans la vie de Cesare. Il n’avait jamais eu l’habitude d’appréhender les fêtes de la sorte, sous une tonne de bonne cuisine, de décorations clinquantes et de papier cadeau de toutes les couleurs. Et si dans sa vie de tous les jours, le DeMaggio avait appris à comment se défaire de son stress et de ses inquiétudes pour toujours avoir le contrôle de la situation, probablement qu’il était normal, alors, qu’il perde les pédales, même pour un simple soir de Noël. Ce qui était anodin pour les autres, était comme une explosion de paillettes et d’étoiles dans ses yeux, un mélange de kitch et d’agressif qui avait largement manqué à la vie morne et carrée qu’il avait eue, plus jeune. Il n’pouvait pas réécrire les vingt-six années précédentes qui avaient fait son expérience : maintenant, tout ce que le brun pouvait faire, c’était s’adapter. Quelque-chose qu’il faisait depuis quelques mois maintenant, à essayer de se trouver un job, de sympathiser avec des inconnus qui passaient dans sa vie d’une façon éphémère et insignifiante. A n’pas voir l’ennemi partout. Ça ne lui manquait pas, évidemment, à Cesare, l’idée de devoir tuer toute personne qui venait dans sa vie, sous peine que cette personne devienne irrémédiablement une menace, avec le temps. Mais baisser les armes n’était pour autant pas le tournant qui lui était venu le plus naturellement : avait-il vraiment, tout abandonné de ses démons, d’ailleurs ? Le brun n’était pas un expert en lui-même, il n’savait pas explorer tout c’qu’il y avait en lui, ce qui se cachait dans ses tripes et grondait à chaque palpitation de son cœur : il arrivait plus facilement à analyser comme évidents les sentiments qu’il pouvait avoir pour quelqu’un d’autre. On n’l’avait jamais poussé à l’introspection, de toute façon, sinon y’avait fort à parier qu’il aurait bien plus tôt décelé tous les démons hideux qui se cachaient dans son crâne et dans son âme.

Et tout autant qu’il avait toujours douté de lui-même, d’sa capacité à au moins être humain et à savoir déceler le bon du mauvais, sa foi n’avait jamais failli dès qu’il était question d’Isolde. Ouais, y’avait eu la rage, la rancœur contre le reste du monde pour assombrir son jugement, et même lui faire avoir des mots qu’il n’aurait jamais dû avoir. Mais il avait toujours su au fond, qu’même si elle n’était pas un ange miraculeux tombé du ciel, Isolde était l’ancre qu’il se devait de suivre. Celle qu’il voulait suivre, celle qui inspirait chaque bouffée d’humanité dans les poumons du chasseur qu’il avait été. Celle qui lui apprenait une acceptance qui n’aurait jamais dû naître dans les veines d’un DeMaggio ; Cesare, il n’pouvait pas dire qu’il s’était accepté en tant que mutant, qu’il avait embrassé cette part de lui-même comme la couleur de ses cheveux ou les cicatrices qu’il avait sur le corps. Mais, même si ça devait être ironique, il avait parfaitement conscience que cette chose était en Isolde aussi ; et qu’il l’aimait tout autant, même avec ça. Même avec tout et n’importe quoi, tout ce qui la faisait elle, tout ce qui façonnait la personne qu’elle était ; généreuse et opiniâtre, impulsive et engagée. Ça l’avait blessé parfois, ça les avait blessés l’un l’autre : leur amour et les raisons de celui-ci étaient restés immuables, inaltérés par le temps et les épreuves. Il espérait alors, que la bague au beau diamant qu’il avait passée au doigt d’Isolde ce soir, serait à l’épreuve du temps, et saurait au moins rendre justice à c’qui pulsait, tambourinait, rugissait dans ses chairs à la vitesse de son cœur. Peut-être étaient-ils fous, ou faibles de toujours se sauter dessus comme deux idiots qui n’pensaient qu’à ça – il pouvait avouer sans regret, Cesare, qu’il n’avait pensé qu’à ça dès le moment où Isolde avait commencé à laisser ses doigts titiller la fermeture de sa robe. Mais l’amour, faire l’amour