Sujet: Re: (xmas, isolde|-18) if only in my dreams Mer 18 Jan 2017 - 13:45
I'll follow you wherever you may be.
cesare demaggio & isolde saddler
Y avait pas besoin d’une grande tablée avec plein de monde autour pour rendre le réveillon de noël agréable. Elle était bien placée pour la savoir Isolde, puisque la tradition voulait que cette fête se fasse en famille et qu’elle, sa famille, elle s’était toujours résumé à son père et seulement lui. Alors dans le fond ce soir, ça avait presque l’air du plus grand noël qu’elle connaissait, parce que, quand bien-même Clara était au lit, ils étaient trois. Ouais, elle avait aussi connu des noëls avec la famille d’Anthea, là, y avait eu plus de monde déjà, mais malgré son lien avec la jeune femme et la gentillesse que ses parents avaient eu à son égard, ça n’avait jamais vraiment été sa famille. Rien ni personne ne pourrait jamais remplacer son père de toute façon. Mais au moins, ce soir, avec Clara et avec Cesare, elle retrouvait cette ambiance familiale qu’elle avait perdue depuis longtemps maintenant. C’était eux deux, sa famille et elle s’en réjouissait tous les jours maintenant. Alors, qu’ils soient juste tous les trois pour cette période de décembre, c’était parfait. Peut-être que la dinde et la bûche, ce serait beaucoup trop alors qu’ils n’étaient que deux à en manger, peut-être que les décorations, ça pouvait faire de trop aussi, alors que Clara n’en comprenait même pas la signification, qu’elle était trop jeune pour se réjouir de voir un sapin dans le salon en se disant que bientôt le père-noël allait débarquer, depuis le pôle nord, sur son traîneau, avec sa grosse hotte, passant par la cheminée pour lui offrir tout un tas de cadeau, mais ça n’avait pas d’importance, fallait bien commencer à célébrer noël, même si Clara était encore trop petite, fallait bien les instaurer ces fêtes de famille et Isolde, elle se sentait heureuse dans cette ambiance, elle l’était tout le temps, avec Clara et Cesare, mais ces derniers temps, elle avait un enthousiasme qu’elle espérait bien que Cesare et Clara finiraient par partager avec elle.
Elle l’avait aussi, cet enthousiasme, quand il s’agissait de leur mariage à venir, mais elle était bien obligée d’admettre qu’il y avait quelque chose de beaucoup plus stressant dans cette histoire que lorsqu’il s’agissait de mettre quelques boules et guirlande sur un arbre qui n’avait de cesse de perdre ses aiguilles. Le mariage, c’était forcément plus grand que ça, y avait plein de questions qui s’imposaient à elle ces derniers temps et qu’elle n’avait jamais cru se poser un jour. Entre ces histoires de robe, de coiffure, de bouquets, ça devenait bien compliqué à gérer. Elle aurait presque voulu voir chaque chose en son temps, mais puisque tout était lié fallait croire que traiter un sujet par un sujet, c’était impossible. Au moins, en toute logique, y aurait personne pour lui dire quoi écrire dans ses vœux, ça c’était personnel et y avait pas d’histoire de couleurs à respecter ou à connaitre la signification des fleurs pour s’en sortir. Parce qu’évidemment, maintenant, les fleurs avaient un sens, comme si une fleur ne pouvait pas être juste une fleur. Peut-être que leur vœux à Cesare et Isolde, ils n’auraient de sens que pour eux et qu’est-ce qu’ils en avaient à faire de toute façon ? L’essentiel, c’était eux dans cette histoire. « Je suis sûre que ce serait sympa, genre, ‘je te promets de ne jamais m’enfuir avec un portoricain, de toujours prendre soin de mes vingt pour cent de propriété sur ton anatomie et de te combler, aussi bien d’amour que de lasagnes et surtout de ne jamais, vraiment jamais, prétendre que les restaurants mexicain du coin sont à la hauteur de la cuisine mexicaine.’. » Ouais, définitivement, y avait qu’eux pour comprendre ce genre de discours et s’en amuser, parce que ça faisait partie de leur histoire, de ces délires qu’ils avaient eus ensemble et qui n’appartenaient qu’à eux. Ce serait bizarre dans des vœux de mariage quand même, au pire c’était pas compliqué de traduire de manière un peu plus conventionnelle, elle espérait juste réussir à raconter ce genre de truc de façon bien romantique quand bien même il semblait qu’elle n’avait aucun talent pour ça. « J’crois pas, après tout y a pas une chanceuse, qui s’est dit avant moi que tu étais trop sexy pour qu’elle soit la première à te remarquer ? » C’était ce qu’ils avaient dit quelques minutes plus tôt. C’était de toute façon pas possible qu’elle soit la seule à le trouver sexy, parce qu’elle était amoureuse, elle était certaine, Isolde qu’y avait bien des filles – qu’elle pouvait appeler des connasses, juste par principe – qui devait de temps en temps poser les yeux sur Cesare en se disant qu’il était bien foutu. « Ouais et ils sont très bien tes vêtements habituels. » Au moins, elle ne faisait pas partie de ces filles qui avaient l’intention de refaire la garde-robe de leur mec, quoi qu’ils avaient eu des délires là-dessus qu’elle pourrait mettre en application juste parce que c’était encore un de leurs délires. « Oh, est-ce que ma robe est pas assez bien pour toi ? » Elle arqua un sourcil, mimant un air vexé, trop vite réduit à néant par le sourire sur ses lèvres, finalement, peut-être qu’elle aurait dû opter pour les rubans et les paillettes de partout, mais elle n’était pas franchement sûre d’avoir ça dans son armoire.
Cesare DeMaggio
ADMIN - master of evolution
MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
Sujet: Re: (xmas, isolde|-18) if only in my dreams Mer 18 Jan 2017 - 15:52
we came through. i knew we would. just makes sense
IT'S NOT SOMEONE YOU IDEALIZED, JUST ANOTHER HUMAN BEING WHO REVOLUTIONIZE YOUR WORLD IN A SECOND.
Cesare n’avait jamais vraiment eu l’occasion de se découvrir romantique ; il n’avait pas eu le temps d’expérimenter tout ça, la possibilité de faire fleurir ses sentiments et de les faire durer. Il n’avait pas eu l’opportunité non plus, de n’penser qu’à des choses triviales comme c’qu’il ressentait, alors même qu’on avait exigé de lui de l’action avant tout. Ses parents avaient volontiers oublié que leurs enfants étaient des êtres humains avant tout, et si Aria avait toujours semblé se rebeller, essayer de s’faire remarquer par un acte rebelle ou une bravoure quelconque, Cesare, lui, s’était trop souvent laissé aller à rentrer dans le moule créé par sa famille, juste pour les rendre fiers. Ouais, il s’rendait compte, maintenant qu’il en était loin, de la tournure qu’avait pris sa vie avant qu’il ne rencontre Isolde : et la chute avait été douloureuse, un saut dans les abysses qui lui avait fait frôler la destruction – pendant les mois durant lesquels il avait été incertain, paumé, seul, il avait été d’un extrême à l’autre, d’un doute vers le suivant. Et apparemment, tout ça, ç’avait été pour en arriver là ; lentement mais sûrement, les temps passés avec Isolde et Clara pansaient les plaies, atténuaient les démons et c’qui avait subsisté dans son être, des vingt-cinq années qu’il avait passées parmi sa famille. Y’avait toujours aucune recette miracle pour tout faire disparaître d’un coup – mais ce qu’ils avaient tous les trois maintenant, ce qui les liait désormais, c’était définitivement plus que ce qu’il n’aurait jamais cru avoir. Des songes partagés avec Isolde, des sentiments clairs et nets qui faisaient pulser, pulser son cœur à la chamade, quand elle ouvrait la bouche et se mettait à parler de toutes les raisons qui faisaient qu’elle l’aimait, et qu’elle était heureuse avec lui. C’avait fini par le pousser à faire sa demande, comme ça, trop vite diraient certains si prompts à juger ; d’une manière bien trop spontanée pour faire les choses dans les règles de l’art, dirait Cesare. Ils se rattraperaient sur leur mariage – là encore, comme pour Noël, le brun n’avait pas eu la prétention de connaître quoique ce soit sur cet événement. Au contraire, des traditions relatives au mariage, ils en découvraient tous les jours.
Tous les deux, alors, ils passaient bien souvent du temps à lire des trucs, à se renseigner pour combler chacune des lacunes qu’ils pourraient avoir dans le domaine de l’amour comme ça. Y’avait déjà eu des pratiques propres aux mariages traditionnels qu’ils avaient carrément décidé d’ignorer : il n’y avait pas à douter que tous les couples faisaient au moins ça. Et ce n’serait pas leurs quelques vingt invités qui allaient trouver quoique ce soit à redire sur la cérémonie, la fête ou ainsi de suite. C’qu’il savait, Cesare, c’était qu’il n’avait pas envie de couper aux vœux – curieusement, coucher ses sentiments sur le papier, d’façon personnelle et vraie, était plus attrayant que de réfléchir à l’association de couleurs ou de tissus pour les tables. Quoiqu’il advienne, ce serait toujours des mots voués à Isolde, et uniquement à elle ; une évidence qui était évidente et palpable entre eux depuis bien plus longtemps, que les quelques mois depuis lesquels ils avaient commencé à préparer leur mariage. « Bah, j’les trouve pas mal, tes vœux, comme ça. » admit-il alors dans un sourire, haussant les épaules ; beaucoup probablement jugeraient leurs souvenirs ridicules ou bizarres, entre les histoires de bouffe, de pourcentages et de portoricains – pourtant, pour eux deux, chaque mot était associé à un bon souvenir, une tendresse, le cadeau d’instants passés ensemble. Et puis, après tout, Isolde avait accepté de l’épouser sans qu’il n’ait à réaliser les meilleures lasagnes du monde – ça valait sûrement le coup d’être mentionné quelque-part, ça. S’il râlait souvent sur le secret d’état que pouvait être la robe de mariage et le choix de celle-ci, il n’avait certainement rien contre le fait de n’pas avoir de preview aux vœux de la jeune femme. Il attendrait volontiers le jour-J pour ça, sans avoir d’attente ou d’exigence particulièrement : il était, au moins, de ces personnes qui savaient très bien que l’amour s’prouvait par des actes quotidiens, bien plus que par des mots. Après tout, ses parents à lui diraient volontiers qu’ils n’avaient fait que l’aimer à leur façon, en faisant de lui un hunter, au moins capable de défendre sa vie et ainsi de suite. « J’en sais rien. Tu sais j’ai pas vraiment l’habitude d’attendre que mes partenaires si chanceuses mettent c’qu’elles ressentent à haute voix, juste pour me flatter. » il ricana, levant les yeux au ciel d’un air flatté aux mots de la blonde ; il aimait quand Isolde le disait sexy, bien sûr, c’était humain – heureusement ça faisait bien longtemps qu’il avait oublié la moindre option de chercher validation chez qui que ce soit. La plupart des gens de Radcliff le condamneraient plus volontiers qu’ils ne chercheraient à comprendre – ou le trouveraient sexy, donc bon ; y’avait pas grand-chose de très flatteur à tirer de tout ça. Lui, avec sa façon de faire, il pouvait déjà être bien content qu’Isolde ait compris la blague et qu’elle ne se soit pas vexée – comme beaucoup d’autres auraient pu le faire – à ses mots. Il sourit alors, en l’observant, l’amour comme des étoiles au fond de ses prunelles, probablement : « J’dirais qu’il manque quelque-chose. » il haussa les épaules ; ce réveillon aurait pu bien mal tourner si ses propos avaient été vrais d’une quelconque façon. En s’écartant légèrement d’elle, il vint plonger une de ses mains dans sa poche, en tirant une petite boite. Enfin la bonne boîte, enfin une bague pour remplacer le trait de crayon qui s’était depuis longtemps effacé ; « J’aurais pu être sadique et la mettre sous le sapin. Mais bon, dire que le Père Noël te l’a offerte, ça aurait fait bizarre. Et j’pouvais pas attendre. » plus attendre, en tout cas, parce qu’ils avaient déjà bien attendu. En se concentrant sur l’écrin, Cesare eut au moins l’occasion de se refaire une contenance, avant de relever les yeux vers Isolde « Tu veux toujours m’épouser, alors ? » y’avait de fortes chances que ce n’soit pas dans les règles de l’art, certainement pas avec toutes les traditions possibles et imaginables – heureusement, là aussi, qu’il n’avait pas poussé le vice à foutre la bague dans la dinde soigneusement préparée par Isolde.
Isolde Saddler
ADMIN - master of evolution
MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
Sujet: Re: (xmas, isolde|-18) if only in my dreams Mer 18 Jan 2017 - 18:47
I'll follow you wherever you may be.
cesare demaggio & isolde saddler
Se marier, ça faisait partie des trucs qu’Isolde était loin d’avoir envisagé dans sa vie. Elle n’avait de toute façon plus rêvé d’amour depuis la mort de son père, après avoir compris tout le mal que l’amour pouvait faire parfois. Evidemment, ce n’était pas avec les quelques personnes qu’elle avait fréquenté avant de rencontrer Cesare qu’elle pouvait avoir envisagé un jour de se marier. Les relations les plus longues qu’elle avait eues pendant ces dernières années avaient été sans importance, toujours très courtes, dépourvues de sentiments et de toute volonté de s’engager. Cesare, il avait été différent, elle ne lui avait jamais adressé la parole avec la volonté de le ramener dans son lit pour l’oublier quelques jours plus tard. Elle avait voulu l’aider et au fur et à mesure du temps qui s’était écoulé, elle avait eu envie de juste être avec lui, comme un sentiment qu’elle n’avait pas su contrôler. Elle n’aurait jamais pu envisager qu’un jour, elle se retrouverait à parler mariage avec ce type qui l’avait surtout intriguée au début. Malgré tous les problèmes qu’ils avaient pu rencontrer avant d’en arriver là, elle était bien contente qu’ils y soient maintenant. Elle était contente qu’ils parlent de mariage, elle était contente qu’ils soient là ensemble à célébrer le réveillon de noël, avec leur fille qui était tout autant imprévue que le reste. Mais comme le reste, elle faisait indéniablement partie de ce qui rendait sa vie particulièrement heureuse aujourd’hui. Noël était une fête de famille et évidemment, elle était bien partie pour être parfaite, même si ce n’était qu’eux trois, au milieu de quelques décorations et d’un sapin plein de boules et de guirlandes, avec une dinde et une bûche et aucun espoir qu’un père noël ne vienne leur offrir tout un tas de cadeaux. Qu’importait, y en aurait quand même, des cadeaux. Tout serait parfait pour ces fêtes, comme tout l’était depuis qu’enfin, ils étaient ensemble.
Le mariage le serait aussi et ce même s’ils se plantaient quelque part et que les fleurs n’étaient pas toutes exactement de la même couleur que les tables ou une connerie de ce genre. Ce serait parfait parce que ce serait Cesare et elle et qu’ils s’aimaient, qu’ils voulaient passer le restant de leur jour. Ce serait parfait, même s’il devait se mettre à pleuvoir à seau ou à neiger, peu importait ce qui pourrait bien se passer, elle savait qu’y aurait jamais rien d’assez gros pour gâché leur mariage. Même si elle devait dire n’importe quoi dans ses vœux et passer pour une grosse débile devant quelques-uns de ses amis. « Peut-être que je vais les garder comme ça alors, avec quelques arrangements ils passeront de ‘pas mal’ à parfaits. » Elle laissa échapper un léger rire, de toute façon, elle se disait qu’elle avait bien le temps d’y repenser à ses vœux, d’écrire ça mieux que ça et malgré le temps qu’elle avait, elle était certaine qu’elle allait paniquer au dernier moment et avoir envie de tout refaire. Elle savait qu’elle finirait pour paniquer pour tout et n’importe quoi à l’approche du mariage, peu importait le nombre de fois où elle pouvait dire que tout se passerait bien le jour-j. « Je suis certaine qu’elles le pensaient aussi. Je suis certaine qu’y en a encore qui s’disent que tu es sexy quand elles te voient passer dans la rue. » C’était impossible qu’elle soit la seule à penser comme ça, au moins, elle était la seule à pouvoir le regarder Cesare et lui dire à quel point il était sexy. Les autres, elles n’avaient qu’à passer leur chemin. Elle lui adressa un sourire suite à ses propos, un air surpris sur le visage. « Qu’est-ce qu’il manque ? » Elle le regarda alors qu’il s’éloignait, ayant quand même bien du mal à comprendre ce qu’il voulait dire, les choses s’éclairants sans doute, à la vue de cette boite qu’il sortit de sa poche. Elle la fixa un moment, avant de relever les yeux vers Cesare, hochant la tête pour répondre à sa question. « Oui, évidemment que je veux encore t’épouser. » Elle n’avait aucun doute là-dessus, elle voulait l’épouser Cesare et qu’y avait rien qui pouvait lui donner envie de revenir sur cette décision. Elle tendit sa main gauche vers Cesare, parce que la tradition voulait qu’il lui passe la bague au doigt et c’était une tradition à laquelle elle ne voulait pas manquer.
Cesare DeMaggio
ADMIN - master of evolution
MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
Sujet: Re: (xmas, isolde|-18) if only in my dreams Jeu 19 Jan 2017 - 4:06
we came through. i knew we would. just makes sense
IT'S NOT SOMEONE YOU IDEALIZED, JUST ANOTHER HUMAN BEING WHO REVOLUTIONIZE YOUR WORLD IN A SECOND.
La vie quotidienne, dans bien des aspects, elle était remplie d’imprévus. Aux yeux de Cesare, du moins. Il essayait de combattre les réflexes qui lui revenaient, la méfiance pulsant dans ses veines quand quelqu’un attirait son attention – ce genre de défaitisme qui lui tordait les entrailles, quand l’ambiance à Radcliff n’semblait pas avoir changé. Le mois de décembre, au moins, enjolivait un peu les choses ; l’humeur était bonne, grâce à la neige, grâce aux décorations et à la promesse de fêtes en famille. Mais dans un petit coin d’une page de journal, on parlait toujours de mort, et quelques semaines plus tôt, Isolde avait mal pris une de ses paroles à lui, justement parce que trop de gens encore craignaient l’explosion suivante. Pour le DeMaggio, c’était encore plus profond que ça : combien de temps avaient-ils avant que le séjour de Rayen en prison ne se transforme en elle, ouvrant la bouche pour faire tomber un maximum de personnes avec elle ? Est-c’que son père préparait quelque-chose, une autre revanche, une contre-attaque au fait que le fils traitre ait survécu à ses coups de couteau ? Il n’avait plus envie de vivre comme ça, Cesare, avec une armée d’alliés sur le qui-vive, prête à riposter à la moindre menace ; il l’avait explicitement dit à Gabriela, elle qui s’attendait à le voir lui demander de payer sa dette par le sang, pour compenser ce qu’il avait fait pour elle. Il n’voulait pas non plus que Skylar vive comme ça. Il n’avait certainement pas envie de ce futur-là avec Isolde, ou pour Clara. Et ils en avaient parlé, souvent, de ces vœux presque trop ambitieux cachés dans un coin de leur tête, en opposition drastique avec le fait qu’ils soient toujours à Radcliff, qu’elle siège à la mairie, qu’il soit un DeMaggio, ou qu’elle soit à la tête d’un groupe de transmutants rebelles. Mais ils allaient se marier ; et sans poser d’ultimatum, ça semblait presque être le bon moment pour repenser à tout ça. Probablement que changer de ville n’ferait pas la moindre différence – plus il y réfléchissait, Cesare, plus ce fait s’imposait à son esprit. Probablement aussi qu’ils n’pourraient jamais tracer un trait sur ce qu’ils avaient été pendant tant d’années ; une grosse majorité d’son existence pour lui, et de trop longues périodes décisives pour la vie d’Isolde. Il n’aimait pas ça, pourtant, Cesare, le fait trop prenant qu’sa vie comme ça, d’un claquement de doigts, pouvait tourner à la catastrophe à nouveau : il avait baissé sa garde aussi, presque oublié tout ça quand il avait été avec la Saddler, le soir où Aria était morte. Ils avaient trop perdu, ouais, déjà – en temps, en énergie, en proches, en temps heureux – mais y’avait aucune justice dans ce monde qui viendrait empêcher les problèmes de tomber sur eux, rien que parce qu’ils avaient déjà assez donné.
Pour le meilleur et pour le pire, semblait alors être une bonne promesse qu’ils se feraient ; une tradition pour beaucoup, des mots remplis de vérité pour eux. Ils avaient essuyé c’qu’ils jugeraient volontiers le pire déjà ; ils l’avaient fait ensemble parfois. Et tout ce qui les avait séparés, les avait irrémédiablement rassemblés. Ouais, ce n’serait pas une cérémonie, une robe blanche, un costard, des témoins de leur amour qui changeraient quoique ce soit à tout ça ; et pourtant, Cesare, il n’voulait pas reculer sur cette idée de mariage. Il serait fou de le faire, se dirait-il volontiers d’toute manière : il aurait aisément cru toute sa vie durant, qu’il n’était pas fait pour trouver quelqu’un d’aussi évident et bon pour lui. Des mots qu’il devrait mettre, lui, en forme pour dire tout c’qu’il avait sur le cœur et dans les tripes à Isolde ; plus de deux années qu’ils se connaissaient maintenant, bien des obstacles, un bébé, des imprévus – et tellement de bonheur que ça faisait tourner, tourner le sang à cent à l’heure dans les fibres de son corps, quand il la regardait. « Je n’douterai jamais de tes talents de poète. » la flatta-t-il donc, dans un sourire mielleux, romantique ; ils n’avaient que rarement eu le temps d’être romantiques dans les règles de l’art, pendant bien des mois de leur histoire. Ç’avait toujours été compliqué, coupé par l’aube qui se levait, par les obligations, par la prudence ; et pourtant, contre toute attente, ils s’étaient accrochés, ils avaient enduré et perduré : à la fin, indéniablement, plus aucune de ses histoires passées ne comptait, plus aucune femme qui avait pu lui donner l’impression d’être amoureux. Il n’savait pas c’que c’était, avec Isolde ; il semblait bien que personne n’avait dû inventer le mot idéal pour décrire toute la chimie qui papillonnait en lui, rien qu’à l’idée de lui passer la bague au doigt, d’lui promettre un toujours sans l’ombre d’un doute. La bague alors, il aurait dit volontiers que c’n’était qu’un accessoire – ils en avaient déjà parlé, ricanant là-dessus le jour de l’anniversaire d’Isolde. Mais il avait soigneusement rassemblé ses efforts, ses volontés, et surtout de l’argent pour qu’elle l’ait, sa bague ; une vraie bague, qui serait une présence quotidienne sur son doigt, un rappel inaltérable de leurs promesses, et même des jours qui passaient, les rapprochant du jour-J. Cesare se retrouva à sourire bêtement, sûrement, à sa réponse, la gorge serrée, le nœud dans ses tripes comme ce vingt-quatre octobre quand il avait fait sa demande ; pourtant, il n’avait pas douté un seul instant que la réponse d’Isolde ait pu changer – surtout quand il la voyait si souvent feuilleter des livres et des magazines sur le mariage. Mais… c’était autre chose, là. En ouvrant l’écrin, il vint prendre la fine bague d’or blanc, pas extravagante parce qu’Isolde ne l’était pas tant que ça, pas tape à l’œil – soigneusement ornementée, avec son diamant, en bonne et due forme. Son regard concentré sur sa tâche, le brun vint prendre la main d’Isolde, pour la lui passer à l’annulaire. Il ne put s’empêcher d’égarer une caresse tout le long de sa main, un toucher tendre comme s’il analysait l’effet que ça pouvait faire, cette bague, leur bague, sur son doigt à elle. Il avait fini par en avoir la tête qui tournait, à force de regarder des trucs sur les bagues de fiançailles, ou même à force d’en voir des modèles, s’demandant ce qui pourrait marcher, ce qui serait trop, ce qui n’serait pas assez. Et maintenant, maintenant, il s’retrouvait perdu dans un brouhaha l’ayant pris de la tête aux pieds, ses songes en effervescence. Il aurait pu jurer qu’il resta une éternité comme ça, mais après quelques secondes, il releva enfin les yeux vers Isolde. « J’pense que le joailler doit me détester à force d’avoir vu ma tronche si souvent dans sa boutique. Mais-… si on demande gentiment, j’suis sûr qu’on peut toujours l’échanger, si elle te plait pas. » comme quoi, il avait dit qu’il n’était pas beaucoup sarcastique, mais il se découvrait un véritable talent pour ça, quand il avait ses entrailles qui faisaient de drôles de sursauts, quand son cœur semblait battre juste au creux de sa trachée. Après tout, choisir cette bague tout seul n’avait pas été facile – il estimait s’en être bien sorti lui. Vraiment bien sorti, dirait-il, à chaque fois qu’il la verrait, cette bague, au doigt d’Isolde ; mais c’était elle qui la porterait, à elle de juger, alors.