entre eux, c’était plus que ça ; tant pis si personne n’pouvait comprendre, personne d’toute manière, n’était dans les parages pour se mêler à l’air électrique qui planait partout autour d’eux, de plus en plus tendu par chaque baiser, chaque caresse, chaque souffle leur permettant de survivre tant bien que mal. Avec Isolde, Cesare se découvrait généreux, bien au-delà des cadeaux qui se trouvaient sous le sapin, ou même des gestes de tendresse : sous ses lèvres traçant la courbe du corps d’Isolde, c’était des mots qui n’existaient pas qui vibraient et embrasaient la peau de la blonde. Un chemin de feu, suivant la constellation des petits détails de l’épiderme de sa fiancée : des grains de beauté, une cicatrice, une infime petite trace, le corps d’Isolde mémorisé à la perfection, l’objet de son adoration et de ses attentions. Au creux des cuisses d’Isolde, brûlé par le jeu dangereux des flammes de leur passion, amoureux en perdition, Cesare ne lésina pas sur sa tendresse. Langue, lèvres, baisers, caresses de ses mains, sculptant jusqu’au buste d’Isolde, le DeMaggio eut un frisson. C’était difficile, de résister à l’envie de tout faire tout à la fois, et de s’perdre juste dans les prunelles claires d’Isolde comme si c’était tout ce qui importait ; le velours de sa peau blanche, la saveur de ses lèvres, l’arôme de ses plaisirs entre ses cuisses, Cesare était ivre de tout, en elle – heureusement, ils avaient du temps à revendre, pour oublier le monde, ce soir.
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Isolde Saddler
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MessageSujet: Re: (xmas, isolde|-18) if only in my dreams   (xmas, isolde|-18) if only in my dreams - Page 3 Icon_minitimeVen 17 Fév 2017 - 11:31


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Fêter noël, c’était assez important aux yeux d’Isolde pour qu’elle commence à dresser un sapin de nombreux jour avant le réveillon ou qu’elle achète des calendriers de l’avent pour compter les jours jusqu’au vingt-cinq décembre, comme si ça pouvait vraiment être important. Elle serait prête à dire qu’au moins, les petits chocolats eux, ils étaient importants et que c’était plus rigolo comme ça que juste acheter une tablette et d’en manger un carré par jour, défi qu’elle était bien incapable de relever, si on lui filait une tablette, y avait des chances pour qu’elle soit finie en moins d’une journée. Le calendrier de l’avent, le chocolat tous les jours, c’était une des traditions de noël qu’elle aimait Isolde, tout comme les décorations dans les maisons, les guirlandes électriques accrochées un peu partout en ville, les devantures des magasins qui rappelaient les fêtes. C’était toute une ambiance qu’Isolde avait toujours aimée. Cette année encore plus sans doute, parce qu’en plus de la neige qui renforçait tout ça, elle pouvait passer noël en famille et ce pour la première fois depuis que son père était mort. Parce que sans lui, elle n’avait plus vraiment eu de famille, à part à l’autre bout du monde en Australie. C’était différent à présent, elle avait une famille, la sienne, celle qu’elle construisait un peu plus chaque jour en compagnie de Cesare et de Clara. Si tous les deux ils devaient découvrir noël pour la première fois de leurs vies, il lui semblait bien à Isolde que c’était de son devoir que de marquer le coup. Peut-être bien qu’y aurait pas de père-noël qui viendrait ce soir apporter les cadeaux en passant par la cheminée, mais au moins, y avait une dinde et une bûche qu’elle avait l’impression d’avoir bien réussies et elle s’était appliquée à faire des beaux papiers cadeaux, avec des rubans et des nœuds, sur les paquets qu’elle avait laissé au pied du sapin, et elle espérait, qu’au moins Cesare, parce que Clara était encore trop jeune, il l’aimerait et qu’il s’en souviendrait, de son premier noël.