Isolde Saddler
ADMIN - master of evolution
MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
Sujet: Re: (xmas, isolde|-18) if only in my dreams Jeu 19 Jan 2017 - 14:29
I'll follow you wherever you may be.
cesare demaggio & isolde saddler
Les fêtes de fin d’années, elles avaient leur magie bien à elles, cette ambiance qui semblait tout rendre beaucoup plus beau, beaucoup plus facile, même dans une ville comme celle de Radcliff. Elle était bien placée pour savoir que rien n’était parfait et que même cette neige qu’elle aimait tant elle, elle avait vite été catégorisée comme un problème à la mairie de Radcliff. Cela dit, aux gens qui venaient râler dessus, elle leur répondait bien volontiers, qu’elle n’y pouvait rien elle, si le climat était soudainement devenu ce qu’il était aujourd’hui, qu’elle était maire de la ville et non pas magicienne. Ce qui était totalement vrai et quand bien même elle savait – et que tout le monde savait – que ce n’était pas naturel, personne n’avait les moyens d’accuser qui que ce soit d’autre que dame nature et donc de faire avec cette neige. Il y avait des histoires de meurtres, aussi qui continuaient de faire froid dans le dos, même si c’était noël et que les décorations illuminaient la ville, on en parlait de cette histoire et y en avait maintenant des gens qui commençaient de nouveau à avoir peur. Mais là aussi, Isolde, elle pouvait facilement dire que ce n’était pas de son ressort, elle était maire de la ville et non shérif. Après le départ d’Absalon, elle s’était dépêchée de trouver un nouveau shérif pour s’assurer que la ville continuait de tourner et qu’on allait continuer de rechercher l’assassin de cette pauvre dame. Alors ouais, forcément, au-delà de ça, elle s’était beaucoup plus occupée ces derniers de temps de mettre en place le marché de noël, de faire poser un sapin dans la mairie et de s’assurer qu’il soit bien décoré, comme si ça pouvait être plus important que le reste. Les problèmes, elle en avait conscience pourtant, mais pour le coup, elle ne faisait pas de miracles elle et avec l’ambiance générale, c’était devenu tellement facile de se concentrer sur les guirlandes, les rubans et les paillettes servant à décorer la ville, qu’elle pouvait dire que son mois de décembre avait quand même était plus magique que les autres.
La magie se devait bien de continuer pour le réveillon et au moins pour le reste du mois, parce que ce soir, elle n’en avait franchement pas grand-chose à faire du reste de Radcliff. Qu’ils restent tous, à apprécier leur dinde et leur bûche en attendant le père-noël et en attendant, on pouvait bien lui foutre la paix à elle. Quand la nouvelle année débuterait et que les problèmes reviendraient plus vite qu’elle ne l’aurait voulu, elle savait au moins qu’elle pourrait se concentrer sur son mariage pour essayer d’oublier le reste. Parce que forcément, son mariage lui, il serait beau et parfait et elle n’avait clairement pas l’intention de mettre ça entre parenthèse pour s’attarder sur les problèmes des autres. C’était sans doute un truc qu’elle devait à Cesare ça, cette capacité presque nouvelle qu’elle avait de penser à elle, à ce qu’elle voulait, à ce qui la rendait heureuse, plus qu’elle ne l’avait fait avant, toujours trop concentrer sur le reste du monde. C’était une qualité sans doute, d’être altruiste, mais à la longue, elle en avait loupé quand même pas mal de choses, dans sa vie à elle, il était grand temps de rééquilibrer tout ça. Alors elle allait prendre le temps de bien faire les choses pour leur mariage et elle ferait de son mieux pour écrire des vœux qui ressemblait à quelque chose, même si en vérité, dans les talents artistiques qu’elle avait, elle doutait qu’on puisse vraiment y mettre la poésie, alors la remarque de Cesare lui arracha un léger rire. « Tu me surestime pas mal là. » Après tout, il lui avait dit que l’amour la rendait aveugle, peut-être que c’était son cas à lui aussi. Elle n’était pas une fille très romantique, pas forcément très à l’aise pour exprimer ce qu’elle avait sur le cœur, plus habituée sans doute à fuir ses sentiments qu’à les assumer. Mais il s’empêche que pour ses vœux de mariage, elle ferait clairement de son mieux. Elle lui devait bien ça à Cesare alors qu’elle ne doutait pas du fait qu’il avait dû en passer du temps à la recherche de cette bague de fiançailles, lui qui avait semblé si stressé pourtant à l’idée d’affronter les foules de gens en ville. Elle passa un moment, les yeux rivés sur sa main, à admirer cette bague à son doigt, elle avait bien l’impression qu’elle allait avoir du mal à ne pas passer se soirée – et les jours suivants – à l’observer cette fameuse bague. Elle releva sa main, juste en face de son visage, pour pouvoir l’observer de plus près quand même, quelques secondes, peut-être plus longtemps, les étoiles plein les yeux, tellement elle admirait ce bijou à son doigt avant d’enfin reposer son regard sur Cesare, et ses mains sur ses épaules. « Elle est parfaite, merci. » Elle releva tout juste le doigt pour l’observer de nouveau, ne pouvait pas s’en empêcher. Elle allait vraiment finir par oublier noël et tout ce qui allait avec pour simplement passer sa soirée en admiration totale devant cette bague. De toute façon, elle n'avait pas eu d'attente sur les cadeaux que Cesare pourrait décider de lui offrir, mais forcément maintenant elle était certaine qu'il pourrait difficilement faire mieux que celui-là ; elle en tout cas, les siens étaient clairement nuls à côté de cette bague. « Je t’aime. » Qu’elle reprit, en reposant les yeux sur lui, avant de glisser sa main gauche, avec sa fameuse bague à son doigt contre la joue de Cesare et de venir l’embrasser, tendrement, amoureusement, en adéquation avec tout ce qu’elle ressentait là, dans les battements affolés de son cœur. Des émotions trop vives sans doute, qui finirent par lui arracher quelques larmes, elle recula pour les essuyer nerveusement. « Désolée. C’est la joie, j’te jure. » Evidemment que c’était la joie, même si ça n’avait pas de sens, elle n’avait pas pleuré quand il avait fait sa demande et maintenant elle avait l’impression de pleurer pour une bague, comme une pauvre fille bien matérialiste, enfin, ça aurait pu être un bague en plastique que ça aurait été pareil, parce qu’évidemment, ce qui la comblait de bonheur, c’était tout ce que cette bague voulait dire, les promesses qui allaient avec et qui avaient déjà était faites mais qui d’un coup, semblaient plus concrètes que jamais.
Cesare DeMaggio
ADMIN - master of evolution
MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
Sujet: Re: (xmas, isolde|-18) if only in my dreams Jeu 19 Jan 2017 - 15:59
we came through. i knew we would. just makes sense
IT'S NOT SOMEONE YOU IDEALIZED, JUST ANOTHER HUMAN BEING WHO REVOLUTIONIZE YOUR WORLD IN A SECOND.
Pour l’anniversaire d’Isolde, déjà, Cesare avait eu des semaines entières pour réfléchir aux cadeaux qu’il pourrait lui faire. Par réflexe, par précautions, presque par défaitisme, tous ceux-ci avaient été relativement simples, symboliques dans le sens comique, vis-à-vis de tout ce qu’ils avaient pu se dire ou les petits débats dans lesquels ils s’étaient lancés. La demande en mariage n’avait clairement pas été prévue – il y avait pensé, dans la solitude de sa chambre d’hôpital, parfois, quand il avait réalisé à quel point les choses auraient pu mal tourner, quand il avait pensé à Clara, ou même au fait que si elle n’avait pas été maire, Isolde n’aurait pu qu’attendre dans les couloirs des urgences, sans que personne ne lui donne même des nouvelles de ce qui lui était arrivé. Des raisons pragmatiques, sommes toute, liées à ces peurs qu’il n’avait pas vraiment su mettre en voix, quand il s’était réveillé dans une pièce aseptisée parce que c’n’était pas passé loin. C’était pourtant son cœur qu’il avait lâché, comme ça, au beau milieu du chaos de ses pensées, juste devant une Isolde qui ne s’y était pas attendue non plus ; il avait parlé en un battement de cœur, ouvert la bouche presque sans même s’en rendre compte, ses entrailles enserrées dans un étau glacé. C’était presque fou, même, qu’Isolde n’ait pas trouvé de bonne raison, logique et raisonnables, pour refuser – parce qu’il fallait peut-être attendre, parce qu’ils n’avaient commencé à vivre ensemble, en couple que quelques semaines plus tôt. Parce qu’il y avait encore trop de lourds souvenirs entre eux deux, lesquels devaient encore guérir un peu. Il aurait été prêt à accepter ce sort, lui, quand bien même maintenant il lui semblait évident que le temps, le passé, les peut-être n’avaient pas d’importance. Ce soir encore, quoiqu’il en soit, pour ce réveillon, alors qu’il avait bien galéré pour trouver des idées de cadeaux pour sa fiancée et leur fille – quelle ironie, s’était-il souvent dit – il n’avait pas prévu que cette bague soit l’unique chose pour rendre Isolde heureuse, et éclipser le reste. Il avait cherché, après tout, cherché plein d’autres choses, et trouvé même des moyens de les faire emballer dans un beau papier cadeau, couvert de rubans pour que les paquets aient une forme bien plus acceptable que s’il l’avait fait lui-même.
Mais il n’aurait pas pu attendre – humainement parlant, depuis qu’il l’avait enfin trouvée, cette bague, ç’avait déjà été compliqué d’attendre. Il avait hésité pendant bien des jours, des soirs où ils avaient été tranquilles, où ç’avait été eux trois, dans les meilleures circonstances qui soient. Et il s’était même dit que peut-être, Noël n’serait pas la bonne option, histoire de ne pas rendre le reste de la soirée insignifiant : elle allait finir par croire, Isolde, qu’il lui sortirait un truc de ce genre à chaque soir de fête pour combler ses lacunes. Encore une fois, à atteindre le climax de la soirée comme ça, les autres paquets sous le sapin allaient avoir l’allure de blagues – Cesare s’en fichait, personnellement ; il n’avait certainement pas eu d’exigence particulière vis-à-vis de ce qu’on pourrait lui offrir. Et il avait quand même fait de son mieux pour Isolde et pour Clara ; il avait galéré pendant presque tout le mois de décembre pour être honnête. Mais maintenant, à voir cette bague au doigt d’Isolde, à l’avoir passée à son annulaire, le brun était bien content de n’pas avoir attendu plus longtemps – en réalité, plus que jamais il réalisait à quel point il avait fait preuve de patience, ou même d’un soin tout particulier pour qu’elle ne remarque rien. La préparation de ce soir avait été une bonne distraction – sans compter leurs discussions sur le mariage – Isolde avait été obnubilée par les décorations de table pour ce soir, les recettes de bûche et de dinde, et peut-être même par sa propre liste de cadeaux. D’un point de vue stratégique, le DeMaggio voulait bien croire, alors, qu’il avait choisi la bonne période pour tout ça : s’il avait dû la trouver le mois précédent, cette bague, elle aurait bien sûr remarqué son attitude, quelque peu distante, presque secrète vis-à-vis de ce qui pouvait lui prendre la tête quand il se retrouvait à réfléchir. Parce que ouais, il y avait vraiment réfléchi, à cette histoire de bague. Et elle était parfaite – un sentiment qu’il partageait, alors il ne put s’empêcher de sourire, Cesare, rattrapé par un évident soulagement. Il aimait la voir heureuse, Isolde : après tout ce qu’ils avaient traversé, après tout ce qu’ils avaient essuyé, et malgré les motivations presque lugubres qui avaient pu lui faire penser au mariage en premier, ils étaient fiancés, par amour, et heureux de l’être. « Je t’aime aussi. » il lui susurra, son sourire placardé sur ses lèvres alors qu’elle venait l’embrasser, et qu’il répondait à son baiser avec tendresse. Il s’était vraiment fait plein d’images dans la tête, d’Isolde avec cette bague, d’Isolde avec d’autres modèles sur lesquels il avait pu poser son attention. Il s’était joué, joué et rejoué ce scénario dans son crâne : contrairement à sa demande, à vrai dire, puisqu’elle avait été totalement spontanée. Rien ne valait la réalité, pourtant ; la joie, ouais, qui battait, battait avec leurs cœurs à travers leurs veines. Cesare ne put retenir un ricanement, nerveux presque, en voyant les larmes de la jeune femme : « J’peux vous donner un moment en privé, si t’y tiens. » ironisa-t-il, arquant un sourcil dans une douce moquerie. Parce que malgré tout, il n’avait pas l’intention de bouger, attrapant la main gauche d’Isolde dans la sienne, pour capturer son attention. « C’est toi qui rends tout parfait. » Cesare ne put retenir l’excès de niaiserie qui lui brûlait les lèvres, vite rattrapé par un ricanement : « J’espère que ce soir, mon cadeau inclut le fait de te voir, à un moment, n’porter rien d’autre que cette bague. » un rictus charmeur le rattrapa, alors qu’il se penchait pour l’embrasser à nouveau ; fallait admettre que cette image avait quelque-chose d’érotique, évidemment, mais aussi un genre d’arôme d’infini. Lui aussi, il voudrait bien pouvoir regarder cette bague encore et encore, caresser chaque contour de la main d’Isolde avec celle-ci ; il pourrait jurer que ce serait le sentiment le plus réel qui soit.
Isolde Saddler
ADMIN - master of evolution
MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
Sujet: Re: (xmas, isolde|-18) if only in my dreams Jeu 19 Jan 2017 - 18:56
I'll follow you wherever you may be.
cesare demaggio & isolde saddler
Isolde, elle n’avait jamais été particulièrement douée pour les cadeaux, heureusement ce n’était pas ce qui comptait à noël d’après elle. Evidemment, les cadeaux, emballés soigneusement dans leur papier, avec des rubans et des jolis nœuds, ils étaient importants, c’était la tradition après tout de s’offrir des trucs pendant cette période de fêtes, mais c’était avant tout l’ambiance qu’elle aimait, les décorations, les familles qui se retrouvaient, c’était surtout ce qu’elle voulait ce soir avec Cesare. Qu’ils puissent être ensemble dans l’ambiance apportée par ce mois de décembre, avec la neige dehors et un bon repas. Les cadeaux, évidemment, ce serait important à un moment, quand Clara aurait l’âge de croire au père-noël à son usine au fin fond du pôle nord et à tout ce qui allait avec. Ce n’était pas le cas ce soir, Clara, elle était encore trop petite pour comprendre et des fois, il suffisait de la voir toute admirative devant la guirlande lumineuse pour se dire qu’elle était déjà bien heureuse comme ça Clara. Mais, pour sûr, elle en aurait des cadeaux cette année et puis les suivantes aussi et celles d’encore après également. Pour eux deux en revanche, ça n’aurait pas été franchement grave s’ils avaient décidé de ne pas se faire de cadeaux, peut-être qu’elle aurait dû le dire à Cesare, histoire qu’il arrête de se mettre la pression pour ça, parce que ce n’était pas ce qui comptait et franchement, ce qu’elle avait pu trouver, ça n’avait rien d’extraordinaire, parce qu’elle n’était vraiment pas douée pour ça et Cesare avait bien dû le remarquer à son anniversaire, elle avait au moins réussi le coup de la surprise avec le chiot, mais au-delà de ça, de ce cadeau quelque peu problématique, elle n’avait pas eu grand-chose d’extraordinaire à lui offrir. Fallait croire qu’il était plus de doué pour ça qu’elle, après tout, entre une demande en mariage à son anniversaire et la bague pour noël, il mettait la barre très haut.
Elle était parfaite cette bague et ce n’était pas une grosse surprise dans le fond, puisque c’était Cesare qui l’avait choisie et qu’il la connaissait assez bien pour savoir ce qu’elle aimerait. Ils étaient fiancé après tout, alors évidemment, qu’il avait choisi la bague parfaite. Elle l’aimait cette bague et elle aimait Cesare, bien entendu. Elle aimait aussi ce premier réveillon de noël en sa compagnie, quand bien même ça ne faisait que commencer et cette bague, qu’elle avait maintenant à son annulaire gauche, elle était la promesse qu’ils en auraient encore d’autres à l’avenir, pour toujours jusqu’à ce que la mort les sépare, y avait un truc comme ça, après tout, dans les vœux de mariage. Elle était heureuse, là maintenant et ce n’était sans doute qu’un échantillon infime de toute la joie qu’on pouvait ressentir le jour où elle épouserait l’homme qu’elle aimait. Un jour qu’elle avait de plus en plus envie de voir arriver à présent ; malgré le stress qu’elle pouvait ressentir à l’idée d’organiser un événement tel qu’un mariage, elle avait quand même vraiment hâte d’y être. Si elle pleurait maintenant alors qu’il venait de lui offrir une bague de fiançailles, y avait fort à parier qu’elle ne tiendrait pas longtemps, le jour du mariage avant de fondre en larmes. Elle laissa échapper un léger rire à la réplique de Cesare. « Non ça ira, je profiterai des moments dans mon bureau pour avoir des têtes à têtes avec elle. » Pour l’instant,, elle préférait être avec Cesare, pour célébrer tout ça. « Mouais, je suis sûre que cette bague n’a pas besoin de mes petits doigts pour être parfaite. » Elle l’était forcément, même son doigt avec, mais forcément, elle était beaucoup mieux maintenant qu’elle était à son doigt. Elle lâcha un léger rire suite à sa réplique. « Même sans la bague, c’était dans mes plans alors bon. » Elle haussa les épaules. « Mais normalement, les cadeaux, c’est le vingt-cinq. » Et là, c’était pas encore le vingt-cinq. « Et puis y a la dinde dans le four. » Le four qui était éteint, de toute façon, alors techniquement, quelques minutes pour la réchauffer, ça suffirait largement. Elle recula de quelques pas, sans lâcher Cesare du regard. « En plus, maintenant, il manque plus rien à ma robe. » Il avait bien sous-entendu que c’était ce qui manquait à sa tenue. Malgré l’air désolé qu’elle affiche, elle détacha la fermeture de sa robe pour la laisser tomber par terre. « Va falloir faire des choix difficiles. » Elle espérait que qu’en vérité le choix ne serait pas si difficile que ça à faire, pas alors que maintenant, elle se débarrassait de son soutien-gorge, pour le balancer un peu plus loin. Et comme il avait dit qu’il voulait la voir, juste avec cette bague, elle retira sa culotte au passage, après quoi elle agita devant elle, son doigt avec sa belle bague de fiançailles. » Alors, de quoi elle a l’air ? » Elle arqua un sourcil, le sourire accroché aux lèvres. Malgré la perfection de la bague, elle espérait quand même que ce n’était pas le plus intéressant dans la vision qui s’offrait à Cesare.
Cesare DeMaggio
ADMIN - master of evolution
MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
Sujet: Re: (xmas, isolde|-18) if only in my dreams Ven 20 Jan 2017 - 3:16
we came through. i knew we would. just makes sense
IT'S NOT SOMEONE YOU IDEALIZED, JUST ANOTHER HUMAN BEING WHO REVOLUTIONIZE YOUR WORLD IN A SECOND.
Dans la tradition, Noël était une fête de famille – l’appel au rassemblement, à l’unité, et même à la générosité vis-à-vis des gens avec lesquels on n’prenait pas vraiment le temps de communiquer le reste de l’année. Cesare avait su tout ça, avant d’arriver dans cette vie avec Isolde et Clara, avant de voir le mois de décembre arriver, et ce fameux jour arriver : il n’avait jamais ignoré ce qu’était le réveillon, mais on lui avait surtout fait comprendre dans sa famille, que c’était insignifiant, pour les autres, les gens lambda qui se contentaient de ça pour fermer les yeux sur la réalité. Il avait cru avec les années, que c’n’était pas l’absence de fêtes de c’genre qui laissait leur famille désunie – au contraire, Cesare aurait juré que les DeMaggio étaient plus unis que beaucoup d’autres lignées : le poids de l’héritage avait été là, un fil rouge entre les parents et les enfants, d’une génération à l’autre. Pourtant, force était de constater qu’humainement parlant, ils n’avaient probablement jamais été une famille : ses parents n’avaient pas hésité à torturer Aria et à la retenir prisonnière, ils avaient lâché des hunters comme Kingsley Moren à leurs trousses. Et Rafael n’avait pas ressenti la moindre tristesse ou le moindre regret en entendant que sa fille était morte. Et sa mère… sa mère quoi, maintenant ? Le brun se souvenait des discours religieux en lesquels Isabela avait cru, elle – elle avait évidemment cru au petit Jésus, elle, et elle serait allée à la Messe, si on s’était donné la peine de lui en laisser l’occasion, le soir de Noël. Elle avait parlé des anges, des saints, de sacrifice ; à vingt-sept ans, maintenant, Cesare savait quel zone de l’après-vie lui serait réservée, si de telles choses devaient exister. Et pour tout c’qu’il avait fait, toutes les âmes qu’il avait sur sa conscience, il n’irait certainement pas haut dans le ciel, avec les nuages et le Bon Dieu pour vivre éternellement au Paradis. D’toute manière, ça n’existait pas, tout ça ; maintenant au moins, accepter l’idée selon laquelle cette vie était la seule qu’on avait, n’était pas si désagréable que ça. Bien au contraire. Quand il pensait comme ça, le mariage n’lui faisait pas peur, la paternité semblait aisée, ses sentiments évidents. Parce que s’il n’devait vivre qu’une fois pour un temps limité, il voulait faire tout c’qu’il y avait dans ses rêves : et comme il était relativement simple, peu exigeant, force d’expérience, ses envies, ses désirs se limitaient presque exclusivement à ce qu’il avait là. Ceux qu’il avait là, aussi.