Elle savait qu’elle, ça allait la marquer, parce que c’était la première fois qu’ils fêtaient ça ensemble, certes, mais aussi parce que maintenant, elle avait une bague à son doigt pour marquer leurs fiançailles, avec Cesare. Forcément elle se souviendrait de ce jour à chaque fois qu’elle poserait son regard sur cette bague, tout comme, elle se souviendrait de leur mariage quand elle regarderait l’alliance qui viendrait rejoindre à son tour son annulaire d’ici le mois d’avril. Parce que Cesare, il allait devenir son mari, d’ici quelques mois et cette simple idée suffisait bien souvent à la combler de bonheur. Noël, c’était peut-être qu’un détail dans le fond en comparaison aux célébrations à venir pour l’année prochaine, mais ils pouvaient quand même en profiter pleinement. Ce qu’ils avaient bien l’intention de faire, maintenant qu’ils avaient complètement retirés leurs vêtements. Même complètement nue au beau milieu de l’hiver, Isolde elle avait plus l’impression d’être au beau milieu du Sahara en cet instant, qu’au pôle-nord. Elle avait chaud, vraiment chaud, alors que les attentions de Cesare n’avaient de cesse de faire augmenter la température et elle n’allait clairement pas s’en plaindre bien au contraire. Y avait son cœur qui battait avec force contre sa poitrine, et son corps qui frissonnait alors quelle savourait toutes les sensations qui naissaient en elle, lui arrachait des gémissements et crispaient ses muscles, jusqu’au bout de ses orteils qui s’enfonçaient dans les draps en dessous d’elle. Il lui faisait facilement perdre la tête Cesare, comme quoi, elle avait raison de penser que si elle voulait réussir à garder contenance un peu plus longtemps un jour, il faudrait vraiment qu’elle l’attache. Un jour, pas maintenant et sans doute qu’après il pourrait en faire de même avec elle, parce qu’apparemment ils avaient ‘[i]des tours[i]’ et qu’elle ne saurait priver Cesare du sien, alors même qu’il la rendait folle de plaisir à chaque fois. Elle ne pouvait pas prétendre ne pas l’aimer, le fameux tour de Cesare et lui, il ne pouvait pas non plus en douter alors que chaque son qui sortait de sa bouche état un émoi de plaisir, emporté par son souffle empressé, prouvant à la perfection tout ce qu’elle pouvait ressentir ; aussi bien le plaisir du moment que l’amour infini qu’elle portait à Cesare depuis un moment maintenant et pour le restant de ses jours.
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Cesare DeMaggio
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MessageSujet: Re: (xmas, isolde|-18) if only in my dreams   (xmas, isolde|-18) if only in my dreams - Page 3 Icon_minitimeDim 26 Fév 2017 - 2:01



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Avec la vie qu’ils essayaient d’avoir depuis peu – depuis qu’ils étaient ensemble – Cesare et Isolde n’avaient pas eu beaucoup de temps et d’occasions de se retrouver en bonne et due forme, depuis le début du mois de décembre. Leurs soirées avaient bien souvent été focalisées sur l’approche du réveillon, cette ambiance qui débordait de partout, et habitait leur quotidien, jusque dans le travail qu’Isolde ramenait à la maison ; le marché de Noël, l’organisation et la sécurité de celui-ci avaient été le centre des attentions de la mairie, et avaient drainé la plupart de l’énergie de la maire. Cesare, quant à lui, il avait eu ses pensées obnubilées par quelque-chose qu’il aurait volontiers jugé stupide, quelques mois plus tôt ; juste une histoire de bague, un petit bijou qui n’payait pas de mine, comme ça, dans la vie de tous les jours, mais était destiné à être le symbole de son affection pour Isolde, et ce, pour aussi longtemps qu’ils partageraient leur vie ensemble. Pour toujours, alors, se disait-il. A tout cela, s’était ajouté le fameux mariage ; alors que la blonde avait accroché des décorations à travers toute la maison, ils n’avaient pas encore eu de date pour leur union. Quelque-chose qui avait changé maintenant, et puisqu’ils s’étaient entendus sur le seize avril, ç’avait demandé de leur part beaucoup d’actions précipitées et de soirs à n’penser que mariage, pour rattraper le temps perdu. Et il y avait eu Clara aussi, les poussées de fièvre qu’elle avait faites sans crier gare au milieu du mois, les crises de pleurs, les nuits entrecoupées de séances de douleur, où l’un ou l’autre avait dû se lever pour la bercer jusqu’à ce que l’épuisement n’emporte la petite. Définitivement, dire qu’ils n’avaient pas eu le temps pour le sexe était un euphémisme ; le genre d’euphémisme que beaucoup de couples pouvaient avoir, quand le quotidien prenait le pas sur la vie intime, les affections toutes simples qui se limitaient à des baisers tout simples, des caresses épuisées, et une soirée qu’on abrégeait bien rapidement pour ne pas trop se prendre la tête. Ils pouvaient toujours blâmer ça sur l’hiver, non ? Cesare avait bien souvent dû sortir beaucoup plus tôt le matin pour déneiger un maximum de passage entre la maison et la route – une activité à laquelle s’ajoutaient les embouteillages le soir pour rentrer : auraient-ils physiquement été capables de faire quoique ce soit d’autre ? Tout autant que le DeMaggio avait été un habitué des nuits courtes, et même des jours sans dormir pour une raison ou une autre, il était bien tenté de dire que non, définitivement, y’avait eu des journées où tout avait été si condensé, qu’il aurait été impossible qu’il supporte quoique ce soit d’autre. Pas même juste du sexe avec Isolde. Au moins, ç’avait presque fait lentement mais sûrement monter la pression jusqu’à ce soir ; c’était Noël, après tout, alors forcément qu’au fond, c’était peut-être un accord tacite qu’ils auraient pu avoir – que forcément à un moment, à l’approche de minuit, plutôt que d’attendre le père Noël, ils se seraient retrouvés dans ce même lit, rien que tous les deux.