Ouais, ces derniers temps malgré tout, il avait semblé être préoccupé, il avait eu l’air de ressasser bien des pensées dans sa tête, des obsessions qu’il n’avait pas mises en voix pour Isolde : rien de bien grave, en comparaison de c’qu’ils avaient déjà essuyé, indéniablement. Et cette fois-ci, le secret qu’il avait pu garder rien que pour lui, n’avait pas eu des conséquences désastreuses et destructrices. Au contraire. La bague n’était pas un cadeau, pas de ceux qu’on pourrait dire pour ce soir, amenés par le père Noël directement du pôle Nord ; et peut-être bien alors que rien que pour ça, il aurait dû attendre au moins un jour de plus. Mais y’avait un avantage, fallait croire, à c’qu’il n’pense pas autant à Noël et à ses symboliques, malgré les décorations, le sapin en bas qui attendait, avec ses cadeaux posés partout au pied. Malgré les chocolats du calendrier de l’avent offert par Isolde, qui auraient pu être un bon décompte. Tant pis si toutes ses autres idées un peu farfelues et relativement simples allaient paraître insignifiantes, désormais : en la voyant avec cette bague de fiançailles au doigt, Cesare n’regrettait que le fait d’avoir attendu si longtemps, et d’avoir mis autant de temps à la trouver. Quoique ; au moins, il avait trouvé un modèle parfait – parfait dans sa tête à lui, probablement plus parce qu’il était à l’annulaire d’Isolde, et que ce simple petit objet clinquant comme des paillettes signifiait bien des promesses enfin concrétisées. « T’attends pas à c’que j’approuve l’idée qu’un caillou et du métal soient plus parfaits que toi. » il ne put retenir alors, dans un ricanement incontrôlable aux paroles de la blonde ; entre Isolde Saddler et une bague de fiançailles parmi tant d’autres, un modèle que d’autres avaient déjà fait, il savait déjà ce qu’il jugeait de plus parfait. Ce qui était unique, et à lui. Parce qu’il était chanceux comme ça, même si des fois il devait faire preuve de plus de patience qu’il n’en était capable ; les mots de la jeune femme lui firent se mordiller la lèvre – comme pour essayer de contrôler le rictus carnassier qui le possédait peu à peu. « C’est vraiment le vingt-cinq les cadeaux ? Alors pourquoi tu m’as réveillé, hein ? » il plaisanta ; c’était elle qui avait dit que s’il n’était pas réveillé ce soir, il devrait attendre l’année prochaine pour pouvoir déballer ses cadeaux. Il n’pouvait pas croire, de toute manière, qu’il était le seul à vouloir ça – l’autre, nu, avec juste cette toute petite chose sur le corps, l’unique symbole qui importait. Il serait prêt à en faire de même, dans les règles de l’art, quand il aurait sa bague à lui. Il ne se fit pas prier alors, pour se faire gagner par la malice, lorsqu’il vit les doigts d’Isolde partir vers la fermeture de sa robe. Un air malin qui fut rattrapé par le désir, incandescent et viscéral qui l’habitait quand ils étaient comme ça – elle n’pouvait décemment pas lui faire ça. Et pourtant – clairement, ses mots étaient devenus réalité : il n’avait certainement pas d’yeux pour la bague, malgré ce qu’il avait pu dire un peu plus tôt. « Est-c’que c’est la meilleure version d’un striptease que j’vais avoir de toute ma vie ? » ricana-t-il nerveusement, presque, sardoniquement comme pour la provoquer, avant de s’approcher d’elle ; pour lui, elle n’avait pas besoin d’artifices, de bonnes et dues formes, d’efforts interminables – elle n’avait pas besoin de mettre des robes extravagantes ou autres. En vérité, Isolde aurait pu décider de se convertir au naturisme, qu’il en aurait été très content – du moins, tant qu’elle ne le pratiquerait qu’à la maison. « J’parie que la dinde légèrement réchauffée au four d’ici quelques temps aura tout aussi bonne saveur. » son rire réconfortant, disparut dans leur baiser, alors qu’il ne résista pas plus longtemps à venir l’embrasser. Une distraction nécessairement, avant d’enrouler ses bras autour de sa taille nue, caressant sa peau de la pulpe de ses doigts, frissonnant comme si une chair de poule traitresse vint glisser sur son dos. La serrant contre lui, Cesare hissa Isolde du sol, la faisant tournoyer avec lui, direction le lit où il se laissa tomber, dos contre le matelas, l’entrainant avec lui. Il aurait presque pu avoir envie de ricaner à nouveau, de la regarder, ou même de respirer ; l’embrasser pourtant semblait être la seule chose qui comptait.
Isolde Saddler
ADMIN - master of evolution
MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
Sujet: Re: (xmas, isolde|-18) if only in my dreams Ven 20 Jan 2017 - 15:03
I'll follow you wherever you may be.
cesare demaggio & isolde saddler
L’avantage de faire noël en petit comité, c’était qu’ils pouvaient faire absolument tout ce qu’ils voulaient sans que personne ne puisse les juger. Y avait qu’eux deux et Clara qui dormait dans sa chambre. Personne en bas qui attendait qu’ils descendent pour entamer ce fameux repas si important du réveillon de noël. Ils n’avaient pas non plus besoin d’attendre que ce soit le vingt-cinq décembre pour se faire des cadeaux, parce que la tradition voulait que le père-noël passe à minuit pile, ce qui était complètement impossible de toute façon, parce qu’il ne pouvait pas être paré à descendre par la cheminée de tout le monde à minuit pile. Enfin, c’était une histoire qu’on racontait aux gamins qui eux, ne se posaient pas de questions. Si on leur disait qu’il avait des elfes, des lutins et qu’il venait depuis le pôle-nord en traîneau, tiré par des rennes volants, ça ne posait aucun problème. Elle le savait bien Isolde, parce qu’elle y avait cru à un moment, quand elle avait été encore bien jeune, quelque chose genre vingt ans plus tôt. Ils n’avaient pas besoin de s’encombrer de ça Isolde et Cesare, pas cette année en tout cas. Alors s’ils avaient eu même envie de descendre pour retrouver le sapin et déballer les paquets, emballés dans leur joli papier cadeau, avant même de se mettre à table, y avait bien personne pour les en empêcher. L’an prochain, ce serait différent, Clara aurait un an et demi et serait sans doute plus apte à comprendre qu’on allait bientôt lui offrir tout un tas de cadeaux. Du coup, ils avaient bien le droit Cesare et Isolde de profiter de ce noël là pour faire les choses comme ils en avaient envie et elle était bien contente Isolde, qu’il ait décidé de la sortir maintenant, cette fameuse bague, quand bien même dans le fond, elle n’avait jamais ressenti le besoin qu’il lui en offre une un jour, l’avoir au doigt à présent, ça la rendait complètement heureuse.
Fallait bien célébrer ça maintenant, c’était quand même plus important que la naissance du petit-jésus et tout ce qui pouvait aller avec. Cette bague en plus, y avait pas à dire, elle était parfaite et peut-être bien que le fait qu’elle soit à son doigt à elle, ça avait son importance, parce qu’elle était la preuve de ces fiançailles dans lesquelles ils s’étaient engagées deux mois plus tôt. Fallait dire que c’était quand même mieux que le dessin au crayon que Cesare avait dessiné à son doigt ce jour-là, au moins cette bague-là, elle ne risquait pas de disparaitre sous la douche. « Evidemment, que je suis bien qu’une bague. » Elle leva les yeux au ciel dans une expression exagérée. Elle n’était pas forcément sérieuse elle, puisqu’elle était loin d’être particulièrement narcissique, elle avait pas mal de fierté, un égo parfois trop imposant, mais elle n’était pas prétentieuse pour autant, cela dit, elle était quand même bien contente que Cesare la préfère elle à une bague, le contraire aurait pu être vexant quand même. « Tu allais pas me laisser manger toute seule quand même. » Elle aurait été triste s’il avait été là, à dormir à l’étage pendant qu’elle, elle aurait été en tête à tête avec sa bûche et sa dinde. De toute façon, vingt-cinq décembre ou pas, il avait déjà bien commencé avec les cadeaux, alors elle pouvait bien lui rendre la pareille et lui montrer de quoi elle avait l’air cette bague, quand elle ne portait rien d’autre que ça. « J’sais pas. T’as l’intention d’aller voir quelques stripteaseuses pour ton enterrement de vie de garçon ? » Il parait que c’était presque une coutume, les stripteaseuses pour cet événement, si ça devait être le cas pour Cesare, y avait quand même des chances pour qu’il voient une meilleure performance que la sienne, mais y avait quand même une partie d’elle qui se disait qu’elle n’avait pas forcément envie de savoir son fiancé en train de mater une ou des autres nanas, en train de se déshabiller, alors est-ce qu’il n’était pas parfait dans le fond, son mini-striptease à elle ? « Ouais, ça devrait aller. » Et au pire, elle avait bien envie de dire tant pis pour cette dinde, quand bien même elle avait passé la journée à la préparer. De toute façon, maintenant qu’elle était là, en train d’embrasser Cesare et de frissonner, rien qu’en sentant les mains de Cesare contre sa peau, elle n’avait pas envie d’imaginer redescendre pour aller manger. Une envie qui s’envola d’autant plus loin, quand il la souleva pour l’emmener avec lui jusqu’au lit. Elle s’empressa de le débarrasser de son haut, histoire de pouvoir sentir sa peau contre la sienne et de pouvoir passer ses mains contre son torse, s’il voulait savoir ce que ça pouvait faire, elle avec une juste une bague au doigt, peut-être qu’il le sentirait, le métal froid de l’anneau, contre sa peau, contrastant avec ses paumes brûlantes. Heureusement, vraiment, qu’ils n’avaient pas d’invités pour noël, parce qu’elle n’avait plus envie de se soucier de tout ça pour le moment, qu’importait qu’elle ait pu y passer la journée, ou de nombreuses heures juste à décorer le sapin, maintenant, ce qu’elle voulait, c’était Cesare et juste Cesare. Lâchant ses lèvres, elle vint l’embrasser dans le cou, quelques instant avant de commencer à descendre vers son torse, avec l’envie de l’embrasser absolument partout, après tout, il en méritait bien des baisers partout, après ce cadeau qu’il venait de lui faire.
Cesare DeMaggio
ADMIN - master of evolution
MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
Sujet: Re: (xmas, isolde|-18) if only in my dreams Sam 21 Jan 2017 - 2:50
we came through. i knew we would. just makes sense
IT'S NOT SOMEONE YOU IDEALIZED, JUST ANOTHER HUMAN BEING WHO REVOLUTIONIZE YOUR WORLD IN A SECOND.
Les fêtes qu’ils ne célébraient qu’entre eux, il semblait bien qu’elles avaient tendance à vite dégénérer ; ils n’étaient pas très doués, fallait croire, pour ne pas se toucher, ne pas se sauter dessus, ne pas profiter avec infinité de chaque occasion qui leur rappelait à quel point ils étaient chanceux, d’être ensemble. C’n’était pas pour rien qu’ils avaient déjà parlé de la nuit de noces, et que ce sujet venait parfois plus facilement que les discussions sérieuses sur le mariage : peut-être étaient-ils trop obsédés l’un par l’autre ; peut-être parce qu’au fond, il n’y avait rien de mal à ça. Ils s’aimaient, ils allaient se marier, et ils avaient déjà une fille : qui aurait quoique ce soit à leur dire ? En vérité, même si le père Noël devait débarquer au milieu de la chambre pour leur dire que c’n’était pas une bonne idée, de célébrer la naissance du petit Jésus en commençant par enlever leurs vêtements, Cesare se serait juste contenté de lui botter le cul – droit jusqu’au pôle Nord à nouveau, qu’il disparaisse avec sa hotte pleine de cadeaux, ou même son Noël, complètement insignifiant quand il était question de sentir Isolde tout contre lui. Ce serait même clairement bizarre et dégueulasse, qu’un vieux papy se trouve dans cette chambre à les épier ; une vision que le DeMaggio n’avait certainement pas en tête : il oubliait si volontiers le monde, quand il était avec Isolde. Et il n’avait vraiment pas la moindre fierté excessive pour l’empêcher d’admettre que dès que la blonde s’effeuillait lentement juste sous ses yeux, rien que pour le provoquer, c’était encore pire. Elle l’avait cherché, en sachant très bien quelle était la tournure du sous-entendu : ils étaient deux coupables on ne peut plus consentants, on ne peut plus conscients de ce qui allait se passer, maintenant. Et la dinde, la bûche, les décorations ou même le feu dans la cheminée qui pourrait s’éteindre à ne pas être alimenté, n’avaient plus la moindre importance. Pour maintenant ; parce qu’évidemment qu’ils descendraient, après – Cesare n’aurait franchement rien eu contre finir la soirée en beauté, avec une Isolde nue, juste avec sa fameuse bague.
La commencer comme ça était tout autant une bonne option – définitivement, il aurait été prêt à accepter tous les scénarios possibles et imaginables pour pouvoir profiter de tout ça. Avait-il l’intention d’aller voir des stripteaseuses à son enterrement de vie de jeune fille ? Beaucoup le faisaient, comme si c’était une tradition indispensable, comme si ça devait signifier ce pas décisif et terriblement compliqué, que de jurer fidélité à une femme uniquement. Quand c’était Isolde Saddler, il n’y avait clairement pas de quoi se prendre la tête, jurerait Cesare, encore plus là maintenant, alors qu’elle était totalement nue, juste à quelques pas de lui, de plus en plus près à mesure qu’il se rapprochait. Mais au-delà des us et coutumes et de la décence, le jeune homme ne put retenir un ricanement à y penser : « Y’a de fortes chances que mes témoins soient ma cousine enceinte, et ma meilleure amie d’enfance. J’sais pas vraiment si elles vont avoir l’idée de m’payer des stripteaseuses. » ou même si elles auraient l’idée de lui faire un enterrement de vie de garçon ; Skylar était on ne peut plus occupée par ses propres problèmes – tant et si bien que Cesare n’lui avait même pas encore parlé du mariage, comme s’il n’osait pas, comme si c’était trop compliqué, ou comme s’il s’disait que peut-être, d’toute manière, ce n’serait pas possible pour son amie de juste plier la réalité pour être là. Même si ce n’était qu’une journée. Ç’avait toujours été compliqué, l’histoire de leur vie, et ils l’avaient toujours su – est-c’que Skylar serait capable d’entrer dans le moule de sa vie normale à lui, pour maintenir leur relation ? Il n’savait pas ; et de toute manière, il n’pouvait pas la juger – il n’pourrait pas être capable de retourner vers le monde chaotique de la survie, même pour elle. Ca encore, c’était en envisageant qu’il en était sorti, ce qui n’était pas totalement sûr : des songes que le brun n’avait pas particulièrement envie d’avoir ce soir – certes, au réveillon on était censés penser à sa famille. Mais Cesare n’avait pas égaré la moindre pensée vers ce qui restait de la sienne, là-bas, dans le quartier chic de Radcliff ou au fin fond de la prison du comté. Il oublierait le monde entier, avec Isolde ; une assurance qui ne fit que se réaffirmer quand il se retrouva, les lèvres collées contre les siennes, leurs langues dansant avec ferveur alors que déjà, la chaleur, la chaleur du brasier au creux de leurs tripes grimpait à toute vitesse. Et dire qu’ils étaient censés attendre le vingt-cinq décembre, qu’elle avait dit Isolde, ils n’faisaient clairement pas partie des enfants sages. S’il devait abandonner ses autres cadeaux rien que pour un moment avec elle, rien que pour ça, il le ferait sans l’ombre d’un doute, pas matérialiste pour un clou, pas exigeant au-delà de l’amour, l’affection – le désir, dansant sous sa peau au rythme frénétique de son cœur. Cesare en lâcha un grognement, qui se perdit en râle traitre lorsque la bouche de la blonde arpenta la chute vertigineuse vers son torse. « Et toi. T’en auras des stripteaseurs ? » il ne put s’empêcher de demander, dans un ricanement alors qu’il vint se mordiller la lèvre, observant vaguement Isolde d’un œil malicieux alors que ses doigts venaient se perdre contre sa peau nue, sur son épaule, au creux de sa nuque, entre ses omoplates ; partout où il pouvait aller, pour sentir la brûlure courir dans leurs chairs.
Isolde Saddler
ADMIN - master of evolution
MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
Sujet: Re: (xmas, isolde|-18) if only in my dreams Sam 21 Jan 2017 - 13:18
I'll follow you wherever you may be.
cesare demaggio & isolde saddler
Y avait des traditions, dans les fêtes de noël, auxquelles Isolde était attachée. Ce n’était pas pour rien alors, qu’elle avait passé des heures à décorer le sapin et le reste de la maison, quelques jours plus tôt, prenant soin à bien mettre des guirlandes, des boules, pour que l’arbre soit le plus parfait possible. Ce n’était pas non plus pour rien qu’elle avait passé une grande partie de la journée, aujourd’hui, dans la cuisine pour préparer une dinde et une bûche, alors même qu’elle aurait facilement pu acheter le tout déjà prêt. Elle voulait faire les choses bien pour ce premier réveillon de noël avec Clara et Cesare, alors elle s’en était donné les moyens. Mais bon, elle n’avait jamais connu de vingt-quatre décembre avec un programme bien précis à respecter à la lettre, évidemment que ce n’était pas aujourd’hui que ça allait commencer. Ils n’étaient de toute façon pas doués, Cesare et Isolde, pour faire les choses dans le bon ordre, leur histoire le leur avait bien prouvé. C’était peut-être pour ça qu’organiser leur mariage était si compliqué, parce qu’y avait un certain ordre à respecter pour les préparatifs et que c’était pas forcément évident. Heureusement ce soir, ils faisaient bien ce qu’ils voulaient et de toute façon, elle pourrait facilement prétendre que c’était Cesare qui avait commencé à rompre ce programme non existant en lui offrant cette bague avant que ce soit l’heure des cadeaux. Elle n’aurait pas besoin de sortir un tel argument, parce que de toute façon, y avait personne pour les juger, pas d’invités pour partager le repas, pas de petit-jésus ou de père noël. Y avait juste eux deux, qui avaient définitivement le droit de faire absolument ce qu’ils voulaient, même si c’était noël. Ils étaient fiancés et maintenant, c’était officialisé par cette bague qu’elle portait à son doigt, alors, si y avait quelque chose de vraiment important à célébrer ce soir, c’était bien ça.
Retirer ses vêtements maintenant, en plus, il semblait bien que ça tombait au bon moment, pile après la réplique de Cesare, alors évidemment qu’elle n’avait pas pu résister à la tentation. C’était sans doute loin de la performance d’une stripteaseuse, cela-dit, parce qu’elle s’était contenté de retirer ses vêtements, elle n’avait pas fait la petite dance allant avec, de toute façon, elle en serait complètement incapable. Fallait quand même admettre que les stripteaseuses méritaient plus de respect que ce qu’on voulait bien leur donner, ces filles étaient quand même sacrément douées. « Dommage, tu vois, ça me rend vraiment, vraiment, vraiment, triste de me dire que tu verras plus jamais d’autres femmes nues que moi. » Difficile de faire preuve de plus d’ironie que ça. Parce qu’évidemment qu’elle n’avait pas franchement envie qu’il aille mater d’autres filles, même si, elle ne piquerait certainement pas une crise de jalousie si ça devait arriver, surtout à son enterrement de vie de garçon. Enfin, ils n’en étaient pas encore là. Ce soir, y avait qu’eux deux dans cette pièce, alors pour le moment en tout cas, il devrait se contenter de ça, comme striptease, l’avantage, avec elle, c’est qu’il avait le droit de toucher, alors c’était forcément mieux, non ? Elle en tout cas, elle savait déjà qu’elle préférait être là avec Cesare, sur leur lit, à l’embrasser, plutôt qu’en train de mater n’importe quel homme – ou femme – en train de se déshabiller. Elle ne voyait qu’à peine l’intérêt de toute façon, dans cette histoire d’enterrement de vie de jeune fille. Elle laissa échapper un ricanement alors, suite aux propos de Cesare, avant de se redresser pour pouvoir le regarder. « J’en sais rien, c’est pas moi qui organise. » Elle haussa les épaules, un sourire aux lèvres. « J’ai pas le droit d’exiger que ce soit toi, mon stripteaseur pour mon enterrement de vie de jeune fille ? » Logiquement, c’était le but, de se donner le droit de regarder une dernière fois, quelqu’un d’autre, avant de se marier et de devoir rester toute sa vie avec la même personne. Isolde elle, elle ne voulait déjà plus que Cesare, même si elle ne l’avait pas encore dit devant témoin, alors bon. « Y a que toi, que j’veux voir nu. » Et elle n’avait de toute évidence pas l’intention d’attendre son enterrement de vie de jeune fille pour ça, pas alors que maintenant, pour appuyer ses propos, elle était venue défaire son pantalon, pour l’en débarrasser, elle n’avait de toute évidence pas l’intention d’attendre, ni l’enterrement de vie de jeune fille, ni le mariage pour ça. C’était trop tard pour se préserver pour le mariage de toute façon, ils avaient déjà un enfant. Elle retourna bien vite à ses baisers, descendant depuis son torse, vers le dernier vêtement auquel elle ne s’était pas encore attaqué pour aller jusqu’au bout de son envie de le voir complètement nu, mais ce n’était évidemment qu’une question de temps, après tout, elle n’avait déjà plus rien sur le dos elle, alors pas question qu’il garde bien longtemps quoi que ce soit sur son dos.