Aucun quotidien n’avait d’importance, pourtant, dès lors qu’ils se laissaient porter par les battements frénétiques de leurs cœurs ; les pulsations capricieuses de leurs désirs au creux de leurs reins. Evidemment que la vie de tous les jours fatiguait, que parler de mariage et de Noël, s’occuper de Clara et bosser tous les jours avaient absorbé leur temps et leur énergie pour ces dernières semaines. Et évidemment qu’il aimait tout autant embrasser Isolde, laisser ses mains et ses lèvres vagabonder sur son corps avec des attentions bien précises ; il l’aimait, il l’aimait, et aucune quantité de temps passé sans faire l’amour avec elle ne changerait la chose. Il avait passé dix longs mois à s’abstenir sans que ça n’semble avoir le moindre impact sur l’affection qu’il éprouvait pour sa fiancée, maintenant. Le reste, ça n’avait pas d’importance. Tout cela ne pourrait que rendre ce soir plus mémorable, en plus de la bague ou des cadeaux qui pouvaient attendre sous le sapin à l’étage du dessous – ou même la dinde, la bûche, tous les bons plats qu’Isolde avait pu préparer, rien que pour eux, pour fêter dignement Noël. Pour tout le temps perdu, il voulait bien déployer tous les efforts possibles et imaginables pour faire grimper Isolde aux rideaux, comme on disait bien. Et chaque émoi qu’elle lâchait dans l’air, chaque frisson qui faisait vibrer l’atmosphère autour d’eux, ne faisaient que galvaniser l’entrain et l’appétit du DeMaggio. Ses gémissements étaient une musique à ses oreilles, accélérant la danse de toutes ses chairs sous sa peau de plus en plus brûlante ; et tout autant que le quotidien leur avait fait privilégier plein de choses au sexe ces derniers temps, rien ni personne ne lui ferait quitter ce lit, maintenant. Pas même la possibilité de trouver de quoi attacher Isolde au lit – il n’en avait certainement pas besoin, alors que ses bras enroulés autour des cuisses de la jeune femme, ses lippes lovées en des attentions brûlantes, juste au creux de celles-ci, étaient tout ce qui importait. Il n’pouvait pas mentir, de toute manière, chaque geste traitre d’Isolde, chaque crispation de ses muscles et gémissement s’évadant de sa bouche galvanisaient l’instant, tendaient graduellement son désir, en harmonie charnelle avec celui de son amante. Le souffle court, porté par l’ivresse des arômes d’Isolde toute entière, Cesare multiplia ses efforts, graduellement, chaudement, impatiemment, poussant la blonde au bord du gouffre d’un plaisir délicieux, et la sentant dangereusement flirter avec celui-ci, frissonnant, tremblant un peu plus à chaque seconde passée sous sa langue. Ils en étaient définitivement loin, de l’ambiance enfantine et sympathique de Noël ; ces histoires de père Noël, de cadeaux, de simples choses – et pour cette fois, Cesare ne pouvait que difficilement en avoir plus rien à foutre encore, de ces fameuses traditions qu’il n’avait jamais apprises.
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(xmas, isolde|-18) if only in my dreams

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