Cesare DeMaggio
ADMIN - master of evolution
MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
Sujet: Re: (xmas, isolde|-18) if only in my dreams Sam 21 Jan 2017 - 19:25
we came through. i knew we would. just makes sense
IT'S NOT SOMEONE YOU IDEALIZED, JUST ANOTHER HUMAN BEING WHO REVOLUTIONIZE YOUR WORLD IN A SECOND.
Au-delà de tout ce qui concernait la cérémonie, le costard, ou même l’arrangement des décorations et des fleurs, le truc auquel Cesare n’avait absolument pas pensé jusque-là, ç’avait été son fameux enterrement de vie de garçon. Principalement parce que ses témoins étaient des femmes – dont une de sa propre famille, quand même – mais aussi parce qu’à vivre quotidiennement avec Isolde, il n’y pensait pas vraiment. C’était quand même bizarre, comme tradition se disait-il même, à chaque fois que ses pensées s’attardaient un peu là-dessus : quel était l’intérêt, honnêtement ? Hormis rendre le mariage plus castrateur qu’il n’l’était en réalité ? Voilà près de deux ans maintenant, que le brun n’avait d’yeux que pour Isolde, sans éprouver le moindre désir d’aller voir qui que ce soit – même au plus mal de leur histoire, ça n’lui avait jamais traversé l’esprit, et même s’il avait cherché, s’il avait été c’genre de type, il doutait encore aujourd’hui qu’il aurait pu trouver qui que ce soit comme elle. Alors pourquoi s’encombrer d’une soirée spéciale pendant laquelle il picolerait jusqu’à avoir la tête à l’envers, et où il irait mater toutes les nanas des clubs les moins lugubres de la ville ? Il n’y était déjà jamais allé quand il avait été célibataire, c’n’était pas maintenant qu’il allait commencer, juste parce qu’il était fiancé, et qu’apparemment, selon les croyances populaires, le mariage était cette chose si traumatisante qu’il fallait passer toute une soirée à s’préparer en buvant verre sur verre. S’ils devaient aller faire la fête, alors, il espérait que ni Skylar, ni Gabriela n’auraient l’idée d’embaucher des stripteaseuses en se disant que c’était une idée qui lui correspondait totalement et lui ferait plaisir. Clairement, si Isolde devait se mettre à danser sur de la musique en s’effeuillant, elle occulterait encore plus le monde autour d’elle, et cette simple perspective suffisait à donner toute envie d’autre complètement insignifiante dans les entrailles du DeMaggio. C’était elle qu’il voulait épouser, elle qu’il aimait, elle pour qui il s’était battu, contre ses parents, contre l’adversité, contre vents et marées, contre les circonstances ou même la destinée – même sexuellement parlant, pour le plaisir des chairs, pour le plaisir de juste mater, Isolde était l’astre autour duquel il gravitait. Point barre, pas besoin de chercher plus loin, y’aurait de toute manière, aucune stripteaseuse qui pourrait se présenter devant lui et qu’il trouverait même – primairement – aussi sexy qu’elle.
C’était Isolde qui importait, point barre ; celle dont les baisers irradiaient la peau du brun, éparpillant un chemin de feu sur son sillage. Il s’en fichait bien, pour le coup, de Noël, du sapin ou de l’heure à laquelle un père Noël imaginaire était censé passer, les autorisant à s’offrir leurs cadeaux. Evidemment qu’ils mangeraient, la dinde et la bûche et chaque petit met spécialement préparé par Isolde ; mais là, ils semblaient déjà avoir dévié dans des travers qui n’étaient bien qu’à eux. De ceux qui littéralement rendait Cesare imperméable à la tentation de stripteaseuses pour quelque occasion que ce soit. L’ironie de la Saddler allait indéniablement de pair avec son désintérêt – une évidence qui le fit ricaner, avec le peu de contenance qu’il parvenait encore à avoir, dans la réalité, où une Isolde nue des pieds à la tête, portant uniquement la bague de fiançailles symbolisant leurs engagements, était perchée sur lui, collée contre lui. « Je sais. » il grommela, avant que son sourire ne vienne grignoter le coin de ses lèvres ; « Y parait que réaliser ça est une expérience traumatisante. » qu’est-c’que ça pouvait être ridicule comme idée. Il se demandait, Cesare, s’il y avait vraiment des mecs aussi égocentriques pour se mettre à flipper en pensant au sexe, et au fait de n’voir qu’une femme nue pour le restant de leurs jours, au moment de promettre leurs vœux de mariage. S’étaient-ils vraiment encombré d’une conversation comme ça, eux deux ? Cesare était un sentimental dans c’genre-là ; et aimer Isolde, sentir son cœur battre la chamade quand il la voyait, jouait une place cruciale dans le désir qu’il avait pour elle. Il l’aimait, corps et âme, l’un indissociable de l’autre, définitivement alors, il semblait qu’personne ne pourrait jamais lui arriver à la cheville. « Pour toi, j’essayerais d’être le stripteaseur le plus sexy. » qu’il rit à nouveau : peut-être devraient-ils s’organiser une soirée rien qu’à eux, pour célébrer le fait d’être ensemble, plutôt que de jouer les endeuillés de leur célibat. C’était tout à ce à quoi Cesare pouvait penser, là maintenant, à quel point il était chanceux, d’avoir Isolde comme fiancée – de frissonner sous ses attentions, ses muscles et son épiderme roulant à chaque contact de ses lèvres. Il avait envie de l’embrasser à nouveau, de dévorer ses lèvres comme si elles étaient sa seule ancre ; il avait envie de retourner la situation, déjà, de laisser ses lippes caresser chaque courbe de son être et de son corps. Une danse rien qu’entre eux, à n’en pas douter, à laquelle ils étaient habitués, mais de laquelle il ne se lassait pas. Il n’s’en lasserait jamais, un souffle s’évadant d’entre sa bouche encore, ses doigts de plus en plus incisifs, pressants et présents contre le peu de peau qui lui était atteignable. Bien assez vite, caresser le blond de ses cheveux, le creux de sa nuque, le haut de son dos, ce n’serait plus assez ; un appétit qui grandissait, grandissait dans ses tripes, brillant dans son regard comme une étoile malicieuse, qui aurait au moins tôt fait de le rendre très imaginatif, pour rendre à Isolde chacune des attentions qu’elle avait pour lui.
Isolde Saddler
ADMIN - master of evolution
MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
Sujet: Re: (xmas, isolde|-18) if only in my dreams Sam 21 Jan 2017 - 23:07
I'll follow you wherever you may be.
cesare demaggio & isolde saddler
Elle ne savait pas franchement ce dont elle avait envie Isolde pour son enterrement de vie de jeune fille. Si elle n’avait jamais pensé au mariage, évidemment qu’elle n’avait pas non plus envisagé d’enterrer un jour sa vie de jeune fille. Même maintenant qu’elle avait une jolie bague de fiançailles au doigt et que les préparatifs du mariage étaient lancés, elle ne pensait pas franchement à cette histoire d’enterrement de vie de jeune femme, elle était plus facilement prise dans les histoires de décoration de salle, de robe et de coiffure pour le jour-j. Dans le fond, elle n’était certaine d’avoir envie de faire quelque chose de spécial pour enterrer sa vie de jeune fille. Elle pouvait facilement s’imaginer faire une soirée en compagnie de ses amis, mais pas spécialement dans le but d’enterrer sa vie de jeune fille, comme si c’était un besoin que de marquer le coup, ce n’était même pas comme si elle passait d’une vie de célibataire à une vie avec quelqu’un, parce qu’elle était en couple avec Cesare depuis un moment et mariage ou pas de mariage, elle avait la volonté de passer sa vie avec lui. Alors techniquement, si y avait eu un moment dans sa vie où elle aurait dû enterrer sa vie de jeune fille, ça aurait été quand elle avait décidé de se mettre en couple avec Cesare, ou plus tard, quand ils s’étaient remis ensemble après leur trop longue séparation. Mais maintenant, y avait probablement rien à enterrer. Alors, elle n’avait ni besoin, ni envie d’aller voir des mecs – ou des filles – en train de se déshabiller, alors qu’elle était certaine que la seule personne qu’elle avait envie de voir nue, elle était avec elle dans cette maison et de toute évidence, jamais réticent à les retirer ses vêtements, alors elle n’avait vraiment pas besoin d’aller chercher ça ailleurs.
Ils les retiraient tellement facilement, leurs vêtements quand ils étaient ensemble, que sa jolie robe de noël, elle n’avait même pas tenu une demi-heure pour leur soirée de réveillon, avant d’être abandonnée par terre. Ce n’était pas bien grave de toute façon, ce n’était pas comme si la bûche et la dinde allait s’envoler et que les cadeaux qu’ils avaient prévu de s’offrir aller disparaître, ils étaient au pied du sapin et y avait personne logiquement qui allait venir pour les voler. Après tout, y avait même pas de père-noël pour descendre par la cheminée d’ici quelques heures. Non, y avait qu’eux deux – et Clara – dans cette baraque, alors s’ils décidaient de passer les fêtes dans leur lit, ils faisaient bien ce qu’ils voulaient, n’en déplaise au petit-jésus. « Ça te traumatise toi, de savoir que ce sera juste moi, pour le restant de tes jours ? » Elle ne doutait pas de la réponse qu’il pourrait fournir à cette question, après tout, s’il lui avait demandé de l’épouser, c’était parce qu’il voulait, n’avoir qu’elle, dans sa vie et dans son lit pour le restant de ses jours. Une logique implacable d’après elle, et qui pourtant échappait à ceux qui ressentait le besoin d’aller voir des stripteaseurs ou des stripteaseuses avant le mariage. « Ce sera pas difficile. » Il était déjà, à ses yeux, l’homme le plus sexy de la planète, alors forcément qu’il serait le plus sexy des stripteaseurs. Elle n’aimait que son corps à lui, les autres, elle ne voulait pas les voir, encore moins les embrasser comme elle embrassait le corps de Cesare. Elle passa ses mains contre ses cuisses, pour venir agripper son caleçon pour enfin venir le descendre et enfin dévoiler son corps, complètement nu. Elle se redressa assez pour pouvoir l’observer. « Ouais, je suis vraiment certaine que je pourrais jamais trouver plus sexy que toi. » Alors, c’était même pas nécessaire de se donner la peine de chercher plus loin, ce serait une totale perte de temps. Elle se pencha de nouveau vers lui, pour venir continuer ses embrassades, juste là où elle les avait arrêtées quelques secondes plus tôt, descendant vers cette zone qu’elle venait tout juste de libérer. Tout ça, ce n’était vraiment pas dans les traditions de noël, mais c’était une excellente façon d’entamer une très bonne soirée et c’était bien le but des fêtes de ce mois de décembre, que de passer de bons moments, alors y avait aucune raison de se priver.
Cesare DeMaggio
ADMIN - master of evolution
MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
Sujet: Re: (xmas, isolde|-18) if only in my dreams Dim 22 Jan 2017 - 0:40
we came through. i knew we would. just makes sense
IT'S NOT SOMEONE YOU IDEALIZED, JUST ANOTHER HUMAN BEING WHO REVOLUTIONIZE YOUR WORLD IN A SECOND.
C’était bizarre, ce talent qu’avait l’humanité, ou la société de transformer des choses toutes simples, en de gros procédés compliqués remplis de traditions qui n’avaient pas vraiment de sens. Cesare, lui, il n’se sentait vraiment pas le besoin d’aller passer une soirée sans Isolde, avec des potes à aller boire et mater des stripteaseuses pour ne rien manquer avant de se faire passer la bague au doigt. Techniquement, il n’aurait même pas besoin de faire une fête en grande pompe, pour laquelle il fallait s’y prendre six mois à l’avance – leurs amis proches, ceux qu’ils voulaient spécialement pour l’occasion, juste autour d’une table, pourquoi pas dans le jardin derrière la maison, ç’aurait pu être totalement parfait. C’n’était pas pour rien, au fond, qu’il n’avait certainement pas envie de se prendre la tête pour tout ça, que ce soit l’organisation des tables dans la salle, ou l’agencement des couleurs entre elles : Isolde avait largement plus de sens artistique que lui, alors généralement, elle était assez polie pour ne pas envoyer balader ses idées, mais elle les arrangeait à sa sauce, et ça lui allait très bien comme ça. Il voulait juste se marier, lui, pas pour la gloire, pas pour faire plaisir à quelqu’un d’autre, pas parce que c’était une étape indispensable de la vie – parce qu’il voulait Isolde, dans son existence, son présent, son futur, chaque étape de sa vie, chaque choix qu’il prendrait pour les temps à venir, jusqu’à ce que la mort n’vienne le prendre. Oui, clairement, jusqu’à la mort, son existence n’aurait ce sens si parfait uniquement si elle était là – peut-être était-ce fou et démesuré, d’aimer quelqu’un au point de n’avoir d’yeux, d’envies, de désirs que pour elle. Mais c’était comme ça ; et le DeMaggio n’pouvait s’empêcher de penser que c’était aussi pour ça, cette passion toute en déraison, qu’ils en étaient encore là – qu’ils s’étaient accrochés l’un à l’autre, à leur romance, à leurs sentiments malgré les temps difficiles. Peut-être même à la vie elle-même, se souvenait-il, en ressassant les temps qui avaient précédé son anesthésie à l’hôpital ; il avait pensé à Isolde, à Clara, à elles sans lui, dans le brouhaha de ses songes et du sang battant frénétiquement contre ses tempes. Que l’Apocalypse se déclenche, alors, que Skylar et Gabriela décident de ne pas lui faire d’enterrement de vie de garçon, tout ça n’y changerait rien ; Cesare, il voulait épouser Isolde, et s’ils s’étaient fixés l’objectif pour le mois d’avril prochain, alors ils se marieraient en avril, qu’il neige, qu’il vente, que le monde parte en vrilles tout autour d’eux. Il avait appris à devenir égoïste comme ça, Cesare, et Isolde ne faisait que lui rendre la tâche plus évidente et plus facile.
Au final alors, l’idée d’un enterrement de vie de garçon était plus embarrassante qu’autre chose, le brun n’aurait jamais foutu les pieds dans un club de striptease de son propre gré, alors pourquoi le faire, sous prétexte que c’était la pratique commune, pour c’genre de soirée ? Imaginer la scène était déjà grotesque, dans un coin de son crâne – et s’il devait le garantir à haute voix, il pouvait déjà le dire, qu’il n’serait pas plus malheureux ou plus heureux dans son avenir, d’avoir vu des nanas inconnues à poil quelques temps avant son mariage. Clairement, si des idées extravagantes de ce genre devaient passer dans la tête de Skylar ou Gabriela, il allait devoir avoir une conversation avec elles ; rien qu’une journée pour passer du temps avec elles, ensemble ou individuellement, ça semblait déjà demander la lune, parfois, selon les circonstances. Il savait, pourtant, que sa meilleure amie au moins serait à même d’apaiser les doutes qui pourraient survivre en lui, bien plus efficacement que des pauvres filles payées pour se déshabiller devant des mecs qu’elles devaient mépriser. Au moins, Isolde elle ne le méprisait pas, et quand elle se mettait nue, c’était pour lui, et uniquement pour lui : que demander de plus ? Il n’pouvait pas penser à quoique ce soit qui pourrait justifier l’idée folle d’aller voir ailleurs, même pour un soir, soi-disant traditionnel dans le passage de fiancé à mari. Il ricana alors sans détour à la question de la jeune femme, bien content d’avoir assez de contenance, malgré les vêtements qui étaient tombés, pour arquer un sourcil ; « Je sais pas comment j’vais m’en remettre. » il leva les yeux au ciel, sans désir d’être particulièrement excessif ou dramatique : « Tu crois que j’vais réussir à contenter tous tes désirs, pour le restant de nos jours ? » demanda-t-il, d’un air mielleux, l’œillade toujours autant rieuse – dit comme ça, ça représentait presque un challenge qui pourrait être inquiétant. Heureusement, avec Isolde perchée sur lui, sans aucun vêtement sur le dos, occupée à déposer des baisers doux comme un feu de joie partout sur sa peau, il était difficile de se préoccuper de quoique ce soit. Elle était la seule qu’il voulait voir comme ça, dans le plus simple appareil – la seule avec qui il pouvait être encore assez à l’aise pour plaisanter, en se retrouvant lui-même totalement offert à ses prunelles brillantes d’excitation : « Est-c’que j’dois être flatté par le fait que t’aies eu besoin de m’enlever mes sous-vêtements pour être sure et certaine que tu trouverais pas plus sexy ? » s’il rit à nouveau, c’était quand même important – cette partie de son anatomie faisait clairement partie de sa fierté ; en cela, il respectait totalement le cliché de l’homme arrogant. Il pouvait définitivement se sentir flatté, qu’il se dit tout juste, en la sentant repartir dans la ligne capricieuse de ses baisers ; le sourire encore accroché aux lèvres, il se mordilla celles-ci alors que les attentions de la blonde descendaient, descendaient, jusqu’à lui arracher un grognement sans équivoque, raclant sa gorge dans un râle alors que son corps tout entier se tendait. « Quand ce sera mon tour… j’te ferai perdre la tête comme ça aussi. » il promit, l’observant vaguement en se hissant sur ses coudes. Les doigts de sa main droite, il vint les perdre dans les cheveux blonds d’Isolde, s’accrochant à ceux-ci comme à une vague réalité alors que des frissons traitres commençaient à dévorer ses chairs.
Isolde Saddler
ADMIN - master of evolution
MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
Sujet: Re: (xmas, isolde|-18) if only in my dreams Dim 22 Jan 2017 - 1:37
I'll follow you wherever you may be.
cesare demaggio & isolde saddler
Tout ce qu’elle voulait à présent Isolde, c’était pouvoir faire sa vie avec Cesare et avec Clara. Elle n’avait aucun désir qui pourrait pouvoir la pousser à aller voir ailleurs qu’en dehors des quatre murs de cette maison, leur maison. Elle n’avait pas de doute concernant son futur avec Cesare, aucune crainte de se réveiller un beau matin en se disant qu’elle avait besoin de changement dans son quotidien. Elle savait bien qu’y avait des gens à qui ça arrivait, un tas de personnes qui avaient besoin, un jour donné d’un peu de nouveauté, dans leur vie, du piment aussi et que ça les poussait à prendre le risque de s’engager dans une aventure. Peut-être que c’était facile de juger et de dire que leur comportement était tout simplement aberrant, peut-être que c’était vraiment une étincelle dont ils avaient besoin pour redonner du sens à une vie trop monotone. Elle ne savait pas Isolde, elle était bien la dernière personne au monde à pouvoir comprendre, ses anciennes histoires ayant été très courtes, trop courtes pour être confrontée à un tel sentiment. Là avec Cesare, elle le sentait au plus profond de ses tripes, qu’elle ne ressentirait jamais un truc pareil. C’était une évidence, peut-être que tout le monde l’avait, au moment de se marier, peut-être que c’était idiot de se dire qu’elle, elle savait que ça n’arriverait jamais, mais elle ne pouvait définitivement pas penser autrement. Ils avaient connu trop de trucs ensemble, traversé bien trop d’épreuves, combattu tellement de choses, pour être ensemble, qu’ils seraient définitivement les plus gros imbéciles de la planète, s’ils devaient un jour se réveiller, avec un besoin de changement dans leur vie de couple. Non, après tout ce qu’ils avaient connu, elle en était vraiment certaine Isolde, que c’était impossible. Elle l’aimait trop Cesare, depuis trop longtemps et c’était un sentiment qui avait survécu à tellement d’épreuves, que c’était impossible qu’il disparaisse un jour.
Noël ne la rendait pas rêveuse et l’amour ne la rendait pas naïve. Elle était sûre d’elle et rien ni personne ne pourrait lui retirer ces idées de la tête. Après tout, pour ce réveillon de noël, il venait de lui offrir une bague de fiançailles, alors que l’an passé, s’il avait fallu qu’ils se croisent pour les fêtes, ils auraient trouvé le moyen d’aller s’engueuler, pour un oui ou pour un non, carrément pas décidés à faire une trêve sous les lumières et autres décorations de la ville. Alors, ils en avaient fait du chemin, un chemin trop long, trop dur, pour que toutes les promesses qu’ils avaient décidé de se faire finissent par se perdre un beau jour. Alors, dans le fond, elle était certaine qu’il s’en remettrait bien facilement, de ne jamais voir d’autre femme qu’elle, nue. Parce que tout autant qu’elle savait qu’elle n’irait jamais voir ailleurs, elle était certaine que lui non plus. « Je m’engage à faire tout ce qui est en mon pouvoir pour t’aider. » Même à essayer d’améliorer ses compétences en strip-tease, pour que celui qu’elle venait de faire ne soit pas la meilleure version d’un strip-tease qu’il aurait pour le restant de sa vie. Elle pouvait bien faire des efforts pour lui après tout, rien que pour lui. « Je sais que tu y arriveras. » Il satisferait tous ses désirs pour le restant de leurs jours. Ça ne faisait aucun doute. Après tout, ils étaient là, si facilement à se sauter dessus alors que c’était la soirée du petit-jésus, du père noël, des cadeaux et tout ce qui allait avec. Ils ne se résistaient pas, ils se l’étaient bien souvent dit et clairement, ça ne risquait pas de changer. Elle avait beaucoup trop envie de lui pour que cette étincelle entre eux puisse un jour disparaître. Il était le plus sexy, et non, elle n’avait dans le fond, pas besoin de le voir nu pour en être certaine, parce que de toute façon, elle savait déjà très bien ce qu’il y avait sous ces sous-vêtements. « Je suppose ouais. Faut arrêter d’être hypocrite et de dire que c’qu’y a dans le pantalon, ça n’a pas d’importance. » Bha, y avait bien un tas de mecs qui jugeaient le tour de poitrine d’une fille important, alors pourquoi les filles étaient toujours en train de rassurer ces messieurs avec des phrases du genre ‘c’est pas la taille qui compte’ ? « Je te trouve parfaitement bien bâti. » Ça devait bien pouvoir flatter son égo après tout, d’autant plus que c’était la vérité, elle ne disait pas ça pour lui faire plaisir. Elle l’aimait son corps, elle aimait pouvoir le regarder, le caresser, l’embrasser, comme elle était repartie le faire, avec le plus grand soin, là entre ses cuisses. Sa remarque lui arracha un léger ricanement. «ton tour. » Qu’elle répéta d’un air amusé, avant de repartir à ses embrassades. Un tour, ça rendait presque le truc trop carré, s’ils commençaient à parler comme ça, bientôt ils allaient se chronométrer pour que leurs tours, durent le même temps. Ça faisait pas très naturel dit comme ça, mais qu’importait, elle savait très bien que quand ce serait le tour de Cesare, elle perdrait la tête en quelques secondes à peine, c’était déjà compliqué là, de garder la tête sur les épaules, alors que la chaleur ne cessait de grimper.
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: (xmas, isolde|-18) if only in my dreams